Votre premier mort...

[puer75]

Mon premier décès vu en stage : un enfant

Et bizarrement, j'ai réussi à prendre sur moi mieux que je n'aurais imaginé.. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Gengis]

Mon premier cadavre c'était en fac de medecine en tp d'anatomie..

Je pense qu'il y a une différence entre voir ce que tu appelle un cadavre en fac... et voir quelqu'un de mort après l'avoir accompagné et vu mourir...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Tildy]

c'est sur gengis mais c'était mon premier contact avec la mort.
Je viens de vivre monpremier stage avec des décès,et pour ma part ça été beaucoup moins impressionnant,ensuite c'est sur qu'un service ne fais pas l'autre,est ce qu'on peut vraiment s'habituer????Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Miss Marion]

pas facile ce metier......pour ma part je suis ds un service difficle avec par moment 5 deces ds la semaine....c'est pas facile a gerer car svt ce sont des gens qu'on a connu....Il y aussi les urgences qui nous envoie "des patients" pour mourrir chez nous, en prenant le risque qu'il meure ds un couloir...... certains deces m'ont touches une femme de 60 ans AVC, on a tente une rea mais c'etait trop tard le visage et l'odeur m'ont suivi pdt plusieurs jours......En plus qd les medecins refusent de venir declarer un deces ou prevenir les familles ca me met hors de moi!!! On attends quoi mardi pour dire a la famille ben vous le trouverez a la morgue??? Quel manque d'humanité!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Hombeline]

Plusieurs choses suite à ce long sujet...

La première et la plus importante à mes yeux: je crois qu'on ne "s'habitue" jamais à la mort... Chaque être humain ressent différentes émotions face à certaines situations. Il est parfaitement NORMAL d'être "touché" par un décès que l'on soit ESI ou IDE ou autre! Si pour certains, accompagner un patient dans ces derniers instants ou faire une toilette mortuaire équivalent à poser une perf ou faire un bilan (j'exagère...), je crois qu'il faut sérieusement songer à changer de voie...
La mort fait partie du quotidien de certains services et de certains IDE, magré tout ce sont de très bons professionnels (cf certaines Unités de Soins Palliatifs). Beaucoup d'étudiants sont confrontés à des décès durant leurs stages et cela leur permet aussi de connaître leurs limites. Si l'on se sent trop "submergé" par ce genre de situation, on évitera de prendre un poste en soins palliatifs, en oncologie ou en médecine par exemple. Toutefois, la mort reste un tabou dans la culture française, chacun vivra un décès différemment en fonction de sa culture, de son vécu, de sa sensibilité.

L'accompagnement du patient tient une place primordiale dans cette "acceptation de la mort". A l'IFSI, on vous parle beaucoup de la juste "distance relationnelle". Il faut savoir être de bons professionnels sans pour autant se laisser "envahir" par ses patients, sans faire de transfert avec sa propre histoire, sa propre expérience. Il n'existe aucun TP sur ça et cela s'apprend "sur le tas", beaucoup en font la douloureuse expérience au cours de leurs études.

Pour l'AFPS dont il a été question plus haut, normalement vous le passez en première ou deuxième année.

Pour les annonces de décès, je suis étonnée de voir que dans certaines structures ce sont les IDE qui s'en chargent. Théoriquement qui dit décès, dit certificat de décès et celui-ci doit être validé par un médecin... Dans la théorie, cela ne fait pas partie du rôle IDE...

pour ma part, mon premier décès, je ne l'ai même pas vu... 1ère année, 1er stage, gériatrie en Soins de Suite et Rééducation, lundi matin, aux transmissions, l'infirmière "oublie" la patiente dont je m'occupais depuis le début de mon stage, je me permets de lui demander ce qu'il en est et elle me répond de but en blanc "Mme X est décédée samedi soir d'une embolie pulmonaire en allant aux toilettes" (ses paroles résonnent encore dans ma tête)... La douche froide car je m'étais beaucoup attachée à cette patiente (transfert avec ma grand mère)... La journée à continué pour l'équipe comme s'il ne s'était rien passé... J'étais anéantie et je n'ai pas osé en parler...
Deuxième décès, dernier stage de première année, cardiologie, 1er jour: j'ai passé la matinée avec un patient "du fond du service" car l'infirmière n'avait pas le temps pour le moment de me présenter le service. Je l'ai aidé à prendre son petit déj pendant lequel il me raconte ses souvenirs, l'histoire de ses tatouages, ses amours de jeunesse etc... Plus tard, l'IDE me demande d'aller lui faire la toilette au lit en faisant bien attention de ne pas trop le mobiliser et de ne surtout pas l'allonger car il a (je cite) "plein de flotte dans les poumons". Je m'exécute (autant dire que je lui fait une toilette de chat...) et vais chercher quelqu'un pour m'aider à refaire son lit. A notre arrivée dans la chambre, le patient est gris, le dentier déchaussé... L'IDE appelle le médecin, radio au lit, morphine sous cut (utilisée dans ces cas là pour les patients en fin de vie mais je ne l'apprend que beaucoup plus tard) et mon patient décède quelques minutes plus tard d'un Oedème Aigu du Poumon... Cette fois ci j'ai pu longuement en parler avec l'infirmière (même si je lui en ai voulu de m'avoir "abandonné" avec ce patient en sachant très bien qu'il n'en avait plus pour très longtemps)... J'ai beaucoup culpabilisé (l'ai-je trop mobilisé pendant la toilette? etc...) mais j'ai fini par l'accepter...
C'est là où je rejoins Gérard Laloche car j'avais choisi le même sujet de TFE au départ... On me l'a refusé aussi car j'étais "trop impliquée" dans ma situation de départ et que je ne serai pas assez objective dans mon travail... Gros regret aujourd'hui...
Après, j'ai eu beaucoup d'autres décès que j'ai appris au fil du temps à mieux vivre mais je pense qu'il s'agit d'un travail personnel qui demande du temps (parfois beaucoup de temps) et une certaine "maturité professionnelle"...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Lilou_44]

moi j'ai vécu mon premier décès a mon premier stage de premiere année : un monsieur de 70ans qui n'était pas destiné à mourir de suite... mais 1000 plaquettes et 5 ou 6 d'HB. donc pour la nuit les as lui mettait les barres de reveil par sécurité sauf que ces fameuses barres ont une zone d'echappement au pied et le matin nous avons retrouvé le patient pendu entre les barres la tete en bas... impressionnant et traumatisant à la fois, j'y repense souvent.

mais après c un autre pb les barres de sécurité, pour ma part en tt cas je ne comprends pas le fait d'avoir une zone d'échappement...

Dans mon stage actuel meme topo chez un autre patient qui s'est coincé dans les barres Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[gwladys333]

bonjour a vous,

Ma premiere mort est arrivée plus vite que prévue. c'etait pendant ma préparation au concours d'infirmiere en fcil, ou l'on devait aller en stage pour observer le métier d'infirmiere et nous conforter dans notre choix.

C'est un stage qui a duré un mois, j'étais en chirurgie, cela ressemblait davantage a la géronto. Il y a eu trois morts lors de mon stage dont deux que j'ai vu.

La premiere personne décédé m'a touché car le premier jour de mon arrivé, c'est avec l'as qu'on a fait sa toilette. Je lui apportais ses repas, je voyais que ça n'allait pas fort mais ne me doutais pas un instant. Personne ne m'a demandé si ça allait bien, si je gérais etc.. alors que je n'étais meme pas encore en ifsi. heureusement pour moi, c'est allé meme si au fond parfois je pense encore à ce monsieur.

La deuxieme personne, un monsieur qui est arrivé un jour, qui ne parlait pas, qui était comme un légume mais vivant..
le lendemain, on apprend sa mort. Et l'infirmiere nous demande si on veut bien l'aider a faire la toilette mortuaire. Pour moi, c'était une occasion de voir si je pouvais me tenir a coté d'un cadavre sans avoir envie de vomir ou etc...
cela s'est super bien passé a ma grande surprise car je ne savais vraiment pas coment je réagirais! deplus, l'infirmiere était à notre écoute après ce moment. cela permet de prendre de l'experience et du recul devant la mort.
Personne ne sait à l'avance comment va etre sa reaction, il faut "tester" et en tirer des conclusions.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[INDIANA36]

Mon 1er décès en tant que future IDE s'est passé en réa .
1 monsieur dans le coma que l'on n'attendait pas spécialement . Juste après son décès , les IDE m'ont demandée d'aller le débrancher , et à ce moment-là .. il a eu 1 contraction musculaire post-mortaire!!
La peur de ma vie , je n'ai pas pu l'approcher pour la toilette Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[lyselote]

premiere personne décédée en fin de premiere année, on attendais avec l'IDE dehors et lui était avec sa famille
une fois décédé nous avons procédé a la toilette, l'AS est parti chercher quelque chose, l'IDE est partie aussi pour je ne sais plus quoi et je me suis retrouvée seule dans cette chambre dans la nuit....gros moment de films et de peur....
quand 'lIDE est revenue elle m'a retrouvée allongée a coté du mort!!!!!

apres étant donné que je suis quelqu'un de poisseuse je ne relate plus le nombre de décès que j'ai vu
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[marialix]

premiere personne décédée en fin de premiere année, on attendais avec l'IDE dehors et lui était avec sa famille
une fois décédé nous avons procédé a la toilette, l'AS est parti chercher quelque chose, l'IDE est partie aussi pour je ne sais plus quoi et je me suis retrouvée seule dans cette chambre dans la nuit....gros moment de films et de peur....
quand 'lIDE est revenue elle m'a retrouvée allongée a coté du mort!!!!!

apres étant donné que je suis quelqu'un de poisseuse je ne relate plus le nombre de décès que j'ai vu

????? allongée a coté du mort ???? Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[romain234]

"Votre premier mort..."
Bah je raconterai ça après ma mort... Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Ilamaga]

c'est pas facile a gerer car svt ce sont des gens qu'on a connu....

C'est drôle. Je bosse en soins palliatifs depuis un mois.

Ben je trouve ça dix fois plus dur de gérer le décès de patients que je n'ai pas eu l'occasion de connaitre. C'est frustrant, parce que là, on a effectivement le sentiment de voir des "cadavres", comme certains disent içi. Alors que quelqu'un qu'on connait, ce n'est pas un cadavre, non, c'est le corps sans vie d'une personne avec qui on a partagé des moments, qui a fait un petit peu parti de notre vie l'espace d'un instant, dont on connait certaines manies, certaines habitudes, et dont on connait souvent la famille, ce qui permet une meilleur prise en charge, pour l'après.

Le "cadavre", c'est comme si on avait en face de soi non pas un homme qui vient de mourir, mais une sorte d'objet. Ce n'est pas monsieur untel, non, c'est un cadavre, indéfini.

Pour mon expérience perso:

- Mon premier mort, c'était dans un contexte familial, ou j'ai eu l'occasion d'accompagner une personne très proche jusqu'au bout, à domicile. J'ai eu la chiasse pendant une semaine mais j'ai jamais regretté.

- Au niveau de mon boulot: La mort, c'est éprouvant. C'est violent. Il y a les odeurs, il y a les bruits, il y a des larmes, de la colère, bref, beaucoup d'émotions, en peu de temps. C'est dur. Mais c'est terriblement humain, aussi. Et c'est très gratifiant, d'avoir pu accompagner quelqu'un, dans ces moments là.

Après ça, la toilette mortuaire, c'est comme un au revoir à nos patients... Ça fait parti du deuil de l'équipe, tout comme aller a la chambre funéraire, etc.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[nerol]

mon premier mort, ce n'était pas en stage, c'était en "pause" de formation infirmier.
cela ne m'a rien fait pour le premier vu que je ne connaissais pas la personne. un petit pincement au coeur tout de même, mais je n'ai pas eu le comportement que j'aurais pensé avoir.

c'est par la suite que c'est venu. cette répétition de gens décédés, qui plus est que je les connaissais...
j'ai limite eu les larmes aux yeux lorsqu'une famille est venue dire au revoir à un patient, c'était très émouvant.

et la pire fois fut quand une personne s'est "vidée" et qu'on a galéré pour faire la toilette mortuaire.

je vais un peu dans le HS, désolé Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Kalista]

c'est pas facile a gerer car svt ce sont des gens qu'on a connu....

C'est drôle. Je bosse en soins palliatifs depuis un mois.

Ben je trouve ça dix fois plus dur de gérer le décès de patients que je n'ai pas eu l'occasion de connaitre. C'est frustrant, parce que là, on a effectivement le sentiment de voir des "cadavres", comme certains disent içi. Alors que quelqu'un qu'on connait, ce n'est pas un cadavre, non, c'est le corps sans vie d'une personne avec qui on a partagé des moments, qui a fait un petit peu parti de notre vie l'espace d'un instant, dont on connait certaines manies, certaines habitudes, et dont on connait souvent la famille, ce qui permet une meilleur prise en charge, pour l'après.

Le "cadavre", c'est comme si on avait en face de soi non pas un homme qui vient de mourir, mais une sorte d'objet. Ce n'est pas monsieur untel, non, c'est un cadavre, indéfini.

D'ailleurs j'ai lu le témoignage d'un formateur infirmier il n'y a pas longtemps ( désolée je ne me souviens plus de son nom, il se présentait à l'ordre infirmier dans le 94 et a écrit un livre), d'après lui, il était plus facile pour un soignant de faire son deuil quand il avait pris le temps de connaître son patient, ce qui rejoint un peu ton impression. Qu'en pensez-vous?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[tyrodej]

J'ai actuellement fait mes deux premiers stages de 1ere année : 5 morts deja.... Seulement pour le dernier j'étais SEUL avec des AS et ASH ; difficile a geré seul cet AVC foudroyant mais bon quand il faut y aller... J'aurai aimé en parler avec l'equipe mais ce ne fut pas le cas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.