La synthèse d'un article CG par jour
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Re: La synthèse d'un article CG par jour
Article 22
Le premier débat sur la fin de vie, entre posture et émotion
LE MONDE | 24.09.2012 Par Béatrice Gurrey
Venir dans une université déserte, un week-end, pour parler de la mort, cela sonnait un peu comme un défi. Plus de 150 personnes se sont pourtant pressées au premier débat public sur la "fin de vie" organisé par la mission de réflexion du professeur Didier Sicard, samedi 22 septembre, à Strasbourg. Une preuve que, sept ans après la loi Leonetti sur les droits des malades en fin de vie, bien des interrogations demeurent.
Evidemment, cette réunion "expérimentale", première d'une série de huit, n'a pu éviter deux écueils attendus: l'affrontement entre ceux qui militent pour le suicide assisté ou pour l'euthanasie et ceux qui y sont farouchement opposés; et la présence en grand nombre de professionnels et d'experts, au détriment des"citoyens lambda" invités au premier chef à s'exprimer.
Pour autant, le débat est si sensible, il concerne tant de personnes, qu'il a trouvé son chemin, malgré les carapaces idéologiques, les pesanteurs professionnelles, les convictions irréductibles. Elles étaient plus patentes dans les ateliers au public fourni, comme si le nombre obligeait à défendre une posture publique, que dans les ateliers moins fréquentés, où les récits et les échanges pouvaient prendre un caractère intimiste.
Mon travail, c'est de diminuer la douleur physique, explique, le matin, dans un atelier, une femme médecin dans une unité de soins palliatifs. Poser un acte de mort après avoir mis toute cette énergie à soulager, à sauver la vie comme médecin, me paraît incompatible. Qu'est-ce que ça va donner comme confusion dans l'esprit des malades?" La praticienne pousse loin le raisonnement, jugeant que le lien de confiance pourrait être rompu entre patient et médecin: le malade en viendrait, selon elle, à se demander si le geste médical qu'on lui administre n'est pas létal...
Le même médecin racontera, l'après-midi, lors du débat général, la fin d'une femme tétraplégique, atteinte de la maladie de Charcot. Celle-ci ne pouvaitcommuniquer qu'avec son bras gauche grâce à un ordinateur adapté et avait manifesté sa volonté de mourir. "Nous sommes allés chez elle, avec ses fils, après avoir réuni un petit comité d'éthique. Nous nous sommes dit au revoir, avec quelque chose, si j'ose dire, de festif." Puis le médecin a posé un produit sédatif et débranché le respirateur.
"Ce geste a été pour nous d'une violence inouïe, témoigne-t-elle, avant de résumer: J'arrête un respirateur, je suis dans mon droit, j'injecterais un produit, je serais condamnée."
"VOULOIR MAINTENIR LES GENS DANS LE COULOIR DE LA MORT EST D'UNE VIOLENCE SANS NOM"
Face à ce désarroi, deux réactions opposées. Un monsieur proteste : "Arrêter un respirateur dans le cas d'une maladie de Charcot, c'est quand même un geste majeur. On sait que la vie va s'arrêter très vite." Une citoyenne ordinaire, qui se présente comme telle, y voit au contraire "un acte merveilleux. De toute manière, la mort est là. Vouloir maintenir les gens dans le couloir de la mort est d'une violence sans nom".
Elle est très applaudie. Elle le sera aussi après cette vigoureuse sortie : "Ma vie à moi ne dépend pas de groupes de pression ni d'associations quelles qu'elles soient. Il faudrait quand même que ce droit de moi-même sur moi-même existe !"
Les échanges sont parfois acides. Un représentant de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) ironise, dans l'atelier sur la grande souffrance psychique, après plusieurs interventions de médecins qui ont fait état de leur trouble, voire de leur angoisse, à l'idée d'aider à mourir : "On parle de la grande souffrance psychique des médecins?" "Je ne sais pas du tout comment cela fonctionne en Suisse, avance prudemment une participante, ni médecin ni membre d'une association, mais pourquoi n'y aurait-il pas une structure pour que les gens qui en ont vraiment assez puissent s'en aller?"
"JUSQU'OÙ EST-ON MAÎTRE DE SA PROPRE PENSÉE?"
Une infirmière juge pour sa part que les demandes d'euthanasie – le mot n'est jamais prononcé – signifient que les malades veulent voir cesser leur situation"plutôt que vouloir mourir véritablement". Comme à l'appui de cette thèse, une femme raconte que son père a connu une grave dépression lorsqu'il est devenu veuf, à 85 ans. "Il en a maintenant 87 et il est en pleine forme. Je me dis, heureusement qu'il n'était pas dans un hôpital où on lui aurait proposé un geste définitif !" Mais l'avait-il seulement demandé? Encore faut-il le pouvoir.
Une jeune femme affirme que, dans un état de grande souffrance psychique, "on ne peut pas prétendre qu'une personne est libre". "Tous les hommes sont libres!", s'exclame le représentant de l'association suisse Dignitas, avant de reconnaître qu'il est légitime de se demander si l'esprit ne connaît pas une aliénation:"Jusqu'où est-on maître de sa propre pensée?"
L'est-on de son propre corps? Il a ses mystères, assure un médecin de réanimation qui a vu "des choses incroyables", comme cette patiente avec un rein artificiel, un poumon blanc, le foie atteint, et des "doses phénoménales de médicaments pour survivre", aller brusquement mieux. "Je ne peux pas respecterplus un être humain qu'en n'interférant pas. Peut-être que je ne veux pas passer à l'acte, ça ne m'appartient pas."
Avec son pull-over rouge, sa voix douce, ce professeur d'allemand estime au contraire que sa mère ne pouvait respecter davantage son père qu'en répondant"non" à la demande de l'équipe médicale: "Faut-il le réalimenter?" Victime à 88 ans d'un très grave accident vasculaire cérébral, il était paralysé. "Il avait dit, écrit, répété, qu'il ne voulait vivre que debout", raconte sa fille.
"Le message de votre père a fait loi. Mais ce message est-il resté valide jusqu'à la fin?", demande un sceptique. "Si votre question est "Y a-t-il une identité parfaite entre ce moment et ce qu'il a dit toute sa vie?" Oui. Mais l'énigme restera sur son état de conscience à ce moment-là."
Jusque-là, nul ne s'étonne de recueillir plus de questions et de contradictions que de réponses et de certitudes.
Résumer en une vingtaine de lignes
Le premier débat sur la fin de vie, entre posture et émotion
LE MONDE | 24.09.2012 Par Béatrice Gurrey
Venir dans une université déserte, un week-end, pour parler de la mort, cela sonnait un peu comme un défi. Plus de 150 personnes se sont pourtant pressées au premier débat public sur la "fin de vie" organisé par la mission de réflexion du professeur Didier Sicard, samedi 22 septembre, à Strasbourg. Une preuve que, sept ans après la loi Leonetti sur les droits des malades en fin de vie, bien des interrogations demeurent.
Evidemment, cette réunion "expérimentale", première d'une série de huit, n'a pu éviter deux écueils attendus: l'affrontement entre ceux qui militent pour le suicide assisté ou pour l'euthanasie et ceux qui y sont farouchement opposés; et la présence en grand nombre de professionnels et d'experts, au détriment des"citoyens lambda" invités au premier chef à s'exprimer.
Pour autant, le débat est si sensible, il concerne tant de personnes, qu'il a trouvé son chemin, malgré les carapaces idéologiques, les pesanteurs professionnelles, les convictions irréductibles. Elles étaient plus patentes dans les ateliers au public fourni, comme si le nombre obligeait à défendre une posture publique, que dans les ateliers moins fréquentés, où les récits et les échanges pouvaient prendre un caractère intimiste.
Mon travail, c'est de diminuer la douleur physique, explique, le matin, dans un atelier, une femme médecin dans une unité de soins palliatifs. Poser un acte de mort après avoir mis toute cette énergie à soulager, à sauver la vie comme médecin, me paraît incompatible. Qu'est-ce que ça va donner comme confusion dans l'esprit des malades?" La praticienne pousse loin le raisonnement, jugeant que le lien de confiance pourrait être rompu entre patient et médecin: le malade en viendrait, selon elle, à se demander si le geste médical qu'on lui administre n'est pas létal...
Le même médecin racontera, l'après-midi, lors du débat général, la fin d'une femme tétraplégique, atteinte de la maladie de Charcot. Celle-ci ne pouvaitcommuniquer qu'avec son bras gauche grâce à un ordinateur adapté et avait manifesté sa volonté de mourir. "Nous sommes allés chez elle, avec ses fils, après avoir réuni un petit comité d'éthique. Nous nous sommes dit au revoir, avec quelque chose, si j'ose dire, de festif." Puis le médecin a posé un produit sédatif et débranché le respirateur.
"Ce geste a été pour nous d'une violence inouïe, témoigne-t-elle, avant de résumer: J'arrête un respirateur, je suis dans mon droit, j'injecterais un produit, je serais condamnée."
"VOULOIR MAINTENIR LES GENS DANS LE COULOIR DE LA MORT EST D'UNE VIOLENCE SANS NOM"
Face à ce désarroi, deux réactions opposées. Un monsieur proteste : "Arrêter un respirateur dans le cas d'une maladie de Charcot, c'est quand même un geste majeur. On sait que la vie va s'arrêter très vite." Une citoyenne ordinaire, qui se présente comme telle, y voit au contraire "un acte merveilleux. De toute manière, la mort est là. Vouloir maintenir les gens dans le couloir de la mort est d'une violence sans nom".
Elle est très applaudie. Elle le sera aussi après cette vigoureuse sortie : "Ma vie à moi ne dépend pas de groupes de pression ni d'associations quelles qu'elles soient. Il faudrait quand même que ce droit de moi-même sur moi-même existe !"
Les échanges sont parfois acides. Un représentant de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) ironise, dans l'atelier sur la grande souffrance psychique, après plusieurs interventions de médecins qui ont fait état de leur trouble, voire de leur angoisse, à l'idée d'aider à mourir : "On parle de la grande souffrance psychique des médecins?" "Je ne sais pas du tout comment cela fonctionne en Suisse, avance prudemment une participante, ni médecin ni membre d'une association, mais pourquoi n'y aurait-il pas une structure pour que les gens qui en ont vraiment assez puissent s'en aller?"
"JUSQU'OÙ EST-ON MAÎTRE DE SA PROPRE PENSÉE?"
Une infirmière juge pour sa part que les demandes d'euthanasie – le mot n'est jamais prononcé – signifient que les malades veulent voir cesser leur situation"plutôt que vouloir mourir véritablement". Comme à l'appui de cette thèse, une femme raconte que son père a connu une grave dépression lorsqu'il est devenu veuf, à 85 ans. "Il en a maintenant 87 et il est en pleine forme. Je me dis, heureusement qu'il n'était pas dans un hôpital où on lui aurait proposé un geste définitif !" Mais l'avait-il seulement demandé? Encore faut-il le pouvoir.
Une jeune femme affirme que, dans un état de grande souffrance psychique, "on ne peut pas prétendre qu'une personne est libre". "Tous les hommes sont libres!", s'exclame le représentant de l'association suisse Dignitas, avant de reconnaître qu'il est légitime de se demander si l'esprit ne connaît pas une aliénation:"Jusqu'où est-on maître de sa propre pensée?"
L'est-on de son propre corps? Il a ses mystères, assure un médecin de réanimation qui a vu "des choses incroyables", comme cette patiente avec un rein artificiel, un poumon blanc, le foie atteint, et des "doses phénoménales de médicaments pour survivre", aller brusquement mieux. "Je ne peux pas respecterplus un être humain qu'en n'interférant pas. Peut-être que je ne veux pas passer à l'acte, ça ne m'appartient pas."
Avec son pull-over rouge, sa voix douce, ce professeur d'allemand estime au contraire que sa mère ne pouvait respecter davantage son père qu'en répondant"non" à la demande de l'équipe médicale: "Faut-il le réalimenter?" Victime à 88 ans d'un très grave accident vasculaire cérébral, il était paralysé. "Il avait dit, écrit, répété, qu'il ne voulait vivre que debout", raconte sa fille.
"Le message de votre père a fait loi. Mais ce message est-il resté valide jusqu'à la fin?", demande un sceptique. "Si votre question est "Y a-t-il une identité parfaite entre ce moment et ce qu'il a dit toute sa vie?" Oui. Mais l'énigme restera sur son état de conscience à ce moment-là."
Jusque-là, nul ne s'étonne de recueillir plus de questions et de contradictions que de réponses et de certitudes.
Résumer en une vingtaine de lignes
Concours Nancy Laxou Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Re: La synthèse d'un article CG par jour
Article 22, voici mon resumé, j'attends vos commentaires... pas évident a resumer!! merci
La mission de reflexion du professeur Didier Sicard a organisé un débat très attendu sur la „fin de vie“. Se sont confrontés à travers différents ateliers, des avis de partisans et non partisans de l’euthanasie, avec toujours des remises en question de chacun.
Ainsi, l’intervention d‘une femme medecin d’une unité de soins palliatifs à mis en avant le caractere ambigu et peu conciliable d’une relation medecin/patient forte et franche avec cet acte d’euthanasie.
Par ailleurs, elle a expliqué qu’elle avec déja eu a faire ce geste pour une patiente qui le lui avait expressement demandé. Malgré cela elle a décrié la violence de cet acte.
A cette exemple de déclanchement de fin de vie, les réactions sont nombreuses. Etre maitre de soi, de ses actes, de son avenir et de pouvoir mettre un terme à sa souffrance est ainsi largement soulevée, parfois critiquée. Une participante aborde ainsi la possibilité d’établir des structures spécialement adaptées. Elles laisseraient aussi le choix aux médecins „anti-euthanasie“ de ne pas être confrontés à ce type d’intervention.
Cependant il exsiste des limites dans la prise de décision que peut avoir le patient. Celle ci peut etre biaisée par la souffrance psychique, la perte de mémoire, voire meme une trop forte douleur physique.
Finalement, à la fin de cette journée de débat, les questions et incertitudes étaient de surcroit toujours présentes...
La mission de reflexion du professeur Didier Sicard a organisé un débat très attendu sur la „fin de vie“. Se sont confrontés à travers différents ateliers, des avis de partisans et non partisans de l’euthanasie, avec toujours des remises en question de chacun.
Ainsi, l’intervention d‘une femme medecin d’une unité de soins palliatifs à mis en avant le caractere ambigu et peu conciliable d’une relation medecin/patient forte et franche avec cet acte d’euthanasie.
Par ailleurs, elle a expliqué qu’elle avec déja eu a faire ce geste pour une patiente qui le lui avait expressement demandé. Malgré cela elle a décrié la violence de cet acte.
A cette exemple de déclanchement de fin de vie, les réactions sont nombreuses. Etre maitre de soi, de ses actes, de son avenir et de pouvoir mettre un terme à sa souffrance est ainsi largement soulevée, parfois critiquée. Une participante aborde ainsi la possibilité d’établir des structures spécialement adaptées. Elles laisseraient aussi le choix aux médecins „anti-euthanasie“ de ne pas être confrontés à ce type d’intervention.
Cependant il exsiste des limites dans la prise de décision que peut avoir le patient. Celle ci peut etre biaisée par la souffrance psychique, la perte de mémoire, voire meme une trop forte douleur physique.
Finalement, à la fin de cette journée de débat, les questions et incertitudes étaient de surcroit toujours présentes...
Re: La synthèse d'un article CG par jour
Synthèse de l'article 22.
Je n'ai pas trouvé simple à faire du fait qu'il y avait beaucoup de "discours"
Néanmoins sujet très intérréssant!
Malgrès la loi Léonetti, sur les droits des malades en fin de vie, de nombreuses questions restent sans réponses. Le professeur Sicard, a donc organisé un débat.
Evidement, il était impossible d'éviter les oppositions entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre le suicide assisté. De plus, la présence d'une majorité d'une majorité de professionnels au détriment des personnes dites "classiques" qui étaient pourtant invités afin de s'exprimer.
Néanmoins, ce sujet reste sensible. Une praticienne estime qu'il y a un lanque de cohérence sur le fait de tout faire pour soigner un patient et finalement "abandonner", de plus, elle pense qu'il y aurait ainsi rupture du lien de confiance patient-soignant.
Sur-ce, une dame soutient ce geste qui est de laisser partir un malade affirmant que c'est un beau geste. Elle fût d'ailleur acclamé pour cette intervention.
Les demandes d'euthanasie ne signifient pas un desir de mourrir de la part du malade mais surtout d'interrompre leur souffrance. Mais faut-il encore être dans la possibilité de le demander.
Finalement, à la fin du débat, de nombreuses questions et divergeances demeurent.
18lignes 40min
Je n'ai pas trouvé simple à faire du fait qu'il y avait beaucoup de "discours"
Néanmoins sujet très intérréssant!
Malgrès la loi Léonetti, sur les droits des malades en fin de vie, de nombreuses questions restent sans réponses. Le professeur Sicard, a donc organisé un débat.
Evidement, il était impossible d'éviter les oppositions entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre le suicide assisté. De plus, la présence d'une majorité d'une majorité de professionnels au détriment des personnes dites "classiques" qui étaient pourtant invités afin de s'exprimer.
Néanmoins, ce sujet reste sensible. Une praticienne estime qu'il y a un lanque de cohérence sur le fait de tout faire pour soigner un patient et finalement "abandonner", de plus, elle pense qu'il y aurait ainsi rupture du lien de confiance patient-soignant.
Sur-ce, une dame soutient ce geste qui est de laisser partir un malade affirmant que c'est un beau geste. Elle fût d'ailleur acclamé pour cette intervention.
Les demandes d'euthanasie ne signifient pas un desir de mourrir de la part du malade mais surtout d'interrompre leur souffrance. Mais faut-il encore être dans la possibilité de le demander.
Finalement, à la fin du débat, de nombreuses questions et divergeances demeurent.
18lignes 40min
Infirmière Diplômée d’État
- Coralie334
- Adepte
- Messages : 112
- Inscription : 12 sept. 2012 10:36
- Localisation : Montpellier
Re: La synthèse d'un article CG par jour
Je le rends en fin de matinée, en effet ça a l'air intéressant !
ESI 2013/2016 au CHRU de Montpellier
S1 Médecine Interne Soins Aigus en Gériatrie
S2 Cardiologie
S2 bis Crèche et Halte Garderie
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S2 bis Crèche et Halte Garderie
Re: La synthèse d'un article CG par jour
Ségo, avis perso, je ne vois rien a redire de ta synthèse! 

Infirmière Diplômée d’État
Re: La synthèse d'un article CG par jour

Sinon, je suis plutot une quiche en francais donc je sais pas si tu dois prendre au pied de la lettre ce que je vais te dire sur ton resumé...
"Malgrès la loi Léonetti, sur les droits des malades en fin de vie, de nombreuses questions restent sans réponses. Le professeur Sicard, a donc organisé un débat".le "donc" ne va pas, le débat est une preuve que ca ne va pas mais pas une consequence
"De plus, la présence d'une majorité d'une majorité de professionnels au détriment des personnes dites "classiques" qui étaient pourtant invités afin de s'exprimer."
je ne comprends pas le sens de cette phrase, il n'y a pas de verbe..
"Une praticienne estime qu'il y a un lanque de cohérence sur le fait de tout faire pour soigner un patient et finalement "abandonner",
Idem, tu n'as pas fini ta phrase, et on ne comprend pas le sens du coup si on ne lit pas le texte avant...
"Sur-ce,"
je penses que c'est un peu familier
"une dame soutient ce geste qui est de laisser partir un malade affirmant que c'est un beau geste."
repetition
Voila... si je peux me permettre...! je sais pas si tu es d'accord?
Re: La synthèse d'un article CG par jour
voilà ma proposition de réponse pour l'article 22 certes avec du retard
La première grande discussion publique sur « la fin de vie » de vie a eu lieu le 22 septembre ; preuve que ce débat fait encore rage. En effet, les camps antagonistes sur l’euthanasie étaient présents, de même que la surreprésentation de professionnels. Malgré ces freins au ces inconvénients, les échanges étaient plus réussies dans les ateliers que lors de la séance publique.
Par ailleurs, un médecin a fait part de ses sentiments via une expérience vécue, de la contradiction entre sauver des vies et donner la mort indirecte en débranchant un respirateur. Par conséquence, certains participants au forum furent choqués par cet acte tandis que d’autres approuvèrent stopper l’acharnement thérapeutique et pouvoir décider de son sort.
En outre, un associatif gaussa la « souffrance psychique » éprouvée par certains professionnels de santé face au principe d’euthanasie. D’autre part, on questionna les dangers de l’euthanasie face à une déprime passagère.
De surcroît, des questions philosophiques eurent lieu sur les limites de la possibilité d’être en capacité de prendre une décision. De même, un médecin affirma qu’une guérison, même à un stade critique reste miraculeusement possible. En outre, il est essentiel de respecter les vœux déclarés du patient. Néanmoins, comment savoir si ce dernier n’a pas changé d’avis brusquement entre-temps ?
Finalement, le débat sur l’euthanasie reste intranché.
19 lignes (1h.30)
Voilà comme vous l'avez constaté aussi, déjà l'article en soi était long, pas facile à déchiffrer et sous un format différent d'habitude, néanmoins c'est le genre d'article qui peut tomber dont tout dans notre intéret d'attaquer ce genre de travail pendant la préparation.
Pour ma part, j'ai pris énormemment de temps à lire et relire cet article. J'ai du le lire au moins 6/8 fois. J'avais peur de mal interpréter certaines phrases ou pensées.
La première grande discussion publique sur « la fin de vie » de vie a eu lieu le 22 septembre ; preuve que ce débat fait encore rage. En effet, les camps antagonistes sur l’euthanasie étaient présents, de même que la surreprésentation de professionnels. Malgré ces freins au ces inconvénients, les échanges étaient plus réussies dans les ateliers que lors de la séance publique.
Par ailleurs, un médecin a fait part de ses sentiments via une expérience vécue, de la contradiction entre sauver des vies et donner la mort indirecte en débranchant un respirateur. Par conséquence, certains participants au forum furent choqués par cet acte tandis que d’autres approuvèrent stopper l’acharnement thérapeutique et pouvoir décider de son sort.
En outre, un associatif gaussa la « souffrance psychique » éprouvée par certains professionnels de santé face au principe d’euthanasie. D’autre part, on questionna les dangers de l’euthanasie face à une déprime passagère.
De surcroît, des questions philosophiques eurent lieu sur les limites de la possibilité d’être en capacité de prendre une décision. De même, un médecin affirma qu’une guérison, même à un stade critique reste miraculeusement possible. En outre, il est essentiel de respecter les vœux déclarés du patient. Néanmoins, comment savoir si ce dernier n’a pas changé d’avis brusquement entre-temps ?
Finalement, le débat sur l’euthanasie reste intranché.
19 lignes (1h.30)
Voilà comme vous l'avez constaté aussi, déjà l'article en soi était long, pas facile à déchiffrer et sous un format différent d'habitude, néanmoins c'est le genre d'article qui peut tomber dont tout dans notre intéret d'attaquer ce genre de travail pendant la préparation.
Pour ma part, j'ai pris énormemment de temps à lire et relire cet article. J'ai du le lire au moins 6/8 fois. J'avais peur de mal interpréter certaines phrases ou pensées.
Concours Nancy Laxou Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
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Re: La synthèse d'un article CG par jour
Sego: J'a juste repéré deux fautes "cette exemple" et "déclancher"
Sinon, t'as l'air d'avoir bien saisi et compris l'article ainsi que les petites nuances. De même tu as réussi à insérer des idées sous-entendues. Il faudrait juste que tu nous comptes tes lignes et que tu te chronomètres
Lolo: Oui je suis d'accord avec la correction de Ségo, des fois tes phrases sont un peu longues/lourdes. Il y a plusieurs idées clefs non mentionnées. La solution serait peut-etre de relire encore une dernière fois (en prenant plus de temps) avant de poster.
Dernière chose: j'ai compté 15 lignes sur le forum (alors c'est normal que tu n'aies pas pu tout dire).
Sinon, t'as l'air d'avoir bien saisi et compris l'article ainsi que les petites nuances. De même tu as réussi à insérer des idées sous-entendues. Il faudrait juste que tu nous comptes tes lignes et que tu te chronomètres
Lolo: Oui je suis d'accord avec la correction de Ségo, des fois tes phrases sont un peu longues/lourdes. Il y a plusieurs idées clefs non mentionnées. La solution serait peut-etre de relire encore une dernière fois (en prenant plus de temps) avant de poster.
Dernière chose: j'ai compté 15 lignes sur le forum (alors c'est normal que tu n'aies pas pu tout dire).
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Re: La synthèse d'un article CG par jour
effectivement je se sais pas où j'ai trouvé 18lignes!!
Merci de vos commentaires je dois avouer que lorsque je l'ai fait je regarder la télé en même temps et je n'ai pas trop relu (de ce fait, je vois que ca ce ressent)
je me concentrarai plus la prochain fois!
Ségo il n'y a pas de soucis tu peux te permettre, tout conseil est bon à prendre
Maistre, comme d'hab c'est nul,
, non, biensur c'est une blague, c'est très bien!

Merci de vos commentaires je dois avouer que lorsque je l'ai fait je regarder la télé en même temps et je n'ai pas trop relu (de ce fait, je vois que ca ce ressent)
je me concentrarai plus la prochain fois!
Ségo il n'y a pas de soucis tu peux te permettre, tout conseil est bon à prendre

Maistre, comme d'hab c'est nul,

Infirmière Diplômée d’État
Re: La synthèse d'un article CG par jour
Pour le coup des lignes je viens de voir que lorsqu'on écrit (quand on clique ici sur réponse) ça prend plus de place que lorsqu'on l'envoi et que c'est publié!!!
Le mystère est résolu! hihi
Le mystère est résolu! hihi
Infirmière Diplômée d’État
Re: La synthèse d'un article CG par jour
Fessé, pon pon!! j'espère au moins que ce n'était pas "sex in the city" Oui lolo, je baigne dans la nullité de mes blagues.lolo_82 a écrit :effectivement je se sais pas où j'ai trouvé 18lignes!!![]()
Merci de vos commentaires je dois avouer que lorsque je l'ai fait je regarder la télé en même temps et je n'ai pas trop relu (de ce fait, je vois que ca ce ressent)
je me concentrarai plus la prochain fois!
Ségo il n'y a pas de soucis tu peux te permettre, tout conseil est bon à prendre![]()
Maistre, comme d'hab c'est nul,, non, biensur c'est une blague, c'est très bien!
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Re: La synthèse d'un article CG par jour
Bon
Je laisse à quelqu'un d'autre la possibilité d'ici demain la possibilité de poster le prochain article.
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Concours Nancy Laxou Automne 2012
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Re: La synthèse d'un article CG par jour
Voici ma synthèse, n'hésité pas à commenter!!!!
Sept ans après la loi Léonetti sur les droits des malades en fin de vie, le sujet reste d'actualité. En effet "l'euthanasie" reste encore un grand débat en France. De nombreux professionnels et d'experts ont été convoqués le 22 Septembre pour discuter de la mort. Ce débat reste sensible d'autant que des professionnels militent pour l'euthanasie et que d'autres s'y opposent.
Suite aux expériences professionnelles d'une femme médecin, d'une unité de soins palliatifs, elle nous fait partager son inquiétude, sa peur profonde de réduire les soins nécessaires pour laisser place à "l'abandon" de soins apportés à un patient en grande détresse. Suite à ce fait elle craint également qu'une rupture de confiance entre le patient et le médecin s'affirme.
De plus une femme exprime son point de vue, en soutenant l'euthanasie qui pour elle est de respecter les voeux du patients. Il est important de comprendre et de savoir que l'euthanasie n'est pas un assassinat mais une interruption de souffrance.
Si l'euthanasie ne ce pratique pas en France, serait-il possible d'améliorer les conditions des soins palliatifs pour encore plus atténuer les douleurs du patients?
De ce fait, le débat ne rendra pas de réponse exacte.
A ce jour, l'euthanasie reste encore une problématique.
Sept ans après la loi Léonetti sur les droits des malades en fin de vie, le sujet reste d'actualité. En effet "l'euthanasie" reste encore un grand débat en France. De nombreux professionnels et d'experts ont été convoqués le 22 Septembre pour discuter de la mort. Ce débat reste sensible d'autant que des professionnels militent pour l'euthanasie et que d'autres s'y opposent.
Suite aux expériences professionnelles d'une femme médecin, d'une unité de soins palliatifs, elle nous fait partager son inquiétude, sa peur profonde de réduire les soins nécessaires pour laisser place à "l'abandon" de soins apportés à un patient en grande détresse. Suite à ce fait elle craint également qu'une rupture de confiance entre le patient et le médecin s'affirme.
De plus une femme exprime son point de vue, en soutenant l'euthanasie qui pour elle est de respecter les voeux du patients. Il est important de comprendre et de savoir que l'euthanasie n'est pas un assassinat mais une interruption de souffrance.
Si l'euthanasie ne ce pratique pas en France, serait-il possible d'améliorer les conditions des soins palliatifs pour encore plus atténuer les douleurs du patients?
De ce fait, le débat ne rendra pas de réponse exacte.
A ce jour, l'euthanasie reste encore une problématique.
Maman d'un petit garçon de 5 ans
Re: La synthèse d'un article CG par jour
Bonjour les amis je tiens à m excuser de ne pas participer ces jours ci ni au résumé ni aux commentaire petits soucis avec bout de cou il ne dort pas la nuit donc crevé la journée , je vais essayer de rattraper le retard dès que possible ça m énerve puisque je prends du retard surtout en culture générale là où je dois le plus bosser bref je clvius propose un article
Article 23
Radiothérapie : ce qui a changé depuis le drame d'Épinal
Le Monde.fr | 26.09.2012 à 12h54 • Mis à jour le 26.09.2012 à 14h22[/color]
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Un homme atteint d'un cancer effectue une séance de radiothérapie, le 27 mars 2003, au centre régional de lutte contre le cancer François-Baclesse à Caen. | AFP/MYCHELE DANIAU
La sur-radiation de 448 patients traités pour un cancer de la prostate entre 2001 et 2006 au centre hospitalier Jean-Monet d'Epinal (Vosges) a été vécue comme un "séisme", un "coup de tonnerre" par les professionnels de la radiothérapie. Ce drame, dont le procès s'est ouvert lundi devant la 31e chambre correctionnelle de Paris, a laissé une profession à la fois traumatisée et soucieuse de ne laisser planer aucun soupçon sur l'inocuité de ses pratiques. Six ans après la révélation des faits, cette affaire a-t-elle permis de faire progresser la sécurité des 200 000 traitements par radiations dispensés chaque année en France en cancérologie ?
A Epinal, les patients avaient subi, à des degrés divers, des surdoses de radiations lors de deux dysfonctionnements successifs. En 2004, des erreurs avaient été commises lors du paramétrage d'un logiciel lors du passage à une nouvelle génération d'appareils. Entre 2001 et 2006, des doses délivrées lors des contrôles radiologiques précédant le traitement lui-même n'avaient pas été prises en compte dans le calcul final des radiations.
"RÉFLEXION COLLÉGIALE"
"Epinal a été un modèle de catastrophe pour le monde médical, juge Agnès Buzin, la présidente de l'Institut national du cancer. De ce traumatisme est née une prise conscience. Tous les acteurs se sont sentis interpellés et personne n'a traîné les pieds pour appliquer les réformes." "Epinal a amené la profession à se remettre en cause", confirme Bruno Chauvet, le président de la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO) qui rappelle la "réflexion collégiale" rapidement engagée pour comprendre ce qui s'était passé.
Suite à la mobilisation des pouvoirs publics et des professionnels de la radiothérapie, plusieurs mesures sont rapidement mises en œuvre. "Après ce drame, les radiothérapistes ont été prêts à accepter beaucoup de contraintes, dont nos visites", explique Jean-Luc Godet, directeur de la section rayonnements ionisants et de la santé à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Bruno Chauvet tient à tempérer. "Nous n'avions pas attendu Epinal pour gérer la question de la sécurité. La plupart des centres avaient mis en place des procédures qui fonctionnaient bien. Epinal était une exception."
L'accident d'Epinal est révélé au moment où l'ASN achève de transposer une directive européenne de 1997 lui imposant de s'intéresser davantage à la radioprotection des patients. "Nous étions en train de former nos inspecteurs, cette affaire a accéléré le mouvement, raconte Jean-Luc Godet. Lors de nos premières inspections, nous avons notamment découvert des problèmes de sous-effectifs."
DES EFFECTIFS EN HAUSSE
En 2007, l'ASN impose donc quelques fermetures de centres de radiothérapie, mis en demeure de recruter. Seuls huit centres qui n'ont pas pu s'adapter aux nouvelles normes ont fermé leurs portes depuis 2007, note Bruno Chauvet. Dans les 172 autres centres, les effectifs en personnels qualifiés ont augmenté. Les radiophysiciens, 350 en 2006, sont passés à 530 en 2011. Selon la SFRO, l'augmentation devrait se poursuivre en 2013 et 2014.
Depuis 2007, les 141 inspecteurs pour la radioprotection visitent chaque année les 178 installations (172 centres) et, dans une démarche de transparence, publient leurs appréciations.
"CULTURE DE LA SÛRETÉ"
Les praticiens sont désormais tenus de signaler toute anomalie ou écart par rapport au processus de prise en charge du patient. "On a cherché à transposer la culture de la sûreté des industries à risques comme les centrales nucléaires et l'aéronautique où il existe un véritable management de la qualité", souligne Jean-Luc Touret. Agnès Buzin parle de "retour d'expérience" et de "pédagogie collective".
Les dysfonctionnements sont d'abord analysés en interne et les plus significatifs sont signalés à l'ASN et classés sur une échelle de 1 à 7. 243 incidents ont été signalés en 2011, tous de niveau 1, sauf trois de niveau 2. Les cas les plus fréquents sont liés à des problèmes d'identification des patients. A titre de comparaison, le drame d'Epinal avait été a posteriori classé niveau 6.
Enfin, une obligation de suivi des patients pendant cinq ans a été mise en place. "Il y avait déjà une habitude de suivi chez la plupart des professionnels, explique Bruno Chauvet. Cette pratique est devenue une obligation."
Article 23
Radiothérapie : ce qui a changé depuis le drame d'Épinal
Le Monde.fr | 26.09.2012 à 12h54 • Mis à jour le 26.09.2012 à 14h22[/color]
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Un homme atteint d'un cancer effectue une séance de radiothérapie, le 27 mars 2003, au centre régional de lutte contre le cancer François-Baclesse à Caen. | AFP/MYCHELE DANIAU
La sur-radiation de 448 patients traités pour un cancer de la prostate entre 2001 et 2006 au centre hospitalier Jean-Monet d'Epinal (Vosges) a été vécue comme un "séisme", un "coup de tonnerre" par les professionnels de la radiothérapie. Ce drame, dont le procès s'est ouvert lundi devant la 31e chambre correctionnelle de Paris, a laissé une profession à la fois traumatisée et soucieuse de ne laisser planer aucun soupçon sur l'inocuité de ses pratiques. Six ans après la révélation des faits, cette affaire a-t-elle permis de faire progresser la sécurité des 200 000 traitements par radiations dispensés chaque année en France en cancérologie ?
A Epinal, les patients avaient subi, à des degrés divers, des surdoses de radiations lors de deux dysfonctionnements successifs. En 2004, des erreurs avaient été commises lors du paramétrage d'un logiciel lors du passage à une nouvelle génération d'appareils. Entre 2001 et 2006, des doses délivrées lors des contrôles radiologiques précédant le traitement lui-même n'avaient pas été prises en compte dans le calcul final des radiations.
"RÉFLEXION COLLÉGIALE"
"Epinal a été un modèle de catastrophe pour le monde médical, juge Agnès Buzin, la présidente de l'Institut national du cancer. De ce traumatisme est née une prise conscience. Tous les acteurs se sont sentis interpellés et personne n'a traîné les pieds pour appliquer les réformes." "Epinal a amené la profession à se remettre en cause", confirme Bruno Chauvet, le président de la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO) qui rappelle la "réflexion collégiale" rapidement engagée pour comprendre ce qui s'était passé.
Suite à la mobilisation des pouvoirs publics et des professionnels de la radiothérapie, plusieurs mesures sont rapidement mises en œuvre. "Après ce drame, les radiothérapistes ont été prêts à accepter beaucoup de contraintes, dont nos visites", explique Jean-Luc Godet, directeur de la section rayonnements ionisants et de la santé à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Bruno Chauvet tient à tempérer. "Nous n'avions pas attendu Epinal pour gérer la question de la sécurité. La plupart des centres avaient mis en place des procédures qui fonctionnaient bien. Epinal était une exception."
L'accident d'Epinal est révélé au moment où l'ASN achève de transposer une directive européenne de 1997 lui imposant de s'intéresser davantage à la radioprotection des patients. "Nous étions en train de former nos inspecteurs, cette affaire a accéléré le mouvement, raconte Jean-Luc Godet. Lors de nos premières inspections, nous avons notamment découvert des problèmes de sous-effectifs."
DES EFFECTIFS EN HAUSSE
En 2007, l'ASN impose donc quelques fermetures de centres de radiothérapie, mis en demeure de recruter. Seuls huit centres qui n'ont pas pu s'adapter aux nouvelles normes ont fermé leurs portes depuis 2007, note Bruno Chauvet. Dans les 172 autres centres, les effectifs en personnels qualifiés ont augmenté. Les radiophysiciens, 350 en 2006, sont passés à 530 en 2011. Selon la SFRO, l'augmentation devrait se poursuivre en 2013 et 2014.
Depuis 2007, les 141 inspecteurs pour la radioprotection visitent chaque année les 178 installations (172 centres) et, dans une démarche de transparence, publient leurs appréciations.
"CULTURE DE LA SÛRETÉ"
Les praticiens sont désormais tenus de signaler toute anomalie ou écart par rapport au processus de prise en charge du patient. "On a cherché à transposer la culture de la sûreté des industries à risques comme les centrales nucléaires et l'aéronautique où il existe un véritable management de la qualité", souligne Jean-Luc Touret. Agnès Buzin parle de "retour d'expérience" et de "pédagogie collective".
Les dysfonctionnements sont d'abord analysés en interne et les plus significatifs sont signalés à l'ASN et classés sur une échelle de 1 à 7. 243 incidents ont été signalés en 2011, tous de niveau 1, sauf trois de niveau 2. Les cas les plus fréquents sont liés à des problèmes d'identification des patients. A titre de comparaison, le drame d'Epinal avait été a posteriori classé niveau 6.
Enfin, une obligation de suivi des patients pendant cinq ans a été mise en place. "Il y avait déjà une habitude de suivi chez la plupart des professionnels, explique Bruno Chauvet. Cette pratique est devenue une obligation."
Persévérance
Courage
Révision
Réussite
35 ans et maman de 2 petits bouts de chou et le 3eme pour novembre 2015
Courage
Révision
Réussite
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Re: La synthèse d'un article CG par jour
Ne t'inquiètes pas, prends soin de toi et de bébé, et repose toi! Tu prendras la suite quand tu seras reposé, je ne pense pas qu'il soit nécéssaire que tu rattrappes les textes que tu n'as pas fait, c'est pas dramatique!
Bon courage a toi en tout cas!

Bon courage a toi en tout cas!
Infirmière Diplômée d’État