Super pharmaciens ?

[copycat]

http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe ... _pro.phtml

Suivi des patients sous anticoagulants : l’intervention des pharmaciens séduit ces derniers… mais pas les médecins et les infirmières

[Norma Colle]

Du concret, du concret Dr potard ! Tu fais quoi quand INR à 5 qui n'est d'ailleurs pas forcément lié à un mésusage ?

toujours pas de réponse du dr Potard

[Anonyme222222]

http://www.jim.fr/e-docs/00/02/24/5F/do ... _pro.phtml

Suivi des patients sous anticoagulants : l’intervention des pharmaciens séduit ces derniers… mais pas les médecins et les infirmières


Paris, le mardi 30 juillet 2013 – « Stupéfaction » devant un dispositif « dangereux » pour les patients qui plus est source de « perturbation » dans les bons rapports entre professionnels de santé : depuis 2009, les syndicats de médecins n’ont pas de mots assez durs pour qualifier la mise en place de deux entretiens de suivi des patients sous anticoagulants rémunérés quarante euros par an… aux pharmaciens. L’année dernière, alors que manquait encore la publication des textes officiels donnant naissance à ce « forfait », l’Assurance maladie avait tenté de réconcilier pharmaciens et médecins sur ce sujet brûlant. On aura ainsi rappelé qu’à aucun moment la nouvelle convention ne supposait que le pharmacien puisse avoir le droit de modifier en aucune manière une prescription. La création de ces « entretiens pharmaceutiques » était présentée comme l’officialisation d’une pratique courante en vertu de laquelle, régulièrement, des patients sous anticoagulants prennent conseil auprès de leur pharmacien, notamment lors de la réception de leurs résultats d’INR. la "concertation" fut si fructueuse qu’elle aboutit à un communiqué commun (un quasi inédit) signé de la Fédération des syndicats de pharmacien de France (FSPF), la Confédération des syndicats médicaux de France (CSMF) et du Syndicat des médecins libéraux (SML). Les trois organisations se félicitaient d’avoir vu reconnues « l’exigence d’une communication partagée entre le pharmacien et le médecin [et] la nécessité d’une action de communication commune de présentation du dispositif ».

Une décision « incohérente »
Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes mais cette belle entente se révéla bien fragile quand un an plus tard quasiment jour pour jour fut publié, le 27 juin 2013, l’avenant n°1 à la convention nationale des pharmaciens d’officine concernant la surveillance d’un traitement anticoagulant par les pharmaciens. Le texte précise notamment que « l’accompagnement du pharmacien passe par » une rencontre spécifique « à l’initiation du traitement, la réalisation d’au moins deux entretiens pharmaceutiques annuels, au cours desquels le pharmacien informe et conseille le patient sur le bon usage des médicaments (…), le contrôle de la réalisation de l’INR et en cas de besoin, la prise de contact avec le prescripteur ». Lors de la publication du texte, il est apparu que le caractère « perturbateur des bonnes relations entre professionnels de santé » évoqué un an plus tôt par le Syndicat national des spécialistes des maladies du cœur et des vaisseaux (SNSMCV) semblait demeuré intact. Les déclarations des patrons de syndicats de médecins fustigeant cette « innovation » ont ainsi été immédiates. Président de MG France, Claude Leicher, dans les colonnes du Quotidien du médecin critiqua une décision « incohérente ». « La solution n’est pas d’éclater les tâches entre médecins et pharmaciens, mais d’organiser une bonne coopération » ajouta-t-il.
Médecins et infirmières (pour une fois) unis… contre les pharmaciens !
Les organisations syndicales ne reflètent pas toujours, loin s’en faut, le sentiment des praticiens « sur le terrain ». Mais, une fois n’est pas coutume, il semble que la colère des organisations illustre parfaitement le clivage entre pharmaciens et médecins sur le sujet.
Le sondage réalisé sur le JIM le démontre sans nuance. Si a priori, les résultats « globaux » semblent confirmer que le site est majoritairement fréquenté par des praticiens, le détail montre une divergence très nette entre les professionnels de santé. Ainsi, il ne faut pas uniquement retenir que 62 % des professionnels de santé sont défavorables à l’instauration d’une consultation pharmaceutique rémunérée de suivi des patients sous AVK, tandis que 36 % paraissent saluer cette initiative.

On constatera plus certainement grâce à une analyse fine des résultats que 77 % des médecins ayant pris part à l’enquête (sur 363) se déclarent hostiles à ce système, tandis que 84 % des pharmaciens (sur188) se montrent eux totalement en accord avec cette évolution de leur profession. Un autre élément assez marquant est la position des infirmières (sur 57) qui sont 84 % à se déclarer opposées à la mise en place de ces entretiens pharmaceutiques rémunérés ! Si elles se sont fait un peu moins entendre sur le sujet, les infirmières n’ont de fait jamais caché leur désapprobation.

Comme chez les praticiens, le nerf de la guerre ne concerne pas seulement le risque encouru par les patients (en raison de la possible méconnaissance par les pharmaciens de l’indication exacte du traitement) mais la rémunération perçue. Sur le JIM et sur les forums dédiés aux infirmières, beaucoup ont ainsi souligné que ce « suivi » qui sera dûment rétribué aux pharmaciens est réalisé « gratuitement » par un grand nombre d’infirmières.

Chouchou de l’UNCAM
Tant les réactions des représentants des différentes professions que les résultats de ce sondage confirment en effet que derrière la création de ces entretiens pharmaceutiques se pose la question du poids que pèse chaque profession face à l’Assurance maladie. Médecins et infirmiers ont en effet le sentiment que leurs revendications ne sont pas toujours entendues avec le même empressement que celles des pharmaciens. L’UNCAM se montre il est vrai peut-être plus magnanime avec ces derniers afin de compenser les conséquences des baisses successives des tarifs des médicaments et plus généralement de la diminution de la consommation des produits de santé. Ces explications tactiques ne devraient cependant sans doute pas suffire à apaiser les tensions (qui plus est ancestrales !) entre les professionnels de santé. Sans doute faudra-t-il donc beaucoup de doigté à l’UNCAM pour faire accepter les évolutions à venir (entretiens pharmaceutiques pour les patients asthmatiques ou sous traitement de substitution aux opiacés) promises aux pharmaciens. En attendant ces derniers se préparent activement à assumer leurs nouvelles missions : les groupements ont mis en place différents outils pour aider les officinaux à mener au mieux leurs « entretiens », tandis que les trois principaux syndicats se sont constitués en intersyndicale afin d’acquérir plus de poids lors de la reprise des négociations en septembre autour des honoraires de dispensation. Seul « espoir » d’apaisement pour l’UNCAM : les nouvelles générations seront peut-être plus enclines au « partage des tâches » même s’il ne s’accompagne pas d’un partage des rémunérations. Chez les « étudiants en filière de santé » lecteurs du Jim , 54 % ont salué la création des entretiens pharmaceutiques…

[Indis]

Bonjour cher Mr Potard,

Aujourd'hui encore, un patient, ayant pourtant été chercher ses médicaments la veille m'expliquait prendre uniquement le "médicament jaune et blanc" (Skenan 10mg) parce qu'il était plus fort que l'autre bleu (Actiskénan 5mg).

Je me demande combien de temps votre confrère pharmacien a pris pour expliquer à ce patient de 82 ans, parfaitement cohérent la différence entre ces deux médicaments et; même sans rentrer dans le barbarisme inter-dosal; comment il lui fallait les utiliser.

Pensez vous qu'en plus de la rémunération pour l'éducation thérapeutique des patients sous AVK, il faille rajouter quelques euros pour une éducation thérapeutique tout court ?

Merci =)

[Anonyme222222]

Docteur Potard,
Je m'ouvre à vous en ce dimanche matin parce que je n'ai presque pas fermé l'oeil de la nuit.
En effet tard hier soir, j'ai appris qu'en EHPAD, des préparateurs en pharmacie se déplaçaient sur site donc pour préparer les piluliers... alors que vous êtes, je cite : "co-responsable à 50 % des prescriptions". Dans ce cas de figure, comment le Docteur en pharmacie assume la responsabilité pour laquelle il est rémunéré ?

[copycat]

http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe ... _pro.phtml

Services à l’officine : suivi du traitement anticoagulant
Publié le 13/08/2013

[Dr.Potard]

Bon j'ai mis le temps à réagir, mais curieusement j'ai pas entendu beaucoup d'IDE réagir sur la fraude des pharmaciens.

Pourtant ça allait bon train sur ce post concernant le soit-disant manque de déontologie des pharmaciens... Et quand on voir les chiffres officiels... Chez moi on appelle ça l'arroseur arrosé !

[Indis]

On ne vous en veut pas, l'éducation thérapeutique prend du temps, la vente de tisanes pour bien dormir également. =)

[loulic]

Le potard est agacé et angoissé. Puisqu'il vend en libre service des médicaments sans ordonnance, un peu comme ses crèmes de jour et autres pilules amincissantes, certains se sont dit que son monopole n'avait plus de raison d'être au vu du service rendu.

http://www.20minutes.fr/economie/126550 ... s-surfaces

Je comprends qu'il soit en plein désarroi et qu'il ait besoin de venir déverser son fiel et son aigreur sur ces canailles d'infirmières qui lui piquent son boulot (enfin celui qu'il fait faire à ses préparateurs payés au SMIC).

Courage, tu pourras aller bosser chez leclerc bientôt !

[Anonyme222222]

Courage, tu pourras aller bosser chez leclerc bientôt !

[Florent L]

Bon j'ai mis le temps à réagir, mais curieusement j'ai pas entendu beaucoup d'IDE réagir sur la fraude des pharmaciens.

Pourtant ça allait bon train sur ce post concernant le soit-disant manque de déontologie des pharmaciens... Et quand on voir les chiffres officiels... Chez moi on appelle ça l'arroseur arrosé !

Quels chiffres officiels ?

[copycat]

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013 ... le-conseil

Les pharmaciens veulent renforcer leur rôle de conseil

ParDelphine Chayet - le 20/12/2013

Les Français accordent largement leur confiance aux pharmaciens, selon un sondage pour Le Figaro , même s'ils cernent mal le rôle qu'ils jouent en matière de santé publique.

[Florent L]

Ah ben si c'est la Figaro qui le dit, ce doit être vrai.