La synthèse d'un article CG par jour

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maistre7
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par maistre7 »

Lolo Bon effort!!! Dans l'ensemble tu sembles comprendre l'essentiel du texte. Biensur il manque quelques idées puisqu'il est un peu court. Mais oui pas facile, mais tu t'en es sortie. C'était courageux de le tenter en tout cas. Moi j'étais obligé d'assumer puisque je l'avais posté.

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Bon pour demain. Travail un peu différent (pour varier). Voici un programme qui s'appelle "écho des lois" sur LCP. L'émission que je vous propose porte sur L'IVG et la/les lois y associées.

Votre travail: Résumer les idées essentielles de cette émission (qui dure une demie heure). Ca peut etre aussi long/court que vous sentez. Si vous avez le temps, regardez la une premère fois tranquille et ensuite une deuxième fois avec papier stylo à coté. Donc tout d'abord un travail passif et ensuite un travail actif.

http://www.lcp.fr/emissions/l-echo-des- ... oit-menace
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sego974
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par sego974 »

Voila mon resumé pour l'article sur la solidarité... pas evident du tout!!

Nicolas Sarkozy à abordé la solidarité dès son programme de campagne en 2007. Il a tout de suite stigmatisé les assistés en les opposant aux travailleurs modestes ne pouvant bénéficier des aides malgré leurs difficultés financières. Ainsi, en 2008, il crée le RSA en remplacement du RMI avec pour volonté d’impliquer tout le monde à travailler et de diminuer la pauvreté, sans résultat.

Il devient donc urgent d’appréhender la question socialement, les réformes de l’ancien mandant ayant pris un caractère discutable avec la scission entre l’assistance et l’assurance, des pauvres et des moins pauvres.
Aujourdhui, il est évident que les tensions sociétales existantes ne seront pas résolues avec la seule arrivée de la gauche. Il est nécessaire d’aborder l’assistance de manière sociale et non plus qu’économique. De ce fait, les politiques doivent renouveler les anciennes lois et les réadapter à la situation actuelle, de manière plus globale et solidaire.

Par conséquence, l’exemple des jeunes 18-25ans doit être au centre de ce remaniement. Au chômage, celui-ci ne touche rien (limites du RSA) et le quotient familial le cantonne dans cette spirale négative puisqu’il est normalement aidé par sa famille. La solution serait d’une part d’élargir les RSA à la majorité civile pour limiter cette pauvreté à caractère discriminatoire. D’autre part, pour lutter contre les faibles salaires, il faudrait mettre en place une fiscalité spéciale. Malgré cela il existe des doutes quant à l’extension du RSA et des risques encourus.

Enfin, la protection sociale, axée auparavant sur l’emploi, doit être retravaillée pour s’adaptée à la personne. Et l’Etat devra s’axer sur l’homogénéité de cette protection, que ce soit au niveau du travail, de la ségrégation multi-existante et des difficultés de chacun , sachant qu’il y a toujours plus de difficultés chez les plus jeunes et les moins qualifiés. Il s’agit donc de reformer l’ensemble de la protection sociale, et distinguer la grande pauvreté dont la solidarité va de soi et la précarité qui demande une protection sociale.

Pour conclure, espérons que la stigmatisation des assistés va disparaitre et que les grands problèmes de précarité et de pauvreté seront abordés socialement par le nouveau gouvernement.


30 lignes en 2h30 facile ... je l'ai fais en plusieurs fois par manque de concentration!!!
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maistre7
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par maistre7 »

Bonjour, J'ai choisi d'émettre une liste des idées et informations principales relevées dans l'émission. Ca aurait été plus sympa sous forme rédactionnelle, mais la liste est bien aussi. Bon on fera pas ça tous les jours, puisque l'idée est tout de meme de travailler d'un text écrit. Faites moi vos commentaires: Vous aimez ce travail? Ca vous dit qu'on en fasse d'avantage? Plus dur?

Voici donc les idées relevées

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 200 mille avortements pratiqués chaque année en France

 La loi Veil de 1974 (du nom de la ministre de la santé de l’époque Simone VEIL) fut votée malgré une grande réticence parlementaire. Ce dernier dépanise la pratique de l’IVG

 Il existe deux moyens d’avortement. Le premier est chirurgicale (aspiration) et le deuxième est médicamenteuse (qui contracte et fait expulser le fœtus)

 Avant d’entreprendre tout avortement, il y a nécessité d’un délai de réflexion pour la patiente de 7 jours

 Environ 1 femme sur 2 pratiquera un IVG au cours de sa vie

 La plupart des hopitaux en France n’ont pas les moyens matériaux pour dédier un lieu spécifique à l’IVG. En conséquence, consultations se font dans la maternité

 Pour des raisons d’éthique, de nombreux hopitaux/cliniques n’acceptent pas les grossesses entre 12 et 14 semaines. Ceci malgré une loi depuis 2001 qui légalise l’IVG jusqu’à la 14eme semaine.

 Une centaine de centres d’IVG ont fermé ces 10 dernières années

 Entre autre, on constate un désintérêt pour l’IVG puisque ça ne rapporte pas financièrement par rapport à d’autres pratiques

 L’IVG peut désormais etre pratiqué à domicile via la méthode médicamenteuse à condition de ne pas avoir dépassé les 7 semaines de grossesse. Certes, cette méthode reste généralement inconnue du public et des généralistes

 Trouvera-t-on assez de médecins à former pour remplacer la génération
actuelle ?

 On note que les questions d’IVG et de contraceptions sont trop peu abordées dans le cursus des études de médecine

 De nombreuses actions de la part d’associations anti-IVG tiennent lieu. Manifestations et obstructions, sites internet. Certes depuis 1993 l’entrave à l’avortement devient un délit.

 3 femmes sur 4 qui avortent utilisaient une forme de contraception. Mais souvent mal.

 Il y a toujours une méconnaissance générale des bonnes pratiques de contraception. Ce dernier étant le role du « planning familial »

 Entre 2002 et 2006, le nombre d’IVG chez les mineures a augmenté de près de 30%

 Dans l’émission on voit une animatrice de planning familiale de Montauban (tarn et garonne) faisant de la prévention auprès de collégiens (en milieu rural) grâce à un camion adapté. Ce dernier rencontrant un énorme succès.

 Il est désormais obligatoire pour les établissements d’organiser 3h/ an de formation sur l’IVG et la contraception. Néanmoins ce dernier n’est souvent pas respécté.

 D’après Simone Veile, le sujet de l’IVG reste toujours tabou aux yeux du grand public.

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1 heure pour noter (sur papier) et puis recopier ça sur ordinateur. En parallèl, j'ai fait une petite recherche sur les procédures d'avortment en Europe. J'ai remarqué que le Royaume uni peut pratiquer l'IVG jusqu'à 24 semaines, mais il faut que ce soit pour des raisons qui mettent la mère en en situation de danger médical ou financier.
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maistre7
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par maistre7 »

Ségo Pareil, tu as évidemment compris les idées principales, tu utilises souvent des tournures sophistiquées. Des fois il vaut mieux rester simple. Mais en même temps c'est ce qu'a fait l'auteur. (C'est pour ça aussi que ce texte était plus dur à comprendre puisqu'il sortait de la forme journalistique, censé rester concis et accessible dans la compréhension au grand public.
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Rattata
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par Rattata »

Il y a quelques points pour l'orthographe.

Donc attention aux conjugaisons : La santé des jeunes VA bien. (3ème personne du singulier).
Les accents sur 'étant' par exemple.
Et quelques terminaisons de mots genre avancée car c'est féminin. Sinon moi je trouve ton résumé très bien.
Montpellier As : 18, 60 ème sur liste d'attente.
Aurillac : 6 en culture générale 10 en maths !
Nîmes via l'armée : Pas admis ! pas encore les notes !
Rodez : 18 en culture générale ! 7 en maths !
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par sego974 »

Article à resumer en 10 lignes


Santé et travail : un nouveau pacte à négocier

LE MONDE ECONOMIE | 08.10.2012 à 15h49 • Mis à jour le 09.10.2012 à 16h54

Par Armand Hatchuel, professeur à Mines ParisTech



En période de chômage croissant, l'absence de travail n'est certainement pas sans risques pour la santé. Pourtant, on ne saurait oublier que les salariés sont confrontés à de multiples risques du travail pour lesquels beaucoup reste à faire. Car, à l'accident du travail, sont venus s'ajouter, en quelques décennies, de nouvelles maladies professionnelles, des risques environnementaux inédits et, enfin, le risque "psychosocial".

Il ne s'agit pas d'une simple extension de la liste des dangers, mais de l'irruption de risques de natures différentes qui bousculent les modèles d'observation, de réglementation, de négociation sociale et, in fine, de management. C'est cette évolution qu'éclaire un ensemble de recherches soutenues par l'Agence nationale de la recherche (Catherine Courtet, Michel Gollac, Risques du travail, la santé négociée, éditions La Découverte).

C'est à la fin du XIXe siècle que se met en place une première législation des accidents du travail et des maladies professionnelles. Elle permet d'imputer la responsabilité à l'employeur et impose un système d'assurances qui indemnise les ouvriers. En outre, inspection et médecine du travail viendront contrôler et réguler la protection des salariés.

Dans les années 1960, ce dispositif vise une rationalisation ergonomique du travail: les risques doivent être connus, réglementés et limités par une conception rigoureuse du poste de travail. Le débat peut alors se déplacer vers la reconnaissance publique des maladies professionnelles, clé du dispositif réglementaire. La silicose sera ainsi l'une des premières "maladies négociées" après de longues luttes ouvrières et de multiples redéfinitions scientifiques de la maladie.

ORGANISER LA VIGILANCE

Mais la maladie professionnelle n'est pas nécessairement celle d'une profession. Avec le désastre de l'amiante, on découvre un nouveau type de risque : celui de l'agent nocif insidieux (particules, agents chimiques, biologiques, ondes...) qui peut s'introduire à tout moment dans l'environnement du travail.

L'étude épidémiologique entre alors en scène pour démontrer les mécanismes en cause, parfois déjà reconnus sur le terrain, mais négligés. Dans l'entreprise, il faut alors organiser la vigilance, l'alerte, et faire remonter les informations de terrain. Mais l'incertitude s'installe : suffit-il de s'en tenir à la réglementation actuelle ? Il faut aussi gérer la précaution en situation de controverses sur la nocivité.

Avec le risque "psychosocial", l'épidémiologie ne suffit plus. On peut cerner les facteurs du stress et de la souffrance psychique au travail, mais encore faut-il reconnaître, dans une entreprise particulière, que ces facteurs sont présents et dangereux : détecter que le climat social est délétère, le management débordé, les objectifs intenables ou contradictoires... Plus difficile encore est de comprendre comment ces dysfonctionnements collectifs annoncent des drames individuels.

Cette fois, il ne s'agit plus de bonne ergonomie du poste ou de protection environnementale, c'est un pacte fondamental qui s'est peut-être rompu : pour certains, travail et entreprise ne font plus sens. Il n'y a pas alors de réparation possible sans la mise en place d'un management à la fois présent, lucide et ouvert au dialogue, comme le souligne à son tour le récent rapport Kaspar ("Rapport de la Commission du grand dialogue de La Poste", disponible en ligne) remis à la demande du président de La Poste à la suite de suicides sur les lieux de travail.

Ainsi, les risques de santé au travail ont-ils profondément changé de nature en un siècle. Pour l'Etat, ils recoupent désormais les questions de santé publique. Pour l'entreprise, il s'agit de bien plus qu'une stratégie de protection technique : c'est un espace de recherche et de négociation où se joue sa place dans la cité.
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par sego974 »

finalement 15 lignes... en 1h. Est ce que qulqun comprend la derniere phrase : "... ou se joue sa place dans la cité"

Aujourd’hui, il est important de prendre note des risques multiples qu’encourent les travailleurs, au delà du simple accident du travail. Depuis quelques années on a affaires à de nouveaux risques (environnement, psychologiques et sociétal). Ceux-ci sont plus complexes à évaluer, mesurer et quantifier. Des recherches sont en cours pour mieux comprendre ces évolutions.

Dès la fin du 19eme siècle une législation est crée pour notifier les risques sanitaires dans le cadre du travail et responsabiliser les employeurs. Par la suite, dans les années 60, après des luttes ouvrières, les risques et maladies professionnelles sont mesurées et décrites, de manière plus détaillées et reconnaissables.

Par ailleurs, il est important de comprendre qu’une maladie n’est pas caractéristique d’une profession. Il existe de nouveaux risques transversaux : ceux liés à des molécules nocives nouvelles, mais aussi et surtout des risques sociétaux et psychologiques. Risques qui sont très difficiles à discerner chez l’individu car issu d’un dysfonctionnement global. Ainsi, sans dialogue, il y a alors une véritable scission dans le contrat qui lie l’employeur et l’employé, à bout. C’est tout le management de l’entreprise qu’il faut repenser.

Finalement, ces nouveaux risques sanitaires, sont caractérisés par leur importance dans les questions de santé publique mais aussi par l’interaction indispensable entre l’entreprise et son salarié.
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par sego974 »

youhouuu ??? is there anybody on this topic???!!!! please, don't leave me alone !!!!

Allééééé !!! on se remotive !!!
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par maistre7 »

Bonjour à tous. On est là Ségo! enfin, moi. Va falloir reprendre un peu de sérieux d'ailleurs puisque on on faisait systématiquement un article par jour et là c'est devient presque un jour sur deux. Vu le nombre d'articles qui sortent chaque jour et tous ceux qu'on a pas traité d'avant il faudrait changer le titre à 10 synthèses par jour. Qu'est ce que c'est vaste la CG Santiaire sociale!

Sinon personne a tenté l'emission sur l'IVG que je vois?


Voici ma proposition pour l'article 25

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Tout comme la non-activité, des progrès restent à faire dans le domaine des maladies professionnelles. En effet, les règles du jeu ont changé et il faut repenser les risques au travail.

Les premières reconnaissances des dangers au travail apparaissent il y a plus d’un siècle et puis dans les années 60, une réglementation plus rigoureuse et transparente est mise en place, grace entre autres aux combats d’ouvriers. Par ailleurs, on reconnait désormais la diversité des risques dans tous les corps de métiers.

Ensuite, il semble que l’épidémiologie et réglementations ne suffisent pas et que la précaution sur le terrain est nécessaire en cas de doute. En outre, les origines des maladies « psychosociales » sont difficilement détectables et les moyens épidémiologiques actuels ne permettent pas de faire la cause-effet de ces premiers.

Enfin, on accuse les entreprises de ne plus etre en harmonie avec le travail et le salariat. Effectivement, un récent rapport là-dessus souligne ce manque de dialogue hiérarchique. De surcroit, les risques d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’avant et l’Etat et les entreprises sont ont chacun leur responsabilité à assumer.
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15 lignes (1 heure) oui dur de respecter les consignes...
Il était pas facile l'article. D'ailleurs l'auteur c'est encore un universitaire. Pourtant il avait l'air très abordable. Ca doit etre moi qui a du mal en ce moment.

Je n'ai pas encore la ta synthèses ségo mais essaie de mettre le numéro de l'article posté (d'ailleurs si tu pouvais juste rééditer et rajouter ça ;-) a permettra d'y faire référence si on tombe un jour si un article similaire.
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par Fleur1 »

Après,un petit moment d'absence........Me re voila!!!!!!!! :D
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par lolo_82 »

Moi c'est pareil, je ne suis pas trop présente en ce moment car je suis en stage en libéral, donc grosses journées!
Je reviens dès que possible! :clin:
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maistre7
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par maistre7 »

Est ce que qulqun comprend la derniere phrase : "... ou se joue sa place dans la cité"
Tout simplement ça doit vouloir parler de la place qu'a une entreprise dans la vie de tous les jours (la société) cité = ville
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par maistre7 »

lolo_82 a écrit :Moi c'est pareil, je ne suis pas trop présente en ce moment car je suis en stage en libéral, donc grosses journées!
Je reviens dès que possible! :clin:
Comme ça tu as commencé la formation IDE en douce, sans nous prévenir..
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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par maistre7 »

Article 26

Futur médecin, "bac +10, 80 heures par semaine, 2 000 euros"

Le Monde.fr | 10.10.2012 Charlotte Chabas

La plupart des patients l'ignorent, mais lorsqu'ils se rendent à l'hôpital, c'est le plus souvent un interne qui les prend en charge. Ils appellent "docteur", comme s'il l'était déjà, celui qui les examine, les rassure, appelle leur médecin traitant, parle avec leur famille, leur prescrit soins et médicaments, leur rend visite le temps de leur hospitalisation. L'interne "fait tourner l'hôpital au quotidien", résument à l'unisson nombre d'entre eux.

Malgré leur blouse blanche et leur stéthoscope glissé autour du cou, les 21 000 internes en médecine sont pourtant toujours officiellement en formation. Cela les place en première ligne d'un front auquel ils ne sont pas encore préparés. Dans un système de santé qui se meurt du manque de personnel, ils ont souvent le sentiment "qu'entre nos deux statuts, l'hôpital pioche ce qui l'arrange". Médecin à part entière lorsqu'il s'agit d'endosser les responsabilités et d'accumuler les heures de travail, étudiant sur la fiche de paie ou quand il s'agit d'appliquer la législation du travail.

LA FORMATION, GRANDE SACRIFIÉE

Alors qu'on leur demande d'être toujours plus "performants", les internes se retrouvent vite confrontés aux limites de leurs connaissances, et doiventapprendre "à faire comme si [ils] savai[en]t", explique Louis, interne à Strasbourg. La charge de travail à l'hôpital est telle qu'elle les empêche souvent de compléter le bagage théorique dont ils ont pourtant besoin pour poursuivre leur apprentissage.

Selon les décrets, deux demi-journées par semaine doivent en effet être accordées par l'hôpital aux internes pour "la formation universitaire". "C'est sûrement le droit le moins en vigueur dans les hôpitaux", affirme pourtant Luc, 28 ans, interne à Lille, et qui n'en a jamais bénéficié dans son parcours.

"Mon statut d'étudiant, il ne me sert que pour avoir un deuxième burger gratuit au Quick", ironise une interne en 6e semestre de chirurgie orthopédique. Pourassurer sa formation, la jeune femme n'a pas le choix : "Je m'enferme chez moi le soir pour potasser des revues médicales." Comme elle, de nombreux internes reconnaissent que la formation théorique, pourtant indispensable, est la grande sacrifiée du système actuel. "Après des semaines de quatre-vingts heures de boulot, je mets un point d'honneur à ne pas ouvrir un manuel de médecine chez moi", explique Emna, interne à Paris. D'autres prennent sur leur temps personnel ce poids supplémentaire, alourdi dans les dernières années de l'internat par les mémoires à rendre et la thèse à présenter.


DES COURS APRÈS 24 HEURES DE TRAVAIL CONSÉCUTIVES

Dans de nombreuses spécialités, notamment celles très exigeantes de chirurgie, les internes sont en outre encouragés à mener de front des diplômes universitaires (DU), souvent valorisés sur les curriculum vitæ de ces futurs médecins. Pour pouvoir assister aux cours, c'est le système D qui fonctionne une nouvelle fois à plein régime. "On s'arrange entre internes, je prends une garde la veille de mon cours, comme ça je suis sûre de pouvoir y aller sur mon temps de repos. Après 24 heures de boulot, je ne suis évidemment pas au meilleur de maforme, mais c'est toujours mieux que de ne pas y aller du tout", explique Guillaume, 26 ans, interne à Belfort. D'autres encore choisissent d'y assister pendant leurs cinq semaines de congés payés.

Ces DU, si réclamés, n'impliquent pas qu'une organisation rigoureuse et le sacrifice de certaines journées de repos. Financièrement, le coût est entièrement à la charge de l'étudiant quand la formation en question n'est pas dispensée dans son université, ce qui est quasiment toujours le cas. Olivier, interne en dernier semestre de radiologie dans l'est de la France, a ainsi déboursé l'an passé près 1 000 euros pour un DU à Rennes, auxquels s'ajoutait le coût de trois semaines à l'hôtel sur place. Un montant loin d'être négligeable pour ces internes qui souffrent d'apparaître souvent aux yeux des gens comme "des nantis".

SALAIRE "VEXATOIRE"

De 1 337 euros brut en première année, la rémunération évolue progressivement, pour atteindre en troisième année 2 101 euros brut, et 2 428 euros en 5e année, à bac +11. A ce salaire de base s'ajoute le prix des gardes : 119,02 euros pour plus de douze heures de travail de nuit. Un chiffre inférieur au smic horaire (9,40 euros de l'heure), le plus bas de tout le personnel paramédical à l'hôpital.

"Sur la question du salaire, j'ai longtemps eu du mal à me sentir en droit de meplaindre, parce que c'est vrai que derrière, on est assurés de trouver du boulot. Mais à 27 ans, quand je vois que je n'ai pas d'économies, que pour prendre une année de congé, je vais devoir faire des nuits d'infirmière pour gagner un peu plus que mes gardes d'interne, je réalise que c'est absurde", explique Marie, interne à Paris. "J'ai un bac +10, je travaille 80 heures par semaine, et je suis payé 2 000 euros par mois", explique Alexandre, interne en 4e année de chirurgie viscérale, qui évoque un salaire "vexatoire" comparé aux responsabilités et au financement de dix années d'études.
Au sein même de l'hôpital, ces conditions ne sont pourtant pas forcément connues de tous. "Les infirmières elles-mêmes tombent des nues quand on leur donne notre salaire", explique Benoît, interne à Strasbourg. Alors pour les patients, elles restent une "grande inconnue".


"AUCUNE PRESSION POSSIBLE"

S'ils déplorent le flou de leur statut, les internes sont pourtant souvent réticents à l'idée de se confier sur le sujet. Tous, ou presque, craignent de compromettre leur carrière en dénonçant les libertés prises par les chefs de service avec la législation française. Une crainte de "se griller", et "d'être qualifié de glandeur si on se plaint", qui les pousse souvent à témoigner sous couvert d'anonymat. "On n'a aucune pression possible", confie Lily, interne en médecine générale à Paris.

Pour ceux qui convoitent des postes dans les services à la fin de leur internat, la nécessité de ménager sa hiérarchie est d'autant plus importante. "En chirurgie, quand on doit se placer pour décrocher un clinicat, ça devient vite à celui qui en fait le plus pour impressionner le chef ", explique Lise, interne à Nice. Certains n'hésitent même pas à parler de "sado-masochisme" de la part de certains internes. "On passe 36 heures à l'hôpital, et en le quittant, on se dit 'merde, je suis parti trop tôt'", explique Anthony, en 5e année d'internat, qui prend même régulièrement des corticoïdes pour rester éveillé sur certaines opérations.

"L'OMERTA DE L'HÔPITAL PUBLIC"

Récemment, les internes de chirurgie de Dijon ont ainsi voté pour savoir s'ils souhaitaient prendre ou non les repos de sécurité obligatoires en lendemain de garde. En majorité, ils ont voté non. "Une mentalité 'baisse la tête et encaisse' qui perdure", justifie Quentin, interne à Mulhouse, qui n'hésite pas à parler de "l'omerta de l'hôpital public".

En juillet 2011, le suicide d'un interne après une garde avait relancé la question des conditions de travail de ces futurs médecins, et de l'absence d'étude sur le sujet. Depuis, tout juste commence-t-on à lire des thèses sur le surmenage des internes. "La plupart des dysfonctionnements sont étouffés, explique Guillaume, interne à Belfort. On s'arrange pour que les erreurs ne sortent pas du service, car l'image de confiance, c'est aussi un enjeu économique pour l'hôpital."


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Re: La synthèse d'un article CG par jour

Message par maistre7 »

Voici ma proposition pour l'article 26

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C’est grâce à plus de 20 mille internes en médecine que l’hôpital public continue à fonctionner. En effet, par faute de personnel, ces premiers assurent le rôle du médecin qualifié, certes, avec une rémunération bien inférieure. Pourtant ces internes ont tout de même l’obligation de compléter leur cursus universitaire par deux demi-journées dans la semaine. Néanmoins les contraintes hospitalières les en empêche bien souvent.

D’ailleurs, les plus motivés d’entre eux grignotent sur le temps personnel afin de compléter leur théorie médicale. Malgré ces conditions difficiles, ces internes sont vivement poussés à poursuivre leurs études, mais ces formations engendrent souvent des frais supplémentaires non-négligeables.

Ces futurs médecins sont effectivement payés moins que le smic et leurs salaires ne sont pas représentatifs du nombre d’années d’études. En dépit de cela, ces derniers relativisent grâce au travail garanti qui les attend, malgré le manque de reconnaissance actuelle. D’ailleurs, ce phénomène reste souvent ignoré des collègues paramédicaux. Cependant, les internes n’osent souvent pas dénoncer leurs mauvaises conditions de travail par peur de sacrifier le bon déroulement de leur carrière. Il y a même une ambiance de surenchère à celui ou celle qui se fera remarquer par le chef.

Finalement, la loi du silence semble régner dans l’hôpital public, puisque les internes de Dijon ont récemment voté « non » à la prise « repos de sécurité » après 24 heures de garde. En outre, le suicide d’un interne l’an dernier a relancé le débat sur ces conditions exténuantes. De même, on note le manque d’études en la matière et pour des raisons financières, on fait tout pour garder une image positive de l’établissement.

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21 lignes (1h 10)
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