des collègues dangereux
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Re: des collègues dangereux
Je suis tout a fait d'accord sur la difficulté de discuter avec certains internes (mais il en est de même avec certains seniors et aussi (surtout ?) avec certain(e)s infirmier(e)s qui comptes les gouttes en "glou" ^^)
Toute la subtilité de notre travail, arriver a faire entendre a des gens qui ne le veulent pas certains principes. Les recommandations sont de 3 à 5 ampoules de loxapac (s'il n'y a pas d'autre sédatif) en traitement d'urgence de l'agitation avec violence si ma memoire ne m'abuse et il n'est pas interdit d'en fournir des exemplaires a posteriori aux médecins concernés. Notre position n'est pas évidente et nous laisse parfois que peu de marge d'action. Mais même si c'est mal vu et peut nécessiter de quitter le service voire l'établissement il est important de faire passer les infos et de réactualiser les connaissances des collègues ...
Les exemples de discussions stériles ne manque pas dans beaucoup de situations. Parfois à defaut de hiérarchie, il faut rallier le nombre à la cause.
J'en reviens une dernière fois a mes histoires d'ampoules (et j'espère que tu ne m'en voudra pas de mon insistance) : si tu avais concédé faire trois ampoules c'est que tu estimais que ca pouvait être suffisant. Du coup ma question : pourquoi ne pas avoir choisi de faire du coup trois ampoules au lieu de 4 ?
Ma question n'est pas sans une idée derrière : on se verra probablement tous un jour dans notre carrière dans une situation similaire et "l'analyse" de la situation pourra toujours être utile pour l'avenir. l'idée donc étant : est ce que la "colère" ou autre sentiment envers l'absence d'écoute, le manque d'interêt pour la sécurité du patient et du personnel, de la part de l'interne a pus influencer ta décision a faire plutot 4 ampoules au lieu de 3 ?
Toute la subtilité de notre travail, arriver a faire entendre a des gens qui ne le veulent pas certains principes. Les recommandations sont de 3 à 5 ampoules de loxapac (s'il n'y a pas d'autre sédatif) en traitement d'urgence de l'agitation avec violence si ma memoire ne m'abuse et il n'est pas interdit d'en fournir des exemplaires a posteriori aux médecins concernés. Notre position n'est pas évidente et nous laisse parfois que peu de marge d'action. Mais même si c'est mal vu et peut nécessiter de quitter le service voire l'établissement il est important de faire passer les infos et de réactualiser les connaissances des collègues ...
Les exemples de discussions stériles ne manque pas dans beaucoup de situations. Parfois à defaut de hiérarchie, il faut rallier le nombre à la cause.
J'en reviens une dernière fois a mes histoires d'ampoules (et j'espère que tu ne m'en voudra pas de mon insistance) : si tu avais concédé faire trois ampoules c'est que tu estimais que ca pouvait être suffisant. Du coup ma question : pourquoi ne pas avoir choisi de faire du coup trois ampoules au lieu de 4 ?
Ma question n'est pas sans une idée derrière : on se verra probablement tous un jour dans notre carrière dans une situation similaire et "l'analyse" de la situation pourra toujours être utile pour l'avenir. l'idée donc étant : est ce que la "colère" ou autre sentiment envers l'absence d'écoute, le manque d'interêt pour la sécurité du patient et du personnel, de la part de l'interne a pus influencer ta décision a faire plutot 4 ampoules au lieu de 3 ?
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Re: des collègues dangereux
Non non je ne t'en veux absolument pas...au contraire..
Très honnêtement, aucun autre sentiment que la frustration d'avoir affaire à un...disons...je n'ai pas de mot pour le qualifier sans l'insulter en fait...
Le choix de quatre ampoules fut que nous sommes toujours partis du principe qu'il valait mieux un traitement plutôt "trop" efficace que pas assez, mais ce uniquement dans le cas d'agitations clastiques avec une administration de traitement supplémentaire qui deviendrait très très compliquée lorsque les "renforts" ne seraient plus là pour filer un coup de main...On a toujours préféré faire tout ce qu'on avait à faire au moment de l'admission, quand tout le monde est là ( collègues, pompiers, police, agents de sécurité.., comme la mise en pyjama, la "fouille", la prise de sang et de constantes -quand c'est possible- et enfin le traitement...
S'il faut y retourner une demi-heure plus tard parce que le traitement n'aura pas été suffisant, le patient nous attend debout, les poings serrés, et là, tout le monde prend des risques...
Quitte à ce qu'il soit sédaté, il sera de toute façon étroitement surveillé, toutes les 5 minutes, avec prises de constantes 2 fois par heure pour les 4 premières heures...Autant que la sédation soit réellement efficace d'emblée...
Voilà...
Très honnêtement, aucun autre sentiment que la frustration d'avoir affaire à un...disons...je n'ai pas de mot pour le qualifier sans l'insulter en fait...
Le choix de quatre ampoules fut que nous sommes toujours partis du principe qu'il valait mieux un traitement plutôt "trop" efficace que pas assez, mais ce uniquement dans le cas d'agitations clastiques avec une administration de traitement supplémentaire qui deviendrait très très compliquée lorsque les "renforts" ne seraient plus là pour filer un coup de main...On a toujours préféré faire tout ce qu'on avait à faire au moment de l'admission, quand tout le monde est là ( collègues, pompiers, police, agents de sécurité.., comme la mise en pyjama, la "fouille", la prise de sang et de constantes -quand c'est possible- et enfin le traitement...
S'il faut y retourner une demi-heure plus tard parce que le traitement n'aura pas été suffisant, le patient nous attend debout, les poings serrés, et là, tout le monde prend des risques...
Quitte à ce qu'il soit sédaté, il sera de toute façon étroitement surveillé, toutes les 5 minutes, avec prises de constantes 2 fois par heure pour les 4 premières heures...Autant que la sédation soit réellement efficace d'emblée...
Voilà...