Pose de Patch
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Pose de Patch
Bonsoir,
IDE en EHPAD, je souhaiterai savoir si une AS (en cantou) peut poser un patch de DISCOTRINE?
Merci d'avance de vos réponses
IDE en EHPAD, je souhaiterai savoir si une AS (en cantou) peut poser un patch de DISCOTRINE?
Merci d'avance de vos réponses
Re: Pose de Patch
Comme tout ttt, il doit normalement être posé par l'IDE.missdandine a écrit :Bonsoir,
IDE en EHPAD, je souhaiterai savoir si une AS (en cantou) peut poser un patch de DISCOTRINE?
Merci d'avance de vos réponses
Re: Pose de Patch
L'EHPAD étant un lieu de vie... je ne suis pas certain que l'IDE soit, de fait, obligatoire.
Voir ici:
http://www.infirmiers.com/profession-in ... ments.html
Bref, c'est bâtard de base, et quand il s'agit d'un patch, c'est d'autant plus bâtard.
Voir ici:
http://www.infirmiers.com/profession-in ... ments.html
Bref, c'est bâtard de base, et quand il s'agit d'un patch, c'est d'autant plus bâtard.
Re: Pose de Patch
L ehpad est un lieu de vie et un établissement médico social. Seul l aide à la prise de médicaments auprès des personnes dépendantes est autorisé pour les as car considèré comme acte de vie courante. La pose de patch ne fait pas encore partie des actes de vie courante .
Re: Pose de Patch
Lire l article L 313-26 code action sociale
Le législateur parle de prise de médicament pas de pose de ... Médicament sur la peau à type de patch
Mais l article L 5111-1 du csp définit ce qu est un medicament
Je vous laisse à votre propre interpretation
Le législateur parle de prise de médicament pas de pose de ... Médicament sur la peau à type de patch
Mais l article L 5111-1 du csp définit ce qu est un medicament
Je vous laisse à votre propre interpretation
Re: Pose de Patch
L'article considère la prise d'un médicament (per os) comme de la compétence de l'AS dès lors qu'il a été préparé.
L'article considère la pose d'un injectable comme de la compétence de l'IDE.
Il y a plein de choses au milieu, en plus des patchs, suppo (eductyl mon amour), collyres, etc
La pose de patch (tous les jours) me semble davantage de la vie courante qu'un "paracétamol si besoin".
Après, on peut se poser la question de l'intérêt de coller des patchs d'Exelon qui servent à que dalle, mais, c'est un autre débat.
L'article considère la pose d'un injectable comme de la compétence de l'IDE.
Il y a plein de choses au milieu, en plus des patchs, suppo (eductyl mon amour), collyres, etc
La pose de patch (tous les jours) me semble davantage de la vie courante qu'un "paracétamol si besoin".
Alors, est-ce que le patch (par exemple) rentre là dedans ? Pour moi oui. Un apprentissage particulier, pas vraiment (à part: " commencer à les décoller quand y en a une dizaine sur mamie").Dès lors, il semble être acquis pour ces établissements que les aides-soignants peuvent et doivent distribuer les médicaments. La justice a validé cette pratique en retenant la qualification de faute professionnelle le refus de distribuer des médicaments par le personnel cité à l’article R.4311-4 du code de la santé publique.
[....]
L'aide à la prise des médicaments peut, à ce titre, être assurée par toute personne chargée de l'aide aux actes de la vie courante dès lors que, compte tenu de la nature du médicament, le mode de prise ne présente ni difficulté d'administration ni d'apprentissage particulier.
Après, on peut se poser la question de l'intérêt de coller des patchs d'Exelon qui servent à que dalle, mais, c'est un autre débat.

Re: Pose de Patch
Oui vous avez raison, finalement, pourquoi on cherche à discuter quand il suffit de balancer des liens.
Re: Pose de Patch
Je ne balance pas des liens. Quand il n y a pas la réponse dans des codes, il faut s interroger sur les textes existant et les interpréter et en faire sa conclusions. Comme dans les commentaires de droit. Tel un commencement de plaidoirie la discussion ne peut se faire que par rapport à des textes se trouvant sur les codes ou sur des sites fiables
Re: Pose de Patch
n aide-soignant peut-il instiller un collyre médicamenteux, poser un patch transdermique ?
Lorsqu’un aide-soignant s’apprête à faire un soin, il doit se poser la question de sa dimension et savoir si sa réalisation répond à une prescription médicale ou non. Si le produit est considéré comme un médicament cela répond à une prescription et donc cet acte appartient au rôle infirmier sur prescription médicale [3].
Malgré cela, le législateur a essayé de préciser certains points au regard de l’utilisation des médicaments. La circulaire n° 99-320 du 4 juin 1999 [4] (voir encadré ci-contre) relative à la distribution des médicaments apporte des éléments de réponse sur la notion de geste de la vie courante sur lequel doit s’appuyer tout raisonnement autour de la distribution des médicaments.
Dans les exemples qui nous concernent, il s’agit de médicaments dans les deux cas et donc leur utilisation découle de la prescription médicale. Cela implique obligatoirement de la part du médecin de préciser s’il considère que ce geste relève d’un acte de la vie courante.
Dans le cas d’un collyre, on peut imaginer que l’instillation présente certaines difficultés et donc rend la compréhension de la circulaire plus délicate. Le contexte de ce soin semble également important. À l’hôpital, le ratio d’infirmier par patient permet habituellement que les rôles et les actes soient bien répartis, évitant ainsi aux aides-soignants de se retrouver en porte-à-faux. Dans les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (Ehpad), les aides-soignants sont le personnel le plus représenté. Cette organisation du travail implique une confrontation à des situations plus ambiguës en ce qui concerne la gestion des médicaments. Le texte sur certains aspects ne permet pas d’avoir un avis suffisamment tranché et maintient un flou qui pose de vrais problèmes aux aides-soignants.
Pour l’utilisation d’un patch, hormis la prescription qui devrait préciser si l’acte fait référence ou non à la nécessité d’intervention d’auxiliaires médicaux pour déterminer s’il s’agit ou non d’un acte de la vie courante, il reste à définir ce que le législateur entend par nécessité d’apprentissage, car la pose d’un patch ne pose pas de problème technique mais requiert une surveillance particulière au regard des effets secondaires.
Pour conclure sur ces deux exemples, la plus grande prudence doit être appliquée et, en l’état actuel d’une législation ambiguë, une lecture rigoureuse des textes devrait conduire un aide-soignant à ne pas réaliser ces gestes.
Un aide-soignant peut-il utiliser un antiseptique de sa propre initiative ?
Le même raisonnement peut s’appliquer pour les produits antiseptiques locaux tels que la polyvidone iodée (Bétadine®) ou la chlorhexidine (Biseptine®) puisqu’ils sont classés dans la catégorie des médicaments et répondent donc à une prescription médicale. Dans la pratique quotidienne, les situations de soins nécessitent souvent l’utilisation de ces produits et les aides-soignants sont sollicités pour s’en servir (préparation préopératoire, par exemple). Le plus souvent, le patient utilise ce produit seul et, par extension, on peut imaginer que l’aide-soignant, hors du champ de ce type de soin, ne doit pas décider de l’employer de sa propre initiative. Les utilisations à visée antiseptique ne font pas partie de son champ de compétence.
Un aide-soignant a-t-il la compétence pour appliquer un pansement hydrocolloïde sur une escarre de stade 1 ?
Sur le plan professionnel, un aide-soignant n’est pas habilité à traiter une escarre avec un pansement médicamenteux. Pour les mêmes raisons que précédemment, ce soin appartient au rôle sur prescription médicale et donc à la liste des actes professionnels infirmiers [3].
Bien sûr, pendant la formation, les élèves apprennent à reconnaître les risques liés à la survenue des escarres et ils ont des informations sur les différents pansements, mais ils ne sont pas formés à la reconnaissance des plaies et des moyens précis de les traiter.
La mise en place des barrières de lit peut-elle être décidée par un aide-soignant ?
Depuis octobre 2000, les conditions de la contention ont été définies au travers de recommandations [5] élaborées par un groupe de travail pour l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES), qui a proposé un référentiel de pratique pour la contention représentant dix critères de qualité. Le critère 1 précise que la contention est réalisée sur prescription médicale et qu’elle est motivée dans le dossier du patient. Cela implique donc que l’aide-soignant dans le cadre de l’exercice de son activité quotidienne, s’il juge qu’un patient ou un résident présente des risques de chute ou bien une agitation par exemple, doit solliciter le médecin pour évaluer en collaboration avec les membres de l’équipe, la nécessité d’une mise en place d’une contention telle que les barrières de lit. L’aide-soignant demeure force de proposition au regard de sa connaissance de la situation précise de la personne prise en soins mais ne doit pas prendre de décision unilatérale.
Il n’est pas question ici de refuser à l’aide-soignant la possibilité de demander, le temps d’un soin, à une personne malade ou âgée de tenir une barrière pour la sécuriser ou faciliter sa mobilité dans le lit. Cette situation est temporaire afin d’optimiser une intervention de soin et n’entre pas dans le cadre des contentions et des recommandations proposées à cet effet.
L'aide-soignante
Vol 27, N° 144 - février 2013
pp. 24-25Daniel Benlahouès
Cadre formateur, Ifas/Ifsi, Le Kremlin-Bicêtre (94)
Lorsqu’un aide-soignant s’apprête à faire un soin, il doit se poser la question de sa dimension et savoir si sa réalisation répond à une prescription médicale ou non. Si le produit est considéré comme un médicament cela répond à une prescription et donc cet acte appartient au rôle infirmier sur prescription médicale [3].
Malgré cela, le législateur a essayé de préciser certains points au regard de l’utilisation des médicaments. La circulaire n° 99-320 du 4 juin 1999 [4] (voir encadré ci-contre) relative à la distribution des médicaments apporte des éléments de réponse sur la notion de geste de la vie courante sur lequel doit s’appuyer tout raisonnement autour de la distribution des médicaments.
Dans les exemples qui nous concernent, il s’agit de médicaments dans les deux cas et donc leur utilisation découle de la prescription médicale. Cela implique obligatoirement de la part du médecin de préciser s’il considère que ce geste relève d’un acte de la vie courante.
Dans le cas d’un collyre, on peut imaginer que l’instillation présente certaines difficultés et donc rend la compréhension de la circulaire plus délicate. Le contexte de ce soin semble également important. À l’hôpital, le ratio d’infirmier par patient permet habituellement que les rôles et les actes soient bien répartis, évitant ainsi aux aides-soignants de se retrouver en porte-à-faux. Dans les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (Ehpad), les aides-soignants sont le personnel le plus représenté. Cette organisation du travail implique une confrontation à des situations plus ambiguës en ce qui concerne la gestion des médicaments. Le texte sur certains aspects ne permet pas d’avoir un avis suffisamment tranché et maintient un flou qui pose de vrais problèmes aux aides-soignants.
Pour l’utilisation d’un patch, hormis la prescription qui devrait préciser si l’acte fait référence ou non à la nécessité d’intervention d’auxiliaires médicaux pour déterminer s’il s’agit ou non d’un acte de la vie courante, il reste à définir ce que le législateur entend par nécessité d’apprentissage, car la pose d’un patch ne pose pas de problème technique mais requiert une surveillance particulière au regard des effets secondaires.
Pour conclure sur ces deux exemples, la plus grande prudence doit être appliquée et, en l’état actuel d’une législation ambiguë, une lecture rigoureuse des textes devrait conduire un aide-soignant à ne pas réaliser ces gestes.
Un aide-soignant peut-il utiliser un antiseptique de sa propre initiative ?
Le même raisonnement peut s’appliquer pour les produits antiseptiques locaux tels que la polyvidone iodée (Bétadine®) ou la chlorhexidine (Biseptine®) puisqu’ils sont classés dans la catégorie des médicaments et répondent donc à une prescription médicale. Dans la pratique quotidienne, les situations de soins nécessitent souvent l’utilisation de ces produits et les aides-soignants sont sollicités pour s’en servir (préparation préopératoire, par exemple). Le plus souvent, le patient utilise ce produit seul et, par extension, on peut imaginer que l’aide-soignant, hors du champ de ce type de soin, ne doit pas décider de l’employer de sa propre initiative. Les utilisations à visée antiseptique ne font pas partie de son champ de compétence.
Un aide-soignant a-t-il la compétence pour appliquer un pansement hydrocolloïde sur une escarre de stade 1 ?
Sur le plan professionnel, un aide-soignant n’est pas habilité à traiter une escarre avec un pansement médicamenteux. Pour les mêmes raisons que précédemment, ce soin appartient au rôle sur prescription médicale et donc à la liste des actes professionnels infirmiers [3].
Bien sûr, pendant la formation, les élèves apprennent à reconnaître les risques liés à la survenue des escarres et ils ont des informations sur les différents pansements, mais ils ne sont pas formés à la reconnaissance des plaies et des moyens précis de les traiter.
La mise en place des barrières de lit peut-elle être décidée par un aide-soignant ?
Depuis octobre 2000, les conditions de la contention ont été définies au travers de recommandations [5] élaborées par un groupe de travail pour l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES), qui a proposé un référentiel de pratique pour la contention représentant dix critères de qualité. Le critère 1 précise que la contention est réalisée sur prescription médicale et qu’elle est motivée dans le dossier du patient. Cela implique donc que l’aide-soignant dans le cadre de l’exercice de son activité quotidienne, s’il juge qu’un patient ou un résident présente des risques de chute ou bien une agitation par exemple, doit solliciter le médecin pour évaluer en collaboration avec les membres de l’équipe, la nécessité d’une mise en place d’une contention telle que les barrières de lit. L’aide-soignant demeure force de proposition au regard de sa connaissance de la situation précise de la personne prise en soins mais ne doit pas prendre de décision unilatérale.
Il n’est pas question ici de refuser à l’aide-soignant la possibilité de demander, le temps d’un soin, à une personne malade ou âgée de tenir une barrière pour la sécuriser ou faciliter sa mobilité dans le lit. Cette situation est temporaire afin d’optimiser une intervention de soin et n’entre pas dans le cadre des contentions et des recommandations proposées à cet effet.
L'aide-soignante
Vol 27, N° 144 - février 2013
pp. 24-25Daniel Benlahouès
Cadre formateur, Ifas/Ifsi, Le Kremlin-Bicêtre (94)
Re: Pose de Patch
Cet article sous entend-il que chaque prescription, dans les lieux de vie (type EHPAD) est accompagnée de la mention "acte de la vie courante", écrite par le médecin à côté de chaque molécule[/b] ?
- binoute1
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Re: Pose de Patch
devrait ....Indis a écrit :Cet article sous entend-il que chaque prescription, dans les lieux de vie (type EHPAD) est accompagnée de la mention "acte de la vie courante", écrite par le médecin à côté de chaque molécule[/b] ?
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: Pose de Patch
n existant pas de decret sur ce sujet, nous ne pouvons qu interpreter ; effectivement il existe une difference entre etablissements de soins et etablissement médico(social notamment EHPAD étant des lieux de vie