Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008
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Mise en place d'un contrôleur général des prisons
La ministre de la Justice, Rachida Dati, a présenté, lundi 9 juillet, au cours d'un conseil des ministres avancé pour cause de voyage présidentiel au Maghreb, un projet de loi instituant "un contrôleur général des lieux de privation de liberté", nommé pour six ans non renouvelables.
Cette "autorité indépendante" sera chargée "de s'assurer que les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont respectés et de contrôler les conditions de leur prise en charge", selon le communiqué du conseil des ministres, non seulement dans les établissements pénitentiaires, mais aussi dans les centres éducatifs fermés, les locaux de garde à vue, les dépôts de tribunaux, les centres de rétention administrative ou les zones d'attente.
Elle pourra être saisie par le Premier ministre, les membres du gouvernement et les parlementaires de toute question relevant de sa compétence, ainsi que par les personnes physiques ou les associations assurant le respect des droits fondamentaux, qui pourront porter à sa connaissance les situations qui leur paraissent justifier son intervention.
Après chaque visite, le contrôleur général fera ses observations au ministre intéressé, et pourra émettre des avis ou recommandations pour modifier la législation.
Un rapport annuel de ses activités sera, enfin, remis au président de la République et au Parlement, et rendu public.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La ministre de la Justice, Rachida Dati, a présenté, lundi 9 juillet, au cours d'un conseil des ministres avancé pour cause de voyage présidentiel au Maghreb, un projet de loi instituant "un contrôleur général des lieux de privation de liberté", nommé pour six ans non renouvelables.
Cette "autorité indépendante" sera chargée "de s'assurer que les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont respectés et de contrôler les conditions de leur prise en charge", selon le communiqué du conseil des ministres, non seulement dans les établissements pénitentiaires, mais aussi dans les centres éducatifs fermés, les locaux de garde à vue, les dépôts de tribunaux, les centres de rétention administrative ou les zones d'attente.
Elle pourra être saisie par le Premier ministre, les membres du gouvernement et les parlementaires de toute question relevant de sa compétence, ainsi que par les personnes physiques ou les associations assurant le respect des droits fondamentaux, qui pourront porter à sa connaissance les situations qui leur paraissent justifier son intervention.
Après chaque visite, le contrôleur général fera ses observations au ministre intéressé, et pourra émettre des avis ou recommandations pour modifier la législation.
Un rapport annuel de ses activités sera, enfin, remis au président de la République et au Parlement, et rendu public.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
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Valérie Pécresse ouvre plusieurs pistes pour faciliter la vie étudiante
Dans le cadre du "chantier vie étudiante", qu'elle a lancé en juin avec la mise en place de deux groupes de travail, et dont elle a présenté un bilan d'étape, lundi 16 juillet, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a indiqué vouloir "mettre en place une stratégie pluriannuelle d'amélioration de la vie étudiante".
Ayant pour objectif "l'égalité des chances et l'accomplissement des étudiants", Valérie Pécresse a, en premier lieu, souligné son intention de parvenir à "un système d'aides sociales équitable, lisible et efficace", en envisageant notamment d'élargir l'assiette de calcul des bourses sur critères sociaux pour en faire bénéficier les classes moyennes.
Concernant les aides sociales en vigueur, le premier groupe de travail a en effet jugé que le "système [n'était] plus performant", mais au contraire "facteur d'injustices sociales et d'inégalités de traitement entre étudiants" en raison d'effets de seuil ou de disparités géographiques.
Autre domaine sur lequel la ministre souhaite mettre l'accent, la santé des étudiants souffre aussi d'un "manque de lisibilité des compétences", d'un "manque d'intérêt ou de connaissance des étudiants" ainsi que d'un "coût trop élevé du parcours de santé", a constaté le groupe de travail, qui a proposé de rendre effective la visite médicale obligatoire ou de permettre à la médecine universitaire de prescrire et de délivrer certains actes, ou encore d'assurer à tous les étudiants la capacité de s'affilier à une complémentaire.
Autant d'idées auxquelles la ministre a ajouté celle d'un "pack santé gratuit", qu'elle compte étudier en partenariat avec son homologue de la Santé, Roselyne Bachelot, et qui donnerait accès à plusieurs consultations médicales, ciblées sur des spécialités telles que l'ophtalmologie, la médecine dentaire et la gynécologie.
Une charte université-handicap signée à la rentrée
La question des étudiants étrangers devrait faire l'objet d'une réflexion à part entière pour simplifier les contraintes administratives imposées en matière de visites médicales, en principe assurées par l' Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM), et qui pourrait être transférées aux services universitaires.
Sur le logement, qui n'est pas en reste en termes d'"inégalités" et d'"injustices", la ministre a annoncé son intention de "faire un bilan très complet de la mise en oeuvre des premières préconisations du plan Anciaux et de proposer des réponses aux blocages qui ont été identifiés" par le second groupe de travail nommé le 11 juin.
Un plan d'action interministériel doit ainsi venir compléter, avant la fin de l'année 2007, celui adopté en 2004 par le ministre de l'Education nationale d'alors, Luc Ferry, sur les bases du rapport du député (UMP) de Saône-et-Loire, Jean-Paul Anciaux.
Concernant le sort des étudiants handicapés, "la loi de 2005 est une avancée très positive, mais sa mise en place risque d'être plus longue que prévue", tempèrent les membres du groupe de travail, en évoquant une faible accessibilité des locaux et des savoirs, et des difficultés de relations avec les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).
La ministre a donc promis, pour la rentrée de septembre, "un engagement majeur, inédit, et qui répond à de nombreuses attentes exprimées par l'ensemble des professionnels et des non-professionnels du secteur" : la charte université-handicap, co-signée avec les présidents d'université et avec le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, Xavier Bertrand.
Un texte qui prévoira notamment "la création d'une structure d'accueil dédiée dans tous les établissements universitaires" et la mise en oeuvre d'un projet de formation personnalisé de chaque étudiant en fonction de ses besoins, a précisé la ministre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans le cadre du "chantier vie étudiante", qu'elle a lancé en juin avec la mise en place de deux groupes de travail, et dont elle a présenté un bilan d'étape, lundi 16 juillet, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a indiqué vouloir "mettre en place une stratégie pluriannuelle d'amélioration de la vie étudiante".
Ayant pour objectif "l'égalité des chances et l'accomplissement des étudiants", Valérie Pécresse a, en premier lieu, souligné son intention de parvenir à "un système d'aides sociales équitable, lisible et efficace", en envisageant notamment d'élargir l'assiette de calcul des bourses sur critères sociaux pour en faire bénéficier les classes moyennes.
Concernant les aides sociales en vigueur, le premier groupe de travail a en effet jugé que le "système [n'était] plus performant", mais au contraire "facteur d'injustices sociales et d'inégalités de traitement entre étudiants" en raison d'effets de seuil ou de disparités géographiques.
Autre domaine sur lequel la ministre souhaite mettre l'accent, la santé des étudiants souffre aussi d'un "manque de lisibilité des compétences", d'un "manque d'intérêt ou de connaissance des étudiants" ainsi que d'un "coût trop élevé du parcours de santé", a constaté le groupe de travail, qui a proposé de rendre effective la visite médicale obligatoire ou de permettre à la médecine universitaire de prescrire et de délivrer certains actes, ou encore d'assurer à tous les étudiants la capacité de s'affilier à une complémentaire.
Autant d'idées auxquelles la ministre a ajouté celle d'un "pack santé gratuit", qu'elle compte étudier en partenariat avec son homologue de la Santé, Roselyne Bachelot, et qui donnerait accès à plusieurs consultations médicales, ciblées sur des spécialités telles que l'ophtalmologie, la médecine dentaire et la gynécologie.
Une charte université-handicap signée à la rentrée
La question des étudiants étrangers devrait faire l'objet d'une réflexion à part entière pour simplifier les contraintes administratives imposées en matière de visites médicales, en principe assurées par l' Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM), et qui pourrait être transférées aux services universitaires.
Sur le logement, qui n'est pas en reste en termes d'"inégalités" et d'"injustices", la ministre a annoncé son intention de "faire un bilan très complet de la mise en oeuvre des premières préconisations du plan Anciaux et de proposer des réponses aux blocages qui ont été identifiés" par le second groupe de travail nommé le 11 juin.
Un plan d'action interministériel doit ainsi venir compléter, avant la fin de l'année 2007, celui adopté en 2004 par le ministre de l'Education nationale d'alors, Luc Ferry, sur les bases du rapport du député (UMP) de Saône-et-Loire, Jean-Paul Anciaux.
Concernant le sort des étudiants handicapés, "la loi de 2005 est une avancée très positive, mais sa mise en place risque d'être plus longue que prévue", tempèrent les membres du groupe de travail, en évoquant une faible accessibilité des locaux et des savoirs, et des difficultés de relations avec les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).
La ministre a donc promis, pour la rentrée de septembre, "un engagement majeur, inédit, et qui répond à de nombreuses attentes exprimées par l'ensemble des professionnels et des non-professionnels du secteur" : la charte université-handicap, co-signée avec les présidents d'université et avec le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, Xavier Bertrand.
Un texte qui prévoira notamment "la création d'une structure d'accueil dédiée dans tous les établissements universitaires" et la mise en oeuvre d'un projet de formation personnalisé de chaque étudiant en fonction de ses besoins, a précisé la ministre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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jeudi 19 juillet 2007, mis à jour à 08:36
Croissance
Chine: une croissance inquiétante LEXPRESS.fr
Déjouant les pronostics, la hausse du PIB a frôlé les 12% au deuxième trimestre. La Chine devrait devenir la 3e puissance économique du monde avant la fin de l'année. De nouvelles mesures restrictives du gouvernement sont attendues, pour éviter la surchauffe.
Avec plus de 11% de croissance au premier semestre, l'économie chinoise a poursuivi son rythme effréné depuis le début de l'année. De quoi renforcer les craintes de surchauffe. De nouvelles mesures restrictives du gouvernement sont attendues.
Bientôt la 3e puissance économique du monde
Déjouant les prévisions des économistes, le produit intérieur brut a connu une progression de 11,5% entre janvier et juin et de 11,9% au deuxième trimestre, toujours largement nourrie par les exportations. La dernière fois que l'économie avait connu un tel rythme remonte à 1994, lorsque le chiffre pour toute l'année avait été de 13,1%. La semaine dernière, la Chine avait révisé à la hausse son taux de croissance économique en 2006 à 11,1%, contre 10,7% auparavant.
A ce rythme, la Chine devrait détrôner l'Allemagne comme troisième économie mondiale à la fin de l'année, après avoir dépassé la Grande-Bretagne et la France en 2005.
Le porte-parole du Bureau national des statistiques (BNS) a averti que cette croissance galopante allait contraindre le gouvernement à renforcer sa politique antisurchauffe. "Nous continuerons à renforcer et à améliorer les mesures de contrôle macroéconomiques", a-t-il dit, alors que le matin même, le China Securities Journal estimait en une qu'"il devient de plus en plus évident que la croissance est en train de passer d'un rythme relativement rapide à la surchauffe".
Excédent commercial record et hausse de l'inflation
Pékin a déjà pris toute une série d'actions cette année pour freiner la machine, dont deux hausses de taux d'intérêt, cinq hausses de taux de réserves obligatoires des banques et des mesures fiscales pour tenter de freiner ses exportations.
La Chine souhaite une croissance qui dépende moins des exportations et plus de la consommation intérieure. Les analystes relèvent justement que le rythme des investissements en capital fixe (+25,9%) au premier semestre a ralenti par rapport à la même période de 2006, avec 3,9 points de pourcentage en moins. Et que les ventes de détail ont augmenté de 15,4%, soit 2,1 points de pourcentage de plus. Ils pointent cependant une série de problèmes récurrents : le déséquilibre dans le commerce international, la hausse des prix des produits alimentaires, la pression pour les économies d'énergie et la réduction de la pollution.
L' excédent commercial record dégagé en juin (26,91 milliards de dollars), risque d'envenimer un peu plus les relations entre Pékin et ses deux principaux partenaires commerciaux, les Etats-Unis et l'Union européenne.
Par ailleurs, l'inflation a bondi en juin, à 4,4% (3,2% pour les six premiers mois), dépassant l'objectif annuel des autorités (3%). Celles-ci en tiennent pour responsable la flambée des prix du porc en Chine, viande la plus consommée par la population.
Cette forte croissance devrait constituer aussi un obstacle pour arriver à une économie moins vorace en énergie.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Croissance
Chine: une croissance inquiétante LEXPRESS.fr
Déjouant les pronostics, la hausse du PIB a frôlé les 12% au deuxième trimestre. La Chine devrait devenir la 3e puissance économique du monde avant la fin de l'année. De nouvelles mesures restrictives du gouvernement sont attendues, pour éviter la surchauffe.
Avec plus de 11% de croissance au premier semestre, l'économie chinoise a poursuivi son rythme effréné depuis le début de l'année. De quoi renforcer les craintes de surchauffe. De nouvelles mesures restrictives du gouvernement sont attendues.
Bientôt la 3e puissance économique du monde
Déjouant les prévisions des économistes, le produit intérieur brut a connu une progression de 11,5% entre janvier et juin et de 11,9% au deuxième trimestre, toujours largement nourrie par les exportations. La dernière fois que l'économie avait connu un tel rythme remonte à 1994, lorsque le chiffre pour toute l'année avait été de 13,1%. La semaine dernière, la Chine avait révisé à la hausse son taux de croissance économique en 2006 à 11,1%, contre 10,7% auparavant.
A ce rythme, la Chine devrait détrôner l'Allemagne comme troisième économie mondiale à la fin de l'année, après avoir dépassé la Grande-Bretagne et la France en 2005.
Le porte-parole du Bureau national des statistiques (BNS) a averti que cette croissance galopante allait contraindre le gouvernement à renforcer sa politique antisurchauffe. "Nous continuerons à renforcer et à améliorer les mesures de contrôle macroéconomiques", a-t-il dit, alors que le matin même, le China Securities Journal estimait en une qu'"il devient de plus en plus évident que la croissance est en train de passer d'un rythme relativement rapide à la surchauffe".
Excédent commercial record et hausse de l'inflation
Pékin a déjà pris toute une série d'actions cette année pour freiner la machine, dont deux hausses de taux d'intérêt, cinq hausses de taux de réserves obligatoires des banques et des mesures fiscales pour tenter de freiner ses exportations.
La Chine souhaite une croissance qui dépende moins des exportations et plus de la consommation intérieure. Les analystes relèvent justement que le rythme des investissements en capital fixe (+25,9%) au premier semestre a ralenti par rapport à la même période de 2006, avec 3,9 points de pourcentage en moins. Et que les ventes de détail ont augmenté de 15,4%, soit 2,1 points de pourcentage de plus. Ils pointent cependant une série de problèmes récurrents : le déséquilibre dans le commerce international, la hausse des prix des produits alimentaires, la pression pour les économies d'énergie et la réduction de la pollution.
L' excédent commercial record dégagé en juin (26,91 milliards de dollars), risque d'envenimer un peu plus les relations entre Pékin et ses deux principaux partenaires commerciaux, les Etats-Unis et l'Union européenne.
Par ailleurs, l'inflation a bondi en juin, à 4,4% (3,2% pour les six premiers mois), dépassant l'objectif annuel des autorités (3%). Celles-ci en tiennent pour responsable la flambée des prix du porc en Chine, viande la plus consommée par la population.
Cette forte croissance devrait constituer aussi un obstacle pour arriver à une économie moins vorace en énergie.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Il y a aussi l'arrêt de la vaccination obligatoire du BCG a ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a annoncé, mercredi 11 juillet, la suspension de l'obligation de vacciner tous les enfants et les adolescents contre la tuberculose par le BCG, à l'occasion de la présentation du nouveau programme de lutte contre cette maladie.
Après plus de deux ans de débats, et conformément aux recommandations du Conseil supérieur d'hygiène publique et du Comité technique des vaccinations, la France, à l'image d'autres pays européens, veut optimiser sa stratégie de vaccination en la ciblant vers les enfants dits "à risque" et en renforçant le dépistage.
L'incidence de la tuberculose - maladie infectieuse à déclaration obligatoire depuis 1964 - n'a cessé de diminuer dans les pays industrialisés. Avec 5 374 cas en 2005, elle touche près de 9 personnes sur 100 000 en France. Mais il existe de fortes disparités géographiques et sociales.
Il reste "fortement recommandé" de vacciner les enfants nés dans un pays à forte endémie tuberculeuse (Afrique subsaharienne, Asie, etc.), ou en contact avec des adultes qui en proviennent, ceux résidant en Ile-de-France ou en Guyane (deux régions qui totalisent près de 40 % des cas déclarés) ; ceux aussi vivant dans des logements insalubres, surpeuplés ou dans des conditions socio-économiques précaires, ou encore ceux ayant des antécédents familiaux. Le nouveau programme considère comme "prioritaire" la vaccination "dès le premier mois de la vie" des nourrissons des groupes à risque.
Parallèlement, des mesures sont prévues afin d'inciter les personnes présentant un risque accru (migrants, personnes âgées, détenus, personnes en grande précarité) à consulter un médecin, "en insistant", souligne le programme, "sur la gratuité des soins et la garantie de confidentialité".
Sandrine Blanchard
Article paru dans l'édition du 12.07.07.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Après plus de deux ans de débats, et conformément aux recommandations du Conseil supérieur d'hygiène publique et du Comité technique des vaccinations, la France, à l'image d'autres pays européens, veut optimiser sa stratégie de vaccination en la ciblant vers les enfants dits "à risque" et en renforçant le dépistage.
L'incidence de la tuberculose - maladie infectieuse à déclaration obligatoire depuis 1964 - n'a cessé de diminuer dans les pays industrialisés. Avec 5 374 cas en 2005, elle touche près de 9 personnes sur 100 000 en France. Mais il existe de fortes disparités géographiques et sociales.
Il reste "fortement recommandé" de vacciner les enfants nés dans un pays à forte endémie tuberculeuse (Afrique subsaharienne, Asie, etc.), ou en contact avec des adultes qui en proviennent, ceux résidant en Ile-de-France ou en Guyane (deux régions qui totalisent près de 40 % des cas déclarés) ; ceux aussi vivant dans des logements insalubres, surpeuplés ou dans des conditions socio-économiques précaires, ou encore ceux ayant des antécédents familiaux. Le nouveau programme considère comme "prioritaire" la vaccination "dès le premier mois de la vie" des nourrissons des groupes à risque.
Parallèlement, des mesures sont prévues afin d'inciter les personnes présentant un risque accru (migrants, personnes âgées, détenus, personnes en grande précarité) à consulter un médecin, "en insistant", souligne le programme, "sur la gratuité des soins et la garantie de confidentialité".
Sandrine Blanchard
Article paru dans l'édition du 12.07.07.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans 3 mois l'écrit sera fait ... on y croit enfin j'y crois
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L'enquête sur l'hôpital de Saint-Affrique va être «accélérée»
Le ministère de la Santé a promis jeudi de donner un coup d'accélérateur à l'enquête sur le fonctionnement du service de chirurgie viscérale de l'hôpital de Saint-Affrique après les révélations du «Parisien».
«Toutes les dispositions qui s'imposent…»
La Direction de l'hospitalisation (Dhos) a décidé «d'accélérer le calendrier de quelques semaines et s'il y a un risque avéré pour la santé des patients et la qualité des soins, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot prendra toutes les dispositions qui s'imposent», a annoncé sa directrice Annie Podeur.
«En phase terminale de cancer»
De son côté, Alain Fauconnier, le président du conseil d'administration de l'hôpital de Saint-Affrique, a contesté, jeudi, que plusieurs patients aient pu décéder à la suite d'opérations du colon dans cet établissement, soulignant que ces malades étaient «en phase terminale de cancer».
Dans le service de «chirurgie viscérale» de l’hôpital de Saint-Affrique (dans l'Aveyron, voir carte), il y aurait en effet un taux de mortalité très élevé. Selon «Le Parisien», qui révèle l’affaire, «sur douze ablations partielles du colon réalisées dans cette unité (…), la moitié de ces opérations se seraient soldées par la mort du patient».
Une mission d’inspection
Ces décès suspects ont été relevés par une mission d’inspection au sein de cet établissement hospitalier, qui vient de donner son rapport à Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, et Annie Podeur, directrice des hôpitaux. Un autre rapport plus général sur l’hôpital, mené par l’Inspection générale des affaires sociales, devrait permettre de mieux comprendre les circonstances de ces décès.
Contacté par 20Minutes.fr, le ministère de la Santé précise : « Il s’agit de deux rapports conjoints. Le rapport définitif, qui devrait être prêt début septembre, est toujours en cours d’élaboration. Il manque la procédure contradictoire. Pour l’instant, il n’y a donc pas de mesures prises concernant l’hôpital. »
20Minutes.fr, éditions du 19/07/2007 - 12h32Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le ministère de la Santé a promis jeudi de donner un coup d'accélérateur à l'enquête sur le fonctionnement du service de chirurgie viscérale de l'hôpital de Saint-Affrique après les révélations du «Parisien».
«Toutes les dispositions qui s'imposent…»
La Direction de l'hospitalisation (Dhos) a décidé «d'accélérer le calendrier de quelques semaines et s'il y a un risque avéré pour la santé des patients et la qualité des soins, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot prendra toutes les dispositions qui s'imposent», a annoncé sa directrice Annie Podeur.
«En phase terminale de cancer»
De son côté, Alain Fauconnier, le président du conseil d'administration de l'hôpital de Saint-Affrique, a contesté, jeudi, que plusieurs patients aient pu décéder à la suite d'opérations du colon dans cet établissement, soulignant que ces malades étaient «en phase terminale de cancer».
Dans le service de «chirurgie viscérale» de l’hôpital de Saint-Affrique (dans l'Aveyron, voir carte), il y aurait en effet un taux de mortalité très élevé. Selon «Le Parisien», qui révèle l’affaire, «sur douze ablations partielles du colon réalisées dans cette unité (…), la moitié de ces opérations se seraient soldées par la mort du patient».
Une mission d’inspection
Ces décès suspects ont été relevés par une mission d’inspection au sein de cet établissement hospitalier, qui vient de donner son rapport à Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, et Annie Podeur, directrice des hôpitaux. Un autre rapport plus général sur l’hôpital, mené par l’Inspection générale des affaires sociales, devrait permettre de mieux comprendre les circonstances de ces décès.
Contacté par 20Minutes.fr, le ministère de la Santé précise : « Il s’agit de deux rapports conjoints. Le rapport définitif, qui devrait être prêt début septembre, est toujours en cours d’élaboration. Il manque la procédure contradictoire. Pour l’instant, il n’y a donc pas de mesures prises concernant l’hôpital. »
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Des toilettes sur le Mont-Blanc
Les alpinistes avaient transformé le sommet du Mont-Blanc en cabinet à ciel ouvert: des toilettes sèches viennent d'être installées pour rendre sa blancheur à la montagne.
«C'était un besoin»
«Il y avait de véritables tas d'excréments et de vomi, qui remontaient lorsque la température regrimpait. On ne pouvait pas laisser l'itinéraire dans cet état et des conditions d'hygiène telles pour les alpinistes», a expliqué Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie). «Sans mauvais jeu de mots, c'était un besoin», a-t-il insisté.
Ces toilettes sèches, qui, à 4.360 mètres d'altitude, peuvent se targuer du titre de lieu d'aisance le plus élevé d'Europe, ont coûté 145.000 euros, dont 30% sont à la charge de Saint-Gervais.
Surfréquentation
Les sacs contenant les déchets organiques solides seront descendus à chaque fin d'été, par hélicoptère. Le refuge du Goûter (3.800 m) devait également accueillir des toilettes de très haute montagne, mais l'installation est «au point mort», du fait de la mauvaise volonté des gestionnaires du refuge, selon Jean-Marc Peillex.
25.000 à 30.000 alpinistes se lancent chaque année à l'assaut du Mont-Blanc, point culminant du continent européen menacé par la surfréquentation.
Martin Bureau AFP ¦ Les intempéries empêchaient toujours lundi après-midi la reprise des recherches pour retrouver deux jeunes alpinistes égarés depuis dimanche à plus de 4.000 m d'altitude, dans le massif du Mont-Blanc, a-t-on appris auprès du peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix (Haute-Savoie).
20Minutes.fr, éditions du 19/07/2007 - 17h43Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les alpinistes avaient transformé le sommet du Mont-Blanc en cabinet à ciel ouvert: des toilettes sèches viennent d'être installées pour rendre sa blancheur à la montagne.
«C'était un besoin»
«Il y avait de véritables tas d'excréments et de vomi, qui remontaient lorsque la température regrimpait. On ne pouvait pas laisser l'itinéraire dans cet état et des conditions d'hygiène telles pour les alpinistes», a expliqué Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie). «Sans mauvais jeu de mots, c'était un besoin», a-t-il insisté.
Ces toilettes sèches, qui, à 4.360 mètres d'altitude, peuvent se targuer du titre de lieu d'aisance le plus élevé d'Europe, ont coûté 145.000 euros, dont 30% sont à la charge de Saint-Gervais.
Surfréquentation
Les sacs contenant les déchets organiques solides seront descendus à chaque fin d'été, par hélicoptère. Le refuge du Goûter (3.800 m) devait également accueillir des toilettes de très haute montagne, mais l'installation est «au point mort», du fait de la mauvaise volonté des gestionnaires du refuge, selon Jean-Marc Peillex.
25.000 à 30.000 alpinistes se lancent chaque année à l'assaut du Mont-Blanc, point culminant du continent européen menacé par la surfréquentation.
Martin Bureau AFP ¦ Les intempéries empêchaient toujours lundi après-midi la reprise des recherches pour retrouver deux jeunes alpinistes égarés depuis dimanche à plus de 4.000 m d'altitude, dans le massif du Mont-Blanc, a-t-on appris auprès du peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix (Haute-Savoie).
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En France, une famille sur cinq est monoparentale
AGNÈS LECLAIR. Publié le 19 juillet 2007
Elles représentent aujourd'hui une famille sur cinq en France.
LES CHIFFRES sont spectaculaires et en disent long sur l'évolution du couple. Les familles monoparentales représentent aujourd'hui près de 20 % des ménages avec enfant de moins de 25 ans, selon une étude du Centre d'études de l'emploi (CEE). Soit environ une famille sur cinq. En un peu moins de 40 ans, le nombre de familles monoparentales a plus que doublé. Lors du recensement de 1999, elles étaient 1,5 million (16,7 % des ménages avec enfant) contre 680 000 en 1962. Le début des années 1980 a marqué une accélération du phénomène, avec une proportion de 10,2 % des ménages avec enfant de moins de 25 ans en 1982.
On compte aujourd'hui 2,4 millions de ces enfants, élevés par un seul parent. Ils sont de plus en plus nombreux, même si ces cellules ne comptent en règle générale qu'un seul enfant, souvent âgé de plus de trois ans.
« Le grand tournant date de la fin des Trente Glorieuses avec l'augmentation continue des divorces et des séparations », relève la sociologue Marie-Thérèse Letablier, coauteur du rapport. En effet, la séparation des parents est désormais à l'origine des trois quarts des familles monoparentales. Un changement radical par rapport à 1962, où les veufs et veuves représentaient 55 % de ces familles. Un pourcentage qui s'est réduit à 7,5 % en 2004. Avec moins de veufs et plus de divorcés, le visage de la famille monoparentale a changé. Seules 14 % des familles monoparentales ont aujourd'hui un père à leur tête. Le nombre de pères qui élèvent seuls leur enfant reste limité en France. Veufs ou séparés, ces derniers sont prompts à se remettre en couple.
La majorité des familles monoparentales ont donc pour chef des mères, qui se voient confier les enfants dans 85 % des cas de divorce. Et quand la monoparentalité survient dès la naissance, ce sont les mères qui s'occupent de l'enfant. Ce sont en majorité des femmes âgées de plus de 35 ans. Des mères célibataires pour beaucoup, à la tête de 40 % des familles monoparentales en 2004, contre 9 % en 1968. Moins souvent des mères adolescentes, étant donné la baisse des maternités précoces en France. Le nombre de mères mineures est en effet passé de plus de 10 000 en 1980 à environ 4 000 à la fin des années 1990.
« Une progression continue »
Enfin, les parents gays et lesbiens à la tête de familles monoparentales ont acquis une certaine visibilité sociale, mais pas de réelle visibilité statistique.
En pleine expansion, la famille monoparentale pourrait-elle devenir le modèle dominant ? « Elles devraient encore augmenter ces prochaines années, risque Marie-Thérèse Letablier. Il est difficile d'imaginer qu'un seuil soit atteint, car on constate une progression continue sur une période longue. Cela dit, il est impossible d'en prévoir le développement. Cette augmentation peut ralentir mais non s'arrêter. »Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
AGNÈS LECLAIR. Publié le 19 juillet 2007
Elles représentent aujourd'hui une famille sur cinq en France.
LES CHIFFRES sont spectaculaires et en disent long sur l'évolution du couple. Les familles monoparentales représentent aujourd'hui près de 20 % des ménages avec enfant de moins de 25 ans, selon une étude du Centre d'études de l'emploi (CEE). Soit environ une famille sur cinq. En un peu moins de 40 ans, le nombre de familles monoparentales a plus que doublé. Lors du recensement de 1999, elles étaient 1,5 million (16,7 % des ménages avec enfant) contre 680 000 en 1962. Le début des années 1980 a marqué une accélération du phénomène, avec une proportion de 10,2 % des ménages avec enfant de moins de 25 ans en 1982.
On compte aujourd'hui 2,4 millions de ces enfants, élevés par un seul parent. Ils sont de plus en plus nombreux, même si ces cellules ne comptent en règle générale qu'un seul enfant, souvent âgé de plus de trois ans.
« Le grand tournant date de la fin des Trente Glorieuses avec l'augmentation continue des divorces et des séparations », relève la sociologue Marie-Thérèse Letablier, coauteur du rapport. En effet, la séparation des parents est désormais à l'origine des trois quarts des familles monoparentales. Un changement radical par rapport à 1962, où les veufs et veuves représentaient 55 % de ces familles. Un pourcentage qui s'est réduit à 7,5 % en 2004. Avec moins de veufs et plus de divorcés, le visage de la famille monoparentale a changé. Seules 14 % des familles monoparentales ont aujourd'hui un père à leur tête. Le nombre de pères qui élèvent seuls leur enfant reste limité en France. Veufs ou séparés, ces derniers sont prompts à se remettre en couple.
La majorité des familles monoparentales ont donc pour chef des mères, qui se voient confier les enfants dans 85 % des cas de divorce. Et quand la monoparentalité survient dès la naissance, ce sont les mères qui s'occupent de l'enfant. Ce sont en majorité des femmes âgées de plus de 35 ans. Des mères célibataires pour beaucoup, à la tête de 40 % des familles monoparentales en 2004, contre 9 % en 1968. Moins souvent des mères adolescentes, étant donné la baisse des maternités précoces en France. Le nombre de mères mineures est en effet passé de plus de 10 000 en 1980 à environ 4 000 à la fin des années 1990.
« Une progression continue »
Enfin, les parents gays et lesbiens à la tête de familles monoparentales ont acquis une certaine visibilité sociale, mais pas de réelle visibilité statistique.
En pleine expansion, la famille monoparentale pourrait-elle devenir le modèle dominant ? « Elles devraient encore augmenter ces prochaines années, risque Marie-Thérèse Letablier. Il est difficile d'imaginer qu'un seuil soit atteint, car on constate une progression continue sur une période longue. Cela dit, il est impossible d'en prévoir le développement. Cette augmentation peut ralentir mais non s'arrêter. »Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les pays les plus pauvres victimes de leur retard technologique, selon la Cnuced
LEMONDE.FR Avec AFP | 19.07.07 | 20h06 •
Le décollage économique des pays les plus pauvres est rendu difficile du fait de leur retard technologique. Cette situation les condamne à produire des biens à faible valeur ajoutée, a déploré, jeudi 19 juillet, la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced). Cinquante Etats considérés comme particulièrement pauvres sont placés dans la catégorie des pays les moins avancés (PMA). Une trentaine d'entre eux se situe en Afrique.
Entre 2003 et 2005, environ 1,3 milliard de dollars d'aide internationale ont été dévolus à la gouvernance dans les pays les plus pauvres, alors que seulement 12 millions étaient consacrés aux technologies agricoles susceptibles d'accroître les rendements des cultures, rappelle le rapport. Aujourd'hui, si ces pays sont fortement intégrés dans l'économie mondiale – investissements étrangers directs, accroissement des exportations –, ils n'en demeurent pas moins au bas de l'échelle économique et technologique.
AGGRAVATION DES CONDITIONS DE VIE
La politique économique qui prévaut actuellement dans la majorité des PMA ne fait aucune place à l'apprentissage ni à une intégration dans l'économie mondiale par l'innovation. Selon le rapport, cette situation engendrera l'aggravation des conditions de vie des 767 millions d'habitants de ces pays.
Le directeur de la Cnuced, Supachai Panitchpakdi, a recommandé "l'adoption de politiques nationales permettant de favoriser et d'absorber les technologies". En effet, dans les pays en développement, le matériel technologique compte pour moitié dans les biens importés, mais il ne représente que 20 % des importations dans les pays les plus pauvres, relève le rapport. Dès lors, les PMA "restent voués à la production de produits de base à faible valeur ajoutée et à la fabrication de produits faisant appel à une main-d'œuvre peu qualifiée", selon la Cnuced.
Le rapport s'inquiète aussi de l'accélération de la fuite des cerveaux. "En 2004, environ un million de personnes qualifiées originaires des PMA vivaient et travaillaient dans des pays développés", relève la Cnuced. Un chiffre équivalant à 15 % des 6,6 millions de personnes ayant reçu une formation universitaire dans les pays les plus pauvres. Par ailleurs, "il y a 94,3 chercheurs pour un million de personnes dans les PMA, contre 313 dans les pays en développement et 3 728 dans les pays riches", souligne l'agence onusienne.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEMONDE.FR Avec AFP | 19.07.07 | 20h06 •
Le décollage économique des pays les plus pauvres est rendu difficile du fait de leur retard technologique. Cette situation les condamne à produire des biens à faible valeur ajoutée, a déploré, jeudi 19 juillet, la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced). Cinquante Etats considérés comme particulièrement pauvres sont placés dans la catégorie des pays les moins avancés (PMA). Une trentaine d'entre eux se situe en Afrique.
Entre 2003 et 2005, environ 1,3 milliard de dollars d'aide internationale ont été dévolus à la gouvernance dans les pays les plus pauvres, alors que seulement 12 millions étaient consacrés aux technologies agricoles susceptibles d'accroître les rendements des cultures, rappelle le rapport. Aujourd'hui, si ces pays sont fortement intégrés dans l'économie mondiale – investissements étrangers directs, accroissement des exportations –, ils n'en demeurent pas moins au bas de l'échelle économique et technologique.
AGGRAVATION DES CONDITIONS DE VIE
La politique économique qui prévaut actuellement dans la majorité des PMA ne fait aucune place à l'apprentissage ni à une intégration dans l'économie mondiale par l'innovation. Selon le rapport, cette situation engendrera l'aggravation des conditions de vie des 767 millions d'habitants de ces pays.
Le directeur de la Cnuced, Supachai Panitchpakdi, a recommandé "l'adoption de politiques nationales permettant de favoriser et d'absorber les technologies". En effet, dans les pays en développement, le matériel technologique compte pour moitié dans les biens importés, mais il ne représente que 20 % des importations dans les pays les plus pauvres, relève le rapport. Dès lors, les PMA "restent voués à la production de produits de base à faible valeur ajoutée et à la fabrication de produits faisant appel à une main-d'œuvre peu qualifiée", selon la Cnuced.
Le rapport s'inquiète aussi de l'accélération de la fuite des cerveaux. "En 2004, environ un million de personnes qualifiées originaires des PMA vivaient et travaillaient dans des pays développés", relève la Cnuced. Un chiffre équivalant à 15 % des 6,6 millions de personnes ayant reçu une formation universitaire dans les pays les plus pauvres. Par ailleurs, "il y a 94,3 chercheurs pour un million de personnes dans les PMA, contre 313 dans les pays en développement et 3 728 dans les pays riches", souligne l'agence onusienne.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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les enfants soldat d'afrique
COURRIER INTERNATIONALE DU 19 JUILLET 2007
Enquête sur une tragédie africaine
L’Afrique n’a pas inventé les enfants soldats, mais elle les a abondamment utilisés. Car les rebelles de ce continent n’ont plus aucun tabou.
Au début des années 1980, dans les basses terres du Mozambique, est apparue une nouvelle technologie de guerre : l’enfant soldat. Les commandants rebelles avaient créé une machine à tuer haute d’un mètre vingt qui prenait village sur village, réussissant presque à renverser le gouvernement. Les Mozambicains ont appris que les enfants constituent l’arme parfaite : faciles à manipuler, profondément loyaux, ils ne connaissent pas la peur et leur nombre est illimité. L’enlèvement et la manipulation des enfants deviennent la meilleure façon d’entretenir le crime organisé.
Les groupes de protection des droits de l’homme estiment à 300 000 le nombre d’enfants soldats dans le monde. Et les experts disent que le problème s’aggrave en même temps que la nature des conflits change en Afrique. Dans des pays toujours plus nombreux, les conflits, auparavant motivés par une idée ou une cause, sont menés par des seigneurs de guerre dont le but premier est le pillage.
Ces nouveaux mouvements, fondés sur le crime et financés par lui, n’ont plus besoin de l’appui de la population. Ceux qui les commandent ne se préoccupent ni des cœurs ni des esprits. Pour eux, la population locale n’est rien d’autre qu’une proie – par conséquent, peu d’adultes veulent s’associer à eux.
L’Afrique n’a pas inventé le jeune soldat moderne. Les nazis ont enrôlé des adolescents à la fin de la guerre. L’Iran a fait de même en donnant à des garçons de 12 à 16 ans de vieilles clés en plastique supposées leur ouvrir les portes du paradis, qu’ils portaient autour de leur cou pour nettoyer les champs de mines pendant la guerre entre l’Iran et l’Irak. De jeunes adolescents ont combattu dans des conflits religieux ou des luttes nationalistes au Kosovo, dans les territoires palestiniens et en Afghanistan.
Les conséquences de la fin des luttes idéologiques
En Afrique, les mouvements qui utilisent des enfants âgés d’une dizaine d’années ont acquis un caractère singulier. En majorité, ils ne se définissent que par l’appât du gain, le pouvoir et la brutalité. “Il se peut qu’il y ait eu un peu de rhétorique au début”, raconte Ishmael Beah, ancien enfant soldat en Sierra Leone et auteur du best-seller A Long Way Gone : Memoirs of a Boy Soldier. “Mais, rapidement, toute idéologie disparaît. Et ce n’est plus qu’un bain de sang ; un moyen de piller pour les chefs ; une guerre de démence.”
Neil Boothby, un professeur de l’université Columbia qui a travaillé avec des enfants soldats à travers le monde, observe que ces nouveaux mouvements n’ont pas les caractéristiques des insurrections victorieuses d’autrefois : un chef charismatique et intelligent, un vocabulaire persuasif, l’objectif de contrôler des villes.
Les nouveaux rebelles ne désirent rien d’autre que mener leurs entreprises criminelles au fin fond de la brousse. “Ce sont des voyous qui ne veulent pas prendre le pouvoir politique et qui n’ont aucune stratégie pour gagner une guerre”, précise M. Boothby.
Les mouvements rebelles actuels sont différents des mouvements de libération des années 1970 et 1980 ou des conflits mus par une cause, tels qu’on les a connus au Zimbabwe ou en Erythrée. Même le génocide rwandais – quelque terrifiant qu’il ait pu être – se conformait au modèle familier d’une lutte de pouvoir entre deux groupes ethniques. Et les enfants ont été les victimes d’atrocités commises par les adultes, non l’inverse.
William Reno, un politologue de la Northwestern University qui étudie les mouvements armés, note : “Les guerres menées en Afrique il y a trente ans étaient des mouvements de libération visant à affranchir leur pays de l’apartheid ou de la domination coloniale. Les dirigeants de ces mouvements devaient avoir une vision de l’avenir. Ceux qui s’en sont bien tirés sont les idéologues ayant étudié à l’université.” Leurs plans étaient certes idéalistes, mais au moins ils avaient des plans. “Nous avons souvent vu ce phénomène dans les années 1980”, remarque Chester Crocker, secrétaire d’Etat adjoint pour l’Afrique dans l’administration Reagan de 1981 à 1989. “Pour des raisons de marketing, les dirigeants se drapaient dans des idéologies.”
Cette tromperie a pris fin avec la guerre froide. Les Etats faibles qui survivaient grâce à l’aide étrangère se sont rapidement effondrés. L’Afrique, avec son territoire aérien non contrôlé et son littoral immense, ses mines d’or et de diamants et son économie basée sur l’argent liquide, s’est avérée très attrayante.
Tout cela, selon M. Reno, a ouvert le paysage politique à des opportunistes bien armés, qui ne s’embarrassaient plus du respect de la loi ou de l’intérêt de l’Etat ni d’aucun principe moral. “Quand ces grandes barrières cèdent, dit-il, il se passe des tas de choses bizarres.” Par exemple le recours aux enfants soldats, qui sont souvent attirés ou maintenus dans ces mouvements par le biais de la magie et de la superstition.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Enquête sur une tragédie africaine
L’Afrique n’a pas inventé les enfants soldats, mais elle les a abondamment utilisés. Car les rebelles de ce continent n’ont plus aucun tabou.
Au début des années 1980, dans les basses terres du Mozambique, est apparue une nouvelle technologie de guerre : l’enfant soldat. Les commandants rebelles avaient créé une machine à tuer haute d’un mètre vingt qui prenait village sur village, réussissant presque à renverser le gouvernement. Les Mozambicains ont appris que les enfants constituent l’arme parfaite : faciles à manipuler, profondément loyaux, ils ne connaissent pas la peur et leur nombre est illimité. L’enlèvement et la manipulation des enfants deviennent la meilleure façon d’entretenir le crime organisé.
Les groupes de protection des droits de l’homme estiment à 300 000 le nombre d’enfants soldats dans le monde. Et les experts disent que le problème s’aggrave en même temps que la nature des conflits change en Afrique. Dans des pays toujours plus nombreux, les conflits, auparavant motivés par une idée ou une cause, sont menés par des seigneurs de guerre dont le but premier est le pillage.
Ces nouveaux mouvements, fondés sur le crime et financés par lui, n’ont plus besoin de l’appui de la population. Ceux qui les commandent ne se préoccupent ni des cœurs ni des esprits. Pour eux, la population locale n’est rien d’autre qu’une proie – par conséquent, peu d’adultes veulent s’associer à eux.
L’Afrique n’a pas inventé le jeune soldat moderne. Les nazis ont enrôlé des adolescents à la fin de la guerre. L’Iran a fait de même en donnant à des garçons de 12 à 16 ans de vieilles clés en plastique supposées leur ouvrir les portes du paradis, qu’ils portaient autour de leur cou pour nettoyer les champs de mines pendant la guerre entre l’Iran et l’Irak. De jeunes adolescents ont combattu dans des conflits religieux ou des luttes nationalistes au Kosovo, dans les territoires palestiniens et en Afghanistan.
Les conséquences de la fin des luttes idéologiques
En Afrique, les mouvements qui utilisent des enfants âgés d’une dizaine d’années ont acquis un caractère singulier. En majorité, ils ne se définissent que par l’appât du gain, le pouvoir et la brutalité. “Il se peut qu’il y ait eu un peu de rhétorique au début”, raconte Ishmael Beah, ancien enfant soldat en Sierra Leone et auteur du best-seller A Long Way Gone : Memoirs of a Boy Soldier. “Mais, rapidement, toute idéologie disparaît. Et ce n’est plus qu’un bain de sang ; un moyen de piller pour les chefs ; une guerre de démence.”
Neil Boothby, un professeur de l’université Columbia qui a travaillé avec des enfants soldats à travers le monde, observe que ces nouveaux mouvements n’ont pas les caractéristiques des insurrections victorieuses d’autrefois : un chef charismatique et intelligent, un vocabulaire persuasif, l’objectif de contrôler des villes.
Les nouveaux rebelles ne désirent rien d’autre que mener leurs entreprises criminelles au fin fond de la brousse. “Ce sont des voyous qui ne veulent pas prendre le pouvoir politique et qui n’ont aucune stratégie pour gagner une guerre”, précise M. Boothby.
Les mouvements rebelles actuels sont différents des mouvements de libération des années 1970 et 1980 ou des conflits mus par une cause, tels qu’on les a connus au Zimbabwe ou en Erythrée. Même le génocide rwandais – quelque terrifiant qu’il ait pu être – se conformait au modèle familier d’une lutte de pouvoir entre deux groupes ethniques. Et les enfants ont été les victimes d’atrocités commises par les adultes, non l’inverse.
William Reno, un politologue de la Northwestern University qui étudie les mouvements armés, note : “Les guerres menées en Afrique il y a trente ans étaient des mouvements de libération visant à affranchir leur pays de l’apartheid ou de la domination coloniale. Les dirigeants de ces mouvements devaient avoir une vision de l’avenir. Ceux qui s’en sont bien tirés sont les idéologues ayant étudié à l’université.” Leurs plans étaient certes idéalistes, mais au moins ils avaient des plans. “Nous avons souvent vu ce phénomène dans les années 1980”, remarque Chester Crocker, secrétaire d’Etat adjoint pour l’Afrique dans l’administration Reagan de 1981 à 1989. “Pour des raisons de marketing, les dirigeants se drapaient dans des idéologies.”
Cette tromperie a pris fin avec la guerre froide. Les Etats faibles qui survivaient grâce à l’aide étrangère se sont rapidement effondrés. L’Afrique, avec son territoire aérien non contrôlé et son littoral immense, ses mines d’or et de diamants et son économie basée sur l’argent liquide, s’est avérée très attrayante.
Tout cela, selon M. Reno, a ouvert le paysage politique à des opportunistes bien armés, qui ne s’embarrassaient plus du respect de la loi ou de l’intérêt de l’Etat ni d’aucun principe moral. “Quand ces grandes barrières cèdent, dit-il, il se passe des tas de choses bizarres.” Par exemple le recours aux enfants soldats, qui sont souvent attirés ou maintenus dans ces mouvements par le biais de la magie et de la superstition.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans 3 mois l'écrit sera fait ... on y croit enfin j'y crois
sUITE
Dans plusieurs mouvements armés, on raconte aux enfants que la vie et la mort dépendent d’esprits, que leurs commandants invoquent pour les enfermer dans des huiles et des amulettes. La magie peut inciter les enfants à commettre des actes innommables. Elle donne également à des chefs insignifiants un vernis d’honorabilité surnaturelle. “Les commandants portaient sur eux des perles particulières et disaient que grâce à elles les armes ne nous blesseraient pas, se souvient Beah. Et nous les croyions.”
La Renamo, l’armée rebelle qui a terrorisé le Mozambique dans les années 1980 alors qu’elle tentait de déstabiliser le gouvernement marxiste, a été l’une des premières à faire appel à la magie. Il a fallu que des groupes, au Congo, exploitent cette technique de la plus vile des manières à la fin des années 1990 (ils ont convaincu certains enfants soldats que manger leurs victimes les rendrait plus forts) pour que le monde commence à y prêter attention.
Des militants ont réussi à faire inscrire la question des enfants soldats à l’ordre du jour des Nations unies et à faire adopter des protocoles dans le but d’imposer l’âge minimum de 18 ans pour les combattants.
Alors que le chaos se propage, les groupes armés se répandent aussi, de la brousse aux bidonvilles urbains, où des mouvements violents et quasi religieux s’enracinent. Dans un bidonville près de Nairobi, la capitale du Kenya, des tortionnaires du groupe des Mungikis, un gang de rue qui utilise des adolescents, ont massacré plusieurs rivaux. Comme il se doit, le chef avait assuré à ses jeunes assassins qu’il était descendu sur la Terre en roulant dans une boule d’étoiles…
Jeffrey Gettleman
The New York TimesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Dans plusieurs mouvements armés, on raconte aux enfants que la vie et la mort dépendent d’esprits, que leurs commandants invoquent pour les enfermer dans des huiles et des amulettes. La magie peut inciter les enfants à commettre des actes innommables. Elle donne également à des chefs insignifiants un vernis d’honorabilité surnaturelle. “Les commandants portaient sur eux des perles particulières et disaient que grâce à elles les armes ne nous blesseraient pas, se souvient Beah. Et nous les croyions.”
La Renamo, l’armée rebelle qui a terrorisé le Mozambique dans les années 1980 alors qu’elle tentait de déstabiliser le gouvernement marxiste, a été l’une des premières à faire appel à la magie. Il a fallu que des groupes, au Congo, exploitent cette technique de la plus vile des manières à la fin des années 1990 (ils ont convaincu certains enfants soldats que manger leurs victimes les rendrait plus forts) pour que le monde commence à y prêter attention.
Des militants ont réussi à faire inscrire la question des enfants soldats à l’ordre du jour des Nations unies et à faire adopter des protocoles dans le but d’imposer l’âge minimum de 18 ans pour les combattants.
Alors que le chaos se propage, les groupes armés se répandent aussi, de la brousse aux bidonvilles urbains, où des mouvements violents et quasi religieux s’enracinent. Dans un bidonville près de Nairobi, la capitale du Kenya, des tortionnaires du groupe des Mungikis, un gang de rue qui utilise des adolescents, ont massacré plusieurs rivaux. Comme il se doit, le chef avait assuré à ses jeunes assassins qu’il était descendu sur la Terre en roulant dans une boule d’étoiles…
Jeffrey Gettleman
The New York TimesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans 3 mois l'écrit sera fait ... on y croit enfin j'y crois
je ne suis pas sur de ce thème, moi je me sens concernée, Dite moi si je fais fausse route ou pas allez bye
ITALIE • Au secours, le Pô raccourcit
Victime de la sécheresse et des prélèvements de l'agriculture, le principal fleuve de la Péninsule risque d'être envahi par les eaux salées de l'Adriatique.
voir la galerie
d'images
Six cent cinquante-deux kilomètres. La longueur du Pô, l'un des chiffres essentiels de la géographie italienne, va devoir être corrigée : dans quelques décennies, la place occupée par l'eau douce du fleuve aura diminué d'une centaine de kilomètres.
Cette prévision a été donnée par les experts du congrès de l'Agence pour la protection de l'environnement, qui se tient ces jours-ci à Parme en vue de la conférence nationale organisée par le ministère de l'Environnement au mois de septembre. Celle-ci devra trouver des réponses à la question des changements climatiques qui vont modifier non seulement nos habitudes quotidiennes, mais également la carte géographique du pays. Ces chiffres ont été divulgués au moment où revient sur le devant de la scène l'état d'urgence concernant la sécheresse et la consommation d'eau : le 16 juillet, le réseau électrique national a absorbé plus de 53 000 mégawatts, frôlant ainsi le record de 55 600 MW atteint le 27 juin 2006.
En l'espace d'une trentaine d'années, le débit moyen du Pô a diminué de 20 à 25 %, alors que les prélèvements d'eau ont augmenté et continueront à augmenter. Nous sommes face à un paradoxe : la loi autorise un prélèvement de 1 800 mètres cubes par seconde, alors que le débit moyen à l'estuaire est de 1 500 m3/s. On parle de débit moyen, parce que, dans les périodes les plus critiques, le "Grand Fleuve" n'est plus qu'un simple ruisseau : 180 m3/s, même pas de quoi refroidir la centrale électrique de Porto Tolle.
Ce profond déséquilibre est l'un des effets du changement climatique que nous vivons, qui se traduit par une réduction moyenne des précipitations de 10 % sur l'ensemble de l'Italie, et la fonte rapide des glaciers qui alimentent les nappes phréatiques. Ce phénomène, auquel s'ajoutent un lent affaissement du sol et l'élévation du niveau des mers prévue dans les années à venir, fera avancer vers l'intérieur des terres les eaux salées et affectera la surface cultivable de la région de l'estuaire.
Il va alors falloir revoir non seulement les cartes, mais aussi les comptes. La Coldiretti [le syndicat national des agriculteurs] souligne que le tiers de la production agroalimentaire du pays dépend de la disponibilité hydrique du bassin du Pô. Mais, telle qu'elle est organisée aujourd'hui, l'agriculture n'est pas durable en termes d'approvisionnement en eau : 73 % des 2,5 milliards de mètres cubes d'eau qui sont prélevés chaque année dans le Pô finissent en effet dans les champs. La reconversion est donc désormais obligatoire : on va devoir utiliser des techniques d'irrigation plus efficaces et réduire fortement les cultures qui demandent beaucoup d'eau, comme le riz, le maïs et les kiwis. Et chacun devra également faire attention chez soi. En Italie, la disponibilité moyenne est de 378 litres par jour et par personne. Mais, en réalité, seuls 200 litres environ sont utilisés – les autres se perdent en cours de route.
Antonio Cianciullo
La RepubblicaÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.



ITALIE • Au secours, le Pô raccourcit
Victime de la sécheresse et des prélèvements de l'agriculture, le principal fleuve de la Péninsule risque d'être envahi par les eaux salées de l'Adriatique.
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Six cent cinquante-deux kilomètres. La longueur du Pô, l'un des chiffres essentiels de la géographie italienne, va devoir être corrigée : dans quelques décennies, la place occupée par l'eau douce du fleuve aura diminué d'une centaine de kilomètres.
Cette prévision a été donnée par les experts du congrès de l'Agence pour la protection de l'environnement, qui se tient ces jours-ci à Parme en vue de la conférence nationale organisée par le ministère de l'Environnement au mois de septembre. Celle-ci devra trouver des réponses à la question des changements climatiques qui vont modifier non seulement nos habitudes quotidiennes, mais également la carte géographique du pays. Ces chiffres ont été divulgués au moment où revient sur le devant de la scène l'état d'urgence concernant la sécheresse et la consommation d'eau : le 16 juillet, le réseau électrique national a absorbé plus de 53 000 mégawatts, frôlant ainsi le record de 55 600 MW atteint le 27 juin 2006.
En l'espace d'une trentaine d'années, le débit moyen du Pô a diminué de 20 à 25 %, alors que les prélèvements d'eau ont augmenté et continueront à augmenter. Nous sommes face à un paradoxe : la loi autorise un prélèvement de 1 800 mètres cubes par seconde, alors que le débit moyen à l'estuaire est de 1 500 m3/s. On parle de débit moyen, parce que, dans les périodes les plus critiques, le "Grand Fleuve" n'est plus qu'un simple ruisseau : 180 m3/s, même pas de quoi refroidir la centrale électrique de Porto Tolle.
Ce profond déséquilibre est l'un des effets du changement climatique que nous vivons, qui se traduit par une réduction moyenne des précipitations de 10 % sur l'ensemble de l'Italie, et la fonte rapide des glaciers qui alimentent les nappes phréatiques. Ce phénomène, auquel s'ajoutent un lent affaissement du sol et l'élévation du niveau des mers prévue dans les années à venir, fera avancer vers l'intérieur des terres les eaux salées et affectera la surface cultivable de la région de l'estuaire.
Il va alors falloir revoir non seulement les cartes, mais aussi les comptes. La Coldiretti [le syndicat national des agriculteurs] souligne que le tiers de la production agroalimentaire du pays dépend de la disponibilité hydrique du bassin du Pô. Mais, telle qu'elle est organisée aujourd'hui, l'agriculture n'est pas durable en termes d'approvisionnement en eau : 73 % des 2,5 milliards de mètres cubes d'eau qui sont prélevés chaque année dans le Pô finissent en effet dans les champs. La reconversion est donc désormais obligatoire : on va devoir utiliser des techniques d'irrigation plus efficaces et réduire fortement les cultures qui demandent beaucoup d'eau, comme le riz, le maïs et les kiwis. Et chacun devra également faire attention chez soi. En Italie, la disponibilité moyenne est de 378 litres par jour et par personne. Mais, en réalité, seuls 200 litres environ sont utilisés – les autres se perdent en cours de route.
Antonio Cianciullo
La RepubblicaÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans 3 mois l'écrit sera fait ... on y croit enfin j'y crois
lac darfour
La science peut parfois donner la main à l'humanitaire. Après la détection par satellite de ce qui pourrait être un immense lac souterrain au Darfour, le gouvernement soudanais vient de lancer une initiative baptisée "Mille puits pour le Darfour". Le but de cette opération est de lever des fonds nécessaires à des forages dans cette région touchée à la fois par la sécheresse et la guerre. Ce projet a déjà reçu le soutien de l'Egypte qui a promis de creuser gratuitement les vingt premiers puits.
Cette initiative fait suite à la découverte, au début de l'année, des traces d'un paléo-lac de surface ayant disparu il y a au moins onze mille ans. Eman Ghoneim et Farouk El-Baz, du Centre de télédétection de l'université de Boston (Massachusetts) ont, grâce à des données satellitaires, pu dessiner le contour de ce lac qui, au maximum de son extension, recouvrait une superficie de plus de 30 000 km2, à une époque où l'est du Sahara était humide.
Les chercheurs, dont les travaux devraient être très prochainement publiés dans la revue scientifique spécialisée International Journal of Remote Sensing, estiment que le lac pouvait contenir plus de 2 700 km3 d'eau.
Pour Farouk El-Baz, il est certain que "la plus grande partie de l'eau du lac s'est infiltrée à travers le substrat pour s'accumuler dans le sous-sol". Le directeur du Centre de télédétection de l'université de Boston se fonde sur un cas analogue situé dans le sud-ouest de l'Egypte - juste au nord du Darfour -, où lui-même a détecté une importante poche d'eau souterraine. Celle-ci est aujourd'hui exploitée pour irriguer 40 000 hectares de culture. Pour Farouk El-Baz, "un accès à de l'eau douce est essentiel pour la survie des réfugiés, pour faciliter le processus de paix et fournir les ressources nécessaires au développement économique du Darfour".
Pierre Barthélémy (avec AFP)
Article paru dans l'édition du 21.07.07.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Cette initiative fait suite à la découverte, au début de l'année, des traces d'un paléo-lac de surface ayant disparu il y a au moins onze mille ans. Eman Ghoneim et Farouk El-Baz, du Centre de télédétection de l'université de Boston (Massachusetts) ont, grâce à des données satellitaires, pu dessiner le contour de ce lac qui, au maximum de son extension, recouvrait une superficie de plus de 30 000 km2, à une époque où l'est du Sahara était humide.
Les chercheurs, dont les travaux devraient être très prochainement publiés dans la revue scientifique spécialisée International Journal of Remote Sensing, estiment que le lac pouvait contenir plus de 2 700 km3 d'eau.
Pour Farouk El-Baz, il est certain que "la plus grande partie de l'eau du lac s'est infiltrée à travers le substrat pour s'accumuler dans le sous-sol". Le directeur du Centre de télédétection de l'université de Boston se fonde sur un cas analogue situé dans le sud-ouest de l'Egypte - juste au nord du Darfour -, où lui-même a détecté une importante poche d'eau souterraine. Celle-ci est aujourd'hui exploitée pour irriguer 40 000 hectares de culture. Pour Farouk El-Baz, "un accès à de l'eau douce est essentiel pour la survie des réfugiés, pour faciliter le processus de paix et fournir les ressources nécessaires au développement économique du Darfour".
Pierre Barthélémy (avec AFP)
Article paru dans l'édition du 21.07.07.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans 3 mois l'écrit sera fait ... on y croit enfin j'y crois
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- Forcené
- Messages : 372
- Inscription : 18 mai 2006 14:19
- Localisation : sur un petit nuage !
Je dirais que si tu es dans le thème de l'environnement avec la secheresse, le rechauffement climatique.ratouille a écrit :je ne suis pas sur de ce thème, moi je me sens concernée, Dite moi si je fais fausse route ou pas allez bye
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C'est vraiment d'actualité, certaine peronne ont eu un sujet sur ce thème au concours (meme à l'oral).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En mode reconversion totale PDT_028
Reçue en Juillet 2007 PDT_002 Après 1 an d'attente ma demande de financement a enfin été acceptée PDT_020 ESI Promo 2008-2011 PDT_039
Reçue en Juillet 2007 PDT_002 Après 1 an d'attente ma demande de financement a enfin été acceptée PDT_020 ESI Promo 2008-2011 PDT_039
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- Messages : 11
- Inscription : 20 juil. 2007 12:08
Escusez moi d'interompre ce flot d'information mais je voulais savoir jusqu'a a peut près quel date falait remonté (sesion 2008)
Merci d'avance.
BisesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Merci d'avance.
BisesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La maternité, un frein à la carrière des femmes
La famille, talon d'Achille de la carrière au féminin. Ainsi pourrait-on résumer la conclusion de l'enquête du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Cereq) publiée vendredi 20 juillet, qui pointe les freins à l'évolution professionnelle des jeunes mères de famille.
Selon cette étude, réalisée auprès de 16 000 jeunes, sept ans après leur entrée sur le marché du travail, 32 % des femmes, contre 10 % des hommes, déclarent que la naissance de leur premier enfant a eu une incidence sur leur emploi. Après leur première maternité, 17 % des jeunes femmes passent à temps partiel et 11 % changent de poste, voire acceptent une mutation. 7 % d'entre elles démissionnent de leur emploi et 4 % prennent un congé parental à temps complet.
ÉCART DE SALAIRE
Après un deuxième enfant, l'impact sur la carrière est encore plus fort. Elles sont 35 % à réduire leur temps de travail et 16 % à opter pour un congé parental à temps complet. En conséquence, pour un même niveau d'études (Bac +3) l'écart de salaire atteint 12 % entre les jeunes mères diplômées et les femmes sans enfant. Enfin, chez les diplômées, seules 49 % travaillent à temps plein lorsqu'elles sont mères de plusieurs enfants, contre 92 % quand elles n'en ont pas.
Parmi les femmes qui n'ont pas fait d'études, la mise entre parenthèses de la vie professionnelle est encore plus forte. Seulement 18 % des mères avec plusieurs enfants travaillent à temps plein, contre 55 % pour celles qui n'ont pas d'enfants. En revanche, "être père ne semble pas avoir de conséquences sur leur situation professionnelle", souligne le Cereq, qui précise qu'avec ou sans enfants, presque tous les hommes "travaillent à temps plein au terme de leur septième année de vie active, et leur salaire ne varie guère en fonction du nombre d'enfants".
QUATRE FOIS PLUS DE TRAVAIL DOMESTIQUE
Même dans l'intimité du foyer, le partage des tâches domestiques ne profite pas aux femmes jeunes. Elles passent l'aspirateur, préparent le repas du soir et font les courses près de quatre fois plus que leur compagnon. Et ce, même si elles ont une situation professionnelle plus avantageuse que leur compagnon. Quant aux 25 % de femmes qui déclarent gagner au moins autant d'argent que leur conjoint et travailler au moins autant de temps, voire plus, elles disent assurer l'essentiel des tâches ménagères. Le combat pour la parité homme-femme n'est pas gagné.
Source: le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La famille, talon d'Achille de la carrière au féminin. Ainsi pourrait-on résumer la conclusion de l'enquête du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Cereq) publiée vendredi 20 juillet, qui pointe les freins à l'évolution professionnelle des jeunes mères de famille.
Selon cette étude, réalisée auprès de 16 000 jeunes, sept ans après leur entrée sur le marché du travail, 32 % des femmes, contre 10 % des hommes, déclarent que la naissance de leur premier enfant a eu une incidence sur leur emploi. Après leur première maternité, 17 % des jeunes femmes passent à temps partiel et 11 % changent de poste, voire acceptent une mutation. 7 % d'entre elles démissionnent de leur emploi et 4 % prennent un congé parental à temps complet.
ÉCART DE SALAIRE
Après un deuxième enfant, l'impact sur la carrière est encore plus fort. Elles sont 35 % à réduire leur temps de travail et 16 % à opter pour un congé parental à temps complet. En conséquence, pour un même niveau d'études (Bac +3) l'écart de salaire atteint 12 % entre les jeunes mères diplômées et les femmes sans enfant. Enfin, chez les diplômées, seules 49 % travaillent à temps plein lorsqu'elles sont mères de plusieurs enfants, contre 92 % quand elles n'en ont pas.
Parmi les femmes qui n'ont pas fait d'études, la mise entre parenthèses de la vie professionnelle est encore plus forte. Seulement 18 % des mères avec plusieurs enfants travaillent à temps plein, contre 55 % pour celles qui n'ont pas d'enfants. En revanche, "être père ne semble pas avoir de conséquences sur leur situation professionnelle", souligne le Cereq, qui précise qu'avec ou sans enfants, presque tous les hommes "travaillent à temps plein au terme de leur septième année de vie active, et leur salaire ne varie guère en fonction du nombre d'enfants".
QUATRE FOIS PLUS DE TRAVAIL DOMESTIQUE
Même dans l'intimité du foyer, le partage des tâches domestiques ne profite pas aux femmes jeunes. Elles passent l'aspirateur, préparent le repas du soir et font les courses près de quatre fois plus que leur compagnon. Et ce, même si elles ont une situation professionnelle plus avantageuse que leur compagnon. Quant aux 25 % de femmes qui déclarent gagner au moins autant d'argent que leur conjoint et travailler au moins autant de temps, voire plus, elles disent assurer l'essentiel des tâches ménagères. Le combat pour la parité homme-femme n'est pas gagné.
Source: le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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