en route pour l oral 2015

[Jeloneet93]

Les parents sont responsables de leur enfant et ils en ont l'autorité.... je suis pas sure qu'on puisse parler de SECRET PRO quand il s’agit des parents. Même si on est pas obligé de tout leur dire moi je dirai que c'est leur rôle d'éduquer leurs enfants et que si mon enfant faisait ce genre de jeux j'aimerai bien le savoir pour me permettre de faire mon rôle de parent...
Tout comme on prévient les parents pour un enfant qui se drogue ou s’alcoolise je dirai que c'est pareil ici . Ils sont nos premiers partenaires de soin et de la même manière que je préviendrai le MEN, je préviendrai les parents. Lulunatik nous dira

Alors dans le cas de l'enfant qui se drogue ou s'alcoolise on a dit précédemment suite à l'oral de Nadia, qu'a priori, si on suit un enfant qui a ce type de probléme, et qu'il s'oppose a ce qu'on en parle à ses parents, on ne dit rien aux parents et on l'oriente vers une structure adaptée...( il faut bien sur essayer de le persuader qu'il est de son interet d'en parler aux parents )et que si un eléve est en etat d'alcoolisation dans l'enceinte de l'etablissement on apelle les parents pour qu'il vienne le rechercher, en disant que son etat ne lui permet pas de suivre les cours, mais pas forcément donner tous les détails....

Pour les jeux dangereux, du coup j'imagine que la réponse adaptée est donc celle de jeloonet ? On ne previent les parents que si danger imminent ?Et je pense que si on a un doute quant a la conduite a tenir, l'ICT est là pour nous aider à adopter la bonne posture ?

Pour la loi du 4 mars 2002 il est inscrit dedans justement qu'un mineur à le droit de vouloir garder certaines informations concernant sa santé secrète vis à vis de ses parents.

Alors je suis tout a fait d'accord quand tu dis Marion que, en tant que parents, on voudrait nous même etre prevenu si notre enfant s'alcoolise ou pratique des jeux dangereux...mais dans la réalité par exemple pour une ivg, la loi dit quand même clairement qu'une mineur peut subir une anesthesie sans que ses parents ne soient mis au courant ( t'imagine on t'apelle pour te dire que ta fille de 15 ans a eu un gros soucis suite a son anésthésie, alors que t'etais même pas au courant que ta fille etait a l'hopital ...) et pourtant c'est la loi...donc entre ce qu'on aimerait que l'on nous dise, et ce que l'on a le droit de dire ? c'est hyper complexe ? après peut t'on etre puni pénalement d'avoir dit à des parents contre son gré qu'un elève s'alcoolise ou pratique un jeu dangereux ? je ne pense pas...par contre on perdra de sur la relation de confiance...

qu'en pense nos infirmières en poste ?

Je ne trouve pas l'article de cette loi du 4 mars 2002 qui prévoit que le mineur peut exiger que l'on ne divulgue pas les informations concernant son état de santé à ses parents. S'il vous plait, est-ce que quelqu'un peut me citer l'article.

[Jeloneet93]

didie25 est-ce que tu as plus de nouvelles pour la date des oraux de Besançon?

[lulunatik]

Je ne trouve pas l'article de cette loi du 4 mars 2002 qui prévoit que le mineur peut exiger que l'on ne divulgue pas les informations concernant son état de santé à ses parents. S'il vous plait, est-ce que quelqu'un peut me citer l'article.

Cette loi fait référence au secret médical, ce qui ne nous concerne pas. Il y est inscrit le droit pour le mineur d’opposer le secret médical à ses parents.
Restons sur les textes concernant le secret professionnel qui est différent du secret médical et dont nous avons déjà largement débattu.

Il faut arrêter de raisonner comme des parents car nous sommes des professionnels de l'EN et devons nous plier à la loi.
Bien sur que les parents veulent tout savoir sur leur enfant, mais l’enfant a droit à sa vie privée même mineur. Est ce que vous fouillez la chambre ou le téléphone de votre enfant quand vous suspectez qqchose d'anormal ? si oui, il s'en rendra compte de toutes façon et c'est le lien de confiance entre lui et vous qui sera rompu.
Si le jeune vient se confier à nous, infirmières, c'est parce que justement il a besoin d'aide et sait que nous saurons l'entendre et garder les infos sans les divulguer à qui que ce soit
Le secret pro protège les personnes qui viennent se confier à nous mais notre rôle ne se limite pas à écouter puis refermer la porte en gardant les secrets. Notre rôle est justement d'aider le jeune:
- A garder contact avec ses parents et nous devons l'aider à avoir un dialogue avec eux
- A prendre conscience de ses difficultés
- A l'aider pour sortir de ces difficultés

Inutile d'être ide scolaire si on n'est pas capable d'appliquer les lois qui protégent les jeunes.

[didie25]

didie25 est-ce que tu as plus de nouvelles pour la date des oraux de Besançon?

Non je n'ai rien reçu pour l'instant...sur le site c'est toujours inscrit le 18/19 mai....

Et sinon pour la loi du 4 mars 2002, c'est un article que l'on nous avez donné à l'ifsi en faisant le module pédiatrie/legislation sur lequel je suis retombé pendant mes revisions...il faut que je le retrouve et que je vois ce qu'il y a noté dessus exactement.

[Jeloneet93]

Je ne trouve pas l'article de cette loi du 4 mars 2002 qui prévoit que le mineur peut exiger que l'on ne divulgue pas les informations concernant son état de santé à ses parents. S'il vous plait, est-ce que quelqu'un peut me citer l'article.

Cette loi fait référence au secret médical, ce qui ne nous concerne pas. Il y est inscrit le droit pour le mineur d’opposer le secret médical à ses parents.
Restons sur les textes concernant le secret professionnel qui est différent du secret médical et dont nous avons déjà largement débattu.

Merci beaucoup lulunatik pour cette précision et pour tout ce que tu fais pour les utilisateurs du forum!!!!!!

[Jeloneet93]

didie25 est-ce que tu as plus de nouvelles pour la date des oraux de Besançon?

Non je n'ai rien reçu pour l'instant...sur le site c'est toujours inscrit le 18/19 mai....

Et sinon pour la loi du 4 mars 2002, c'est un article que l'on nous avez donné à l'ifsi en faisant le module pédiatrie/legislation sur lequel je suis retombé pendant mes revisions...il faut que je le retrouve et que je vois ce qu'il y a noté dessus exactement.

Merci, j'espère qu'ils nous informeront cette semaine des nouvelles dates...

[Jeloneet93]

didie25 est-ce que tu as plus de nouvelles pour la date des oraux de Besançon?

Non je n'ai rien reçu pour l'instant...sur le site c'est toujours inscrit le 18/19 mai....

Et sinon pour la loi du 4 mars 2002, c'est un article que l'on nous avez donné à l'ifsi en faisant le module pédiatrie/legislation sur lequel je suis retombé pendant mes revisions...il faut que je le retrouve et que je vois ce qu'il y a noté dessus exactement.

Merci, j'espère qu'ils nous informeront cette semaine des nouvelles dates...

[didie25]

Merci les filles de m'aider à y voir plus claire, ces situations sont pas évidentes je trouve!
Diddie25 ; quand tu convoque les parents pour un élève en état d'alcoolisation tu ne peux que leur révéler l'état de leur enfant car ils le verront une fois sur place donc autant les preparer psychologiquement afin qu'une discussion soit engagé avec eux!
Non? En tout cas c'est çe qye je ferai mais peut être que je me trompe.
Pour les jeux dangereux pareille ; s'il y a des blessures ou des traces j'avertis les parents aussi car l'élève est en danger au même titre que les propos suicidaires d'un ado où l'on doit en avertir sans tarder les représentant légaux!
Est çe la bonne attitude ; telle est la question!

Oui c'est ce que d'instinct j'aurai plutot fait mais Villard et Lulunatick nous disent qu'il vaut a priori mieux apeller les parents en restant vague, si l'eleve refuse que l'on donne le motif exact...Après c'est sur que les parents risquent bien sur de s'en rendre compte et après c'est à eux aussi de régler le probléme ( quoique pour ce qui est de s'en rendre compte ou de voir ou est le probléme avec certains parents a mon avis c'est pas toujours gagné

[lulunatik]

Oui c'est ce que d'instinct j'aurai plutot fait mais Villard et Lulunatick nous disent qu'il vaut a priori mieux apeller les parents en restant vague, si l'eleve refuse que l'on donne le motif exact...Après c'est sur que les parents risquent bien sur de s'en rendre compte et après c'est à eux aussi de régler le probléme ( quoique pour ce qui est de s'en rendre compte ou de voir ou est le probléme avec certains parents a mon avis c'est pas toujours gagné

Bien sur il ne s'agit pas d'opposer le secret pro sans accompagnement.
Il y aura tout un dialogue avec les parents pour leur faire prendre conscience du mal-être de l'enfant, car c'est là le fond du problème. Ce n'est pas de dénoncer des attitudes ou des confidences de l'ado mais d'échanger autour de la cause de ces conduites.
Tant qu'il n'y a pas de danger immédiat, ce dialogue avec les parents doit être suivi jusqu'à la prise de conscience et surtout la prise en charge et les soins et ça peut prendre du temps.
En dernier ressort nous avons les outils dont nous avons déjà parlé : IP, signalement......

[Patap]

Oui c'est ce que d'instinct j'aurai plutot fait mais Villard et Lulunatick nous disent qu'il vaut a priori mieux apeller les parents en restant vague, si l'eleve refuse que l'on donne le motif exact...Après c'est sur que les parents risquent bien sur de s'en rendre compte et après c'est à eux aussi de régler le probléme ( quoique pour ce qui est de s'en rendre compte ou de voir ou est le probléme avec certains parents a mon avis c'est pas toujours gagné

Bien sur il ne s'agit pas d'opposer le secret pro sans accompagnement.
Il y aura tout un dialogue avec les parents pour leur faire prendre conscience du mal-être de l'enfant, car c'est là le fond du problème. Ce n'est pas de dénoncer des attitudes ou des confidences de l'ado mais d'échanger autour de la cause de ces conduites.
Tant qu'il n'y a pas de danger immédiat, ce dialogue avec les parents doit être suivi jusqu'à la prise de conscience et surtout la prise en charge et les soins et ça peut prendre du temps.
En dernier ressort nous avons les outils dont nous avons déjà parlé : IP, signalement......

Merci beaucoup de ta réponse, cela coule de source quand on lit la démarche à tête reposée mais c'est vrai que pris dans les tourments du concours tout devient flou

Par contre , si tu estimes que l'élève se met en danger et qu'il refuse catégoriquement d'en parler à ses parents mais que l'IP paraît tout de même disproportionnée par rapport à ce cas, quelle est la démarche?

Et concernant le harcèlement, il existe un guide qui précise qu'en cas de situation de harcèlement il faut mettre au courant le CE afin que ce dernier puisse prendre les mesures nécessaires, convoquer les différents protagonistes... là encore, si un élève vient nous voir pour nous confier qu'il est victime de harcèlement mais qu'il ne veut pas en parler, cela reste donc entre nous? mais la situation ne pourra se régler seule, même si on soutien l'élève et qu'un suivi est organisé?

[lulunatik]

Par contre , si tu estimes que l'élève se met en danger et qu'il refuse catégoriquement d'en parler à ses parents mais que l'IP paraît tout de même disproportionnée par rapport à ce cas, quelle est la démarche?

Justement si l'enfant se met en danger et que tout ce que nous avons essayé pour l'aider, renouer le dialogue etc. a échoué il ne reste plus que l'IP.
Si tu dis qu'il se met en danger mais que l'IP est disproportionnée c'est contradictoire....

[Patap]

Par contre , si tu estimes que l'élève se met en danger et qu'il refuse catégoriquement d'en parler à ses parents mais que l'IP paraît tout de même disproportionnée par rapport à ce cas, quelle est la démarche?

Justement si l'enfant se met en danger et que tout ce que nous avons essayé pour l'aider, renouer le dialogue etc. a échoué il ne reste plus que l'IP.
Si tu dis qu'il se met en danger mais que l'IP est disproportionnée c'est contradictoire....

Oui tu as raison c'est contradictoire , je m'embrouille Merci

[lulunatik]

Et concernant le harcèlement, il existe un guide qui précise qu'en cas de situation de harcèlement il faut mettre au courant le CE afin que ce dernier puisse prendre les mesures nécessaires, convoquer les différents protagonistes... là encore, si un élève vient nous voir pour nous confier qu'il est victime de harcèlement mais qu'il ne veut pas en parler, cela reste donc entre nous? mais la situation ne pourra se régler seule, même si on soutien l'élève et qu'un suivi est organisé?

Le mieux c'est d'aider l'enfant à en parler et on peut très bien y arriver, et l'accompagner chez le CPE pour relater les faits. C'est à partir de la CPE que l'affaire sera alors traitée, donc le CE informé, les parents des 2 parties etc....

[macile]

on n est pas seule dans notre fonction, il faut le dire à l oral..tu as les as, les ict, les tuteurs , le 119 pour la maltraitance, les référents académique pour le harcèlement....donc il faut savoir user de ces pilier dans notre professions

[macile]

et puis il y a lulunatik, valloue, villard.... elle seront la pour nous aider aussi !