Reconversion professionnelle : témoignage, quest° et conseil

[pooky1987]

Désolée si je me suis mal exprimée, mon but n'est pas de froisser qui que ce soit

[Nyco]

Moi je n'avais droit à rien et j'y arrive, car je vis encore chez mes parents, qui m'aident un peu, et je travaille à côté. Donc no stress, c'est largement faisable

Hello,

Question peut-être déplacée et un peu parallèle au propos de base mais tu avais été contrainte de démissionner pour ne rien toucher financièrement ?

[vaness88]

Désolée si je me suis mal exprimée, mon but n'est pas de froisser qui que ce soit

je me suis permise de te dire cela pour justement qu à l'avenir on ne te reprenne pas la dessus ( surtout à l'oral ) car j'ai bien compris que c'etait sans mauvaise intention

[pooky1987]

Pas de souci je préfère qu'on me le fasse remarquer maintenant que devant le jury ! C'est vrai que pour moi, c'est une formalité dans la mesure ou j'ai toujours passé haut la main mes examens mais ce n'est pas le cas pour tous et je comprends que cela puisse être mal interprété. Donc pas de souci

[a-l S]

coucou pooky1987,
alors deja je voulais te dire de ne surtout pas demissionner car sinon tu n'aura pas accés au chomage et donc pas accés aux aides de PE.

ensuite effectivement tu montres trop dans tes posts que tu as toujours tout réussi que pour toi c'est une formalité le concours comme peut-etre certains UE le seront poour toi.
cela dit attention!!! les partiels sont des moments difficiles pour tout le monde et avec le stress une phrase dite par l'un ou l'autre peut prendre des tournures difficiles a gerer...

je prefere t'avertir pour la suite de ton projet...

[pooky1987]

Bonjour a-l S,
N'ayez pas d'inquiétude, il est clair que je ne donnerais pas ce plaisir à mon chef !
Pour le moment, c'est vrai que les études ont été mon fort, mais il n'empêche que c'est un domaine tout nouveau pour moi, à des années lumières du métier que j'ai pu faire jusque la, et d'ou je devrais repartir "à zéro".
Je ne dis pas que ça sera simple quand je parle de formalité (j'ai vraiment l'impression de mal m'exprimer et je m'en excuse si je froisse quelqu'un car ce n'est pas du tout mon intention) seulement que le concours me fait beaucoup plus peur car moins "rationnel".
Le concours c'est ma bête noire, car ça dépend non seulement du sujet pour la culture G mais aussi du jury, des tests psycho... Alors qu'un partiel, c'est basé sur des cours qu'on peut apprendre et restituer (sauf Mise en situation bien sur). C'est vraiment en ce sens que je parle de formalité. On n'est à l'abri de rien !

[jessie68]

C'est sur qu'avoir confiance en soi est un plus mais attention que cela paraisse pas trop.

Mais la partie théorie n'est pas le plus dur, faut juste travailler. Je comprends que pour toi que tu le sens bien même "facile". Tu as tjrs eu des facilité, tu as une bonne raison et t'es sérieuse donc pas de soucis pour toi j'en suis sure.

MAIS c'est pas ça la difficulté des études c'est les stages. Certain lieu de stage peuvent être très difficile tant par les patho rencontré par les personnes rencontrées. Il faut se remettre en question, avaler des couleuvres. Perso je me suis retrouver avec une équipe soignante, certain presque maltraitant. Au final cette fois je m'en suis bien sortie, j'ai verser quelques larmes le soirs mais j'ai eu un bon bilan. Il m'a fallu m'accrocher et être diplomate à l'extrème, ménager les sensibilités pour pouvoir faire des soins, pour pas être juste le larbin. Ces stages là ne sont pas une majorité, même une minorité mais ils existent et il faut le savoir. Pour arriver au bout, être accès sur son but final.
Mais ce qui me fait peur c'est de voir un jour une femme sur un lit, malade peut être handicapé et me dire que cela pourrait être moi ou pire voir un patient qui ressemblerait à un de mes enfants. Comment rester professionnel ? ne pas s'effrondrer?

On a tous nos fêlures, être confronté à une réalité brutes, diverses c'est ça le plus dur

[pooky1987]

J'appréhende beaucoup ce genre de stage justement. Comment cela se passe t-il ? Devons nous chercher nous même les stages ?

J'ai lu des témoignages sur le côté difficile de certains soignants, des "débrouille-toi" ou "comment ça tu sais pas faire ?" mais jamais de maltraitance sur des patients.
Pour le moment j'en suis encore à la partie "concours" et préparation, mais j'appréhende ce genre de moment. Ça ne doit pas être facile à vivre d'autant plus quand on identifie le patient à un proche.

[L0uy]

Cela dépend des ifsi pour les stages. Dans mon école, c'est une femme qui s'occupe de trouver tous les stages pour les étudiants (1er, 2e 3e année, AS, AP, Cadres, médecins étranger... autant dire qu'elle a du boulot )
Dans certaines écoles tu dois les trouver toi mais ça me semble assez rare quand même!

Pour les stages, c'est vrai qu'on en voit pas mal, on doit parfois endurer des remarques du personnel, des techniques un peu particulière, de la maltraitance, un manque d'humanité profond, un manque d'encadrement des stagiaires...
Je pense que petit à petit on arrive à savoir dire non ou m*rd*, se confronter aux autres mais pas trop pour pas avoir un mauvais bilan, prendre des initiatives si tu es dans une équipe qui ne te laisse rien toucher. Puis à tout moment tu peux appeler l'école pour signaler un gros problème afin qu'ils t'aident à le résoudre en discutant avec eux.
Angoisse pas avant l'heure

On évite d'identifier le patient à un proche en règle général! Et la réaction à avoir face à une équipe maltraitante ou simplement négligente même inconsciemment, c'est effectivement pas facile à gérer. Il faut prendre du recul par rapport à ça et ne pas banaliser "la maltraitance ordinaire": ne pas frapper à la porte, faire une toilette porte ouverte, parler avec les autres AS quand on donne à manger à une résidente (ou regarder son portable)... liste tellement longue! ^^

[pooky1987]

Plus je vous lis, et plus j'ai envie de faire ce métier, moins le mien me passionne (déjà que j'en ai raz la casquette de ses dossiers de sponsoring autant dire que la... c'est le pompon).
Je regrette de ne pas avoir eu cette prise de conscience plus tôt et de ne pas avoir passé le concours en mars, mais d'un autre côté, un an de révision, ça devrait le faire (j'espère !!!)

[Greenheaven]

Bonjour à tous,

Voilà je ne suis pas nouvelle sur ce site et le fait de lançer diverses discussions sur le domaine avec des réponses pleines de solidarité et d'écoute me touche.

Néanmoins, je suis un peu perdue dans l'élaboration de mon projet de reconversion, ne sachant trop comment l'organiser au mieux, compte tenu de ma situation perso.

Salariée en CDI et dégoutée de mon job depuis qq temps, seule et sans soutien financier autre que mon salaire d'employée admin, je rame et me sens surmenée quand à savoir comment planifier au mieux mes futures années d'études si réussite au concours d'infirmière. Je ne peux compter sur un DIF car cela ne me ménera qu'à une année d'étude. Alors étant en Lorraine, je me dis que bosser encore 16 mois minimum au Luxembourg (bien qu'à contre-coeur), et finir en fin de CDD ou licenciée me permettait de réunir un taux de chômage plus élevé, et ce pour pouvoir vivre et étudier sereinement !! ?

Parce que au sortir de la vie d'etudiante chez les parents et avec 950€ d'Alloc chômage/ mois, qui peut pretendre dans mon cas envisager sereinement passer un le concours et étudier serieusement dans de telles conditions ??

A ceux et celles qui se retrouvent dans ce profil, merci mille fois de m'éclairer en MP ou ici même...

Greenheaven

[partdesanges]

Salut pooky
Je viens de tomber sur ton post et je vais te raconter mon histoire. J'ai 36 ans et je me prépare pour la rentrée lundi prochain. Autant te dire que c'est une reconversion professionnelle!!!! J'ai été commerciale pendant 10 ans et après une rupture conventionnelle dans la boite ou je bossis depuis mes 25 ans, j'ai réfléchie sur ma vie pro et surtout sur mes aspirations profondes. En effet je m'etais rendu compte lors de mon expérience pro de l'inutilité de mon activité du stresse occasionné, des objectifs toujours de moins en moins atteignables et que ce métier manque totalement de valeurs humaines ( j'ai été poussée par la sortie à l suite d'un changement de direction après 10 ans de bons et loyaux services!!!) tout cela m'a dégoutté et je voulais revenir à mes convictions et celles du commerce ne me ressemblent pas elles ne me conviennent pas. Du coup je me suis lancée l'an dernier j'ai raté le concours. J'ai retrouve du boulot et j'ai prépare le concours depuis oct 2011 de façon assidue. Et j'ai te reçue en LP dans une école à 200 km de chez moi. Je n'ai pas laissé passe ma chance j'ai déménage et me où a attendre la rentrée dans 1 jour. Pour l'instant je ne regrette fin j'ai envie de le faire. Mon calcul à été qu'il me restait encore qq décennies de boulot et faire un boulot que je n'aimais pas était inconcevable pour moi. Voilà je ne sais pas si c'est l bonne décision mais c'est la mienne j'ai suivi les instincts et j'investis sur mon avenir pour mon bien être. Je sais pas si cela va t'aider à lever tes doutes mais bon courage!!!!

[lianupe]

je pense que toutes les personnes en reconversion ont le même genre d'interrogations, quelque soit le métier d'origine ou la reconversion

Pour ma part j'ai 30 ans, j'étais documentaliste audiovisuelle en région parisienne où je bossais depuis 6 ans 1/2 dans la même boîte. Au début mon travail me plaisait puis la routine s'est installée, puis l'ennui, la démotivation et le pétage de plomb! Ayant peur des 3 ans d'étude j'ai déjà passé le concours d'AP 2x l'an dernier : au mois de mai grosse claque car échec à l'oral mais j'ai retenté le même concours dans plusieurs écoles à l'automne où j'ai atterri sur LC dans tous les cas. Puis je me suis remise en question : n'allais je pas m'ennuyer en tant qu'AP, n'aurais je pas envie d'évoluer assez rapidement? Je me suis rendue compte que tôt ou tard je me serais dirigée vers la formation d'IDE alors je me suis dit pourquoi perdre encore des années et je me suis lancée au mois de janvier par contre il était hors de question que je reste en région parisienne du coup j'ai passé 4 concours dans ma région d'origine (la Franche-Comté) : je me suis ruinée en frais de concours (comme tout le monde!) mais aussi en frais de transport (pas un seul concours la même semaine ) pour l'écrit comme pour l'oral, mais au final sur les 4 écrits j'ai passé 3 oraux, et j'ai été admise sur LP dans ces 3 écoles !!
demain rentrée (on a eu une pré-rentrée hier mais sans grand intérêt c'était surtout de l'administratif!) et forcément la pression monte mais aussi les interrogations : vais-je être à la hauteur? ai-je fais le bon choix? vais-je réussir à m'intégrer parmi tous les d'jeuns ^^ ? bref j'ai la boule au ventre en me demandant si je me suis pas trompée de voie! Pourtant je sais que mon choix est le bon et que je suis pas plus conne que les autres, mais n'empêche j'ai la trouille

alors pooky, quand je vois tes interrogations je me revois il y a quelques mois mais je me vois aussi à ce moment même : ces questions ne m'ont pas quitté et je pense que c'est plutôt positif, car se remettre sans cesse en question fait partie de la profession d'IDE

[partdesanges]

je pense que toutes les personnes en reconversion ont le même genre d'interrogations, quelque soit le métier d'origine ou la reconversion

Pour ma part j'ai 30 ans, j'étais documentaliste audiovisuelle en région parisienne où je bossais depuis 6 ans 1/2 dans la même boîte. Au début mon travail me plaisait puis la routine s'est installée, puis l'ennui, la démotivation et le pétage de plomb! Ayant peur des 3 ans d'étude j'ai déjà passé le concours d'AP 2x l'an dernier : au mois de mai grosse claque car échec à l'oral mais j'ai retenté le même concours dans plusieurs écoles à l'automne où j'ai atterri sur LC dans tous les cas. Puis je me suis remise en question : n'allais je pas m'ennuyer en tant qu'AP, n'aurais je pas envie d'évoluer assez rapidement? Je me suis rendue compte que tôt ou tard je me serais dirigée vers la formation d'IDE alors je me suis dit pourquoi perdre encore des années et je me suis lancée au mois de janvier par contre il était hors de question que je reste en région parisienne du coup j'ai passé 4 concours dans ma région d'origine (la Franche-Comté) : je me suis ruinée en frais de concours (comme tout le monde!) mais aussi en frais de transport (pas un seul concours la même semaine ) pour l'écrit comme pour l'oral, mais au final sur les 4 écrits j'ai passé 3 oraux, et j'ai été admise sur LP dans ces 3 écoles !!
demain rentrée (on a eu une pré-rentrée hier mais sans grand intérêt c'était surtout de l'administratif!) et forcément la pression monte mais aussi les interrogations : vais-je être à la hauteur? ai-je fais le bon choix? vais-je réussir à m'intégrer parmi tous les d'jeuns ^^ ? bref j'ai la boule au ventre en me demandant si je me suis pas trompée de voie! Pourtant je sais que mon choix est le bon et que je suis pas plus conne que les autres, mais n'empêche j'ai la trouille

alors pooky, quand je vois tes interrogations je me revois il y a quelques mois mais je me vois aussi à ce moment même : ces questions ne m'ont pas quitté et je pense que c'est plutôt positif, car se remettre sans cesse en question fait partie de la profession d'IDE

Salut
J'ai le même ressentis que toi aujourd'hui car demain c'est le grand jour et pour moi ça ne l'est plus depuis plus de 10 ans. Mais je l'ai tellement voulu que je suis sûre de ce choix... Bon courage à toi pour demain moi également je me demande si je ne vais pas être le doyenne de la promo vu que j'integre une petite école...
À très vite pour les retours de cette journee

[pooky1987]

Bonjour à tous,

Merci pour vos témoignages. Ça me rassure beaucoup pour l'avenir et sur mes doutes car "sauter le pas" n'est jamais chose évidente...
Je me sens non seulement inutile, mais en plus je m'ennuie terriblement. Autant au départ, c'était nouveau, et j'ai tenu bon, autant aujourd'hui, je ne vois plus que "sponsor/finance/comptabilité/objectif" partout.

Je viens d'apprendre que j'avais décroché un nouveau job, alors c'est déjà ce poids en moins (pour ceux qui ont suivi cette partie du topic) et moins d'appréhension sur ma "stabilité" d'ici le concours. Plus sereinne aussi pour les révisions qui s'annoncent et plus de boule au ventre en me disant que je vais être virée toutes les semaines.

Je vous souhaite à tous une très bonne rentrée, en espérant être parmi vous l'an prochain !