Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008

Le forum de l'admission en IFSI

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Dowbette
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Explosion des PV dressés aux cyclistes
NOUVELOBS.COM | 19.09.2007 | 15:37

Entre janvier et août 2007, 6.311 verbalisations de cyclistes ont eu lieu à Paris, contre 2.579 pour la même période de l'année précédente.

Le nombre de procès-verbaux dressés à des cyclistes à Paris a explosé en 2007, a indiqué mardi 18 septembre la Préfecture de police (PP).
Cette hausse est due au fort accroissement du trafic des vélos dans la capitale.
Entre janvier et août 2007, 6.311 verbalisations de cyclistes ont eu lieu à Paris, contre 2.579 pour la même période de l'année précédente, selon la PP.
Les chiffres des amendes dressées aux cyclistes depuis le 15 juillet, date de la mise en service du système Vélib', avec 10.000 vélos à Paris, n'ont pas été précisés.

Notes sur les utilisateurs de Vélib'

A la mi-juillet, avant le lancement de Vélib', une note de service demandait à la police parisienne la "sanction des comportements dangereux", circulation sur le trottoir ou en sens interdit par exemple, "compte-tenu de l'augmentation du nombre de cyclistes", "conséquence" probable de Vélib', selon cette note.
Griller un feu rouge, emprunter un sens interdit ou rouler sur le trottoir entraîne une amende de 90 euros. L'utilisation d'un téléphone en roulant étant puni de 22 euros d'amende.
Depuis sa mise en fonction, le système de vélos en libre-service Vélib' a attiré près de 4 millions d'utilisateurs, avec un chiffre quotidien de quelques 100.000 utilisations.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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L'endoscopie qui dévoile (presque) tout…

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 48 minutes
« Visualiser l'invisible ». Alléchante, cette promesse affichée par un endoscope de nouvelle génération. L'endoscopie « Haute Définition » va bientôt débarquer dans les blocs opératoires, améliorant encore le quotidien des médecins. Et donc, celui des patients.

L'endoscopie, c'est cette technique d'exploration qui permet au chirurgien de visualiser l'intérieur des cavités anatomiques au moyen d'un endoscope, instrument optique au bout duquel est fixée une caméra, logée dans un tube flexible et reliée à un ordinateur.

La « Haute Définition » devrait donner la possibilité aux chirurgiens de réaliser des diagnostics de plus en plus précis et précoces. Mais surtout, elle devrait permettre d'intervenir sur des lésions bien plus petites qu'auparavant. Qu'elles se situent au niveau des articulations, de l'abdomen, de l'utérus, du tube digestif, des bronches ou du colon.

Comme le souligne son fabricant -la société Karl Storz- les endoscopes « Haute Définition » permettent de travailler avec des caméras d'une sensibilité de 2 millions de pixels. Soit 5 fois plus que les caméras traditionnellement utilisées.

Source : Karl StorzÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Maintenir les "gestes quotidiens", priorité pour les malades d'Alzheimer

Par Par Chloé COUPEAU AFP - il y a 45 minutesBETTON (AFP)
- Plier du linge ou cueillir des fraises : dans six maisons de retraite spécialisées de Bretagne, les personnes âgées atteintes par la maladie d'Alzheimer sont encouragées à continuer à effectuer des tâches simples pour tenter de ralentir la pathologie.
Dans la résidence Kerélys de Betton, près de Rennes, "les 28 résidents sont à un stade de dépendance trop élevé pour qu'on organise des ateliers mémoires", explique Odile Kerdelant, l'une de ses responsables. "Nous cherchons donc à maintenir les acquis, en leur laissant plier du linge ou en organisant des sorties".

Disséminées en Bretagne, les six maisons Kerélys, gérées par Argo, une association à but non lucratif fondée à l'initiative des HLM, défendent une logique "d'accompagnement" plutôt que de "soins".

Leur organisation est conçue pour permettre aux pensionnaires désorientés de retrouver leur chambre de 22 m2 : photo sur la porte, couloir circulaire autour d'un patio et digicode à la sortie de cette résidence de deux étages.

Installés dans leurs propres meubles, les pensionnaires doivent débourser 1.700 euros par mois (aides déduites) contre 1.000 à 2.700 dans d'autres structures, ce qui représente "un très bon rapport qualité-prix" selon l'association France Alzheimer Morbihan.

"Nous sommes très, très bien ici. L'autre jour on est allé cueillir des fraises, j'en ai chipé quelques-unes", témoigne Micheline, 89 ans, en attendant le départ pour le marché.

"Ce qui me plaît, c'est qu'on peut toucher à tout", confie Jeannine, 86 ans, dans l'une des deux salles communes lumineuses et confortables, tandis que Paulette parcourt le couloir à grands pas pour apaiser ses angoisses. Plusieurs résidents ne peuvent toutefois plus se déplacer ni parler.

"Ici on ne va pas s'alarmer parce qu'un objet a disparu d'une chambre pour réapparaître dans une autre ou parce qu'un placard a été vidé", explique Carole Sauvée, la directrice de l'établissement.

"Si une personne déclare vouloir aller chercher ses enfants à l'école, on commence par aller dans son sens. On l'emmène se promener dans le couloir. On lui fait parler de ses souvenirs avec ses enfants. C'est ainsi qu'on évite les mises en échec et l'agressivité", poursuit-elle.

Cette démarche nécessite de disposer d'effectifs importants : les établissements Kerélys fonctionnent avec un ratio de 0,7 encadrant pour un pensionnaire.

"Là où je travaillais avant avec 2 aides soignants pour 40 pensionnaires, nous avions 12 minutes par chambre, le matin. N'ayant pas le temps d'effectuer les tâches avec le pensionnaire, nous faisions tout nous même", témoigne Céline Raux, une aide-soignante.

Les listes d'attente pour les six résidences Kerélys sont longues, illustrant le manque criant d'infrastructures de ce type en France. Huit résidences sont en projet, approuvées par les autorités sanitaires et sociales, mais en attente, faute de financement de l'Etat.

La France a beau avoir annoncé trois plans Alzheimer en six ans, "les crédits ne suivent pas", déplore Pascale Maestracci, directrice d'Argo.

Au delà, France Alzheimer attend aussi du plan récemment annoncé par le président Sarkozy qu'il augmente les aides car "tout le monde ne peut pas payer 1.700 euros par mois".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Pharmacie: sous-traitants entre consolidation et crainte de délocalisation

Par Par Gaëlle GEOFFROY AFP - il y a 35 minutesDREUX (AFP)
- Les sous-traitants français de l'industrie pharmaceutique sont à la croisée des chemins, entre consolidation attendue d'un marché émietté et crainte de délocalisation vers l'Asie, où les grands laboratoires donneurs d'ordre cherchent la croissance.

"Le secteur est entré dans une spirale de lente érosion qui peut avoir des conséquences graves si l'on ne fait rien", estime François Deneux, directeur du pôle santé du cabinet Arthur D. Little.

Les sous-traitants de l'industrie pharmaceutique, les "façonniers", assurent pour le compte des grands laboratoires la fabrication, à travers le mélange de principes actifs et d'excipients, de médicaments souvent en fin de vie ou considérés comme "non stratégiques".

En France, ils emploient 6.600 personnes, selon le cabinet Precepta (groupe Xerfi).

Pour eux, les dernières années ont fait figure d'âge d'or. Le boom des génériques leur a assuré une importante charge de travail, car les laboratoires "génériqueurs" ne disposent généralement pas de sites de production en propre.

Les sous-traitants ont aussi développé leurs capacités de production à moindre coût en rachetant des usines aux grands laboratoires, désireux de se séparer de sites spécialisés sur un produit dont le brevet arrive à échéance, explique M. Deneux à l'occasion du Congrès Polepharma qui se tient jusqu'à jeudi à Dreux (Eure-et-Loir).

Entre 1996 et 2006, les "big pharmas" ont cédé 22 unités aux façonniers français, selon une récente étude de Precepta.

Mais l'avenir s'annonce plus incertain. Les sous-traitants français pâtissent d'un problème de taille: selon Precepta, ils réalisent en moyenne 17 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. Celui du leader du secteur, Fareva, est de 145 millions.

"En Allemagne, le chiffre d'affaires atteint 200 à 500 millions d'euros. Il faut absolument qu'on atteigne cette taille", souligne Pierre Charrier, directeur commercial chez Delpharm, numéro quatre français.

Un mouvement de consolidation du secteur s'est enclenché, et devrait s'accélérer dans les prochaines années. Conséquence: au début des années 2010, "on pourrait assister à un +grand ménage+", estime un expert sous couvert d'anonymat.

D'autant que le marché souffre de surcapacités liées à la vague d'acquisitions de nouvelles usines, spécialisées dans la production de molécules chimiques, alors que la tendance est à la production de molécules issues des biotechnologies.

Autre incertitude: face à la stagnation annoncée des ventes de médicaments en Europe et aux Etats-Unis, premier marché mondial, les grands laboratoires devraient se tourner de plus en plus vers le marché asiatique pour assurer leur croissance future. N'en profiteront-ils pas pour délocaliser leur production vers une région à bas coûts, au détriment des façonniers européens?

"La réponse n'est pas claire", note François Deneux. Selon lui, la logique voudrait que les grands labos continuent de produire en Asie pour le marché asiatique et en Europe pour les marchés européens, car hormis les produits à destination des spécialistes, les médicaments sont relativement spécifiques à chaque marché.

Accès direct au marché européen, qualité, fiabilité de la production: les façonniers français disposent d'atouts. Mais "il existe un décalage entre la puissance installée et la notoriété à l'étranger", souligne François Deneux, reconnaissant que l'émiettement du secteur n'aide pas à la montée en puissance d'un véritable lobby.

Dans ces conditions, le salut passera par une "ouverture vers l'étranger", estime-t-il: sceller des partenariats au niveau européen ou racheter des concurrents hors de France.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les maladies professionnelles sont "largement sous-évaluées"

Par Par Daniel MARTINEZ AFP - il y a 21 minutesPARIS (AFP)
- Les maladies professionnelles sont "largement sous-évaluées" en France, comme le montre, avant même le cas de l'amiante, l'exemple de la silicose, selon une étude de l'Ined publiée jeudi.

"Les maladies professionnelles sont des maladies négociées. Depuis les années 1920, leur définition fait l'objet d'une controverse permanente entre patronat et syndicats (...) Les rapports officiels admettent que le système ainsi construit sous-évalue largement leur incidence", estime l'étude de l'Institut national d'études démographiques.

La sous-évaluation passe d'abord par une "sous-déclaration": "Le médecin du travail étant rétribué par l'employeur, les salariés hésitent à lui déclarer des affections qui, via la délivrance d'un certificat d'inaptitude, pourraient justifier leur licenciement".

Il peut aussi s'agir d'"un arrangement direct": "le salarié ne déclare pas sa maladie comme professionnelle, et elle est alors prise en charge au titre de la branche maladie de la Sécurité sociale, épargnant à l'employeur de voir augmenter sa cotisation à la branche accidents du travail et maladies professionnelles. En compensation, ce dernier accorde au salarié des avantages divers".

A la "sous-déclaration" s'ajoute la "sous-reconnaissance" qui "varierait de un à douze selon les caisses régionales d'assurance maladie dans le cas du mésothéliome et des cancers de la plèvre, maladies liées à l'amiante. Presque 70% de l'ensemble des maladies professionnelles seraient ainsi +invisibles+", estime l'étude.

La silicose, une affection pulmonaire incurable qui concerne les mineurs, mais aussi les personnes travaillant dans les carrières, la fonderie, la verrerie, le bâtiment ou les travaux publics, "offrent une illustration extrême de ces problèmes".

Ainsi, le total cumulé de 34.000 mineurs ou anciens mineurs morts officiellement de la silicose entre 1946 et 1987 ne serait "qu'un plancher".

Ce chiffre exclut notamment les personnes n'ayant pas atteint un taux d'invalidité d'au moins 50% ou celles dont les familles n'ont pas demandé que le décès soit attribué à la silicose en vue d'obtenir une réversion de rente, une "démarche très incertaine" (le taux de refus est passé de 30% dans les années 1950 à près de deux tiers en 1991).

Il exclut aussi les personnes ayant changé de profession au fur et à mesure de la fermeture des puits, ainsi que nombre d'immigrés, comme les Polonais revenus dans leur pays dans les années 30, souligne encore l'étude, pour laquelle un "chiffre de 40.000 morts constitue une estimation basse, voire très basse, du nombre de victimes de la silicose dans les mines françaises de 1946 à 1987Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les hommes invités à se préoccuper de leur prostate

AFP - il y a 9 minutesPARIS (AFP)
- Les hommes sont invités à se préoccuper davantage de leur prostate, à l'occasion de la 3e Journée nationale de la prostate, jeudi, placée cette année encore sous le signe du dépistage précoce du cancer.

L'Association française d'urologie (AFU), organisatrice de cette journée, met à disposition du public un numéro, le 0 820 366 110 (0,099 euro HT/mn): pendant deux jours, mercredi et jeudi, de 9h00 à 19h00, des urologues répondront aux personnes qui souhaitent s'informer.

Le cancer de la prostate est responsable de 10.000 décès chaque année en France, alors que sa prise en charge à un stade précoce permettrait la guérison de 95% des cancers, indique l'AFU.

Le dépistage repose sur deux types d'examen, le toucher rectal pour palper la glande, réalisé par le médecin généraliste ou l'urologue, et un dosage sanguin spécifique, dit "PSA".

Le PSA (antigène spécifique prostatique) est une protéine qui n'est produite que par la prostate et que l'on retrouve en petite quantité dans le sang. Sa concentration sanguine augmente en cas de cancer, mais aussi de gonflement bénin de la prostate ou d'infection.

L'AFU recommande de proposer un dépistage annuel à tous les hommes à partir de 50 ans et à partir de 45 ans pour les hommes d'origine africaine ou antillaise, ou pour ceux dont des parents proches ont été atteints d'un cancer de la prostate.

Le question du dépistage du cancer de la prostate est toutefois sujette à controverse, des chercheurs ayant pointé les risques de surdiagnostic et de préjudices liés au traitement (impuissance, incontinence).

Aux détracteurs du dépistage, les urologues de l'AFU répondent que le diagnostic repose sur l'analyse des biopsies, que la prise en charge du cancer ne signifie pas nécessairement son traitement et peut reposer sur la "surveillance active".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Quand l'asthme se cache dans les piscines…

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 53 minutes

Selon deux études présentées au 17ème Congrès de la Société européenne de Pneumologie à Stockholm (Suède), la fréquentation régulière de piscines traitées au chlore augmenterait le risque d'asthme. Le personnel de ces établissements est bien sûr en première ligne. Enfants et adolescents seraient aussi menacés.

Une équipe de l'Université de Gênes en Italie, a suivi 30 nageurs âgés en moyenne de 14 ans qui fréquentaient régulièrement une piscine couverte et dont aucun n'était asthmatique. Les auteurs ont mesuré leur sensibilité aux allergènes aériens classiques, ainsi que l'existence d'une éventuelle hyper-réactivité bronchique. Deux éléments généralement considérés comme prédictifs d'un asthme.

Plus de sept jeunes sur dix étaient en réalité sensibilisés aux aéro-allergènes, soit une proportion deux fois supérieure à celle de la population générale. Et plus de la moitié souffrait d'hyper-réactivité bronchique. « Nous pensons que l'exposition répétée à de fortes concentrations de chlore dans les six centimètres au-dessus de la surface de l'eau, endommage les voies respiratoires », avancent les auteurs.

L'autre travail, mené par des chercheurs belges de l'Université de Louvain, a débouché sur les mêmes conclusions. Dans le cas d'espèce il s'agissait de piscines de plein air. Les spécialistes pensaient en effet que le risque associé aux piscines chlorées était limité aux piscines couvertes. En comparaison d'adolescents qui n'avaient jamais fréquenté de piscines traitées au chlore, le Pr Marc Nickmilder a montré que le risque d'asthme était trois fois plus élevé parmi les ados habitués à nager dans un bassin chloré, qu'il soit de plein air ou couvert…

Source : 17ème Congrès de la Société européenne de Pneumologie, 15-19 septembre 2007, StockholmÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Obésité et activité physique: une étude chiffrée sur 1.000 élèves de 6è

AFP - il y a 21 minutesSTRASBOURG (AFP) - Une étude réalisée sur quatre ans auprès d'un millier d'élèves alsaciens indique que l'activité physique qui réduit le risque d'excès pondéral augmente également le taux de "bon" cholestérol.


Le professeur Chantal Simon et son groupe de recherche de l'Université Louis Pasteur à Strasbourg ont suivi, depuis 2002, 1.000 élèves alors en 6e dans huit collèges du Bas-Rhin.

Mme Simon a affirmé jeudi devant la presse qu'il s'agit "de la première étude à donner des chiffres précis" sur la corrélation généralement admise entre l'obésité et le manque d'activité physique.

Un groupe "action" de 500 élèves a pratiqué, en moyenne hebdomadaire, une heure d'activité physique de loisirs de plus qu'un groupe "témoin" dans le cadre de cette étude intitulée ICAPS (Intervention auprès des collégiens centrée sur l'activité physique et la sédentarité).

Les collégiens du premier groupe ont, selon Mme Simon, diminué de moitié le risque d'être en surpoids: au terme des quatre années d'enquête, 4,4% d'entre eux avaient un excès pondéral contre 9,8% pour le groupe témoin.

Mais l'étude a aussi mis en évidence dans le groupe action une augmentation moyenne de 6% du HDL-cholestérol (ou "bon" cholestérol) favorable à la prévention des risques cardio-vasculaires.

Dans les quatre collèges du groupe action, un programme de promotion de l'activité physique a été développé incitant à l'activité lors des heures de pause et de permanence, mais il n'y a eu aucune action spécifique sur les habitudes alimentaires, est-il précisé. L'étude démontre aussi qu'il est possible de modifier les comportements d'activité des adolescents, se réjouissent les auteurs de l'étude.

En France, rappelle l'étude, 40% des adolescents ne pratiquent pas d'activité physique en dehors des cours d'éducation physique scolaires.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Vers un gel des cultures et des ventes de semences OGM ?

Reuters - il y a 10 minutesPARIS (Reuters)
- Le gouvernement s'apprête à geler les cultures transgéniques ainsi que la commercialisation des semences OGM en France dans l'attente d'une nouvelle loi, écrit Le Monde.


Le seul OGM commercialisé en France est une semence de maïs vendue par le groupe agrochimique américain Monsanto.

"Sur les OGM tout le monde est d'accord : on ne peut pas contrôler la dissémination. Donc on ne va pas prendre le risque", explique le ministre de l'Ecologie dans le quotidien.

Aucune confirmation de cette information n'a pu être obtenue dans l'immédiat auprès des ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture ou auprès de Monsanto.

Selon Le Monde, Jean-Louis Borloo a déclaré à un groupe de parlementaires lundi dernier que le gouvernement préparait un gel de la commercialisation des semences OGM tout en autorisant la poursuite des recherches en laboratoire.

L'Alliance pour la planète, qui regroupe 70 associations écologistes dont Greenpeace, "applaudit" ces propos mais "engage le ministre à transformer l'essai".

"Le ministre confirme là ce que les opposants aux OGM répètent depuis des années : dès qu'ils sont cultivés en plein champ, les OGM occasionnent une pollution génétique incontrôlable et irréversible", se félicite dans un communiqué Chantal Jaquet, qui représente l'Alliance au sein du groupe OGM du "Grenelle de l'environnement".

"Les propos de Jean-Louis Borloo constituent donc une avancée importante mais le ministre doit encore nous donner des garanties", ajoute-t-elle.

VIGILANCE

L'Alliance promet d'être "extrêmement vigilante à ce que la déclaration du ministre ne reste pas un effet d'annonce et se traduise par une interdiction des semis dès l'année 2008".

Les Verts attendent également pour se prononcer sur le fond.

"Cette annonce semble montrer que le gouvernement a compris le niveau d'inquiétude et de prudence des écologistes et des Français sur ce sujet. Mais restons prudent, il ne s'agit que d'une annonce. C'est la mesure précise qu'il conviendra de juger", dit leur porte-parole, Yann Wehrling dans un communiqué.

"Prenons garde aux belles annonces 'générales' assorties de réserves et d'exceptions! L'opinion publique pourrait penser que le risque OGM, c'est fini... or il n'en serait rien dans les faits", souligne-t-il.

Le groupe OGM du "Grenelle de l'environnement" qui doit se tenir à Paris en octobre a acté cette semaine le principe d'une nouvelle loi, annoncée fin août par Jean-Louis Borloo.

Le texte durcira le contrôle sur les cultures OGM, encadrera "beaucoup plus rigoureusement" leur autorisation et instituera une Haute autorité sur les biotechnologies, écrit Le Monde.

"La question du moratoire est activement discutée et envisagée mais le mot recouvre différentes réalités juridiques", précise la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, toujours dans les colonnes du journal.

Le gouvernement réfléchit à une interdiction de cultures, des essais en plein champ, "sur tel ou tel OGM, par non renouvellement des autorisations etc. Rien n'est définitif", ajoute-t-elle.

La culture commerciale d'OGM - 22.000 hectares de maïs en 2007 en France - mérite une "évaluation après dix années d'autorisation en se posant la question du bénéfice global pour notre société", a également déclaré au Monde le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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L'obésité au menu des candidats à la Maison Blanche

Par Par Virginie MONTET AFP - il y a 11 minutesWASHINGTON (AFP)

- Les équipes des candidats à la Maison Blanche mettent l'obésité à leur menu de campagne, alors que l'épidémie de surpoids aux Etats-Unis progresse et avec elle une inflation des coûts médicaux pour la société américaine.


"Si je suis président, je combattrais l'obésité tous les jours!", a lancé le candidat à l'investiture démocrate, Bill Richardson, invité mardi d'une conférence à Washington sur le thème "Obésité: que ferait le prochain président?".

Deux tiers (66%) des Américains adultes sont en surpoids voire obèses, une condition qui entraîne un surcoût médical avec les maladies chroniques qui accompagnent l'embonpoint (diabète, maladies cardiovasculaires).

"Un individu en surpoids coûte au système de santé 1.000 dollars de plus par an qu'un individu de poids normal", a asséné en guise d'introduction le directeur du Bureau du budget du Congrès américain (CBO), Peter Orszag.

"Prévenir, traiter ou ignorer l'obésité va coûter très cher. C'est le défi sanitaire du prochain président des Etats-Unis", a renchéri Morgan Downey, vice-président de l'organisation à but non lucratif The Obesity Society, à l'initiative de la conférence.

A la tribune, les sherpas des prétendants à la Maison Blanche, démocrates comme républicains, affirment tous prendre la question à coeur: "tous les candidats prennent ce problème très au sérieux", a déclaré Laurie Rubiner, représentant la favorite démocrate Hillary Clinton.

"Ne rien faire n'est pas une option", a ajouté le conseiller du candidat républicain John McCain, Douglas Holtz-Eakin.

Mais rapidement, le traditionnel fossé entre gauche et droite prend le dessus: "il y a une distinction bien claire entre démocrates et républicains", a affirmé le conseiller du républicain Rudy Giuliani, Don Moran.

"Il s'agit de savoir si vous êtes pour davantage d'administration ou bien pour le libre marché", résume-t-il.

Même son de cloche dans l'équipe du républicain Mitt Romney: "l'approche philosophique est différente (...). Nous ne sommes pas preneurs d'ordres de Washington", déclare Lanhee Chen, conseiller en politique intérieure du candidat, qui a travaillé en 2004 pour le ticket Bush-Cheney.

Du côté démocrate, l'obésité est vue comme l'exemple parfait qui plaide en faveur d'une couverture médicale abordable pour tous en Amérique, cheval de bataille des candidats démocrates, alors que 47 millions d'Américains n'ont pas d'assurance santé.

"En ce qui concerne l'obésité, rien ne compte plus que l'accès à une assurance médicale", a affirmé la conseillère d'Hillary Clinton qui vient de dévoiler son plan de couverture santé, une des priorités de sa campagne. Pour celle de Barack Obama, Dora Hughes, l'obésité est même "le symptôme et la conséquence du système de santé".

Au nom de John Edwards, le plus à gauche des candidats démocrates, David Bonior veut quant à lui en découdre avec les compagnies d'assurance santé: "on est fatigué de ces compagnies d'assurance qui dictent la politique de santé du pays", a-t-il lancé.

Débarrasser les cantines scolaires de la mal bouffe, détailler les calories sur les menus des restaurants, exiger des assurances médicales qu'elles remboursent des actions de prévention comme une simple analyse de taux de cholestérol, légiférer contre la discrimination envers les obèses: les recettes des démocrates hérissent le camp républicain.

"Il y a une marge pour des régulations mais cela doit se faire au niveau des Etats" (décentralisé), tempère le conseiller de Mitt Romney.

"On a tendance à vouloir céder à la mode", affirme le représentant de Rudy Giuliani. "Je n'ai vu aucune étude affirmant que l'obésité était causée par de mauvais choix sur les menus de restaurants. Il y a des choses rationnelles à faire et puis il y en a d'autres qui sont idiotes", conclut le camp Giuliani.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Doit-on dépister le cancer de la prostate ?

Le 20 septembre 2007, la 3e Journée nationale de la prostate interpelle les hommes et tentera de les convaincre de se préoccuper davantage de cet organe encore trop méconnu. Mais cette année, cette campagne intervient en pleine polémique sur l'utilité même du dépistage du cancer de la prostate.

Associée dans l'esprit du grand-public, aux valeurs de jeunesse, de virilité et de sexualité, la prostate devrait être l'objet de plus d'attentions. Ce message de l'Association Française d'Urologie se heurte aujourd'hui à une polémique sur les modalités du dépistage du cancer de la prostate.

La prostate : entre plaisir et crainte
Située au-dessous de la vessie au devant du rectum, la prostate a la forme d'une châtaigne. Non visible, elle est aisément accessible à l'examen médical par toucher rectal. La prostate est traversée par l'urètre, le canal qui sert à l'élimination des urines et à l'expulsion de sperme. La prostate intervient dans la fertilité masculine. Avec les vésicules séminales, elle participe à la fabrication du liquide séminal qui transporte et nourrit les spermatozoïdes. Elle contribue, par sa contraction, à l'expulsion du sperme vers l'urètre, et, ce faisant, participe à l'orgasme.

Mais cet organe est également l'objet de toutes les peurs. Responsable de 10 000 décès, chaque année en France, le cancer de la prostate demeure très meurtrier (c'est la deuxième cause de mortalité par cancer chez l'homme de plus de 50 ans, après le cancer du côlon)1.

Les hommes négligent leur santé sexuelle
Pour la journée de la prostate 2007, l'AFU s'est intéressée à la sexualité des hommes, commandant une étude à l'institut Ipsos santé2. Selon les résultats de cette enquête, il apparaît que contrairement aux femmes habituées, depuis leur jeune âge à se soumettre à des dépistages (frottis, palpation des seins) pour lesquels la pudeur n’est plus un frein, les hommes restent gênés par les attentions du médecin sur leur intimité. D’une manière générale, si les femmes ont appris à gérer leur santé sexuelle, les hommes hésitent encore à en parler.

Alors que les femmes voient régulièrement leur gynécologue, les hommes n'ont pas d'interlocuteur privilégié. Mais parce que certains problèmes peuvent apparaître avec l’âge, les hommes les assimilent à des faiblesses et préfèrent les ignorer pour ne pas consulter.

Sont-ils insouciants pour autant ? Non, ils sont interpellés par les exemples concrets et par les médias, qui permettent d’avoir accès aux expériences des autres, tout en restant dans l’anonymat.

Le dépistage en pleine tourmente
Depuis 2005, la Journée nationale de la prostate est l'occasion pour l'Association française d'urologie d'inciter les hommes âgés de 50 à 75 ans à se faire dépister. Un dépistage qui repose sur une information éclairée du patient, un examen par toucher rectal et le dosage régulier de la molécule PSA, connue pour être un marqueur biologique du cancer de la prostate3.

Mais ces recommandations se retrouvent au coeur d'un vif débat. Dans le Monde du 12 juillet4, deux éminents spécialistes Catherine Hill, épidémiologiste à l'Institut Gustave Roussy et le Pr. Gérard Dubois du CHU d'Amiens remettent en cause l'utilité d'une telle politique, en jugeant les bénéfices "hypothétiques". Selon eux5,6, une telle pratique conduirait à un sur-diagnostic (c'est-à-dire à trouver de nombreux cancers qui seraient restés dénués de symptômes) et donc à des traitements inutiles et non dénués d'effets secondaires. L'épidémiologiste Catherine Hill estime ainsi que si l'on proposait un dépistage systématique aux 7 millions d'hommes de 50 à 75 ans, avec un participation de 40 %, on aura 336 000 tests positifs (12 %), 280 000 biopsies (avec un refus d'un homme sur six) entraînant 8 400 complications (3 % des biopsies). Et l'on découvrira 70 000 cancers (2,5 % de la population dépistée), dont environ 30 % de cas qui ne seraient jamais devenus symptomatiques. A la suite du traitement, 33 000 hommes (45 %) présenteront des problèmes d’impuissance, d’incontinence ou de rectites.

Un calcul qui a déclenché les foudres de l'AFU. L'association rappelle que chez le patient jeune, le cancer de la prostate revêt parfois une forme agressive à évolution rapide, qu’il faut traiter précocement pour obtenir la guérison et éviter un décès7. A ce stade précoce, le malade a 95 % de chances de guérir, alors que le cancer est asymptomatique. Le dépistage permettrait ainsi d'éviter d'avoir à traiter des formes avancées de cancer (métastasiques) face auxquelles les traitements sont limités.

Alors qui croire ? En l’absence de résultats sur l'influence du dépistage sur la mortalité, il est bien difficile d'apporter une réponse. Deux vastes études l'une aux Etats-Unis et l'autre en Europe devraient apporter des éléments de réponse dès 2008. En attendant, un dépistage de masse ne peut être recommandé… et le dépistage individuel doit être le résultat d'une information éclairée du patient et d'un dialogue avec son médecin, plus à même d'évaluer son risque de cancer de la prostate.

David Bême

1 - Estimation du nombre de cancers en France pour l'année 2000 - Rapport de la commission d'orientation sur le cancer
2 - Krisis 2007 AFU/IPSOS - Exploration des discours masculins sur la sexualité. Krisis est une étude qualitative conduite qui favorise l’expression d’opinions et de valeurs personnelles (effectif 9 hommes).
3 - Dépliant destiné aux patients et aux médecins par l'AFU depuis 2005
4 - "Le dépistage du cancer de la prostate crée une polémique" - Le Monde du 12 juillet
5 - Presse Med. 2007 Jul-Aug;36(7-8):1045-53.
6 - Can J Public Health. 2007 May-Jun;98(3):212-6
7 - Journal of Urology, 1995.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Première année d'Unitaid : 33.000 enfants traités contre le sida

AFP - il y a 19 minutes

GENEVE (AFP) - En un an d'existence, la Facilité internationale d'achats de médicaments (Unitaid) a fourni avec la Fondation Clinton plus de 33.000 traitements contre le sida pour les enfants, a indiqué jeudi l'organisme.

Unitaid a en outre investi 45 millions de dollars (32 millions d'euros) pour financer un traitement antirétroviral pour 65.000 patients d'ici 2008, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Lancée par la France, le Brésil, le Chili, la Norvège et le Royaume-Uni en 2006, Unitaid, présidée par l'ancien ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, vise à acheter des médicaments destinés aux pays en développement pour lutter contre le paludisme, le sida et la tuberculose.

L'organisme a déjà collecté 300 millions de dollars (221 millions d'euros), notamment grâce à des taxes sur des billets d'avion.

Selon Unitaid, son action aurait permis "de faire baisser de près de 40% le prix des traitements contre le VIH destinés aux enfants". De même, le prix des antirétroviraux de deuxième intention aurait baissé "de 25% à 50%".

Pour Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères qui a souligné dans un communiqué le "soutien fort" de la France à l'organisme, "les résultats d'Unitaid sont pour nous motif d'une joie profonde".

En collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), Unitaid a récemment acheté et distribué au Burundi et au Liberia 1,3 million de médicaments comportant de l'artémisinine (ACT).

Par ailleurs, en octobre prochain, de l'ACT sera distribué à huit pays en partenariat avec le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Alzheimer: les associations pointent les insuffisances

Par Florence Sebaoun AP - il y a 2 heures 43 minutes

PARIS - Améliorer la prise en charge de la maladie d'Alzheimer par la création de kiosques, de centres d'hébergement temporaire et de maisons de retraite spécialisées: la Journée nationale consacrée à cette pathologie, vendredi dans toute la France, est une nouvelle fois l'occasion pour les responsables de pointer les insuffisances dans un domaine qui fait 165.000 nouvelles victimes chaque année.

Le président Nicolas Sarkozy interviendra vendredi à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris pour "témoigner de son engagement personnel dans la lutte contre cette terrible maladie" et présenter les premières orientations de la commission présidée par le Pr Joël Ménard, qu'il avait installée le 3 septembre dernier.

"L'actualité est foisonnante", a constaté jeudi à l'Associated Press, Guy Le Rochais, porte-parole de l'association France-Alzheimer, à l'origine de cette journée de sensibilisation.

Citant le plan annoncé par le président de la République, M. Le Rochais a dit attendre "des choses précises" des travaux de la commission Ménard mise en place par Nicolas Sarkozy pour planifier la prise en charge de la maladie.

M. Sarkozy avait chargé le Pr Joël Ménard, ancien directeur général de la Santé, d'élaborer un plan Alzheimer financé par un système de "franchise médicale" plafonnée à 50 euros par assuré et par an.

"Il est prévu de dégager une enveloppe de 830 millions d'euros répartis sur la maladie d'Alzheimer, le cancer et les soins palliatifs", précise Guy Le Rochais. Une goutte d'eau, selon ce responsable, qui évalue "en milliards d'euros" la somme nécessaire à la seule maladie dégénérative.

"Chaque parcours est différent. Le suivi n'est pas que médical, 70 à 75% des malades vivent à domicile", ajoute le porte-parole, dont l'association souhaite des améliorations notables dans la prise en charge de cette démence. "Nous voulons que des kiosques soient créés à la sortie de chaque consultation mémoire." Leur rôle serait "d'informer le malade ou sa famille du parcours qu'il aura à affronter".

Au centre de cette entité, "un coordinateur, une assistante sociale et un psychologue" qui travailleraient en équipe avec "un membre de l'association France-Alzheimer", a-t-il précisé.

"Le diagnostic n'est rien s'il n'y a pas de suivi", insiste-t-il. D'où l'importance par ailleurs des hébergements temporaires, dont le nombre est, selon lui, nettement insuffisant, tout comme l'est celui des maisons de retraite spécialisées.

En France, 32.000 personnes développent la maladie avant 60 ans, avertit Guy Le Rochais. Pour ces personnes à part, en pleine activité professionnelle, les solutions ne sont pas adaptées. Les textes ne prévoyant pas de structure d'accueil à cet âge.

La maladie d'Alzheimer est une pathologie dégénérative du cerveau évoluant vers un état de démence. Elle frappe, d'après les estimations actuelles, 5% des personnes de plus de 65 ans et 25% des plus de 80 ans. Environ 10% des cas concernent des personnes de moins de 65 ans, "les malades jeunes", la maladie pouvant se manifester dès l'âge de 40 ans. Au total, on évalue à 800.000 le nombre de personnes atteintes, maladies apparentées inclues.

La maladie débute par des troubles de la mémoire souvent sous-estimés et mis, à tort, sur le compte du vieillissement normal. Le fait est que plus de la moitié des personnes âgées de plus de 55 ans se plaignent de troubles de mémoire sans gravité et sans rapport avec la maladie d'Alzheimer. Il ne s'agit pas d'un phénomène de vieillissement accéléré mais d'une véritable maladie de plus en plus répandue avec le vieillissement de la population.

Un espoir toutefois: des médicaments capables de ralentir le processus de la maladie devraient voir le jour dans les années à venir, parmi lesquels "le Gingko Biloba actuellement à l'étude aux Etats-Unis et en France", précise le Pr Jacques Touchon, chef du service de neurologie au CHU de Montpellier. Tout comme les "micronutriments tels que la vitamine E, le sélénium, la vitamine C, l'acide folique et les oméga3".

Les scientifiques testent par ailleurs des médicaments capables de bloquer le processus de dégénérescence, les inhibiteurs de la secrétase. Quant à la vaccination, elle représente aussi un réel espoir au futur. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Hôpitaux financés à l'activité: "dispositif de stabilisation" jusqu'en 2012

AFP - Jeudi 20 septembre, 15h35

POITIERS (AFP) - La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a assuré jeudi qu'un "dispositif de stabilisation" devrait permettre qu'aucun hôpital ne se retrouve en difficulté d'ici 2012 du fait du passage de 50% à 100% du financement à l'activité en 2008.

"Je proposerai au Parlement, dans les tous prochains jours, que la part de tarification à l'activité soit portée à 100% en 2008", a déclaré Mme Bachelot lors d'une rencontre de professionnels hospitaliers à Poitiers, confirmant l'annonce faite par le président Nicolas Sarkozy mardi.

"Dans le même temps, il faudra veiller à ce qu'aucun établissement ne se trouve en difficulté. A cet effet, cette montée en charge devra s'accompagner d'un dispositif de stabilisation permettant d'accompagner les mutations nécessaires", a-t-elle ajouté, précisant devant la presse quelques minutes plus tard que ce dispositif devrait s'appliquer jusqu'en 2012.

De son côté, le président de la Coordination médicale hospitalière (CMH), François Aubart, l'un des organisateurs de cette rencontre, a fait part de son inquiétude, partagée par d'autres syndicats de médecins des hôpitaux.

"En rétrécissant sur quelques semaines le calendrier de la tarification à l'activité (...) le risque d'insécurité devient réel", a-t-il déclaré. Mardi, après l'annonce de M. Sarkozy, la CMH avait estimé que ce passage à 100% risquait de favoriser un "tri des patients" en fonction du "tarif" de leur maladie.

Le financement à l'activité doit remplacer la dotation budgétaire attribuée aux hôpitaux par une rémunération à "l'acte médical" impliquant notamment une "tarification" des différentes pathologies.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Une actrice française a recours au suicide assisté enSuisse

AP - Jeudi 20 septembre, 14h06

PARIS - Atteinte d'un cancer incurable, la comédienne Maïa Simon est décédée mercredi à Zurich où elle s'était déplacée pour pouvoir bénéficier d'un suicide médicalement assisté, interdit en France, a fait savoir l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) dans un communiqué.

L'ADMD "salue la mémoire (...) de l'une des leurs, la comédienne Maïa Simon, décédée ce mercredi 19 septembre, loin de chez elle", précise l'association.

"(Elle) a choisi, pour abréger ses souffrances et vivre sa fin de vie selon sa propre acceptation de la dignité, de sexiler dans un pays de liberté", poursuit le communiqué.

Avant de partir en Suisse, l'actrice avait expliqué son geste à un journaliste de RTL : "J'ai eu le temps, pendant cette longue maladie, de sentir la dégradation de mon corps (...) et je sens que j'arrive à la limite".

"Au lieu d'attendre la mort de manière passive et comme j'ai encore de l'énergie, j'organise mon dernier voyage avec ma famille et mes amis", avait-elle confié.

La comédienne a déploré avant de mourir la "grande hypocrisie en France" sur la question du suicide assisté. "Les (malades NDLR) le font de toute façon parce qu'ils trouvent toujours des gens qui peuvent les aider, mais c'est absolument ignoble parce que les médecins et les anesthésistes risquent gros", constatait-elle.

En France, la loi Leonetti sur la fin de vie autorise depuis 2005 un patient à refuser toute "obstination déraisonnable", sans légaliser l'euthanasie. "Un progrès", selon le président de l'ADMD Jean-Luc Romero, qui juge toutefois la situation encore insatisfaisante: "Si vous êtes dans des conditions telles que vous allez bientôt mourir, vous refusez à la fois d'être alimenté, d'être hydraté, vous imaginez dans quelles conditions vous mourrez! (...) Aider quelqu'un à mourir à un moment précis en lui donnant un produit, c'est cent fois moins barbare", a-t-il estimé sur RTL.

Plaidant pour une "loi de liberté" semblable à celle existant en Suisse, M. Romero l'a présenté comme une "loi d'égalité". "Maïa voulait faire ce voyage et le pouvait. Il y a des gens qui n'ont pas les moyens de le faire et qui ne sont pas en état", a-t-il souligné.

Agée de 67 ans, Maïa Simon avait débuté sa carrière au théâtre et tourné dans plusieurs téléfilms et films parmi lesquels "Nous irons tous au paradis" d'Yves Robert (1977) et "Les témoins" d'André Téchiné (2007). APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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