IFSI Ste Julienne (Liège)
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Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
Hello tout le monde!!
J'habite à l'île de la Réunion et je suis également inscrite à Ste-Ju pour la rentrée 2015!!
Je suis actuellement à la recherche d'un kot-studio, appartement (meublé de préférence) mais c'est galère!!!
Si quelqu'un aurait des conseils...je suis preneuse!!
Sinon les filles, je suis heureuse que vous serez aussi à ste ju à la rentrée prochaine!!
A bientot!!
J'habite à l'île de la Réunion et je suis également inscrite à Ste-Ju pour la rentrée 2015!!
Je suis actuellement à la recherche d'un kot-studio, appartement (meublé de préférence) mais c'est galère!!!
Si quelqu'un aurait des conseils...je suis preneuse!!
Sinon les filles, je suis heureuse que vous serez aussi à ste ju à la rentrée prochaine!!
A bientot!!
Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
Salut, je suis inscrite en breveté et toi ? Tu viens d'où en France ? Je vois 30 du Gard alors comme moisarahdu30 a écrit :Bonjour!!
Je suis française aussi j'ai fais ma pré inscription .j'attend les inscription définitive vous vous etes incrite en bachelier ou breveté?

A la rentrée alors .
Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
salut tout le mode, inscription validé aussi pour STE JU, Marseille arrive on va réveillé la Belgique un peu LOL
, mais bon pour le logement c'est un peu galère quand même mais on m'a dit qu'on pouvais aller a l'université de LIEGE et qu'il y avait des chambres étudiantes.

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Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
Coucou!!! Je suis en dernière année a Ste julienne pour vos recherche de kot l'école Sté julienne propose des locations a partir de septembre il faut contacter l'école sinon vous pouvez utiliser Facebook, il y a une page qui permet aux étudiants de proposer leurs locations avant de partir ou qui recherche des coloc! Bon courage les futurs étudiants car il va vous en falloir surtout a Sté ju!!!
Préfério morir de piel à vivir toda una vida arrodillado...
Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
Ryad.b a écrit :salut tout le mode, inscription validé aussi pour STE JU, Marseille arrive on va réveillé la Belgique un peu LOL, mais bon pour le logement c'est un peu galère quand même mais on m'a dit qu'on pouvais aller a l'université de LIEGE et qu'il y avait des chambres étudiantes.
Ah cool on commence à avoir du monde qui sera la à la rentrée.
Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
Bonjour
Je refais ma deuxième année et je voudrai changer pour aller à Liège. Est il trop tard pour une inscription en 2ème année à IFSI BARBOU Ou Saint Julienne?
je suis du Sud de la France je ne connais pas du tout la Ville...
Je refais ma deuxième année et je voudrai changer pour aller à Liège. Est il trop tard pour une inscription en 2ème année à IFSI BARBOU Ou Saint Julienne?

Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
Snana a écrit :Bonjour
Je refais ma deuxième année et je voudrai changer pour aller à Liège. Est il trop tard pour une inscription en 2ème année à IFSI BARBOU Ou Saint Julienne?je suis du Sud de la France je ne connais pas du tout la Ville...
Bonjour,
Je sais qu'il y a eu quelques recalés pour la 2ème année à Ste Ju et qu'il y a également quelques abandons pour X raisons.
Je te conseillerai d'appeler directement Ste Ju (si ce n'est pas déjà fait) et de leur demander s'ils ont encore de la place ou non.
Tu as fait tes deux premières années en Belgique ou en France ?
Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
bonjour je suis a la recherche de réunionnais qui font leurs étude à ste julienne, venant aussi de la réunion j'aimerais beaucoup avoir des conseil concernant la prochaine inscription. 

Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
COUCOU
Je suis aussi à la recherche des Réunionnais qui sont a st Julienne OU qui vont a st julienne pour la rentré 2016
Faites moi signe
Je suis aussi à la recherche des Réunionnais qui sont a st Julienne OU qui vont a st julienne pour la rentré 2016

Faites moi signe
Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
bilika a écrit :bonjour je suis a la recherche de réunionnais qui font leurs étude à ste julienne, venant aussi de la réunion j'aimerais beaucoup avoir des conseil concernant la prochaine inscription.
coucou
je suis aussi de l'ile de la Réunion, as tu réussi a faire ton inscription pour la rentré 2016 ?

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- Inscription : 01 avr. 2016 00:14
Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
Je tenais à vous faire part de mon témoignage sur mon expérience vécue en tant qu'élève-infirmier breveté (formation A2) au sein de l'institut de formation Saint-Joseph // Sainte Julienne de Liège. Vous pourrez ainsi librement vous faire votre propre opinion au sujet de cette école.
D'emblée je vous préviens... Ce témoignage aurait l'ambition d'être objectif mais au final, il le sera difficilement... Je suis un ancien étudiant ayant échoué à la validation de ma deuxième année ce qui m'a fait tout abandonner. Si je reconnais avoir une certaine part d'aigreur en moi, il ne s'agit bien-sûr que de mon regard et pour vous faire une idée plus juste de cette école, le mieux serait de comparer évidemment différents point de vues.
Pour me présenter rapidement, je suis français, je vis à Chambéry en Savoie et lorsque j'ai commencé à reprendre des études à Liège en Belgique j'avais alors 33 ans. J'ai validé ma première année en juin 2013 et j'ai échoué à la validation de ma seconde en septembre 2014. Depuis lors, je bosse en tant qu'aide-soignant intérimaire en Savoie.
Comme vous pourrez le lire, le bilan que je tire de cette expérience de formation est plutôt... mitigé... et je vais tâcher de vous expliquer quelles en sont les raisons.
Globalement, je suis très satisfait de ma 1ère année là-bas et très insatisfait de ma seconde année dans ce même établissement.
1) Un système de formation familial mais très infantilisant
Autant je dirai que la convivialité entre les personnes (élèves et professeurs) y est plutôt bonne, autant j'ai détesté l'infantilisation excessive des étudiants par les professeurs. Un détail qui pour moi n'en était pas un : dès mon arrivée au sein de l'établissement, le professeur principal s'est chargé de nous préciser que les étudiants devaient vouvoyer les professeurs mais que ces derniers tutoyaient sans gène les étudiants. Ce qui (de mon strict point de vue) n'est pas forcément gênant lorsqu'on est un jeune de 20 ans qui sort tout juste du lycée, mais qui l'est beaucoup plus lorsqu'on a 35 ans et de l'expérience professionnelle derrière soi... J'ai trouvé les échanges profs - élèves assez peu respectueux... et très condescendant "En gros tu redeviens un petit garçon ou une petite fille...." En sachant que souvent, il était possible d'avoir des professeurs qui étaient plus jeunes que leurs élèves... J'ai le souvenir d'un étudiant (âgé de 50 ans) qui devait vouvoyer ses professeurs âgées d'à peine 30 ans qui elles, le tutoyaient comme un gamin de 10 ans... Et je trouvais ça plutôt... bizarre... Autre exemple sur le même registre : Les professeurs se permettaient de faire des remarques (par ailleurs légitimes) aux étudiants lorsque ces derniers arrivaient en retard de quelques minutes en cours mais par contre, lorsque c'était l'inverse, cela ne posait pas de problèmes aux professeurs d'arriver parfois avec 10 - 15 minutes de retard et cela, sans même s'excuser pour les avoir fait poireauter dehors... Enfin, dernier exemple sur le même thème (j'en ris encore tellement cela me paraissait ridicule...) lorsque était donné un cours, l'étudiant se devait de demander la permission au professeur d'aller aux toilettes... Autre situation ubuesque pour laquelle je m'étais dit... "OH MON DIEU, non mais c'est une blague !!!" en début de 2eme année. Le professeur principal qui nous demandait de marquer dans nos cahier de liaison une information financière concernant le paiement d'une sortie : notre professeur devait faire le tour de la classe et passer nous voir chacun à notre tour pour qu'elle ajoute sa signature en bas de page... J'ai eu régulièrement le souvenir lointain de mes classes de collège dans ce genre de situation... Enfin bref... En de maintes occasions, je me suis dit la chose suivante : "comment l'école peut-elle prétendre former des professionnels, lorsqu'elle est tout le temps en train d'infantiliser ses étudiants ???"
2) Sur la forme de l'enseignement
Les méthodes étaient beaucoup trop scolaires...Au début, cela ne me dérangeait pas vraiment et je dirai même que ce n'était pas déplaisant car cela me faisait revivre le souvenir de mes tendres années collèges mais en fin d'année, je peux vous dire que vous êtes vites saoulés... interrogations au tableau, devoirs à faire à la maison, parfois même interro surprise... Qu'est ce que c'était ringard... J'avais vraiment l'impression de redevenir un petit garçon... Bon... certes, il y avait quand même quelquefois des procédés d'apprentissage intéressants et plus adaptés à la typologie du public qui vient apprendre le métier d'infirmier (comme par exemple des travaux de groupe ou bien encore des mises en situations très concrètes) mais l'essentiel de la forme était calqué sur le modèle que nous connaissons tous depuis que nous avons fréquenté les classes du collège...
3) Sur le fond... un carton rouge sur le manque de crédibilité !
Durant la première année, ça allait encore parce que la seule information incongrue que j'avais retenue de la part de nos professeurs c'était pour ce qui concerne les délais de réalisation d'une toilette "prenez le temps avec votre patient, faites la toilette en 1 h ou 1 h 30..." (Objectif plus qu'irréalisable lorsqu'on connait un temps soit peu la réalité des conditions d'hospitalisation, surtout en gériatrie...) mais le festival du grand n'importe quoi, ça été en deuxième année... Je me rappelle qu'on nous demandait d'apprendre par coeur des techniques de soins infirmiers qui - dans la stricte réalité - ne sont jamais appliquées comme tel dans les services... Au final, j'ai trouvé le contenu de la formation beaucoup trop théorique, beaucoup trop scolaire, complètement déconnectée de la réalité du terrain... Ce qui n'armait pas du tout les étudiants pour le bon déroulement de leurs stages... En fait, mon sentiment est que les professeurs (que je sentais par ailleurs passionnés par leur métier et désireux de bien faire) nous enseignait le métier d'infirmier comme ce qu'il n'est absolument pas : c'est à dire une science exacte.
4) des stages décevants...
Alors justement ces stages... parlons-en... Pour la première année, (essentiellement axée sur l'apprentissage de la toilette) je trouve que ça allait parce que les étudiants étaient envoyés principalement dans les maisons de repos et / ou dans les services de gériatrie, donc très sincèrement, ce n'était pas du tout un problème en soit pour valider les objectifs de stage. En revanche, la qualité de ces derniers et / ou leur étalement était "très limite" une fois arrivé en 2ème année... ne respectant pas du tout le ruban de la formation. C'est à dire qu'on pouvait commencer l'année par un stage en gastro-entérologie, mais n'étudier les techniques infirmières liées à cette discipline médicale qu'à la fin de l'année scolaire. C'était décousu et pas du tout harmonieux avec les apports formatifs. Un coup de gueule sur le "pseudo stage de pédiatrie" ou au final, on nous envoyait faire du secrétariat administratif dans un service de pédiatrie et non pas du soin en tant que tel...
5) Un statut d'"étudiants - larbins - infirmiers"
Alors ça... Je peux vous dire qu'il faut vous y préparer psychologiquement... Ce qui semble devoir être la règle pour de très nombreux établissements hospitaliers de Belgique... (A ce qu'on m'en a par ailleurs rapporté, par d'autres étudiants, dans d'autres villes de ce pays) Bien-sûr il faut le reconnaître, il y en a beaucoup où les étudiants sont très bien accueillis et encadrés. Pour ma part, exception faite de mes stages de psychiatrie et de secrétariat en pédiatrie, j'ai vécu des moments très désagréables dans tous mes autres stages. Par opposition à ce que je constate dans les services en France, où les étudiants sont quand même beaucoup mieux traités, considérés et tout simplement beaucoup mieux respectés. Lorsque vous êtes étudiant infirmier à Liège (je parle de ma propre réalité et de ce que j'ai effectivement vécu) vous êtes un "boy" , un "esclave" et je reprend là les propres mots d'une des enseignantes de Sainte Julienne dont je tairais bien évidemment le nom... Vous êtes très péniblement considérés, c'est la vérité... Un élève - infirmier c'est d'abord du point de vue des équipes sur place, de la main d'oeuvre en plus : c'est à dire qu'avant d'apprendre à faire les techniques infirmières, vous allez avoir à vous taper des toilettes, des toilettes, des toilettes et encore des toilettes. Au mieux, vous êtes considérés comme du renfort pour les AS, au pire (j'en ai fait les frais.. je peux vous le garantir...) vous faites leur travail... Lorsque toutes les toilettes de tous les patients sont terminées, alors vous aurez peut-être le droit de faire une prise de sang ou un petit pansement... Mais à ce moment là, il est souvent déjà 11 h et l'essentiel a été fait par l'IDE sur place... L'encadrement du stage est très anarchique et dépend du bon vouloir (et de la sympathie) des équipes en place... Il y a des lieux malveillants voire dangereux (et je pèse mes mots !!!...) pour des étudiants infirmiers... (je pense notamment à un service en particulier du CH de la CITADELLE à Liège où la chef de service est une véritable "cinglée" qui - entre autres vices et perversités - interdit aux étudiants présents dans son service de prendre des pauses !!!!) Sainte Julienne ne contrôle pas du tout la qualité de l'encadrement de ses stages et envoie au casse-pipe bon nombre de ses étudiants qui se font véritablement maltraités. Quelques exemples : 1) vous vous rappelez ce que je vous ai écrit au début sur le vouvoiement // tutoiement prof // élèves ?... Et bien il en est malheureusement de même dans les stages... L'élève doit vouvoyer les équipes sur place et les professionnels eux, tutoie l'étudiant comme s'il s'agissait de leur petit valet... Cela créé de nombreuses dérives... vous pouvez me croire... 2) pendant les transmissions, l'élève qui reste debout alors que tout le monde est assis autour de la table 3) l'élève qui se tape les toilettes des patients alors que les AS prennent leur pause sans lui... C'est du vécu !!! J'en passe...
6) Des professeurs expérimentés, amoureux de leur métier mais parfois bornés et irrespectueux...
Si je devais en revanche pointer une belle chose à Sainte Ju, c'est la diversité du corps professoral, son expérience et l'amour que celui porte à son métier. Il faut savoir tout d'abord qu'il n'y a pas que des infirmiers qui viennent donner des cours au sein de l'école. Parmi les autres professionnels présents qui viennent enseigner on trouve par exemple une diététicienne (excellente !) ; une sage-femme (passionnée par son métier !) ou bien encore une psychologue. (très pédagogue) Bien-sûr, la plupart des enseignants sont tous infirmiers et issus de parcours différents tels que la pédiatrie, les soins palliatifs, les urgences, la psychiatrie... Cela apporte une palette intéressante de point de vues et un regard plus riche sur le métier d'infirmier. Le bémol que j'aurai à faire concernant les professeurs de cette école c'est que je les ai trouvé par moment un peu trop arc-boutés sur des vieux principes. Je vais vous redonner un exemple. Au démarrage de ma 2ème année, j'avais mis en alerte mon professeur principal sur le fait que j'allais avoir besoin de pratiquer énormément les techniques et je tenais à m'entraîner sur les mannequins présents dans les salles de classe (car quand on a 35 ans, on se connaît, on sait comment on fonctionne dans l'apprentissage et son sait très bien ce qui va plus marcher qu'autre chose. En l'occurrence, moi j'ai une mémoire visuelle et kinesthésique : j'ai besoin de voir, de pratiquer, de manipuler les instruments pour que je puisse mémoriser ma technique) on m'a bêtement répondu que l'école ne voulait pas prendre la responsabilité de laisser un étudiant seul dans une salle de classe au risque que celui-ci dégrade le matériel... Résultat final à la fin de l'année scolaire... j'ai échoué comme par hasard sur mes deux Mises en Situations Professionnelles alors que j'avais validé tout le reste... Si le professeur avait été plus à l'écoute, je pense que j'aurai gagné en assurance sur mes techniques et réussi la validation de mon année. Je leur reprocherai également leur manque de clairvoyance dans leurs appréciations (souvent des écarts grossiers de note d'un prof à l'autre pour un même item à valider) ainsi que des difficultés à dissocier la partie affective de la partie professionnelle. En gros, si vous caressiez le prof dans le sens du poil, ça allait quoi... par contre, si vous étiez subversif et du genre grande gueule à dire ce que vous pensiez (plutôt mon cas) on vous le faisait payer... L'asymétrie de la relation vouvoiement // tutoiement est créateur de nombreuses dérives dans certains propos que les professeurs tenaient envers leurs élèves... Ce qui est plus que déconcertant, c'est que - lorsque les élèves les "recadraient" dans un propos qui avait pu les blesser, les vexer - les professeurs eux, se sentaient offusqués, outragés, se plaignant de la forme utilisée par l'élève qui n'était selon eux, pas au rendez-vous. Par contre, lorsque c'était l'inverse, l'élève lui n'avait rien à dire, juste à subir... A titre d'exemple, quitte à vous faire froid dans le dos, je peux citer le cas d'une de mes camarades un peu forte qui s'est entendue dire que "si elle n'était pas aussi grosse, elle pourrait passer entre les deux lits..." ou bien en ce qui me concerne lors dans un stage, la professeur qui me dit de "faire attention à mon gros ventre car il va désteriliser la perfusion..." Ce à quoi j'ai répondu du tac au tac : "non mais ça va peut-être aller oui !..." Ca lui avait coupé le sifflet !... A 35 ans on se sent "plus fort" pour remettre le prof à sa place mais à 18 ou 20 ans, on "se fait manger..." Enfin voilà... quoi qu'il en soit, ça vous donne un peu le niveau de langage (et surtout de considération) de certains enseignants de Sainte Julienne à l'égard de leurs élèves...
Voilà en quelques mots le témoignage que je peux apporter sur cette école. Pour conclure je dirais que c'est un établissement que je pourrais conseiller mais... pas à tout le monde. Pour moi, l'institut Sainte Julienne c'est un établissement qui peut convenir à des tous jeunes qui viennent de sortir du lycée (18 - 19 - 20 ans) voire à des jeunes qui se réorientent après un premier cursus. C'est à dire des jeunes adultes "maléables" ; "adaptables" jusqu'à 25 ans. Au delà de cet âge, moi, je déconseille une école comme Sainte Julienne... Elle n'est pas du tout adaptée à un public d'adultes. Si jamais vous voulez faire le choix de cette école à 30, 40 ou 50 ans, il vous faudra bien intégrer cette infantilisation dont je vous ai parlée... Elle est particulièrement difficile à vivre à l'école comme dans les stages... (Je peux peut-être me tromper mais je ne pense pas que mes anciens camarades me contrediront sur ce point...). Dans le décours de mon horrible 2ème année, plusieurs fois j'ai quitté l'école et / ou les lieux de stage en me disant qu'il y avait beaucoup de malades à l'hôpital mais... pas forcément du coté que l'on croit...
A bon entendeurs, futurs élèves infirmiers belges, BON COURAGE A TOUS ! Et n'oubliez pas de confronter mon témoignage avec d'autres personnes qui y sont allées et qui en sont revenues, elles, plutôt satisfaites.
D'emblée je vous préviens... Ce témoignage aurait l'ambition d'être objectif mais au final, il le sera difficilement... Je suis un ancien étudiant ayant échoué à la validation de ma deuxième année ce qui m'a fait tout abandonner. Si je reconnais avoir une certaine part d'aigreur en moi, il ne s'agit bien-sûr que de mon regard et pour vous faire une idée plus juste de cette école, le mieux serait de comparer évidemment différents point de vues.
Pour me présenter rapidement, je suis français, je vis à Chambéry en Savoie et lorsque j'ai commencé à reprendre des études à Liège en Belgique j'avais alors 33 ans. J'ai validé ma première année en juin 2013 et j'ai échoué à la validation de ma seconde en septembre 2014. Depuis lors, je bosse en tant qu'aide-soignant intérimaire en Savoie.
Comme vous pourrez le lire, le bilan que je tire de cette expérience de formation est plutôt... mitigé... et je vais tâcher de vous expliquer quelles en sont les raisons.
Globalement, je suis très satisfait de ma 1ère année là-bas et très insatisfait de ma seconde année dans ce même établissement.
1) Un système de formation familial mais très infantilisant
Autant je dirai que la convivialité entre les personnes (élèves et professeurs) y est plutôt bonne, autant j'ai détesté l'infantilisation excessive des étudiants par les professeurs. Un détail qui pour moi n'en était pas un : dès mon arrivée au sein de l'établissement, le professeur principal s'est chargé de nous préciser que les étudiants devaient vouvoyer les professeurs mais que ces derniers tutoyaient sans gène les étudiants. Ce qui (de mon strict point de vue) n'est pas forcément gênant lorsqu'on est un jeune de 20 ans qui sort tout juste du lycée, mais qui l'est beaucoup plus lorsqu'on a 35 ans et de l'expérience professionnelle derrière soi... J'ai trouvé les échanges profs - élèves assez peu respectueux... et très condescendant "En gros tu redeviens un petit garçon ou une petite fille...." En sachant que souvent, il était possible d'avoir des professeurs qui étaient plus jeunes que leurs élèves... J'ai le souvenir d'un étudiant (âgé de 50 ans) qui devait vouvoyer ses professeurs âgées d'à peine 30 ans qui elles, le tutoyaient comme un gamin de 10 ans... Et je trouvais ça plutôt... bizarre... Autre exemple sur le même registre : Les professeurs se permettaient de faire des remarques (par ailleurs légitimes) aux étudiants lorsque ces derniers arrivaient en retard de quelques minutes en cours mais par contre, lorsque c'était l'inverse, cela ne posait pas de problèmes aux professeurs d'arriver parfois avec 10 - 15 minutes de retard et cela, sans même s'excuser pour les avoir fait poireauter dehors... Enfin, dernier exemple sur le même thème (j'en ris encore tellement cela me paraissait ridicule...) lorsque était donné un cours, l'étudiant se devait de demander la permission au professeur d'aller aux toilettes... Autre situation ubuesque pour laquelle je m'étais dit... "OH MON DIEU, non mais c'est une blague !!!" en début de 2eme année. Le professeur principal qui nous demandait de marquer dans nos cahier de liaison une information financière concernant le paiement d'une sortie : notre professeur devait faire le tour de la classe et passer nous voir chacun à notre tour pour qu'elle ajoute sa signature en bas de page... J'ai eu régulièrement le souvenir lointain de mes classes de collège dans ce genre de situation... Enfin bref... En de maintes occasions, je me suis dit la chose suivante : "comment l'école peut-elle prétendre former des professionnels, lorsqu'elle est tout le temps en train d'infantiliser ses étudiants ???"
2) Sur la forme de l'enseignement
Les méthodes étaient beaucoup trop scolaires...Au début, cela ne me dérangeait pas vraiment et je dirai même que ce n'était pas déplaisant car cela me faisait revivre le souvenir de mes tendres années collèges mais en fin d'année, je peux vous dire que vous êtes vites saoulés... interrogations au tableau, devoirs à faire à la maison, parfois même interro surprise... Qu'est ce que c'était ringard... J'avais vraiment l'impression de redevenir un petit garçon... Bon... certes, il y avait quand même quelquefois des procédés d'apprentissage intéressants et plus adaptés à la typologie du public qui vient apprendre le métier d'infirmier (comme par exemple des travaux de groupe ou bien encore des mises en situations très concrètes) mais l'essentiel de la forme était calqué sur le modèle que nous connaissons tous depuis que nous avons fréquenté les classes du collège...
3) Sur le fond... un carton rouge sur le manque de crédibilité !
Durant la première année, ça allait encore parce que la seule information incongrue que j'avais retenue de la part de nos professeurs c'était pour ce qui concerne les délais de réalisation d'une toilette "prenez le temps avec votre patient, faites la toilette en 1 h ou 1 h 30..." (Objectif plus qu'irréalisable lorsqu'on connait un temps soit peu la réalité des conditions d'hospitalisation, surtout en gériatrie...) mais le festival du grand n'importe quoi, ça été en deuxième année... Je me rappelle qu'on nous demandait d'apprendre par coeur des techniques de soins infirmiers qui - dans la stricte réalité - ne sont jamais appliquées comme tel dans les services... Au final, j'ai trouvé le contenu de la formation beaucoup trop théorique, beaucoup trop scolaire, complètement déconnectée de la réalité du terrain... Ce qui n'armait pas du tout les étudiants pour le bon déroulement de leurs stages... En fait, mon sentiment est que les professeurs (que je sentais par ailleurs passionnés par leur métier et désireux de bien faire) nous enseignait le métier d'infirmier comme ce qu'il n'est absolument pas : c'est à dire une science exacte.
4) des stages décevants...
Alors justement ces stages... parlons-en... Pour la première année, (essentiellement axée sur l'apprentissage de la toilette) je trouve que ça allait parce que les étudiants étaient envoyés principalement dans les maisons de repos et / ou dans les services de gériatrie, donc très sincèrement, ce n'était pas du tout un problème en soit pour valider les objectifs de stage. En revanche, la qualité de ces derniers et / ou leur étalement était "très limite" une fois arrivé en 2ème année... ne respectant pas du tout le ruban de la formation. C'est à dire qu'on pouvait commencer l'année par un stage en gastro-entérologie, mais n'étudier les techniques infirmières liées à cette discipline médicale qu'à la fin de l'année scolaire. C'était décousu et pas du tout harmonieux avec les apports formatifs. Un coup de gueule sur le "pseudo stage de pédiatrie" ou au final, on nous envoyait faire du secrétariat administratif dans un service de pédiatrie et non pas du soin en tant que tel...
5) Un statut d'"étudiants - larbins - infirmiers"
Alors ça... Je peux vous dire qu'il faut vous y préparer psychologiquement... Ce qui semble devoir être la règle pour de très nombreux établissements hospitaliers de Belgique... (A ce qu'on m'en a par ailleurs rapporté, par d'autres étudiants, dans d'autres villes de ce pays) Bien-sûr il faut le reconnaître, il y en a beaucoup où les étudiants sont très bien accueillis et encadrés. Pour ma part, exception faite de mes stages de psychiatrie et de secrétariat en pédiatrie, j'ai vécu des moments très désagréables dans tous mes autres stages. Par opposition à ce que je constate dans les services en France, où les étudiants sont quand même beaucoup mieux traités, considérés et tout simplement beaucoup mieux respectés. Lorsque vous êtes étudiant infirmier à Liège (je parle de ma propre réalité et de ce que j'ai effectivement vécu) vous êtes un "boy" , un "esclave" et je reprend là les propres mots d'une des enseignantes de Sainte Julienne dont je tairais bien évidemment le nom... Vous êtes très péniblement considérés, c'est la vérité... Un élève - infirmier c'est d'abord du point de vue des équipes sur place, de la main d'oeuvre en plus : c'est à dire qu'avant d'apprendre à faire les techniques infirmières, vous allez avoir à vous taper des toilettes, des toilettes, des toilettes et encore des toilettes. Au mieux, vous êtes considérés comme du renfort pour les AS, au pire (j'en ai fait les frais.. je peux vous le garantir...) vous faites leur travail... Lorsque toutes les toilettes de tous les patients sont terminées, alors vous aurez peut-être le droit de faire une prise de sang ou un petit pansement... Mais à ce moment là, il est souvent déjà 11 h et l'essentiel a été fait par l'IDE sur place... L'encadrement du stage est très anarchique et dépend du bon vouloir (et de la sympathie) des équipes en place... Il y a des lieux malveillants voire dangereux (et je pèse mes mots !!!...) pour des étudiants infirmiers... (je pense notamment à un service en particulier du CH de la CITADELLE à Liège où la chef de service est une véritable "cinglée" qui - entre autres vices et perversités - interdit aux étudiants présents dans son service de prendre des pauses !!!!) Sainte Julienne ne contrôle pas du tout la qualité de l'encadrement de ses stages et envoie au casse-pipe bon nombre de ses étudiants qui se font véritablement maltraités. Quelques exemples : 1) vous vous rappelez ce que je vous ai écrit au début sur le vouvoiement // tutoiement prof // élèves ?... Et bien il en est malheureusement de même dans les stages... L'élève doit vouvoyer les équipes sur place et les professionnels eux, tutoie l'étudiant comme s'il s'agissait de leur petit valet... Cela créé de nombreuses dérives... vous pouvez me croire... 2) pendant les transmissions, l'élève qui reste debout alors que tout le monde est assis autour de la table 3) l'élève qui se tape les toilettes des patients alors que les AS prennent leur pause sans lui... C'est du vécu !!! J'en passe...
6) Des professeurs expérimentés, amoureux de leur métier mais parfois bornés et irrespectueux...
Si je devais en revanche pointer une belle chose à Sainte Ju, c'est la diversité du corps professoral, son expérience et l'amour que celui porte à son métier. Il faut savoir tout d'abord qu'il n'y a pas que des infirmiers qui viennent donner des cours au sein de l'école. Parmi les autres professionnels présents qui viennent enseigner on trouve par exemple une diététicienne (excellente !) ; une sage-femme (passionnée par son métier !) ou bien encore une psychologue. (très pédagogue) Bien-sûr, la plupart des enseignants sont tous infirmiers et issus de parcours différents tels que la pédiatrie, les soins palliatifs, les urgences, la psychiatrie... Cela apporte une palette intéressante de point de vues et un regard plus riche sur le métier d'infirmier. Le bémol que j'aurai à faire concernant les professeurs de cette école c'est que je les ai trouvé par moment un peu trop arc-boutés sur des vieux principes. Je vais vous redonner un exemple. Au démarrage de ma 2ème année, j'avais mis en alerte mon professeur principal sur le fait que j'allais avoir besoin de pratiquer énormément les techniques et je tenais à m'entraîner sur les mannequins présents dans les salles de classe (car quand on a 35 ans, on se connaît, on sait comment on fonctionne dans l'apprentissage et son sait très bien ce qui va plus marcher qu'autre chose. En l'occurrence, moi j'ai une mémoire visuelle et kinesthésique : j'ai besoin de voir, de pratiquer, de manipuler les instruments pour que je puisse mémoriser ma technique) on m'a bêtement répondu que l'école ne voulait pas prendre la responsabilité de laisser un étudiant seul dans une salle de classe au risque que celui-ci dégrade le matériel... Résultat final à la fin de l'année scolaire... j'ai échoué comme par hasard sur mes deux Mises en Situations Professionnelles alors que j'avais validé tout le reste... Si le professeur avait été plus à l'écoute, je pense que j'aurai gagné en assurance sur mes techniques et réussi la validation de mon année. Je leur reprocherai également leur manque de clairvoyance dans leurs appréciations (souvent des écarts grossiers de note d'un prof à l'autre pour un même item à valider) ainsi que des difficultés à dissocier la partie affective de la partie professionnelle. En gros, si vous caressiez le prof dans le sens du poil, ça allait quoi... par contre, si vous étiez subversif et du genre grande gueule à dire ce que vous pensiez (plutôt mon cas) on vous le faisait payer... L'asymétrie de la relation vouvoiement // tutoiement est créateur de nombreuses dérives dans certains propos que les professeurs tenaient envers leurs élèves... Ce qui est plus que déconcertant, c'est que - lorsque les élèves les "recadraient" dans un propos qui avait pu les blesser, les vexer - les professeurs eux, se sentaient offusqués, outragés, se plaignant de la forme utilisée par l'élève qui n'était selon eux, pas au rendez-vous. Par contre, lorsque c'était l'inverse, l'élève lui n'avait rien à dire, juste à subir... A titre d'exemple, quitte à vous faire froid dans le dos, je peux citer le cas d'une de mes camarades un peu forte qui s'est entendue dire que "si elle n'était pas aussi grosse, elle pourrait passer entre les deux lits..." ou bien en ce qui me concerne lors dans un stage, la professeur qui me dit de "faire attention à mon gros ventre car il va désteriliser la perfusion..." Ce à quoi j'ai répondu du tac au tac : "non mais ça va peut-être aller oui !..." Ca lui avait coupé le sifflet !... A 35 ans on se sent "plus fort" pour remettre le prof à sa place mais à 18 ou 20 ans, on "se fait manger..." Enfin voilà... quoi qu'il en soit, ça vous donne un peu le niveau de langage (et surtout de considération) de certains enseignants de Sainte Julienne à l'égard de leurs élèves...
Voilà en quelques mots le témoignage que je peux apporter sur cette école. Pour conclure je dirais que c'est un établissement que je pourrais conseiller mais... pas à tout le monde. Pour moi, l'institut Sainte Julienne c'est un établissement qui peut convenir à des tous jeunes qui viennent de sortir du lycée (18 - 19 - 20 ans) voire à des jeunes qui se réorientent après un premier cursus. C'est à dire des jeunes adultes "maléables" ; "adaptables" jusqu'à 25 ans. Au delà de cet âge, moi, je déconseille une école comme Sainte Julienne... Elle n'est pas du tout adaptée à un public d'adultes. Si jamais vous voulez faire le choix de cette école à 30, 40 ou 50 ans, il vous faudra bien intégrer cette infantilisation dont je vous ai parlée... Elle est particulièrement difficile à vivre à l'école comme dans les stages... (Je peux peut-être me tromper mais je ne pense pas que mes anciens camarades me contrediront sur ce point...). Dans le décours de mon horrible 2ème année, plusieurs fois j'ai quitté l'école et / ou les lieux de stage en me disant qu'il y avait beaucoup de malades à l'hôpital mais... pas forcément du coté que l'on croit...
A bon entendeurs, futurs élèves infirmiers belges, BON COURAGE A TOUS ! Et n'oubliez pas de confronter mon témoignage avec d'autres personnes qui y sont allées et qui en sont revenues, elles, plutôt satisfaites.
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- Messages : 1
- Inscription : 29 oct. 2016 07:45
Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
bonjour à toutes et tous
concernant les études en belgique
Voila différentes petites informations pour le logement ce n'est pas trop difficile, il faut bien prospecter des annonces son publiés dès le mois de juin sur les locaux à louer les annonces ne sont pas difficile a voir elles sont orange fluo.
Concernant les études celles ci passe pour la section A2 en 3ans et demi, entre A1 et A2 les différence sont principalement au niveau des quantités de stages plus importante en A2 et plus d'étude en A1 et les lieux de stages en A1 il plus de stage dans des lieux spé comme les urgences et autres...
Mon avis personnel concernant les études c'est un petit peu au bonheur la chance et concernant st julienne il y a eu des problèmes récurrent de gestion important et aux niveaux des examens...
en espérant que ses renseignements aideront
concernant les études en belgique
Voila différentes petites informations pour le logement ce n'est pas trop difficile, il faut bien prospecter des annonces son publiés dès le mois de juin sur les locaux à louer les annonces ne sont pas difficile a voir elles sont orange fluo.
Concernant les études celles ci passe pour la section A2 en 3ans et demi, entre A1 et A2 les différence sont principalement au niveau des quantités de stages plus importante en A2 et plus d'étude en A1 et les lieux de stages en A1 il plus de stage dans des lieux spé comme les urgences et autres...
Mon avis personnel concernant les études c'est un petit peu au bonheur la chance et concernant st julienne il y a eu des problèmes récurrent de gestion important et aux niveaux des examens...
en espérant que ses renseignements aideront
Re:
Je tiens juste à dire que sur certains reseaux étudiants , l'on peut observer pour certaines écoles un retour positif de leur élèves et d'autres qui laissent à désirer .
Malheureusement à moin d'avoir un taux , mis en évidence ,des réussites de chaque écoles , on ne peut que se fier aux dires des élèves .
Malheureusement à moin d'avoir un taux , mis en évidence ,des réussites de chaque écoles , on ne peut que se fier aux dires des élèves .
Re: IFSI Ste Julienne (Liège)
Pantagruel a écrit :Une bonne école? En tous cas, je regretterai toute ma vie d'avoir laissé ma fille s'y inscrire.Danoo33 a écrit :Salut, je suis actuellement en terminale a Bordeaux et je souhaite intégrée l'institut Ste Julienne. Est ce une bonne école? Comment fait on pour la pré-inscription? Qu'est ce que la différence entre infirmier bachelier et infirmirer breveté ?
Merci !!
En lisant votre témoignage, je reconnais la situation de ma fille, en échange permanent avec nous, bosseuse et confiante après tous les examens, elle s"est vu signifier par téléphone sa non validation sans même deuxième session. Elle a fait recours qui est réglementaire possible mais qui n'aboutit presque pas ???? Je m'interroge sur un redoublement qui peut donner la même issue, Refaire une année sur des choses que tu estimes pour la plupart du temps maîtrisée GROSSE INTERROGATION!