Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008
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La dépression est plus invalidante que l'asthme
Aussi fréquente que l'asthme mais moins que l'arthrite, la dépression s'avère la plus invalidante de cinq maladies chroniques non mortelles (y compris diabète et angine), selon une étude internationale publiée dans la revue médicale britannique The Lancet datée de samedi.
Selon des données collectées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) portant sur 245 404 adultes vivant dans 60 pays, en moyenne 3,2% des personnes interrogées avaient souffert de dépression nerveuse durant la dernière année écoulée, et 3,3% d'asthme. Le taux était plus élevé pour l'angine (4,5%) et l'arthrite (4,1%) et plus faible pour le diabète (2,0%).
Invitées à mesurer leur qualité de vie selon une échelle allant de 1 à 100, les personnes dépressives ont obtenu un score de 72,1 tandis que celles souffrant d'une des quatre autres maladies ont obtenu un résultat situé autour de 80.
Le résultat approchait 91 pour celles ne souffrant d'aucun de ces maux, selon ces travaux dirigés par Saba Moussavi.
Cette étude, qui compare pour la première fois à une échelle mondiale ces cinq maladies chroniques, montre également que la dépression nerveuse est responsable d'une réduction des années de vie en bonne santé de 12%.
Les chercheurs appellent donc les médecins à être plus vigilants concernant le diagnostic et le traitement de cette maladie car, soulignent-ils, elle est assez simple à repérer et à soignerÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Aussi fréquente que l'asthme mais moins que l'arthrite, la dépression s'avère la plus invalidante de cinq maladies chroniques non mortelles (y compris diabète et angine), selon une étude internationale publiée dans la revue médicale britannique The Lancet datée de samedi.
Selon des données collectées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) portant sur 245 404 adultes vivant dans 60 pays, en moyenne 3,2% des personnes interrogées avaient souffert de dépression nerveuse durant la dernière année écoulée, et 3,3% d'asthme. Le taux était plus élevé pour l'angine (4,5%) et l'arthrite (4,1%) et plus faible pour le diabète (2,0%).
Invitées à mesurer leur qualité de vie selon une échelle allant de 1 à 100, les personnes dépressives ont obtenu un score de 72,1 tandis que celles souffrant d'une des quatre autres maladies ont obtenu un résultat situé autour de 80.
Le résultat approchait 91 pour celles ne souffrant d'aucun de ces maux, selon ces travaux dirigés par Saba Moussavi.
Cette étude, qui compare pour la première fois à une échelle mondiale ces cinq maladies chroniques, montre également que la dépression nerveuse est responsable d'une réduction des années de vie en bonne santé de 12%.
Les chercheurs appellent donc les médecins à être plus vigilants concernant le diagnostic et le traitement de cette maladie car, soulignent-ils, elle est assez simple à repérer et à soignerÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
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Au bas de l'échelle et au bout du rouleau
Quels travailleurs sont les plus à risque de développer des problèmes de santé mentale? Dans l'ordre les opératrices de machines à coudre, les manoeuvres, les cheminots, les journaliers, les salariés affectés à l'entretien des bâtiments et autres travailleurs manuels.
C'est ce qu'indique la recherche menée par Alain Marchand, de l'École des relations industrielles de l'Université de Montréal, à partir d'un énorme échantillon de 77 377 travailleurs canadiens occupant 139 emplois différents dans 95 secteurs d'activité.
Les moins à risque sont les personnes qui exercent des fonctions de direction, les policiers et les pompiers, les optométristes, les chiropraticiens, les professeurs d'université, les professionnels en gestion des ressources humaines, etc. (voir tableaux).
L'étude, qui paraîtra bientôt dans le International Journal of Law and Psychiatry, réserve bien des surprises. En public, plusieurs enseignants, infirmières et policiers se plaignent de leurs conditions de travail, affirmant être sujets à des burn-out fréquents. En privé, ils sont plus nombreux que les autres à qualifier leur santé mentale d'excellente ou de très bonne.
Routine
Quant aux cadres supérieurs, la surprise est moins grande. D'autres recherches menées ailleurs dans le monde avaient déjà montré que les personnes qui occupent des postes de direction ont moins de problèmes de santé mentale, tandis que le risque est plus élevé chez les personnes qui sont au bas des hiérarchies.
La possibilité de prendre des décisions atténue la pression que subissent les dirigeants. À l'inverse, le fait de simplement obéir aux ordres et de faire un travail routinier, sans possibilité de prendre des initiatives, semble compromettre l'équilibre des exécutants et nuire à leur bien-être mental.
Il y a deux ans, Alain Marchand et des collègues avaient montré que 43% des travailleurs canadiens avaient connu un épisode de détresse psychologique entre 1994 et 2001; 19% avaient eu deux épisodes ou plus.
«Les problèmes de santé mentale coûtent plusieurs milliards de dollars chaque année aux compagnies et à l'ensemble de la société, car ils entraînent l'absentéisme, la perte de productivité, des dépenses pour remplacer les absents et des frais de soins de santé», souligne le chercheur.
santé mentale
D'où l'importance de savoir où sont les plus grands risques, afin de mieux cibler les interventions. Au cours des ans, plusieurs études ont démontré que l'organisation du travail peut avoir un effet, positif ou négatif, sur la santé mentale.
Pour en avoir le coeur net, Alain Marchand a utilisé la banque de données constituée par Statistique Canada à partir de son enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes menée en 2003.
Environ le quart des répondants ont dit avoir une «moins bonne» santé mentale, selon les termes utilisés dans l'enquête.
Cet état regroupe une large gamme de symptômes, comme la dépression, le burn-out et la détresse psychologique. Le chercheur a ensuite recoupé ces réponses avec le type d'emploi et le secteur d'activité, en utilisant les classifications faites elles aussi par Statistique Canada.
Ce sont les personnes occupant des fonctions de direction dans des bibliothèques, des musées, des galeries d'art, des maisons d'édition, des studios de cinéma et des organisations offrant des programmes de sports et de loisirs qui ont fait état d'une santé mentale laissant le moins à désirer, soit 8%.
À l'autre extrême, la proportion est de 43% chez les personnes qui travaillent sur des machines à coudre ou occupées à «couper des pièces pour fabriquer des vêtements, traiter des cuirs et des peaux et inspecter et trier des articles en tissu, en fourrure et en cuir».
Parmi les secteurs d'activité les moins risqués pour la santé mentale se trouvent le courtage du commerce de gros et l'administration publique du gouvernement fédéral. Les secteurs les plus risqués sont le transport par camion, le transport ferroviaire et la fabrication de vêtements.
En plus des occupations citées dans les tableaux ci-joints et compte tenu d'autres facteurs sexe, âge, éducation, statut matrimonial, revenu familial , les risques de souffrir de problèmes de santé mentale sont particulièrement bas chez les secrétaires, les vendeurs, les athlètes, les enseignants et les infirmières. Ils sont plus élevés parmi le personnel de soutien des services de santé, chez les caissiers et les caissières, les cuisiniers, aide-cuisiniers et serveuses, les débardeurs et les manutentionnaires.
«Chacune de ces occupations a ses propres conditions de travail qui peuvent expliquer la plus forte prévalence de problèmes de santé mentale, explique Alain Marchand. Par exemple, les horaires irréguliers et l'insécurité face à l'emploi peuvent influer sur la santé mentale des caissiers, alors que les exigences physiques influeront sur celle des débardeurs et des manutentionnaires.
«L'exposition à des substances neurotoxiques et des mouvements répétitifs peuvent aussi jouer un rôle chez les préposés au nettoyage ou dans certaines activités manufacturières. Nos résultats suggèrent que les tâches des cols bleus et des cols blancs qui présentent le plus de risques requièrent moins de qualifications, tout en étant plus stressantes. Les 10 occupations les plus risquées apparaissent plus bas dans la hiérarchie...
_________________________________________
Les 10 métiers ou la sante mentale est jugée la meilleure
Directeurs dans les arts, la culture et les sports
Directeurs dans les mines et les exploitations forestières
Policiers et pompiers
Optométristes et chiropraticiens
Cadres supérieurs dans la fonction publique
Directeurs de la fabrication et des services d'utilité publique
Professeurs d'université
Professionnels en gestion des ressources humaines
Agents de planification des programmes gouvernementaux
Surveillants dans les industries de transformation
Les 10 métiers ou la sante mentale est jugée la moins bonne
Opératrices de machines à coudre
Ouvriers dans les ateliers de meubles et autres usines
Opérateurs de machines dans les usines de textile
Grutiers, foreurs et dynamiteurs
Manoeuvres dans les travaux publics
Manoeuvres en usine
Cheminots
Bûcherons
Nettoyeurs
Journaliers en construction
Autres métiers ou la sante mentale est jugée très bonne
Superviseurs du travail de bureau
Enseignants au primaire et au secondaire
Infirmières et infirmières en chef
Secrétaires
Athlètes et entraîneurs
Représentants des ventes
Autres métiers ou la sante mentale est jugée moins bonne
Personnel de soutien des services de santé
Caissières
Mécaniciens
Débardeurs et manutentionnaires
Cuisiniers, aide s-cuisiniers et serveuses
Machinistes
Note: Les résultats proviennent d'une enquête menée par Statistique Canada. Les répondants devaient évaluer eux-mêmes leur santé mentale. Une moins bonne santé mentale peut ainsi comprendre des épisodes de burn-out, de dépression et de détresse psychologique. Ainsi, seulement 9,3% des directeurs dans les arts, la culture et les sports ont rapporté une moins bonne santé mentale. La proportion était de 9,8% chez les pompiers et les policiers, de 12,4% chez les professeurs d'université, mais de 32,7%chez les journaliers en construction et de 43,1% chez les opératrices de machines à coudre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Quels travailleurs sont les plus à risque de développer des problèmes de santé mentale? Dans l'ordre les opératrices de machines à coudre, les manoeuvres, les cheminots, les journaliers, les salariés affectés à l'entretien des bâtiments et autres travailleurs manuels.
C'est ce qu'indique la recherche menée par Alain Marchand, de l'École des relations industrielles de l'Université de Montréal, à partir d'un énorme échantillon de 77 377 travailleurs canadiens occupant 139 emplois différents dans 95 secteurs d'activité.
Les moins à risque sont les personnes qui exercent des fonctions de direction, les policiers et les pompiers, les optométristes, les chiropraticiens, les professeurs d'université, les professionnels en gestion des ressources humaines, etc. (voir tableaux).
L'étude, qui paraîtra bientôt dans le International Journal of Law and Psychiatry, réserve bien des surprises. En public, plusieurs enseignants, infirmières et policiers se plaignent de leurs conditions de travail, affirmant être sujets à des burn-out fréquents. En privé, ils sont plus nombreux que les autres à qualifier leur santé mentale d'excellente ou de très bonne.
Routine
Quant aux cadres supérieurs, la surprise est moins grande. D'autres recherches menées ailleurs dans le monde avaient déjà montré que les personnes qui occupent des postes de direction ont moins de problèmes de santé mentale, tandis que le risque est plus élevé chez les personnes qui sont au bas des hiérarchies.
La possibilité de prendre des décisions atténue la pression que subissent les dirigeants. À l'inverse, le fait de simplement obéir aux ordres et de faire un travail routinier, sans possibilité de prendre des initiatives, semble compromettre l'équilibre des exécutants et nuire à leur bien-être mental.
Il y a deux ans, Alain Marchand et des collègues avaient montré que 43% des travailleurs canadiens avaient connu un épisode de détresse psychologique entre 1994 et 2001; 19% avaient eu deux épisodes ou plus.
«Les problèmes de santé mentale coûtent plusieurs milliards de dollars chaque année aux compagnies et à l'ensemble de la société, car ils entraînent l'absentéisme, la perte de productivité, des dépenses pour remplacer les absents et des frais de soins de santé», souligne le chercheur.
santé mentale
D'où l'importance de savoir où sont les plus grands risques, afin de mieux cibler les interventions. Au cours des ans, plusieurs études ont démontré que l'organisation du travail peut avoir un effet, positif ou négatif, sur la santé mentale.
Pour en avoir le coeur net, Alain Marchand a utilisé la banque de données constituée par Statistique Canada à partir de son enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes menée en 2003.
Environ le quart des répondants ont dit avoir une «moins bonne» santé mentale, selon les termes utilisés dans l'enquête.
Cet état regroupe une large gamme de symptômes, comme la dépression, le burn-out et la détresse psychologique. Le chercheur a ensuite recoupé ces réponses avec le type d'emploi et le secteur d'activité, en utilisant les classifications faites elles aussi par Statistique Canada.
Ce sont les personnes occupant des fonctions de direction dans des bibliothèques, des musées, des galeries d'art, des maisons d'édition, des studios de cinéma et des organisations offrant des programmes de sports et de loisirs qui ont fait état d'une santé mentale laissant le moins à désirer, soit 8%.
À l'autre extrême, la proportion est de 43% chez les personnes qui travaillent sur des machines à coudre ou occupées à «couper des pièces pour fabriquer des vêtements, traiter des cuirs et des peaux et inspecter et trier des articles en tissu, en fourrure et en cuir».
Parmi les secteurs d'activité les moins risqués pour la santé mentale se trouvent le courtage du commerce de gros et l'administration publique du gouvernement fédéral. Les secteurs les plus risqués sont le transport par camion, le transport ferroviaire et la fabrication de vêtements.
En plus des occupations citées dans les tableaux ci-joints et compte tenu d'autres facteurs sexe, âge, éducation, statut matrimonial, revenu familial , les risques de souffrir de problèmes de santé mentale sont particulièrement bas chez les secrétaires, les vendeurs, les athlètes, les enseignants et les infirmières. Ils sont plus élevés parmi le personnel de soutien des services de santé, chez les caissiers et les caissières, les cuisiniers, aide-cuisiniers et serveuses, les débardeurs et les manutentionnaires.
«Chacune de ces occupations a ses propres conditions de travail qui peuvent expliquer la plus forte prévalence de problèmes de santé mentale, explique Alain Marchand. Par exemple, les horaires irréguliers et l'insécurité face à l'emploi peuvent influer sur la santé mentale des caissiers, alors que les exigences physiques influeront sur celle des débardeurs et des manutentionnaires.
«L'exposition à des substances neurotoxiques et des mouvements répétitifs peuvent aussi jouer un rôle chez les préposés au nettoyage ou dans certaines activités manufacturières. Nos résultats suggèrent que les tâches des cols bleus et des cols blancs qui présentent le plus de risques requièrent moins de qualifications, tout en étant plus stressantes. Les 10 occupations les plus risquées apparaissent plus bas dans la hiérarchie...
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Les 10 métiers ou la sante mentale est jugée la meilleure
Directeurs dans les arts, la culture et les sports
Directeurs dans les mines et les exploitations forestières
Policiers et pompiers
Optométristes et chiropraticiens
Cadres supérieurs dans la fonction publique
Directeurs de la fabrication et des services d'utilité publique
Professeurs d'université
Professionnels en gestion des ressources humaines
Agents de planification des programmes gouvernementaux
Surveillants dans les industries de transformation
Les 10 métiers ou la sante mentale est jugée la moins bonne
Opératrices de machines à coudre
Ouvriers dans les ateliers de meubles et autres usines
Opérateurs de machines dans les usines de textile
Grutiers, foreurs et dynamiteurs
Manoeuvres dans les travaux publics
Manoeuvres en usine
Cheminots
Bûcherons
Nettoyeurs
Journaliers en construction
Autres métiers ou la sante mentale est jugée très bonne
Superviseurs du travail de bureau
Enseignants au primaire et au secondaire
Infirmières et infirmières en chef
Secrétaires
Athlètes et entraîneurs
Représentants des ventes
Autres métiers ou la sante mentale est jugée moins bonne
Personnel de soutien des services de santé
Caissières
Mécaniciens
Débardeurs et manutentionnaires
Cuisiniers, aide s-cuisiniers et serveuses
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Note: Les résultats proviennent d'une enquête menée par Statistique Canada. Les répondants devaient évaluer eux-mêmes leur santé mentale. Une moins bonne santé mentale peut ainsi comprendre des épisodes de burn-out, de dépression et de détresse psychologique. Ainsi, seulement 9,3% des directeurs dans les arts, la culture et les sports ont rapporté une moins bonne santé mentale. La proportion était de 9,8% chez les pompiers et les policiers, de 12,4% chez les professeurs d'université, mais de 32,7%chez les journaliers en construction et de 43,1% chez les opératrices de machines à coudre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Héraclite d'Ephèse
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- aneso81
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Blépharospasme, quand les paupières lâchent
Blépharospasme, quand les paupières lâchent
Clignements des yeux, petits tressautements incontrôlés de la paupière, ce sont-là des signes que nous avons tous déjà ressentis, surtout après une longue journée de travail. Mais quand ils perdurent et qu'ils deviennent gênants, voire douloureux, ce n'est plus de la fatigue. Cela peut signifier que l'on est atteint de blépharospasme.
Le blépharospasme fait partie d'un groupe de maladies méconnues que l'on appelle les dystonies. Ce sont des troubles de la contraction qui touchent essentiellement les muscles orbiculaires, qui entourent l'œil. On les retrouves dans trois zones : au dessus de la paupière palpébrale, au coin de l'œil (lacrymale) et tout autour de l'orbite oculaire (orbitaire).
Quand on cligne des yeux ou que l'on fait un clin d'œil, ce sont les muscles de la paupière qui se contractent, alors que ce sont les muscles orbitaires qui sont concernés lors de la fermeture forcée de la paupière.
Mais pour que tous ces muscles se contractent et se relâchent au bon moment, il faut qu'ils puissent recevoir des messages du système nerveux. C'est le rôle du nerf facial, dont les différentes ramifications innervent chacune des parties des muscles orbiculaire.
Or, quand on est atteint de blépharospasme, le fonctionnement de ce nerf facial est perturbé. Les ramifications qui commande les muscles orbiculaires de l'œil passent par le front et se retrouvent parfois comprimées ou perturbées par les boucles artérielles.
D'autres signes peuvent s'ajouter à ces problèmes de contraction, notamment le syndrome sec : les muscles contrôlant le clignement des yeux ne fonctionnent plus correctement. Les larmes produites par les glandes lacrymales ne sont plus régulièrement réparties sur la surface de l'œil, qui se dessèche.
Les raisons de cette maladie neurologique ne sont pas connues, son diagnostic est très difficile, aucun signe n'apparaît au scanner et les traitements sont la plupart du temps symptomatiques, le médecin ne pouvant s'attaquer qu'aux symptômes et non aux causes de la maladie. Les injections de toxine botulique font actuellement partie des rares traitements proposés.
Malheureusement, il y a des cas où la maladie est beaucoup plus sévère. Les spasmes des muscles orbiculaires sont si forts que les deux yeux restent complètement fermés. Le blépharospasme est bilatéral et il peut s'accompagner de photophobie, c'est-à-dire que la lumière fait terriblement mal, même les yeux fermés.
Pour ces patients, différentes opérations sont envisageable, dont notamment la suspension palpébrale, qui consiste à prélever un ligament de la cuisse pour en relier une extrémité au niveau de la paupière supérieure, l'autre extrémité passant sous le cuir chevelu, ce qui permet à l'œil de s'ouvrir. Malheureusement, il existe un inconvénient de taille à cette opération, puisque par la suite les patients restent en permanence les yeux ouverts, y compris pendant leur sommeil.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Clignements des yeux, petits tressautements incontrôlés de la paupière, ce sont-là des signes que nous avons tous déjà ressentis, surtout après une longue journée de travail. Mais quand ils perdurent et qu'ils deviennent gênants, voire douloureux, ce n'est plus de la fatigue. Cela peut signifier que l'on est atteint de blépharospasme.
Le blépharospasme fait partie d'un groupe de maladies méconnues que l'on appelle les dystonies. Ce sont des troubles de la contraction qui touchent essentiellement les muscles orbiculaires, qui entourent l'œil. On les retrouves dans trois zones : au dessus de la paupière palpébrale, au coin de l'œil (lacrymale) et tout autour de l'orbite oculaire (orbitaire).
Quand on cligne des yeux ou que l'on fait un clin d'œil, ce sont les muscles de la paupière qui se contractent, alors que ce sont les muscles orbitaires qui sont concernés lors de la fermeture forcée de la paupière.
Mais pour que tous ces muscles se contractent et se relâchent au bon moment, il faut qu'ils puissent recevoir des messages du système nerveux. C'est le rôle du nerf facial, dont les différentes ramifications innervent chacune des parties des muscles orbiculaire.
Or, quand on est atteint de blépharospasme, le fonctionnement de ce nerf facial est perturbé. Les ramifications qui commande les muscles orbiculaires de l'œil passent par le front et se retrouvent parfois comprimées ou perturbées par les boucles artérielles.
D'autres signes peuvent s'ajouter à ces problèmes de contraction, notamment le syndrome sec : les muscles contrôlant le clignement des yeux ne fonctionnent plus correctement. Les larmes produites par les glandes lacrymales ne sont plus régulièrement réparties sur la surface de l'œil, qui se dessèche.
Les raisons de cette maladie neurologique ne sont pas connues, son diagnostic est très difficile, aucun signe n'apparaît au scanner et les traitements sont la plupart du temps symptomatiques, le médecin ne pouvant s'attaquer qu'aux symptômes et non aux causes de la maladie. Les injections de toxine botulique font actuellement partie des rares traitements proposés.
Malheureusement, il y a des cas où la maladie est beaucoup plus sévère. Les spasmes des muscles orbiculaires sont si forts que les deux yeux restent complètement fermés. Le blépharospasme est bilatéral et il peut s'accompagner de photophobie, c'est-à-dire que la lumière fait terriblement mal, même les yeux fermés.
Pour ces patients, différentes opérations sont envisageable, dont notamment la suspension palpébrale, qui consiste à prélever un ligament de la cuisse pour en relier une extrémité au niveau de la paupière supérieure, l'autre extrémité passant sous le cuir chevelu, ce qui permet à l'œil de s'ouvrir. Malheureusement, il existe un inconvénient de taille à cette opération, puisque par la suite les patients restent en permanence les yeux ouverts, y compris pendant leur sommeil.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Puéricultrice
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Forte hausse du nombre de nouvelles infections au sida en Chine
PEKIN (Reuters) - La Chine annonce 18.543 nouvelles infections au virus du sida au cours du premier semestre de l'année, soit presque le total de l'année 2006, rapportent les médias d'Etat.
La principale cause de contamination est l'injection de drogue, a précisé un responsable de la lutte contre le sida cité par l'agence Chine nouvelle.
Le pays comptait officiellement 214.300 cas de VIH/sida à la fin juillet, soit une augmentation de 5% par rapport au chiffre d'avril.
Les Nations unies estiment que le pays compte quelque 650.000 cas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
PEKIN (Reuters) - La Chine annonce 18.543 nouvelles infections au virus du sida au cours du premier semestre de l'année, soit presque le total de l'année 2006, rapportent les médias d'Etat.
La principale cause de contamination est l'injection de drogue, a précisé un responsable de la lutte contre le sida cité par l'agence Chine nouvelle.
Le pays comptait officiellement 214.300 cas de VIH/sida à la fin juillet, soit une augmentation de 5% par rapport au chiffre d'avril.
Les Nations unies estiment que le pays compte quelque 650.000 cas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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François Fillon opte pour une refonte de la protection sociale
PARIS (Reuters) - Le gouvernement n'enterre pas la "TVA sociale" mais entend évaluer cette option dans le cadre d'une réforme plus large du financement de la protection sociale dont François Fillon va confier l'élaboration au Conseil économique et social (CES).
Le secrétaire d'Etat à la prospective et à l'évaluation des politiques publiques, Eric Besson, doit remettre son rapport sur la "TVA sociale" en début de semaine au Premier ministre.
"Dès qu'Eric Besson m'aura remis son rapport, je vais saisir les partenaires sociaux, par l'intermédiaire du Conseil économique et social, en demandant au CES de travailler sur une réforme du financement de la protection sociale", a annoncé François Fillon sur Canal+.
"Il faut réfléchir à une assiette de la protection sociale plus large que le travail. Est-ce que c'est seulement la TVA ? Je ne le crois pas", a-t-il estimé, confirmant les réticences de l'exécutif sur la "TVA sociale".
"On ne va pas enterrer cette réforme, parce qu'on n'enterrera aucune bonne idée pour à la fois améliorer la compétitivité de l'économie française et en même temps financer la protection sociale", a assuré le chef du gouvernement, tout en indiquant que le rapport d'Eric Besson "aboutit à montrer que la question est plus large que celle de la TVA".
Piste lancée par Nicolas Sarkozy durant la campagne électorale, la "TVA sociale" est devenue le mistigri du nouvel exécutif depuis la polémique de l'entre-deux-tours des élections législatives, qui a amputé la majorité UMP de plusieurs sièges. La perspective des municipales et des cantonales de 2008 invite d'autant plus à la prudence.
Circonspects, le chef de l'Etat et le Premier ministre ont assuré qu'ils n'accepteraient pas d'obérer le pouvoir d'achat des Français, l'effet de la "TVA sociale" sur les prix portant à controverse. La crise sur les marchés financiers et les inquiétudes sur la croissance renforcent leurs interrogations.
"CE N'EST QUAND MÊME PAS RIEN"
Le mécanisme de "TVA sociale" consiste à basculer une partie du financement de la sécurité sociale des entreprises vers les ménages, via une baisse des cotisations patronales et une hausse simultanée de la taxe sur la valeur ajoutée.
Ses défenseurs, les entreprises en tête, y voient le moyen d'alléger le coût du travail et de taxer davantage les produits importés. Ses détracteurs, le Parti socialiste notamment, estiment que son application entraînera une augmentation des prix qui pénalisera les ménages les plus modestes.
"Cinq points de TVA, ce n'est quand même pas rien si on veut sauvegarder le pouvoir d'achat des Français", a déclaré dimanche le premier secrétaire du PS, François Hollande, sur Radio J.
Avocat inlassable de la "TVA sociale", Jean Arthuis, président UDF de la commission des Finances du Sénat, préconise une réforme-choc dès 2008 avec une hausse de cinq points de la TVA dans tous les secteurs d'activité dès 2008.
Selon l'ex-socialiste Eric Besson, qui se dit 'assez favorable" à la "TVA sociale", le succès d'une telle mesure dépendrait de trois conditions : que les entreprises "jouent le jeu" en répercutant dans leurs prix la baisse des cotisations sociales, que "les perspectives économiques internationales soient bonnes" et que l'accord ait fait l'objet d'un dialogue approfondi avec les partenaires sociaux.
Pour François Hollande, la saisine du CES annoncée dimanche par François Fillon s'apparente à une manoeuvre dilatoire du gouvernement, qui va "de rapport en rapport".
"La TVA sociale sera créée. (...) La mesure, elle est arrêtée", a-t-il affirmé. "On veut attendre les élections municipales, parce que ce serait tellement impopulaire d'en faire la déclaration avant le scrutin et on essaie de différer".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
PARIS (Reuters) - Le gouvernement n'enterre pas la "TVA sociale" mais entend évaluer cette option dans le cadre d'une réforme plus large du financement de la protection sociale dont François Fillon va confier l'élaboration au Conseil économique et social (CES).
Le secrétaire d'Etat à la prospective et à l'évaluation des politiques publiques, Eric Besson, doit remettre son rapport sur la "TVA sociale" en début de semaine au Premier ministre.
"Dès qu'Eric Besson m'aura remis son rapport, je vais saisir les partenaires sociaux, par l'intermédiaire du Conseil économique et social, en demandant au CES de travailler sur une réforme du financement de la protection sociale", a annoncé François Fillon sur Canal+.
"Il faut réfléchir à une assiette de la protection sociale plus large que le travail. Est-ce que c'est seulement la TVA ? Je ne le crois pas", a-t-il estimé, confirmant les réticences de l'exécutif sur la "TVA sociale".
"On ne va pas enterrer cette réforme, parce qu'on n'enterrera aucune bonne idée pour à la fois améliorer la compétitivité de l'économie française et en même temps financer la protection sociale", a assuré le chef du gouvernement, tout en indiquant que le rapport d'Eric Besson "aboutit à montrer que la question est plus large que celle de la TVA".
Piste lancée par Nicolas Sarkozy durant la campagne électorale, la "TVA sociale" est devenue le mistigri du nouvel exécutif depuis la polémique de l'entre-deux-tours des élections législatives, qui a amputé la majorité UMP de plusieurs sièges. La perspective des municipales et des cantonales de 2008 invite d'autant plus à la prudence.
Circonspects, le chef de l'Etat et le Premier ministre ont assuré qu'ils n'accepteraient pas d'obérer le pouvoir d'achat des Français, l'effet de la "TVA sociale" sur les prix portant à controverse. La crise sur les marchés financiers et les inquiétudes sur la croissance renforcent leurs interrogations.
"CE N'EST QUAND MÊME PAS RIEN"
Le mécanisme de "TVA sociale" consiste à basculer une partie du financement de la sécurité sociale des entreprises vers les ménages, via une baisse des cotisations patronales et une hausse simultanée de la taxe sur la valeur ajoutée.
Ses défenseurs, les entreprises en tête, y voient le moyen d'alléger le coût du travail et de taxer davantage les produits importés. Ses détracteurs, le Parti socialiste notamment, estiment que son application entraînera une augmentation des prix qui pénalisera les ménages les plus modestes.
"Cinq points de TVA, ce n'est quand même pas rien si on veut sauvegarder le pouvoir d'achat des Français", a déclaré dimanche le premier secrétaire du PS, François Hollande, sur Radio J.
Avocat inlassable de la "TVA sociale", Jean Arthuis, président UDF de la commission des Finances du Sénat, préconise une réforme-choc dès 2008 avec une hausse de cinq points de la TVA dans tous les secteurs d'activité dès 2008.
Selon l'ex-socialiste Eric Besson, qui se dit 'assez favorable" à la "TVA sociale", le succès d'une telle mesure dépendrait de trois conditions : que les entreprises "jouent le jeu" en répercutant dans leurs prix la baisse des cotisations sociales, que "les perspectives économiques internationales soient bonnes" et que l'accord ait fait l'objet d'un dialogue approfondi avec les partenaires sociaux.
Pour François Hollande, la saisine du CES annoncée dimanche par François Fillon s'apparente à une manoeuvre dilatoire du gouvernement, qui va "de rapport en rapport".
"La TVA sociale sera créée. (...) La mesure, elle est arrêtée", a-t-il affirmé. "On veut attendre les élections municipales, parce que ce serait tellement impopulaire d'en faire la déclaration avant le scrutin et on essaie de différer".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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La letpine, hormone de l'obésité
Par Destination Santé Destination Sante - Lundi 10 septembre, 08h00
Le 6ème Prix International de Nutrition Danone a été remis au Pr Jeffrey Friedman de l'Université Rockfeller (New York) pour ses recherches sur la letpine. Une hormone secrétée par le tissu adipeux et qui intervient dans la régulation de l'appétit et du poids corporel.
Un des messages les plus importants transmis par la leptine concerne la régulation de l'appétit. Il s'agit en fait d'un signal indiquant que les réserves stockées dans le tissu adipeux sont suffisantes et qu'il faut diminuer l'apport en nourriture. Et le Pr Friedman a démontré que si les enfants obèses éprouvaient en permanence le besoin de manger, c'est parce qu'ils présentent un déficit en letpine. Il travaille désormais sur d'autres pistes, pour mieux comprendre ce qui pourrait bloquer ou stimuler l'action de cette hormone. A suivre donc…
Source : Danone Institue Nutrition for HealthÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Destination Santé Destination Sante - Lundi 10 septembre, 08h00
Le 6ème Prix International de Nutrition Danone a été remis au Pr Jeffrey Friedman de l'Université Rockfeller (New York) pour ses recherches sur la letpine. Une hormone secrétée par le tissu adipeux et qui intervient dans la régulation de l'appétit et du poids corporel.
Un des messages les plus importants transmis par la leptine concerne la régulation de l'appétit. Il s'agit en fait d'un signal indiquant que les réserves stockées dans le tissu adipeux sont suffisantes et qu'il faut diminuer l'apport en nourriture. Et le Pr Friedman a démontré que si les enfants obèses éprouvaient en permanence le besoin de manger, c'est parce qu'ils présentent un déficit en letpine. Il travaille désormais sur d'autres pistes, pour mieux comprendre ce qui pourrait bloquer ou stimuler l'action de cette hormone. A suivre donc…
Source : Danone Institue Nutrition for HealthÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Le stress ferait aussi souffrir la bouche
Par Destination Santé Destination Sante - Lundi 10 septembre, 10h00
D'après des chercheurs américains, un niveau élevé de stress mais aussi le sentiment de solitude, augmenteraient le risque de maladie parodontale. A leurs yeux, la « positive attitude » constituerait la meilleure arme pour préserver ses dents comme ses gencives. Sans pour autant oublier l'hygiène, bien sûr !
Leur constat émane d'un méta-analyse mais, soulignent les auteurs, « des recherches complémentaires sont nécessaires pour mieux connaître les éléments qui relieraient le stress et les affections parodontales ».
Ils précisent qu'une hormone, le cortisol, « pourrait jouer un rôle » dans cette relation. Mais ils rappellent également que les personnes angoissées voire déprimées tendent à cumuler les mauvaises habitudes. « Elles sont peut-être moins attentives à leur hygiène, buccale notamment ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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D'après des chercheurs américains, un niveau élevé de stress mais aussi le sentiment de solitude, augmenteraient le risque de maladie parodontale. A leurs yeux, la « positive attitude » constituerait la meilleure arme pour préserver ses dents comme ses gencives. Sans pour autant oublier l'hygiène, bien sûr !
Leur constat émane d'un méta-analyse mais, soulignent les auteurs, « des recherches complémentaires sont nécessaires pour mieux connaître les éléments qui relieraient le stress et les affections parodontales ».
Ils précisent qu'une hormone, le cortisol, « pourrait jouer un rôle » dans cette relation. Mais ils rappellent également que les personnes angoissées voire déprimées tendent à cumuler les mauvaises habitudes. « Elles sont peut-être moins attentives à leur hygiène, buccale notamment ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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L'anorexie: loin de la mode, le vertige du vide
Par Par Annick BENOIST AFP - il y a 2 heures 35 minutes
PARIS (AFP) - "C'est le vide en soi, mais la terreur du vide autour de soi. Un besoin d'affection dévorant, mais une ascèse interdisant toute relation. L'anorexie, paradoxale, multifactorielle, ne saurait être réduite à une question de régime ou de mode".
Le Dr Sophie Criquillion-Doublet, psychiatre responsable de la Consultation au Centre des Maladies Mentales et de l'Encéphale (CMME- Hôpital Sainte-Anne), rappelle que "ses causes peuvent être génétiques, familiales, psychiques. Même si l'image de la maladie s'apparente à la seule volonté de maigrir".
"Aujourd'hui, 98% des jeunes filles font un régime le matin, mais craquent pour une pizza entre copains le soir. Seules les anorexiques +restrictives+ ne cèdent pas. Les anorexiques +boulimiques+ ingurgitent d'énormes quantités de nourriture, puis se font vomir".
La CMME, un des pôles d'excellence de Sainte-Anne, dispose de vingt lits regroupés à l'étage des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA), que dirige le Dr Ludovic Gicquel. Une des trop rares unités en France à accueillir aussi bien adultes qu'adolescents, garçons ou filles.
Marie, 36 ans, anorexique-boulimique depuis l'âge de 20 ans, y est arrivée il y a peu, pour sa cinquième hospitalisation, pesant 38 kilos pour 1,70m. Esquarres, impossibilité de s'asseoir, immense lassitude, voix à peine audible..."
"Cette fois, il faut que je m'en sorte : j'ai en vue une formation en informatique. Pour l'instant, je suis au chômage", regrette ce docteur en recherche biomédicale, qui admet s'être "longtemps réfugiée dans le travail, pour échapper au monde extérieur".
"C'est bien le problème de l'anorexique, relève Annick Brun, psychologue à la CMME. La peur de se prendre en charge, de devenir ou d'être adulte. Comme si le patient voulait vivre protégé dans une bulle".
Avant de sortir, Marie devra atteindre 57 kilos. Elle a signé un strict "contrat thérapeutique" pour changer de comportement alimentaire, corriger une image corporelle perturbée, apprendre des techniques de relaxation.
Ni laxatifs ni vomissements possibles -les toilettes sont fermées à clé-, les gratifications (courrier, visite, activité manuelle) ne sont octroyées qu'en fonction des progrès accomplis, du poids reconquis. Un "calvaire".
"L'obligation de manger me terrifie. J'ai une peur panique de grossir, de me sentir l'estomac plein. Et j'ai peur du regard des autres quand je mange".
Comme toutes les anorexiques, explique le Dr Criquillion, Marie a des rituels obsessionnels. "Cela canalise l'angoisse phénoménale de se séparer, d'être autonome. On commencera à manger à midi moins une, pas midi deux, on mettra 3/4 d'heure à manger un haricot, après avoir posé le couteau ici, et pas là, s'être essuyé cent fois les doigts : un gramme de nourriture aurait pu les souiller".
Martine, 27 ans, docteur en marketing international, anorexique-boulimique, avec addiction à l'alcool, reconnaît "la terreur de la renutrition. Je vous parle, mais je ne cesse de penser au dîner qui approche. J'en tremble. Même si je sais que c'est pour mon bien".
En fait, résume Annick Brun, "l'anorexique souffre de ce dont il a besoin".
Marie et Martine avouent cependant "la jouissance" qu'on peut avoir à ne pas manger. "Cela crée des endorphines, donne le vertige : on se sent invincible".
Maigre victoire. "Ce besoin de maîtrise est à la mesure d'un manque de confiance en soi catastrophique, note le Dr Criquillion. Une autodépréciation qui les oblige à faire toujours mieux, à avoir 22 sur 20, de peur qu'on ne les aime plus. A aller au bout de leurs limites pour se prouver qu'on est quelqu'un. A ne céder à aucun plaisir, car il serait immérité".
"D'un côté, ils se ferment à tout et à tous -pas d'intrusion possible- de l'autre, ils sont dans un appel +au secours+ sans paroles, mais permanent, ajoute Annick Brun. Car les rassurer une fois ne suffit pas. Il faut le faire constamment. C'est un puits sans fond et pourtant on peut en sortir".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Par Annick BENOIST AFP - il y a 2 heures 35 minutes
PARIS (AFP) - "C'est le vide en soi, mais la terreur du vide autour de soi. Un besoin d'affection dévorant, mais une ascèse interdisant toute relation. L'anorexie, paradoxale, multifactorielle, ne saurait être réduite à une question de régime ou de mode".
Le Dr Sophie Criquillion-Doublet, psychiatre responsable de la Consultation au Centre des Maladies Mentales et de l'Encéphale (CMME- Hôpital Sainte-Anne), rappelle que "ses causes peuvent être génétiques, familiales, psychiques. Même si l'image de la maladie s'apparente à la seule volonté de maigrir".
"Aujourd'hui, 98% des jeunes filles font un régime le matin, mais craquent pour une pizza entre copains le soir. Seules les anorexiques +restrictives+ ne cèdent pas. Les anorexiques +boulimiques+ ingurgitent d'énormes quantités de nourriture, puis se font vomir".
La CMME, un des pôles d'excellence de Sainte-Anne, dispose de vingt lits regroupés à l'étage des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA), que dirige le Dr Ludovic Gicquel. Une des trop rares unités en France à accueillir aussi bien adultes qu'adolescents, garçons ou filles.
Marie, 36 ans, anorexique-boulimique depuis l'âge de 20 ans, y est arrivée il y a peu, pour sa cinquième hospitalisation, pesant 38 kilos pour 1,70m. Esquarres, impossibilité de s'asseoir, immense lassitude, voix à peine audible..."
"Cette fois, il faut que je m'en sorte : j'ai en vue une formation en informatique. Pour l'instant, je suis au chômage", regrette ce docteur en recherche biomédicale, qui admet s'être "longtemps réfugiée dans le travail, pour échapper au monde extérieur".
"C'est bien le problème de l'anorexique, relève Annick Brun, psychologue à la CMME. La peur de se prendre en charge, de devenir ou d'être adulte. Comme si le patient voulait vivre protégé dans une bulle".
Avant de sortir, Marie devra atteindre 57 kilos. Elle a signé un strict "contrat thérapeutique" pour changer de comportement alimentaire, corriger une image corporelle perturbée, apprendre des techniques de relaxation.
Ni laxatifs ni vomissements possibles -les toilettes sont fermées à clé-, les gratifications (courrier, visite, activité manuelle) ne sont octroyées qu'en fonction des progrès accomplis, du poids reconquis. Un "calvaire".
"L'obligation de manger me terrifie. J'ai une peur panique de grossir, de me sentir l'estomac plein. Et j'ai peur du regard des autres quand je mange".
Comme toutes les anorexiques, explique le Dr Criquillion, Marie a des rituels obsessionnels. "Cela canalise l'angoisse phénoménale de se séparer, d'être autonome. On commencera à manger à midi moins une, pas midi deux, on mettra 3/4 d'heure à manger un haricot, après avoir posé le couteau ici, et pas là, s'être essuyé cent fois les doigts : un gramme de nourriture aurait pu les souiller".
Martine, 27 ans, docteur en marketing international, anorexique-boulimique, avec addiction à l'alcool, reconnaît "la terreur de la renutrition. Je vous parle, mais je ne cesse de penser au dîner qui approche. J'en tremble. Même si je sais que c'est pour mon bien".
En fait, résume Annick Brun, "l'anorexique souffre de ce dont il a besoin".
Marie et Martine avouent cependant "la jouissance" qu'on peut avoir à ne pas manger. "Cela crée des endorphines, donne le vertige : on se sent invincible".
Maigre victoire. "Ce besoin de maîtrise est à la mesure d'un manque de confiance en soi catastrophique, note le Dr Criquillion. Une autodépréciation qui les oblige à faire toujours mieux, à avoir 22 sur 20, de peur qu'on ne les aime plus. A aller au bout de leurs limites pour se prouver qu'on est quelqu'un. A ne céder à aucun plaisir, car il serait immérité".
"D'un côté, ils se ferment à tout et à tous -pas d'intrusion possible- de l'autre, ils sont dans un appel +au secours+ sans paroles, mais permanent, ajoute Annick Brun. Car les rassurer une fois ne suffit pas. Il faut le faire constamment. C'est un puits sans fond et pourtant on peut en sortir".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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La prévention du suicide, du jeune au vieillard…
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 2 heures 33 minutes
Chaque année dans le monde, 1 million de personnes se donnent la mort. Dont environ 12 000 en France. Beaucoup de jeunes mais pas seulement comme le rappellent aujourd'hui les organisateurs de la Journée mondiale de la prévention du suicide.
L'Association internationale pour la prévention du suicide (IASP) en collaboration avec l'OMS mettent cette année l'accent sur la Prévention du suicide aux différents stades de la vie. Dans de nombreux pays en effet, la majorité des suicides concernent des personnes âgées.
Dans certains Etats, « le risque de mourir par suicide augmente avec l'âge. Les taux les plus élevés se retrouvant chez les vieillards de 85 ans et plus ». Le constat est particulièrement inquiétant, étant donné le vieillissement de la population aussi bien dans les pays développés qu'en voie de développement.
D'après l'IASP, la dépression jouerait bien sûr un rôle important chez les aînés. Or « elle est souvent difficile à dépister dans cette population où elle peut notamment être confondue avec les effets d'une, voire plusieurs maladies », précise l'Association.
La survenue d'une affection grave augmenterait justement le risque de suicide chez le sujet âgé. « Les aînés suicidaires ont plus tendance à souffrir de maladie et les hommes âgés suicidaires sont le plus souvent veufs ou divorcés ».
Pour l'IASP, le fait d'avoir des relations sociales « significatives et rapprochées », de participer à des organisations, d'avoir des hobbies ou de présenter de fortes croyances religieuses ou spirituelles constituent autant de « facteurs de protection » contre le suicide. D'une manière générale, il est « très important que les pays investissent dans des programmes de prévention adaptés aux personnes de tous âges ». Pour en savoir davantage sur cette journée : www.iasp.info.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 2 heures 33 minutes
Chaque année dans le monde, 1 million de personnes se donnent la mort. Dont environ 12 000 en France. Beaucoup de jeunes mais pas seulement comme le rappellent aujourd'hui les organisateurs de la Journée mondiale de la prévention du suicide.
L'Association internationale pour la prévention du suicide (IASP) en collaboration avec l'OMS mettent cette année l'accent sur la Prévention du suicide aux différents stades de la vie. Dans de nombreux pays en effet, la majorité des suicides concernent des personnes âgées.
Dans certains Etats, « le risque de mourir par suicide augmente avec l'âge. Les taux les plus élevés se retrouvant chez les vieillards de 85 ans et plus ». Le constat est particulièrement inquiétant, étant donné le vieillissement de la population aussi bien dans les pays développés qu'en voie de développement.
D'après l'IASP, la dépression jouerait bien sûr un rôle important chez les aînés. Or « elle est souvent difficile à dépister dans cette population où elle peut notamment être confondue avec les effets d'une, voire plusieurs maladies », précise l'Association.
La survenue d'une affection grave augmenterait justement le risque de suicide chez le sujet âgé. « Les aînés suicidaires ont plus tendance à souffrir de maladie et les hommes âgés suicidaires sont le plus souvent veufs ou divorcés ».
Pour l'IASP, le fait d'avoir des relations sociales « significatives et rapprochées », de participer à des organisations, d'avoir des hobbies ou de présenter de fortes croyances religieuses ou spirituelles constituent autant de « facteurs de protection » contre le suicide. D'une manière générale, il est « très important que les pays investissent dans des programmes de prévention adaptés aux personnes de tous âges ». Pour en savoir davantage sur cette journée : www.iasp.info.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Du sélénium oui… mais à petites doses !
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 36 minutes
Selon un nouveau travail américain, la supplémentation en sélénium à hauteur de 200 microgrammes par jour augmenterait… le risque de diabète de type II. Cet oligo-élément, vanté pour ses propriétés anti-oxydantes et vendu à fortes doses en gélules, est naturellement présent dans les huîtres, les choux et les céréales notamment.
Le Pr Saverio Stranges et son équipe, de l'Université de l'Etat de New York à Buffalo, ont suivi pendant 8 ans plus de 1 200 patients qui avaient participé au Nutritional Prevention of Cancer Trial (NPC). Une étude randomisée sur la capacité éventuelle du sélénium à protéger des cancers cutanés. La moitié de la cohorte avait reçu quotidiennement 200 microgrammes de sélénium. L'autre moitié n'avait reçu qu'un placebo.
En 8 ans, 58 des 600 participants du groupe traité ont développé un diabète de type II. Ils n'ont été que 39 dans le groupe « placebo ». Pour Saverio Stranges, « il est clair que non seulement la supplémentation en sélénium ne prévient pas le diabète de type II, mais qu'en outre elle augmente le risque de développer la maladie ».
Dans ces conditions, il « déconseille le recours à une supplémentation en sélénium au-delà de 55 microgrammes par jour. » Optez plutôt pour une alimentation qui en contient naturellement. Vous en trouverez en abondance dans les huîtres, les moules cuites à l'eau, le maquereau au vin blanc, les choux et les céréales. Bon appétit !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 36 minutes
Selon un nouveau travail américain, la supplémentation en sélénium à hauteur de 200 microgrammes par jour augmenterait… le risque de diabète de type II. Cet oligo-élément, vanté pour ses propriétés anti-oxydantes et vendu à fortes doses en gélules, est naturellement présent dans les huîtres, les choux et les céréales notamment.
Le Pr Saverio Stranges et son équipe, de l'Université de l'Etat de New York à Buffalo, ont suivi pendant 8 ans plus de 1 200 patients qui avaient participé au Nutritional Prevention of Cancer Trial (NPC). Une étude randomisée sur la capacité éventuelle du sélénium à protéger des cancers cutanés. La moitié de la cohorte avait reçu quotidiennement 200 microgrammes de sélénium. L'autre moitié n'avait reçu qu'un placebo.
En 8 ans, 58 des 600 participants du groupe traité ont développé un diabète de type II. Ils n'ont été que 39 dans le groupe « placebo ». Pour Saverio Stranges, « il est clair que non seulement la supplémentation en sélénium ne prévient pas le diabète de type II, mais qu'en outre elle augmente le risque de développer la maladie ».
Dans ces conditions, il « déconseille le recours à une supplémentation en sélénium au-delà de 55 microgrammes par jour. » Optez plutôt pour une alimentation qui en contient naturellement. Vous en trouverez en abondance dans les huîtres, les moules cuites à l'eau, le maquereau au vin blanc, les choux et les céréales. Bon appétit !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Moins de crises cardiaques en Ecosse depuis l'interdiction du tabac
LONDRES (AFP) - Le nombre des personnes hospitalisées pour une crise cardiaque a chuté de 17% en Ecosse dans l'année qui a suivi l'interdiction de fumer dans les lieux publics en mars 2006, a-t-on appris lundi auprès des autorités écossaises.
Avant que cette interdiction n'entre en vigueur, le nombre des crises cardiaques ne reculait que de trois pour cent par an, rappelle une étude de l'université de Glasgow citée sur le site du gouvernement écossais.
"Cela prouve que la législation (interdisant le tabac dans les lieux publics, ndlr) améliore la santé de tout le monde en Ecosse, fumeurs et non-fumeurs, enfants et employés de bars", a commenté le responsable-adjoint des services de santé en Ecosse, le professeur Peter Donnelly.
"La réduction du nombre des crises cardiaques constitue l'une des conclusions les plus importantes" de cette étude, a-t-il ajouté. "Nous pensons que l'interdiction de fumer a largement contribué à cette forte baisse".
La secrétaire d'Etat écossais à la Santé, Shona Robison, s'est pour sa part félicitée que "de plus en plus de pays en Europe et dans le reste du monde suivent (notre exemple) et je suis fière que l'Ecosse ait ouvert la voie au Royaume-Uni".
"Nous voulons continuer à faire de l'Ecosse une société sans tabac et c'est pourquoi le mois prochain, si le Parlement l'approuve, nous ferons passer de 16 à 18 ans l'âge légal pour pouvoir acheter des cigarettes", a-t-elle ajouté.
L'interdiction de fumer dans les lieux publics est entrée en vigueur début juillet en Angleterre. L'Ecosse avait pris une mesure similaire dès mars 2006, et le Pays de Galles et l'Irlande du Nord en avril 2007.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LONDRES (AFP) - Le nombre des personnes hospitalisées pour une crise cardiaque a chuté de 17% en Ecosse dans l'année qui a suivi l'interdiction de fumer dans les lieux publics en mars 2006, a-t-on appris lundi auprès des autorités écossaises.
Avant que cette interdiction n'entre en vigueur, le nombre des crises cardiaques ne reculait que de trois pour cent par an, rappelle une étude de l'université de Glasgow citée sur le site du gouvernement écossais.
"Cela prouve que la législation (interdisant le tabac dans les lieux publics, ndlr) améliore la santé de tout le monde en Ecosse, fumeurs et non-fumeurs, enfants et employés de bars", a commenté le responsable-adjoint des services de santé en Ecosse, le professeur Peter Donnelly.
"La réduction du nombre des crises cardiaques constitue l'une des conclusions les plus importantes" de cette étude, a-t-il ajouté. "Nous pensons que l'interdiction de fumer a largement contribué à cette forte baisse".
La secrétaire d'Etat écossais à la Santé, Shona Robison, s'est pour sa part félicitée que "de plus en plus de pays en Europe et dans le reste du monde suivent (notre exemple) et je suis fière que l'Ecosse ait ouvert la voie au Royaume-Uni".
"Nous voulons continuer à faire de l'Ecosse une société sans tabac et c'est pourquoi le mois prochain, si le Parlement l'approuve, nous ferons passer de 16 à 18 ans l'âge légal pour pouvoir acheter des cigarettes", a-t-elle ajouté.
L'interdiction de fumer dans les lieux publics est entrée en vigueur début juillet en Angleterre. L'Ecosse avait pris une mesure similaire dès mars 2006, et le Pays de Galles et l'Irlande du Nord en avril 2007.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Un suicide toutes les 30 secondes dans le monde (OMS)
GENÈVE, 10 sept 2007 (AFP) - Environ 3.000 personnes se suicident chaque jour dans le monde, soit une victime toutes les 30 secondes en moyenne, a alerté lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à l'occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide.
Pour chaque personne qui met fin à ses jours, au moins 20 autres font une tentative de suicide, a encore indiqué l'OMS qui relève que le traumatisme émotionnel subi par l'entourage d'une personne suicidée ou qui a tenté de porter atteinte à sa vie "peut durer de nombreuses années".
"Le taux de suicide a augmenté de 60% dans le monde au cours des 50 dernières années et la hausse la plus marquée a été relevée dans les pays en développement", selon l'OMS. Le suicide est désormais la troisième cause de mortalité parmi les jeunes âgés de 15 à 34 ans, mais la majorité des suicides sont commis par des adultes.
De plus en plus de personnes âgées mettent en outre fin à leurs jours, a indiqué l'OMS qui appelle à faire tomber les tabous afin que le sujet puisse être abordé ouvertement et permettre ainsi la mise en place de stratégies de prévention.
Pour l'agence de l'ONU, "il faut que le suicide ne soit plus considéré comme un tabou ou le résultat acceptable de crises personnelles ou sociales, mais un indicateur de santé relevant de risques psycho-sociaux, culturels et environnementaux qui peuvent faire l'objet de politiques de prévention".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
GENÈVE, 10 sept 2007 (AFP) - Environ 3.000 personnes se suicident chaque jour dans le monde, soit une victime toutes les 30 secondes en moyenne, a alerté lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à l'occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide.
Pour chaque personne qui met fin à ses jours, au moins 20 autres font une tentative de suicide, a encore indiqué l'OMS qui relève que le traumatisme émotionnel subi par l'entourage d'une personne suicidée ou qui a tenté de porter atteinte à sa vie "peut durer de nombreuses années".
"Le taux de suicide a augmenté de 60% dans le monde au cours des 50 dernières années et la hausse la plus marquée a été relevée dans les pays en développement", selon l'OMS. Le suicide est désormais la troisième cause de mortalité parmi les jeunes âgés de 15 à 34 ans, mais la majorité des suicides sont commis par des adultes.
De plus en plus de personnes âgées mettent en outre fin à leurs jours, a indiqué l'OMS qui appelle à faire tomber les tabous afin que le sujet puisse être abordé ouvertement et permettre ainsi la mise en place de stratégies de prévention.
Pour l'agence de l'ONU, "il faut que le suicide ne soit plus considéré comme un tabou ou le résultat acceptable de crises personnelles ou sociales, mais un indicateur de santé relevant de risques psycho-sociaux, culturels et environnementaux qui peuvent faire l'objet de politiques de prévention".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Alzheimer: pas d'égalité dans les aides aux malades à domicile
PARIS (AFP) - Les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer et vivant à domicile ne bénéficient pas des mêmes offres d'accompagnement et de prise en charge selon les régions, une inégalité révélée par une enquête de la Fondation Médéric Alzheimer rendue publique lundi.
Si l'évolution est positive depuis cinq ans concernant le nombre de centres d'accueil de jour, centres de diagnostic, ou autres dispositifs d'aides, les disparités régionales au niveau de l'offre soulèvent de nombreuses interrogations.
Les inégalités ne peuvent être imputées ni à la richesse locale, ni à la proportion de personnes âgées, puisque le Sud de la France est parmi les plus mal lotis, ni à l'état de santé de la population, notent les auteurs de l'enquête nationale menée en 2007 par la Fondation.
Il faut chercher l'explication plutôt vers "les politiques sociales territoriales et le dynamisme des acteurs locaux", disent-ils, confirmant les observations récurrentes des représentants des familles de malades.
"Partis de très bas", au début des années 2000, les dispositifs naissent surtout "d'initiatives ponctuelles", affirme à l'AFP Arlette Meyrieux, présidente de l'Union nationale des associations France-Alzheimer, représentant les familles, "alors qu'il faudrait une politique nationale" d'implantation.
Environ 860.000 personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer en France aujourd'hui, dont une grande majorité vivent à domicile.
A la suite des deux premiers "plans Alzheimer", de 2001 et 2004, le nombre d'accueils de jour est passé de 190 à 740. Actuellement, il est proposé 5.277 places, ce qui ne représente encore que 106 places pour 100.000 personnes de plus de 75 ans.
Mais, selon les départements, on compte, en accueils de jour, de 0 à plus de 200 places pour 100.000 habitants de plus de 75 ans. Les régions les moins équipées sont la Champagne-Ardenne, la Lorraine, l''Auvergne, l'Aquitaine et la Corse.
La majorité sont ouverts 5 jours par semaine, mais d'autres seulement un ou deux jours, et seulement 24% d'entre eux organisent un transport.
Les centres de diagnostic sont passés de 490 à 643 en cinq ans (+ 31%) - dont 353 consultations mémoire labellisées - soit 13 lieux pour 100.000 personnes de plus de 75 ans. Le Sud est une des régions les moins dotées, avec l'Ouest.
Les lieux d'information ou de coordination gérontologique, qui s'adressent aux personnes âgées en général, sont passés de 510 à 867.
Permanences d'accueil ou téléphonique, de soutien psychologique, groupes de parole, réunions d'échanges entre familles ... les structures proposant de l'aide aux familles sont passées de 815 à plus de 1.900.
Elles sont moins nombreuses dans la moitié sud du pays, avec des exceptions locales. Mais dans le Nord, la Normandie et le centre de l'Ile-de-France sont aussi peu dotées.
La Fondation a comptabilisé par ailleurs 563 établissements offrant des séjours temporaires aux malades, sur les quelque 1.000 autorisés à le faire, mais parmi eux, seuls 168 disposent de places qui leur sont spécifiquement dédiées, les autres accueillant selon leurs disponibilités.
L'hébergement temporaire est, avec l'accueil de jour, la revendication forte de France-Alzheimer pour les malades vivant à domicile, à la veille de l'annonce d'un nouveau Plan Alzheimer pour 2008, qui sera présenté le 1er novembre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
PARIS (AFP) - Les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer et vivant à domicile ne bénéficient pas des mêmes offres d'accompagnement et de prise en charge selon les régions, une inégalité révélée par une enquête de la Fondation Médéric Alzheimer rendue publique lundi.
Si l'évolution est positive depuis cinq ans concernant le nombre de centres d'accueil de jour, centres de diagnostic, ou autres dispositifs d'aides, les disparités régionales au niveau de l'offre soulèvent de nombreuses interrogations.
Les inégalités ne peuvent être imputées ni à la richesse locale, ni à la proportion de personnes âgées, puisque le Sud de la France est parmi les plus mal lotis, ni à l'état de santé de la population, notent les auteurs de l'enquête nationale menée en 2007 par la Fondation.
Il faut chercher l'explication plutôt vers "les politiques sociales territoriales et le dynamisme des acteurs locaux", disent-ils, confirmant les observations récurrentes des représentants des familles de malades.
"Partis de très bas", au début des années 2000, les dispositifs naissent surtout "d'initiatives ponctuelles", affirme à l'AFP Arlette Meyrieux, présidente de l'Union nationale des associations France-Alzheimer, représentant les familles, "alors qu'il faudrait une politique nationale" d'implantation.
Environ 860.000 personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer en France aujourd'hui, dont une grande majorité vivent à domicile.
A la suite des deux premiers "plans Alzheimer", de 2001 et 2004, le nombre d'accueils de jour est passé de 190 à 740. Actuellement, il est proposé 5.277 places, ce qui ne représente encore que 106 places pour 100.000 personnes de plus de 75 ans.
Mais, selon les départements, on compte, en accueils de jour, de 0 à plus de 200 places pour 100.000 habitants de plus de 75 ans. Les régions les moins équipées sont la Champagne-Ardenne, la Lorraine, l''Auvergne, l'Aquitaine et la Corse.
La majorité sont ouverts 5 jours par semaine, mais d'autres seulement un ou deux jours, et seulement 24% d'entre eux organisent un transport.
Les centres de diagnostic sont passés de 490 à 643 en cinq ans (+ 31%) - dont 353 consultations mémoire labellisées - soit 13 lieux pour 100.000 personnes de plus de 75 ans. Le Sud est une des régions les moins dotées, avec l'Ouest.
Les lieux d'information ou de coordination gérontologique, qui s'adressent aux personnes âgées en général, sont passés de 510 à 867.
Permanences d'accueil ou téléphonique, de soutien psychologique, groupes de parole, réunions d'échanges entre familles ... les structures proposant de l'aide aux familles sont passées de 815 à plus de 1.900.
Elles sont moins nombreuses dans la moitié sud du pays, avec des exceptions locales. Mais dans le Nord, la Normandie et le centre de l'Ile-de-France sont aussi peu dotées.
La Fondation a comptabilisé par ailleurs 563 établissements offrant des séjours temporaires aux malades, sur les quelque 1.000 autorisés à le faire, mais parmi eux, seuls 168 disposent de places qui leur sont spécifiquement dédiées, les autres accueillant selon leurs disponibilités.
L'hébergement temporaire est, avec l'accueil de jour, la revendication forte de France-Alzheimer pour les malades vivant à domicile, à la veille de l'annonce d'un nouveau Plan Alzheimer pour 2008, qui sera présenté le 1er novembre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Contrefaçons de médicament: quatre informations judiciaires ouvertes à Paris
PARIS (AFP) - Quatre informations judiciaires ont été ouvertes et sept personnes mises en examen à Paris pour la vente présumée de contrefaçons d'un médicament contre l'obésité du géant pharmaceutique Sanofi-Aventis, qui a créé un département pour lutter contre ce fléau.
Ces informations judiciaires, ouvertes depuis 2005, concernent la contrefaçon du Rimonabant, commercialisé en France sous le nom d'Acomplia, a précisé à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information du Figaro.
Deux juges d'instruction du pôle santé publique du tribunal de Paris, Pascal Gand et Didier Peltier, ont été saisis de ces dossiers qui portent sur des faits de "tromperie sur la nature (...) d'une marchandise dangereuse pour la santé de l'homme, publicité trompeuse, contrefaçon de marque et de brevet".
L'un des mis en examen, un Français de 22 ans, Jonas Helwig, accusé d'avoir proposé des copies du Rimonabant sur Internet, est toujours en détention provisoire. Les autres mis en cause, un Anglais et cinq Chinois, ont été remis en liberté, a-t-on précisé de même source.
Le groupe Sanofi-Aventis a mis en place en 2005 un département "sécurité économique et patrimoniale" pour notamment traquer les contrefaçons de ses médicaments. Il a été confié à l'ancien préfet et directeur central de la police judiciaire Jacques Franquet.
Conséquence, depuis 2007, "une vingtaine" de plaintes ont été déposées par le groupe qui saisit la justice après avoir mené ses propres enquêtes et fourni des preuves pour confondre les auteurs ou revendeurs de produits contrefaits.
"En utilisant tous les moteurs de recherche, nous recherchons les sites qui vendent nos produits en ligne et des prestataires qui travaillent pour nous achètent nos produits sur ces sites. Si nous découvrons des contrefaçons, nous alertons les autorités sanitaires et judiciaires des pays concernés", expliquait en juin M. Franquet au quotidien la Croix.
"La contrefaçon de médicament est un fléau, à la fois pour la santé publique (utilisation de produits dangereux) et pour l'industrie pharmaceutique mondiale dont elle capte 10 % du marché (60 milliards de dollars)", a expliqué à l'AFP un porte-parole de Sanofi-Aventis, selon qui "chaque développement de produit coûte plusieurs millions d'euros" au groupe.
Parmi les personnes mises en examen à Paris figurent des Chinois interpellés à Paris alors qu'ils vendaient des produits contrefaits sur un salon en région parisienne. Un Français, établi en Suède à la tête d'une société d'hébergement de sites, est également poursuivi. Il aurait proposé en ligne des produits contrefaits dont des boîtes ont été achetées, à titre de preuve et sous le contrôle d'un huissier, par des employés de Sanofi.
Un étudiant anglais en biologie de 25 ans a également été mis en examen en décembre 2006 pour avoir proposé du Rimonabant sur Internet.
Contacté par un employé de Sanofi-Aventis se faisant passer pour un acheteur prêt à commercialiser le produit à grande échelle en Amérique du Sud, le jeune homme avait accepté de venir en France avec quelques échantillons, a expliqué à l'AFP son avocat, Me Antoine Ricard. Il a été interpellé dès son arrivée à l'aéroport de Roissy, par des policiers prévenus par le groupe pharmaceutique, a-t-il ajouté
"Nous allons contester la légalité de cette interpellation qui résulte d'un piège tendu par une entreprise privée pour sauvegarder ses intérêts économiques", a annoncé l'avocat, selon qui son client a été incité à agir et à se rendre sur le territoire français.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
PARIS (AFP) - Quatre informations judiciaires ont été ouvertes et sept personnes mises en examen à Paris pour la vente présumée de contrefaçons d'un médicament contre l'obésité du géant pharmaceutique Sanofi-Aventis, qui a créé un département pour lutter contre ce fléau.
Ces informations judiciaires, ouvertes depuis 2005, concernent la contrefaçon du Rimonabant, commercialisé en France sous le nom d'Acomplia, a précisé à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information du Figaro.
Deux juges d'instruction du pôle santé publique du tribunal de Paris, Pascal Gand et Didier Peltier, ont été saisis de ces dossiers qui portent sur des faits de "tromperie sur la nature (...) d'une marchandise dangereuse pour la santé de l'homme, publicité trompeuse, contrefaçon de marque et de brevet".
L'un des mis en examen, un Français de 22 ans, Jonas Helwig, accusé d'avoir proposé des copies du Rimonabant sur Internet, est toujours en détention provisoire. Les autres mis en cause, un Anglais et cinq Chinois, ont été remis en liberté, a-t-on précisé de même source.
Le groupe Sanofi-Aventis a mis en place en 2005 un département "sécurité économique et patrimoniale" pour notamment traquer les contrefaçons de ses médicaments. Il a été confié à l'ancien préfet et directeur central de la police judiciaire Jacques Franquet.
Conséquence, depuis 2007, "une vingtaine" de plaintes ont été déposées par le groupe qui saisit la justice après avoir mené ses propres enquêtes et fourni des preuves pour confondre les auteurs ou revendeurs de produits contrefaits.
"En utilisant tous les moteurs de recherche, nous recherchons les sites qui vendent nos produits en ligne et des prestataires qui travaillent pour nous achètent nos produits sur ces sites. Si nous découvrons des contrefaçons, nous alertons les autorités sanitaires et judiciaires des pays concernés", expliquait en juin M. Franquet au quotidien la Croix.
"La contrefaçon de médicament est un fléau, à la fois pour la santé publique (utilisation de produits dangereux) et pour l'industrie pharmaceutique mondiale dont elle capte 10 % du marché (60 milliards de dollars)", a expliqué à l'AFP un porte-parole de Sanofi-Aventis, selon qui "chaque développement de produit coûte plusieurs millions d'euros" au groupe.
Parmi les personnes mises en examen à Paris figurent des Chinois interpellés à Paris alors qu'ils vendaient des produits contrefaits sur un salon en région parisienne. Un Français, établi en Suède à la tête d'une société d'hébergement de sites, est également poursuivi. Il aurait proposé en ligne des produits contrefaits dont des boîtes ont été achetées, à titre de preuve et sous le contrôle d'un huissier, par des employés de Sanofi.
Un étudiant anglais en biologie de 25 ans a également été mis en examen en décembre 2006 pour avoir proposé du Rimonabant sur Internet.
Contacté par un employé de Sanofi-Aventis se faisant passer pour un acheteur prêt à commercialiser le produit à grande échelle en Amérique du Sud, le jeune homme avait accepté de venir en France avec quelques échantillons, a expliqué à l'AFP son avocat, Me Antoine Ricard. Il a été interpellé dès son arrivée à l'aéroport de Roissy, par des policiers prévenus par le groupe pharmaceutique, a-t-il ajouté
"Nous allons contester la légalité de cette interpellation qui résulte d'un piège tendu par une entreprise privée pour sauvegarder ses intérêts économiques", a annoncé l'avocat, selon qui son client a été incité à agir et à se rendre sur le territoire français.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le soleil est nouveau tous les jours.
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La vitamine C bloquerait certains cancers en neutralisant une protéine
WASHINGTON (AFP) - La vitamine C et d'autres antioxydants empêcheraient le développement de certaines tumeurs cancéreuses en neutralisant une protéine (HIF-1), selon une recherche conduite aux Etats-Unis publiée lundi.
Des cancers à progression rapide comme celui du foie consomment tellement d'énergie qu'ils brûlent tout l'oxygène disponible autour d'eux faisant qu'ils dépendent absolument d'une protéine dite HIF-1 (facteurs induits par l'hypoxie) pour leur survie.
Cette protéine, découverte il y a une dizaine d'années par des chercheurs américains, compense la diminution d'oxygène disponible dans les cellules. Mais elle ne peut pas fonctionner sans des radicaux libres, parties instables et très réactive d'une molécule.
Les radicaux libres semblent jouer un rôle dans le vieillissement.
Les antioxydants comme la vitamine C détruisent ces radicaux libres et neutralisent l'HIF-1 bloquant le développement de la tumeur cancéreuse.
Jusqu'alors la médecine pensait que les antioxydants empêchaient en détruisant les radicaux libres que ces derniers n'endommagent l'ADN et n'entraînent le développement d'un cancer.
Cette découverte réalisée sur des souris de laboratoire sur lesquelles des cancers ont été induits a été le fruit de travaux conduits par le Dr Chi Dang, un cancérologue et professeur de médecine à la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est).
"Les vertus anticancéreuses potentielles des antioxydants ont motivé de nombreux essais cliniques et des études" depuis ces dernières décennies, relève le Dr Dang.
"En découvrant le mécanisme par lequel agissent les antioxydants nous pouvons maximiser leurs effets thérapeutiques", dit-il.
Il y a près de 30 ans, le Dr Linus Pinus, lauréat du Nobel de médecine, avait été le premier à avancer l'idée alors controversée que des compléments de vitamine C pourraient avoir des effets anti-cancéreux.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
WASHINGTON (AFP) - La vitamine C et d'autres antioxydants empêcheraient le développement de certaines tumeurs cancéreuses en neutralisant une protéine (HIF-1), selon une recherche conduite aux Etats-Unis publiée lundi.
Des cancers à progression rapide comme celui du foie consomment tellement d'énergie qu'ils brûlent tout l'oxygène disponible autour d'eux faisant qu'ils dépendent absolument d'une protéine dite HIF-1 (facteurs induits par l'hypoxie) pour leur survie.
Cette protéine, découverte il y a une dizaine d'années par des chercheurs américains, compense la diminution d'oxygène disponible dans les cellules. Mais elle ne peut pas fonctionner sans des radicaux libres, parties instables et très réactive d'une molécule.
Les radicaux libres semblent jouer un rôle dans le vieillissement.
Les antioxydants comme la vitamine C détruisent ces radicaux libres et neutralisent l'HIF-1 bloquant le développement de la tumeur cancéreuse.
Jusqu'alors la médecine pensait que les antioxydants empêchaient en détruisant les radicaux libres que ces derniers n'endommagent l'ADN et n'entraînent le développement d'un cancer.
Cette découverte réalisée sur des souris de laboratoire sur lesquelles des cancers ont été induits a été le fruit de travaux conduits par le Dr Chi Dang, un cancérologue et professeur de médecine à la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est).
"Les vertus anticancéreuses potentielles des antioxydants ont motivé de nombreux essais cliniques et des études" depuis ces dernières décennies, relève le Dr Dang.
"En découvrant le mécanisme par lequel agissent les antioxydants nous pouvons maximiser leurs effets thérapeutiques", dit-il.
Il y a près de 30 ans, le Dr Linus Pinus, lauréat du Nobel de médecine, avait été le premier à avancer l'idée alors controversée que des compléments de vitamine C pourraient avoir des effets anti-cancéreux.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le soleil est nouveau tous les jours.
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