Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
A 15 ans, un train en retard, une nuit au poste
Info LCI.fr - Après avoir, malgré lui, raté une correspondance, Jérémy a été envoyé passer la nuit au... commissariat de Toulouse.
La SNCF a décidé d'ouvrir une enquête interne.
Amélie GAUTIER - le 03/08/2007 - 12h46
Il partait en vacances découvrir les joies du surf, il aura aussi découvert un univers beaucoup moins fun, celui d'un commissariat, une nuit entière, seul avec la faune locale. Le voyage initiatique de Jérémy, 15 ans, débute le 9 juillet dernier. 15h25 à Avignon, l'adolescent prend le train-Corail. Destination finale : Bayonne. Il est censé y arriver à 23h45. Avant les Pyrénées-Atlantiques, le soleil et les vagues, deux changements : le premier à Montpellier, le second à Toulouse. A Montpellier, ça coince, un retard de 2h15 est annoncé. Pour cause de grève à Marseille et d'un problème technique sur la voie.
Jérémy craint, à juste titre, de rater sa correspondance, il appelle ses parents, leur passe un contrôleur. Selon le récit de Laurent, le beau-père de l'adolescent, l'employé de la SNCF leur assure qu'il peut continuer sans problème jusqu'à Toulouse où il sera pris en charge avec une nuit d'hôtel. De là, il pourra reprendre le train le lendemain pour Bayonne. "Si le contrôleur ne nous avait pas dit cela, Jérémy aurait pu revenir à Avignon d'où il serait reparti le lendemain", explique le beau-père.
Sans repas, ni couverture
20h10, Jérémy arrive en gare de Toulouse. Sa correspondance pour Bayonne est partie depuis belle lurette. Comme tous les autres voyageurs, il se présente à l'accueil. La SNCF dirige les clients majeurs vers un hôtel. A Jérémy, on tient un autre discours : il n'a pas 18 ans, il ne peut pas bénéficier seul d'une nuit d'hôtel. Alors pour lui, ça sera l'hôtel... de police. La police ferroviaire le prend en charge à 20h30. 22h30, une patrouille prend le relais et emmène l'adolescent au commissariat central de Toulouse.
Jérémy y passe la nuit. Sur un banc, sans manger, sans couverture. "Il faut savoir qu'un type en garde à vue a droit à un repas chaud, un lit et une visite médicale", rappelle le beau-père de Jérémy, ex-policier. Et c'est en tant qu'ancien fonctionnaire qu'il contacte un policier du commissariat de Toulouse. "Ce collègue a fait le maximum pour héberger Jérémy mais à minuit passé, il n'a pas pu trouver une seule chambre d'hôtel libre", se désole Laurent. A 5h30 et après une nuit surréaliste, les forces de l'ordre mettent Jérémy dans le train pour Bayonne. Durée du retard : 10 heures et 45 minutes.
"La patate chaude"
Aujourd'hui, la mère et le beau-père de Jérémy sont en colère. Et d'écrire dès le lendemain des faits au service clientèle et à la présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac. Aucune réponse. "A aucun moment la SNCF n'a cherché à me joindre et tous les intervenants contactés avec le portable de mon fils m'ont assuré qu'ils allaient s'en occuper", se souvient Valérie, la mère du garçon.
Du côté de la SNCF, on parle d'un "enchaînement de circonstances malheureuses". "Dans cette histoire, Jérémy a un peu été la patate chaude", commente-t-on. Une précision : les voyages accompagnés pour les enfants voyageant seuls s'arrêtent à l'âge de 14 ans, rien n'est prévu pour ceux de 15 à 18 ans. L'entreprise, qui a décidé d'ouvrir une enquête interne, regrette un défaut d'appréciation du contrôleur ainsi qu'un manque d'initiative. La SNCF précise toutefois qu'elle n'aurait pas pu envoyer Jérémy dans un hôtel. "Selon la loi, laisser un mineur dans un hôtel est considéré comme un abandon de mineur sur la voie publique, explique Philippe Routier, du service communication de l'entreprise. Et dans ces cas là, la loi stipule que le mineur doit être remis aux autorités". Contacté par LCI.fr, l'officier de communication du commissariat de Toulouse ne travaillant pas au moment des faits, a indiqué qu'il allait se renseigner sur ce qui était arrivé à Jérémy cette nuit-là.
De son côté, manifestement alertée par cette affaire via LCI.fr, la présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac a personnellement appelé jeudi soir la famille de Jérémy. "Elle était très désolée pour ce qui lui était arrivé", raconte la mère du garçon. Et l'adolescent dans tout cela ? Valérie parle de préjudice moral. Depuis sa malheureuse expérience, Jérémy ne veut plus entendre parler de trains. "Après ses vacances, j'ai dû aller le chercher à Bayonne en voiture", dit sa mère.
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Info LCI.fr - Après avoir, malgré lui, raté une correspondance, Jérémy a été envoyé passer la nuit au... commissariat de Toulouse.
La SNCF a décidé d'ouvrir une enquête interne.
Amélie GAUTIER - le 03/08/2007 - 12h46
Il partait en vacances découvrir les joies du surf, il aura aussi découvert un univers beaucoup moins fun, celui d'un commissariat, une nuit entière, seul avec la faune locale. Le voyage initiatique de Jérémy, 15 ans, débute le 9 juillet dernier. 15h25 à Avignon, l'adolescent prend le train-Corail. Destination finale : Bayonne. Il est censé y arriver à 23h45. Avant les Pyrénées-Atlantiques, le soleil et les vagues, deux changements : le premier à Montpellier, le second à Toulouse. A Montpellier, ça coince, un retard de 2h15 est annoncé. Pour cause de grève à Marseille et d'un problème technique sur la voie.
Jérémy craint, à juste titre, de rater sa correspondance, il appelle ses parents, leur passe un contrôleur. Selon le récit de Laurent, le beau-père de l'adolescent, l'employé de la SNCF leur assure qu'il peut continuer sans problème jusqu'à Toulouse où il sera pris en charge avec une nuit d'hôtel. De là, il pourra reprendre le train le lendemain pour Bayonne. "Si le contrôleur ne nous avait pas dit cela, Jérémy aurait pu revenir à Avignon d'où il serait reparti le lendemain", explique le beau-père.
Sans repas, ni couverture
20h10, Jérémy arrive en gare de Toulouse. Sa correspondance pour Bayonne est partie depuis belle lurette. Comme tous les autres voyageurs, il se présente à l'accueil. La SNCF dirige les clients majeurs vers un hôtel. A Jérémy, on tient un autre discours : il n'a pas 18 ans, il ne peut pas bénéficier seul d'une nuit d'hôtel. Alors pour lui, ça sera l'hôtel... de police. La police ferroviaire le prend en charge à 20h30. 22h30, une patrouille prend le relais et emmène l'adolescent au commissariat central de Toulouse.
Jérémy y passe la nuit. Sur un banc, sans manger, sans couverture. "Il faut savoir qu'un type en garde à vue a droit à un repas chaud, un lit et une visite médicale", rappelle le beau-père de Jérémy, ex-policier. Et c'est en tant qu'ancien fonctionnaire qu'il contacte un policier du commissariat de Toulouse. "Ce collègue a fait le maximum pour héberger Jérémy mais à minuit passé, il n'a pas pu trouver une seule chambre d'hôtel libre", se désole Laurent. A 5h30 et après une nuit surréaliste, les forces de l'ordre mettent Jérémy dans le train pour Bayonne. Durée du retard : 10 heures et 45 minutes.
"La patate chaude"
Aujourd'hui, la mère et le beau-père de Jérémy sont en colère. Et d'écrire dès le lendemain des faits au service clientèle et à la présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac. Aucune réponse. "A aucun moment la SNCF n'a cherché à me joindre et tous les intervenants contactés avec le portable de mon fils m'ont assuré qu'ils allaient s'en occuper", se souvient Valérie, la mère du garçon.
Du côté de la SNCF, on parle d'un "enchaînement de circonstances malheureuses". "Dans cette histoire, Jérémy a un peu été la patate chaude", commente-t-on. Une précision : les voyages accompagnés pour les enfants voyageant seuls s'arrêtent à l'âge de 14 ans, rien n'est prévu pour ceux de 15 à 18 ans. L'entreprise, qui a décidé d'ouvrir une enquête interne, regrette un défaut d'appréciation du contrôleur ainsi qu'un manque d'initiative. La SNCF précise toutefois qu'elle n'aurait pas pu envoyer Jérémy dans un hôtel. "Selon la loi, laisser un mineur dans un hôtel est considéré comme un abandon de mineur sur la voie publique, explique Philippe Routier, du service communication de l'entreprise. Et dans ces cas là, la loi stipule que le mineur doit être remis aux autorités". Contacté par LCI.fr, l'officier de communication du commissariat de Toulouse ne travaillant pas au moment des faits, a indiqué qu'il allait se renseigner sur ce qui était arrivé à Jérémy cette nuit-là.
De son côté, manifestement alertée par cette affaire via LCI.fr, la présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac a personnellement appelé jeudi soir la famille de Jérémy. "Elle était très désolée pour ce qui lui était arrivé", raconte la mère du garçon. Et l'adolescent dans tout cela ? Valérie parle de préjudice moral. Depuis sa malheureuse expérience, Jérémy ne veut plus entendre parler de trains. "Après ses vacances, j'ai dû aller le chercher à Bayonne en voiture", dit sa mère.
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Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Velib', le succès et les couacs
Un cycliste sur un Vélib' sur les quais de Seine à Paris
La mairie de Paris annonce un million de locations de vélos depuis l'apparition des Vélib' le 15 juillet. Avec toutefois quelques "bugs"...
Alors que le système doit encore s'adapter à l'affluence, Bertrand Delanoë songe déjà à l'étendre en banlieue.
F.L. - le 03/08/2007 - 10h01
Le cap du million de locations a été franchi jeudi après-midi. Un succès pour le Velib', aussitôt rendu public par un communiqué commun victorieux émanant de la mairie de Paris et du gestionnaire JCDecaux. Depuis son inauguration le 15 juillet, le système parisien de vélos en libre service attire curieux, touristes et militants des transports "verts". Accessible à partir de 14 ans, moyennant un abonnement de 1 euro pour un jour, 5 euros pour 7 jours ou 29 euros pour un an, le vélo est utilisable gratuitement pendant la première demi-heure, les tarifs étant modulés progressivement ensuite en fonction de la durée.
Selon le Vert Denis Baupin, chaque vélo fait en moyenne six "rotations" par jour. Et l'adjoint au maire de Paris chargé des transports pronostique déjà : "Quand l'ensemble des stations seront déployées, Vélib tranportera chaque jour autant de monde que le tram".
Quelques soucis d'encombrement
Bertrand Delanoë songe déjà à étendre le système en banlieue et a confié la semaine dernière une mission de réflexion en ce sens à l'un de ses adjoints, Pierre Mansat. Mais il faudra d'abord gérer l'affluence à Paris intra-muros. Si, d'ici la fin de l'année, le réseau Vélib' doit compter 1451 stations proposant 20.600 vélos, il n'y a pour l'heure en service que 10.648 bicyclettes réparties dans 750 stations. Avec quelques soucis d'encombrement... et de fonctionnement informatique. Moins de 5% des points de location ont présenté de telles anomalies, temporise la mairie. Ce qui représente tout de même environ 37 points défectueux sur 750.
Le gestionnaire de Velib', la SOMUPI (filiale de JCDecaux à 66 % et de Médias et Régies Europe - groupe Publicis - à 34 %), a dû mettre en place en cinq mois un système performant et inédit pour permettre les locations. Système informatique qui doit être capable de supporter des dizaines de transactions par seconde. Pour emprunter un vélo à la journée ou à la semaine, l'utilisateur doit impérativement passer par la borne qui transmet les informations en temps réel à un système central. D'où, parfois, des problèmes de connexion. Des cyclistes venant rendre leur vélo ont ainsi eu la mauvaise surprise de voir une lumière rouge allumée en raccrochant leur monture, signe que l'heure du retour n'avait pas été enregistrée.
Rien d'inquiétant, selon les concepteurs du système informatique, qui mettent en avant le délai très court pour son développement et son entrée en service, qui n'a pas permis tous les tests nécessaire. Les "bugs" devraient donc aller en s'atténuant. Et les "victimes" seront remboursées, voire tout simplement pas débitées. En attendant, elles doivent patienter pour joindre le centre d'appels dédié au Veli', visiblement débordé. Autres soucis pour les cyclistes, des stations vides... ou au contraire complètement saturées. D'où parfois des délais d'attente allant jusqu'à deux heures pour rendre un vélo. Et une addition plus salée que prévu. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un cycliste sur un Vélib' sur les quais de Seine à Paris
La mairie de Paris annonce un million de locations de vélos depuis l'apparition des Vélib' le 15 juillet. Avec toutefois quelques "bugs"...
Alors que le système doit encore s'adapter à l'affluence, Bertrand Delanoë songe déjà à l'étendre en banlieue.
F.L. - le 03/08/2007 - 10h01
Le cap du million de locations a été franchi jeudi après-midi. Un succès pour le Velib', aussitôt rendu public par un communiqué commun victorieux émanant de la mairie de Paris et du gestionnaire JCDecaux. Depuis son inauguration le 15 juillet, le système parisien de vélos en libre service attire curieux, touristes et militants des transports "verts". Accessible à partir de 14 ans, moyennant un abonnement de 1 euro pour un jour, 5 euros pour 7 jours ou 29 euros pour un an, le vélo est utilisable gratuitement pendant la première demi-heure, les tarifs étant modulés progressivement ensuite en fonction de la durée.
Selon le Vert Denis Baupin, chaque vélo fait en moyenne six "rotations" par jour. Et l'adjoint au maire de Paris chargé des transports pronostique déjà : "Quand l'ensemble des stations seront déployées, Vélib tranportera chaque jour autant de monde que le tram".
Quelques soucis d'encombrement
Bertrand Delanoë songe déjà à étendre le système en banlieue et a confié la semaine dernière une mission de réflexion en ce sens à l'un de ses adjoints, Pierre Mansat. Mais il faudra d'abord gérer l'affluence à Paris intra-muros. Si, d'ici la fin de l'année, le réseau Vélib' doit compter 1451 stations proposant 20.600 vélos, il n'y a pour l'heure en service que 10.648 bicyclettes réparties dans 750 stations. Avec quelques soucis d'encombrement... et de fonctionnement informatique. Moins de 5% des points de location ont présenté de telles anomalies, temporise la mairie. Ce qui représente tout de même environ 37 points défectueux sur 750.
Le gestionnaire de Velib', la SOMUPI (filiale de JCDecaux à 66 % et de Médias et Régies Europe - groupe Publicis - à 34 %), a dû mettre en place en cinq mois un système performant et inédit pour permettre les locations. Système informatique qui doit être capable de supporter des dizaines de transactions par seconde. Pour emprunter un vélo à la journée ou à la semaine, l'utilisateur doit impérativement passer par la borne qui transmet les informations en temps réel à un système central. D'où, parfois, des problèmes de connexion. Des cyclistes venant rendre leur vélo ont ainsi eu la mauvaise surprise de voir une lumière rouge allumée en raccrochant leur monture, signe que l'heure du retour n'avait pas été enregistrée.
Rien d'inquiétant, selon les concepteurs du système informatique, qui mettent en avant le délai très court pour son développement et son entrée en service, qui n'a pas permis tous les tests nécessaire. Les "bugs" devraient donc aller en s'atténuant. Et les "victimes" seront remboursées, voire tout simplement pas débitées. En attendant, elles doivent patienter pour joindre le centre d'appels dédié au Veli', visiblement débordé. Autres soucis pour les cyclistes, des stations vides... ou au contraire complètement saturées. D'où parfois des délais d'attente allant jusqu'à deux heures pour rendre un vélo. Et une addition plus salée que prévu. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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NEW YORK
La 1ère session de l'assemblée générale
de l'Onu sur le climat n'a pas convaincu
| 03.08.2007 | 16:49
La réunion de trois jours à laquelle viennent de participer plus d'une centaine de pays était une première destinée à préparer le sommet du 24 septembre, avant un nouveau traité environnemental en décembre.
(c) Reuters
La première session de l'assemblée générale de l'Onu consacrée exclusivement au changement climatique s'est achevée vendredi 9 août sur l'inquiétude des Etats membres sur les conséquences dramatiques de ce phénomène pour les générations actuelles et à venir; mais rares sont les pays qui ont modifié leurs positions établies sur la question.
Seul le représentant permanent de la Grande-Bretagne, Emyr Jones Parry, a salué avec une pointe d'optimisme une réunion dont les échanges ont prouvé, selon lui, que "le monde est désormais plus engagé sur ce dossier qu'il ne l'était auparavant".
"Revenez en arrière, jusqu'au mois de janvier", a-t-il lancé, faisant référence à la dernière réunion des Nations unies sur le même sujet. "Personne ne s'intéressait au changement climatique alors que cette semaine, tout le monde semblait concerné par les conséquences du changement climatique", a-t-il dit.
Pour un nouveau traité environnemental
La réunion de trois jours à laquelle viennent de participer plus d'une centaine de pays était destinée à préparer le sommet du 24 septembre à New York sur le même thème, censé lancer un cycle de négociations devant déboucher sur un nouveau traité environnemental en décembre à Bali, en Indonésie.
Le protocole de Kyoto imaginé en 1997 pour contrer les conséquences négatives des gaz à effet de serre sur la couche d'ozone expire en 2012, et pour le moment, aucune nouvelle convention n'a été signée, ni même imaginée.
Jones Parry et l'émissaire japonais Koji Tsuruoka ont déclaré que les discussions autour d'un nouveau protocole seraient prolongées et que les pays en voie de développement devraient y être associés.
Les Etats-Unis et la Chine, deux pays non signataires de l'accord de Kyoto et qui totalisent plus de 40% du dioxyde de carbone rejeté dans l'air, devront également s'engager, ont estimé les deux diplomates.
Campagnes de déforestations massives
Les participations du Brésil, de l'Indonésie et de la République démocratique du Congo sont également souhaitées, en raison des campagnes de déforestations massives menées dans ces pays qui, selon Jones Parry, "contribuent plus à la pollution mondiale que l'ensemble des modes de transport sur la planète".
L'administration Bush a toujours refusé de réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis, arguant qu'une politique de quotas assombrirait les perspectives de croissance de l'industrie américaine. La Chine, forte d'une croissance à deux chiffres, a depuis repris les mêmes arguments.
Très critiqué sur la scène internationale, George Bush avait promis en mai d'organiser des réunions avec les principaux pollueurs de la planète afin de parvenir, à la fin 2008, à un consensus sur un objectif de réduction des émissions de CO2 d'ici 2050.
Un haut responsable américain a annoncé vendredi que la première réunion se tiendrait à Washington les 27 et 28 septembre prochains. Des représentants de l'Union européenne, des Nations unies et onze autres pays seront reçus par la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice.
Des pays sous la menace de la montée des océans
Loin de ces considérations économiques, une trentaine de pays ont profité de la réunion des Nations unies pour rappeler qu'ils restaient sous la menace de la montée des océans en raison du réchauffement climatique et de la fonte de la banquise.
"Nous sommes au XXIe siècle et notre indépendance n'est pas menacée par une armée ennemie, mais par la hausse du niveau des océans", a fait remarquer l'ambassadeur des Iles Maldives, Mohamed Lathif. (Reuters)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La 1ère session de l'assemblée générale
de l'Onu sur le climat n'a pas convaincu
| 03.08.2007 | 16:49
La réunion de trois jours à laquelle viennent de participer plus d'une centaine de pays était une première destinée à préparer le sommet du 24 septembre, avant un nouveau traité environnemental en décembre.
(c) Reuters
La première session de l'assemblée générale de l'Onu consacrée exclusivement au changement climatique s'est achevée vendredi 9 août sur l'inquiétude des Etats membres sur les conséquences dramatiques de ce phénomène pour les générations actuelles et à venir; mais rares sont les pays qui ont modifié leurs positions établies sur la question.
Seul le représentant permanent de la Grande-Bretagne, Emyr Jones Parry, a salué avec une pointe d'optimisme une réunion dont les échanges ont prouvé, selon lui, que "le monde est désormais plus engagé sur ce dossier qu'il ne l'était auparavant".
"Revenez en arrière, jusqu'au mois de janvier", a-t-il lancé, faisant référence à la dernière réunion des Nations unies sur le même sujet. "Personne ne s'intéressait au changement climatique alors que cette semaine, tout le monde semblait concerné par les conséquences du changement climatique", a-t-il dit.
Pour un nouveau traité environnemental
La réunion de trois jours à laquelle viennent de participer plus d'une centaine de pays était destinée à préparer le sommet du 24 septembre à New York sur le même thème, censé lancer un cycle de négociations devant déboucher sur un nouveau traité environnemental en décembre à Bali, en Indonésie.
Le protocole de Kyoto imaginé en 1997 pour contrer les conséquences négatives des gaz à effet de serre sur la couche d'ozone expire en 2012, et pour le moment, aucune nouvelle convention n'a été signée, ni même imaginée.
Jones Parry et l'émissaire japonais Koji Tsuruoka ont déclaré que les discussions autour d'un nouveau protocole seraient prolongées et que les pays en voie de développement devraient y être associés.
Les Etats-Unis et la Chine, deux pays non signataires de l'accord de Kyoto et qui totalisent plus de 40% du dioxyde de carbone rejeté dans l'air, devront également s'engager, ont estimé les deux diplomates.
Campagnes de déforestations massives
Les participations du Brésil, de l'Indonésie et de la République démocratique du Congo sont également souhaitées, en raison des campagnes de déforestations massives menées dans ces pays qui, selon Jones Parry, "contribuent plus à la pollution mondiale que l'ensemble des modes de transport sur la planète".
L'administration Bush a toujours refusé de réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis, arguant qu'une politique de quotas assombrirait les perspectives de croissance de l'industrie américaine. La Chine, forte d'une croissance à deux chiffres, a depuis repris les mêmes arguments.
Très critiqué sur la scène internationale, George Bush avait promis en mai d'organiser des réunions avec les principaux pollueurs de la planète afin de parvenir, à la fin 2008, à un consensus sur un objectif de réduction des émissions de CO2 d'ici 2050.
Un haut responsable américain a annoncé vendredi que la première réunion se tiendrait à Washington les 27 et 28 septembre prochains. Des représentants de l'Union européenne, des Nations unies et onze autres pays seront reçus par la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice.
Des pays sous la menace de la montée des océans
Loin de ces considérations économiques, une trentaine de pays ont profité de la réunion des Nations unies pour rappeler qu'ils restaient sous la menace de la montée des océans en raison du réchauffement climatique et de la fonte de la banquise.
"Nous sommes au XXIe siècle et notre indépendance n'est pas menacée par une armée ennemie, mais par la hausse du niveau des océans", a fait remarquer l'ambassadeur des Iles Maldives, Mohamed Lathif. (Reuters)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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JUSTICE INTERNATIONALE
Les avocats des soignants dénoncent
les pressions de Sofia sur leurs clients
| 03.08.2007 | 16:28
Revenant sur la signature par les infirmières et le médecin bulgares d'un document pour ne pas engager de poursuites contre la Libye, l'un de leurs avocats a affirmé qu'elles étaient "constamment sous surveillance et ne pouvaient sortir sans aviser les autorités". Certaines pourraient demander l'asile politique à la France.
Deux avocats des infirmières bulgares ont dénoncé, vendredi 3 août, les pressions dont elles font l'objet selon eux de la part des autorités de leur pays pour ne pas engager de poursuites judiciaires contre la Libye.
"Elles sont constamment sous surveillance et elles ne peuvent sortir sans aviser les autorités, donc elles sont sous pression permanente", a souligné sur la chaîne i-Télé Me Stéphane Zerbib. "On les a obligées, notamment en Libye, et en prison, avant de partir, à signer un document aux termes duquel elles renonçaient à tous leurs droits, un document qui est complètement illégal", a-t-il affirmé.
"Elles ont signé toutes sortes de documents" et "cela leur a été présenté par les Européens comme une condition sine qua non à leur libération", a confirmé à l'Associated Press Me Emmanuel Altit. Mais ce "document n'a strictement aucune valeur juridique", a-t-il rappelé.
"Possibilité de recours juridiques"
Interrogé sur d'éventuelles poursuites judiciaires des infirmières et du médecin bulgares contre la Libye qui les a détenus pendant plus de huit ans, Me Altit a expliqué que les avocats avaient eu la semaine dernière à Sofia "de très longues conversations" avec les intéressés sur ce sujet. "Nous avons examiné toutes les possibilités d'action qui s'offraient à nous" et "déterminé une ligne de conduite".
Les infirmières ont "la possibilité de recours juridiques, mais pas seulement (...) Le choix leur appartient en définitive et sera fonction du contexte politique bulgare", a-t-il prévenu dans une allusion aux "pressions" qu'elles subissent selon lui.
Eventuel asile politique en France
Selon Me Zerbib, certaines infirmières ont même "posé des questions sur les procédures d'asile politique, puisque elles souhaitent éventuellement en faire la demande, à la France". "Elles ont le sentiment qu'on les empêche de faire reconnaître leur innocence, qu'on les empêche d'obtenir toute compensation, qu'elles sont à nouveau abandonnées et qu'elles sont, si vous permettez l'expression, 'le dindon de la farce'", a-t-il souligné.
Interrogé sur la conclusion de contrats d'armement ou nucléaire entre la France et la Libye après la libération des infirmières, Me Altit ne s'est pas montré surpris : "Toute notre stratégie tournait autour d'une chose: faire des infirmières le pivot des relations entre la Libye et les occidentaux" et "un obstacle incontournable à qui voulait signer des contrats" avec Tripoli. Dès lors, "nous connaissions les contrats, les désirs des uns et des autres".
L'Elysée atteste de l'existence du document
Jeudi, on avait appris que les cinq infirmières bulgares et le médecin d'origine palestinienne libérés par la Libye le 24 juillet auraient été obligés de signer un document où ils s'engagent à renoncer à tout recours judiciaire.
Interrogé par le quotidien Le Monde, le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, a confirmé qu'un engagement avait bien été signé par les infirmières, comportant un renoncement à toute procédure judiciaire en Europe contre des responsables libyens pour tortures durant leur huit années de détention. (avec AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les avocats des soignants dénoncent
les pressions de Sofia sur leurs clients
| 03.08.2007 | 16:28
Revenant sur la signature par les infirmières et le médecin bulgares d'un document pour ne pas engager de poursuites contre la Libye, l'un de leurs avocats a affirmé qu'elles étaient "constamment sous surveillance et ne pouvaient sortir sans aviser les autorités". Certaines pourraient demander l'asile politique à la France.
Deux avocats des infirmières bulgares ont dénoncé, vendredi 3 août, les pressions dont elles font l'objet selon eux de la part des autorités de leur pays pour ne pas engager de poursuites judiciaires contre la Libye.
"Elles sont constamment sous surveillance et elles ne peuvent sortir sans aviser les autorités, donc elles sont sous pression permanente", a souligné sur la chaîne i-Télé Me Stéphane Zerbib. "On les a obligées, notamment en Libye, et en prison, avant de partir, à signer un document aux termes duquel elles renonçaient à tous leurs droits, un document qui est complètement illégal", a-t-il affirmé.
"Elles ont signé toutes sortes de documents" et "cela leur a été présenté par les Européens comme une condition sine qua non à leur libération", a confirmé à l'Associated Press Me Emmanuel Altit. Mais ce "document n'a strictement aucune valeur juridique", a-t-il rappelé.
"Possibilité de recours juridiques"
Interrogé sur d'éventuelles poursuites judiciaires des infirmières et du médecin bulgares contre la Libye qui les a détenus pendant plus de huit ans, Me Altit a expliqué que les avocats avaient eu la semaine dernière à Sofia "de très longues conversations" avec les intéressés sur ce sujet. "Nous avons examiné toutes les possibilités d'action qui s'offraient à nous" et "déterminé une ligne de conduite".
Les infirmières ont "la possibilité de recours juridiques, mais pas seulement (...) Le choix leur appartient en définitive et sera fonction du contexte politique bulgare", a-t-il prévenu dans une allusion aux "pressions" qu'elles subissent selon lui.
Eventuel asile politique en France
Selon Me Zerbib, certaines infirmières ont même "posé des questions sur les procédures d'asile politique, puisque elles souhaitent éventuellement en faire la demande, à la France". "Elles ont le sentiment qu'on les empêche de faire reconnaître leur innocence, qu'on les empêche d'obtenir toute compensation, qu'elles sont à nouveau abandonnées et qu'elles sont, si vous permettez l'expression, 'le dindon de la farce'", a-t-il souligné.
Interrogé sur la conclusion de contrats d'armement ou nucléaire entre la France et la Libye après la libération des infirmières, Me Altit ne s'est pas montré surpris : "Toute notre stratégie tournait autour d'une chose: faire des infirmières le pivot des relations entre la Libye et les occidentaux" et "un obstacle incontournable à qui voulait signer des contrats" avec Tripoli. Dès lors, "nous connaissions les contrats, les désirs des uns et des autres".
L'Elysée atteste de l'existence du document
Jeudi, on avait appris que les cinq infirmières bulgares et le médecin d'origine palestinienne libérés par la Libye le 24 juillet auraient été obligés de signer un document où ils s'engagent à renoncer à tout recours judiciaire.
Interrogé par le quotidien Le Monde, le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, a confirmé qu'un engagement avait bien été signé par les infirmières, comportant un renoncement à toute procédure judiciaire en Europe contre des responsables libyens pour tortures durant leur huit années de détention. (avec AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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SARKOZY
Doc Gynéco hué
lors d'un concert en Suisse
| 03.08.2007 | 17:06
Le chanteur, accueilli par des banderoles "Sarko facho, Gynéco collabo" a quitté la scène sous les sifflets et les projectiles sans finir son concert.
Le chanteur Doc Gynéco, en concert jeudi soir en Suisse a été hué par le public, rapporte vendredi 3 août le quotidien suisse 20 minutes. Le soutien de Nicolas Sarkozy participait à un concert d’ouverture des Fêtes de Genève. Selon 20Minutes.ch, des spectateurs l'ont accueilli avec des banderoles sur lesquelles était marqué "Sarko facho, Gynéco collabo". Des sifflets et des slogans tels que "Gynéco au cachot" ont couverts la voix du chanteur pendant les 30 minutes de son concert et la scène a été littéralement inondée de projectile. Doc Gynéco aurait finalement interrompu le concert et quitté définitivement la scène.
Deux personnes interpellées
Interrogé sur ce chahut par la chaîne de télévision suisse, TSR Info, Doc Gynéco a commenté assez sereinement : "Quand on est artiste, on se fait souvent critiqué, c'est normal". Il a toutefois fait remarquer qu'il aurait "préféré que les manifestants viennent (le) voir avant le concert, ou après, pour en parler".
Deux personnes ont été interpellées par la police pour "lancement de projectiles", selon la chaîne de télévision.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Doc Gynéco hué
lors d'un concert en Suisse
| 03.08.2007 | 17:06
Le chanteur, accueilli par des banderoles "Sarko facho, Gynéco collabo" a quitté la scène sous les sifflets et les projectiles sans finir son concert.
Le chanteur Doc Gynéco, en concert jeudi soir en Suisse a été hué par le public, rapporte vendredi 3 août le quotidien suisse 20 minutes. Le soutien de Nicolas Sarkozy participait à un concert d’ouverture des Fêtes de Genève. Selon 20Minutes.ch, des spectateurs l'ont accueilli avec des banderoles sur lesquelles était marqué "Sarko facho, Gynéco collabo". Des sifflets et des slogans tels que "Gynéco au cachot" ont couverts la voix du chanteur pendant les 30 minutes de son concert et la scène a été littéralement inondée de projectile. Doc Gynéco aurait finalement interrompu le concert et quitté définitivement la scène.
Deux personnes interpellées
Interrogé sur ce chahut par la chaîne de télévision suisse, TSR Info, Doc Gynéco a commenté assez sereinement : "Quand on est artiste, on se fait souvent critiqué, c'est normal". Il a toutefois fait remarquer qu'il aurait "préféré que les manifestants viennent (le) voir avant le concert, ou après, pour en parler".
Deux personnes ont été interpellées par la police pour "lancement de projectiles", selon la chaîne de télévision.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Un trafic de médicaments démantelé à Paris
M.S. (lefigaro.fr) avec AFP. Publié le 03 août 2007
20.000 médicaments importés frauduleusement de Chine attendaient dans une épicerie parisienne d’être vendus.
Ce sont 21.691 cachets, gélules, flacons d’antibiotiques, de corticoïdes, d’anti-inflammatoires, d’antihistaminiques qu’ont trouvé les douanes dans une épicerie parisienne le 24 juillet. Importés frauduleusement de Chine, ces médicaments, d’une valeur de 30.000 euros, "étaient sur le point d'être commercialisés sans autorisation de mise sur le marché", révèle les douanes.
Cette importante saisie a été réalisée lors du contrôle d'une épicerie parisienne qui vend notamment des produits parapharmaceutiques. "Les médicaments découverts par les douaniers provenaient de Chine et étaient détenus sans justificatifs. Les emballages et notices étaient, pour la plupart, rédigés en chinois ou en anglais", rapportent les douanes. "Les produits découverts ont été remis à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) pour expertise. Celle-ci a confirmé que la quasi totalité des produits découverts étaient bel et bien des médicaments, du fait de leur composition ou de leur présentation", ajoutent les douanes.
Les médicaments ne comportaient pas de notice précise, «les rendant dangereux pour les consommateurs», expliquent les autorités. «En outre, certains médicaments saisis sont censés soigner des maladies très diverses (médicament pour le traitement à la fois de l'ulcère, de l'acné, des lumbagos et de l'anorexie)», selon les douanes. Le gérant du magasin a été "entendu, confirmant le trafic, et expliquant que les prix étaient négociés avec les clients de gré à gré". Les Douanes présument que ce trafic avait cours depuis un certain temps.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
M.S. (lefigaro.fr) avec AFP. Publié le 03 août 2007
20.000 médicaments importés frauduleusement de Chine attendaient dans une épicerie parisienne d’être vendus.
Ce sont 21.691 cachets, gélules, flacons d’antibiotiques, de corticoïdes, d’anti-inflammatoires, d’antihistaminiques qu’ont trouvé les douanes dans une épicerie parisienne le 24 juillet. Importés frauduleusement de Chine, ces médicaments, d’une valeur de 30.000 euros, "étaient sur le point d'être commercialisés sans autorisation de mise sur le marché", révèle les douanes.
Cette importante saisie a été réalisée lors du contrôle d'une épicerie parisienne qui vend notamment des produits parapharmaceutiques. "Les médicaments découverts par les douaniers provenaient de Chine et étaient détenus sans justificatifs. Les emballages et notices étaient, pour la plupart, rédigés en chinois ou en anglais", rapportent les douanes. "Les produits découverts ont été remis à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) pour expertise. Celle-ci a confirmé que la quasi totalité des produits découverts étaient bel et bien des médicaments, du fait de leur composition ou de leur présentation", ajoutent les douanes.
Les médicaments ne comportaient pas de notice précise, «les rendant dangereux pour les consommateurs», expliquent les autorités. «En outre, certains médicaments saisis sont censés soigner des maladies très diverses (médicament pour le traitement à la fois de l'ulcère, de l'acné, des lumbagos et de l'anorexie)», selon les douanes. Le gérant du magasin a été "entendu, confirmant le trafic, et expliquant que les prix étaient négociés avec les clients de gré à gré". Les Douanes présument que ce trafic avait cours depuis un certain temps.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les universités françaises encore à la traîne
ANNE-NOÉMIE DORION. Publié le 04 août 2007
En légère progression, la France fait toujours figure de mauvais élève dans le classement de Shanghaï des universités mondiales.
LA PROGRESSION est modeste : en 2007, deux nouvelles universités françaises, Rennes-I et Lille-I, entrent dans le classement de Shanghaï. Bien que l'École supérieure de physique et chimie industrielles l'ait quitté, vingt-deux établissements tricolores figurent désormais dans ce recensement des 500 meilleures universités du monde, établi par l'université chinoise Jiao Tong depuis 2003.
Pour l'édition 2007, la France conserve sa place, se maintenant au 6e rang mondial, ex aequo avec le Canada. Seules quatre universités made in France font partie du top 100 : Paris-VI Pierre-et-Marie-Curie se hisse à la 6e place européenne et la 39e mondiale, gardant la tête des établissements tricolores, devant Paris-XI (52e mondiale), l'ENS-Paris (83e mondiale) et Strasbourg-I (99e mondiale), toutes mieux placées que l'année précédente. Sensible, la progression ne masque pas pour autant les piètres performances hexagonales.
Tandis que la plupart des facs françaises sélectionnées continuent de fréquenter les bas-fonds du classement, les États-Unis concentrent à eux seuls 17 des 20 meilleurs établissements, le Royaume-Uni et l'Allemagne restent loin devant l'Hexagone avec respectivement 42 et 41 facs dans le palmarès. Harvard, Stanford, Berkeley et Cambridge tiennent d'ailleurs toujours le haut du pavé.
Manque de moyens
Des résultats décevants à l'heure où le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, veut redonner à l'université ses lettres de noblesse, et en faire un mode d'établissement compétitif au niveau mondial, « lieu par excellence de la construction de la connaissance ». Même les pôles de recherche et d'enseignement supérieur (Pres) créés par la loi d'avril 2006, destinée à rendre les universités plus compétitives en favorisant leur rapprochement, n'ont pas suffi à changer la donne.
Pourquoi la France est-elle incapable d'obtenir une meilleure place dans le hit-parade de l'enseignement supérieur ? « Malgré un potentiel humain extraordinaire, la France ne dépense pas assez pour son université, déplore Jean-Robert Pitte, président de Paris-IV la Sorbonne. II ne faut pas s'étonner que le dernier pays de l'OCDE en matière de coût de revient d'un étudiant soit la cinquième roue du carrosse. Ces résultats doivent attirer l'attention sur la faiblesse des financements de la formation supérieure et surtout de la recherche. Puisque même les pays émergents comme l'Inde et la Chine investissent dans ce secteur, nous risquons de finir par le payer cher. »
Néanmoins, le manque de moyens français ne semble pas être seul en cause. Principalement fondé sur les aptitudes en matière de recherche, le classement de Shanghaï ne préjuge pas forcément du niveau de formation des facs en licence et master.
En outre, le nombre de citations, de publications, ou de prix décernés, qui constituent les principaux critères de sélection, ne comptabilise pas les travaux francophones, pourtant nombreux. Ce mode d'évaluation fait la part belle aux disciplines scientifiques. « Dans les sciences humaines et sociales, les publications, souvent francophones et plus dispersées, offrent moins de visibilité. Et les prix sont moins nombreux », regrette le président Pitte. Ainsi Paris-IV, qui n'apparaît pas dans le classement de Shanghaï, est arrivée 16e dans le classement annuel par discipline du Times.
La particularité de l'enseignement supérieur français handicape aussi les établissements universitaires. Davantage enclins à se revendiquer des grandes écoles que des universités, alors que c'est dans ces dernières qu'ils effectuent leurs travaux, les chercheurs font baisser artificiellement le rendement de publication des facs. Une manie qui agace Jean-Robert Pitte. « Ce n'est pourtant pas dans les grandes écoles que réside le vrai potentiel de dynamisme et d'imagination ! »Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ANNE-NOÉMIE DORION. Publié le 04 août 2007
En légère progression, la France fait toujours figure de mauvais élève dans le classement de Shanghaï des universités mondiales.
LA PROGRESSION est modeste : en 2007, deux nouvelles universités françaises, Rennes-I et Lille-I, entrent dans le classement de Shanghaï. Bien que l'École supérieure de physique et chimie industrielles l'ait quitté, vingt-deux établissements tricolores figurent désormais dans ce recensement des 500 meilleures universités du monde, établi par l'université chinoise Jiao Tong depuis 2003.
Pour l'édition 2007, la France conserve sa place, se maintenant au 6e rang mondial, ex aequo avec le Canada. Seules quatre universités made in France font partie du top 100 : Paris-VI Pierre-et-Marie-Curie se hisse à la 6e place européenne et la 39e mondiale, gardant la tête des établissements tricolores, devant Paris-XI (52e mondiale), l'ENS-Paris (83e mondiale) et Strasbourg-I (99e mondiale), toutes mieux placées que l'année précédente. Sensible, la progression ne masque pas pour autant les piètres performances hexagonales.
Tandis que la plupart des facs françaises sélectionnées continuent de fréquenter les bas-fonds du classement, les États-Unis concentrent à eux seuls 17 des 20 meilleurs établissements, le Royaume-Uni et l'Allemagne restent loin devant l'Hexagone avec respectivement 42 et 41 facs dans le palmarès. Harvard, Stanford, Berkeley et Cambridge tiennent d'ailleurs toujours le haut du pavé.
Manque de moyens
Des résultats décevants à l'heure où le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, veut redonner à l'université ses lettres de noblesse, et en faire un mode d'établissement compétitif au niveau mondial, « lieu par excellence de la construction de la connaissance ». Même les pôles de recherche et d'enseignement supérieur (Pres) créés par la loi d'avril 2006, destinée à rendre les universités plus compétitives en favorisant leur rapprochement, n'ont pas suffi à changer la donne.
Pourquoi la France est-elle incapable d'obtenir une meilleure place dans le hit-parade de l'enseignement supérieur ? « Malgré un potentiel humain extraordinaire, la France ne dépense pas assez pour son université, déplore Jean-Robert Pitte, président de Paris-IV la Sorbonne. II ne faut pas s'étonner que le dernier pays de l'OCDE en matière de coût de revient d'un étudiant soit la cinquième roue du carrosse. Ces résultats doivent attirer l'attention sur la faiblesse des financements de la formation supérieure et surtout de la recherche. Puisque même les pays émergents comme l'Inde et la Chine investissent dans ce secteur, nous risquons de finir par le payer cher. »
Néanmoins, le manque de moyens français ne semble pas être seul en cause. Principalement fondé sur les aptitudes en matière de recherche, le classement de Shanghaï ne préjuge pas forcément du niveau de formation des facs en licence et master.
En outre, le nombre de citations, de publications, ou de prix décernés, qui constituent les principaux critères de sélection, ne comptabilise pas les travaux francophones, pourtant nombreux. Ce mode d'évaluation fait la part belle aux disciplines scientifiques. « Dans les sciences humaines et sociales, les publications, souvent francophones et plus dispersées, offrent moins de visibilité. Et les prix sont moins nombreux », regrette le président Pitte. Ainsi Paris-IV, qui n'apparaît pas dans le classement de Shanghaï, est arrivée 16e dans le classement annuel par discipline du Times.
La particularité de l'enseignement supérieur français handicape aussi les établissements universitaires. Davantage enclins à se revendiquer des grandes écoles que des universités, alors que c'est dans ces dernières qu'ils effectuent leurs travaux, les chercheurs font baisser artificiellement le rendement de publication des facs. Une manie qui agace Jean-Robert Pitte. « Ce n'est pourtant pas dans les grandes écoles que réside le vrai potentiel de dynamisme et d'imagination ! »Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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La délicate surveillance des « prédateurs » dissimulés sous de fausses identités sur la Toile M. D.. Publié le 04 août 2007
Un minimum de prudence et une bonne dose de bon sens. Le rempart face aux dérives criminelles de rencontres réalisées par le biais d'Internet tient sans doute en ces deux conseils simples. Mais plusieurs affaires ont déjà conduit au renforcement des moyens de surveillance.
Un office central de la police judiciaire est chargé de détecter les comportements illégaux. Son champ d'action porte principalement sur les échanges d'images pédophiles. La veille sur le réseau, autrement dit des « cyber-patrouilles », a aussi vocation à se développer. Il s'agit de repérer les participants aux forums qui trichent sur leur identité, leur âge ou qui ont manifestement une intention litigieuse.
Les simples particuliers peuvent d'ailleurs signaler leurs soupçons en temps réel sur le site internet www.internet-mineurs.gouv.fr. Si les suspicions sont avérées, il est techniquement aisé de localiser l'internaute concerné. La réalité quotidienne est bien plus complexe. Confrontés au flot grandissant et multiforme des échanges épistolaires sur Internet (tchat ou site de rencontres grand public), les professionnels avouent qu'un véritable suivi est irréalisable. Les préconisations sont d'avantage adressées aux adolescents : « Ne donne aucune information sur toi ou sur ta famille (nom, téléphone, adresse). Et si tu envisages de rencontrer quelqu'un que tu as connu en ligne, vas-y avec un ami, ou plutôt avec tes parents. » Alarmisme ou mise en garde inconciliable avec les volontés d'indépendances de l'adolescence ? Un magistrat rétorque que dans l'affaire survenue cette semaine « le risque de dérapage encore plus grand était réel et que, comme absolument personne ne savait où se trouvait la jeune femme, nous avons eu de la chance de la sauver ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un minimum de prudence et une bonne dose de bon sens. Le rempart face aux dérives criminelles de rencontres réalisées par le biais d'Internet tient sans doute en ces deux conseils simples. Mais plusieurs affaires ont déjà conduit au renforcement des moyens de surveillance.
Un office central de la police judiciaire est chargé de détecter les comportements illégaux. Son champ d'action porte principalement sur les échanges d'images pédophiles. La veille sur le réseau, autrement dit des « cyber-patrouilles », a aussi vocation à se développer. Il s'agit de repérer les participants aux forums qui trichent sur leur identité, leur âge ou qui ont manifestement une intention litigieuse.
Les simples particuliers peuvent d'ailleurs signaler leurs soupçons en temps réel sur le site internet www.internet-mineurs.gouv.fr. Si les suspicions sont avérées, il est techniquement aisé de localiser l'internaute concerné. La réalité quotidienne est bien plus complexe. Confrontés au flot grandissant et multiforme des échanges épistolaires sur Internet (tchat ou site de rencontres grand public), les professionnels avouent qu'un véritable suivi est irréalisable. Les préconisations sont d'avantage adressées aux adolescents : « Ne donne aucune information sur toi ou sur ta famille (nom, téléphone, adresse). Et si tu envisages de rencontrer quelqu'un que tu as connu en ligne, vas-y avec un ami, ou plutôt avec tes parents. » Alarmisme ou mise en garde inconciliable avec les volontés d'indépendances de l'adolescence ? Un magistrat rétorque que dans l'affaire survenue cette semaine « le risque de dérapage encore plus grand était réel et que, comme absolument personne ne savait où se trouvait la jeune femme, nous avons eu de la chance de la sauver ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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FIEVRE APHTEUSE
La France suspend les importations
d'animaux britanniques
| 04.08.2007 | 12:32
Un foyer de fièvre aphteuse a été détecté dans un élevage bovin au sud de l'Angleterre.Le Premier ministre britannique Gordon Brown présidera ce samedi une réunion de crise à Londres. La France suspend les importations d'animaux britanniques.
Un élevage de bovins dans le nord de la Grande-Bretagne, en 2001 lors d'une précédente épidémie de fièvre aphteuse (AFP)
Les importations d'ovins, bovins, caprins et porcins en provenance de Grande-Bretagne sont suspendus depuis la confirmation vendredi soir d'un foyer de fièvre aphteuse dans un élevage bovin du Surrey dans le sud du Royaume-Uni, a annoncé samedi 4 août le ministère français de l'Agriculture.
Ces importations sont suspendues en France et tous les pays de l'Union européenne jusqu'à nouvel ordre, conformément aux règlements communautaires.
"Un haut degré de vigilance"
Les services départementaux et vétérinaires français, selon un communiqué du ministère de l'Agriculture, ont été chargés de recenser tous les bovins, ovins, caprins ou porcins introduits en France au cours des 10 derniers jours en provenance du Royaume-Uni.
Les exploitations qui les ont reçus feront l'objet d'une visite par les vétérinaires sanitaires "en vue d'écarter toute suspicion clinique de fièvre aphteuse". Aucun cas n'a été recensé en France, selon le ministère. Parallèlement, tous les regroupements et mouvements d'animaux, sauf ceux destinés aux abattoirs, ont été interdits dans l'immédiat.
"Il est instamment demandé aux professionnels de l'élevage de maintenir un haut degré de vigilance vis à vis de tout signe clinique suspect. Ce dispositif sera régulièrement adapté en fonction de l'évolution de la situation au Royaume-Uni", ajoute le communiqué.
Sept millions d'animaux abattus en 2001
Les autorités britanniques ont imposé une zone de protection de trois kilomètres et une zone de surveillance de dix kilomètres autour de la ferme située près de Guilford (Surrey).
Une épidémie de fièvre aphteuse avait frappé la Grande-Bretagne en 2001, conduisant à l'abattage de sept millions d'animaux. Elle avait coûté au pays huit millions de livres au total. La maladie avait également été signalée à l'époque en Irlande, aux Pays-Bas et en France, où des mesures de confinement avaient empêché la propagation de la maladie.
La Grande-Bretagne mieux armée
Selon Hugh Pennington, microbiologiste de renom, la Grande-Bretagne est aujourd'hui mieux armée pour faire face à une épidémie.
"Nous avons les structures administratives, nous avons les infrastructures et nous avons les compétences scientifiques", a-t-il déclaré sur la BBC."Toutes ces choses ont été expérimentées et manquaient en 2001. Des leçons ont été tirées et je suis certain que nous ferons beaucoup, beaucoup mieux cette fois", a-t-il ajouté.
Avant 2001, la dernière épidémie de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne datait de 1967: 440.000 animaux avaient été abattus. (AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La France suspend les importations
d'animaux britanniques
| 04.08.2007 | 12:32
Un foyer de fièvre aphteuse a été détecté dans un élevage bovin au sud de l'Angleterre.Le Premier ministre britannique Gordon Brown présidera ce samedi une réunion de crise à Londres. La France suspend les importations d'animaux britanniques.
Un élevage de bovins dans le nord de la Grande-Bretagne, en 2001 lors d'une précédente épidémie de fièvre aphteuse (AFP)
Les importations d'ovins, bovins, caprins et porcins en provenance de Grande-Bretagne sont suspendus depuis la confirmation vendredi soir d'un foyer de fièvre aphteuse dans un élevage bovin du Surrey dans le sud du Royaume-Uni, a annoncé samedi 4 août le ministère français de l'Agriculture.
Ces importations sont suspendues en France et tous les pays de l'Union européenne jusqu'à nouvel ordre, conformément aux règlements communautaires.
"Un haut degré de vigilance"
Les services départementaux et vétérinaires français, selon un communiqué du ministère de l'Agriculture, ont été chargés de recenser tous les bovins, ovins, caprins ou porcins introduits en France au cours des 10 derniers jours en provenance du Royaume-Uni.
Les exploitations qui les ont reçus feront l'objet d'une visite par les vétérinaires sanitaires "en vue d'écarter toute suspicion clinique de fièvre aphteuse". Aucun cas n'a été recensé en France, selon le ministère. Parallèlement, tous les regroupements et mouvements d'animaux, sauf ceux destinés aux abattoirs, ont été interdits dans l'immédiat.
"Il est instamment demandé aux professionnels de l'élevage de maintenir un haut degré de vigilance vis à vis de tout signe clinique suspect. Ce dispositif sera régulièrement adapté en fonction de l'évolution de la situation au Royaume-Uni", ajoute le communiqué.
Sept millions d'animaux abattus en 2001
Les autorités britanniques ont imposé une zone de protection de trois kilomètres et une zone de surveillance de dix kilomètres autour de la ferme située près de Guilford (Surrey).
Une épidémie de fièvre aphteuse avait frappé la Grande-Bretagne en 2001, conduisant à l'abattage de sept millions d'animaux. Elle avait coûté au pays huit millions de livres au total. La maladie avait également été signalée à l'époque en Irlande, aux Pays-Bas et en France, où des mesures de confinement avaient empêché la propagation de la maladie.
La Grande-Bretagne mieux armée
Selon Hugh Pennington, microbiologiste de renom, la Grande-Bretagne est aujourd'hui mieux armée pour faire face à une épidémie.
"Nous avons les structures administratives, nous avons les infrastructures et nous avons les compétences scientifiques", a-t-il déclaré sur la BBC."Toutes ces choses ont été expérimentées et manquaient en 2001. Des leçons ont été tirées et je suis certain que nous ferons beaucoup, beaucoup mieux cette fois", a-t-il ajouté.
Avant 2001, la dernière épidémie de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne datait de 1967: 440.000 animaux avaient été abattus. (AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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LA REUNION
Un garçon de 12 ans
enlevé à Saint-Denis
| 04.08.2007 | 09:30
Le plan alerte enlèvement a été déclenché après le rapt d'Alexandre vendredi soir, au domicile de ses parents. Le garçon aurait été enlevé par des hommes cagoulés, membres d'une secte.
Le plan alerte enlèvement a été déclenché vendredi 3 août au soir à 22h (18h GMT) après le rapt d'un garçon de 12 ans au domicile de ses parents à Saint-Denis (Réunion).
Le petit Alexandre a été enlevé vers 19h30 (15h30 GMT). D'après le message diffusé dans les médias locaux, il est de race blanche, a les cheveux châtains et mesure 1,50m. Il porte un tee-shirt blanc avec le logo Nike, un pantalon noir et des baskets rouge et blanc.
Les voisins de la famille ont livré leur témoignage en direct sur Radio Freedom. "Quatre ou cinq hommes encagoulés ont fait irruption dans l'appartement et emmené le petit dans une voiture blanche", ont-ils raconté sur cette station locale. Le numéro d'une plaque d'immatriculation a été donné à l'antenne.
Secte
D'autres témoignages ont plus tard fait état d'un véhicule abandonné, en flammes, à l'entrée de Saint-Leu, à une soixantaine de kilomètres de Saint-Denis. Les ravisseurs auraient emprunté une autre voiture, de couleur sombre.
La victime du rapt, le jeune Alexandre, avait déjà disparu durant une nuit, le 10 juillet dernier à Sainte-Suzanne où il résidait, avant d'être retrouvé sain et sauf le lendemain matin près de la gendarmerie. Selon l'enquête, il avait rejoint les membres d'une secte dont le gourou est recherché depuis quatre ans. Ce dernier, Juliano Verbard, 25 ans, qui se fait appeller "Petit lys d'amour" a été condamné, par défaut, par la cour d'assises de la Réunion à 15 ans de réclusion criminelle pour le viol d'un enfant de 13 ans, le 23 octobre 2006. En 2001, il s'était fait connaître à Saint-Paul en affirmant que la vierge se présentait à lui une fois par mois à son domicile. Un an plus tard, il avait crée une secte "Coeur douloureux et immaculé de Marie" qui avait attiré de nombreux adeptes dont l'enfant victime du viol. (avec AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un garçon de 12 ans
enlevé à Saint-Denis
| 04.08.2007 | 09:30
Le plan alerte enlèvement a été déclenché après le rapt d'Alexandre vendredi soir, au domicile de ses parents. Le garçon aurait été enlevé par des hommes cagoulés, membres d'une secte.
Le plan alerte enlèvement a été déclenché vendredi 3 août au soir à 22h (18h GMT) après le rapt d'un garçon de 12 ans au domicile de ses parents à Saint-Denis (Réunion).
Le petit Alexandre a été enlevé vers 19h30 (15h30 GMT). D'après le message diffusé dans les médias locaux, il est de race blanche, a les cheveux châtains et mesure 1,50m. Il porte un tee-shirt blanc avec le logo Nike, un pantalon noir et des baskets rouge et blanc.
Les voisins de la famille ont livré leur témoignage en direct sur Radio Freedom. "Quatre ou cinq hommes encagoulés ont fait irruption dans l'appartement et emmené le petit dans une voiture blanche", ont-ils raconté sur cette station locale. Le numéro d'une plaque d'immatriculation a été donné à l'antenne.
Secte
D'autres témoignages ont plus tard fait état d'un véhicule abandonné, en flammes, à l'entrée de Saint-Leu, à une soixantaine de kilomètres de Saint-Denis. Les ravisseurs auraient emprunté une autre voiture, de couleur sombre.
La victime du rapt, le jeune Alexandre, avait déjà disparu durant une nuit, le 10 juillet dernier à Sainte-Suzanne où il résidait, avant d'être retrouvé sain et sauf le lendemain matin près de la gendarmerie. Selon l'enquête, il avait rejoint les membres d'une secte dont le gourou est recherché depuis quatre ans. Ce dernier, Juliano Verbard, 25 ans, qui se fait appeller "Petit lys d'amour" a été condamné, par défaut, par la cour d'assises de la Réunion à 15 ans de réclusion criminelle pour le viol d'un enfant de 13 ans, le 23 octobre 2006. En 2001, il s'était fait connaître à Saint-Paul en affirmant que la vierge se présentait à lui une fois par mois à son domicile. Un an plus tard, il avait crée une secte "Coeur douloureux et immaculé de Marie" qui avait attiré de nombreux adeptes dont l'enfant victime du viol. (avec AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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pour ou contre internet ?
COLERE
Quand Elton John propose
de fermer Internet
| 03.08.2007 | 17:19
"L'Internet fait que les gens ne sortent plus pour se rencontrer entre eux, et pour créer des choses", affirme, en outre, le chanteur britannique dans une longue diatribe contre la toile
Elton John (Reuters)
Sir Elton John présuppose peut-être un peu trop du pouvoir conféré par son annoblissement. Dans une interview au tabloïd britannique The Sun daté du vendredi 3 août, le chanteur anglais lance une violente diatribe contre Internet : "L'Internet fait que les gens ne sortent plus pour se rencontrer entre eux, et pour créer des choses. Au lieu de ça, ils restent assis chez eux à faire leurs propres enregistrements, ce qui peut être bien parfois, mais cela ne favorise pas une vision artistique à long terme". Et de poursuivre : "Je veux dire, sortez, communiquez. Sortez dans la rue, marchez et protestez au lieu de rester assis chez vous à tenir un blog". Puis, le lord conclut son monologue "internetophobe" par : "Je pense que ce serait une expérience formidable de fermer tout l'Internet pendant cinq ans pour voir quelle sorte d'art les gens produiront pendant ce laps de temps".
"Trop de technologie"
Dans la même interview, Elton John, 60 ans, en profite pour se décrire comme "le plus grand technophobe de tous les temps" et faire un tour d'horizon de ses maigres biens : "Je n'ai pas de téléphone portable, ni d'iPod, ni quoi que ce soit de ce genre". Toutefois, sans doute pour se rassurer, il se convainc lui-même : "Il y a trop de technologie disponible !".
Petit rappel : à l'occasion de son soixantième anniversaire, Elton John avait mis en ligne la totalité de son répertoire, soit 37 albums, à télécharger.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Quand Elton John propose
de fermer Internet
| 03.08.2007 | 17:19
"L'Internet fait que les gens ne sortent plus pour se rencontrer entre eux, et pour créer des choses", affirme, en outre, le chanteur britannique dans une longue diatribe contre la toile
Elton John (Reuters)
Sir Elton John présuppose peut-être un peu trop du pouvoir conféré par son annoblissement. Dans une interview au tabloïd britannique The Sun daté du vendredi 3 août, le chanteur anglais lance une violente diatribe contre Internet : "L'Internet fait que les gens ne sortent plus pour se rencontrer entre eux, et pour créer des choses. Au lieu de ça, ils restent assis chez eux à faire leurs propres enregistrements, ce qui peut être bien parfois, mais cela ne favorise pas une vision artistique à long terme". Et de poursuivre : "Je veux dire, sortez, communiquez. Sortez dans la rue, marchez et protestez au lieu de rester assis chez vous à tenir un blog". Puis, le lord conclut son monologue "internetophobe" par : "Je pense que ce serait une expérience formidable de fermer tout l'Internet pendant cinq ans pour voir quelle sorte d'art les gens produiront pendant ce laps de temps".
"Trop de technologie"
Dans la même interview, Elton John, 60 ans, en profite pour se décrire comme "le plus grand technophobe de tous les temps" et faire un tour d'horizon de ses maigres biens : "Je n'ai pas de téléphone portable, ni d'iPod, ni quoi que ce soit de ce genre". Toutefois, sans doute pour se rassurer, il se convainc lui-même : "Il y a trop de technologie disponible !".
Petit rappel : à l'occasion de son soixantième anniversaire, Elton John avait mis en ligne la totalité de son répertoire, soit 37 albums, à télécharger.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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- aneso81
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- Inscription : 10 juil. 2007 14:10
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Le coiffeur faisait des propositions indécentes
Le coiffeur faisait des propositions indécentes dans son arrière-boutique
Une coiffeuse coupe les cheveux d'une cliente, le 14 décembre 2005 dans un salon de coiffure à Lille
Un visiteur commercial qui s'était présenté jeudi dans un salon de coiffure strasbourgeois a eu une drôle de surprise quand, invité dans l'arrière-boutique par le coiffeur, ce dernier s'est dévêtu et lui a fait des propositions indécentes, a-t-on appris de source policière.
L'homme s'est en outre livré à une séance d'onanisme devant son visiteur, qui est resté de marbre et a porté plainte.
Le coiffeur aguicheur, un quinquagénaire, a reconnu les faits et écopé d'un rappel à la loi.
Je sais que cela e servira à rien pour le concours mais j'ai trouvé cette histoire très aberrante!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une coiffeuse coupe les cheveux d'une cliente, le 14 décembre 2005 dans un salon de coiffure à Lille
Un visiteur commercial qui s'était présenté jeudi dans un salon de coiffure strasbourgeois a eu une drôle de surprise quand, invité dans l'arrière-boutique par le coiffeur, ce dernier s'est dévêtu et lui a fait des propositions indécentes, a-t-on appris de source policière.
L'homme s'est en outre livré à une séance d'onanisme devant son visiteur, qui est resté de marbre et a porté plainte.
Le coiffeur aguicheur, un quinquagénaire, a reconnu les faits et écopé d'un rappel à la loi.
Je sais que cela e servira à rien pour le concours mais j'ai trouvé cette histoire très aberrante!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
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Salut !
Comme quoi on n'est jamais assez sur ses gardes !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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HAUTE-GARONNE
L'homme retranché chez lui
s'est suicidé
05.08.2007 | 11:27
L'homme de 36 ans, armé d'un fusil, s'était retranché chez lui samedi soir. Le corps d'un autre homme, tué par balles, a été découvert à proximité.
Le forcené qui avait tiré des coups de feu après s'être retranché samedi soir dans son appartement à Saint-Clar-de-Rivière (Haute-Garonne) s'est suicidé par balles, a annoncé dimanche 5 août la gendarmerie, qui a précisé que le corps d'un homme également tué par balles avait été retrouvé à proximité.
Des hommes du Groupe d'Intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), arrivés de Paris vers 5h00 dimanche, ont pénétré peu après 10 heures dans l'appartement du forcené et ont retrouvé son corps sans vie dans une chambre, précise-t-on de même source.
Odeur de gaz
Ils ont également retrouvé un homme tué par balles dont le corps gisait à quelques mètres de la maison, réhabilitée en plusieurs appartements.
Le forcené avait violemment agressé sa soeur, avec qui il vivait, samedi vers 22h00, avant de se retrancher chez lui et de tirer de "nombreux coups de feu", selon les forces de l'ordre.
Près de 70 personnes résidant dans des appartements situés dans la maison du forcené et dans les maisons et habitations voisines avaient été évacuées tôt dimanche matin par mesure de précaution à la suite de la détection d'une odeur de gaz dans le quartier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'homme retranché chez lui
s'est suicidé
05.08.2007 | 11:27
L'homme de 36 ans, armé d'un fusil, s'était retranché chez lui samedi soir. Le corps d'un autre homme, tué par balles, a été découvert à proximité.
Le forcené qui avait tiré des coups de feu après s'être retranché samedi soir dans son appartement à Saint-Clar-de-Rivière (Haute-Garonne) s'est suicidé par balles, a annoncé dimanche 5 août la gendarmerie, qui a précisé que le corps d'un homme également tué par balles avait été retrouvé à proximité.
Des hommes du Groupe d'Intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), arrivés de Paris vers 5h00 dimanche, ont pénétré peu après 10 heures dans l'appartement du forcené et ont retrouvé son corps sans vie dans une chambre, précise-t-on de même source.
Odeur de gaz
Ils ont également retrouvé un homme tué par balles dont le corps gisait à quelques mètres de la maison, réhabilitée en plusieurs appartements.
Le forcené avait violemment agressé sa soeur, avec qui il vivait, samedi vers 22h00, avant de se retrancher chez lui et de tirer de "nombreux coups de feu", selon les forces de l'ordre.
Près de 70 personnes résidant dans des appartements situés dans la maison du forcené et dans les maisons et habitations voisines avaient été évacuées tôt dimanche matin par mesure de précaution à la suite de la détection d'une odeur de gaz dans le quartier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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LA REUNION
Un des ravisseurs d'Alexandre
en garde à vue
| 05.08.2007 | 11:27
Le garçon âgé de 12 ans a été enlevé à son domicile de Saint-Denis de La Réunion, par quatre hommes cagoulés, membres d'une secte.
Un des quatre ravisseurs présumés du jeune Alexandre enlevé vendredi à la Réunion par les membres présumés d'une secte a été arrêté et placé en garde à vue, a-t-on appris dimanche 5 août auprès de la police.
Le suspect a été interpellé chez un adepte de la secte samedi.
"Après un long interrogatoire, il a avoué faire partie des ravisseurs et a donné un lieu de cache, mais sur place on n'a rien trouvé" a déclaré le commissaire François Perrault, directeur départemental de la police. "Il est vraisemblable qu'ils y étaient" auparavant, a-t-il ajouté.
Trois autres personnes, adeptes de la secte, ont également été interpellées samedi dont une femme ayant loué la voiture ayant servi à l'enlèvement du jeune Alexandre.
Les recherches et les perquisitions se poursuivaient dimanche pour tenter de retrouver Alexandre, 12 ans.
Déjà victime d'un rapt
Le jeune Alexandre a été enlevé vers 19h30, vendredi soir par un groupe d'hommes cagoulés, au domicile de ses parents en plein centre-ville de Saint-Denis sur l'île de La Réunion.. La piste "la plus sérieuse" est celle de la secte du "Coeur douloureux et immaculé de Marie", a précisé à l'Associated Press le commissaire François Perrault du commissariat de la sécurité publique à Saint-Denis. Les premières perquisitions "n'ont rien donné", a-t-il ajouté.
L'enfant, enlevé vendredi soir, avait déjà fait l'objet d'un rapt le 9 juillet dernier. Il avait été retrouvé près de la gendarmerie au bout d'une vingtaine d'heures. L'enquête de gendarmerie avait alors conduit à l'incarcération d'un membre de la secte du "Coeur douloureux et immaculé de Marie". "Cette personne a été réentendue ce (samedi) matin", selon le commissaire Perrault.
"Petit lys d'amour"
Cette personne "avait rencontré la famille de l'enfant à l'église", a précisé le procureur de la République de Saint-Denis Dominique Audureau, ajoutant que la piste de Juliano Verbard, le chef de la secte "ne pouvait être écartée". Surnommé "Petit lys d'amour", cet homme d'environ 25 ans qui dit que la Vierge lui est apparue, est en cavale à La Réunion depuis trois ans. Il a été condamné par défaut à 15 ans de réclusion criminelle en octobre 2006 pour le viol et l'agression sexuelle de deux garçons mineurs.
L'évêque de La Réunion, Mgr Gilbert Aubry, a adressé un message télévisé enjoignant au principal suspect de se rendre. "Juliano, cesse de faire le mal, rends-toi à la justice". L'évêque a invoqué "le devoir de conscience" des Réunionnais leur enjoignant de ne pas "cacher" les ravisseurs, mais d'aider les autorités. Le "Coeur douloureux et immaculé de Marie" existe depuis 2002 et Mgr Aubry avait condamné quelques mois après son apparition les dérives sectaires du mouvement.
Le plan alerte enlèvement a été déclenché vendredi soir. Les ravisseurs présumés, "cinq hommes, porteurs d'armes blanches", selon le commissaire Perrault, avaient pris la fuite par l'ouest de l'île. Leur véhicule a été retrouvé abandonné en flammes à Saint-Leu par la gendarmerie, deux heures après le rapt.
Cellule de crise
Le deuxième véhicule utilisé par les ravisseurs présumés a ensuite été retrouvé renversé "sur le toit" à Petite-France dans les hauts de Saint-Paul, selon le commissaire principal Jean-François Lebon de la police judiciaire de Saint-Denis. "Il n'est pas pour autant accidenté, son propriétaire, identifié comme membre de la secte, a été placé en garde à vue", a-t-il ajouté.
Selon le commissaire Lebon, l'enquête s'annonce "très difficile". "Les personnes entendues sont des proches de la secte qui sont très conditionnées et ne délivrent que peu d'informations", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, les autorités ont lancé un appel aux propriétaires de l'île ayant loué leur maison ces quinze derniers jours, à qui le loyer aurait été réglé en espèces et dont l'habitation aurait été transformée pour se protéger des regards. "Les gendarmes ont observé Juliano Verbard qui choisit toujours un lieu isolé, souvent dans les hauts avec beaucoup de chiens et d'où il peut s'enfuir rapidement", a expliqué le commissaire Lebon.
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, Christian Estrosi, a fait savoir samedi qu'il était "informé, heure par heure, de l'évolution de cette affaire" et avait demandé au préfet "de mettre en place une cellule de crise afin que tout les moyens disponibles (police, gendarmerie nationale, douanes, office national des eaux et forêts et police municipale) soient mis au service des enquêteurs", selon un communiqué. (avec AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un des ravisseurs d'Alexandre
en garde à vue
| 05.08.2007 | 11:27
Le garçon âgé de 12 ans a été enlevé à son domicile de Saint-Denis de La Réunion, par quatre hommes cagoulés, membres d'une secte.
Un des quatre ravisseurs présumés du jeune Alexandre enlevé vendredi à la Réunion par les membres présumés d'une secte a été arrêté et placé en garde à vue, a-t-on appris dimanche 5 août auprès de la police.
Le suspect a été interpellé chez un adepte de la secte samedi.
"Après un long interrogatoire, il a avoué faire partie des ravisseurs et a donné un lieu de cache, mais sur place on n'a rien trouvé" a déclaré le commissaire François Perrault, directeur départemental de la police. "Il est vraisemblable qu'ils y étaient" auparavant, a-t-il ajouté.
Trois autres personnes, adeptes de la secte, ont également été interpellées samedi dont une femme ayant loué la voiture ayant servi à l'enlèvement du jeune Alexandre.
Les recherches et les perquisitions se poursuivaient dimanche pour tenter de retrouver Alexandre, 12 ans.
Déjà victime d'un rapt
Le jeune Alexandre a été enlevé vers 19h30, vendredi soir par un groupe d'hommes cagoulés, au domicile de ses parents en plein centre-ville de Saint-Denis sur l'île de La Réunion.. La piste "la plus sérieuse" est celle de la secte du "Coeur douloureux et immaculé de Marie", a précisé à l'Associated Press le commissaire François Perrault du commissariat de la sécurité publique à Saint-Denis. Les premières perquisitions "n'ont rien donné", a-t-il ajouté.
L'enfant, enlevé vendredi soir, avait déjà fait l'objet d'un rapt le 9 juillet dernier. Il avait été retrouvé près de la gendarmerie au bout d'une vingtaine d'heures. L'enquête de gendarmerie avait alors conduit à l'incarcération d'un membre de la secte du "Coeur douloureux et immaculé de Marie". "Cette personne a été réentendue ce (samedi) matin", selon le commissaire Perrault.
"Petit lys d'amour"
Cette personne "avait rencontré la famille de l'enfant à l'église", a précisé le procureur de la République de Saint-Denis Dominique Audureau, ajoutant que la piste de Juliano Verbard, le chef de la secte "ne pouvait être écartée". Surnommé "Petit lys d'amour", cet homme d'environ 25 ans qui dit que la Vierge lui est apparue, est en cavale à La Réunion depuis trois ans. Il a été condamné par défaut à 15 ans de réclusion criminelle en octobre 2006 pour le viol et l'agression sexuelle de deux garçons mineurs.
L'évêque de La Réunion, Mgr Gilbert Aubry, a adressé un message télévisé enjoignant au principal suspect de se rendre. "Juliano, cesse de faire le mal, rends-toi à la justice". L'évêque a invoqué "le devoir de conscience" des Réunionnais leur enjoignant de ne pas "cacher" les ravisseurs, mais d'aider les autorités. Le "Coeur douloureux et immaculé de Marie" existe depuis 2002 et Mgr Aubry avait condamné quelques mois après son apparition les dérives sectaires du mouvement.
Le plan alerte enlèvement a été déclenché vendredi soir. Les ravisseurs présumés, "cinq hommes, porteurs d'armes blanches", selon le commissaire Perrault, avaient pris la fuite par l'ouest de l'île. Leur véhicule a été retrouvé abandonné en flammes à Saint-Leu par la gendarmerie, deux heures après le rapt.
Cellule de crise
Le deuxième véhicule utilisé par les ravisseurs présumés a ensuite été retrouvé renversé "sur le toit" à Petite-France dans les hauts de Saint-Paul, selon le commissaire principal Jean-François Lebon de la police judiciaire de Saint-Denis. "Il n'est pas pour autant accidenté, son propriétaire, identifié comme membre de la secte, a été placé en garde à vue", a-t-il ajouté.
Selon le commissaire Lebon, l'enquête s'annonce "très difficile". "Les personnes entendues sont des proches de la secte qui sont très conditionnées et ne délivrent que peu d'informations", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, les autorités ont lancé un appel aux propriétaires de l'île ayant loué leur maison ces quinze derniers jours, à qui le loyer aurait été réglé en espèces et dont l'habitation aurait été transformée pour se protéger des regards. "Les gendarmes ont observé Juliano Verbard qui choisit toujours un lieu isolé, souvent dans les hauts avec beaucoup de chiens et d'où il peut s'enfuir rapidement", a expliqué le commissaire Lebon.
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, Christian Estrosi, a fait savoir samedi qu'il était "informé, heure par heure, de l'évolution de cette affaire" et avait demandé au préfet "de mettre en place une cellule de crise afin que tout les moyens disponibles (police, gendarmerie nationale, douanes, office national des eaux et forêts et police municipale) soient mis au service des enquêteurs", selon un communiqué. (avec AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!