Ancien jihadiste et futur infirmier...

[caducee1717]

V

u qu'il est arrivé à ce niveau d'études : valider son DE mais pas d'exercice possible en France (privé ou public) ?

sur quelle base juridique? ça me parait impossible en l'état...

[Jo_bis]

V

u qu'il est arrivé à ce niveau d'études : valider son DE mais pas d'exercice possible en France (privé ou public) ?

sur quelle base juridique? ça me parait impossible en l'état...

C'est effectivement impossible actuellement.
Comme je le disais, ce sera difficile de trouver une solution.

[loulic]

Je crois surtout que cet étudiant nous "embrouille" (il a très bien réussi avec l'IFSI, d'ailleurs).

Ah ?

Jo bis dispose d'éléments que nous ne possédons pas ?

Vu qu'il est arrivé à ce niveau d'études : valider son DE mais pas d'exercice possible en France (privé ou public) ?
ou pas de DE ?

Ce qui est fait, est fait et il va être très difficile de trouver une solution.

La solution c'est peut être simplement d'appliquer la loi, non ?

[Jo_bis]

Je crois surtout que cet étudiant nous "embrouille" (il a très bien réussi avec l'IFSI, d'ailleurs).

Ah ?
Jo bis dispose d'éléments que nous ne possédons pas ?

Non!
Je voulais dire simplement qu'il avait eu son concours et fait 3 ans d'études sans que personne ne sache rien (du moins officiellement).

[loulic]

Si j'ai bien compris les divers articles (parfois contradictoires), la direction de l'AP HP et l'IFSI était au courant et il bénéficie/subi un espèce de contrôle judiciaire.

[Anonyme222222]

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[loulic]

Pas seulement, elle nous protège aussi d'un type qui ferait l'apologie du terrorisme ou qui tiendrait des propos racistes, antisémite, …

[Anonyme222222]

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[supertomate]

Sur le principe, je suis d'accord avec le concept de deuxième chance.
D'ailleurs, nombre de dossiers sont passés devant les conseils de l'Ordre plutôt gris que blancs, et sont ressortis avec le tampon "Bon pour le service".

Ce qui me questionne plus, c'est le comportement professionnel. Je ne sais pas si je dois me fier aux commentaires des étudiants de la même promo, qui sont anonymes et donc sujets à caution, mais si leurs déclarations sont avérées, alors, on est dans le kk. Il a été dit dans la presse que cet étudiant refusait de soigner les femmes, que dis-je, même les toucher. Il aurait de plus refusé un stage en gynéco-obstétrique. Quand bien même ce serait une personne attachante, et ayant satisfait aux obligations des études, comment peut on se réclamer d'une profession telle que la notre en niant une partie importante de nos règles professionnelles ?

En endossant notre blouse, nous acquérons une stature neutre et professionnelle, ce qui nous retient de taper sur tous ceux qui nous énervent, d'ailleurs ! Je ne choisis pas mes patients, hors cas de conflits d'intérêt (patient de ma famille ou de mon entourage). J'ai appris à comprendre l'intimité des hommes, des femmes enceintes, des transexuels du bois de Boulogne, des vieux papis rougissants, des paysans odorants, des anars bourrés, des BCBG coincés, tout cela sous le principe de non-discrimination au soin. Et cela n'a pas toujours été facile.

Je demande seulement que notre profession garde un tant soit peu de son éthique et que cela transparaisse dans la formation.

[Anonyme222222]

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[supertomate]

Nan Moutarde, pas du tout conseillère à l'ONI.

Je m'interroge comme tout un chacun. Je suis d'accord avec toi sur le fait que c'est tout sauf intelligent que de balader cet étudiant avec de faux espoirs. J'ai pris comme une claque la déclaration de l'APHP et je trouve ça à vomir.
Qu'il ait ou non le droit d'avoir son diplôme afin d'exercer où il le souhaite est en effet à éclaircir dès le début des études.

La deuxième chance, c'est de réintégrer la société après avoir payé sa dette.

[Anonyme222222]

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[Mig]

Je peux comprendre l'avis de chacun. Certains condamnent, d'autres tolèrent.
En tant que citoyen, chacun a le droit d'avoir ses valeurs et représentations.
Mais en tant qu'infirmier, des textes clairs définissent nos actions de soin.
Et je ne me rappelle pas du texte qui me donne pouvoir de choisir si je dois prodiguer des soins
en fonction de mes opinions de citoyen sur le passé des gens.
Puisque nous pensons tous différemment, ou se place le curseur de la limite ? Sur quels critères ? Qui peut
prétendre être un juge de référence ?
Un juge l'a condamné à payer ses erreurs. C'est fait !
C'est être professionnel que de garder la juste distance soignant/soigné. Comme de ne pas être dans le jugement de valeur.......

[Anonyme222222]

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[Anonyme222222]

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