Présence policière à l'hôpital

[execho]

ton avis a été entendu:sur le Figaro un sondage en ligne:faut il l'armée dans les hôpitaux.La prochaine idée?Des retraités bénévoles pour discuter dans la salle d'attente des urgences,des anciens malades qui racontent que finalement ils sont guéris?Des clowns?Je sais pas,on est bien embêté.......

[eusèbe]

ton avis a été entendu:sur le Figaro un sondage en ligne:faut il l'armée dans les hôpitaux.La prochaine idée?Des retraités bénévoles pour discuter dans la salle d'attente des urgences,des anciens malades qui racontent que finalement ils sont guéris?Des clowns?Je sais pas,on est bien embêté.......

Et pourquoi pas aussi un ordre pour les infirmiers ?

[Anonyme222222]

Et pourquoi pas aussi un ordre pour les infirmiers ?

Ouais, l’amour de la profession chevillée au corps et dévoué aux IDE. Enfin aux IDE inscrit(e)s. Rectification : IDE inscrit(e)s à jour de leur cotisation

Bref, la bourse ou la vie !

[haricot vert]

Présence policière à l'Hôpital ?
Non, mais vous plaisantez ! Et pourquoi pas le GIGN ou l'armée ?! Non mais soyons sérieux 2 secondes ! Comme si on les voyait pas assez comme ça en dehors. Ils sont partout, tu chies, tu pètes, ils sont là, tu fais rien, ils sont là quand même. Alors au boulot...
Lâchez nous un peu avec votre ultra-sécurité qui n'a JAMAIS RIEN résolu.

Je ne comprends même pas comment on peut se poser ce genre de question imbécile !

Merci

Voilà du bon sens !

[Sheepy]

Présence policière à l'Hôpital ?
Non, mais vous plaisantez ! Et pourquoi pas le GIGN ou l'armée ?! Non mais soyons sérieux 2 secondes ! Comme si on les voyait pas assez comme ça en dehors. Ils sont partout, tu chies, tu pètes, ils sont là, tu fais rien, ils sont là quand même. Alors au boulot...
Lâchez nous un peu avec votre ultra-sécurité qui n'a JAMAIS RIEN résolu.

Je ne comprends même pas comment on peut se poser ce genre de question imbécile !

Merci

[véro1]

Bonjour,

je pense qu' il est plutôt URGENT d' augmenter le personnel soignant, d' instaurer un quota patients/soignants dans les services...Bref, que les soignants puissent travailler normalement, prendre en charge correctement chaque patient dans sa globalité...

La police ne changera rien aux carences éducatives de certains patients...
Par contre, gros efforts à fournir en France sur le respect de son prochain, des lois, et des sanctions à appliquer si infractions...

[whitelady]

Les problèmes croissants de violence en milieu hospitalier, aux urgences, en psy mais aussi dans les autres unités est, comme on le dit souvent, le reflet du monde extérieur. Infirmière depuis longtemps, l'exercice de la profession il y a un certain temps déjà, dans un contexte où le public respectait certaines limites, était tout autre. Actuellement, la pratique reste quand même possible dans des conditions correctes très souvent. Cependant, au sommet de l'iceberg il faut faire avec : l'impatience, les insultes, les menaces, le passage à l'acte parfois très grave ... C'est plus choquant encore dans un lieu de soins où la relation d'aide prédomine, mais ce que nous subissons, nous le partageons avec d'autres corps de métier entre autre les enseignants, les agents administratifs aux services d'accueil, les chauffeurs de bus, les contrôleurs SNCF, etc... Il y a, en amont, tout le mal être du monde contemporain, contre lequel, dans l'immédiat, l'hôpital comme les autres institutions, ne peut ni ignorer, ni guérir. Sur le terrain, les soignants "encaissent" et la hiérarchie collecte les "évènements indésirables", comptabilise, se réunit... Des moyens techniques sophistiqués, caméras, boîtiers d'alarme émergent. Ils ont démontré leur utilité, faute de mieux parfois, mais sont loin d'avoir la même efficacité que la présence humaine qui adapte ses réponses aux attentes, désamorce les tensions croissantes, etc... Des policiers peuvent aussi avoir cette mission au même titre que les soignants avec une attitude plus orientée vers la négociation que vers la répression. Leur présence peut être dissuasive, mais pas forcément, ça peut être le contraire parfois. Les "patients" étant dans une démarche d'affrontement peuvent là d'emblée monter d'un cran face à une autorité qu'ils transgressent en permanence.
Et puis, a-t-on les moyens de mettre des policiers dans tous les lieux susceptibles d'être le théâtre de violences ? Je crois que c'est à chaque structure, en fonction des problèmes rencontrés, de définir la stratégie la plus adaptée. Mais en tous cas, avant de généraliser en grand nombre la présence policière derrière les blouses blanches il me semble que certaines expériences menées dans des services d'urgence avec des "médiateurs" s'informant sur les délais d'attente auprès du personnel avant de rassurer les gens en salle d'attente, de les aider dans des petits besoins immédiats (un verre d'eau, une personne à prévenir, etc), devraient être étudiées de plus près.

[boudchou47]

Les problèmes croissants de violence en milieu hospitalier, aux urgences, en psy mais aussi dans les autres unités est, comme on le dit souvent, le reflet du monde extérieur. Infirmière depuis longtemps, l'exercice de la profession il y a un certain temps déjà, dans un contexte où le public respectait certaines limites, était tout autre. Actuellement, la pratique reste quand même possible dans des conditions correctes très souvent. Cependant, au sommet de l'iceberg il faut faire avec : l'impatience, les insultes, les menaces, le passage à l'acte parfois très grave ... C'est plus choquant encore dans un lieu de soins où la relation d'aide prédomine, mais ce que nous subissons, nous le partageons avec d'autres corps de métier entre autre les enseignants, les agents administratifs aux services d'accueil, les chauffeurs de bus, les contrôleurs SNCF, etc... Il y a, en amont, tout le mal être du monde contemporain, contre lequel, dans l'immédiat, l'hôpital comme les autres institutions, ne peut ni ignorer, ni guérir. Sur le terrain, les soignants "encaissent" et la hiérarchie collecte les "évènements indésirables", comptabilise, se réunit... Des moyens techniques sophistiqués, caméras, boîtiers d'alarme émergent. Ils ont démontré leur utilité, faute de mieux parfois, mais sont loin d'avoir la même efficacité que la présence humaine qui adapte ses réponses aux attentes, désamorce les tensions croissantes, etc... Des policiers peuvent aussi avoir cette mission au même titre que les soignants avec une attitude plus orientée vers la négociation que vers la répression. Leur présence peut être dissuasive, mais pas forcément, ça peut être le contraire parfois. Les "patients" étant dans une démarche d'affrontement peuvent là d'emblée monter d'un cran face à une autorité qu'ils transgressent en permanence.
Et puis, a-t-on les moyens de mettre des policiers dans tous les lieux susceptibles d'être le théâtre de violences ? Je crois que c'est à chaque structure, en fonction des problèmes rencontrés, de définir la stratégie la plus adaptée. Mais en tous cas, avant de généraliser en grand nombre la présence policière derrière les blouses blanches il me semble que certaines expériences menées dans des services d'urgence avec des "médiateurs" s'informant sur les délais d'attente auprès du personnel avant de rassurer les gens en salle d'attente, de les aider dans des petits besoins immédiats (un verre d'eau, une personne à prévenir, etc), devraient être étudiées de plus près.

Oui ca serait une très bonne chose....

Le coup du verre d'eau... ca a l'air bête mais c'est si important....

[execho]

oui, un bon grand verre d'eau avant l'anesthésie c'est trop bon.Donc,je dirais c'est une bonne idée le médiateur sauf le verre d'eau.

[boudchou47]

oui oui autant laisser une personne sans s'hydrater pendant des heures, au cas où soudain on lui saute dessus pour l'anesthésier...

Et il y a les accompagnants...

[WILLIAMM]

Perso je suis contre la présence policière après je suis que en L1 donc voilà.

[Breathe]

Il y a eu un reportage ce soir au 20h de France 2 sur la présence policière à l'hôpital.
Stage de self défense OBLIGATOIRE pour tout le personnel des urgences dans je ne sais plus quel hôpital. Personnellement je trouve ça ridicule.

[augusta]

Il y a eu un reportage ce soir au 20h de France 2 sur la présence policière à l'hôpital.
Stage de self défense OBLIGATOIRE pour tout le personnel des urgences dans je ne sais plus quel hôpital. Personnellement je trouve ça ridicule.

C'est d'autant plus ridicule que ça donne quelques bases....mais de là à savoir gérer une situation....il faudrait s'entrainer chaque semaine! Donc au final ce n'est pas très utile.
J'ai fait ce type de stage dans le cadre du service où je travaille.

[Creol]

la racaille humaniste d un côté , les crevures fascistes de l autre ; des deux côtés la même incapacité à dépasser sa conviction intime ... et au milieu de tout ça quelques paroles de raison noyées sous un déluge de poncifs grossiers ...

Content de te relire l'ami

[spi_t]

Présence policière à l'hôpital pour moi non évidemment. Par contre en parcourant ce topic je pense qu’il faudrait se poser les bonnes questions
Deux réflexions
Pour la violence en psy qui revient plusieurs fois, de mon expérience pro, elle est lie au baisse d’effectifs et à la présence de plus en plus grandes de contraintes : portes fermées et grillages autour des pavillons d’hospi entre autre, liste non exaustive.
Aux urgences et la c’est l’usager qui parle l’encombrement et la charge de travail font que parfois les personnels sont peu disponible et parfois franchement mal-agréable.(mais pas tous)