Le poids du silence

Le forum des étudiants en soins infirmiers

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Creol
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Re: Le poids du silence

Message par Creol »

Bienvenue à L'ifsi et de la réalité des stages, ses lois, ses exigences. Il parait qu'il y a des élèves qui font 3 années merveilleuses sans jamais souffrir, je veux bien les croire, mais je n'en ai jamais croisé.

Sans vouloir jouer le méchant, et comme Jo Bis je sens un réelle souffrance, si vous n'y arrivez pas, bonne réorientation. Sinon serrez les dents, dans quelques années ça ira mieux (ou pas).

Infirmier n'est qu'un métier. D'autres voies sont possibles, et leurs formation sont moins exigeantes.

Bon courage.
On a besoin de gens comme vous.
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AmThLi
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Re: Le poids du silence

Message par AmThLi »

myloma a écrit : d'autant qu'il y a de fortes chances que "la jeune patiente de la chambre à la baleine bleue sur la porte" risque de se faire rappeler à ses souvenirs sous les traits d'un autre patient .
C'est toute la question d'une rencontre qui vient dire quelque chose d'insoutenable sur soi.
Ce genre de rencontre peut se renouveler, en effet, d'une manière ou d'une autre. Il n'est donc pas inutile d'envisager de consulter.
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J. Oury
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Maripasoula
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Re: Le poids du silence

Message par Maripasoula »

Au contraire d'autres ici, je crois que ce genre d'expériences, si on les "travaille", seule ou avec l'aide d'un pro, peut vraiment t'aider à être une meilleure professionnelle.
Il me semble qu'il ne faut pas "s'arrêter" à la difficulté de l'instant, à l'empathie, à la douleur même, mais aller chercher au-delà tout ce que cela t'a apporté. Ton texte montre,je trouve, que tu as eu une réflexion et un ressenti bien plus larges et subjectifs que les faits... Je crois moi aussi qu'en parler avec un pro te ferait grandement avancer !

Des patients qui nous marquent, comme ça, y'en a plusieurs au long d'une carrière. La première expérience est surprenante... je crois qu'il faut passer outre.

Ton témoignage me rappelle mon premier stage de 2ème année.
Service court séjour de gériatrie (à l'époque, on était "vieux" à partir de 70 ans^^).
Dans ce service, une patiente de... 49 ans !
Isolée sociale, en fin de vie (cancer), cachectique. Juste des yeux au milieu d'un tas d'os et de peau.
Je n'avais jamais vu de cancéreux en phase terminale avant elle. Ici, pas d'appareillage, juste une perfusion pour des soins de "confort". On laissait doucement la bougie s'éteindre...

Au début de mon stage de cinq semaines, elle pouvait encore parler mais ne verbalisait pas grand'chose. Une relation un peu privilégiée s'était établie entre elle et moi : plus de sourires, plus de demandes (d'antalgiques notamment), plus de ras-le-bol exprimées.
Elle est devenue plus faible, n'a plus parlé, juste avec ses yeux...

Deux jours avant la fin de mon stage (que je lui avais annoncée), nous avons tous senti que "c'était la fin", même moi malgré ma méconnaissance totale de la fin de vie.
Ce jour-là, avant de quitter l’hôpital, j'ai proposé à une des AS de faire le nursing de début d'AM avec elle pour cette patiente. Accepté sans problèmes (personne n'avait envie de rentrer dans cette chambre ! ).
Après le change, la patiente a serré ma main, très faiblement, et j'ai senti tout le désespoir du monde passer dans cette étreinte, comme un appel au secours. Je n'ai pas lâché sa main, jusqu'à son dernier souffle, deux heures plus tard... bien au-delà de mon heure de débauche.

L'IDE d'après-midi est venue s'inquiéter à plusieurs reprises de ce que je faisais, de mon état psychologique, m'a proposé de partir parce que "ça pouvait durer".
Ben non, je suis restée ; je ne faisais rien, juste laisser ma main dans la sienne, rafraîchir un peu son front et ses bras, soutenir son regard lorsqu'elle ouvrait les yeux (souvent... comme pour vérifier qu'elle n'était pas seule ?)...

Et laisser divaguer mes pensées sur la vie, la mort, ma place, pourquoi j'avais choisi ce métier et pourquoi je restais là, dans cette p... de chambre, alors que je ne changerai rien à l'issue.
Deux heures d'auto-thérapie, grâce à cette dame dont j'ai vraiment recueilli le dernier souffle.

J'ai été transformée par cette expérience ; l'équipe (géniale) s'en est beaucoup souciée et j'ai pu en parler, y compris avec la cadre et le médecin. Secouée, remuée, mais sûrement pas fragilisée : j'en suis ressortie vraiment plus forte, plus claire dans mes motivations (et avec un rapport de stage dithyrambique^^).

Je crois sincèrement que cela peut être pareil pour toi :clin:
Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien, que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
(devise shadok)

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AmThLi
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Re: Le poids du silence

Message par AmThLi »

Maripasoula a écrit :Au contraire d'autres ici, je crois que ce genre d'expériences, si on les "travaille", seule ou avec l'aide d'un pro, peut vraiment t'aider à être une meilleure professionnelle. [...]
Des patients qui nous marquent, comme ça, y'en a plusieurs au long d'une carrière. La première expérience est surprenante... je crois qu'il faut passer outre.

Seul ça me parait dur.
Enfin, c'est un peu ça l'intérêt de "consulter quelqu'un" : que ça prenne du sens, que ça ne reste pas juste de la souffrance.

Par contre je pense, au contraire, qu'il faut s'y arrêter : pas comme le constat d'un échec, surtout pas même, mais comme le constat, pour le dire d'une façon un peu ampoulée, que "quelque chose ne va pas et que ça ne se dit pas".
Il faut s'arrêter dessus parce que ça ne se dit pas, mais ça veut dire quelque chose.
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Re: Le poids du silence

Message par Kawanashi »

C'est peut etre pas comme ca dans ton IFSI mais pour nous l'APP (analyse de pratique professionnelle) est un moment d'echange entre le formateur qui vient nous voir sur le lieu de stage et les étudiants, le plus souvent les formateurs melangent plusieurs années et font des groupes de 3 étudiants afin que l'on puisse échanger sur une situation qui nous a surpris ( ca peut etre sur n'importe quel sujet : premiere prise de sang, la violence du patient, la dépossession des soins, la prise en charge de telle patient qui nous a marqué) et nous permet d'analyser tant ce qui c'est passé de le décomposer et donc de l'analyser la tête un peu plus froide. Ce sont des moments souvent très chargés en émotion car nous avons tous des situations particulières à évoquer.

Le formateur et le cadre de service ( ou tuteur de stage) nous aide souvent à relativiser ou au contraire à approfondir ontre questionnement.

Mais de manière générale pouvoir parler de ces situations aide tellement.
S1 : Médecine cardio
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Jo_bis
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Re: Le poids du silence

Message par Jo_bis »

myloma a écrit :oui, tout à fait, c est aussi ce que je lui ai suggéré, d'autant qu'il y a de fortes chances que "la jeune patiente de la chambre à la baleine bleue sur la porte" risque de se faire rappeler à ses souvenirs sous les traits d'un autre patient .
C'est ce que je crains : à l'occasion d'une autre situation similaire, un "rappel" de cette patiente se fasse, consciemment ou non, avec le cortège de signes qui iront avec.

Il faut absolument évacuer la charge mentale qu'à provoqué cette situation : un psychiatre me parait le plus indiqué dans votre situation, mais il faut trouver le bon, celui avec lequel vous vous sentirez "à l'aise".
Pas de honte à avoir : si tous ceux qui en ont besoin allaient en consulter un dès que nécessaire, nous verrions moins d'angoisses, de malaises existentiels, ou de graves dépressions...

Il ne faut pas attendre, c'est urgent, sinon, vous allez développer des stratégies qui vont être "invalidantes" (évitement par exemple) et "enkyster" votre souffrance. Plus vous attendrez, plus ce sera difficile de vous en sortir.

Les psychologues et psychothérapeutes sont utiles, mais pas dans votre cas, car un soutien médicamenteux sera probablement utile.
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Re: Le poids du silence

Message par AmThLi »

Difficile de dire ce qu'il lui sera utile ou non. Mais ce qui est sûr c'est qu'il ne faudrait pas trop attendre avant d'aller consulter un thérapeute.
L'inconscient fonctionne entre autres par la répétition d'un même. C'est pour ça que cette situation peut se reproduire.
Il s'agit pour Camille d'avoir un espace de parole pour réintroduire, justement, une parole sur un fonctionnement inconscient qui prend le relai de la parole pour "dire". Il serait dommage de laisser un non-dit s'installer.

Souhaitons lui, quoi qu'elle décide de faire, un bon courage et espérons qu'elle puisse mener à bien sa formation, sans en souffrir.
C'est peut etre pas comme ca dans ton IFSI mais pour nous l'APP (analyse de pratique professionnelle) est un moment d'echange entre le formateur qui vient nous voir sur le lieu de stage et les étudiants, le plus souvent les formateurs melangent plusieurs années et font des groupes de 3 étudiants afin que l'on puisse échanger sur une situation qui nous a surpris
Ce n'est pas la question. Il y a là clairement quelque chose de l'ordre de l'individuel. L'IFSI ne me semble pas le lieu pour aborder une telle souffrance qui dépasse la situation en elle-même.
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Re: Le poids du silence

Message par Jo_bis »

AmThLi a écrit :
C'est peut etre pas comme ca dans ton IFSI mais pour nous l'APP (analyse de pratique professionnelle) est un moment d'echange entre le formateur qui vient nous voir sur le lieu de stage et les étudiants, le plus souvent les formateurs melangent plusieurs années et font des groupes de 3 étudiants afin que l'on puisse échanger sur une situation qui nous a surpris
Ce n'est pas la question. Il y a là clairement quelque chose de l'ordre de l'individuel. L'IFSI ne me semble pas le lieu pour aborder une telle souffrance qui dépasse la situation en elle-même.
Tout à fait!
Les échanges entre étudiants, même s'ils sont riches d'enseignements et indispensables, ne règleront jamais ce qui relève de la psychologie individuelle et du règlement de situations "traumatisantes".
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Re: Le poids du silence

Message par AmThLi »

Oui et puis bon... Vu la tolérance légendaire des formateurs d'IFSI vis à vis de ce genre de réactions souvent vues comme des faiblesses :roll: alors qu'elle sont l'expressions d'interrogations légitimes sur son rapport à l'autre, mieux vaut aller voir un pro.
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Jo_bis
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Re: Le poids du silence

Message par Jo_bis »

AmThLi a écrit :Oui et puis bon... Vu la tolérance légendaire des formateurs d'IFSI vis à vis de ce genre de réactions souvent vues comme des faiblesses :roll: alors qu'elle sont l'expressions d'interrogations légitimes sur son rapport à l'autre, mieux vaut aller voir un pro.
Oui, l'IFSI, ce n'est pas un monde de tolérance, loin de là.
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Re: Le poids du silence

Message par Anonyme222222 »

En dehors de possibles sentiments de transfert et contre-transfert ou apparentés et qui appartiennent à une autre problématique il me semble, je suis plutôt de l’avis de Maripasoula avec juste une réserve sur le « meilleure » professionnelle.

Des situations dramatiques, nous n’en voyons souvent pas qu’une dans notre carrière et je pense que le temps et la maturité finissent par faire leur œuvre quand le soignant n’a pas de « fragilité » particulière.

Sinon et comme le dit Creol, IDE n’est qu’un métier…

Par ailleurs, il y a un paradoxe entre la violence des réactions engendrées par une situation difficile d’un patient donc d’un tiers et, le désir de Camille de redoubler malgré le langage qu’elle utilise pour se définir elle ou ses états d’âme : « peur bleue » « phobie » « brisé » « pas guérie ».

Il me semble que ce n’est pas seulement une question d’âge ; beaucoup d’entre nous commençons à cet âge là.

Alors effectivement une aide serait sûrement salutaire.
.
camillou38
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Re: Le poids du silence

Message par camillou38 »

Bonsoir,
Plein de choses sensées ont été dites a vous de faire le tri dans tout cela.
Je me permet juste de revenir sur quelques points
moutarde a écrit :En dehors de possibles sentiments de transfert et contre-transfert ou apparentés et qui appartiennent à une autre problématique il me semble, je suis plutôt de l’avis de Maripasoula avec juste une réserve sur le « meilleure » professionnelle.
.
Sans parler de transfert (dont la définition n'est pas toujours bien acquise), il me semble bien que la problématique se situe dans le champ de ce que vous nommez "sentiment de transfert". Notre première rencontre professionnelle de la fin de vie est une expérience qui fait trace mais qui vient réactiver (plus ou moins) quelque chose d’antérieur. C'est rarement notre première rencontre d'avec le réel (dans sa dimension psychanalytique), mais celle-ci peut être vécu de manière plus ou moins forte. La manière de se questionner est ce qui amènera la personne à être une meilleure professionnelle, pas dans le sens meilleure que les autres mais du fait de ne pas être juste un automate.

Pour ce qui est de consulter un psychologue, psychothérapeute ou psychiatre faites selon votre intérêt (le psychiatre est remboursé ce n'est pas négligeable, mais s'il vous propose un traitement médicamenteux dès le premier rendez vous n'hésitez pas à aller voir ailleurs).
Un médicament ça soigne les problèmes physiques, du côté psychique au mieux ce peut être une béquille si vous êtes trop empêchée pour parler, mais après l'écrit que vous avez fait je ne pense pas que ce soit problématique. (note pour plus tard pour un sujet dans le forum psychiatrie : qu'attendez vous d'un médicament ?)

Infirmier c'est un métier il y en a d'autres c'est sûr. Mais quand on y est infirmier c'est un engagement ne serait-ce qu'émotionnel c'est déjà un engagement qui peut être coûteux.
Bon courage
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peluni
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Re: Le poids du silence

Message par peluni »

Sinon Camille n'oublie pas que certaines personnes ont été et seront toujours là pour toi, malgré le fait que tu aies décidé de leur tourner le dos pour de simple "appel à la perte" que tu as décidé d'interpréter comme de l'injustice et du "pétage de câble".

Amicalement bien entendu. Panda.

Et ceci sera la bien entendu la dernière fois que je reviens vers toi, car plus d'une fois pendant cet été j'ai essayé de te parler aussi maladroitement que possible, sûrement.
Dernière modification par peluni le 06 août 2014 13:07, modifié 1 fois.
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Re: Le poids du silence

Message par TicTac-12 »

C'est pas un lieu de stage évident à gérer quand on a 18ans et pas d'expérience significative ...

On a toutes et tous pris "en pleine tête" une situation qui nous a mis en miettes. C'est pas évident et d'en parler ici aussi ne te fzra que du bien.
De redoubler va te faire un bien fou. Tu vas pouvoir refaire un départ et cicatriser un peu la sotuation de vie concernant cettz femme en fin de vie...

On a tous et toutes en tête un patient ... "LE" patient qui nous a laissé une trace indélébile ... On apprend à gérer, on referme un peu la cicatrice ... Et merde parfois une situation analogue vient appuyer là oú ça fait mal ...
Avec le temps, tu vas apprendre à prendre de la distance ... Tes patients seront toujours malades, en fin de vie et/ou en souffrance ...
On n'est pas du tout "blindées" et on apprend "seulement" à gérer à notre manière ...

Allez courage !!!


Ta situation va avoir un effet "madeleine de Proust" sur pas mal d'entre nous ... Mais ça t'aidera ...
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Re: Le poids du silence

Message par brrruno »

peluni a écrit :Sinon Camille n'oublie pas que certaines personnes ont été et seront toujours là pour toi, malgré le fait que tu aies décidé de leur tourner le dos pour de simple "appel à la perte" que tu as décidé d'interpréter comme de l'injustice et du "pétale de câble".

Amicalement bien entendu. Panda.

Et ceci sera la bien entendu la dernière fois que je reviens vers toi, car plus d'une fois pendant cet été j'ai essayé de te parler aussi maladroitement que possible sûrement.
Wahou ! Ou peut on acheter un decrypteur ? Je ne sais pas si vous vous exprimez maladroitement mais ce que vous écrivez est difficilement compréhensible ...
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