Votre premier mort...
Modérateurs : Modérateurs, ESI
Re: comment faire face à la mort d'un patient...?
Tu ne le sauras que quand tu auras été confrontée à la situation...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Infirmière puéricultrice
Re: Votre premier mort...
Premier décès le deuxieme jour de mon premier stage de premiere année et oui j'etais en pneumo cancero ! Une dame de 45ans, deux enfants qui avaient environ mon age. J'ai pleuré avec eux, et ensuite ça allait beaucoup mieux.
Maintenant je suis en troisieme année et je peux dire que des decès j'en ai eu a la pelle,
chacun est différent, douloureux ou non, mais on ne s'y fait pas, enfin pour ma part.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maintenant je suis en troisieme année et je peux dire que des decès j'en ai eu a la pelle,
chacun est différent, douloureux ou non, mais on ne s'y fait pas, enfin pour ma part.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Votre premier mort...
Pleurer devant la famille de quelqu'un qui vient de mourir...? Est ce que on en a le droit...?
En tant que soignant on doit etre solide, et pas s'effondrer quand quelqu'un décède.!!!
Je n'en sais rien je nai vécu qu'un seul décès et encore pas "en direct" car j'ai travaillé dans une mas et un patient très mal en point est parti à l'hôpital et n'est jamais revenu, un soir l'ide arrive et m'apprend en passant limite en courant, qu'il était mort, j'ai un peu été choqué par son comportement mais apres c'est tout, ca m'a fait bizare, mais sans plus, peut etre car on s'y attendais et que ce n'était pas "en direct", pas dans la structure...!
Mais j'apprehende vraiment de devoir annoncer à une famille qu'il est mort, est ce à nous de le faire...?
Apres comme tu dis f@b53 si une personne est mal en point je pense que je serai capable de réagir et de faire ce que j'ai à faire, enfin je crois, mais pour l'instant, toujorus à la mas un patient tres déformé au niveau de la colonne s'étouffait régulièrement et il fallait réagir rapidement et je l'ai toujorus fait...!!
Merci pour tous vos conseils et mots de soutiens, je viens de comprend que c'ést un moment toujours difficile, mais que finalement j'ai à peu pres su réagir dans des situations importantes et que je serai capable de faire ce que je dois faire, apres est ce que je serais boulversée, certainement je sais pas je vous dirai...plus tard!!!Je viens de trouver les mots pour me défendre à l'oral, enfin j'espère que ca se passera meiux...!!!!!MERCIÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En tant que soignant on doit etre solide, et pas s'effondrer quand quelqu'un décède.!!!
Je n'en sais rien je nai vécu qu'un seul décès et encore pas "en direct" car j'ai travaillé dans une mas et un patient très mal en point est parti à l'hôpital et n'est jamais revenu, un soir l'ide arrive et m'apprend en passant limite en courant, qu'il était mort, j'ai un peu été choqué par son comportement mais apres c'est tout, ca m'a fait bizare, mais sans plus, peut etre car on s'y attendais et que ce n'était pas "en direct", pas dans la structure...!
Mais j'apprehende vraiment de devoir annoncer à une famille qu'il est mort, est ce à nous de le faire...?
Apres comme tu dis f@b53 si une personne est mal en point je pense que je serai capable de réagir et de faire ce que j'ai à faire, enfin je crois, mais pour l'instant, toujorus à la mas un patient tres déformé au niveau de la colonne s'étouffait régulièrement et il fallait réagir rapidement et je l'ai toujorus fait...!!
Merci pour tous vos conseils et mots de soutiens, je viens de comprend que c'ést un moment toujours difficile, mais que finalement j'ai à peu pres su réagir dans des situations importantes et que je serai capable de faire ce que je dois faire, apres est ce que je serais boulversée, certainement je sais pas je vous dirai...plus tard!!!Je viens de trouver les mots pour me défendre à l'oral, enfin j'espère que ca se passera meiux...!!!!!MERCIÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En avant la 2ème année... 100% heureuse...
Re: Votre premier mort...
Coucou!!
J'ai été confrontée au décès de deux patients que je prenais en charge, et je n'ai pas ressenti de peine...
Ce que je me dis, c'est que la mort fait partie de la vie, et qu'on n'y réchappera pas; le plus dur c'est pour la famille et l'entourage du défunt qui lui ne souffre plus....Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai été confrontée au décès de deux patients que je prenais en charge, et je n'ai pas ressenti de peine...
Ce que je me dis, c'est que la mort fait partie de la vie, et qu'on n'y réchappera pas; le plus dur c'est pour la famille et l'entourage du défunt qui lui ne souffre plus....Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
2008/2011
Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent....
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Re: Votre premier mort...
Personnellement, le premier mort auquel j'ai été confronté était un membre de ma famille, une personne très proche et avant que je commence l'école!!
Je me dis que la mort fait partie de la vie et il est évident que ce n'est pas évident. Plus d'une fois, j'ai pleuré face à un mort en stage mais suivant dans l'état dans lequel ils étaient, on arrive facilement à relativiser!!
En tout cas, il n'existe pas de remèdes miracles pour faire face à la mort! La seule chose importante c'est d'en parler et de ne pas garder ce qu'on ressent parce qu'après tout s'accumule et quand on craque, ça fait mal... Très mal
Alors le dialogue est essentiel
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Je me dis que la mort fait partie de la vie et il est évident que ce n'est pas évident. Plus d'une fois, j'ai pleuré face à un mort en stage mais suivant dans l'état dans lequel ils étaient, on arrive facilement à relativiser!!
En tout cas, il n'existe pas de remèdes miracles pour faire face à la mort! La seule chose importante c'est d'en parler et de ne pas garder ce qu'on ressent parce qu'après tout s'accumule et quand on craque, ça fait mal... Très mal

Alors le dialogue est essentiel

Si vieillesse pouvait... Si jeunesse savait...
Re: Votre premier mort...
Le dialogue+++ je suis d'accord avec toi c'est surement le plus important face à ce genre de situation.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
2008/2011
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- Localisation : Toulouse-Colomiers
Re: Votre premier mort...
Bonjour a tous
En ce qui me concerne, j'ai une expérience plutôt de secouriste face a la mort. J'ai été sur un grave accident impliquant une camionette de 7 personnes et une voiture de 4 personnes. Et bien sur ces 11 pesonnes seulement 4 ont survécu. 2 personnes de la camionette et 2 de la voiture.
Pour ceux et celles qui en aurait entendu parler, il s'agit d'un accident qui s'est passé sur l'autoroute A9 au WE de paques l'an dernier.
on a pu qu'aider a attendre les secours et soulager les blessés. j'ai donc pu constater la mort de 7 personnes a cause d'un chauffeur ivre et sans permis.
je peux vous dire que depuis ce jour la je suis plutot en colère contre cet homme mais malheuresement (ou heuresement pour lui) il est décédé dans l'accident.
Voila depuis presque 1 an je parle de cette expérience a qui veut l'entendre, et came fait toujours bizarre d'en parler, ca fait monter les larmes a cause du choc je pense mais aussi de la colère.
voila je ne vous ai pas donner tous les détails qui peuvent etre très interessant aussi.
je pourrai vous ecrire des pages de cette histoire
voila
je vous laisseÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En ce qui me concerne, j'ai une expérience plutôt de secouriste face a la mort. J'ai été sur un grave accident impliquant une camionette de 7 personnes et une voiture de 4 personnes. Et bien sur ces 11 pesonnes seulement 4 ont survécu. 2 personnes de la camionette et 2 de la voiture.
Pour ceux et celles qui en aurait entendu parler, il s'agit d'un accident qui s'est passé sur l'autoroute A9 au WE de paques l'an dernier.
on a pu qu'aider a attendre les secours et soulager les blessés. j'ai donc pu constater la mort de 7 personnes a cause d'un chauffeur ivre et sans permis.
je peux vous dire que depuis ce jour la je suis plutot en colère contre cet homme mais malheuresement (ou heuresement pour lui) il est décédé dans l'accident.
Voila depuis presque 1 an je parle de cette expérience a qui veut l'entendre, et came fait toujours bizarre d'en parler, ca fait monter les larmes a cause du choc je pense mais aussi de la colère.
voila je ne vous ai pas donner tous les détails qui peuvent etre très interessant aussi.
je pourrai vous ecrire des pages de cette histoire
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IDE depuis Février 2012 ...
Globetrotteuse jusqu'à présent ...
IDEC en région Parisienne depuis Décembre 2017 ...
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IDEC en région Parisienne depuis Décembre 2017 ...
Re: Votre premier mort...
ça fait un peu plus de deux semaines que mon premier patient, de mon premier stage en hôpital, le patient de ma première msp est mort....Il est mort 3 jours après ma msp lors de la toilette.
Il était tourné vers moi pendant qu'une AS lui lavais le dos, j'ai vu son visage devenir violet, il ne me parlais plus, il a émis un dernier souffle que je n'oublirais jamais... Je suis vite sortie de la chambre pour aller chercher le medecin...Mais, trop tard il était parti. C'était un patient en fin de vie, assisté à sa mort dans un premier temps m'a beaucoup choquée....J'ai pleuré dans un coin et, je me suis reprise.
J 'en ai beaucoup parlée et après reflexion je suis contente d'avoir pus être avec lui a ce moment là. Je ne sais pas si je l'ai aidé mais, j'ai pus l'accompagner jusqu'au bout et, il n'a pas souffert...
Je n'ai pas pus lui faire la toilette mortuaire, je ne pouvais pas..
Je voyait mon coeur s'accélérer à chaque fois qu'un patient devenez violet que ce soit à cause des garots, à cause du bracelet de prise de tension ect..
Et, j'avais du mal à rentrer dans la chambre pour aller voir le nouveau patient.
Je n'oublirais jamais cette expérience, j'ai eu la chance d'être bien entourée..Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Il était tourné vers moi pendant qu'une AS lui lavais le dos, j'ai vu son visage devenir violet, il ne me parlais plus, il a émis un dernier souffle que je n'oublirais jamais... Je suis vite sortie de la chambre pour aller chercher le medecin...Mais, trop tard il était parti. C'était un patient en fin de vie, assisté à sa mort dans un premier temps m'a beaucoup choquée....J'ai pleuré dans un coin et, je me suis reprise.
J 'en ai beaucoup parlée et après reflexion je suis contente d'avoir pus être avec lui a ce moment là. Je ne sais pas si je l'ai aidé mais, j'ai pus l'accompagner jusqu'au bout et, il n'a pas souffert...
Je n'ai pas pus lui faire la toilette mortuaire, je ne pouvais pas..
Je voyait mon coeur s'accélérer à chaque fois qu'un patient devenez violet que ce soit à cause des garots, à cause du bracelet de prise de tension ect..

Et, j'avais du mal à rentrer dans la chambre pour aller voir le nouveau patient.
Je n'oublirais jamais cette expérience, j'ai eu la chance d'être bien entourée..Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A moi la deuxième ANNEE ^^
Re: Votre premier mort...
1er décès : 2me jour de mon premier stage de première année!
Autant dire qu'on ne s'y "attend" pas.
J'ai eu "peur" de rentrer dans la chambre, mais j'y suis allée car l'aide soignante était seule pour faire la toilette mortuaire. Donc je l'ai aidé, et je ne me suis pas posée de question en fait.
Cette dame et moi on chantait l'après-midi même avant sa mort. Elle souffrait quand meme beaucoup.
Son visage était tellement reposé lors de la toilette, que je me suis dit que c'était une délivrance finalement pour elle.
J'espère réagir comme cela tout le temps....
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Autant dire qu'on ne s'y "attend" pas.
J'ai eu "peur" de rentrer dans la chambre, mais j'y suis allée car l'aide soignante était seule pour faire la toilette mortuaire. Donc je l'ai aidé, et je ne me suis pas posée de question en fait.
Cette dame et moi on chantait l'après-midi même avant sa mort. Elle souffrait quand meme beaucoup.
Son visage était tellement reposé lors de la toilette, que je me suis dit que c'était une délivrance finalement pour elle.
J'espère réagir comme cela tout le temps....

Rêve réalisé!
Promo 2008/2011
Ifsi St Joseph - Marseille
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Re: Votre premier mort...
salit! jsuis étudiante sur le fin de ma 3ème année
si je peux vous donner un conseil c'est deja de ne pas vous demander comment vous allez réagir face a un "cadavre".. il reste un etre humaine t en tant que tel, c'esttjs votre patient et non pas qu'un simple cadavre
apres, une mort, c'ets difficile, j'en ai vu bcp tropa mon gout au long de ces 3 ans mais ce n'est qu'un début
certaine spersonnes que vous verrez dans les services pleurent, d'autres se taisent mais tous sont touché a leur manière.
après, je pense que chaque eprsonne qui meurt est gravée dans votre tete.
personnellement, de la mamie morte de vieillesse ou du monsieur quis 'est tiré une balle dans la bouche, chacun de mes patient est gravé dans ma tete et ca a été assez difficile d'affronter toutes ces morts
mais n'oubliez pas, la mort fait partie de la vie et il faut continuer a accompgnaer la patient quoiqu'on ressente...
bon courage
ne vous posez pas ttes ces questiosn, votre 1er décés arrivera bien assez tot
et tout dépend du stage ou vous allez aller.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
si je peux vous donner un conseil c'est deja de ne pas vous demander comment vous allez réagir face a un "cadavre".. il reste un etre humaine t en tant que tel, c'esttjs votre patient et non pas qu'un simple cadavre
apres, une mort, c'ets difficile, j'en ai vu bcp tropa mon gout au long de ces 3 ans mais ce n'est qu'un début
certaine spersonnes que vous verrez dans les services pleurent, d'autres se taisent mais tous sont touché a leur manière.
après, je pense que chaque eprsonne qui meurt est gravée dans votre tete.
personnellement, de la mamie morte de vieillesse ou du monsieur quis 'est tiré une balle dans la bouche, chacun de mes patient est gravé dans ma tete et ca a été assez difficile d'affronter toutes ces morts
mais n'oubliez pas, la mort fait partie de la vie et il faut continuer a accompgnaer la patient quoiqu'on ressente...
bon courage
ne vous posez pas ttes ces questiosn, votre 1er décés arrivera bien assez tot
et tout dépend du stage ou vous allez aller.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Votre premier mort...
Bonjour,
Curieusement, le hasard a voulu que je ne sois confrontée à la mort d'un patient que tardivement par rapport à la majorité de mes collègues.
C'était un monsieur qui vieillissait avec toutes les complications liées à un vieillissement "ordinaire" et la dépendance lui faisait horreur. Devenir dépendant le terrorisait.
Il avait plus de 80 ans, très gentil, un peu cabotin. Il revenait parmi nous régulièrement. A chacun de ses séjours, notre principal rôle était d'équilibrer son diabète et lui remémorer les gestes du quotidien, d'entretenir ceux qu'il maîtrisait encore à peu près.
Il était très croyant et ne voulait pas paraître devant Dieu tel un légume dans un lit mais comme un homme "debout".
C'était une rééducation permanente, il attendait de nous qu'on l'aide à ne pas avoir besoin d'aide physiquement, qu'on le "coach" psychologiquement pour qu'il ne se laisse jamais aller au découragement. Il verbalisait chaque jour sa demande avec insistance et nous appelait "ses entraîneurs"...
Et puis, un après-midi, nous avons entendu un grand boum dans sa chambre et nous l'avons trouvé mort devant son lavabo. Son coeur a lâché alors qu'il était en train de faire un brin de toilette. Ces circonstances ont eu beaucoup d'impact sur notre ressenti.
Parce qu'il était plein de bonne volonté et que l'équipe avait pu mener sa mission dans des conditions optimales, non seulement ce monsieur a gardé sa bonne humeur jusqu'au dernier jour de sa vie, mais surtout il est parti "debout", capable de se déplacer, d'assumer la quasi totalité des gestes de son quotidien.
Ce Monsieur est mort dans les conditions auxquelles il tenait par dessus tout. Nous en avons discuté en équipe et ce constat plutôt "heureux" nous a permis de dépasser la tristesse que nous avons tous ressenti.
Il était le premier pour moi mais il m'en reste une empreinte plutôt satisfaisante, celle du "devoir accompli" qui ne laisse aucune frustration, aucune amertume, juste une pensée souriante quand je pense à lui, comme c'est le cas en écrivant ces quelques lignes.
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Curieusement, le hasard a voulu que je ne sois confrontée à la mort d'un patient que tardivement par rapport à la majorité de mes collègues.
C'était un monsieur qui vieillissait avec toutes les complications liées à un vieillissement "ordinaire" et la dépendance lui faisait horreur. Devenir dépendant le terrorisait.
Il avait plus de 80 ans, très gentil, un peu cabotin. Il revenait parmi nous régulièrement. A chacun de ses séjours, notre principal rôle était d'équilibrer son diabète et lui remémorer les gestes du quotidien, d'entretenir ceux qu'il maîtrisait encore à peu près.
Il était très croyant et ne voulait pas paraître devant Dieu tel un légume dans un lit mais comme un homme "debout".
C'était une rééducation permanente, il attendait de nous qu'on l'aide à ne pas avoir besoin d'aide physiquement, qu'on le "coach" psychologiquement pour qu'il ne se laisse jamais aller au découragement. Il verbalisait chaque jour sa demande avec insistance et nous appelait "ses entraîneurs"...
Et puis, un après-midi, nous avons entendu un grand boum dans sa chambre et nous l'avons trouvé mort devant son lavabo. Son coeur a lâché alors qu'il était en train de faire un brin de toilette. Ces circonstances ont eu beaucoup d'impact sur notre ressenti.
Parce qu'il était plein de bonne volonté et que l'équipe avait pu mener sa mission dans des conditions optimales, non seulement ce monsieur a gardé sa bonne humeur jusqu'au dernier jour de sa vie, mais surtout il est parti "debout", capable de se déplacer, d'assumer la quasi totalité des gestes de son quotidien.
Ce Monsieur est mort dans les conditions auxquelles il tenait par dessus tout. Nous en avons discuté en équipe et ce constat plutôt "heureux" nous a permis de dépasser la tristesse que nous avons tous ressenti.
Il était le premier pour moi mais il m'en reste une empreinte plutôt satisfaisante, celle du "devoir accompli" qui ne laisse aucune frustration, aucune amertume, juste une pensée souriante quand je pense à lui, comme c'est le cas en écrivant ces quelques lignes.

J’ai décidé de regarder quel était le crétin qui avait gagné cette année, j'ai donc allumé mon ordinateur et découvert que ce crétin, c’était moi !
(M. Chalfie, prix Nobel de Chimie 2008)
(M. Chalfie, prix Nobel de Chimie 2008)
Premier décès
Bonjour,
je me suis retrouvé pour la première fois devant un corps mort la semaine dernière et j'ai fait la toilette avec une as. J'étais presque 'fasciné' enfin c'est pas le terme mais j'avais du mal à détourner mon regard.Je me sentais bizarre c'était presque irréel comme toilette.Depuis j'y repense beaucoup.
Et vous c'était comment le premier ? Avez-vous la possibilité d'en parler à l'école ou entre vous? dans les services peut être ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je me suis retrouvé pour la première fois devant un corps mort la semaine dernière et j'ai fait la toilette avec une as. J'étais presque 'fasciné' enfin c'est pas le terme mais j'avais du mal à détourner mon regard.Je me sentais bizarre c'était presque irréel comme toilette.Depuis j'y repense beaucoup.
Et vous c'était comment le premier ? Avez-vous la possibilité d'en parler à l'école ou entre vous? dans les services peut être ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 1
Re: Premier décès
Merci pour le lien mais il ne fonctionne pas !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 1
Re: Premier décès
J'ai fusionné ton message dans le topictrounou a écrit :Merci pour le lien mais il ne fonctionne pas !

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- Inscription : 18 févr. 2010 18:37
Re: Votre premier mort...
moi je suis en première année et j'ai vécu mon premier mort à mon premier stage.
Un matin dans une maison de retraite je suis rentrer dans une chambre pour faire un hemoglucotest à une de mes patiente. Malheureusement elle s'était éteinte dans la nuit. J' ai essayer de sentir son pouls mais rien. J'ai regarder sa main pendant quelques secondes qui m'ont parut interminable. La je me suis demander quoi faire, et si elle etait vraiment morte. Je suis donc partie chercher l'infirmiere qui a sont tour a verifier la presence ou non de pullsations et le frequence respiratoire. Je n'arrivais pas a lever les yeux vers son visage. Mais la, l'infirmiere ma comfirmer le deces et j'ai lever les yeux sur son visage. A ce moment une grande angoisse est monter et moi. Je n'ai pas pu reagarder la patiente plus d'une seconde.
Par contre ce qui ma parut bizzare c'est qu'une fois sorti de la chambre je me suis bien sentis et je ne ressentait plus rien. Toutes la journée je me suis comporter comme si rien ne s'était passer, comme si ca m'avais pas toucher algres qu'on parle de ce sujets constamment. Je ne sait pas pourquoi j'eait comme ca, et se n'etait meme pas forcer, je me comporter comme tous les jours naturellement.
C'est dur de savoir comment on va reagir a l'avance .
Dans ma classe une fille a tenue la mains d'une patiente en lui parlant pour la rassurer pendant qu'elle mourrait dans ses bras. La je pense que c'est le pire qu'o peu vivre dans notre metier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un matin dans une maison de retraite je suis rentrer dans une chambre pour faire un hemoglucotest à une de mes patiente. Malheureusement elle s'était éteinte dans la nuit. J' ai essayer de sentir son pouls mais rien. J'ai regarder sa main pendant quelques secondes qui m'ont parut interminable. La je me suis demander quoi faire, et si elle etait vraiment morte. Je suis donc partie chercher l'infirmiere qui a sont tour a verifier la presence ou non de pullsations et le frequence respiratoire. Je n'arrivais pas a lever les yeux vers son visage. Mais la, l'infirmiere ma comfirmer le deces et j'ai lever les yeux sur son visage. A ce moment une grande angoisse est monter et moi. Je n'ai pas pu reagarder la patiente plus d'une seconde.
Par contre ce qui ma parut bizzare c'est qu'une fois sorti de la chambre je me suis bien sentis et je ne ressentait plus rien. Toutes la journée je me suis comporter comme si rien ne s'était passer, comme si ca m'avais pas toucher algres qu'on parle de ce sujets constamment. Je ne sait pas pourquoi j'eait comme ca, et se n'etait meme pas forcer, je me comporter comme tous les jours naturellement.
C'est dur de savoir comment on va reagir a l'avance .
Dans ma classe une fille a tenue la mains d'une patiente en lui parlant pour la rassurer pendant qu'elle mourrait dans ses bras. La je pense que c'est le pire qu'o peu vivre dans notre metier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.