Comment réagir face à nos enfants s'ils se drogent ?
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Comment réagir face à nos enfants s'ils se drogent ?
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Dernière modification par Boris le 16 juil. 2005 13:12, modifié 1 fois.
Emprisonné dans un goût de liberté....
Up !
Parmis mes amis: trois héroïnomanes, dont un fouttu à la porte de chez lui devenu SDF, les deux autres dont l'entourage ne se rend compte de rien.
Une dépressive qui prend tout ce qui passe, internée en HP depuis près de deux ans, parents dépassés.
Un alcoolique dépendant aux médicaments, sa mère lui file de l'argent pour son shit et ses tazs, elle l'emènne en voiture chez son deahler.
Un schisophrénique qui a pété les plombs à cause de l'héro, il s'en est sorti car ses parents n'ont pas lâché prise.
Une amie à qui ses parent ont interdit toute sortie de ses 16 ans et demi jusqu'a ses 18 ans, après l'avoir ramassé aux urgences, elle s'en est tiré elle aussi.
Sinon j'ai aussi des amis équilibrés et heureux. ouf.
C'est pas une scinécure tous les jours.
Parmis mes amis: trois héroïnomanes, dont un fouttu à la porte de chez lui devenu SDF, les deux autres dont l'entourage ne se rend compte de rien.
Une dépressive qui prend tout ce qui passe, internée en HP depuis près de deux ans, parents dépassés.
Un alcoolique dépendant aux médicaments, sa mère lui file de l'argent pour son shit et ses tazs, elle l'emènne en voiture chez son deahler.
Un schisophrénique qui a pété les plombs à cause de l'héro, il s'en est sorti car ses parents n'ont pas lâché prise.
Une amie à qui ses parent ont interdit toute sortie de ses 16 ans et demi jusqu'a ses 18 ans, après l'avoir ramassé aux urgences, elle s'en est tiré elle aussi.
Sinon j'ai aussi des amis équilibrés et heureux. ouf.
C'est pas une scinécure tous les jours.
si on est parent c'est jusqu'au bout, biensûr mais un enfant qui n'a plus que l'héro devient vite un enfer et se moque pas mal de mettre ses parents en galère. Alors je dis pas que c'est bien de le mettre dehors mais il faut les comprendre, par contre emmener son enfant se faire soigner oui mais si le tox ne veut pas on y peut rien et les parents doivent ils se faire dépouiller...
reflexion à vous?
reflexion à vous?
Pour ma part je pense que mettre un enfant au monde est une responsabilité énorme que l'on se doit d'assumer jusqu'au bout, c'est à dire jusqu'a l'autonomie de son enfant.
Je comprend la réaction de certains parents qui dans un moment de colère mettent leur enfant à la porte, je ne comprends pas qu'à froid au bout d'une réflexion posée, les mêmes parents ne trouvent pas le courrage de revenir vers le fils ou la fille qui les a déçu.
Ce que j'en ai vu renforce la thèse de Boris: seul les parents ont le pouvoir de changer les choses dans ces cas là.
Ce n'est même pas une question de les entourer d'amour, mais de fermeté, un drogué est incapable de décisions et de persévérence, il faut agir avec la fermeté d'un maître sur son chien: couché là, pas bouger et je serais toujours sur ton dos tant que tu déconneras.
Et puis on peut demander le placement de son enfant en HP, seulement beaucoup s'immaginent que dans ce cas c'est l'équipe soignante qui viendra à bout des meaux, grosse erreure, l'HP n'est rien de plus qu'un environnement sécurisé, le rôle des parents ne s'arrête pas à l'internement.
Je comprend la réaction de certains parents qui dans un moment de colère mettent leur enfant à la porte, je ne comprends pas qu'à froid au bout d'une réflexion posée, les mêmes parents ne trouvent pas le courrage de revenir vers le fils ou la fille qui les a déçu.
Ce que j'en ai vu renforce la thèse de Boris: seul les parents ont le pouvoir de changer les choses dans ces cas là.
Ce n'est même pas une question de les entourer d'amour, mais de fermeté, un drogué est incapable de décisions et de persévérence, il faut agir avec la fermeté d'un maître sur son chien: couché là, pas bouger et je serais toujours sur ton dos tant que tu déconneras.
Et puis on peut demander le placement de son enfant en HP, seulement beaucoup s'immaginent que dans ce cas c'est l'équipe soignante qui viendra à bout des meaux, grosse erreure, l'HP n'est rien de plus qu'un environnement sécurisé, le rôle des parents ne s'arrête pas à l'internement.
- boup
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perso non pas d'enfants.
mais j'ai deja vu des parents tellement depassés par leur enfnt, à bout de souffle, les virer simplement de la maison.pourquoi? certains pour eviter que le petit frere ne suive le meme chemin, d'autres parce qu'ils n'en peuvent plus, qu'ils no'nt plus la force de l'aider ou plus simplement parce que leur jeune ne veut pas s'en sortir.
malheureusement c'est parfois la seule solution qui reste aux parents pour s'en sortir. et parfois pour que leur jeune s'en sorte.
j'ai deja vu aussi des equipes specialisées dans les tox refuser d'accueillir un tox, parce qu'il ne montre aucune envie de s'en sortir.
depuis longtmeps j'ai appris un truc, ne jamais juger, on ne sait pas tout.des parents qui mettent leur enfant dehors le font rarement par plaisir et il leur faut souvent lutter pour ne pas aller le chercher.
mais j'ai deja vu des parents tellement depassés par leur enfnt, à bout de souffle, les virer simplement de la maison.pourquoi? certains pour eviter que le petit frere ne suive le meme chemin, d'autres parce qu'ils n'en peuvent plus, qu'ils no'nt plus la force de l'aider ou plus simplement parce que leur jeune ne veut pas s'en sortir.
malheureusement c'est parfois la seule solution qui reste aux parents pour s'en sortir. et parfois pour que leur jeune s'en sorte.
j'ai deja vu aussi des equipes specialisées dans les tox refuser d'accueillir un tox, parce qu'il ne montre aucune envie de s'en sortir.
depuis longtmeps j'ai appris un truc, ne jamais juger, on ne sait pas tout.des parents qui mettent leur enfant dehors le font rarement par plaisir et il leur faut souvent lutter pour ne pas aller le chercher.
- Anne.
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Je suis bien d'accord avec toi Boup : " ne jamais juger".
C'est tellement facile d'apporter un jugement subjectif sans avoir en main toutes les clefs du problème.
La question se pose aussi pour les familles d'alcoolique.
La prise en charge des personnes alcooliques ou droguées est réellement complexe surtout pour la famille.
C'est tellement facile d'apporter un jugement subjectif sans avoir en main toutes les clefs du problème.
La question se pose aussi pour les familles d'alcoolique.
La prise en charge des personnes alcooliques ou droguées est réellement complexe surtout pour la famille.
Petit poisson deviendra grand
J' ai une amie qui vit situation similaire en ce moment .
Son fils de 27 ans se retrouve au chômage économique , "déprime" , se fâche avec sa copine et sa logeuse et se met à prendre des médicaments : neuroleptiques , somniféres , etc ...
Elle et son mari , tous les 2 retraités , l' ont pris chez eux et il s'est mis à boire ( ou bien il le faisait déjà avant en cachette ) .
Ils ne savent plus quoi faire pour l' aider ! Il se lève à midi , sort pour s' acheter de l' alcool , retourne dans sa chambre et n' en sort plus que pour venir manger si sa mère l' appelle .
Il ne veut pas en parler avec ses parents , dit qu' il n'est pas malade , mais profite de la maison et de tous les avantages à vivre chez ses parents sans contraintes .
Mon amie et son mari sont désespérés et souffrent de le voir comme ça .
Elle est allée voir un psy pour ne pas craquer et est sous anti-dépresseur depuis plusieurs mois .
Je la soutiens moralement comme je peux , mais ne peux pas lui donner de conseil , n' étant pas dans sa situation .
Je me sens impuissante !
D'autant plus qu' elle n' est pas elle-même en très bonne santé physique !
Que faire ? Tout accepter de son enfant sous prétexte qu'on est les parents ? Les enfants ont-ils tous les droits ?
Il est en train de détruire leurs vies , son mari va péter un plomb si ça continue !
Son fils de 27 ans se retrouve au chômage économique , "déprime" , se fâche avec sa copine et sa logeuse et se met à prendre des médicaments : neuroleptiques , somniféres , etc ...
Elle et son mari , tous les 2 retraités , l' ont pris chez eux et il s'est mis à boire ( ou bien il le faisait déjà avant en cachette ) .
Ils ne savent plus quoi faire pour l' aider ! Il se lève à midi , sort pour s' acheter de l' alcool , retourne dans sa chambre et n' en sort plus que pour venir manger si sa mère l' appelle .
Il ne veut pas en parler avec ses parents , dit qu' il n'est pas malade , mais profite de la maison et de tous les avantages à vivre chez ses parents sans contraintes .
Mon amie et son mari sont désespérés et souffrent de le voir comme ça .
Elle est allée voir un psy pour ne pas craquer et est sous anti-dépresseur depuis plusieurs mois .
Je la soutiens moralement comme je peux , mais ne peux pas lui donner de conseil , n' étant pas dans sa situation .
Je me sens impuissante !
D'autant plus qu' elle n' est pas elle-même en très bonne santé physique !
Que faire ? Tout accepter de son enfant sous prétexte qu'on est les parents ? Les enfants ont-ils tous les droits ?
Il est en train de détruire leurs vies , son mari va péter un plomb si ça continue !
marie-pierre
maetz a écrit :Heu, juste une question, avez vous des enfants ?
Non mais j'ai des yeux, un cerveau qui me permet de comprendre, je connais les histoires de nombreuses familles....
Et je sais qu'avoir un enfant n'est pas un choix annodin, qu'il faudra assumer jusqu'au bout, parceque figure toi que la vie n'est pas rose.
m-p a écrit : Les enfants ont-ils tous les droits ?
Il est en train de détruire leurs vies , son mari va péter un plomb si ça continue !
Ce n'est pas une question de droit, on ne devient pas drogué du jour au lendemain, le cheminement destructeur pour la famille est long et inscidieux, le type drogué ne s'en rendra pas compte tout de suite.
Il aura une façon de penser totalement étrangère à quelqu'un qui n'a jamais rien pris, les ordres de priorités sont totalement boulversés.
Question, elles et son mari ne pêteront-ils pas les plombs de savoir leur fils livré à la rue, avec tout son lot de vice et de régressions, sans en avoir de nouvelles, se renseignant de temps en temps chez les flics ou à la morgue ?
J'ai l'impression que tout le monde veut une famille mais que personne n'est prêt a assumer les problèmes innérants à notre société.
Se faire du bien sans jamais se faire de mal.
L'égoïsme en bannière.
anne@ a écrit :Je suis bien d'accord avec toi Boup : " ne jamais juger".
C'est tellement facile d'apporter un jugement subjectif
Etant donné que je me suis drogué à haute dose, que j'ai été mis à la porte, que mes parents se sont réconciliés avec moi, qu'aujourd'hui je vais bien, que ce n'est pas le cas de tous mes amis, je sais exactement de quoi je parle.
Merci.
"Ne jamais juger" est certainement la phrase la plus débile et la plus laxiste de notre époque: bien sûr que si il faut juger les actes des autres, c'est sur la base de ces jugements que l'on construit notre morale et notre personalité.
Encore merci.