Accompagnement fin de vie ,Un homme meurt à la télé

[eikichi_onizuka]

Ce reportage m'a bouleversé,il est très dur mais il fallait que je le vois jusqu'au bout.
Beaucoup d'entre vous on lu la lettre de l'Esi en train de mourir et le débat sur la fin de vie est toujours aussi brûlant.Comment accompagner le patient en fin de vie ?

Attention ce reportage est pour les +16 ans

[documentaire]Le choix de Jean ( A Voir)



Résumé :
Un homme est mort à la télévision, à une heure de grande écoute, et ces images ont bouleversé les Romands. C'était un 10 mars, sur la TSR, dans le documentaire intitulé Le choix de Jean.

[Indis]

Reportage sympa en effet, j'en ai parlé ici mais bon, clairement ça mérite un topic.

Ce reportage n'a rien à voir avec "la lettre d'une ESI en train de mourir", qui malgré toute la compassion qu'on peut avoir pour elle est sur un tout autre niveau.
Ici pas d'arc en ciel, pas de fuchsia.... un type meurt, ni plus, ni moins.

A voir.

[augusta]

Si j'avais su je ne l'aurais pas regardé.
Comment peut-on avoir ce courage là....

[Nymphette]

Ce courage, et cette lucidité !

[augusta]

Ce qui me choque énormement c'est que l'association souhaite que les gens soient lucides au moment de "partir".
Si les gens pouvaient faire cette démarche en étant lucide...tout en vivant jusqu'à une dégradation qu'ils ne souhaitent pas ça me semblerait moins dur. Ils pourraient profiter de la vie, sachant que le moment venu l'association sera là pour eux.
Qu'en pensez-vous?

[julie17]

bonjour tout le monde touchée par ce reportage je me pose quand même la question c'est une forme d'euthanasie finalement ce qu'arrive a ce monsieur? question sans doute bete mais Quel genre de médicaments ils lui ont mis en solution buvable sa me parait tellement efficace merci a vous

[Indis]

Je doute très fortement qu'ils indiquent ce qu'il y a dans la solution "pour une calme et apaisée".
Sinon ben, c'est du "suicide assisté", le patient n'est pas en fin de vie mais passe au cours du reportage des traitements actifs au palliatif.

[MAGNANOU]

eh ben,quel courage dans cette décision!
il a pu dire adieu a toutes les personnes qu'il aimait,régler toutes ses affaires et partir en paix avec lui meme.

si ceux qui le souhaite pouvaient tous partir comme ca: apaisés,lucides,sans souffrance et sans subir toutes les dégradations physiques et psychologique d'une longue agonie qui n'en finit plus...

oui,c'est du suicide assisté,mais c'est son choix qu'il a fait,en toute connaissance de cause,du moins,je l'espére.
il ne l'a pas fait sur un coup de tete,il savait qu'il allait mourir a plus ou moins long terme et il n'a souhaité aller plus loin dans sa vie.

moi aussi,je suis curieuse de la composition du cocktail car ca agit vraiment rapidement.
de plus,jean a pu mourir sans souffrir et en restant "propre" et "présentable",ce qui était vraiment tres important pour lui meme et pour l'image qu'il souhaitait laisser a ses proches.

[MarieChoux]

Très bouleversante cette vidéo. C'est à la fois beau de voir toute cette préparation d'adieux, d'atmosphère apaisée et surtout contrôlé par le choix de refuser à tout moment cette mort. Mais dans un sens ça nous ramène tous à la même question sur l’euthanasie, une question difficile, dur de prendre du recule, d'adapter ce mot dans un langage, la peur de la mort et de l'accompagnement.

En tout cas merci pour ce lien qui permet de nous questionner dans notre formation et/ou notre métier.

[haricot vert]

Ce qui me choque énormement c'est que l'association souhaite que les gens soient lucides au moment de "partir".

Je ne comprends pas ce qui te choque.

Ca me parait au contraire logique que la personne malade soit lucide , car c'est un suicide assisté, pas de l' euthanasie. S'il n'a pas sa lucidité, il ne pourra pas boire son verre en toute lucidité et en toute connaissance de cause.

Si les gens pouvaient faire cette démarche en étant lucide...tout en vivant jusqu'à une dégradation qu'ils ne souhaitent pas ça me semblerait moins dur.

Ca veut dire quoi ? Pas compris !

Ils pourraient profiter de la vie, sachant que le moment venu l'association sera là pour eux.

De quelle sorte de vie s'agit-il ?

[augusta]

Ce qui me choque c'est que cette personne perd du temps de vie "correcte" (puisque si j'ai bien compris, ce qui l'effraie ce sont les dégradations que sa pathologie va entrainer...dégradations qu'il n'a pas au moment du geste).
Or, il décède le 6 janvier.....on ne sait pas.....mais peut-être que le 6 février/avril/juin son état ne se serait toujours pas dégradé?
C'est en cela que je trouve cette démarche très dure.
Je ne sais pas si c'est plus clair...

[Nymphette]

Et ce qui l'effraie encore plus, c'est de ne pas savoir à quel moment sa qualité de vie va se dégrader. De plus, l'association dit clairement que pour prendre cette décision, la personne doit être en pleine conscience de ses actes. Impossible de lui administrer "la potion" une fois la dégradation installée et la perte de conscience.

Pour ma part, ça m'a été vraiment difficile à regarder, comme une sorte de malaise. Cependant, je respecte totalement son choix, mais on nous a dit tellement de choses à ce sujet à l'école, que j'ai l'impression que ce reportage a bousculé certaines de les valeurs.

Heureusement que ces actions sont légiférées là-bas, sinon j'imagine même pas les dérives. Et comme ça doit être difficile pour le médecin en charge de décider si oui ou non la personne a le droit à l'assistance au suicide...

[caducee1717]

Ce qui me choque c'est que cette personne perd du temps de vie "correcte" (puisque si j'ai bien compris, ce qui l'effraie ce sont les dégradations que sa pathologie va entrainer...dégradations qu'il n'a pas au moment du geste).
Or, il décède le 6 janvier.....on ne sait pas.....mais peut-être que le 6 février/avril/juin son état ne se serait toujours pas dégradé?
C'est en cela que je trouve cette démarche très dure.
Je ne sais pas si c'est plus clair...

oui c'est beaucoup plus clair, moi aussi je n'avais pas saisi la première fois

[haricot vert]

Ce qui me choque c'est que cette personne perd du temps de vie "correcte" (puisque si j'ai bien compris, ce qui l'effraie ce sont les dégradations que sa pathologie va entrainer...dégradations qu'il n'a pas au moment du geste).

Je ne vois toujours pas ce qu'il y a de choquant là-dedans.

Or, il décède le 6 janvier.....on ne sait pas.....mais peut-être que le 6 février/avril/juin son état ne se serait toujours pas dégradé?

Ou tout le contraire justement.
Le 7 janvier peut-être que sa maladie se serait aggravée brutalement et qu' il n' aurait pas pu mourir dignement et selon "son" choix de mort .

Et avec des "si", on ne ferait plus jamais rien .

C'est le choix de cet homme et on a pas à le juger, car nous ne sommes pas ni dans sa tête, ni dans son corps.

[augusta]

Sauf que:
1- j'ai bien dit "on ne sait pas"....
2- je ne dis pas "si".
3- je ne juge pas cet homme...ohlala loin de là! Je dis que cette démarche me semble dure et j'explique pourquoi.

Aurais-je perdu ma faculté de m'exprimer correctement en français et par écrit?
J'ai beaucoup posté chez les ESI aujourd'hui....si tu veux tenter d'autres explications de texte