"Faites ce qui vous rend heureuse"... je l'ai fait !

[elizeos]

Un nouvel article vient d'être publié sur le site Infirmiers.com :
"Faites ce qui vous rend heureuse"... je l'ai fait !

En avril dernier, l'étudiant en soins infirmiers Molom déchaînait les passions en adressant une Lettre à son futur métier... Fin août, Camille, une jeune infirmière marquait également les esprits avec un article coup de poing intitulé "Le poids du silence". Aujourd'hui une jeune fille témoigne à son tour de sa première année en Ifsi à l'issue de laquelle elle a tombé la blouse... à jamais... Ecoutons-la.

Comment une jeune étudiante en soins infirmiers minée par la désespérance va abandonner sa formation en fin de 1er année

18 ans durant, j'ai toujours rêvé d'être infirmière. Prendre soin de personnes qui en ont besoin était pour moi une vocation. En 2013, je passe mon bac et la même année le concours d'entrée en Ifsi. Je suis sur liste complémentaire puis finalement admise. Quel...

Lire la suite : http://www.infirmiers.com/etudiants-en- ... -fait.html

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[AmThLi]

Ok et on doit comprendre quoi ? Il est où le message à publier des posts du forum en une du site, toujours sur le même sujet ?

[Anonyme222222]

Que les IDE sont des vilains et des vilaines...

[Anonyme222222]

Et qu'il n'y a pas grand chose d'autre à se mettre sous la dent comme sujets...

[execho]

il est certain que si l'objectif en étant infirmière est d'être une gentille personne sans consacrer une minute de réflexion au fait que l'on est dans une équipe qui veut dézinguer la maladie,on est en décalage qui sans justifier l'agressivité envers certains étudiants l'explique.

[AmThLi]

Ce qui est marrant c'est que le sujet mis en avant est toujours le même : un gentil étudiant jeune et plein d'idéalisme, bercé par sa vocation, qui est rabroué et mis à mal par des vilains professionnels qui lui font la misère et qui brisent ses douces illusions.

Sans nier les réalités individuelles je trouve très suspect l'utilisation de ce genre de choses sans AUCUN recul, par l'équipe du site : on ne sait même pas si les histoires sont vraies.

[Anonyme222222]

Sinon sur le fond et avec une seule version des fait et, outre que l’on puisse souhaiter une heureuse bonne continuation à l’ex ESI en question, je continue à m’interroger sur le terme de vocation dans le choix du métier d’infirmier(ère) et qui remontrait à la… naissance !

Je n'ai vu que des infirmières pensant à enchaîner les soins jusqu'à la pause café, puis jusqu'à la pause de midi et enfin jusqu'à la relève !

il y a peut-être matière à creuser…

Je n'avais alors que des bases théoriques et un cours sur la réfection des lits.

Là aussi…

mis à part que les professionnels m'ont fait faire une MSP même si cela n'existe plus !

Les méchant(e)s !

ce manque de professionnalisme de la part de certains soignants (car rappelons le, participer à la formation des ESI fait partie du rôle propre des infirmiers)

Heu non…

[Jo_bis]

Désolée mais ce message ne m'émeut pas. Il relève selon moi, d'une mauvaise interprétation de l'apprentissage de notre profession.
Je m'adresse donc directement à Mimi.

18 ans durant, j'ai toujours rêvé d'être infirmière. Prendre soin de personnes qui en ont besoin était pour moi une vocation.

Déjà, là, c'est mal parti : ce n'est ni un "rêve", encore moins une "vocation"...

Mon stage se déroule en médecine générale. Là-bas, je découvre ce qu'est un hôpital. Je pensais voir des infirmières attentives aussi bien envers les patients qu'envers les étudiants. Je n'ai vu que des infirmières pensant à enchaîner les soins jusqu'à la pause café, puis jusqu'à la pause de midi et enfin jusqu'à la relève !

Pour quelqu'un qui "découvre l'hôpital", vous avez des jugements à "l'emporte pièce" !!!
Vous serez jugée comme vous jugez...à méditer!

La plupart d'entre elles me méprisaient, moi la “petite-étudiante-de-premier-année-premier-stage” qui ne savait rien faire.

ça, c'est de la pure interprétation : vous n'êtes pas dans la tête des autres.
Après, deux solutions s'offrent à vous :
- Soit vous continuez à miauler sur votre sort et l'issue sera l'abandon (ce qui s'est passé finalement) ou la dépression (et je ne vous le souhaite pas).
- Soit vous acceptez les aléas des relations humaines, avec les bons et mauvais cotés, vous métabolisez intelligemment les remarques qui vous sont faites et vous allez de l'avant.
Votre jeunesse est votre seule excuse.

J'ai finis par avoir l'habitude de m'enfermer dans les toilettes trois fois par jour pour pleurer, pour un peu lâcher prise avant de retourner obéir aux ordres que l'on me donnait sans rien dire car il fallait être la stagiaire parfaite...

Ouais... un peu enfantin, tout ça.

Le stage en général se passe bien, mis à part que les professionnels m'ont fait faire une MSP même si cela n'existe plus !

Eh alors ???
C'est une très bonne idée.
Si vous considérez que les mises en situation sont des agressions, vous êtes mal partie...

Un bilan catastrophique, presque que des compétences non acquises, un commentaire méchant et qui ne correspond pas du tout au déroulement de mon stage et à ce qu'on m'en avait dit. Je demande des explications mais tout ce qu'on me répond c'est que ce n'est pas si catastrophique... Après tout je ne suis qu'en première année c'est normal !

Vous êtes sûre mais alors absolument sûre que vous n'avez pas "l'oreille sélective" ??
Entre votre vécu et celui de l'équipe, il y a parfois un gouffre d'incompréhension.

Ce système, ce fonctionnement, ce manque de professionnalisme de la part de certains soignants (car rappelons le, participer à la formation des ESI fait partie du rôle propre des infirmiers) auront réussi à m'écarter de ce que je pensais être ma vocation.

Alors là : on touche le fond!!
Vous êtes qui, pour juger du professionnalisme ou du manque de professionnalisme d'un soignant???
Sur quels critères vous basez-vous ?

Le copinage ?

L'entente avec les infirmières est bonne

une équipe dans l'ensemble assez gentille malgré une ou deux exceptions

L'interprétation personnelle des faits et situations ?

un commentaire méchant et qui ne correspond pas du tout au déroulement de mon stage et à ce qu'on m'en avait dit.

L'esprit "bonne sœur ?

auront réussi à m'écarter de ce que je pensais être ma vocation.

Conclusion :

Aujourd'hui je suis déçue de ne pas avoir réussi à passer au delà de tout ceci, mais parfois il vaut mieux savoir arrêter, ce n'est pas une marque de faiblesse au contraire.

Là, je suis d'accord.
Savoir rebondir est important.
Vous avez mis la barre très (trop) haute : la chute n'en a été que plus dure pour vous.

[Kipikote]

Dans les deux derniers témoignages sur ce site, je ressens beaucoup de naïveté et de manque d'informations. Le monde de l'hopital, du "prendre-soin" c'est difficile et forcément ça impact sur les équipe. Blâmer une équipe parce qu'elle enchaîne les soins et ne pense qu'à ça, me pose vraiment problème. Parce qu'on les blâme sur quelque chose qui n'est surement pas de leur faute (elles n'ont pas choisit d'avoir autant de travail) et qui en plus peut potentiellement les faire souffrir. De plus dans ces circonstances on peut comprendre que ces IDE sont moins patientes et sympas.

Peut être que Molon manque de remise en question ? Ces équipes n'étaient surement pas parfaite mais est ce que cette jeune fille prête à les comprendre ? Est ce que partir en stage avec une vision idéalisé de ce monde ne jouerait pas en partie de ce mal être ? On est pas forcément prêt à vivre une situation, et ce manque de préparation peu aboutir à une "grande claque" et à un mal-être exacerbé.

Je n'ai pas encore eu mes stages (même si j'ai déjà pu travailler en ehpad) et j'appréhende aussi d'avoir de "mauvais" stages. Je suis aussi surement pleine d'une certaine naïveté. Néanmoins je suis assez gênée de cette accumulation d'articles contre les stages/les équipes encadrantes. Ces stages existent, et je pense qu'il est intéressant d'en parler. Ce qui me gêne vraiment c'est qu'on manque de témoignages positifs, des témoignages sur des stages formateurs, sur des équipes "normale" qui font leur boulot comme elles le peuvent,... Parce qu'il me semble, que la majorité des stages se passent bien malgré tout et que par soucis d'objectivité (et de respect envers des équipes encadrantes), il serait intéressant de parler de ces stages là.

Dans tous les cas, bon vent à Molon et j'espère qu'elle s'épanouira dans son nouveau choix !

(Désolée pour la possible naïveté de mon message, mais je tenais à donner mon ressenti)

[Anonyme222222]

Je n'ai vu que des infirmières pensant à enchaîner les soins jusqu'à la pause café, puis jusqu'à la pause de midi et enfin jusqu'à la relève !

Cela ne va sûrement pas s'arranger.... Et après il faudrait encore que les IDE fassent en plus le job des formateurs à temps plein ?

http://www.actusoins.com/24534/hopitaux ... mploi.html

Idem dans le privé et je ne parle même pas du libéral...

PS) Mais bon, même pas grave car la fnesi a trouvé la solution puisque les soins et actes techniques n'auront plus l'obligation d'être validés.
.

[Lenalan]

Tant que les gens emploieront les termes "rêve" "vocation" et autre "dévouement" et pensent arriver dans Greys anatomy " je veux faire ce métier pour vouer ma vie aux autres, soigner les gens et avoir leur reconnaissance éternelle" on en sera là.... Parce que la vraie vie c'est pas greys anatomy et être infirmier c'est un métier, pas une religion. Je sais pas ce que ces jeunes racontent à l'oral mais il est clair qu'elles sont à côté de la plaque depuis longtemps, donc forcément déçues devant la réalité......

Des MSP? Bouhhhhh..... C'est trop vilain ça.... Je pense que quand je serai IDE je mettrai les étudiants en situation professionnelle (vas-y montre moi, je te regarde et après je te dis) et qu'en plus je demanderai qu'ils me montrent des démarches de soins et des projets de soins des vrais patients qu'on a sous la main. Je passerai dans le camp de sadiques pas gentils en demandant des trucs qui sont pas marqués dans le port folio....

[loulic]

Au delà du témoignage lui même, qu'est ce que ça vient foutre en première page ?

C'est quoi l'intérêt de ce truc ? Y a rien de plus important pour la profession ?

[Juul_ie]

Moi ce que je pense surtout, c'est le manque de maturité et donc les épaules pas assez solide pour supporter un milieu pas toujours facile...

On en parlait avec les formateurs d'ailleurs, on est une poignet à avoir plus de 20 ans, et ils nous disaient que les plus compliqués étaient ceux sortant de terminale car il y a un énorme manque de maturité...

Revoir l'âge d'entrée serait peut être une solution aussi, à 17ans on ne peut pas, à mon sens, être assez solide pour faire face à certaines situations.. (à part quelques très rares exceptions)

[AmThLi]

Au delà du témoignage lui même, qu'est ce que ça vient foutre en première page ?

C'est quoi l'intérêt de ce truc ? Y a rien de plus important pour la profession ?

Pas mieux que toi.

[mektub22]

Etudiante infirmière, je viens de demander un report en fin de 1ière année, je comprend cette étudiante, moi aussi je n'en peux plus. Je ne comprend pas ce sadisme généralisé au sein de la profession vis à vis des stagiaires, et du manque de soutien de l'école. Mon premier stage s'est vraiment très mal passé. Personne ne me parlait, je suivais et exécutais les ordres. En fin de stage j'en ai pris plein la tête alors que soit disant tout allait bien. La cadre a été odieuse, vraiment. L'IFSI ne m'a pas soutenu, visiblement quand un stage se passe mal s'est toujours la faute de l'étudiant.
Le 2ème était un peu mieux mais l'hypocrisie des équipes, le fait d'être considérée comme moins que rien, et j'en passe font qu'au bout d'un an on ne sait plus qui on est et ce que l'on vaut. Il faut avoir une force de caractère et un recul énorme pour survivre à cette formation.
Pour ma part je ne sais pas encore si je reprendrai cette formation.
Le côté positif que je retiens c'est le contact avec les patients. C'est pour eux que j'avais entrepris cette formation et je n'ai pas été déçue de ce côté là.
Je comprend que les conditions de travail soient parfois difficiles et que les infirmiers n'aient pas vraiment de temps à nous accorder mais cela n'empêche pas un minimum de d'humanité.
Bon courage à tous ceux et celles qui auront la force d'aller jusqu'au bout !