Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008
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LE MONDE | 10.07.07 | 14h26 • Mis à jour le 10.07.07 | 14h26
C'est la "bible" du cannabis. Diffusé à compter de mardi 10 juillet, l'ouvrage Cannabis, données essentielles constitue la première monographie réalisée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur la substance illicite la plus répandue en France. Tous les résultats des études, enquêtes et données épidémiologiques, scientifiques ou sociologiques les plus récentes, et parfois inédites, sont ici synthétisés pour livrer un tableau au plus proche de la réalité du cannabis sur le territoire. On le sait, le "joint" s'est largement banalisé. Il compte près de quatre millions de consommateurs, dont 1,2 million d'usagers réguliers et 550 000 usagers quotidiens.
Ces chiffres placent la France parmi les pays les plus consommateurs en Europe, aux côtés de la République tchèque, de l'Espagne et du Royaume-Uni. Chez les jeunes, toutes catégories sociales confondues, l'expérimentation du cannabis est devenue un "modèle dominant", souligne Jean-Michel Costes, directeur de l'OFDT. Depuis 2000, son usage régulier atteint presque le même niveau que celui de l'alcool. En 2005, 49,5 % des jeunes âgés de 17 ans ont déclaré avoir déjà pris du cannabis au cours de leur vie, 27,9 % au cours des trente derniers jours, 10,8 % de façon régulière et 5,2 % quotidiennement.
En hausse très nette depuis le début des années 1990, l'expérimentation est également devenue plus précoce. C'est en moyenne vers 15 ans qu'on fume son premier joint. Ensuite, l'usage du cannabis est davantage lié à "l'intensité de la sociabilité et des contacts amicaux" qu'au milieu social ou au parcours scolaire. Ainsi, l'usager de cannabis est d'abord un "fêtard". Plus le nombre de sorties - au café, dans les pubs ou chez des amis - est fréquent, plus la consommation augmente.
Si l'expérimentation du cannabis n'a cessé de se répandre, le mouvement semble néanmoins se stabiliser depuis 2002. En revanche, la part de consommateurs réguliers (au moins dix fois par mois) parmi les 15-34 ans est passée de 3,8 % en 2000 à 5,9 % en 2005 et apparaît en lien direct avec la situation scolaire ou professionnelle. Schématiquement, l'usage "festif" se retrouve davantage parmi les jeunes issus de milieux favorisés ayant un bon niveau scolaire. En revanche, on rencontre plus souvent l'usager régulier chez les jeunes en difficulté ou en échec scolaire et les chômeurs. "Un meilleur niveau d'instruction autorise l'expérimentation et ne freine pas l'usager mais "protégerait" du basculement vers une consommation régulière et un usage problématique", notent les spécialistes.
Ce tableau cache quelques surprises. Ainsi, les cadres s'avèrent plus souvent des consommateurs réguliers que les ouvriers. Quant aux étudiants de l'enseignement supérieur, ils ne sont pas plus "accros" que les actifs de leur âge. "Le cannabis est une réalité complexe. Des jeunes parviennent à gérer leur consommation et à en sortir, tandis que chez d'autres ce produit ne fait que renforcer leurs difficultés", explique M. Costes.
Pour s'approvisionner, les usagers ont recours au don (58,7 %), à l'achat auprès de proches ou de dealers (36,8 %) et à l'autoculture (5 %), en plein développement, y compris dans les zones urbaines. Environ 200 000 personnes sont passées à l'autoproduction, ce chiffre étant considéré comme une "fourchette basse". Toujours plus répandu, le cannabis est aussi de moins en moins cher. Le prix moyen d'un gramme de résine a baissé de 30 % en dix ans, pour atteindre actuellement environ 4 euros.
Quant au gramme d'herbe, il coûte 5 euros et des pousssières de centimes, contre 10 euros en 1996. Selon une étude qualitative réalisée auprès d'usagers réguliers, le budget mensuel consacré à l'achat du cannabis en 2006 se situe entre 80 et 150 euros, sans compter l'achat du tabac.
Au total, le chiffre d'affaires annuel que représente la vente de cannabis en France est estimé, sur la base de données déclaratives, à 832 millions d'euros (dont la part la plus importante est attribuable aux 15-24 ans). On considère que le chiffre d'affaires du tabac atteint 13,7 milliards d'euros TTC (14,2 milliards pour l'alcool). En prenant en compte l'ensemble des dépenses supportées par la collectivité (traitements, répression, prévention, etc.), le coût social du cannabis peut être estimé à 919 millions d'euros (dont seulement 36,5 millions au titre de la prévention, contre 523, 5 millions pour la répression), soit 0,06 % du PIB, ou encore un peu plus de 15 euros par habitant. Comparativement, le coût social de l'alcool et celui du tabac s'élevaient respectivement, en 2003, à 2,37 % et 3,05 % du PIB, soit 599 et 772 euros par habitant.
Cancers, maladies respiratoires, troubles psychiatriques : les méfaits du cannabis sur la santé peuvent être multiples "sans que les études explicitent toujours à quels niveaux de consommation ces risques sont susceptibles d'apparaître", souligne l'OFDT. Les risques de mort violente sont essentiellement liés aux accidents de la circulation. Le nombre annuel de victimes directement lié à une conduite sous l'emprise du cannabis serait d'environ 230, sur la base d'un total de 6 000 morts sur les routes.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... htmlÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
C'est la "bible" du cannabis. Diffusé à compter de mardi 10 juillet, l'ouvrage Cannabis, données essentielles constitue la première monographie réalisée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur la substance illicite la plus répandue en France. Tous les résultats des études, enquêtes et données épidémiologiques, scientifiques ou sociologiques les plus récentes, et parfois inédites, sont ici synthétisés pour livrer un tableau au plus proche de la réalité du cannabis sur le territoire. On le sait, le "joint" s'est largement banalisé. Il compte près de quatre millions de consommateurs, dont 1,2 million d'usagers réguliers et 550 000 usagers quotidiens.
Ces chiffres placent la France parmi les pays les plus consommateurs en Europe, aux côtés de la République tchèque, de l'Espagne et du Royaume-Uni. Chez les jeunes, toutes catégories sociales confondues, l'expérimentation du cannabis est devenue un "modèle dominant", souligne Jean-Michel Costes, directeur de l'OFDT. Depuis 2000, son usage régulier atteint presque le même niveau que celui de l'alcool. En 2005, 49,5 % des jeunes âgés de 17 ans ont déclaré avoir déjà pris du cannabis au cours de leur vie, 27,9 % au cours des trente derniers jours, 10,8 % de façon régulière et 5,2 % quotidiennement.
En hausse très nette depuis le début des années 1990, l'expérimentation est également devenue plus précoce. C'est en moyenne vers 15 ans qu'on fume son premier joint. Ensuite, l'usage du cannabis est davantage lié à "l'intensité de la sociabilité et des contacts amicaux" qu'au milieu social ou au parcours scolaire. Ainsi, l'usager de cannabis est d'abord un "fêtard". Plus le nombre de sorties - au café, dans les pubs ou chez des amis - est fréquent, plus la consommation augmente.
Si l'expérimentation du cannabis n'a cessé de se répandre, le mouvement semble néanmoins se stabiliser depuis 2002. En revanche, la part de consommateurs réguliers (au moins dix fois par mois) parmi les 15-34 ans est passée de 3,8 % en 2000 à 5,9 % en 2005 et apparaît en lien direct avec la situation scolaire ou professionnelle. Schématiquement, l'usage "festif" se retrouve davantage parmi les jeunes issus de milieux favorisés ayant un bon niveau scolaire. En revanche, on rencontre plus souvent l'usager régulier chez les jeunes en difficulté ou en échec scolaire et les chômeurs. "Un meilleur niveau d'instruction autorise l'expérimentation et ne freine pas l'usager mais "protégerait" du basculement vers une consommation régulière et un usage problématique", notent les spécialistes.
Ce tableau cache quelques surprises. Ainsi, les cadres s'avèrent plus souvent des consommateurs réguliers que les ouvriers. Quant aux étudiants de l'enseignement supérieur, ils ne sont pas plus "accros" que les actifs de leur âge. "Le cannabis est une réalité complexe. Des jeunes parviennent à gérer leur consommation et à en sortir, tandis que chez d'autres ce produit ne fait que renforcer leurs difficultés", explique M. Costes.
Pour s'approvisionner, les usagers ont recours au don (58,7 %), à l'achat auprès de proches ou de dealers (36,8 %) et à l'autoculture (5 %), en plein développement, y compris dans les zones urbaines. Environ 200 000 personnes sont passées à l'autoproduction, ce chiffre étant considéré comme une "fourchette basse". Toujours plus répandu, le cannabis est aussi de moins en moins cher. Le prix moyen d'un gramme de résine a baissé de 30 % en dix ans, pour atteindre actuellement environ 4 euros.
Quant au gramme d'herbe, il coûte 5 euros et des pousssières de centimes, contre 10 euros en 1996. Selon une étude qualitative réalisée auprès d'usagers réguliers, le budget mensuel consacré à l'achat du cannabis en 2006 se situe entre 80 et 150 euros, sans compter l'achat du tabac.
Au total, le chiffre d'affaires annuel que représente la vente de cannabis en France est estimé, sur la base de données déclaratives, à 832 millions d'euros (dont la part la plus importante est attribuable aux 15-24 ans). On considère que le chiffre d'affaires du tabac atteint 13,7 milliards d'euros TTC (14,2 milliards pour l'alcool). En prenant en compte l'ensemble des dépenses supportées par la collectivité (traitements, répression, prévention, etc.), le coût social du cannabis peut être estimé à 919 millions d'euros (dont seulement 36,5 millions au titre de la prévention, contre 523, 5 millions pour la répression), soit 0,06 % du PIB, ou encore un peu plus de 15 euros par habitant. Comparativement, le coût social de l'alcool et celui du tabac s'élevaient respectivement, en 2003, à 2,37 % et 3,05 % du PIB, soit 599 et 772 euros par habitant.
Cancers, maladies respiratoires, troubles psychiatriques : les méfaits du cannabis sur la santé peuvent être multiples "sans que les études explicitent toujours à quels niveaux de consommation ces risques sont susceptibles d'apparaître", souligne l'OFDT. Les risques de mort violente sont essentiellement liés aux accidents de la circulation. Le nombre annuel de victimes directement lié à une conduite sous l'emprise du cannabis serait d'environ 230, sur la base d'un total de 6 000 morts sur les routes.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... htmlÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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LEMONDE.FR avec AFP | 09.07.07 | 21h46 • Mis à jour le 09.07.07 | 21h57
Le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) a préconisé, lundi 9 juillet, d'abaisser le taux d'alcool toléré au volant, actuellement fixé à 0,5 gramme par litre de sang, à 0,2 g/l en 2010. Son président, Robert Namias, a rappelé "que cette recommandation était celle de la commission européenne".
Lundi, le secrétaire d'Etat chargé des transports, Dominique Bussereau, a réaffirmé qu'il n'en était pas question. "Restons au 0,5 [g/l] et faisons-le respecter, c'est déjà pas mal", a-t-il dit, interrogé à ce sujet à la sortie du conseil des ministres.
Le CNSR, organisme créé par décret et ayant un rôle de proposition auprès du ministre en charge de la sécurité routière, a"pris connaissance du rapport établi par son comité d'experts" concernant "l'alcool sur la route" et qui dresse un "état des lieux et de propositions". L'étude établit que"la part, dans les accidents mortels, des conducteurs avec une alcoolémie supérieure au taux légal demeure à un niveau alarmant".
Le CNSR préconise "tout particulièrement" une "communication massive sur l'alcoolisation excessive" s'appuyant sur les médias. Le conseil propose également que "l'auto-contrôle de son taux d'alcoolémie au volant" ou le développement de" l'éthylotest antidémarrage comme alternative à la sanction". Enfin, il recommande une "politique pénale axée sur la confiscation systématique du véhicule en cas de récidive d'alcoolémie" et un "renforcement substantiel" de "l'efficacité des contrôles".
Vincent Julé, vice-président de l'association Victimes et citoyens, membre du CNSR, a indiqué que "le point positif, c'est l'adoption d'une recommandation visant à accentuer les contrôles d'alcoolémie et à mieux les cibler". "Le taux de 0,5 g/l parfaitement appliqué aurait les mêmes vertus" que celui de 0,2 g/l, a d'ailleurs estimé M. Julé.

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Boursorama - AFP le 12/07/2007 11h25
L'assurance maladie (Cnam) ne prévoit pas de retour à l'équilibre avant 2010 et table en 2008 sur un déficit de 3,9 milliards d'euros, selon les éléments qu'elle va transmettre au gouvernement pour l'élaboration du prochain budget de la Sécurité sociale.
"Nous repartons sur le chemin prévu, avec un an de décalage", explique Frédéric van Roekeghem, le directeur de la Cnam, dans un entretien au Figaro économique de jeudi, en référence à la promesse non tenue d'un retour à l'équilibre en 2008 par Xavier Bertrand, quand il était ministre de la Santé.
Selon les prévisions de la Cnam, transmises à l'AFP, le déficit de 3,9 milliards attendu en 2008 est le même que celui qui était prévu en 2007, mais qui s'est finalement soldé par un "trou" qui devrait atteindre 6,4 milliards.
Le Conseil de la Cnam doit entériner jeudi ces prévisions, qui sont accompagnées de 16 "axes structurels" et doivent permettre de dégager 300 millions d'économies en 2008, comme "mieux prévenir les maladies chroniques" ou "accroître la productivité à l'hôpital", indique M. van Roekeghem.
Par ailleurs, "nous demandons que le panier de recettes destiné à financer les exonérations soit complété", déclare le directeur de la Cnam, en référence aux dettes de l'Etat, qui tarde souvent à rembourser à la Sécurité sociale les allégements de cotisations sociales qu'il accorde aux entreprises.
"Et nous sommes prêts, techniquement, à appliquer dès le début de l'année les franchises prévues par le gouvernement, si leur plafonnement n'est pas lié au revenu des assurés", ajoute-t-il.
Parmi les 16 propositions de l'assurance maladie figurent notamment une meilleure "maîtrise de la consommation de médicaments", de la répartition des médecins, ou encore l'assurance de trouver un médecin pratiquant les tarifs de la "sécu" (sans dépassements).
Elle propose aussi d'expérimenter des "contrats individuels" avec des médecins qui respecteraient certains objectifs de prescription et recevraient en échange "une rémunération à la performance".
"Ces contrats devraient pouvoir permettre de développer une rémunération forfaitaire pour la médecine de ville, en fonction des résultats de santé publique", écrit la Cnam, ouvrant ainsi la porte à une remise en cause du paiement à l'acte, dont le caractère inflationniste est souvent décrié.

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Le Figaro.fr - MARTINE PEREZ. Publié le 12 juillet 2007
Ce vaccin destiné aux jeunes filles n'empêche pas la poursuite du dépistage par frottis. Par ailleurs, un plan de gestion des risques a été mis en place.
LE VACCIN contre le cancer du col de l'utérus, le Gardasil de Sanofi Pasteur MSD, ne prendra vraiment son envol que la semaine prochaine, date à laquelle il sera remboursé à 65 %. Bien que disponible sur le marché français depuis le mois de novembre dernier, ce produit totalement innovant a été relativement peu prescrit du fait de son coût (165 euros la dose, trois rappels nécessaires), les médecins attendant qu'il soit pris en charge par l'assurance-maladie avant de le proposer. Mais déjà dans le monde, plus de trois millions de jeunes filles, notamment aux États-Unis, Canada et Allemagne, en ont bénéficié.
Très rapidement donc, de nombreuses jeunes françaises pourraient se voir proposer ce vaccin d'un genre totalement nouveau puisqu'il vise à les protéger contre un virus, le papillomavirus, responsable des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus, ainsi que des condylomes (verrues) génitales. La décision de rembourser ce produit fait suite à l'avis favorable du Comité technique des vaccinations rendu public le 9 mars dernier.
Faut-il donc désormais vacciner nos filles et à quel âge ? « Il est clairement utile de les vacciner à l'âge de 14 ans. Pour les plus âgées, le vaccin peut être proposé encore entre 15 et 23 ans à condition qu'elles n'aient pas eu de partenaires sexuels (en tout cas, pas plus d'un au cours de leur vie), explique le docteur Michel Rosenheim, membre du Comité technique des vaccinations. Cette vaccination doit s'accompagner de conseils précis sur la prévention des infections sexuellement transmissibles, notamment sur l'utilisation du préservatif. Ainsi que d'une information concernant le dépistage du cancer du col de l'utérus qui doit être maintenu impérativement malgré la vaccination. » On sait en effet que le vaccin n'apporte pas une protection totale contre ce cancer.
250 000 décès dans le monde
Le cancer du col de l'utérus est responsable actuellement d'environ 1 000 décès par an dans notre pays. Ce chiffre - encore trop élevé - a considérablement diminué grâce au dépistage systématique par frottis recommandé à toutes les femmes de 25 à 65 ans depuis plus de trente ans. Alors que dans le monde, plus de 250 000 décès sont à déplorer, principalement dans les pays en voie de développement où aucun dépistage n'est organisé. Dans les années 1970, on s'est rendu compte que ce cancer, que l'on croyait lié à un dysfonctionnement cellulaire, était dû en fait à un virus, le papillomavirus.
Depuis, les connaissances se sont accumulées sur ce virus et ses différents sous-types plus ou moins pathogènes et ont conduit progressivement, et avec un succès certain, à l'élaboration de deux vaccins. Le Gardasil, vaccin de Merck, protégerait contre quatre souches de papillomavirus, la 16 et la 18, responsables de plus de 70 % des cancers du col de l'utérus et la 6 et la 11, responsables, elles, des verrues génitales. Le Cervarix de la firme GSK non encore commercialisé lui ne protégerait que contre les souches 16 et 18. Dans l'un et l'autre cas, ils n'empêcheraient que 75 % des cancers du col. Les 25 % restants seraient dus à des souches plus rares non prises en compte par ces vaccins.
Si environ 3 300 cancers du col de l'utérus sont identifiés chaque année en France, le nombre de femmes nécessitant un recours à un traitement chirurgical ou par laser du fait de lésions du col ou du vagin de moindre gravité liées aux papillomavirus est nettement plus élevé. Le vaccin devrait contribuer à réduire la morbidité liée cette infection transmissible sexuellement.
Dans son avis, le Comité technique des vaccinations demande enfin que soient menées des études pour évaluer la durée de protection conférée par le vaccin totalement inconnue pour l'instant, et que soit surveillée l'éventuelle émergence de nouvelles souches de papillomavirus résistantes au vaccin.

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LEMONDE.FR avec Reuters | 11.07.07 | 11h31 • Mis à jour le 11.07.07 | 11h39
L'affaire fait la "une" de la presse américaine : un ancien secrétaire à la santé du président américain George W. Bush a accusé, mardi 10 juillet, devant une commission de la Chambre des représentants, l'administration Bush de l'avoir censuré sur plusieurs dossiers, notamment celui des cellules-souches.
"Tout ce qui ne rentre pas dans le cadre du programme idéologique, religieux ou politique des responsables au pouvoir est ignoré, marginalisé, ou tout simplement enterré", a estimé le docteur Richard Carmona, premier "chirurgien général" nommé par George W. Bush en 2002. Un poste (équivalent de celui de ministre en France) qu'il a occupé jusqu'en 2006. "Le problème de cette démarche, c'est qu'en matière de santé publique, tout comme en démocratie, il n'y a rien de pire que d'ignorer la science, ou d'en marginaliser l'expression pour des raisons dépendant de l'orientation politicienne. Le rôle du chirurgien général est d'être le médecin du pays, pas celui d'un parti politique", a-t-il ajouté.
APPELS POUR UNE PLUS GRANDE INDÉPENDANCE DE LA FONCTION
Le docteur Carmona, dont l'intégralité du témoignage est mise en ligne par le New York Times, a affirmé que les responsables de l'administration Bush avaient censuré ses discours et l'avaient empêché de s'exprimer publiquement sur certains dossiers, dont la recherche sur les cellules-souches, la contraception, et ses doutes quant à la politique gouvernementale de limiter l'éducation sexuelle à la promotion de l'abstinence. En réponse à ces déclarations, le porte-parole de la Maison Blanche a déclaré que le docteur Carmona avait "reçu le soutien nécessaire pour mener à bien sa mission".
Richard Carmona et deux de ses prédécesseurs, les docteurs Everett Koop (sous l'administration Reagan) et David Satcher (sous l'administration Clinton), étaient auditionnés par une commission chargée de réfléchir au renforcement du poste de "chirurgien général". Ils ont appelé à une plus grande indépendance de la fonction. "Les interférences des politiques avec le travail du chirurgien général semblent avoir atteint un niveau supérieur avec cette administration", a estimé le député Henry Waxman, démocrate de Californie qui dirige le comité devant lequel M. Carmona a témoigné. "Le public attend d'un chirurgien général qu'il soit protégé des pressions politiques et qu'il puisse exprimer son point de vue professionnel, basé sur les faits scientifiques les mieux documentés", a-t-il ajouté.
Ces déclarations surviennent alors que le Sénat américain doit tenir, jeudi, une audience à propos de la nomination controversée du docteur James Holsinger en remplacement de Richard Carmona. Choisi par la Maison Blanche, le docteur Holsinger est notamment critiqué par des militants des droits des homosexuels, mais aussi par plusieurs démocrates de premier rang qui estiment qu'il a publié des écrits hostiles à l'homosexualité.

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LCI - le 08/07/2007 - 15h57
- Certains vendeurs n'hésitent pas à utiliser une substance illégale qui conduit à des cas d'allergies cutanées.
- Les autorités sanitaires mettent en garde contre ces pratiques et appellent à la vigilance.

Ils sont partout. Sur les plages, les marchés, les rues touristiques. Les tatoueurs au henné profitent de l'été pour proposer leur service... Des services qui s'avèrent parfois dangereux pour la santé du consommateur.
Très appréciés, les tatouages de couleur noire, sont très souvent proposés à la vente. Problème : Pour arriver à cette teinte, les vendeurs utilisent la paraphénylènediamine (PPD), une substance illégale. D'après l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), ces tatouages temporaires noirs à base de henné sont à l'origine de cas d'allergies cutanées potentiellement graves.
Sur le net aussi
Pour les cosmétiques, la PPD est autorisée uniquement dans les teintures capillaires, à une concentration de 6% maximum. Elle sert aussi à colorer des textiles notamment. Or selon une enquête de la direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) durant l'été 2005, de nombreux produits de tatouage temporaire à base de henné, commercialisés principalement sur le Net, contenaient de la PPD à des concentrations allant jusqu'à 26%.
Intervention médicale ou hospitalisation
Le système de cosmétovigilance de l'Afssaps rapporte 8 déclarations d'effets indésirables survenus avec des tatouages éphémères à base de henné en 2004, 9 en 2005 et 16 en 2006. "Compte tenu du caractère récent de ce dispositif, ces chiffres sont vraisemblablement en dessous du nombre réel de cas d'eczémas constatés", qui "peuvent entraîner des réactions violentes, nécessitant parfois une intervention médicale urgente voire une hospitalisation", souligne l'Afssaps. Ces réactions peuvent "être limitées à la zone tatouée ou s'étendre à la zone avoisinante voire à tout le corps".
L'Afssaps rappelle que toute réaction cutanée faisant suite à l'utilisation d'un produit cosmétique doit être signalée à un professionnel de santé.

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LE MONDE | 11.07.07 | 16h31 • Mis à jour le 11.07.07 | 16h31
Faut-il ou non proposer, à tous les hommes âgés de 50 à 75 ans, le dosage régulier de la PSA, une molécule connue pour être un marqueur biologique du cancer de la prostate ? Depuis plusieurs années, l'Association française d'urologie (AFU) recommande un tel dépistage, effectué sur prescription médicale. On estime que 2,7 millions de ces analyses sont pratiquées chaque année en France et prises en charge, pour un montant de plus de 60 millions d'euros, par la Sécurité sociale.
La systématisation de cette approche est-elle médicalement et économiquement justifiée ? Deux spécialistes, l'un de santé publique, l'autre d'épidémiologie, en doutent fort. Le professeur Gérard Dubois (CHU d'Amiens) vient ainsi de publier, dans le Canadian Journal of Public Health, un article dans lequel il dénonce l'absence, en France, de toute forme d'évaluation médicale et économique de ce dépistage.
SURDIAGNOSTIC
Il partage de ce point de vue les conclusions exprimées par Catherine Hill (Institut Gustave-Roussy) dans le dernier numéro de la revue La Presse médicale. "L'inconvénient majeur du dépistage du cancer de la prostate est le surdiagnostic, c'est-à-dire le dépistage de cancers qui ne seraient jamais devenus symptomatiques et dont les traitements entraînent souvent impuissance ou incontinence urinaire, explique Mme Hill. Il faut oser dire que la situation française actuelle est à l'origine d'une véritable épidémie de pseudo-cancers prostatiques aux conséquences désastreuses. En l'état actuel des connaissances il n'est pas licite de suivre les recommandations de l'AFU." Pour cette spécialiste d'épidémiologie il faudrait, en toute rigueur, attendre les analyses de la mortalité dans les deux essais de dépistage réalisés en Europe et aux Etats-Unis, analyses qui devraient commencer à partir de 2008.
"Nous sommes une nouvelle fois victimes de certains ayatollahs de la santé publique, estime le professeur Guy Vallancien, spécialiste d'urologie (Institut mutualiste Montsouris). Il faut savoir que la polémique sur le diagnostic précoce du cancer de la prostate n'est pas sans arrière-pensées économiques. Les médecins de santé publique ne s'intéressent qu'au coût global du dépistage par le PSA sans s'interroger sur les causes. Or sur 10 ans on peut évaluer à 5 millions le nombre de dosages de la PSA prescrits non pas pour un diagnostic, mais pour le suivi d'hommes traités par chirurgie, radiothérapie, ultrasons ou hormono ou chimiothérapie. Nous sommes également la cible des cancérologues furieux de voir que les urologues sont en première ligne pour traiter les cancers de la prostate."
Pour le professeur Vallancien, l'essentiel est ailleurs. "La réalité quotidienne est que nous voyons de moins en moins, pour ne pas dire presque plus, de malades souffrant d'emblée de métastases de leur cancer prostatique, souligne-t-il. Ce sont chez des hommes de la cinquantaine en pleine forme que, grâce au dosage PSA, on découvre l'existence d'un cancer de petit volume pouvant être aisément traité sans complications majeures. Ce sont les malades qui ont raison. Eux comprennent parfaitement le bénéfice d'une détection précoce. Ils le disent et s'indignent le cas échéant de voir que leur médecin ne leur a pas proposé un test biologique plus tôt."

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Trois enfants retrouvés morts :
le père reconnaît les faits
NOUVELOBS.COM | 12.07.2007 | 11:35
Le père des trois enfants de 3, 6 et 12 ans, retrouvés morts dans la baignoire de leur domicile, à Montélimar, a avoué les avoir tués. Il avait été interpellé après s'être enfui.
Le père des trois enfants dont les cadavres ont été retrouvé dans son domicile à Montélimar a été arrêté (Reuters)
Le père soupçonné d'avoir tué ses trois enfants, retrouvés morts à son domicile, mercredi soir à Montélimar (Drôme), a reconnu les faits après son interpellation, apprend-on jeudi 12 juillet de source judiciaire.
Il avait été interpellé dans la nuit de mercredi à jeudi à Cognin, en Savoie.
Les corps, d'un garçon de six ans et deux filles de trois et 12 ans avaient été découverts mercredi après-midi dans une baignoire. La mère avait appelé les autorités. Le couple était en cours de séparation. On ne connaît toujours pas la cause de la mort.
Famille sans histoire
Une enquête a été ouverte par l'antenne de Valence de la police judiciaire de Lyon, et des témoins ont été entendus dans la nuit de mercredi à jeudi. Le père des enfants est un employé de grande surface, âgé de 37 ans.
De source judiciaire, on indique que "des écrits" ont été retrouvés sur une table à son domicile, sur lesquels "la garde des enfants ou son refus de les voir partir chez leur mère" seraient évoqués. Selon le parquet de Valence, il s'agissait d'une famille sans histoire. (avec AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
le père reconnaît les faits
NOUVELOBS.COM | 12.07.2007 | 11:35
Le père des trois enfants de 3, 6 et 12 ans, retrouvés morts dans la baignoire de leur domicile, à Montélimar, a avoué les avoir tués. Il avait été interpellé après s'être enfui.
Le père des trois enfants dont les cadavres ont été retrouvé dans son domicile à Montélimar a été arrêté (Reuters)
Le père soupçonné d'avoir tué ses trois enfants, retrouvés morts à son domicile, mercredi soir à Montélimar (Drôme), a reconnu les faits après son interpellation, apprend-on jeudi 12 juillet de source judiciaire.
Il avait été interpellé dans la nuit de mercredi à jeudi à Cognin, en Savoie.
Les corps, d'un garçon de six ans et deux filles de trois et 12 ans avaient été découverts mercredi après-midi dans une baignoire. La mère avait appelé les autorités. Le couple était en cours de séparation. On ne connaît toujours pas la cause de la mort.
Famille sans histoire
Une enquête a été ouverte par l'antenne de Valence de la police judiciaire de Lyon, et des témoins ont été entendus dans la nuit de mercredi à jeudi. Le père des enfants est un employé de grande surface, âgé de 37 ans.
De source judiciaire, on indique que "des écrits" ont été retrouvés sur une table à son domicile, sur lesquels "la garde des enfants ou son refus de les voir partir chez leur mère" seraient évoqués. Selon le parquet de Valence, il s'agissait d'une famille sans histoire. (avec AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les députés adoptent la défiscalisation
des heures supplémentaires
NOUVELOBS.COM | 12.07.2007 | 09:14
L'Assemblée nationale a adopté un amendement qui porte la majoration des heures supplémentaires à 25% du salaire horaire. Le dispositif coûtera "6 milliards d'euros en année pleine", estime Christine Lagarde. "Injuste et très coûteux", selon l'opposition.
L'Assemblée nationale (c) AFP
L'Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mercredi 11 à jeudi 12 juillet le dispositif sur les heures supplémentaires.
Ce dispositif prévoit la déduction du paiement des heures supplémentaires du revenu imposable des salariés et la réduction des cotisations sociales, pour l'employé comme pour l'employeur.
L'article premier du projet de loi travail, emploi et pouvoir d'achat (TEPA) présenté par Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, débattu depuis mardi par les députés dans le cadre d'une procédure d'urgence, sera applicable à partir du 1er octobre 2007.
Moins de cotisations sociales
Les députés ont adopté une série d'amendements, notamment celui portant à 25% du salaire horaire la majoration pour les heures supplémentaires pour toutes les entreprises, y compris celles de 20 salariés ou moins, soumises actuellement à un taux de 10% pour les quatre premières heures.
En contrepartie, ces entreprises de 20 salariés ou moins bénéficieront jusqu'au 31 décembre 2008 d'une réduction forfaitaire de cotisations sociales qui devrait être fixée par décret à 1,50 euro de l'heure. Cette réduction devrait être de 50 centimes pour les autres entreprises.
La mesure pèse à elle seule 6 milliards d'euros, soit la moitié du "paquet fiscal", selon le gouvernement. Il s'agit de mettre en œuvre le slogan de Nicolas Sarkozy, "travailler plus pour gagner plus", mais beaucoup -même à droite- qualifient le dispositif d'"usine à gaz".
220 heures supplémentaires par an maximum
Objectif affiché: répondre au problème de pouvoir d'achat, "revaloriser" le travail en rompant avec le "malthusianisme" des 35 heures et gagner "un point de croissance".
Tous les salariés sont théoriquement concernés, ceux du privé comme du public, à temps plein comme à temps partiel, ou les cadres au forfait. Soit, selon la ministre de l'Economie Christine Lagarde, "22 millions de personnes".
Selon le rapport du député UMP Gilles Carrez, rapporteur du budget, un salarié qui touche par exemple 1.206 euros net par mois gagnera 645 euros de plus chaque année s'il fait une heure supplémentaire par semaine et 2.576 euros de plus s'il fait quatre heures de plus. Un salarié à 35 heures a le droit de faire jusqu'à 220 heures supplémentaires par an maximum.
"6 milliards d'euros en année pleine", selon Lagarde
La question était plus délicate pour les cadres non dirigeants, dont les heures sup' sont difficilement quantifiables. Le gouvernement a donc décidé que les cadres au forfait en heures sur une base annuelle bénéficieront de la mesure pour les heures supplémentaires effectuées au-delà de 1.607 heures par an. Pour ceux en forfait en jours, ce sera au-delà de 218 jours travaillés.
Mais voilà: le gouvernement reconnaît lui-même que la facture de la mesure est incertaine. "C'est un point intéressant!", a grincé Arnaud Montebourg (PS). Christine Lagarde avance ainsi le chiffre de "6 milliards d'euros en année pleine", soit "49%" du coût du "paquet fiscal". Or, le rapporteur UMP Gilles Carrez parle, lui, de 5,98 milliards au total sur trois ans d'ici 2009...
"Appât électoral"
"Appât électoral", "poudre aux yeux", mesure "injuste et très coûteuse pour les finances publiques": l'opposition a sonné la charge contre la promesse phare de Nicolas Sarkozy. Premières critiques de la gauche: les salariés ne décident pas des heures supplémentaires et les salariés modestes non imposables seront partiellement exclus du dispositif.
L'impact sur l'emploi est fortement contesté. "Les entreprises préféreront profiter de la mesure plutôt que d'embaucher", s'est inquiété le député Pierre-Alain Muet (PS), ancien conseiller économique de Lionel Jospin à Matignon. Plus grave, la gauche redoute une dérive des comptes sociaux du fait de l'exonération des charges avec, à la clé, une hausse de la TVA. "Vous videz les caisses de l'Etat et les caisses des régimes sociaux!", a accusé le député communiste Jean-Pierre Brard.
A droite aussi, on critique une "usine à gaz". Jusqu'à la présidente du MEDEF Laurence Parisot, qui a demandé au gouvernement de "reconsidérer" sa copie, "pas favorable aux très petites entreprises de moins de 20 salariés". (avec AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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L'Assemblée nationale a adopté un amendement qui porte la majoration des heures supplémentaires à 25% du salaire horaire. Le dispositif coûtera "6 milliards d'euros en année pleine", estime Christine Lagarde. "Injuste et très coûteux", selon l'opposition.
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L'Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mercredi 11 à jeudi 12 juillet le dispositif sur les heures supplémentaires.
Ce dispositif prévoit la déduction du paiement des heures supplémentaires du revenu imposable des salariés et la réduction des cotisations sociales, pour l'employé comme pour l'employeur.
L'article premier du projet de loi travail, emploi et pouvoir d'achat (TEPA) présenté par Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, débattu depuis mardi par les députés dans le cadre d'une procédure d'urgence, sera applicable à partir du 1er octobre 2007.
Moins de cotisations sociales
Les députés ont adopté une série d'amendements, notamment celui portant à 25% du salaire horaire la majoration pour les heures supplémentaires pour toutes les entreprises, y compris celles de 20 salariés ou moins, soumises actuellement à un taux de 10% pour les quatre premières heures.
En contrepartie, ces entreprises de 20 salariés ou moins bénéficieront jusqu'au 31 décembre 2008 d'une réduction forfaitaire de cotisations sociales qui devrait être fixée par décret à 1,50 euro de l'heure. Cette réduction devrait être de 50 centimes pour les autres entreprises.
La mesure pèse à elle seule 6 milliards d'euros, soit la moitié du "paquet fiscal", selon le gouvernement. Il s'agit de mettre en œuvre le slogan de Nicolas Sarkozy, "travailler plus pour gagner plus", mais beaucoup -même à droite- qualifient le dispositif d'"usine à gaz".
220 heures supplémentaires par an maximum
Objectif affiché: répondre au problème de pouvoir d'achat, "revaloriser" le travail en rompant avec le "malthusianisme" des 35 heures et gagner "un point de croissance".
Tous les salariés sont théoriquement concernés, ceux du privé comme du public, à temps plein comme à temps partiel, ou les cadres au forfait. Soit, selon la ministre de l'Economie Christine Lagarde, "22 millions de personnes".
Selon le rapport du député UMP Gilles Carrez, rapporteur du budget, un salarié qui touche par exemple 1.206 euros net par mois gagnera 645 euros de plus chaque année s'il fait une heure supplémentaire par semaine et 2.576 euros de plus s'il fait quatre heures de plus. Un salarié à 35 heures a le droit de faire jusqu'à 220 heures supplémentaires par an maximum.
"6 milliards d'euros en année pleine", selon Lagarde
La question était plus délicate pour les cadres non dirigeants, dont les heures sup' sont difficilement quantifiables. Le gouvernement a donc décidé que les cadres au forfait en heures sur une base annuelle bénéficieront de la mesure pour les heures supplémentaires effectuées au-delà de 1.607 heures par an. Pour ceux en forfait en jours, ce sera au-delà de 218 jours travaillés.
Mais voilà: le gouvernement reconnaît lui-même que la facture de la mesure est incertaine. "C'est un point intéressant!", a grincé Arnaud Montebourg (PS). Christine Lagarde avance ainsi le chiffre de "6 milliards d'euros en année pleine", soit "49%" du coût du "paquet fiscal". Or, le rapporteur UMP Gilles Carrez parle, lui, de 5,98 milliards au total sur trois ans d'ici 2009...
"Appât électoral"
"Appât électoral", "poudre aux yeux", mesure "injuste et très coûteuse pour les finances publiques": l'opposition a sonné la charge contre la promesse phare de Nicolas Sarkozy. Premières critiques de la gauche: les salariés ne décident pas des heures supplémentaires et les salariés modestes non imposables seront partiellement exclus du dispositif.
L'impact sur l'emploi est fortement contesté. "Les entreprises préféreront profiter de la mesure plutôt que d'embaucher", s'est inquiété le député Pierre-Alain Muet (PS), ancien conseiller économique de Lionel Jospin à Matignon. Plus grave, la gauche redoute une dérive des comptes sociaux du fait de l'exonération des charges avec, à la clé, une hausse de la TVA. "Vous videz les caisses de l'Etat et les caisses des régimes sociaux!", a accusé le député communiste Jean-Pierre Brard.
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RECONDUITES
6.000 expulsions par avion
de janvier à juin 2007
NOUVELOBS.COM | 12.07.2007 | 11:30
Ces chiffres sont publiés alors que les représentants du personnel d'Air France comptent réclamer ce jeudi l'arrêt des expulsions d'immigrés à bord des appareils de la compagnie
La Direction générale de la police nationale déclare avoir procédé à 6.000 "éloignements d'étrangers en situation irrégulière par voie aérienne" au cours des cinq premiers mois de 2007, et avoir constaté pendant cette période 280 refus d'embarquement.
Parmi ces refus, seuls sept ont été le fait des commandants de bord des avions servant aux reconduites, souligne-t-elle dans un communiqué.
Elle met l'accent en outre sur l'existence d'une unité de la Direction centrale de la police aux frontières spécialisée dans les "escortes" d'étrangers expulsés et constituée de 200 policiers "tous volontaires" et "sélectionnés pour leurs qualités de sang-froid et de maîtrise".
Les représentants du personnel d'Air France comptent réclamer jeudi lors de l'assemblée générale des actionnaires l'arrêt des expulsions d'immigrés en situation irrégulière à bord des appareils de la compagnie.
Air France a estimé de son côté qu'il ne lui appartenait pas de remettre en cause des mesures "prises dans le cadre d'un État de droit".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
6.000 expulsions par avion
de janvier à juin 2007
NOUVELOBS.COM | 12.07.2007 | 11:30
Ces chiffres sont publiés alors que les représentants du personnel d'Air France comptent réclamer ce jeudi l'arrêt des expulsions d'immigrés à bord des appareils de la compagnie
La Direction générale de la police nationale déclare avoir procédé à 6.000 "éloignements d'étrangers en situation irrégulière par voie aérienne" au cours des cinq premiers mois de 2007, et avoir constaté pendant cette période 280 refus d'embarquement.
Parmi ces refus, seuls sept ont été le fait des commandants de bord des avions servant aux reconduites, souligne-t-elle dans un communiqué.
Elle met l'accent en outre sur l'existence d'une unité de la Direction centrale de la police aux frontières spécialisée dans les "escortes" d'étrangers expulsés et constituée de 200 policiers "tous volontaires" et "sélectionnés pour leurs qualités de sang-froid et de maîtrise".
Les représentants du personnel d'Air France comptent réclamer jeudi lors de l'assemblée générale des actionnaires l'arrêt des expulsions d'immigrés en situation irrégulière à bord des appareils de la compagnie.
Air France a estimé de son côté qu'il ne lui appartenait pas de remettre en cause des mesures "prises dans le cadre d'un État de droit".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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LIBYE
La peine de mort est confirmée
pour les infirmières bulgares
NOUVELOBS.COM | 11.07.2007 | 14:25
La Cour suprême libyenne confirme la peine capitale pour les six accusés. Leur sort est désormais entre les mains du Conseil juridique suprême, qui se réunira lundi.
La Cour suprême libyenne a confirmé, mercredi 11 juillet, les peines de mort pour les cinq infirmières et le médecin bulgare en Libye, condamnés pour avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi, deuxième ville de Libye, dont 56 sont décédés. Le jugement a été rendu en l'absence des six coaccusés.
Toutefois, le verdict rendu par le juge Fathi Dahan n'est pas définitif.
Réunion décisive lundi
Le Conseil juridique suprême de Libye, qui est dirigé par le ministre de la Justice, peut approuver ou rejeter les condamnations ou encore infliger une peine moins lourde. Le "Conseil supérieur des instances judiciaires va se réunir lundi et il revient à cette instance d'annuler ou de commuer le verdict prononcé aujourd'hui par la cour suprême", a déclaré à la presse le minsitre libyen des affaires étrangères, Abdel Rahmene Chalgham. En cas de commutation de la peine capitale en peines de prison, le dossier sera transmis au ministère libyen des Affaires étrangères pour négocier avec Sofia le transfert des détenus en Bulgarie, Tripoli et Sofia étant liées par un accord d'extradition, a-t-il précisé.
Sofia n'a pas eu confirmation de l'accord
Mardi, l'espoir d'une libération des infirmières et du médecin était apparu après l'annonce par la Fondation Kadhafi d'un accord avec les familles des enfants contaminés par le virus du sida. "Cet accord est acceptable pour toutes les parties et mettra fin à la crise", avait affirmé un porte-parole de la fondation. Lors de l'énoncé de son verdict, le juge Fathi Dahan n'a fait aucune allusion à cet accord.
Les autorités bulgares ont par ailleurs indiqué que ledit accord n'avait pas été confirmé. "La Bulgarie n'a pas de confirmation officielle qu'un tel accord soit obtenu", a déclaré le vice-ministre bulgare des Affaires étrangères Feim Tchaouchev.
Condamnés à mort deux fois
Les six soignants, qui ont toujours clamé leur innocence, ont été condamnés à la peine capitale à deux reprises (en 2004 et en décembre dernier), un tribunal de Tripoli les ayant chaque fois reconnus coupables d'avoir inoculé le virus du sida à plus de 400 enfants libyens. Et ce malgré les témoignages et les preuves médicales montrant que le VIH sévissait à l'hôpital de Benghazi avant même l'arrivée des infirmières bulgares en 1998.
Pour Sofia, ses ressortissantes servent en fait de boucs émissaires aux autorités libyennes pour masquer les conditions d'hygiène déplorables qui régnaient dans l'établissement lors des contaminations. La Libye avait déjà tenté de conclure avec un accord avec la Bulgarie en vertu duquel le gouvernement bulgare paierait une somme de compensation aux victimes. Mais Sofia avait refusé, expliquant qu'un tel accord reviendrait à reconnaître la culpabilité des infirmières.
Pression sur la Libye
Depuis le début de la crise, la communauté internationale fait pression sur la Libye pour qu'elle libère les six soignants. Cette affaire a notamment empêché les tentatives de Tripoli de renouer des liens diplomatiques avec les Etats-Unis et l'Union européenne.
Les infirmières Kristiana Valtcheva, Nassia Nenova, Valia Tcherveniachka, Valentina Siropoulo et Snejana Dimitrova ainsi que le médecin Achraf Joumaa Hajouj, sont détenus depuis 1999.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La peine de mort est confirmée
pour les infirmières bulgares
NOUVELOBS.COM | 11.07.2007 | 14:25
La Cour suprême libyenne confirme la peine capitale pour les six accusés. Leur sort est désormais entre les mains du Conseil juridique suprême, qui se réunira lundi.
La Cour suprême libyenne a confirmé, mercredi 11 juillet, les peines de mort pour les cinq infirmières et le médecin bulgare en Libye, condamnés pour avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi, deuxième ville de Libye, dont 56 sont décédés. Le jugement a été rendu en l'absence des six coaccusés.
Toutefois, le verdict rendu par le juge Fathi Dahan n'est pas définitif.
Réunion décisive lundi
Le Conseil juridique suprême de Libye, qui est dirigé par le ministre de la Justice, peut approuver ou rejeter les condamnations ou encore infliger une peine moins lourde. Le "Conseil supérieur des instances judiciaires va se réunir lundi et il revient à cette instance d'annuler ou de commuer le verdict prononcé aujourd'hui par la cour suprême", a déclaré à la presse le minsitre libyen des affaires étrangères, Abdel Rahmene Chalgham. En cas de commutation de la peine capitale en peines de prison, le dossier sera transmis au ministère libyen des Affaires étrangères pour négocier avec Sofia le transfert des détenus en Bulgarie, Tripoli et Sofia étant liées par un accord d'extradition, a-t-il précisé.
Sofia n'a pas eu confirmation de l'accord
Mardi, l'espoir d'une libération des infirmières et du médecin était apparu après l'annonce par la Fondation Kadhafi d'un accord avec les familles des enfants contaminés par le virus du sida. "Cet accord est acceptable pour toutes les parties et mettra fin à la crise", avait affirmé un porte-parole de la fondation. Lors de l'énoncé de son verdict, le juge Fathi Dahan n'a fait aucune allusion à cet accord.
Les autorités bulgares ont par ailleurs indiqué que ledit accord n'avait pas été confirmé. "La Bulgarie n'a pas de confirmation officielle qu'un tel accord soit obtenu", a déclaré le vice-ministre bulgare des Affaires étrangères Feim Tchaouchev.
Condamnés à mort deux fois
Les six soignants, qui ont toujours clamé leur innocence, ont été condamnés à la peine capitale à deux reprises (en 2004 et en décembre dernier), un tribunal de Tripoli les ayant chaque fois reconnus coupables d'avoir inoculé le virus du sida à plus de 400 enfants libyens. Et ce malgré les témoignages et les preuves médicales montrant que le VIH sévissait à l'hôpital de Benghazi avant même l'arrivée des infirmières bulgares en 1998.
Pour Sofia, ses ressortissantes servent en fait de boucs émissaires aux autorités libyennes pour masquer les conditions d'hygiène déplorables qui régnaient dans l'établissement lors des contaminations. La Libye avait déjà tenté de conclure avec un accord avec la Bulgarie en vertu duquel le gouvernement bulgare paierait une somme de compensation aux victimes. Mais Sofia avait refusé, expliquant qu'un tel accord reviendrait à reconnaître la culpabilité des infirmières.
Pression sur la Libye
Depuis le début de la crise, la communauté internationale fait pression sur la Libye pour qu'elle libère les six soignants. Cette affaire a notamment empêché les tentatives de Tripoli de renouer des liens diplomatiques avec les Etats-Unis et l'Union européenne.
Les infirmières Kristiana Valtcheva, Nassia Nenova, Valia Tcherveniachka, Valentina Siropoulo et Snejana Dimitrova ainsi que le médecin Achraf Joumaa Hajouj, sont détenus depuis 1999.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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AUTONOMIE
800 enseignants-chercheurs
contre le texte sur l'université
NOUVELOBS.COM | 12.07.2007 | 14:16
Dans une pétition, ils refusent en premier lieu l'instauration de "comités de sélection" ad hoc, critiquent ensuite le "droit de veto" sur les recrutements offert au président de l'université et s'inquiètent que le texte permette "au président d'université de recruter des professeurs contre l'avis du comité de sélection".
(Reuters)
Près de 800 enseignants-chercheurs de toutes disciplines et de toutes universités ont signé une pétition, rendue publique mercredi 11 juillet, pour demander des modifications sur les nouvelles procédures de recrutement prévues dans le projet de loi sur l'autonomie des universités.
L'examen de ce texte débute mercredi au Sénat. Les inquiétudes des enseignants-chercheurs, des professeurs d'université et des maîtres de conférences se portent sur trois points.
Contre les comités de sélections
Ils refusent en premier lieu l'instauration de "comités de sélection" ad hoc, en déplorant dans leur pétition que "les membres de ces comités ne soient pas élus (par les spécialistes de la discipline concernée, ndlr), comme c'est le cas actuellement mais 'créés' par le conseil d'administration de l'université qui en 'choisit ses membres'". Or, soulignent-ils, "le CA ne comporte pas nécessairement de représentants de cette discipline".
Les enseignants-chercheurs critiquent ensuite le "droit de veto" sur les recrutements offert au président de l'université, le rendant selon eux perméable au clientélisme et aux pressions locales.
Enfin, ils s'inquiètent que le texte permette "au président d'université de recruter des professeurs et des maîtres de conférence contractuels, le cas échéant, contre l'avis du comité de sélection".
Pécresse veut réduire le délai de recrutement
Les enseignants-chercheurs estiment que "ces dispositions, qui centralisent le pouvoir de décision entre les mains de l'équipe présidentielle, ne peuvent pas favoriser le recrutement des meilleurs et la mobilité des enseignants-chercheurs", en admettant toutefois que "les procédures de recrutement actuelles comportent des défauts".
Dans une interview à nouvelobs.com, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, avait justifié ces nouvelles mesures en expliquant qu'il s'agissait de "réduire (le) délai" de recrutement des enseignants compris "aujourd'hui entre 12 et 18 mois".
Elle avait également rappelé que "l'habilitation nationale donnée par le conseil national des universités, conformément au principe constitutionnel d'indépendance" était maintenu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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NOUVELOBS.COM | 12.07.2007 | 14:16
Dans une pétition, ils refusent en premier lieu l'instauration de "comités de sélection" ad hoc, critiquent ensuite le "droit de veto" sur les recrutements offert au président de l'université et s'inquiètent que le texte permette "au président d'université de recruter des professeurs contre l'avis du comité de sélection".
(Reuters)
Près de 800 enseignants-chercheurs de toutes disciplines et de toutes universités ont signé une pétition, rendue publique mercredi 11 juillet, pour demander des modifications sur les nouvelles procédures de recrutement prévues dans le projet de loi sur l'autonomie des universités.
L'examen de ce texte débute mercredi au Sénat. Les inquiétudes des enseignants-chercheurs, des professeurs d'université et des maîtres de conférences se portent sur trois points.
Contre les comités de sélections
Ils refusent en premier lieu l'instauration de "comités de sélection" ad hoc, en déplorant dans leur pétition que "les membres de ces comités ne soient pas élus (par les spécialistes de la discipline concernée, ndlr), comme c'est le cas actuellement mais 'créés' par le conseil d'administration de l'université qui en 'choisit ses membres'". Or, soulignent-ils, "le CA ne comporte pas nécessairement de représentants de cette discipline".
Les enseignants-chercheurs critiquent ensuite le "droit de veto" sur les recrutements offert au président de l'université, le rendant selon eux perméable au clientélisme et aux pressions locales.
Enfin, ils s'inquiètent que le texte permette "au président d'université de recruter des professeurs et des maîtres de conférence contractuels, le cas échéant, contre l'avis du comité de sélection".
Pécresse veut réduire le délai de recrutement
Les enseignants-chercheurs estiment que "ces dispositions, qui centralisent le pouvoir de décision entre les mains de l'équipe présidentielle, ne peuvent pas favoriser le recrutement des meilleurs et la mobilité des enseignants-chercheurs", en admettant toutefois que "les procédures de recrutement actuelles comportent des défauts".
Dans une interview à nouvelobs.com, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, avait justifié ces nouvelles mesures en expliquant qu'il s'agissait de "réduire (le) délai" de recrutement des enseignants compris "aujourd'hui entre 12 et 18 mois".
Elle avait également rappelé que "l'habilitation nationale donnée par le conseil national des universités, conformément au principe constitutionnel d'indépendance" était maintenu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Plus de 30.000 euros
dans les valises d'une SDF
NOUVELOBS.COM | 12.07.2007 | 14:16
Cette dame de 65 ans, qui vivait depuis 25 ans dans une rue de Paris, a été placée par la police dans un centre de Nanterre.
La police a placé une sdf qui détenait 30.000 euros dans un foyer (Reuters)
Les agents de la Baspa (Brigade d'assistance aux personnes sans abri) ont découvert une somme estimée à plus de 30.000 euros dans les valises d'une SDF, Denise.
En raison de travaux, Denise a été délogée de la rue Linois, dans le XVe arrondissement de Paris, par la Baspa, qui l'a conduite dans un centre d'hébergement de SDF à Nanterre (Hauts-de-Seine). Agée de 65 ans et originaire de Bretagne, celle que l'on nomme Princesse, était installée depuis 25 ans dans cette rue proche de la gare Montparnasse.
Une maison face à l'Atlantique
Denise ne trouve pas sa place dans ce centre dont elle s'est échappée avant d'être ramenée. Peu loquace, elle ne noue aucun contact et ne se déplace dans la journée que pour les repas et le soir à son dortoir. Elle a toutefois déclaré qu'elle possédait une maison en face de l'Atlantique, dans le Finistère. Elle maudit la police qui garde sa fortune, 30.000 euros en espèces, rangée dans des sacs.
La mise au grand jour de son histoire l'empêche de retrouver sa vie d'antan, dans la rue. Sa famille doit la rencontrer prochainement et évoquer avec elle son avenir.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
dans les valises d'une SDF
NOUVELOBS.COM | 12.07.2007 | 14:16
Cette dame de 65 ans, qui vivait depuis 25 ans dans une rue de Paris, a été placée par la police dans un centre de Nanterre.
La police a placé une sdf qui détenait 30.000 euros dans un foyer (Reuters)
Les agents de la Baspa (Brigade d'assistance aux personnes sans abri) ont découvert une somme estimée à plus de 30.000 euros dans les valises d'une SDF, Denise.
En raison de travaux, Denise a été délogée de la rue Linois, dans le XVe arrondissement de Paris, par la Baspa, qui l'a conduite dans un centre d'hébergement de SDF à Nanterre (Hauts-de-Seine). Agée de 65 ans et originaire de Bretagne, celle que l'on nomme Princesse, était installée depuis 25 ans dans cette rue proche de la gare Montparnasse.
Une maison face à l'Atlantique
Denise ne trouve pas sa place dans ce centre dont elle s'est échappée avant d'être ramenée. Peu loquace, elle ne noue aucun contact et ne se déplace dans la journée que pour les repas et le soir à son dortoir. Elle a toutefois déclaré qu'elle possédait une maison en face de l'Atlantique, dans le Finistère. Elle maudit la police qui garde sa fortune, 30.000 euros en espèces, rangée dans des sacs.
La mise au grand jour de son histoire l'empêche de retrouver sa vie d'antan, dans la rue. Sa famille doit la rencontrer prochainement et évoquer avec elle son avenir.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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enfin, il faut toujours croire en son rêve.
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- hdenise
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Des particuliers vendent
leurs points sur Internet
NOUVELOBS.COM | 12.07.2007 | 14:17
De plus en plus d'automobilistes se livrent à un trafic rentable: ils vendent les points de leur permis de conduire sur Internet à d'autres conducteurs qui n'en ont plus, ou presque, révèle Le Parisien.
700 euros pour un point, 1.200 euros pour deux points… Des particuliers ont trouvé un filon juteux pour arrondir leurs fins de mois : ils vendent, sur Internet, leurs points, ou ceux de leurs proches, révèle une enquête du Parisien, dans son édition de mercredi 11 juillet.
La combine vient d'Espagne, et se répand de plus en plus sur le net. Sur les sites d'enchères, le quotidien rapporte que l'on trouve des annonces du type: "Vous êtes à pied, ou vous risquez de l'être ? Vous n'avez pas le temps de faire un stage de récupération ? Je vous propose de conserver vos points et vous en vends jusqu'à six".
Les points d'une grand-mère
Par exemple, si un conducteur qui a déjà perdu la quasi-totalité de ses points est flashé en excès de vitesse, le vendeur lui cède quelques points, en déclarant que c'est lui qui était au volant (ou l'un de ses proches, complice ou non, comme sa grand-mère). Ainsi l'automobiliste flashé conserve ses points.
Une technique qui peut coûter très cher, les fraudeurs risquant des peines de prison ou de lourdes amendes, rappelle le quotidien.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
leurs points sur Internet
NOUVELOBS.COM | 12.07.2007 | 14:17
De plus en plus d'automobilistes se livrent à un trafic rentable: ils vendent les points de leur permis de conduire sur Internet à d'autres conducteurs qui n'en ont plus, ou presque, révèle Le Parisien.
700 euros pour un point, 1.200 euros pour deux points… Des particuliers ont trouvé un filon juteux pour arrondir leurs fins de mois : ils vendent, sur Internet, leurs points, ou ceux de leurs proches, révèle une enquête du Parisien, dans son édition de mercredi 11 juillet.
La combine vient d'Espagne, et se répand de plus en plus sur le net. Sur les sites d'enchères, le quotidien rapporte que l'on trouve des annonces du type: "Vous êtes à pied, ou vous risquez de l'être ? Vous n'avez pas le temps de faire un stage de récupération ? Je vous propose de conserver vos points et vous en vends jusqu'à six".
Les points d'une grand-mère
Par exemple, si un conducteur qui a déjà perdu la quasi-totalité de ses points est flashé en excès de vitesse, le vendeur lui cède quelques points, en déclarant que c'est lui qui était au volant (ou l'un de ses proches, complice ou non, comme sa grand-mère). Ainsi l'automobiliste flashé conserve ses points.
Une technique qui peut coûter très cher, les fraudeurs risquant des peines de prison ou de lourdes amendes, rappelle le quotidien.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Dernière modification par hdenise le 16 juil. 2007 08:31, modifié 1 fois.
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