Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers spécialisés - Cadre
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
Cette ESI avait fait (de mémoire): EHPAD, crèches (10 semaines), Bloc et un stage en clinique.
Dans l'EHPAD et la clinique les bilans sang étaient effectués par des labos extérieurs, et elle n'avait jamais pu suivre ces labo.
Elle a appris chez nous.
Mais j'imagine cette ESI en stage de Réa!!!! avec les lacunes qu'elle avait sur ce soin de base (en revanche elle avait acquis d'autres soins techniques)...comment ne pas se faire déglinguer la tête? (puisque c'est un peu ça, enfin chez nous).
Pour la psy, idem!
Je ne vois pas pourquoi tout le monde devrait y aller. Quel intérêt à mettre l'autre en souffrance?
Il y a les cours, il y a des structures où on peut croiser des patients atteints de patho psy et développer le soin relationnel (EHPAD, USLD...),...donc aller en psy ne me semble pas une obligation pour devenir une bonne IDE, justement parce que tout dépend de ses appétences.
Non?
Dans l'EHPAD et la clinique les bilans sang étaient effectués par des labos extérieurs, et elle n'avait jamais pu suivre ces labo.
Elle a appris chez nous.
Mais j'imagine cette ESI en stage de Réa!!!! avec les lacunes qu'elle avait sur ce soin de base (en revanche elle avait acquis d'autres soins techniques)...comment ne pas se faire déglinguer la tête? (puisque c'est un peu ça, enfin chez nous).
Pour la psy, idem!
Je ne vois pas pourquoi tout le monde devrait y aller. Quel intérêt à mettre l'autre en souffrance?
Il y a les cours, il y a des structures où on peut croiser des patients atteints de patho psy et développer le soin relationnel (EHPAD, USLD...),...donc aller en psy ne me semble pas une obligation pour devenir une bonne IDE, justement parce que tout dépend de ses appétences.
Non?
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Etre secure pour apprendre et faire apprendre le soin
Bonjour,
et oui ! le titre de l'article a été corrigé...mais pas sur le forum, ce sont les dures lois de l'informatique que je découvre au jour le jour ( cela me change de mon 4 couleurs
). Et ça ne peut pas être corrigé étant donné qu'une fois le topic crée, nous ne pouvons pas rééditer le titre.
Je laisse place aux échanges que suscite l'article.
A très vite.
et oui ! le titre de l'article a été corrigé...mais pas sur le forum, ce sont les dures lois de l'informatique que je découvre au jour le jour ( cela me change de mon 4 couleurs

Je laisse place aux échanges que suscite l'article.
A très vite.
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
Concernant mon expérience personnelle donc pas une généralité, en ville, les patients atteints de pathos psy sont à peine mieux traités que le bétail certaines fois.
Y a t'il un lien à faire avec la méconnaissance/peur de la psychiatrie ?
En services SG, les patients atteints de pathos psy sont très vite réorientés vers les unités psy.
En psy, les patients ayant un PB somatique sont évacués vers les services généraux...
pour les patients en services mais aussi à domicile puisqu'ils sortent de + en + tôt et de + en + médicalisés
Après, il faudrait aussi peut-être démystifier et dédramatiser le travail en Réa.
Y a t'il un lien à faire avec la méconnaissance/peur de la psychiatrie ?
En services SG, les patients atteints de pathos psy sont très vite réorientés vers les unités psy.
En psy, les patients ayant un PB somatique sont évacués vers les services généraux...
Et bien moi, j'imagine cette ESI qui deviendra normalement IDE devant une situation d'urgence pas forcément vitale mais qui pourra le devenir.augusta a écrit :Mais j'imagine cette ESI en stage de Réa!!!!

Après, il faudrait aussi peut-être démystifier et dédramatiser le travail en Réa.
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
Oui il faut des connaissances, dans tous les domaines dans lesquels l'IDE peut être amenée à intervenir, on est d'accord.
Mais alors d'où vient cette souffrance des ESI?
Pourquoi sur le terrain peu d'équipe sont dans la bienveillance? la compréhension du " j'ai peur de mal faire?" "je me trouve nul"?
Pourquoi certains ESI ne sont pas suffisamment rassurés pour pouvoir continuer à apprendre de façon sereine?
Que veulent les IDE des terrains de stage?
Il y a de quoi se poser des questions sur "ce milieu".
Je ne sais pas comment se déroulent d'autres formations en alternance (théorie, stage pratique).
Mais franchement sur le terrain, l'ESI est souvent malmené, continuellement jugé (l'auteur parle d'évaluation continuelle), il fait soit trop soit pas assez....bref ça ne va jamais. En stage au bloc j'avais même vu une EIA (avec une longue expérience pro en tant qu'une IDE) pleurer tant l'encadrement la poussait à bout.
Est-ce une façon de transmettre le savoir propre à l'H?
Les stages sont réellement très éprouvants....mais en sortir vainqueur (diplômé) est très narcissisant!
I
Mais alors d'où vient cette souffrance des ESI?
Pourquoi sur le terrain peu d'équipe sont dans la bienveillance? la compréhension du " j'ai peur de mal faire?" "je me trouve nul"?
Pourquoi certains ESI ne sont pas suffisamment rassurés pour pouvoir continuer à apprendre de façon sereine?
Que veulent les IDE des terrains de stage?
Il y a de quoi se poser des questions sur "ce milieu".
Je ne sais pas comment se déroulent d'autres formations en alternance (théorie, stage pratique).
Mais franchement sur le terrain, l'ESI est souvent malmené, continuellement jugé (l'auteur parle d'évaluation continuelle), il fait soit trop soit pas assez....bref ça ne va jamais. En stage au bloc j'avais même vu une EIA (avec une longue expérience pro en tant qu'une IDE) pleurer tant l'encadrement la poussait à bout.
Est-ce une façon de transmettre le savoir propre à l'H?
Les stages sont réellement très éprouvants....mais en sortir vainqueur (diplômé) est très narcissisant!
I
Dernière modification par augusta le 13 juin 2012 10:21, modifié 1 fois.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
moutarde a écrit :Tout d’abord, je suis un peu étonnée que cette unique (?) interrogation/interpellation n’arrive que quelques semaines avant l’arrivée des 1ers nouveaux DEI de la part d'un professionnel comme l'auteur...
Cela fait 3 ans que sur ce forum et d’autres, certain(e)s s’interrogent sur cette réforme et les moyens qui n’ont pas été mis en place pour l’accompagner : Formation/information des IDE, des IFSI, manque de moyens sur les plans humain, materiel, financier.
C'est intéressant les discussions d'il y a 3 ans et le ton méprisant qui nous était opposé...
http://www.infirmiers.com/forum/reforme ... s%20études
http://www.infirmiers.com/forum/le-nouv ... rme%20IFSI
Pas de remise en question pour autant.
Encore une fois, paraît-il cette réforme, outre les accords de Bologne et les taux d’échec/abandon en cours de cursus, a été mise en place pour répondre aux nouveaux besoins des patients. Nouveaux. Mais… même pas définis.
D’ailleurs celles et ceux qui sont à l’origine de la réforme, ce sont les mêmes que celles et ceux à l’origine de l’ordre infirmier, de l’universitarisation, des coopérations, des métiers intermédiaires (hénart/cadet/berland/masters sciences cliniques infirmières…).
On les retrouve dans les syndicats professionnels, à l’ordre, les organes d’état, les sociétés dites savantes, les réseaux d’IDEL qui bafouent l’indépendance des professionnel(les) et le libre choix du praticien…etc, etc, etc.
Pour l’instant, pas de franc succès concernant aucun des projets…
Pour en revenir à l’article et la recherche d’un état secure, tout le monde se rend bien compte (enfin …) qu’il y a une distorsion entre les théories du programme (vues ou pas en cours...)à l’initiative de nos zélites des bureaux et ce qui est demandé en pratique et au quotidien à 1 IDE du fait de la réduction des séjours et de l’hypertechnicisation.
- propos modérés-Erik SEFFER Cadre supérieur de santé, chargé de formation, adjoint de direction en Ifsi, Ile de France. a écrit :Posons-nous quelques questions :
que se passe-t-il donc pour que nous ne sachions pas prendre assez soin de nos futurs soignants ? ;
comment nous, professionnels de santé, ne sommes-nous pas en mesure de préserver celle de nos collègues ? ;
en quoi nos dispositifs de formation alternés (Ifsi/stages) arrivent- ils à créer de la fuite plutôt que de la confiance en soi et de la motivation supplémentaire ? ;
quel est donc cet environnement générateur de souffrance ici ? Un exemple, Un épiphénomène ?
Re: Etre secure pour apprendre et faire apprendre le soin
Déjà il faudrait que les IDE qui le désirent puissent avoir accès facilement, dès l'IFSI en fait, à des cours de pédagogie.augusta a écrit : Que veulent les IDE des terrains de stage?
Après, il faut des moyens humains sur le terrain. Il est déjà difficile de faire simplement le travail technique, tout le rôle propre passe à la trappe, alors rajouter de la formation là dessus ...
Pas mieux en général. Et les formations dans les métiers de la santé (AS, médecins, SF, ...)augusta a écrit : Je ne sais pas comment se déroulent d'autres formations en alternance (théorie, stage pratique).
sont plus proches de la sélection naturelle que d'une formation d'adulte.
Avec une mention spéciale pour les internes de chir qui non contents d'être soumis aux désirs de chefs sadiques et pervers sont en perpétuelle concurrence les uns avec les autres.
Bon, je connais pas son cas, mais j'imagine là que c'était un cas particuliers. La longueur (de l'expérienceaugusta a écrit : En stage au bloc j'avais même vu une EIA (avec une longue expérience pro en tant qu'une IDE) pleurer tant l'encadrement la poussait à bout.

Les EIA sont justement une catégorie de stagiaire un peu protégé, déjà parce que ce sont des professionnels diplômé, et qu'ils sont vu pour ce qu'ils sont : de futurs professionnels. Ils sont dans des petites promo, tout le monde les connaît, et ils sont encadré pas seulement par des IADE, mais aussi par des internes et des MAR.
Pour qu'une EIA soit poussées dans ses retranchement par une équipe, c'est qu'il a du se passer un truc, ou alors que l'encadrement est particulièrement toxique et perverti.
Et l'exercice professionnel l'est encore plus.augusta a écrit : Les stages sont réellement très éprouvants....
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
- propos modérés -
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
Le concept large de bientraitance qu’il soit à l’adresse des patients comme à celle des ESI ne peut s’entendre que si l’on prend en compte celles des soignants de terrain… qui vivent les difficultés au quotidien.
Les soignants de terrain qui travaillent dans des conditions précaires et délétères pour le patients et pour eux-mêmes, qui ont à peine le temps de gérer les soins médico-délégués seuls pris en compte du point de vue de la logique comptable, plus aucun temps pour mettre en oeuvre leur rôle autonome, ne sont pas/plus en mesure d’assurer une transmission de leurs savoirs compte tenu de l’augmentation de leur charge de travail, de la pénurie qui s’aggrave et des turn-over incessants.
Ces soignants, épuisés, malmenés, déconsidérés y compris par leurs pairs…
Comment s'étonner de cet échec et s'en étonner seulement au bout de 3 ans… alors que tous les témoins d’alerte sont au rouge depuis longtemps, analysés et relayés par tous, sauf celles et ceux qui sont à l’origine de cette révolution formative?
Que dire de cette réforme, vendue comme étant merveilleuse sur le papier, mais sans concertation et innaplicable dans le monde réel du fait de l’absence des moyens supposés l’accompagner, du manque d’écoute (surtout à confondre autoritarisme/victimisation et droit d’expression) et de considération, de l’absence d’évaluation/réévaluation, de l’absence de remise en question… etc ?
En un mot, pour que l’apprenant soit secure et confiant dans le présent et l'avenir, il faudrait que le professionnel qui forme – en plus de son travail – le soit...
Ce n'est pas le cas.
Les soignants de terrain qui travaillent dans des conditions précaires et délétères pour le patients et pour eux-mêmes, qui ont à peine le temps de gérer les soins médico-délégués seuls pris en compte du point de vue de la logique comptable, plus aucun temps pour mettre en oeuvre leur rôle autonome, ne sont pas/plus en mesure d’assurer une transmission de leurs savoirs compte tenu de l’augmentation de leur charge de travail, de la pénurie qui s’aggrave et des turn-over incessants.
Ces soignants, épuisés, malmenés, déconsidérés y compris par leurs pairs…
Comment s'étonner de cet échec et s'en étonner seulement au bout de 3 ans… alors que tous les témoins d’alerte sont au rouge depuis longtemps, analysés et relayés par tous, sauf celles et ceux qui sont à l’origine de cette révolution formative?
Que dire de cette réforme, vendue comme étant merveilleuse sur le papier, mais sans concertation et innaplicable dans le monde réel du fait de l’absence des moyens supposés l’accompagner, du manque d’écoute (surtout à confondre autoritarisme/victimisation et droit d’expression) et de considération, de l’absence d’évaluation/réévaluation, de l’absence de remise en question… etc ?
En un mot, pour que l’apprenant soit secure et confiant dans le présent et l'avenir, il faudrait que le professionnel qui forme – en plus de son travail – le soit...
Ce n'est pas le cas.
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
Faut se détendre un peu du string sur la modération, là ...
Je ne sais pas où vous avez vu quoi que ce soit de "diffamatoire" dans les propos tenu par Moutarde ou moi même.
Nous nous étonnant qu'après 3 ans et à quelques semaines de la fin de leurs études, un directeur d'IFSI découvre benoitement que ses étudiants éprouvent des difficultés.
Vous trouvez ça anodin, vous ?
Je ne sais pas où vous avez vu quoi que ce soit de "diffamatoire" dans les propos tenu par Moutarde ou moi même.
Nous nous étonnant qu'après 3 ans et à quelques semaines de la fin de leurs études, un directeur d'IFSI découvre benoitement que ses étudiants éprouvent des difficultés.
Vous trouvez ça anodin, vous ?
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
Ce qui serait intéressant de savoir c'est si l'auteur de l'article pense que les ESI était plus "secure" avant.....avant cette réforme?
Parce que franchement maintenant c'est mieux(puisque réformé)....mais en pire lol
Des stages moins variés, trop longs....et des terrains de stage toujours aussi surchargés de travail.
Parce que franchement maintenant c'est mieux(puisque réformé)....mais en pire lol
Des stages moins variés, trop longs....et des terrains de stage toujours aussi surchargés de travail.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
- Norma Colle
- Silver VIP
- Messages : 4851
- Inscription : 30 nov. 2004 21:32
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
et JJland il en pense quoi de cet article détonnant?loulic a écrit :Faut se détendre un peu du string sur la modération, là ...
Je ne sais pas où vous avez vu quoi que ce soit de "diffamatoire" dans les propos tenu par Moutarde ou moi même.
Nous nous étonnant qu'après 3 ans et à quelques semaines de la fin de leurs études, un directeur d'IFSI découvre benoitement que ses étudiants éprouvent des difficultés.
Vous trouvez ça anodin, vous ?


Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
Je n'en porte pas ...loulic a écrit:Faut se détendre un peu du string sur la modération, là ...

Plus sérieusement, je pense qu' effectivement il est important de se poser les questions sur cette réforme et d'en conclure un 1er bilan.Vous trouvez ça anodin, vous ?
Bien évidemment qu' il n'a pas fallu attendre 3 ans pour en voir les 1er résultats (je l'ai bien vu également dans mon service et mon entourage), je perçois plutôt l'article comme un constat, c 'est seulement un témoignage de plus, sur ce qui se trame depuis longtemps, non ?
Et je rejoins moutarde sur
ce ressenti de ne pas être entendusCes soignants, épuisés, malmenés, déconsidérés y compris par leurs pairs…

A très vite !
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
Un constat à quelques semaines de la 1ère promotion réformée... Il(s) espère(nt) quoi, de qui, pourquoi et pour qui ?
Je rappelle aussi que tous les promoteurs de cette réforme qui appartiennent aux sociétés dites savantes, aux associations/syndicats/réseaux... sont aussi ceux de l'ordre infirmier, des coopérations entre professionnels de santé, des nouveaux métiers intermédiaires de la santé, de la dérèglementation de nos professions selon les vœux des personnages hénart, berland, cadet...etc
Combien sont encore sur le terrain, le vrai ?
Quel gâchis...
Je rappelle aussi que tous les promoteurs de cette réforme qui appartiennent aux sociétés dites savantes, aux associations/syndicats/réseaux... sont aussi ceux de l'ordre infirmier, des coopérations entre professionnels de santé, des nouveaux métiers intermédiaires de la santé, de la dérèglementation de nos professions selon les vœux des personnages hénart, berland, cadet...etc
Combien sont encore sur le terrain, le vrai ?
Quel gâchis...
- Norma Colle
- Silver VIP
- Messages : 4851
- Inscription : 30 nov. 2004 21:32
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
extrait de cet article
http://www.espaceinfirmier.com/actualit ... prive.html
http://www.espaceinfirmier.com/actualit ... prive.html
Plus de 52 000 infirmières
Le secteur reste dynamique en termes d’emplois : les cliniques emploient plus de 150 000 salariés, dont plus de 52 000 infimières**. Un effectif en hausse de 3 % par rapport à 2009. 16 % des infirmières exercent ainsi dans le secteur privé. Les soignantes sont sensiblement plus jeunes que dans les autres secteurs, note la FHP : 38,7 % ont moins de 35 ans, contre 28 % dans les établissements privés non lucratifs et 32 % dans le secteur public hospitalier. 89 % du personnel exerce en CDI, contre 78 % l’année précédente, et 75 % des salariés non-médicaux sont à temps plein. Âgés en moyenne de 40 ans, ce sont des femmes à 85 %.
Le secteur privé n’étant pas épargné par « les tensions sur les métiers du secteur sanitaire », la FHP profite de cet état des lieux pour réclamer, pour les formations réglementées et notamment le DE d’infirmière, un « très large assouplissement de ce système des quotas qui a fait les preuves de son incapacité à donner de la fluidité au système ». La fédération souhaite également que soit favorisée la création d’écoles et d’instituts de formation privés « afin de diversifier l’offre de formation et de l’adapter aux réalités du terrain ». Autres propositions : augmenter les financements en régions pour la création de places supplémentaires dans les écoles et intensifier la communication sur les métiers de santé auprès des jeunes générations.
Aveline Marques
- binoute1
- Star VIP
- Messages : 8487
- Inscription : 02 juil. 2008 20:45
- Localisation : pas là où je voudrais
Re: Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin
oui mais sécure, ça veut dire quoi ? être en sécurité ? se sentir sécurisé ?hodrey a écrit :L' avantage d'une communauté comme la nôtre, c'est de favoriser les échanges constructifs : merci donc pour le "é" de secure... nous l'avons corrigé-Le titre avec un sublime anglicisme, c'est pour faire d'jeuns et fun ?? au passage on évite les accents sur un terme anglais, et une petite définition aurait été la bienvenue...![]()
A très vite !
Je rejoins : pourquoi un anglicisme ?
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"