tfe : maltraitance envers enfants de tous âges
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Re: TFE : maltraitance des enfants
Pourquoi alors ne pas partir sur simplement en quoi les représentations des soignants influent elles sur le soin?
Va dire à un patient ayant une maladie incurable qu'il est atypique ou hors norme.... Non franchement oublie l'idée de patient atypique.
Centre toi sur ta situation d'enfant maltraité avec les différentes approches soignantes et part sur l'influence de la maltraitance de l'enfant sur les soins je pense que c'est un sujet tout à fait travaillable.
Tu abordes les concepts de prendre soin, d'influences sociales, d'émotions etc en personnalisant un peu ton TFE pourrait être très original
Va dire à un patient ayant une maladie incurable qu'il est atypique ou hors norme.... Non franchement oublie l'idée de patient atypique.
Centre toi sur ta situation d'enfant maltraité avec les différentes approches soignantes et part sur l'influence de la maltraitance de l'enfant sur les soins je pense que c'est un sujet tout à fait travaillable.
Tu abordes les concepts de prendre soin, d'influences sociales, d'émotions etc en personnalisant un peu ton TFE pourrait être très original

Infirmier Diplômé d'Etat, Formateur de professionnels de santé
"On ne répond pas à une demande, on la traite"
"On ne répond pas à une demande, on la traite"
Re: TFE : maltraitance des enfants
J'ai la même réaction que Benji face au mot "atypique" lol.
Déjà ce ne sont pas les patients qui sont atypiques, mais plutôt les situations qu'ils vivent que le sont. Et encore malheureusement les maladies incurables, chroniques, les enfants maltraités, ce ne sont pas des situations si atypiques que ça..
Je te conseillerais plutôt de cibler une situation donnée, pour ne pas t'éparpiller et pour te faciliter la tâche pour le reste de ton tfe (cadre conceptuel et entretiens/questionnaire).
Déjà ce ne sont pas les patients qui sont atypiques, mais plutôt les situations qu'ils vivent que le sont. Et encore malheureusement les maladies incurables, chroniques, les enfants maltraités, ce ne sont pas des situations si atypiques que ça..
Je te conseillerais plutôt de cibler une situation donnée, pour ne pas t'éparpiller et pour te faciliter la tâche pour le reste de ton tfe (cadre conceptuel et entretiens/questionnaire).
IPDE aux urgences pédiatriques
Re: TFE : maltraitance des enfants
Merci pour vos réponses, mais je suis allée voir ma guidante et je lui ai dit que ca n'allait pas avec atypique et du cou elle ma dit de m orienter vers l'autosatisfaction au travail et la qualité des soins,....
Re: TFE: massage bébé en prévention de la maltraitance
Bonjour,
Moi aussi j' ai pensé me spécialiser sur le massage pour bébé pour compléter ma formation. C'est un domaine qui m'intéresse vraiment.
Moi aussi j' ai pensé me spécialiser sur le massage pour bébé pour compléter ma formation. C'est un domaine qui m'intéresse vraiment.
Re: TFE: massage bébé en prévention de la maltraitance
il y a des formations au massage bébé! ça se développe
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- Habitué
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- Inscription : 04 juil. 2009 16:39
Help mémoire
J'ai besoin d'informations pour mon mémoire de fin d'études. J'ai une première question de départ qui est:
Comment la puéricultrice peut-elle optimiser l'accueil et la prise en charge d'un enfant suspecté victime de maltraitance ainsi que la prise en charge de sa famille?
Avez-vous des personnes ressources à me conseiller?
Un établissement référent des maltraitance sur les enfants?
Avez-vous des informations à ce sujet?
Merci par avance
ME CONTACTER EN MESSAGE PRIVE UNIQUEMENT
Comment la puéricultrice peut-elle optimiser l'accueil et la prise en charge d'un enfant suspecté victime de maltraitance ainsi que la prise en charge de sa famille?
Avez-vous des personnes ressources à me conseiller?
Un établissement référent des maltraitance sur les enfants?
Avez-vous des informations à ce sujet?
Merci par avance
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Infirmière depuis le 27 juillet 2012
Future puéricultrice en 2013!!!
Future puéricultrice en 2013!!!
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- Habitué
- Messages : 72
- Inscription : 04 juil. 2009 16:39
TFE maltraitance sur enfant
J'ai besoin d'informations pour mon mémoire de fin d'études. J'ai une première question de départ qui est:
Comment la puéricultrice peut-elle optimiser l'accueil et la prise en charge d'un enfant suspecté victime de maltraitance ainsi que la prise en charge de sa famille?
Avez-vous des personnes ressources à me conseiller?
Un établissement référent des maltraitance sur les enfants?
Avez-vous des informations à ce sujet?
Merci par avance
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Comment la puéricultrice peut-elle optimiser l'accueil et la prise en charge d'un enfant suspecté victime de maltraitance ainsi que la prise en charge de sa famille?
Avez-vous des personnes ressources à me conseiller?
Un établissement référent des maltraitance sur les enfants?
Avez-vous des informations à ce sujet?
Merci par avance
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Infirmière depuis le 27 juillet 2012
Future puéricultrice en 2013!!!
Future puéricultrice en 2013!!!
TFE maltraitance enfants RCH IDE
Bonjour
je suis actuellement en 2eme année. je dois déjà commencer à travailler sur mon mémoire. j'ai choisi de travailler sur la relation soignant/parents soupçonnés de maltraitance.
j'ai quelques questions. merci d'avance pour les réponses!
- avant que le diagnostic ne soit établit, comment vous comportez vous face à des parents suspectés de maltraiter leur enfant?
- quel regard adoptez vous?
- pensez vous que les parents se sentent jugés?
- la suspicion de maltraitance modifie t'elle la relation soignants/parents?
- lors de la prise en charge de l'enfant, quel est le rôle des parents (mis à l'écart, participent...)
- quels moyens vous permettent de masquer, dissimuler vos émotions?
je suis actuellement en 2eme année. je dois déjà commencer à travailler sur mon mémoire. j'ai choisi de travailler sur la relation soignant/parents soupçonnés de maltraitance.
j'ai quelques questions. merci d'avance pour les réponses!
- avant que le diagnostic ne soit établit, comment vous comportez vous face à des parents suspectés de maltraiter leur enfant?
- quel regard adoptez vous?
- pensez vous que les parents se sentent jugés?
- la suspicion de maltraitance modifie t'elle la relation soignants/parents?
- lors de la prise en charge de l'enfant, quel est le rôle des parents (mis à l'écart, participent...)
- quels moyens vous permettent de masquer, dissimuler vos émotions?
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- Messages : 4
- Inscription : 16 janv. 2014 11:02
Re: tfe maltraitance enfants
Bonjour!
Je suis actuellement infirmière puéricultrice dans un service d'enfants polyhandicapés.
J'ai fait mon mémoire de formation puèr' sur le bébé secoué, une forme particulière de maltraitance.
Tu trouveras plein d'infos sur le bébé secoué en te rendant sur le site de la Haute Autorité de Santé.
Tes questionnements me parlent, par contre il faut absolument que tu précises quel type de maltraitance tu souhaites aborder/approfondir : l'enfant qui tombe de la table à langer? L'enfant qui accumule les accidents domestiques de type brûlure? L'enfant victime de sévices? L'enfant victime de défaut de soin, de négligence?...
N'oublie pas de bien cibler un âge.
J'essaie de répondre (humblement) à tes questions:
-avant que le diagnostic ne soit établit, comment vous comportez vous face à des parents suspectés de maltraiter leur enfant?
Quand le diagnostic n'est pas établi, c'est à dire quand les examens complémentaires n'ont pas encore été faits? (fond d'oeil, radio de squelette, IRM?)
Eh bien... J'ai beaucoup appris de mes échanges avec d'autres professionnelles : "tant que les parents n'ont pas avoué, ils doivent être considérés comme innocents". Une infirmière puèr m'expliquait s'être occupée d'un enfant dont les parents avaient été à tort suspectés de maltraitance, celui-ci avait eu plusieurs hématomes sous-duraux spontanés. C'est une situation très rare mais qui peut arriver. Ou alors, les parents peuvent être suspectés et finalement, suite au signalement judiciaire fait au Procureur de la République, enquête il y aura, et peut être que finalement ce sera l'oncle, un ami des parents de l'enfant, l'assistante maternelle qui avouera les faits, ou pas... On ne sait jamais vraiment. Et c'est difficile en tant que soignant.
Mais nous, soignants en pédiatrie, nous sommes là avant tout pour l'enfant, et même si c'est important de vouloir le "maintien du lien familial" etc, lorsqu'il y a un doute sur les parents, par exemple lorsqu'il y a des incohérences entre leur discours et les observations cliniques médicales, il nous faut être particulièrement vigilants. Et utiliser notre observation : les parents viennent-ils? Quelles réactions ont-ils? Comment parlent-ils à leur enfant, de leur enfant?... L'observation, qui est outil clé de notre travail, doit être la plus objective possible et retranscrite fidèlement aux collègues.
- quel regard adoptez vous?
Nous sommes soignants, pas juges. Mais, nous sommes aussi humains. C'est normal de ressentir de la colère, de la tristesse ; et je pense qu'il nous faut accepter nos émotions pour être de bons soignants.
- pensez vous que les parents se sentent jugés?
Bien-sûr. (Mets-toi à leur place)
- la suspicion de maltraitance modifie t'elle la relation soignants/parents?
Bien-sûr; c'est incompréhensible pour le soignant. Je crois qu'il faut alors recentrer sa prise en charge sur l'enfant : se rappeler qu'on est là avant tout pour lui. Par contre, il faut toujours respecter les parents. Par exemple, ça dépend du contexte, mais leur expliquer que tel ou tel examen va être fait à leur enfant, que telle procédure judiciaire a été lancée, répondre à leurs questionnements... N'oublie pas que tu n'es jamais seule dans l'équipe!!
- lors de la prise en charge de l'enfant, quel est le rôle des parents (mis à l'écart, participent...)
ça dépend tellement des situations ; mais, sauf cas exceptionnels, les parents resteront toujours les parents. Il faut préciser la situation que tu as choisie. Et ce sera toujours au cas par cas.
quels moyens vous permettent de masquer, dissimuler vos émotions?
Tu sais... Il ne faut pas chercher à vouloir "se blinder". Notre métier est profondément humain. Contrairement à ce que tu as peut-être parfois entendu, de la même façon qu'il est normal d'être triste lorsqu'un enfant décède, il est normal d'être indigné par la maltraitance. Ce qu'il faut, c'est trouver le juste milieu entre ce que l'on ressent et le boulot, passionnant, que l'on fait. Echanger avec ses collègues, les solliciter, parfois demander de l'aide tout simplement, permet de mieux vivre les choses.
J'espère avoir pu t'éclaircir. N'hésite pas à revenir vers moi pour plus d'infos. C'est un sujet intéressant, éthique, social...et qui nous questionne sur nos pratiques professionnelles et notre savoir-être.
@ toute!
Je suis actuellement infirmière puéricultrice dans un service d'enfants polyhandicapés.
J'ai fait mon mémoire de formation puèr' sur le bébé secoué, une forme particulière de maltraitance.
Tu trouveras plein d'infos sur le bébé secoué en te rendant sur le site de la Haute Autorité de Santé.
Tes questionnements me parlent, par contre il faut absolument que tu précises quel type de maltraitance tu souhaites aborder/approfondir : l'enfant qui tombe de la table à langer? L'enfant qui accumule les accidents domestiques de type brûlure? L'enfant victime de sévices? L'enfant victime de défaut de soin, de négligence?...
N'oublie pas de bien cibler un âge.
J'essaie de répondre (humblement) à tes questions:
-avant que le diagnostic ne soit établit, comment vous comportez vous face à des parents suspectés de maltraiter leur enfant?
Quand le diagnostic n'est pas établi, c'est à dire quand les examens complémentaires n'ont pas encore été faits? (fond d'oeil, radio de squelette, IRM?)
Eh bien... J'ai beaucoup appris de mes échanges avec d'autres professionnelles : "tant que les parents n'ont pas avoué, ils doivent être considérés comme innocents". Une infirmière puèr m'expliquait s'être occupée d'un enfant dont les parents avaient été à tort suspectés de maltraitance, celui-ci avait eu plusieurs hématomes sous-duraux spontanés. C'est une situation très rare mais qui peut arriver. Ou alors, les parents peuvent être suspectés et finalement, suite au signalement judiciaire fait au Procureur de la République, enquête il y aura, et peut être que finalement ce sera l'oncle, un ami des parents de l'enfant, l'assistante maternelle qui avouera les faits, ou pas... On ne sait jamais vraiment. Et c'est difficile en tant que soignant.
Mais nous, soignants en pédiatrie, nous sommes là avant tout pour l'enfant, et même si c'est important de vouloir le "maintien du lien familial" etc, lorsqu'il y a un doute sur les parents, par exemple lorsqu'il y a des incohérences entre leur discours et les observations cliniques médicales, il nous faut être particulièrement vigilants. Et utiliser notre observation : les parents viennent-ils? Quelles réactions ont-ils? Comment parlent-ils à leur enfant, de leur enfant?... L'observation, qui est outil clé de notre travail, doit être la plus objective possible et retranscrite fidèlement aux collègues.
- quel regard adoptez vous?
Nous sommes soignants, pas juges. Mais, nous sommes aussi humains. C'est normal de ressentir de la colère, de la tristesse ; et je pense qu'il nous faut accepter nos émotions pour être de bons soignants.
- pensez vous que les parents se sentent jugés?
Bien-sûr. (Mets-toi à leur place)
- la suspicion de maltraitance modifie t'elle la relation soignants/parents?
Bien-sûr; c'est incompréhensible pour le soignant. Je crois qu'il faut alors recentrer sa prise en charge sur l'enfant : se rappeler qu'on est là avant tout pour lui. Par contre, il faut toujours respecter les parents. Par exemple, ça dépend du contexte, mais leur expliquer que tel ou tel examen va être fait à leur enfant, que telle procédure judiciaire a été lancée, répondre à leurs questionnements... N'oublie pas que tu n'es jamais seule dans l'équipe!!
- lors de la prise en charge de l'enfant, quel est le rôle des parents (mis à l'écart, participent...)
ça dépend tellement des situations ; mais, sauf cas exceptionnels, les parents resteront toujours les parents. Il faut préciser la situation que tu as choisie. Et ce sera toujours au cas par cas.
quels moyens vous permettent de masquer, dissimuler vos émotions?
Tu sais... Il ne faut pas chercher à vouloir "se blinder". Notre métier est profondément humain. Contrairement à ce que tu as peut-être parfois entendu, de la même façon qu'il est normal d'être triste lorsqu'un enfant décède, il est normal d'être indigné par la maltraitance. Ce qu'il faut, c'est trouver le juste milieu entre ce que l'on ressent et le boulot, passionnant, que l'on fait. Echanger avec ses collègues, les solliciter, parfois demander de l'aide tout simplement, permet de mieux vivre les choses.
J'espère avoir pu t'éclaircir. N'hésite pas à revenir vers moi pour plus d'infos. C'est un sujet intéressant, éthique, social...et qui nous questionne sur nos pratiques professionnelles et notre savoir-être.
@ toute!