Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Le forum des infirmier(e)s, discussions, débats et bien plus encore...

Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers

Avatar de l’utilisateur
Norma Colle
Silver VIP
Silver VIP
Messages : 4851
Inscription : 30 nov. 2004 21:32

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par Norma Colle »

:fleche: à ce stade là: prolongation arrêt de travail indispensable............

Le médecin du travail ne vous demandera pas de prouver le harcèlement :celà est très difficile à faire............
Le mot "harcèlement" provoque toujours de grandes foudres............

Le médecin du travail peut initier une enquête de"conditions de travail" dans le service mais mais mais..........peu de collègues se "mouilleront"...............Le médecin du travail récupèrera même probablement les "foudres de la direction" sur une telle initiative ........mais s'il est courageux il fera son boulot.

Le médecin peut imposer votre mutation dans un autre service pour raisons de santé.

J'ai connu tout ceci .Une seule et unique solution pour se sauver:fuir loin de cette cadre. Il vous sera impossible de retravailler avec une telle personne comme chef.
DEL75
Messages : 1
Inscription : 08 mai 2014 15:39

Re: Burn out, dépression, HELP

Message par DEL75 »

Bonjour mon mari est infirmier à l'APHP, depuis 2 mois il est en arrêt pour ce que je pense être un BURN OUT.
Un matin il est rentré du travail (il travaille de nuit), il s'est mis à pleurer et m'a dis qu'il ne pouvait plus. Arrêt maladie, consultation avec un psychiatre et un psychologue, son état s'est dégradé, et j'ai du le faire hospitaliser cette semaine. Je dois gérer le quotidien seule (avec 2 enfants). J'ai vu qu'il toucherait son salaire plein pendant 3 mois et après la moitié. peut-il avoir un complément de salaire, à qui dois-je m'adresser pour faire les démarches. Merci.
D'autre part je voudrai savoir si d'autres personnes ont vécu un burn out, comment ont-elles réussi à s'en sortir,
faut-il envisager une reconversion professionnelle ?????
Merci pour vos réponses
t0befree
Messages : 5
Inscription : 20 mai 2010 20:59

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par t0befree »

Énormément touchée par ton témoignage didouxluckie.

A te lire, je ne te sens pas prête à retourner vivre cette galère, d'ailleurs qui le mérite ? Personne.

J'aurai envie de te dire "reste chez toi, ne retourne pas travailler pour l'instant", mais bien évidemment que rester à la maison, ne permet qu'à notre esprit de tergiverser...

Démissionner ? Aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs ? Difficile de faire pire que le service où tu es...
Et si tout ce stress rendait la réussite d'une FIV difficile ?
Que veux tu dans la vie ?


De tout coeur avec toi pour ta vie personnelle et professionnelle.
IFSI Haguenau ripresente --- Jeune infirmière en galère ;)
***NOus sOmmes tOus dans le caniveau, mais certains d'entre nOus peuvent y voir les étOiles***
Avatar de l’utilisateur
didouxluckie
Adepte
Adepte
Messages : 111
Inscription : 17 mars 2007 20:16
Localisation : Mérignac

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par didouxluckie »

Bonjour a tous, merci de vos messages et témoignages.
J'ai repris mercredi et j ai annoncé des que j ai vu ma vilaine chef que je voulais reprendre mon poste de nuit, car non je ne veux pas rester. Bref, comme je m y attendais, elle m a dit : ah bon mais pourquoi? ceci dit ça arrange votre collegue X de jour qui s est engagée à faire 2 mois de nuit pour vous (nb: elle s est sentie obligée et vient de découvrir qu elle est enceinte donc ça l arrange que je veuille reprendre le poste). Mais ensuite elle s est mise a me dit (chef) que de toute façon elle refuse de remettre l equipe bancal ensemble (en gros, pendant mon traitement fiv ou j etais hyper émotive, j ai mal parlé à l as qui est un boulet car elle ne veut rien faire seule, c'est épuisant, donc à quoi ça sert d avoir une as? et au lieu de me dire que j avais pas été gentille 'je les avais prevenue que mon traitement risqué de me rendre a fleur de peau; l as est allée direct dire à la chef que j étais un monstre, une sorciere. Moi m a meme pas prévenue que je me suis retrouvée au bureau de la chef convoqué pour me faire engueulée!
Dégoutée, je me suis excusée aupres d elle en lui rappelant a nouveau que si soucis, elle me le dise, y a pas mort d homme.
Depuis que j ai quitté le poste de nuit, elle s est frittée tres fort avec ma collegue de nuit ide, bref, depuis elle est sous antidépresseur et ma chef me dit je ne veux pas vous remetre ensemble (perso je vis pas avec je veux juste bosser).
Mais aussitot elle n arrete pas de se contredire et me demander si mercredi c'est trop tot (non je suis prete a peu dormir pour ne plus l avoir, et des que je pense pouvoir enfin pouvoir alller continuer mon taf, elle me dit que je vais devoir bien traité l as, lui ai répondu que ça se passerai bien et je ferais de mon mieux, et la blam, elle me balance que je dois non pas la chouchouter mais la traiter comme un etre humain.
A cette pic ,j ai reussi a garder mon calme et dire faussement: ne vous inquietez pas je m en occupe, croyez moi, je suis calme et ça se passera bien.
Mais non elle a voulu me faire mal en se foutant a rire en disant vous! calme ahhahahah depuis quand (ben un moment) ahahhahaha ben moi je ne trouve pas du tout ahahahahah.
bref , elle a reclamé de connaitre le nom et l heure de mon rdv en geriatrie, je ne trouve pas ça normal, et les pic n ont pas cessé. sur mon secteur de 10 patients,j ai 5 confus qui sonnent sans arret, j y répond sans cesse comme mon as du matin, mais elle continu de dire que je fais pas bien mon travail et que j ai interet a debaucher a l heure, que si je n ai pas de poste de nuit avant un moment c est pas la mort d etre de jour, bref, sans arret elle se contredit et passe son temps a me faire passer des montagnes russes, je vomi avant de bossser, je cauchemarde, je suis super mal, vendredi j ai pleuré quand j ai vu que j avais un peu moins de bilan sanguin a faire et que j avais pas fini de préparer mon chariot, ça sortait tout seul sans possibilité de retenir, je savais juste qu elle serait la et ne ferais pas le pont, pfff. Bref, m obliger a venir en entretiens avec les chefs alors que je leur ai déjà dit que je veux reprendre urgemment mon poste de nuit pour des raisons mutiples : professionnelle (le rythme de jour ne me convient plus, phrase a ne pas développer plus m a dit le psy), des raisons personnelles et médicales (les 2 la, je n ai pas a donner les raisons donc ont pas a demander et elles posent beaucoup de questions et des truc détourné, c'est épuisant), je suis sortie a 15h15, soit encore 1h d heures sup, je suis claquée, épuisée, je commence déjà à redouter demain, Mes cachets sont mes amis mais j ai recommencé mon traitement fiv (qui est une vrai bouffée d air pour moi, un protocole long cette fois, donc plus d un mois de traitement) . La j ai chialé à mon réveil car demain sera difficile; faut que je sorte de la bas au plus vite, j ai tellement pleuré quand mon psy m a dit que si je continu ainsi, je perdrais ma santé mon mari tout, je ne peux pas continuer ainsi, c'est l electrochoc.
J ai toujours étais persuadée d etre forte, mais la je suis en miette et comme une ruine de chateau, il faut que je puisse sortir au plus vite des griffes de ma chef, vite.
Ayant plein de rdv kiné psy, je suis bien obligée de voir que la vie ne se résume pas qu au travers des griffes de ma chef a l hosto vu que ça empiete sur ma vie perso, donc j espere que ça se passera bien mais j ai la trouille quand meme.
merci de vos écoute, je vous tiens au jus.
Idel remplaçant, décidée à créer mon cabinet
Chatbleu
Messages : 3
Inscription : 23 avr. 2014 15:20

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par Chatbleu »

Que de souffrance dans ces témoignages...

Je sors moi-même doucement d'un burn-out, après un peu moins de 3 ans d'arrêt (j'avais également une cadre abominable, des conditions de travail exécrables - soins à domicile dans une cité où la violence était mon quotidien -, des heures de dingue, et malgré tout, une furieuse envie de faire au mieux pour tout le monde, tout le temps).

Si j'ai bien appris une chose pendant cette période, c'est que, quand ça veut pas, ça veut pas! Et quand la tête veut continuer malgré tout, c'est le corps qui est obligé de prendre le relais pour nous arrêter avant qu'il ne soit trop tard (ce dont vous parlez dans vos témoignages: nausées, vomissements, douleurs osseuses, musculaires, insomnies, et j'en passe...) Alors, s'il-vous-plaît, ECOUTEZ-LE!!!

J'avais essayé de reprendre le travail au même endroit il y a 1 an. J'ai tenu le coup 2 mois 1/2 (et quand je dis "tenu le coup", c'est le terme, je m'accrochais comme une désespérée!); et puis un matin, je me suis retrouvée incapable de marcher...le corps avait parlé: je ne pouvais/ne voulais plus y retourner.

Plus vous attendrez, plus les plaies seront longues à cicatriser.
Donc courage, écoutez ce que votre corps vous dit, faites-lui confiance (ça ne sert à rien de s'acharner, au contraire!), et surtout, prenez le temps qu'il faudra, posez-vous les bonnes questions, entourez-vous de personnes aidantes (si possible, qui connaissent bien le burn-out), et surtout, pas de culpabilité!

Courage à toutes et tous! Accrochez-vous, vraiment, c'est difficile, mais pas impossible, et le résultat en vaut vraiment la peine!

PS: oh, et je sais que les "un peu moins de 3 ans" peuvent faire peur, mais j'étais vraiment allée beaucoup trop loin, et surtout, le diagnostic du burn-out n'a été évoqué qu'après 1 an d'arrêt maladie (après toute une batterie d'examens, de consultations chez une multitude de spécialistes...etc. Hélas, le burn-out est encore assez méconnu par bon nombre de professionnels de la santé...)
Chatbleu
Messages : 3
Inscription : 23 avr. 2014 15:20

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par Chatbleu »

Courage!
Avatar de l’utilisateur
be1664
Régulier
Régulier
Messages : 34
Inscription : 14 juil. 2010 15:53

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par be1664 »

Je ne peux pas te renseigner sur la médecine préventive...mais je suis sous le choc de l'acharnement de ta chef. Il reste difficile de s'éloigner, de prendre de la distance quand on les pieds dedans...pourtant je te l'assure c'est la meilleure des solutions.

courage.
"prends une bière et écoute le son d'une basse qui pleure".

Ide Brûlés !
Avatar de l’utilisateur
Jo_bis
Modérateur
Modérateur
Messages : 10261
Inscription : 30 janv. 2004 10:33

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par Jo_bis »

Norma Colle a écrit : Le mot "harcèlement" provoque toujours de grandes foudres
D'autant que c'est un terme légalisé, et (hélas) souvent employé à tort et à travers...ce qui le décrédibilise +++ D'où la difficulté d'en faire la preuve (témoignages, faits vérifiables etc...)
Norma Colle a écrit :J'ai connu tout ceci .Une seule et unique solution pour se sauver:fuir loin de cette cadre. Il vous sera impossible de retravailler avec une telle personne comme chef.
Moi aussi, j'ai connu.
Vous avez raison : le conseil que le médecin du travail m'a donné est "partez vite et loin". C'est une bataille perdue d'avance.
C'est ce que j'ai fait, je suis partie sans me retourner.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Rosette1954
Messages : 4
Inscription : 03 nov. 2012 17:22
Localisation : GERS

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par Rosette1954 »

bonjour à toutes et tous ,

Je veux vous faire part de mon expérience personnelle sur ce forum car je suis écœurée moi aussi , j'ai 60 ans passés et suis encore au boulot. Passionnée par ce métier ,perfectionniste+++j'ai été exploitée durant plus de 20 ans dans un EHPAD de la fonction publique.Je faisais fonction de cadre (plannings ,soins ,gestion du personnel ...et j'en passe...).Je souhaitais bien faire et ne comptais point mes heures (12 ou 14 h/J ). J'étais même réveillée la nuit pour aller seconder l'unique agent de nuit quand un problème survenait ou un DC. Unique IDE ,unique "cadre" et un directeur qui n'était pas sur place car il gérait principalement un hôpital local proche. J'avais quelques soucis évidents avec les équipes car on ne peut point être juge et arbitre. Collègue au lit du résident et cadre :ça ne le fait pas ! J'ai fait la formation continue de cadre de santé(non diplômante) à l'ANFH et au retour j'ai sollicité un vrai poste d'encadrement ,plus que mérité ! Réponse :non ,pas de budget dans ce sens !
J'ai donc tapé du poing sur la table en commençant par refuser de gérer les plannings. Nous n'avions pas de logiciel pour ça à l'époque....
La galère n'a pas tardé pour moi !!!Les 12h/J ont été validées grâce à une IDE venue me remplacer qui a fait le constat que 12h étaient plus que nécessaires pour gérer. Jusque là ,je n'avais jamais compté les h sup et pas de compte épargne temps...Le tout s'est terminé par une fusion avec l'hôpital local proche dans lequel j'ai été mutée d'office en qualité de simple IDE .J'ai vécu ça comme une sanction (brimades morales nombreuses dans cet hôpital) .
J'étais épuisée physiquement et moralement ,au bout du rouleau ...
Un arrêt pour maladie longue durée s'est imposé car ma vie était en danger :nombreux kgs en moins ,douleurs diffuses,insomnies ,asthénie+++
Je pensais pouvoir demander ma retraite à la fin de cet arrêt maladie soit à 60 ans...Hélas non des trimestres manquaient au régime général pour que ma pension soit complète...Avec tout ça ,divorce ,problèmes familiaux....
La totale en somme !!!Après X demandes d'emploi ailleurs ,j'ai vu le médecin du travail qui m'a enfoncée comme vous ne pouvez le deviner.
J'étais dépressive++ et donc la direction ne me reprendrait pas :la DRH lui avait dit. SCANDALE s'en est suivi car j'avais repris des forces et un tonus d'enfer grâce à mon nouveau compagnon. J'ai dénoncé ce médecin du travail et la DRH qui n'avait pas à interférer dans mes ennuis de santé. J'ai contacté la cadre sup ,la direction et après une bataille acharnée ,j'ai pu être réintégrée pour achever ma carrière dans cet hôpital. Gros HIC : je suis passée d'IDE Cadre à animatrice .Ma blouse indique non plus IDE mais bien animation.
Quelle psychologie !!Après tout ce que j'ai pu donner de mon temps et de mon énergie ! C'est certes une brimade en sus mais je m'en fous maintenant et complètement ! Je ne fais plus de WE ,mes horaires sont 12h/19h ,je donne du bien être aux patients lourds (traumas crâniens, Alzheimer...) et mon seul but est de décrocher un sourire sur le visage de "mes résidents". Je suis satisfaite lorsque j'y parviens et le reste m'indiffère totalement et pleinement.
J'attends ma retraite ,prévue en SEPT . J'ai pleine conscience d'être usée et que je ne deviendrai point centenaire malgré l'allongement de la durée de vie prônée par nos politiques pour retarder l'âge de la retraite. J'ai toujours travaillé sans relâche au détriment de ma vie personnelle et je ne peux que le déplorer.Alors les IDE ,ne faites pas comme moi ! La vie est trop courte pour ne pas la croquer à pleines dents quand il en est encore temps !!!....
Soyez professionnelle certes ,mais ne vous prenez plus la tête ! Les cimetières sont bondés de gens qui se croyaient indispensables ...Nous ne pouvons pas épouser toutes les misères du monde ,c'est une évidence que j'ai comprise bien trop tard .N'hésitez pas à muter si un cadre vous harcèle ,à aller voir la direction etc etc....Battez-vous comme le font vos patients face à la maladie ,ne renoncez jamais si vous pensez avoir raison. Vous n'aurez pas de statue au panthéon et encore moins de légion d'honneur ! VIVEZ !! en étant professionnelle,certes, mais ne négligez JAMAIS votre vie personnelle !
APRES ,ON NE PEUT QUE LE REGRETTER MAIS C 'EST TROP TARD ....
Avatar de l’utilisateur
didouxluckie
Adepte
Adepte
Messages : 111
Inscription : 17 mars 2007 20:16
Localisation : Mérignac

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par didouxluckie »

Merci à tous pour vos témoignages, merci également Rosette, je suis très émue par ton post. Tu as raison, il faut cesser de mettre en parenthese notre vie perso.
Moi je suis repassée de nuit, ça s est bien passé, très bien meme j ai débauché a l heure et je suis satisfaite de mon travail.
Ce soir, je retrouve donc mon équipe habituelle, on va bien voir.
J ai passé un entretiens avec les cadres de geriatrie, car j ai postulé la bas, la rééduc m a dit qu elle prefere d abord prendre sur son pool, bon, blam, j 'ai pas convaincu.
Je sors de mon entretiens dépitée et un peu comme sous pression.
Elles etaient 2, l une cadre sup et l autre cadre de nuit ayant été la précédente cadre de mon service. Bon deja elles ne comprennent pas pourquoi un jeune DE (6 ans) veut aller en geriatrie.. ai évoqué mon désir de m installer aussi a proximité (projet maison avec mon mari) mon désir de changer d horizon en deumeurant de nuit, mais voila, je n y connais rien a la gériatrie la leur et c est la le coeur du soucis. Donc c est un poste de pool mais pas 4 nuits d affilée, non grande semaine et petite semaine, ça me va. mais faire une nuit la, la suivante ailleurs et l autre ailleurs, ça c'est pas franchement simple. J ai des doutes a mon adaptation et je le comprend bien. Ensuite vient le moment d evoquer les patients, dément alzheimer confus, zero contention capacité a gerer les ingerables et patience envers méga confus. Bon, ok, ensuite effectif: 1ide et 1 as pour 40 lits, ah oui quand meme c est hard.
Me demande si je suis disponible: oui mais ma chef ne m a pas donné de date de disponibilité(dommage hein) et la je pense sans en parler dans ma tete fiv en juin fiv en juin donc un arret de 15j au moins!!! Bon, ça dans la tete, j en parle pas mais je me dis que je serais archie detestée si me prenne et que je suis en arret pour ma fiv, car ma fiv aura lieux. M avertisse que le poste est urgent (ah ok et mes congés risque fort de sauter alors en juin) et suivant dispo de mon service, elle ne peuvent attendre plus longtemps, ont le couteau sous la gorge...
Ensuite c est la ou ça empire, elles vont appeler ma cadre pour organiser ma nuit d immersion ou je ferais 3h par service pour voir un max de service ou je pourrais muter si me prenne et etre face a la réalité de la geriatrie si ça me convient toujours. Mais oui, elles vont appeler ma cadre, oui celle la meme avec qui j ai tant de soucis, qui ne respecte rien.... qui risque de dresser je ne sais quel portrait de moi......... Bref, la, j avoue que je trouve ça assez hard, surtout qu une des ide de nuit veut partir (celle qui fait les remplacements rtt donc 4 nuits d affilé mais sur 3 services donc la le jour devra refaire des nuits) et une ide de nuit a mi temps qui vient de poser sa décision irrévocable de revenir à mi temps de jour, elle cesse les nuits, donc encore plus de nuit a remplacer et au milieu, moi qui veut partir... ah ah, je sens que c est le bazar et que le dindon ça sera moi!
Bref, voila, je suis un peu beaucoup déçue mais déjà moins soumise a l influence de ma méchante chef alors qu est ce qui est mieux?
Bref, j attend la nuit d immersion pour savoir si ça me convient et on fera un débrief apres, pour décision, mais si je dis non à ce poste et si je dis oui et ma fiv? ... Je me torture
Idel remplaçant, décidée à créer mon cabinet
Avatar de l’utilisateur
augusta
Star VIP
Star VIP
Messages : 10435
Inscription : 23 mai 2008 19:29
Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par augusta »

Bonjour,

Merci de nous tenir au courant.

Vu de loin j'ai l'impression que ça part un peu dans tous les sens. Et tes choix participent à ce bazar.
Je ne suis pas obstétricien, mais à ta place je réglerais d'abord mes problèmes de boulot.
Quand tu auras retrouvé une certaine stabilité professionnelle (et donc de la sérénité) alors là tu seras disponible à 100% pour tenter une nouvelle FIV.

J'ai l'impression qu'à vouloir tout mener de front.....tu te mets toi-même dans une situation très inconfortable.

Bon courage pour la suite.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Avatar de l’utilisateur
didouxluckie
Adepte
Adepte
Messages : 111
Inscription : 17 mars 2007 20:16
Localisation : Mérignac

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par didouxluckie »

Bonsoir, merci de tout coeur pour vos messages.

Déjà, il n'est pas faux que la pma a pris une part de ma vie et que je me devais de la gérer, depuis nous avons eu un début de grossesse mais qui hélas s'est vite arreté alors j'ai décidé de faire une grosse pause de ce coté la.

J'ai bossé un mois entier dans un service bien organisé en aout ce qui m a fait beaucoup de bien et m'a rassuré dans mes compétences ou je doutais de moi et j'ai entrepris de mener des activités défoulatoir et des apaisantes.
Après une semaine de congés total, j'ai repris, mais ça ne s'est pas passé comme j'aurais voulu.
Je suis revenue bien motivée à prouver que je valais du bon. Mais hélas, je suis revenue il manquait du personnel de nuit et la population hospitalisée était lourde en soin, mobilisations et surveillance. Mais organisées, ma collègue aide soignante et moi avons bien menés notre barque jusqu a presque la fin de la nuit, une urgence! Je me suis blessée au dos en remontant un patient malgré la bonne hauteur du lit,déclive et malgré le fait que nous l'avons fait a deux. Bref, mon dos a fait un crac et ma collègue serrait elle aussi les dents. Bref, c est en souffrant qu on a fini de gérer ça et qu on a fait la nuit suivante, elle se disait soulagé par l antalgique et d 'avoir dormi mais j'ai pas eu cette chance.1 mois d arret et réévaluation. La médecine du travail m a mis apte avec restriction 15j pas de port de charge ni station debout prolongée, mais trop algique j'ai été arrêté.
Bref, au final, après une certaine difficulté à trouver des antalgiques et anti inflammatoire que je supporte, j'ai été mieux mais persistance de la douleur, gastrite.... Bref, après 2 semaines de non évolution, j'ai eu une IRM: 2 hernies discales, bon ben, on a poursuivit les soins et ajouté a la kiné physiothérapie et élongation du dos par le rééducateur. au bout d un mois, je bouge enfin mieux mais j'ai toujours mal, et depuis quelques jours j'ai de violentes crises de douleurs souvent le soir et la nuit. Bref, re point vendredi avec toubib et dans une semaine et demi pour le rééducateur.
Le moral a flanché, j'ai accepté un traitement avec la thérapie, je garde espoir d'aller mieux. Je continue de me renseigner sur les postes ailleurs, on verra bien. je tente de rester forte malgré ce vilain coup de sort. J'appréhende toujours d'appeler ma chef vendredi mais bon, pas le choix, je vous tiendrais au courant a bientot et merci de vos conseils.
Idel remplaçant, décidée à créer mon cabinet
Avatar de l’utilisateur
didouxluckie
Adepte
Adepte
Messages : 111
Inscription : 17 mars 2007 20:16
Localisation : Mérignac

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par didouxluckie »

ce petit post pour vous dire que je vais bien,qu il y a eu de gros soucis avec ma chef de l époque qui a fini par partir en retraite, non sans trainer plusieurs d entres nous dans la boue...
depuis j ai traversé un peu le désert, me suis blessée au dos en bossant et fût arrêtée longtemps. à mon retour la chef harcelante était partie et la nouvelle cadre a pris le taureau par les cornes en changeant tout dans le service. Au début, nombreuses ont craqués, contre coup, moi j étais toujours en soins/dos et quand j'ai repris en janvier 2016, j ai vu un service géré, efficace, une cadre juste et des méthodes organisationnelles discutées avec l ensemble du personnel et aux applications progressives.
quand j y suis retournée, j étais a mi temps thérapeutique de jour, et j ai vraiment halluciné par le changement. L entretiens avec la nouvelle cadre m a permis de retrouver la paix, visiblement, elle a su que le noyau a soucis venait de sa prédécesseur. J ai aussi mis entre parenthèse la PMA et tout projet bébé au profit d une nouvelle hygiène de vie sociale et pro. Après quelques mois, j ai finalement pris une disponibilité pour exercer en libérale remplaçante et je m'éclate. Bon y a pas que du bon, j ai toujours un peu beaucoup la poisse mais le sourire d un patient bien après les soins vaut de l or. Oui on peut s en sortir du burn out et j ai grandi, appris et j applique la relaxation comme philosophie et je me laisse porter par le vent des évènements et je vie, je ne souffre plus. ce passé est derrière moi. courage a tous ceux qui sont en souffrance, on peut s en sortir.
Bizzzz et merci a tous de vos soutiens
Idel remplaçant, décidée à créer mon cabinet
FRED60
Accro
Accro
Messages : 875
Inscription : 09 mars 2008 15:26

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par FRED60 »

Content que ça aille mieux pour toi didouxluckie.
Sans connaitre la vie de ton ancien service, ce qui est dommage c'est de voir qu'il faut attendre un départ à la retraite ou une mutation pour ne plus subir un chefi nhumain; c'est vrai dans tout service. Parfois la fuite peut être une solution de "survie"!
titi78
Messages : 7
Inscription : 30 déc. 2013 15:33

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par titi78 »

theosse a écrit : 04 mai 2014 23:46 Bonjour Petite Pierre,
Comme toi il y a déjà une dizaine d’années, j’ai vu ma santé se dégrader suite à un emploi un peu trop prenant; j'ai du arrêter un métier d’infirmière aux urgences que j'adorais; outre des problèmes physiques j'ai en plus eu un épisode dépressif sévère. Ce qui m’a sauvé c'est mon mental de battante.
Ainsi j'ai refusé de rentrer dans le statut d'handicap. J’ai attendu la fin de mes congés maladie pour quitter la fonction publique hospitalière. Le médecin du travail hormis pleurer sur mon sort et me proposer de sortir en inaptitude, ne me dirigeait pas pour trouver une porte de sortie en reclassement. Mais par contre j'ai mis à profit ces années de pause pour me réorienter.
Aujourd’hui j'ai accepté mon handicap (une forte claudication et des algies vertébrales sévères) au niveau professionnel je suis passée de........animatrice en loisirs créatifs, infirmière scolaire à .......infirmière en entreprise.
je ne dirai pas que professionnellement je m'éclate mais au moins je n'ai pas quitté le soins et la prise en charge de problématiques diverses.
D’autres collègues dans notre cas se sont réorientées vers des métiers plus exotiques ( instit. , fleuriste, peintre , consultante en matériels agricoles….)
J’espère que ton entourage familial et ou amical est solide. Saches que dans notre secteur tu auras peu de soutien. Une infirmière( ou AS) malade n’est pas regardée avec bienveillance, cela fait désordre. J’entends d’ici les collègues affirmer que cela n’est pas possible !!!! Mais réfléchissez : rencontrerez-vous des IDE (ou AS) en handicap de façon importante dans vos hôpitaux ????
Par contre si tu as en vue un poste dit « assis debout » qui te convienne il te faudra foncer et prouver haut la main que tu peux et tu dois y accéder ;
Que tu es des passages à vide est normal, par contre baisser les bras et couler vers cette douleur moral est délétère. Je me souviens que ce qui m’a porté et me porte encore c’est la hargne à prouver que l’on peut être IDE et handicapée. Ce n’est pas seulement dans mes habiletés manuelles que se situe mes compétences en soins infirmiers mais aussi dans ma façon d’être dans mon sens critique….
Je te souhaite de trouver une voie pour te réaliser et surtout que la pause qui se dessine te serve à réfléchir pour infléchir, d’aller de l’avant
Et surtout de ne pas le vivre comme une défaite mais un renouveau
Amicalement,
Ta collègue de galère 8)
Bonjour les BB ⚕️ IDE je titulaire fonction publique hospitalière (FPH) en arrêt de travail pour Burn out depuis septembre et aussi un problème de santé avec une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). Comme j'allais un peu mieux avec la kiné, sur les conseils de la déléguée syndicale j'ai postulé à des offres. J'ai été recruté par oral par la cadre depuis 1 mois. J'avais expliqué à ma future cadre que j'étais en arrêt de travail depuis septembre pour difficulté sans rentrer dans les détails. Bref je viens de recevoir un courrier de la DRH de mon futur employeur il ne me recrute plus. Je suis dépitée. Mon psychiatre m'a dit qu'il pouvait me faire un certificat pour licenciement pour inaptitude.....mais ça sera à tous les postes dans la fonction publique.???
Car le psychiatre m'a dit ils vous cherchent la faute sur votre ancien poste...car effectivement j'ai eu un rapport non justifié....etc et harcèlement hiérarchie que je ne peux pas développer ici.
Est ce que je pourrais toujours être infirmière dans le privé ? Le pire c'est que j'aime mon métier et je ne vois pas faire autre chose
Mais à plus de 55 ans...je ne peux plus courrir les services...il me faut de l'administratif
mais j'ai été victime de harcèlement moral par les collègues et ensuite. par la hiérarchie. Je suis un peu perdue. Merci de m'avoir lu et peut-être auriez-vous des conseils a me donner 🤔 une IDE ✍️
J'ai peur en ayant Burn out/ dépression inaptitude d'être définitivement rayée au métier d'infirmière....alors qu avant ma tendinite j'ai toujours eu des évaluations professionnelles positives et même j'étais en commission pour l'accréditation.... mais comme dit maintenant le médecin je suis devenu un caillou dans une chaussure
J'avais eu un rapport avec sanction non justifié .. mais harcèlement collègue et hiérarchie
Pendant mon arrêt la hiérarchie a demandé une expertise au métier d'infirmière.... même l'expert n'a jamais vu ça pour une tendinite certes handicapante
Je n'en peux plus
Je ne peux pas reprendre dans cet établissement....
Peut on retravailler avec une inaptitude
Du à un Burn out ???
Répondre