De l'apparition de la violence et de son appréhension

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Anonyme222222

Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par Anonyme222222 »

Que je les ai appelés ou non n'enlève rien aux conditions de sortie un WE qui ne rentrent aucunement dans un projet de soins.

Il y a peu/pas de coordination et de liaison structure/domicile et pas seulement en psychiatrie.
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AmThLi
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Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par AmThLi »

D'accord, ils ont pas fait leur boulot, tu les as appelés ou pas ? Tu les as contactés ou tu en restes à ce statu-quo ?
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."

J. Oury
Anonyme222222

Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par Anonyme222222 »

Alors oui, nous avons appelé et personne de disponible pour nous répondre donc nous avons laissé nos coordonnées mais jusqu’à présent aucune nouvelle.

Nous avons fait de même avec le CMPP dont il va dépendre mais cette structure qui ne le connaît pas (déménagement) est dans l’attente du dossier.

Par ailleurs, nous ne connaissons pas le médecin traitant et le patient ne se rappelle plus de son nom.

Enfin, nous n’avons pas forcément le temps ni l’envie d’aller systématiquement à la pêche aux infos sur nos temps de repos pour chaque patient pris en charge.
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AmThLi
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Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par AmThLi »

Ils doivent être sacrément en crise, ici c'est arrivé une fois, patiente de retour au domicile et oubli d'appeler l'IDEL, on en a très vite entendu parler par elle et par le psychiatre référent, depuis ça s'est jamais reproduit.

Comme quoi...
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J. Oury
Anonyme222222

Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par Anonyme222222 »

Chez moi, c'est quasi toujours comme ça.

Donc on en vient à juste distribuer les ttt (quand les patients sont là...) ce qui en soit semble être quand même considéré comme utile vu que c'est la norme.
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Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par brrruno »

moutarde a écrit : On ne sait rien de ce patient ni de sa (ses) pathologie(s). Personne ne nous a contacté (ni avant ni depuis…) et c’est la famille qui a été chargée de trouver un cabinet IDEL après la sortie de structure…

Bref, démerde toi !
Oui c'est problématique mais que voulez vous c'est les droits du patient. Il faudrait sérieusement penser à revoir tout ça. Rien de tel qu'une personne tiers pour vous imposer votre soignant. Et puis le secret professionnel va falloir songer à s'en débarrasser une bonne fois pour toute.
Enfin bref, de notre coté quand on prend en charge un patient on demande l'accord pour contacter le médecin traitant ou autre pour avoir des informations plutôt que d'attendre que celui ci fasse le tour de tous les services susceptibles de prendre un charge son patient. Parfois on a ppas l'accord, ça complique un peu mais c'est un droit (pour l'instant). On peut voir avec l'ordre s'ils sont pas d'accord pour apporter des modifications pour le bien être des IDEL. Y'a un lien d'amitié particulièrement fort il me semble.
Anonyme222222

Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par Anonyme222222 »

Malgré tes insinuations hors sujet, je suis attachée à ce que représente le secret professionnel en terme de droits et de devoirs pour les uns et/ou pour les autres.

Cela dit, il y a la notion parfaitement cadrée d’un point de vue législatif de l’échange et partage d’informations dans le domaine sanitaire (article L 1110-4 du CSP) dans le but d’assurer la continuité/qualité des soins, sauf opposition du patient. Ce qui n’est pas le cas dans la PEC actuelle.

Où sont la qualité/sécurité des soins sans échange/partage (accepté du patient) d’informations sur le plan sanitaire en lien avec la défaillance des missions de la structure dont il sort ?

Au moins, ce patient prend son traitement…

Sinon, je ne vois pas ce que vient faire dans l’histoire l’ordre et sa relation supposément privilégiée avec les IDEL mais, je te rappelle à toutes fins utiles par exemple que président, vice-présidents et secrétaires généraux oniesques sont de bons et loyaux fonctionnaires dont le 1er est à temps plus que partiel et bientôt atteint par la limite d’âge :lol:
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Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par brrruno »

Pas plus hors sujet que vous, d'ailleurs je trouve votre remarque très amusante.

Jamais je n'ai dit que ce n'etait pas possible de se mettre en lien mais qu'il fallait l'accord du patient. Par contre lorsque vous proposez que les équipes se mettent en lien avec vous avant (ce qui est bien compliqué à moins d'imposer au patient une structure de libéraux) n'a rien a voir avec ce texte de loi. La démarche reste à faire par la personne concernée (avec un accompagnement si besoin c'est bien aussi).
Enfin je dirais que si ça vous derange d'appeler pour prendre des infos sur votre temps perso, il me semble que lorsque une équipe de soin vous contacte il en est de même. Mais c'est pas grave c'est toujours une bonne excuse.

Pour l'ordre ça ne va que dans le sens de vos généralités, il me semble que ça part d'une demande des IDEL ( mais peut être je n'ai pas bien compris mais vu que je ne m'en occupe pas ce n'est pas très grave)
Sur ce je vous souhaite bon courage pour revenir sur le sujet si vous y avez été une fois au moins.
Anonyme222222

Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par Anonyme222222 »

Les équipes devraient se mettre en lien avec l'accord du patient (ou l'accompagner dans cette démarche) avec un cabinet IDEL - peut importe lequel- si elles jugent utile une PEC en commun.
Elles le font sur leur temps de travail ; les IDEL, non.
Là et selon la famille,la structure s'est débarrassée d'un patient encombrant.
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augusta
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Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par augusta »

Le cas que tu cites ici Moutarde est proprement surprenant!
La non organisation de l'après hospi par l'équipe d'intra....est bien curieuse effectivement.

La famille qui a sollicité votre cabinet vous a-t-elle fourni des données sur votre patient?
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Anonyme222222

Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par Anonyme222222 »

augusta a écrit :Le cas que tu cites ici Moutarde est proprement surprenant!
La non organisation de l'après hospi par l'équipe d'intra....est bien curieuse effectivement.

La famille qui a sollicité votre cabinet vous a-t-elle fourni des données sur votre patient?
Surprenant mais courant... Ce n'est pas la 1ère fois et pas seulement avec des patient relevant de la psychiatrie.

La famille nous a juste expliqué que le patient est bi-polaire et qu'elle ne peut pas/plus gérer le patient (sorti contre avis médical) en tant qu'aidant.
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Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par brrruno »

moutarde a écrit :Que je les ai appelés ou non n'enlève rien aux conditions de sortie un WE qui ne rentrent aucunement dans un projet de soins.

Il y a peu/pas de coordination et de liaison structure/domicile et pas seulement en psychiatrie.
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C'est vrai qu'une sortie un week end franchement les patients pourraient faire un effort et demander leur sortie contre avis médical à un autre moment. Et c'est bizarre que l'équipe n'ai pas pris le temps d'accompagner ce patient dans les démarches de sortie contre avis médicale. Peut être non t ils pas assez prévenu le patient que pour une sortie contre avis médical il faut l'annoncer une semaine à l'avance pour s'assurer que tout est en place pour la sortie.

Je suis désolé si c'est un peu direct mais bon si malheureusement il y a des situations pour lesquelles les équipes n'ont pas fait leur travail c'est regrettable pour le coup, mais c'est parfois à relativiser. Si jusqu'à présent j'avais du mal avec votre façon de généraliser, pour ma part je serais encore plus méfiant quant aux situations que vous pourrez évoquer par la suite.

Pour finir, c'est triste car ce sera à prendre sur votre temps perso (sauf si vous trouvez un accord avec quelqu'un pour vous payer) mais sans doute qu'il y aurait nécessité pour vous de faire le point non pas sur les situations mais sur la manière d'être en lien, avec les services de psychiatrie de votre secteur. Dans l'hôpital ou je travaille il y une équipe pour chaque pôle adulte qui est dédiée à la construction d'un réseau de partenaire et faciliter certains liens. Voyez si cela existe chez vous.
Anonyme222222

Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par Anonyme222222 »

Bien pour en revenir à la situation évoquée, ce patient est sorti contre avis médical de l’hôpital, est entré librement en clinique dont il est aussi sorti contre avis médical.

Il a été « pris en charge » par le CMPP au bout de 10 jours.

Le CMPP que nous n’avons jamais pu joindre (de même qu’un interlocuteur (para)médical ) n’a jamais cherché à nous contacter.

Cette structure a supprimé une grande partie du traitement instauré par le psychiatre de la clinique.

Une semaine après, le patient était dans un état important d’angoisse et d’exitation+++

Appels téléphoniques du patient et de sa famille X fois par jour… aux IDEL vu que le CMPP ne répond pas non plus et a des horaires de bureau.

Mes collègues ont téléphoné sans succès 3 jours de suite au CMPP et sans jamais être recontactées.

La semaine dernière, ce patient était euphorique, cool, zen vu qu’il s’est (re)mis au cannabis…

Tout va bien !
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Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par brrruno »

Qu'est ce qu'un CMPP pour vous et de quel type de structure pensez vous qu'il dépende (le CMPP)
Enfin puisque vous voulez "revenir" à la situation : qu'est ce que vous attendez de l'échange autour de cette situation ?
Anonyme222222

Re: De l'apparition de la violence et de son appréhension

Message par Anonyme222222 »

Je fais le constat une fois de plus d'une carence avérée d'une PEC d'un patient psy et l'absence - entre autre - de coordination avec les AM intervenant à domicile.

Je ne fais pas une généralité et ne parle que des difficultés que je rencontre personnellement.

Je n'attends rien de toi.
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