stage PSY adulte tout secteur, difficulté, DDS, autre quest°
Modérateurs : Modérateurs, ESI
nati a écrit :bonjour tout le monde
je suis actuellement en psy et c'est mon deuxième stage.
je vis très mal ce stage.
d'une part car j'ai vécu une histoire avec quelqu'un de ma famille très proche
et j'ai énormément de mal a prendre du recul dans le service.
la première semaine a été mais celle ci je n'y arrive plus.
d'autre part, l'ide qui m'encadre est une copine de mon ex mari .du coup, la vie privée se mélange maintenant a ce stage.
je me sens très mal et je craint pour mon évaluation de stage.
voila donc tout ca pour dire que j'ai énormément de mal a trouver ma place.
nati et maman de 4 adorables bouts de choux..
3 ème année et bientot finit!!!!!!!!
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je ne suis pas un familier du forum mais je trouve cela plutot agréable et interessant d'échanger avec les formateurs.
nos cours de psycho sont, chez nous, réalisés la première année avec le module pédopsychiatrie, à chaque fois par des psycho très compétents. Les cours reprennent la psycho du dévelloppement. Les courants abordés sont trés divers mais on y retrouve surtout la psychanalyse. Passée la première année, plus rien...plus de cours de psycho, plus de questions d'éval là dessus. Alors que les modules psychiatrie sont disseminés un peu sur tt la formation. Et finalement qui se souvient encore de ce module psycho? En pratique, je peux pas dire que ce module me soit d'une grande utilité. Même en psychiatrie, ce n'est pas avec cet enseignement que je comprends la patho qui est avant tt du symptome. D'ailleurs au EU, et de plus en plus en France, la place est laissée au fameux DSM. C'est à mon sens bien plus pragmatique (même si j'ai bien conscience de ses limites)
ps : je t'assure l'oeil est une zone érogéne
nos cours de psycho sont, chez nous, réalisés la première année avec le module pédopsychiatrie, à chaque fois par des psycho très compétents. Les cours reprennent la psycho du dévelloppement. Les courants abordés sont trés divers mais on y retrouve surtout la psychanalyse. Passée la première année, plus rien...plus de cours de psycho, plus de questions d'éval là dessus. Alors que les modules psychiatrie sont disseminés un peu sur tt la formation. Et finalement qui se souvient encore de ce module psycho? En pratique, je peux pas dire que ce module me soit d'une grande utilité. Même en psychiatrie, ce n'est pas avec cet enseignement que je comprends la patho qui est avant tt du symptome. D'ailleurs au EU, et de plus en plus en France, la place est laissée au fameux DSM. C'est à mon sens bien plus pragmatique (même si j'ai bien conscience de ses limites)
ps : je t'assure l'oeil est une zone érogéne
- adrénaline_
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Pas toujours évident d'appeler au secours l'IFSI, parfois les formatrices se renvoient le ballon (donc toi) comme si tu les emmerdais plus qu'autre chose, ou tu tombes sur la mauvaise qui t'enverra balader et tu récolteras les sempiternels et sacrés : "Il faut savoir faire preuve d'adaptabilité, savoir être un pré professionnel et s'organiser et faire les démarches relationnelles pour être accepter".
Mais bon bref quand on comprendra qu'il est vain de vouloir creuser son trou dans un milieu en beton quand on a une fourchette (pour ceux qui comprendront la métaphore).
Pamphlet à part, je te conseillerai de parler peut-être avec cette IDE qui est proche et de lui faire part de ton ressenti, ou a une personne de l'équipe que tu as choisi. Ca peut t'aider, et les aider à trouver des solutions (eventuellement stopper le stage) et aussi te couvrir si dans le pire des scénarios on te reprochait de pas en avoir parlé pour peu que le stage finisse mal.
J'ai fait 3 stages en psy en deux ans, ça s'est tjrs bien passé, tant mieux puisque c'est mon projet professionnel et c'est vrai que parfois et selon le service (type : service d'entrée par ex) ca passe ou ça casse. On a tous des affinités avec un ou plusieurs types de disciplines de stage, moi c'est les gosses qui me font peur par exemple
Je te souhaite de surmonter cette épreuve.
Nours, animal sociopathe
Mais bon bref quand on comprendra qu'il est vain de vouloir creuser son trou dans un milieu en beton quand on a une fourchette (pour ceux qui comprendront la métaphore).
Pamphlet à part, je te conseillerai de parler peut-être avec cette IDE qui est proche et de lui faire part de ton ressenti, ou a une personne de l'équipe que tu as choisi. Ca peut t'aider, et les aider à trouver des solutions (eventuellement stopper le stage) et aussi te couvrir si dans le pire des scénarios on te reprochait de pas en avoir parlé pour peu que le stage finisse mal.
J'ai fait 3 stages en psy en deux ans, ça s'est tjrs bien passé, tant mieux puisque c'est mon projet professionnel et c'est vrai que parfois et selon le service (type : service d'entrée par ex) ca passe ou ça casse. On a tous des affinités avec un ou plusieurs types de disciplines de stage, moi c'est les gosses qui me font peur par exemple

Je te souhaite de surmonter cette épreuve.
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Nours,
Aide soignant dans le vent
Enfoiré jovial militant.
Vieille peluche mitée aujourd'hui adoptée
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C'est vrai que parfois les sciences humaines et la psycho semblent parfois abstraites et théoriques, ca me fait penser à la philo au lycée.
Ce qui ne m'aide pas à adhérer c'est mon approche totalement au feeling d'un patient au niveau relationnel qu'on me reproche et sanctionne parfois, je vais au charbon tête baissée et généralement ça marche. Ca m'empeche pas de me faire tackler par mes cadres et formateurs mais j'ai du mal avec les règles appliquées aux gens. J'ai été formé à mno premier stage par un AMP assez rock and roll aussi c'est p'tet lié
Donc en pratique c'est vrai que je me pose pas la question de savoir à quel stade il est, je trace j'improvise et c'est comme ça que je découvre le patient, sans méthode ni préparation. C'est sans doute discutable et repressible, mais pour moi c'est une façon on ne peut plus honnete et "pure" de nouer un premier contact, sans rien savoir ni préjugés derrière.
Nours, bourricot ascendant grognon
Ce qui ne m'aide pas à adhérer c'est mon approche totalement au feeling d'un patient au niveau relationnel qu'on me reproche et sanctionne parfois, je vais au charbon tête baissée et généralement ça marche. Ca m'empeche pas de me faire tackler par mes cadres et formateurs mais j'ai du mal avec les règles appliquées aux gens. J'ai été formé à mno premier stage par un AMP assez rock and roll aussi c'est p'tet lié

Donc en pratique c'est vrai que je me pose pas la question de savoir à quel stade il est, je trace j'improvise et c'est comme ça que je découvre le patient, sans méthode ni préparation. C'est sans doute discutable et repressible, mais pour moi c'est une façon on ne peut plus honnete et "pure" de nouer un premier contact, sans rien savoir ni préjugés derrière.
Nours, bourricot ascendant grognon
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Aide soignant dans le vent
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Vieille peluche mitée aujourd'hui adoptée
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C'est le fil du rasoir ouais mais justement c'est un pied monstre aussi pour ça peut-être, et là c'est encore un peu plus réprehensible.
Après avec un peu de jugeotte t'apprends comment tourner les choses tu vas pas dire a un type : "Et votre femme elle travaille dans quoi?" si par exemple il est jeune veuf c'est sur que là t'es bon pour les peluches de patates. Bien sur dans ma démarche je sais même pas s'il est marié ou a des gosses et je m'abstiens de toute question aussi brutale, je reformule et le pousse subtilement à parler s'il en a envie bien sur, j'ai jamais poussé quelqu'un à en dire plus qu'il en avait envie, avant d'etre ESI et maintenant encore. Dtf ce n'est pas en un entretien que tu peux tout savoir mais c'est là que selon moi tu poses de bonnes bases utilisables par la suite. C'est pour ça que je vais spontanément au casse pipe "à nu".
Enfin bref, l'impression de me la péter grave là :/
Et on y prendrai presque gout oO
Nours, simplement
Après avec un peu de jugeotte t'apprends comment tourner les choses tu vas pas dire a un type : "Et votre femme elle travaille dans quoi?" si par exemple il est jeune veuf c'est sur que là t'es bon pour les peluches de patates. Bien sur dans ma démarche je sais même pas s'il est marié ou a des gosses et je m'abstiens de toute question aussi brutale, je reformule et le pousse subtilement à parler s'il en a envie bien sur, j'ai jamais poussé quelqu'un à en dire plus qu'il en avait envie, avant d'etre ESI et maintenant encore. Dtf ce n'est pas en un entretien que tu peux tout savoir mais c'est là que selon moi tu poses de bonnes bases utilisables par la suite. C'est pour ça que je vais spontanément au casse pipe "à nu".
Enfin bref, l'impression de me la péter grave là :/
Et on y prendrai presque gout oO
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truiteur a écrit :jte conseille de ne pas aller en psy!!!!!! tu vas perdre toute ta technicité
Definitivement t'as une sacré belle opinion de la psy? Juste une question pourquoi tu travailles dans ce domaine si c'est tellemnt pourri à tes yeux?!

En tt cas faut arreter y a pas que la technique ds la vie, c'est pas parce que tu prepares pas un semi remorque de perf dans la journée que tu rentres chez toi le soir en ayant moins le sentiment dun devoir accompli!!!
Tout ça pour dire que je trouve ça vraiment pathétique d'avoir si peu de considération pour sa profession, je te plains...

chez nous la psychologie de l'enfant et celle de l'adulte ont été traitées en premier lieu avant meme d'attaquer la psychiatrie.
Ca a été un desir des formateurs pour que nous ayons les bases du developpement psychique avant même d'aborder le coté très symptomatique des maladies mentales.
Il faut quand meme dire que notre ecole est située au beau milieu d'un hopital psy, ce qui explique peut etre cela
Cependant je dois avouer que chez nous aussi très peu d'elèves ont adhéré aux cours de psychologie, et dès que l'on mentionne le nom de Freud cela rappelle les cours de philo en terminale : la reaction est epidermique, bon nombre sont refractaires d'emblée
Je crois qu'avant tout les elèves souffrent du syndrome du chirurgien : ils veulent faire entrer les malades dans des cases où l'on pourra dire qu'ils souffrent de 1) puis 2), que cela se traduit par telles et telles manifestations et qu'il faudra traiter en faisant a) et b)...bref il veulent guerir absolument l'organe malade selon un protocole très précis....ce qui est difficilement envisageable en psy.
beaucoup ne veulent pas admettre que l'on guerit très peu en psy et que l'on ne fait que tenter de stabiliser une situation pour la rendre "vivable";
Rajoutez a cela que le Moi Surmoi et Ca, restent trop abstraits, et que ramener tous les actes de l'individu à une sexualité infantile leur fait dresser les cheveux sur la tete....bref vous avez votre réponse....
En voyant les reactions des etudiants de nos jours, malgré levolution des mentalités, je n'ose meme pas imaginer ce qu'ont du vivre Freud, Lacan, Winicott ou même Charcot de leur temps....la folie reste taboue et continue de faire peur, comme quelquechose de sale qu'il ne faudrait absolument pas approcher de peur d'etre contaminé....
D'ailleurs il est bien connu que les psy de toutes races sont eux aussi des grands malades, n'est-ce pas ....
voilà, je vous ai fait part de ce que j'ai pu observer dans mes cours.je reste quant à moi très attirée par ce domaine même si je pressens qu'il ne doit pas etre valorisant de voir revenir des années durant des patients que l'on a reussi un temps a stabiliser et qui ont de nouveau décompensé
Ca a été un desir des formateurs pour que nous ayons les bases du developpement psychique avant même d'aborder le coté très symptomatique des maladies mentales.
Il faut quand meme dire que notre ecole est située au beau milieu d'un hopital psy, ce qui explique peut etre cela

Cependant je dois avouer que chez nous aussi très peu d'elèves ont adhéré aux cours de psychologie, et dès que l'on mentionne le nom de Freud cela rappelle les cours de philo en terminale : la reaction est epidermique, bon nombre sont refractaires d'emblée

Je crois qu'avant tout les elèves souffrent du syndrome du chirurgien : ils veulent faire entrer les malades dans des cases où l'on pourra dire qu'ils souffrent de 1) puis 2), que cela se traduit par telles et telles manifestations et qu'il faudra traiter en faisant a) et b)...bref il veulent guerir absolument l'organe malade selon un protocole très précis....ce qui est difficilement envisageable en psy.
beaucoup ne veulent pas admettre que l'on guerit très peu en psy et que l'on ne fait que tenter de stabiliser une situation pour la rendre "vivable";
Rajoutez a cela que le Moi Surmoi et Ca, restent trop abstraits, et que ramener tous les actes de l'individu à une sexualité infantile leur fait dresser les cheveux sur la tete....bref vous avez votre réponse....
En voyant les reactions des etudiants de nos jours, malgré levolution des mentalités, je n'ose meme pas imaginer ce qu'ont du vivre Freud, Lacan, Winicott ou même Charcot de leur temps....la folie reste taboue et continue de faire peur, comme quelquechose de sale qu'il ne faudrait absolument pas approcher de peur d'etre contaminé....
D'ailleurs il est bien connu que les psy de toutes races sont eux aussi des grands malades, n'est-ce pas ....

voilà, je vous ai fait part de ce que j'ai pu observer dans mes cours.je reste quant à moi très attirée par ce domaine même si je pressens qu'il ne doit pas etre valorisant de voir revenir des années durant des patients que l'on a reussi un temps a stabiliser et qui ont de nouveau décompensé

On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui -P.Desproges
CLASS- Centre de Lutte Anti SMS : the fight goes on
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