Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008
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Un accord "historique" sur la protection de la cou
Un accord "historique" sur la protection de la couche d'ozone
Par David Ljunggren Reuters - Samedi 22 septembre, 23h06
OTTAWA (Reuters) - Le Programme des Nations unies pour l'Environnement (Pnue) et le Canada se sont réjouis samedi de l'accord intervenu la veille au soir à la conférence qu'ils coorganisaient à Montréal concernant l'élimination anticipée des gaz HCFC nuisibles à la couche d'ozone.
L'accord, présenté comme "historique" par le Pnue, a été conclu par les 191 pays réunis à l'occasion du 20e anniversaire de l'adoption du protocole de Montréal sur la protection de la couche d'ozone.
Le Pnue - et les Etats-Unis - réclamaient l'interdiction de la production et de l'utilisation des hydrochlorofluorocarbones (HCFC) en 2020 au lieu de 2030 pour les pays industrialisés et en 2030 au lieu de 2040 pour les pays en développement.
Tous les gouvernements ont accepté de geler la production d'HCFC d'ici 2013. Les pays développés acceptant de la réduire de 90% avant 2015, en vue d'une suppression totale à l'horizon 2020.
Les pays en développement, avec une assistance financière non précisée, la réduiront de 10% pour 2015, de 35% d'ici à 2020 et de 67,5% avant 2025, avec pour objectif une suppression totale en 2030.
Utilisés dans des systèmes de réfrigération et de climatisation ou dans les mousses d'extinction des incendies, le HCFC ont remplacé les CFC (chlorofluorocarbures), interdits en 1987.
L'accord de Montréal constitue un "tournant" dans le combat international contre le réchauffement global, a estimé John Baird, ministre canadien de l'Environnement.
Il s'est félicité que la Chine, l'Inde et les Etats-Unis, qui ne sont pas tenus par les objectifs du protocole de Tokyo, aient signé l'accord, contribuant au succès de la conférence.
"Les gouvernements avaient une occasion en or de traiter du double défi du changement climatique et de la protection de la couche d'ozone et ils l'ont saisie", s'est pareillement félicité le directeur exécutif du Pnue, Achim Steiner.
Selon lui, l'accord permettra d'économiser à la planète plusieurs milliards de tonnes de gaz nuisibles.
La porte-parole de la Maison blanche, Dana Perino, a estimé que cet accord "représentait l'une des nouvelles actions internationales les plus significatives pour lutter contre le changement climatique".
Un groupe de travail a été constitué pour évaluer le coût financier de l'accord et remettra son rapport au début de l'an prochaine.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par David Ljunggren Reuters - Samedi 22 septembre, 23h06
OTTAWA (Reuters) - Le Programme des Nations unies pour l'Environnement (Pnue) et le Canada se sont réjouis samedi de l'accord intervenu la veille au soir à la conférence qu'ils coorganisaient à Montréal concernant l'élimination anticipée des gaz HCFC nuisibles à la couche d'ozone.
L'accord, présenté comme "historique" par le Pnue, a été conclu par les 191 pays réunis à l'occasion du 20e anniversaire de l'adoption du protocole de Montréal sur la protection de la couche d'ozone.
Le Pnue - et les Etats-Unis - réclamaient l'interdiction de la production et de l'utilisation des hydrochlorofluorocarbones (HCFC) en 2020 au lieu de 2030 pour les pays industrialisés et en 2030 au lieu de 2040 pour les pays en développement.
Tous les gouvernements ont accepté de geler la production d'HCFC d'ici 2013. Les pays développés acceptant de la réduire de 90% avant 2015, en vue d'une suppression totale à l'horizon 2020.
Les pays en développement, avec une assistance financière non précisée, la réduiront de 10% pour 2015, de 35% d'ici à 2020 et de 67,5% avant 2025, avec pour objectif une suppression totale en 2030.
Utilisés dans des systèmes de réfrigération et de climatisation ou dans les mousses d'extinction des incendies, le HCFC ont remplacé les CFC (chlorofluorocarbures), interdits en 1987.
L'accord de Montréal constitue un "tournant" dans le combat international contre le réchauffement global, a estimé John Baird, ministre canadien de l'Environnement.
Il s'est félicité que la Chine, l'Inde et les Etats-Unis, qui ne sont pas tenus par les objectifs du protocole de Tokyo, aient signé l'accord, contribuant au succès de la conférence.
"Les gouvernements avaient une occasion en or de traiter du double défi du changement climatique et de la protection de la couche d'ozone et ils l'ont saisie", s'est pareillement félicité le directeur exécutif du Pnue, Achim Steiner.
Selon lui, l'accord permettra d'économiser à la planète plusieurs milliards de tonnes de gaz nuisibles.
La porte-parole de la Maison blanche, Dana Perino, a estimé que cet accord "représentait l'une des nouvelles actions internationales les plus significatives pour lutter contre le changement climatique".
Un groupe de travail a été constitué pour évaluer le coût financier de l'accord et remettra son rapport au début de l'an prochaine.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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GOUVERNEMENT
Lilian Thuram : Yade a été nommée
parce que noire
| 23.09.2007 | 12:23
Dans un entretien à l'AFP avec le chanteur Manu Chao, le footballeur juge "triste" que la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'Homme "existe parce qu'elle est noire".
Le footballeur Lilian Thuram est sévère sur la nomination de Rama Yade dans le gouvernement de François Fillon. Dans un entretien à l'AFP avec le chanteur Manu Chao vendredi 21 septembre, il estime qu' "il fallait une Noire dans le casting". "Elle existe parce qu'elle est noire, et c'est ça qui est triste", explique-t-il. "Mais ce n'est pas parce qu'on est noir ou blanc qu'on a telle ou telle valeur!"
Revenant sur le discours du président au Sénégal le 26 juillet dernier, il le qualifie de "raciste" et "colonialiste". Nicolas Sarkozy "n'a même pas compris pourquoi les Africains se sont sentis insultés. Ca prouve tout le décalage et tout le mépris, la vision raciale des gens", dénonce Lilian Thuram. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Lilian Thuram : Yade a été nommée
parce que noire
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Dans un entretien à l'AFP avec le chanteur Manu Chao, le footballeur juge "triste" que la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'Homme "existe parce qu'elle est noire".
Le footballeur Lilian Thuram est sévère sur la nomination de Rama Yade dans le gouvernement de François Fillon. Dans un entretien à l'AFP avec le chanteur Manu Chao vendredi 21 septembre, il estime qu' "il fallait une Noire dans le casting". "Elle existe parce qu'elle est noire, et c'est ça qui est triste", explique-t-il. "Mais ce n'est pas parce qu'on est noir ou blanc qu'on a telle ou telle valeur!"
Revenant sur le discours du président au Sénégal le 26 juillet dernier, il le qualifie de "raciste" et "colonialiste". Nicolas Sarkozy "n'a même pas compris pourquoi les Africains se sont sentis insultés. Ca prouve tout le décalage et tout le mépris, la vision raciale des gens", dénonce Lilian Thuram. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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le gouvernement s'attèle au redressement des comptes
AFP - dimanche 23 septembre 2007, 09h47
Semaine sociale: le gouvernement s'attèle au redressement des comptes de la "Sécu"
Les mesures du gouvernement pour faire face aux comptes dégradés de la Sécurité sociale seront au centre d'une semaine sociale également rythmée par la poursuite de la concertation sur les régimes spéciaux de retraite.
La Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) publiera lundi après-midi ses prévisions de déficit pour 2008 du régime général (salariés), dont le trou devrait avoisiner les 9 milliards d'euros, après environ 12 milliards d'euros cette année.
Dans la foulée, le gouvernement présentera les principales mesures du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2008, dont l'instauration controversée de franchises médicales sur les médicaments, les actes para-médicaux et les transports sanitaires. Des taxes nutritionnelles sur des "produits de grignotage" pourraient également être instaurées.
La taxation des préretraites sera renforcée. De même, les mises à la retraite d'office avant 65 ans devraient être "supprimées".
Le gouvernement se verra également remettre, lundi, un rapport d'experts sur la fiabilité des statistiques du chômage, invitant à faire évoluer les modalités d'établissement des statistiques. Le rapport avait été commandé en juin, après la vive polémique ayant entaché la forte baisse du chômage annoncée avant les élections.
La semaine qui s'ouvre sera par ailleurs rythmée par les multiples concertations engagées sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, la préparation de la conférence gouvernementale sur les conditions de travail et l'instauration du service minimum dans les transports publics.
Sur les régimes spéciaux, le ministre du Travail Xavier Bertrand doit recevoir des syndicats tout au long de la semaine.
Il lui reste une dizaine de jours pour "discuter" avec "confédérations et fédérations syndicales, présidents des groupes et commissions parlementaires, dirigeants d'entreprise", comme le lui a demandé le chef de l'Etat, avant de présenter des "principes communs de l'harmonisation" pour une réforme devant être achevée d'ici la fin de l'année.
Six fédérations de cheminots ainsi que FO-Energie ont déjà appelé à la grève pour le 18 octobre, alors que d'autres fédérations, en particulier celles de la RATP, ont considéré qu'il était "urgent d'attendre" d'avoir des précisions sur les intentions du gouvernement.
Concernant l'application de la loi sur le service minimum, les patronats des transports interurbains (FNTV) et urbains (UTP) débutent respectivement mardi et jeudi des négociations pour parvenir à des accords de branche. FO-Transports a déjà annoncé qu'il ne participerait pas à ces discussions.
Patronats et syndicats plancheront mercredi sur la pénibilité du travail. Les négociateurs vont tenter de se mettre d'accord sur les critères ouvrant droit à une cessation anticipée d'activité.
Corollaire de la réforme 2003 sur les retraites, cette négociation peine à aboutir. Reste à savoir comment elle va s'articuler avec la réforme des régimes spéciaux, dont certains tiraient leur spécificité de la pénibilité des métiers exercés.
Concernant la modernisation du marché du travail, la négociation marque une pause. Au lieu d'aborder vendredi, comme prévu, les ruptures des contrats de travail, sujet repoussé au 5 octobre, les partenaires sociaux réuniront un groupe de travail technique consacré à l'insertion professionnelle et l'orientation des jeunes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Semaine sociale: le gouvernement s'attèle au redressement des comptes de la "Sécu"
Les mesures du gouvernement pour faire face aux comptes dégradés de la Sécurité sociale seront au centre d'une semaine sociale également rythmée par la poursuite de la concertation sur les régimes spéciaux de retraite.
La Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) publiera lundi après-midi ses prévisions de déficit pour 2008 du régime général (salariés), dont le trou devrait avoisiner les 9 milliards d'euros, après environ 12 milliards d'euros cette année.
Dans la foulée, le gouvernement présentera les principales mesures du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2008, dont l'instauration controversée de franchises médicales sur les médicaments, les actes para-médicaux et les transports sanitaires. Des taxes nutritionnelles sur des "produits de grignotage" pourraient également être instaurées.
La taxation des préretraites sera renforcée. De même, les mises à la retraite d'office avant 65 ans devraient être "supprimées".
Le gouvernement se verra également remettre, lundi, un rapport d'experts sur la fiabilité des statistiques du chômage, invitant à faire évoluer les modalités d'établissement des statistiques. Le rapport avait été commandé en juin, après la vive polémique ayant entaché la forte baisse du chômage annoncée avant les élections.
La semaine qui s'ouvre sera par ailleurs rythmée par les multiples concertations engagées sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, la préparation de la conférence gouvernementale sur les conditions de travail et l'instauration du service minimum dans les transports publics.
Sur les régimes spéciaux, le ministre du Travail Xavier Bertrand doit recevoir des syndicats tout au long de la semaine.
Il lui reste une dizaine de jours pour "discuter" avec "confédérations et fédérations syndicales, présidents des groupes et commissions parlementaires, dirigeants d'entreprise", comme le lui a demandé le chef de l'Etat, avant de présenter des "principes communs de l'harmonisation" pour une réforme devant être achevée d'ici la fin de l'année.
Six fédérations de cheminots ainsi que FO-Energie ont déjà appelé à la grève pour le 18 octobre, alors que d'autres fédérations, en particulier celles de la RATP, ont considéré qu'il était "urgent d'attendre" d'avoir des précisions sur les intentions du gouvernement.
Concernant l'application de la loi sur le service minimum, les patronats des transports interurbains (FNTV) et urbains (UTP) débutent respectivement mardi et jeudi des négociations pour parvenir à des accords de branche. FO-Transports a déjà annoncé qu'il ne participerait pas à ces discussions.
Patronats et syndicats plancheront mercredi sur la pénibilité du travail. Les négociateurs vont tenter de se mettre d'accord sur les critères ouvrant droit à une cessation anticipée d'activité.
Corollaire de la réforme 2003 sur les retraites, cette négociation peine à aboutir. Reste à savoir comment elle va s'articuler avec la réforme des régimes spéciaux, dont certains tiraient leur spécificité de la pénibilité des métiers exercés.
Concernant la modernisation du marché du travail, la négociation marque une pause. Au lieu d'aborder vendredi, comme prévu, les ruptures des contrats de travail, sujet repoussé au 5 octobre, les partenaires sociaux réuniront un groupe de travail technique consacré à l'insertion professionnelle et l'orientation des jeunes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Le déficit 2007 de la Sécu à 12 milliards d'euros
Le déficit 2007 de la Sécu à 12 milliards d'euros, dit Bachelot
Reuters - il y a 2 heures 33 minutes
PARIS (Reuters) - Le déficit du régime général de la Sécurité sociale devrait être de 12 milliards d'euros en 2007, a déclaré dimanche la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
Priée sur Canal+ de confirmer le chiffre de 12 milliards, elle a répondu: "Oui, c'est cela, pour l'ensemble des branches de la Sécurité sociale. Et pour ce qui me concerne, c'est-à-dire l'assurance maladie, un peu moins de sept milliards".
"C'est la raison pour laquelle nous avons des objectifs ambitieux de maitrise des dépenses et en particulier de l'assurance maladie", a-t-elle ajouté.
"Je proposerai à la représentation nationale un objectif d'augmentation des dépenses de l'assurance maladie (Ondam) de 2,8%, donc un objectif réaliste mais ambitieux", a précisé Roselyne Bachelot.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale sera présenté lundi par les ministres du Travail, du Budget et de la Santé, Xavier Bertrand, Eric Woerth et Roselyne Bachelot.
Il affichera un déficit supérieur à celui initialement prévu pour 2007 (8 milliards d'euros).
Après les mesures de redressement des comptes sociaux adoptées en juillet, le gouvernement tablait sur un déficit du régime général de 11,6 milliards d'euros cette année.
"Le solde du régime général ne devrait pas dépasser 10 milliards d'euros en 2008", s'est engagé le gouvernement auprès de Bruxelles.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Reuters - il y a 2 heures 33 minutes
PARIS (Reuters) - Le déficit du régime général de la Sécurité sociale devrait être de 12 milliards d'euros en 2007, a déclaré dimanche la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
Priée sur Canal+ de confirmer le chiffre de 12 milliards, elle a répondu: "Oui, c'est cela, pour l'ensemble des branches de la Sécurité sociale. Et pour ce qui me concerne, c'est-à-dire l'assurance maladie, un peu moins de sept milliards".
"C'est la raison pour laquelle nous avons des objectifs ambitieux de maitrise des dépenses et en particulier de l'assurance maladie", a-t-elle ajouté.
"Je proposerai à la représentation nationale un objectif d'augmentation des dépenses de l'assurance maladie (Ondam) de 2,8%, donc un objectif réaliste mais ambitieux", a précisé Roselyne Bachelot.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale sera présenté lundi par les ministres du Travail, du Budget et de la Santé, Xavier Bertrand, Eric Woerth et Roselyne Bachelot.
Il affichera un déficit supérieur à celui initialement prévu pour 2007 (8 milliards d'euros).
Après les mesures de redressement des comptes sociaux adoptées en juillet, le gouvernement tablait sur un déficit du régime général de 11,6 milliards d'euros cette année.
"Le solde du régime général ne devrait pas dépasser 10 milliards d'euros en 2008", s'est engagé le gouvernement auprès de Bruxelles.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Bachelot: l'IVG médicamenteuse accessible au planning
Bachelot: l'IVG médicamenteuse accessible dans les centres de planning familial
AFP - il y a 32 minutes
PARIS (AFP) - La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé dimanche que "les médicaments nécessaires à l'IVG (interruption volontaire de grossesse)" médicamenteuse seraient "donnés dans les centres de planning familial".
Les IVG par médicament, prescrites par un médecin de ville, hors hôpital ou clinique, sont autorisées depuis 2004. Elles sont pratiquées à l'aide de la molécule RU 486, la mifépristone.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2008, présenté lundi, "comprend une mesure qui intéressera les femmes: on pourra donner les médicaments de l'IVG dans les centres de planning familial", a annoncé Mme Bachelot sur Canal+. "Il ne s'agit pas de la pilule du lendemain", a-t-elle précisé.
Le ministère a précisé à l'AFP que ce médicament pourrait dorénavant être "délivré par les médecins de ces centres". "Cela doit rendre ce type d'IVG plus accessible aux femmes les plus vulnérables, notamment les jeunes femmes", a-t-on ajouté.
La ministre a également indiqué que la durée des congés de maternité "des agricultrices et des femmes qui relèvent du régime des indépendants (commerçants, artisans) serait augmentée de 14 jours". Actuellement, la durée du congé de maternité des agricultrices s'élève au minimum à 16 semaines.
Le gouvernement présente lundi le premier PLFSS de la législature, qui mise sur de nouvelles recettes, comme les franchises médicales ou la taxation des préretraites, pour redresser des comptes dégradés.
Le déficit du régime général (salariés) sera proche cette année de 12 milliards d'euros, avait indiqué le 4 juillet la Commission des comptes de la Sécurité sociale. Il devrait avoisiner 9 milliards d'euros en 2008.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
AFP - il y a 32 minutes
PARIS (AFP) - La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé dimanche que "les médicaments nécessaires à l'IVG (interruption volontaire de grossesse)" médicamenteuse seraient "donnés dans les centres de planning familial".
Les IVG par médicament, prescrites par un médecin de ville, hors hôpital ou clinique, sont autorisées depuis 2004. Elles sont pratiquées à l'aide de la molécule RU 486, la mifépristone.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2008, présenté lundi, "comprend une mesure qui intéressera les femmes: on pourra donner les médicaments de l'IVG dans les centres de planning familial", a annoncé Mme Bachelot sur Canal+. "Il ne s'agit pas de la pilule du lendemain", a-t-elle précisé.
Le ministère a précisé à l'AFP que ce médicament pourrait dorénavant être "délivré par les médecins de ces centres". "Cela doit rendre ce type d'IVG plus accessible aux femmes les plus vulnérables, notamment les jeunes femmes", a-t-on ajouté.
La ministre a également indiqué que la durée des congés de maternité "des agricultrices et des femmes qui relèvent du régime des indépendants (commerçants, artisans) serait augmentée de 14 jours". Actuellement, la durée du congé de maternité des agricultrices s'élève au minimum à 16 semaines.
Le gouvernement présente lundi le premier PLFSS de la législature, qui mise sur de nouvelles recettes, comme les franchises médicales ou la taxation des préretraites, pour redresser des comptes dégradés.
Le déficit du régime général (salariés) sera proche cette année de 12 milliards d'euros, avait indiqué le 4 juillet la Commission des comptes de la Sécurité sociale. Il devrait avoisiner 9 milliards d'euros en 2008.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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SECURITE SOCIALE
Les franchises seraient appliquées dès le 1er janvier
NOUVELOBS.COM | 24.09.2007 | 20:59
Elles concernent les médicaments (50 centimes par boîte), les actes paramédicaux (50 centimes) et les transports sanitaires (2 euros). Autre point du plan: une augmentation de la contribution sur les préretraites d'entreprises.
Les ministres Roselyne Bachelot (Santé), Eric Woerth (Comptes publics) et Xavier Bertrand (Famille), ont présenté lundi 24 janvier le premier Projet de loi de financement de la sécurité sociale de la mandature, celui de 2008.
Ce PLFSS vise à ramener le déficit du régime général (salariés) à 8,9 milliards d'euros, au lieu de 12,7 mds EUR sans mesures correctrices, selon eux, prévoyant notamment l'instauration de franchises médicales, "applicables au 1er janvier 2008".
Ces franchises sur les médicaments (50 centimes par boîte), les actes paramédicaux (50 centimes) et les transports sanitaires (2 euros), une des mesures les plus impopulaires du programme de Nicolas Sarkozy, devraient à elles seules rapporter 850 millions d'euros, qui seront consacrés à la lutte contre le cancer et la maladie d'Alzheimer, a promis le chef de l'Etat.
Le projet de loi, débattu à l'automne au Parlement, prévoit au total environ 2 milliards d'euros de recettes nouvelles en 2008 pour la "Sécu".
Une taxation anticipée sur les dividendes devrait rapporter 1,3 milliard d'euros, dont 870 millions pour le régime général de la Sécu.
"Expérimentation" sur les modes de rémunération des médecins
La taxe de 1% sur le chiffre d'affaires des laboratoires pharmaceutiques, qui rapporte 100 millions d'euros par an, est par ailleurs prolongée.
Pour favoriser l'emploi des seniors et redresser la branche vieillesse de la Sécu, le gouvernement a par ailleurs décidé une augmentation de la contribution sur les préretraites d'entreprises, qui passera de 24,15% à 50% et rapportera 80 millions d'euros. De même, une "contribution" sur les indemnités de mise à la retraite d'office avant 65 ans par l'employeur devrait rapporter 300 millions d'euros.
Concernant les médecins, le gouvernement lance une "expérimentation" sur cinq ans de modes de rémunération alternatifs (forfaits, etc.) au paiement à l'acte.
Praticiens et assurance maladie vont également entamer des discussions sur "les voies et les moyens à définir pour limiter l'installation de nouveaux professionnels de santé dans les zones où ils sont déjà nombreux", dans le Sud de la France et les grandes villes.
Quant aux hôpitaux, ils seront à compter de 2008 intégralement financés en fonction de leur activité.
Le montant de l'aide à la garde d'enfant par une assistante maternelle est revalorisé de 50 euros, pour atteindre 425 euros par mois, pour les familles les plus défavorisées.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les franchises seraient appliquées dès le 1er janvier
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Elles concernent les médicaments (50 centimes par boîte), les actes paramédicaux (50 centimes) et les transports sanitaires (2 euros). Autre point du plan: une augmentation de la contribution sur les préretraites d'entreprises.
Les ministres Roselyne Bachelot (Santé), Eric Woerth (Comptes publics) et Xavier Bertrand (Famille), ont présenté lundi 24 janvier le premier Projet de loi de financement de la sécurité sociale de la mandature, celui de 2008.
Ce PLFSS vise à ramener le déficit du régime général (salariés) à 8,9 milliards d'euros, au lieu de 12,7 mds EUR sans mesures correctrices, selon eux, prévoyant notamment l'instauration de franchises médicales, "applicables au 1er janvier 2008".
Ces franchises sur les médicaments (50 centimes par boîte), les actes paramédicaux (50 centimes) et les transports sanitaires (2 euros), une des mesures les plus impopulaires du programme de Nicolas Sarkozy, devraient à elles seules rapporter 850 millions d'euros, qui seront consacrés à la lutte contre le cancer et la maladie d'Alzheimer, a promis le chef de l'Etat.
Le projet de loi, débattu à l'automne au Parlement, prévoit au total environ 2 milliards d'euros de recettes nouvelles en 2008 pour la "Sécu".
Une taxation anticipée sur les dividendes devrait rapporter 1,3 milliard d'euros, dont 870 millions pour le régime général de la Sécu.
"Expérimentation" sur les modes de rémunération des médecins
La taxe de 1% sur le chiffre d'affaires des laboratoires pharmaceutiques, qui rapporte 100 millions d'euros par an, est par ailleurs prolongée.
Pour favoriser l'emploi des seniors et redresser la branche vieillesse de la Sécu, le gouvernement a par ailleurs décidé une augmentation de la contribution sur les préretraites d'entreprises, qui passera de 24,15% à 50% et rapportera 80 millions d'euros. De même, une "contribution" sur les indemnités de mise à la retraite d'office avant 65 ans par l'employeur devrait rapporter 300 millions d'euros.
Concernant les médecins, le gouvernement lance une "expérimentation" sur cinq ans de modes de rémunération alternatifs (forfaits, etc.) au paiement à l'acte.
Praticiens et assurance maladie vont également entamer des discussions sur "les voies et les moyens à définir pour limiter l'installation de nouveaux professionnels de santé dans les zones où ils sont déjà nombreux", dans le Sud de la France et les grandes villes.
Quant aux hôpitaux, ils seront à compter de 2008 intégralement financés en fonction de leur activité.
Le montant de l'aide à la garde d'enfant par une assistante maternelle est revalorisé de 50 euros, pour atteindre 425 euros par mois, pour les familles les plus défavorisées.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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CHIENS DANGEREUX
Barnier évoque la création d'un "permis de détention"
NOUVELOBS.COM | 24.09.2007 | 13:33
Après la mort d'une fillette samedi, le ministre de l'Agriculture étudie la création de ce permis déjà appliqué en Allemagne.
Le ministre de l'Agriculture Michel Barnier affirme, lundi 24 septembre, dans une interview au Parisien, que la création d'un "permis de détention" est l'étude pour certains chiens considérés comme dangereux. Pour les "chiens présentant le plus de risques, on pourrait étudier le principe d'un permis de détention", déclare-t-il. Plusieurs accidents ont eu lieu ces derniers jours. Une fillette de dix ans a notamment été tuée par des chiens appartenant à sa mère et son beau-père, deux dogues allemands qui n'étaient soumis à la réglementation sur les chiens dangereux.
En Allemagne, les propriétaires de chiens dangereux doivent passer un "permis canin" pour apprendre à les maîtriser.
Fichier
Les propriétaires doivent aussi être incités à "acheter leur chien auprès de professionnels certifiés et pas sous le manteau", insiste le ministre dans le quotidien.
Par ailleurs, Michel Barnier rappelle que "les propriétaires ont l'obligation de déclarer leur chiens" mais que "60% seulement sont inscrits au fichier de la Société centrale canine".
Il lance lundi une campagne pour "inciter" les propriétaires à effectuer cette déclaration.
Législation
Alors que le gouvernement s'apprête à soumettre au Parlement son projet de législation sur les chiens dangereux, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a appelé dimanche soir maîtres et parents d'enfants à la vigilance, soulignant que "la loi ne peut pas tout faire".
"Avoir un chien certes c'est un plaisir mais c'est aussi une responsabilité", a-t-elle rappelé sur France-2. "Il y a des chiens réputés dangereux, qui de leur vie ne feront jamais de mal à personne, et puis vous pouvez avoir des chiens qui ne sont pas dans ces catégories (1 pour les chiens d'attaque, 2 pour les chiens de garde, NDLR) et qui brusquement, parce qu'ils ont le sentiment d'être agressés, vont faire du mal, blesser voire tuer."
Réunion des principaux acteurs
"Là, il faut à la fois que les parents et les propriétaires se disent qu'ils ont une responsabilité. La loi ne peut pas tout faire, il faut que chacun se sente responsable et vigilant, notamment dans des cas comme celui-là", a fait valoir Michèle Alliot-Marie.
La veille, devant la "multiplication des cas d'agressions", la ministre avait annoncé la présentation "dès cette semaine" de projets de textes législatifs et réglementaires préparés depuis fin août.
"Dès la semaine prochaine, nous allons réunir toutes les personnes qui souhaitent participer, la SPA mais également 30 Millions d'amis et les vétérinaires qui ont déjà travaillé avec nous, pour prendre des mesures concrètes", a-t-elle précisé dimanche soir, rappelant les grandes lignes de l'arsenal législatif en préparation.
"Stigmatisation"
"Nous allons exiger une formation des maîtres, c'est-à-dire des propriétaires ou de ceux qui les détiennent; nous allons également exiger un certificat de vétérinaire au moment où ces chiens sont déclarés à la mairie; enfin je veux mettre un contrôle beaucoup plus strict à l'importation", a-t-elle expliqué.
"Nous avons le sentiment qu'il y a une importation, notamment de pays de l'Est, d'un certain nombre de chiens qui ont été déclarés en extinction (des animaux de catégorie 1 comme mes pittbulls, NDLR) et de la même façon je veux empêcher que l'on puisse (...) tourner la loi interdisant un certain nombre de chiens par les croisements qui peuvent être faits", a ajouté la ministre, reprenant un argument de la Société protectrice des animaux (SPA) qui avait dénoncé une "stigmatisation de certaines races de chiens". (avec AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Barnier évoque la création d'un "permis de détention"
NOUVELOBS.COM | 24.09.2007 | 13:33
Après la mort d'une fillette samedi, le ministre de l'Agriculture étudie la création de ce permis déjà appliqué en Allemagne.
Le ministre de l'Agriculture Michel Barnier affirme, lundi 24 septembre, dans une interview au Parisien, que la création d'un "permis de détention" est l'étude pour certains chiens considérés comme dangereux. Pour les "chiens présentant le plus de risques, on pourrait étudier le principe d'un permis de détention", déclare-t-il. Plusieurs accidents ont eu lieu ces derniers jours. Une fillette de dix ans a notamment été tuée par des chiens appartenant à sa mère et son beau-père, deux dogues allemands qui n'étaient soumis à la réglementation sur les chiens dangereux.
En Allemagne, les propriétaires de chiens dangereux doivent passer un "permis canin" pour apprendre à les maîtriser.
Fichier
Les propriétaires doivent aussi être incités à "acheter leur chien auprès de professionnels certifiés et pas sous le manteau", insiste le ministre dans le quotidien.
Par ailleurs, Michel Barnier rappelle que "les propriétaires ont l'obligation de déclarer leur chiens" mais que "60% seulement sont inscrits au fichier de la Société centrale canine".
Il lance lundi une campagne pour "inciter" les propriétaires à effectuer cette déclaration.
Législation
Alors que le gouvernement s'apprête à soumettre au Parlement son projet de législation sur les chiens dangereux, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a appelé dimanche soir maîtres et parents d'enfants à la vigilance, soulignant que "la loi ne peut pas tout faire".
"Avoir un chien certes c'est un plaisir mais c'est aussi une responsabilité", a-t-elle rappelé sur France-2. "Il y a des chiens réputés dangereux, qui de leur vie ne feront jamais de mal à personne, et puis vous pouvez avoir des chiens qui ne sont pas dans ces catégories (1 pour les chiens d'attaque, 2 pour les chiens de garde, NDLR) et qui brusquement, parce qu'ils ont le sentiment d'être agressés, vont faire du mal, blesser voire tuer."
Réunion des principaux acteurs
"Là, il faut à la fois que les parents et les propriétaires se disent qu'ils ont une responsabilité. La loi ne peut pas tout faire, il faut que chacun se sente responsable et vigilant, notamment dans des cas comme celui-là", a fait valoir Michèle Alliot-Marie.
La veille, devant la "multiplication des cas d'agressions", la ministre avait annoncé la présentation "dès cette semaine" de projets de textes législatifs et réglementaires préparés depuis fin août.
"Dès la semaine prochaine, nous allons réunir toutes les personnes qui souhaitent participer, la SPA mais également 30 Millions d'amis et les vétérinaires qui ont déjà travaillé avec nous, pour prendre des mesures concrètes", a-t-elle précisé dimanche soir, rappelant les grandes lignes de l'arsenal législatif en préparation.
"Stigmatisation"
"Nous allons exiger une formation des maîtres, c'est-à-dire des propriétaires ou de ceux qui les détiennent; nous allons également exiger un certificat de vétérinaire au moment où ces chiens sont déclarés à la mairie; enfin je veux mettre un contrôle beaucoup plus strict à l'importation", a-t-elle expliqué.
"Nous avons le sentiment qu'il y a une importation, notamment de pays de l'Est, d'un certain nombre de chiens qui ont été déclarés en extinction (des animaux de catégorie 1 comme mes pittbulls, NDLR) et de la même façon je veux empêcher que l'on puisse (...) tourner la loi interdisant un certain nombre de chiens par les croisements qui peuvent être faits", a ajouté la ministre, reprenant un argument de la Société protectrice des animaux (SPA) qui avait dénoncé une "stigmatisation de certaines races de chiens". (avec AP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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En Europe, les sans-papiers n'accèdent pas aux soins auxquels ils ont droit
LEMONDE.FR avec Reuters | 25.09.07 | 15h16 • Mis à jour le 25.09.07 | 15h49
Les sans-papiers en Europe n'accèdent que rarement aux soins de santé auxquels ils ont droit par manque d'information ou par peur d'être expulsés, constate Médecins du monde (MDM). Dans un rapport publié mardi 25 septembre, l'association demande la mise en place d'une charte pour la santé de toutes les personnes étrangères résidentes en Europe. L'ONG a mené une enquête dans sept pays – Belgique, France, Espagne, Grèce, Italie, Portugal et Royaume-Uni – auprès des migrants en situation irrégulière dans la perspective de la conférence sur l'immigration et la santé qui aura lieu les 27 et 28 septembre à Lisbonne, au Portugal.
"Ce rapport démontre qu'une partie de la population vivant dans l'Union européenne n'a accès ni à la prévention la plus élémentaire, ni aux soins essentiels, alors même qu'il s'agit de personnes vivant dans des conditions particulièrement néfastes à la santé", explique MDM. En théorie, 78 % des personnes interrogées peuvent bénéficier d'une couverture santé, même si la situation est très disparate selon les pays qui accueillent les sans-papiers, la Grèce étant citée comme le mauvais élève de la classe.
Mais en France, par exemple, où 90 % des personnes y ont droit, seuls 7 % l'utilisent. En cause, d'abord, une mauvaise information : un tiers ne savent tout simplement pas qu'ils y ont droit et 56 % ne savent pas où s'adresser. Enfin, 24 % ont peur d'être dénoncés.
Dans son rapport, MDM relève un mythe : les migrants en situation irrégulière ne viennent pas en Europe pour se faire soigner. Il faut au contraire être en bonne santé pour survivre à l'épreuve d'une immigration clandestine. Ce sont en fait d'abord leurs conditions de vie en Europe – 40 % ont un logement précaire, 11 % vivent dans la rue et tous sont sans ressources fixes – qui font d'eux une population à risque du point de vue sanitaire.
LES CAS DE SIDA DÉCOUVERTS TARDIVEMENT
Et les difficultés d'accès aux soins rendent souvent les pathologies plus lourdes : plus de la moitié des quelque 14 % de sans-papiers originaires d'Afrique subsaharienne porteurs du virus du sida, ignorent qu'ils peuvent bénéficier gratuitement d'un dépistage. Cela entraîne un retard dans la découverte des cas, et le sida n'est souvent diagnostiqué qu'à l'état de maladie. Il en va de même pour la vaccination : une petite majorité des sans-papiers savent que leurs enfants peuvent en bénéficier gratuitement.
Pour Médecins du monde, cette enquête doit servir à améliorer les politiques de santé publique en Europe"afin qu'elles abandonnent définitivement les discriminations liées au statut administratif des personnes résidant sur le territoire européen." L'ONG appelle le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil de l'UE à s'accorder"sur des normes contraignantes" qui obligent chaque pays membre à assurer l'accès aux soins des personnes vulnérables et propose la mise en place rapide d'une charte pour la santé de toutes les personnes étrangères résidant en Europe.
"Certes, l'organisation des systèmes de santé des pays membres n'est pas une prérogative européenne, admet l'ONG, mais la lutte contre les grandes endémies (VIH, tuberculose) et les périls sanitaires en est une." MDM rappelle que les personnes les plus précaires sont à la fois, les plus vulnérables aux épidémies et les plus éloignées du système de soins. A l'heure où l'on redoute une épidémie de grippe aviaire, précise Médecins du monde, "oublier d'intégrer les populations les plus pauvres dans le processus d'amélioration des systèmes de santé serait une faute fondamentale".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEMONDE.FR avec Reuters | 25.09.07 | 15h16 • Mis à jour le 25.09.07 | 15h49
Les sans-papiers en Europe n'accèdent que rarement aux soins de santé auxquels ils ont droit par manque d'information ou par peur d'être expulsés, constate Médecins du monde (MDM). Dans un rapport publié mardi 25 septembre, l'association demande la mise en place d'une charte pour la santé de toutes les personnes étrangères résidentes en Europe. L'ONG a mené une enquête dans sept pays – Belgique, France, Espagne, Grèce, Italie, Portugal et Royaume-Uni – auprès des migrants en situation irrégulière dans la perspective de la conférence sur l'immigration et la santé qui aura lieu les 27 et 28 septembre à Lisbonne, au Portugal.
"Ce rapport démontre qu'une partie de la population vivant dans l'Union européenne n'a accès ni à la prévention la plus élémentaire, ni aux soins essentiels, alors même qu'il s'agit de personnes vivant dans des conditions particulièrement néfastes à la santé", explique MDM. En théorie, 78 % des personnes interrogées peuvent bénéficier d'une couverture santé, même si la situation est très disparate selon les pays qui accueillent les sans-papiers, la Grèce étant citée comme le mauvais élève de la classe.
Mais en France, par exemple, où 90 % des personnes y ont droit, seuls 7 % l'utilisent. En cause, d'abord, une mauvaise information : un tiers ne savent tout simplement pas qu'ils y ont droit et 56 % ne savent pas où s'adresser. Enfin, 24 % ont peur d'être dénoncés.
Dans son rapport, MDM relève un mythe : les migrants en situation irrégulière ne viennent pas en Europe pour se faire soigner. Il faut au contraire être en bonne santé pour survivre à l'épreuve d'une immigration clandestine. Ce sont en fait d'abord leurs conditions de vie en Europe – 40 % ont un logement précaire, 11 % vivent dans la rue et tous sont sans ressources fixes – qui font d'eux une population à risque du point de vue sanitaire.
LES CAS DE SIDA DÉCOUVERTS TARDIVEMENT
Et les difficultés d'accès aux soins rendent souvent les pathologies plus lourdes : plus de la moitié des quelque 14 % de sans-papiers originaires d'Afrique subsaharienne porteurs du virus du sida, ignorent qu'ils peuvent bénéficier gratuitement d'un dépistage. Cela entraîne un retard dans la découverte des cas, et le sida n'est souvent diagnostiqué qu'à l'état de maladie. Il en va de même pour la vaccination : une petite majorité des sans-papiers savent que leurs enfants peuvent en bénéficier gratuitement.
Pour Médecins du monde, cette enquête doit servir à améliorer les politiques de santé publique en Europe"afin qu'elles abandonnent définitivement les discriminations liées au statut administratif des personnes résidant sur le territoire européen." L'ONG appelle le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil de l'UE à s'accorder"sur des normes contraignantes" qui obligent chaque pays membre à assurer l'accès aux soins des personnes vulnérables et propose la mise en place rapide d'une charte pour la santé de toutes les personnes étrangères résidant en Europe.
"Certes, l'organisation des systèmes de santé des pays membres n'est pas une prérogative européenne, admet l'ONG, mais la lutte contre les grandes endémies (VIH, tuberculose) et les périls sanitaires en est une." MDM rappelle que les personnes les plus précaires sont à la fois, les plus vulnérables aux épidémies et les plus éloignées du système de soins. A l'heure où l'on redoute une épidémie de grippe aviaire, précise Médecins du monde, "oublier d'intégrer les populations les plus pauvres dans le processus d'amélioration des systèmes de santé serait une faute fondamentale".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Publicité et bon usage des médicaments
LE MONDE | 25.09.07 | 13h15 • Mis à jour le 25.09.07 | 15h56
Le médicament n'échappe pas à la publicité mensongère, aux allégations trompeuses pour l'usager. Le contrôle de la promotion des médicaments figurant au nombre de ses missions, l'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps) a présenté pour la première fois, mardi 18 septembre, un rapport sur cette question. Une activité qui "répond à une finalité de santé publique", a souligné le directeur général de l'Afssaps, Jean Marimbert.
En France, "la publicité en direction du grand public n'est autorisée que pour les médicaments disponibles sans ordonnance et non remboursés par l'assurance-maladie, ainsi que pour les vaccins et les médicaments de sevrage tabagique", a rappelé Marie-Laurence Gourlay, responsable du département publicité et bon usage des produits de santé à l'Afssaps. Le contrôle de l'Agence s'exerce a priori pour la publicité grand public et a posteriori pour la publicité en direction des médecins.
Le nombre de refus de visa grand public peut paraître faible : sur 1 019 demandes présentées en 2006, la commission chargée du contrôle de la publicité a émis 46 propositions de refus. "Il y a cependant beaucoup d'allers-retours entre les firmes et l'Agence, avec des demandes de modifications que nous formulons", affirme Mme Gourlay. D'autre part, dans plus de la moitié des dossiers examinés, des corrections ont été demandées.
Parmi les campagnes interdites figurent des publicités "pouvant inciter à des comportements dangereux" : pour vanter un médicament pour la gorge, certains visuels montraient par exemple une femme portant un collier en fil de fer barbelé, ou bien se raclant la gorge avec une fourchette. De même ont été refusées des campagnes où les clients se voyaient proposer des primes, ou des avantages matériels, directs ou indirects, comme la remise d'une balle antistress aux patients s'inscrivant à un programme de soutien pour arrêter de fumer. La même sanction a frappé des publicités comportant "des éléments se référant à une recommandation émanant de professionnels de santé" (cas d'un spot radio) ou des "cartes de rendez-vous présentant au recto une publicité en faveur d'un médicament et au verso les coordonnées du médecin".
Sur 1 402 dossiers de publicité pour les médecins, l'Agence a procédé à 13 interdictions. Souvent, elles sont prononcées à l'encontre de produits dont le champ d'application est étendu à une trop large population. C'est le cas d'une pommade qui était "présentée comme favorisant le massage en kinésithérapie alors que l'indication se limitait aux brûlures du premier et du deuxième degré". La publicité pour un traitement de phytothérapie a connu le même sort : présenté comme destiné à soigner une "dépression caractérisée", il était en réalité réservé au traitement de la déprime. De telles campagnes vont à l'encontre du bon usage du médicament. Elles peuvent en effet représenter ce que les médecins appellent une "perte de chance" pour le patient qui ne recevrait pas un traitement adapté à sa pathologie, ou favoriser un mauvais usage du produit.
FORMATION PAR TÉLÉPHONE
Toujours sur ces promotions à destination du corps médical, l'Afssaps a prononcé 430 mises en demeure. Ces dernières étaient motivées par un manquement en termes de conformité à l'autorisation de mise sur le marché du produit ou par une présentation tronquée des données scientifiques. Les décisions de l'Afssaps sont transmises au Comité économique des produits de santé, qui prend généralement une sanction financière à l'encontre du laboratoire après une interdiction de publicité, précise M. Marimbert.
L'Agence exerce aussi sa vigilance sur les "programmes d'accompagnement des patients" mis en place par des laboratoires et donnant lieu à une communication grand public. Depuis 2001, quinze programmes ont été analysés. Huit ont reçu un avis favorable - "la plupart du temps sous réserve d'aménagements", souligne le rapport - et sept un avis défavorable. Parmi les recalés, Mme Gourlay cite une formation à l'auto-injection de médicament qu'un laboratoire proposait de réaliser par téléphone, ou un programme sur la prévention de la migraine en lien avec un médicament n'ayant pour indication que le traitement de la crise aiguë migraineuse. L'Afssaps se dit, enfin, très attentive à la communication sur le Net, appelée à s'intensifier.
Paul BenkimounÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LE MONDE | 25.09.07 | 13h15 • Mis à jour le 25.09.07 | 15h56
Le médicament n'échappe pas à la publicité mensongère, aux allégations trompeuses pour l'usager. Le contrôle de la promotion des médicaments figurant au nombre de ses missions, l'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps) a présenté pour la première fois, mardi 18 septembre, un rapport sur cette question. Une activité qui "répond à une finalité de santé publique", a souligné le directeur général de l'Afssaps, Jean Marimbert.
En France, "la publicité en direction du grand public n'est autorisée que pour les médicaments disponibles sans ordonnance et non remboursés par l'assurance-maladie, ainsi que pour les vaccins et les médicaments de sevrage tabagique", a rappelé Marie-Laurence Gourlay, responsable du département publicité et bon usage des produits de santé à l'Afssaps. Le contrôle de l'Agence s'exerce a priori pour la publicité grand public et a posteriori pour la publicité en direction des médecins.
Le nombre de refus de visa grand public peut paraître faible : sur 1 019 demandes présentées en 2006, la commission chargée du contrôle de la publicité a émis 46 propositions de refus. "Il y a cependant beaucoup d'allers-retours entre les firmes et l'Agence, avec des demandes de modifications que nous formulons", affirme Mme Gourlay. D'autre part, dans plus de la moitié des dossiers examinés, des corrections ont été demandées.
Parmi les campagnes interdites figurent des publicités "pouvant inciter à des comportements dangereux" : pour vanter un médicament pour la gorge, certains visuels montraient par exemple une femme portant un collier en fil de fer barbelé, ou bien se raclant la gorge avec une fourchette. De même ont été refusées des campagnes où les clients se voyaient proposer des primes, ou des avantages matériels, directs ou indirects, comme la remise d'une balle antistress aux patients s'inscrivant à un programme de soutien pour arrêter de fumer. La même sanction a frappé des publicités comportant "des éléments se référant à une recommandation émanant de professionnels de santé" (cas d'un spot radio) ou des "cartes de rendez-vous présentant au recto une publicité en faveur d'un médicament et au verso les coordonnées du médecin".
Sur 1 402 dossiers de publicité pour les médecins, l'Agence a procédé à 13 interdictions. Souvent, elles sont prononcées à l'encontre de produits dont le champ d'application est étendu à une trop large population. C'est le cas d'une pommade qui était "présentée comme favorisant le massage en kinésithérapie alors que l'indication se limitait aux brûlures du premier et du deuxième degré". La publicité pour un traitement de phytothérapie a connu le même sort : présenté comme destiné à soigner une "dépression caractérisée", il était en réalité réservé au traitement de la déprime. De telles campagnes vont à l'encontre du bon usage du médicament. Elles peuvent en effet représenter ce que les médecins appellent une "perte de chance" pour le patient qui ne recevrait pas un traitement adapté à sa pathologie, ou favoriser un mauvais usage du produit.
FORMATION PAR TÉLÉPHONE
Toujours sur ces promotions à destination du corps médical, l'Afssaps a prononcé 430 mises en demeure. Ces dernières étaient motivées par un manquement en termes de conformité à l'autorisation de mise sur le marché du produit ou par une présentation tronquée des données scientifiques. Les décisions de l'Afssaps sont transmises au Comité économique des produits de santé, qui prend généralement une sanction financière à l'encontre du laboratoire après une interdiction de publicité, précise M. Marimbert.
L'Agence exerce aussi sa vigilance sur les "programmes d'accompagnement des patients" mis en place par des laboratoires et donnant lieu à une communication grand public. Depuis 2001, quinze programmes ont été analysés. Huit ont reçu un avis favorable - "la plupart du temps sous réserve d'aménagements", souligne le rapport - et sept un avis défavorable. Parmi les recalés, Mme Gourlay cite une formation à l'auto-injection de médicament qu'un laboratoire proposait de réaliser par téléphone, ou un programme sur la prévention de la migraine en lien avec un médicament n'ayant pour indication que le traitement de la crise aiguë migraineuse. L'Afssaps se dit, enfin, très attentive à la communication sur le Net, appelée à s'intensifier.
Paul BenkimounÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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La publicité choc de Toscani contre l'anorexie
La publicité choc de Toscani contre l'anorexie crée la polémique en Italie
AFP - Mardi 25 septembre, 17h11
ROME (AFP) - La campagne de publicité contre l'anorexie réalisée par le photographe Oliviero Toscani, qui montre le corps nu et décharné d'une jeune fille, a créé la polémique en Italie en pleine semaine de la mode de Milan.
"Bravo à Oliviero Toscani, sa campagne est très efficace", a lancé mardi la ministre aux Affaires européennes Emma Bonino, tandis que la ministre de la santé Livia Turco a déclaré "apprécier et soutenir" le photographe, célèbre pour ses campagnes coup de poing de la marque Benetton.
Des médecins et des responsables associatifs se sont cependant élevés contre la campagne, publiée sur une double page dans la presse et affichée sur des panneaux géants dans les villes italiennes.
La campagne, parrainée par la marque de vêtements italiens "No-l-ita", "revient à faire de la publicité sur le dos des malades", a estimé Emilia Costa, directrice d'un centre pour les troubles alimentaires à Rome, citée par l'agence Ansa.
"On ne peut pas prévoir quel effet aura cette publicité", a jugé Fabrizio Jacoangeli, chercheur en endocrinologie, estimant qu'elle risquait, en plaçant une malade sous les projecteurs, de susciter une "compétition" entre anorexiques pour lui ressembler.
Des grands couturiers italiens ont de leur côté bien accueilli la publicité, en prenant soin de souligner que l'univers de la mode ne pouvait pas être tenu pour responsable de cette maladie.
"Finalement quelqu'un dit la vérité, c'est à dire que (l'anorexie) n'est pas le problème de la mode mais un problème psychiatrique", ont estimé depuis Milan Domenico Dolce et Stefano Gabbana.
"Je crois que ces campagnes, avec des images aussi dures et crues sont justes et opportunes", a déclaré Giorgio Armani à la fin de son défilé à Milan.
Fin 2006, le gouvernement italien, la Fédération de la mode italienne et l'association Alta Moda - qui regroupe les couturiers de la péninsule présentant leurs collections à Rome et Milan - ont adopté un "Manifeste anti-anorexie" destiné à "remettre en avant un modèle de beauté sain, solaire, généreux, méditerranéen".
Mardi, la modèle française photographiée par Toscani, Isabelle Caro, a expliqué avoir voulu alerter les jeunes filles sur le danger mortel de la maigreur.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
AFP - Mardi 25 septembre, 17h11
ROME (AFP) - La campagne de publicité contre l'anorexie réalisée par le photographe Oliviero Toscani, qui montre le corps nu et décharné d'une jeune fille, a créé la polémique en Italie en pleine semaine de la mode de Milan.
"Bravo à Oliviero Toscani, sa campagne est très efficace", a lancé mardi la ministre aux Affaires européennes Emma Bonino, tandis que la ministre de la santé Livia Turco a déclaré "apprécier et soutenir" le photographe, célèbre pour ses campagnes coup de poing de la marque Benetton.
Des médecins et des responsables associatifs se sont cependant élevés contre la campagne, publiée sur une double page dans la presse et affichée sur des panneaux géants dans les villes italiennes.
La campagne, parrainée par la marque de vêtements italiens "No-l-ita", "revient à faire de la publicité sur le dos des malades", a estimé Emilia Costa, directrice d'un centre pour les troubles alimentaires à Rome, citée par l'agence Ansa.
"On ne peut pas prévoir quel effet aura cette publicité", a jugé Fabrizio Jacoangeli, chercheur en endocrinologie, estimant qu'elle risquait, en plaçant une malade sous les projecteurs, de susciter une "compétition" entre anorexiques pour lui ressembler.
Des grands couturiers italiens ont de leur côté bien accueilli la publicité, en prenant soin de souligner que l'univers de la mode ne pouvait pas être tenu pour responsable de cette maladie.
"Finalement quelqu'un dit la vérité, c'est à dire que (l'anorexie) n'est pas le problème de la mode mais un problème psychiatrique", ont estimé depuis Milan Domenico Dolce et Stefano Gabbana.
"Je crois que ces campagnes, avec des images aussi dures et crues sont justes et opportunes", a déclaré Giorgio Armani à la fin de son défilé à Milan.
Fin 2006, le gouvernement italien, la Fédération de la mode italienne et l'association Alta Moda - qui regroupe les couturiers de la péninsule présentant leurs collections à Rome et Milan - ont adopté un "Manifeste anti-anorexie" destiné à "remettre en avant un modèle de beauté sain, solaire, généreux, méditerranéen".
Mardi, la modèle française photographiée par Toscani, Isabelle Caro, a expliqué avoir voulu alerter les jeunes filles sur le danger mortel de la maigreur.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Cancer et génétique: vers un traitement personnalisé
Cancer et génétique: vers un traitement personnalisé
AP - Mardi 25 septembre, 17h23
BARCELONE - Adapter un traitement anti-cancéreux aux caractéristiques génétiques d'un patient: c'est l'espoir que caressent de nombreux médecins face à l'augmentation du nombre de marqueurs biologiques du cancer. Leurs travaux sont présentés à Barcelone lors du congrès de l'Organisation européenne du cancer.
"Nous allons assister à une révolution dans le traitement du cancer", s'est félicité le Dr Martine Piccart, directrice de l'Institut Jules Bordet, en Belgique. "Dans quelques années, nous allons êtres capables de démontrer à quel point ces nouvelles technologies sont puissantes."
Des chercheurs allemands ont déclaré avoir mis au point un test permettant d'identifier des cellules cancéreuses circulant dans le sang de femmes atteintes de cancer du sein. Une découverte qui pourrait donner aux médecins la possibilité d'attraper les cellules cancéreuses "en route" vers une autre destination, donnant le temps de prévenir une éventuelle métastase.
Le Dr Julia Juckstock et ses collègues de l'Université de Munich ont analysé les prélèvements sanguins de 1.767 femmes souffrant d'un cancer du sein, avant leur traitement, et les ont comparés aux échantillons de 852 d'entre elles après le traitement chimiothérapique.
Chez un petit pourcentage de ces femmes testées après la fin de leur chimiothérapie, les chercheurs ont retrouvé des cellules tumorales circulantes. "C'est une avancée fascinante", a commenté le Dr John Smyth, professeur d'oncologie médicale à l'université d'Edimbourg et extérieur à l'étude munichoise.
Au lieu d'une approche globale du traitement, le Dr Smyth estime que le test pourrait aider les médecins à repérer les femmes dont le cancer allait s'étendre et nécessiter des soins particuliers.
Le traitement sur mesure basé sur les gènes n'est pas nouveau: les experts traitent le cancer du sein en fonction du type de tumeur depuis plusieurs années.
Les médecins pratiquent un simple test génétique pour détecter les 20% de femmes qui tireraient un réel bénéfice d'une chimiothérapie, évitant aux autres les effets indésirables.
Une autre étude présentée mardi au congrès de Barcelone marque un tournant inespéré: les patientes présentant une suractivité d'un des gènes du cancer du sein avaient aussi moins de chances de répondre à une chimiothérapie pour un cancer du poumon.
"Nous en savons un peu sur les gènes du cancer du sein, et maintenant nous regardons à l'intérieur de la boîte noire pour voir quel rôle éventuel ils pourraient jouer dans d'autres cancers, a expliqué le Dr Gordon McVie, de l'Institut européen d'oncologie.
Les gènes du cancer du sein impliqués ont plusieurs fonctions: ils aident notamment à réparer les cellules. Mais si ils n'agissent pas correctement, ils peuvent favoriser la survenue d'un cancer du sein.
Si une personne souffre d'un cancer du poumon, le mauvais fonctionnement d'un gène rend la tumeur particulièrement agressive. Ce qui veut dire que le patient ne tirera probablement aucun bénéfice d'une éventuelle chimiothérapie qui le rendrait plus volontiers malade.
Quand bien même les chercheurs en comprendraient beaucoup sur une centaine de gènes, le problème est qu'il en existe environ 31.000 autres dont ils ignorent tout.
Plusieurs équipes ont d'ores et déjà dessiné la carte du profil génétique que les scientifiques suspectent d'être à l'origine d'une augmentation du risque de cancer du sein.
D'autres études présentées à Barcelone ont identifié des gènes qui pourraient multiplier par trois le risque de cancer de l'ovaire, tout comme le profil moléculaire qui prédit un cancer du côlon.
Le cancer est une maladie incroyablement complexe, influencée par l'environnement et l'alimentation. Si les chercheurs peuvent identifier les gènes en cause, de nombreux facteurs restent incontrôlables. Toutefois, comme il s'agit d'un problème biologique qui apparaît quand les cellules se divisent de façon irrationnelle, les experts pensent que la solution sera elle aussi biologique.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
AP - Mardi 25 septembre, 17h23
BARCELONE - Adapter un traitement anti-cancéreux aux caractéristiques génétiques d'un patient: c'est l'espoir que caressent de nombreux médecins face à l'augmentation du nombre de marqueurs biologiques du cancer. Leurs travaux sont présentés à Barcelone lors du congrès de l'Organisation européenne du cancer.
"Nous allons assister à une révolution dans le traitement du cancer", s'est félicité le Dr Martine Piccart, directrice de l'Institut Jules Bordet, en Belgique. "Dans quelques années, nous allons êtres capables de démontrer à quel point ces nouvelles technologies sont puissantes."
Des chercheurs allemands ont déclaré avoir mis au point un test permettant d'identifier des cellules cancéreuses circulant dans le sang de femmes atteintes de cancer du sein. Une découverte qui pourrait donner aux médecins la possibilité d'attraper les cellules cancéreuses "en route" vers une autre destination, donnant le temps de prévenir une éventuelle métastase.
Le Dr Julia Juckstock et ses collègues de l'Université de Munich ont analysé les prélèvements sanguins de 1.767 femmes souffrant d'un cancer du sein, avant leur traitement, et les ont comparés aux échantillons de 852 d'entre elles après le traitement chimiothérapique.
Chez un petit pourcentage de ces femmes testées après la fin de leur chimiothérapie, les chercheurs ont retrouvé des cellules tumorales circulantes. "C'est une avancée fascinante", a commenté le Dr John Smyth, professeur d'oncologie médicale à l'université d'Edimbourg et extérieur à l'étude munichoise.
Au lieu d'une approche globale du traitement, le Dr Smyth estime que le test pourrait aider les médecins à repérer les femmes dont le cancer allait s'étendre et nécessiter des soins particuliers.
Le traitement sur mesure basé sur les gènes n'est pas nouveau: les experts traitent le cancer du sein en fonction du type de tumeur depuis plusieurs années.
Les médecins pratiquent un simple test génétique pour détecter les 20% de femmes qui tireraient un réel bénéfice d'une chimiothérapie, évitant aux autres les effets indésirables.
Une autre étude présentée mardi au congrès de Barcelone marque un tournant inespéré: les patientes présentant une suractivité d'un des gènes du cancer du sein avaient aussi moins de chances de répondre à une chimiothérapie pour un cancer du poumon.
"Nous en savons un peu sur les gènes du cancer du sein, et maintenant nous regardons à l'intérieur de la boîte noire pour voir quel rôle éventuel ils pourraient jouer dans d'autres cancers, a expliqué le Dr Gordon McVie, de l'Institut européen d'oncologie.
Les gènes du cancer du sein impliqués ont plusieurs fonctions: ils aident notamment à réparer les cellules. Mais si ils n'agissent pas correctement, ils peuvent favoriser la survenue d'un cancer du sein.
Si une personne souffre d'un cancer du poumon, le mauvais fonctionnement d'un gène rend la tumeur particulièrement agressive. Ce qui veut dire que le patient ne tirera probablement aucun bénéfice d'une éventuelle chimiothérapie qui le rendrait plus volontiers malade.
Quand bien même les chercheurs en comprendraient beaucoup sur une centaine de gènes, le problème est qu'il en existe environ 31.000 autres dont ils ignorent tout.
Plusieurs équipes ont d'ores et déjà dessiné la carte du profil génétique que les scientifiques suspectent d'être à l'origine d'une augmentation du risque de cancer du sein.
D'autres études présentées à Barcelone ont identifié des gènes qui pourraient multiplier par trois le risque de cancer de l'ovaire, tout comme le profil moléculaire qui prédit un cancer du côlon.
Le cancer est une maladie incroyablement complexe, influencée par l'environnement et l'alimentation. Si les chercheurs peuvent identifier les gènes en cause, de nombreux facteurs restent incontrôlables. Toutefois, comme il s'agit d'un problème biologique qui apparaît quand les cellules se divisent de façon irrationnelle, les experts pensent que la solution sera elle aussi biologique.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Solidaires critique le projet de loi sur la Sécurité sociale
Solidaires critique le projet de loi sur la Sécurité sociale
Reuters - Mardi 25 septembre, 18h10
PARIS (Reuters) - L'Union syndicale Solidaires a critiqué mardi le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2008 présenté lundi par le gouvernement et notamment les franchises médicales qui seront instaurées l'an prochain.
Dans un communiqué, le groupe de syndicats estime que l'instauration de ces franchises - sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires - marque "un pas supplémentaire dans la remise en cause du principe de solidarité".
"Cette mesure prolonge les orientations antérieures de gestion comptable de l'assurance maladie qui ont pourtant toutes échoué", poursuit le communiqué.
Solidaires juge que "le déficit de l'assurance maladie ne vient pas fondamentalement d'un excès de dépenses mais d'un manque de recettes" et soutient l'idée du premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, de taxer les stock-options.
"Il est particulièrement choquant que la taxation des stock-options préconisée par la Cour des comptes, et qui pourrait rapporter plusieurs milliards d'euros, ne soit pas envisagée, alors que le gouvernement vient de faire un cadeau fiscal d'environ 15 milliards d'euros en faveur des catégories les plus aisées de la population", ajoute Solidaires.
Le PLFSS prévoit d'abaisser le déficit du régime général de la Sécurité sociale à 8,9 milliards d'euros en 2008 contre 11,7 milliards en 2007.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Reuters - Mardi 25 septembre, 18h10
PARIS (Reuters) - L'Union syndicale Solidaires a critiqué mardi le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2008 présenté lundi par le gouvernement et notamment les franchises médicales qui seront instaurées l'an prochain.
Dans un communiqué, le groupe de syndicats estime que l'instauration de ces franchises - sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires - marque "un pas supplémentaire dans la remise en cause du principe de solidarité".
"Cette mesure prolonge les orientations antérieures de gestion comptable de l'assurance maladie qui ont pourtant toutes échoué", poursuit le communiqué.
Solidaires juge que "le déficit de l'assurance maladie ne vient pas fondamentalement d'un excès de dépenses mais d'un manque de recettes" et soutient l'idée du premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, de taxer les stock-options.
"Il est particulièrement choquant que la taxation des stock-options préconisée par la Cour des comptes, et qui pourrait rapporter plusieurs milliards d'euros, ne soit pas envisagée, alors que le gouvernement vient de faire un cadeau fiscal d'environ 15 milliards d'euros en faveur des catégories les plus aisées de la population", ajoute Solidaires.
Le PLFSS prévoit d'abaisser le déficit du régime général de la Sécurité sociale à 8,9 milliards d'euros en 2008 contre 11,7 milliards en 2007.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Asthmatiques : attention à la grippe !
Asthmatiques : attention à la grippe !
AFP - Mardi 25 septembre, 18h28
PARIS (AFP) - La grippe peut entraîner des complications graves chez les asthmatiques, devenus une des cibles prioritaires de la campagne destinée à inciter les personnes fragilisées soit par l'âge ou une pathologie chronique à se faire vacciner contre la grippe, selon les spécialistes.
"Trois millions de Français environ sont atteints d'asthme de gravité variable (7 à 15% chez les enfants et les adolescents et 3 % chez les adultes)", a souligné mardi le Pr Paul Léophonte, pneumologue (CHU de Toulouse) à l'occasion du lancement de la campagne de vaccination.
Le vaccin contre la grippe pour cette saison hivernale 2006-2007 sera disponible en pharmacie vendredi.
La vaccination anti-grippe est recommandée aux asthmatiques (à partir de 6 mois) en France par le Conseil supérieur d'hygiène publique. "La plupart des pays industrialisés (Etats-Unis, Europe de l'Ouest) leur recommande également cette prévention pour éviter d'exacerber (aggraver) l'asthme et d'avoir des complications" avec des hospitalisations plus fréquentes et une consommation accrue de médicamentss, selon le pneumologue.
Depuis l'année dernière, le vaccin est pris en charge à 100% pour tous les asthmatiques par l'Assurance Maladie.
Cible prioritaire de la campagne 2007/2008, les asthmatiques n'ont été pourtant que 32% (tous âges confondus) à se faire vacciner l'an dernier.
Le taux de couverture vaccinale des asthmatiques de moins de 65 ans est resté inférieur à 25% l'hiver dernier (contre 77% chez ceux de 65 ans et plus).
Et "le déficit reste important chez les enfants asthmatiques de moins de 15 ans - seuls 14% d'entre eux ont été vaccinés" lors la dernière saison hivernale, a relevé le Pr Bruno Lina président du Groupe d'expertise et d'information sur la grippe (GEIG, experts et fabricants de vaccins).
La grippe peut avoir de conséquences graves sur les populations fragilisées (personnes âgées, insuffisants respiratoires et cardiaques, pathologies cancéreuses, diabétiques ...).
La grippe saisonnière touche entre 2 et 7 millions de personnes en France chaque hiver, entraînant, selon les estimations, un décès pour 1.000 personnes infectées, soit environ 1.500 à 2.000 décès l'année dernière, ont souligné les spécialistes à l'occasion du début vendredi de la campagne de vaccination.
Quatre millions de cas de grippe sont prévus cet hiver en France, soit "une épidémie relativement forte" selon les projections du réseau Sentinelles-Inserm, basées sur un modèle mathématique prenant en compte les fluctuations climatiques et la souche de virus A qui a déjà circulé en Australie et qui devrait prédominer.
"La seule contre-indication à la vaccination grippale chez l'asthmatique est l'allergie à l'oeuf, rare", indique le Pr Léophonte. "Il faut bien sûr surseoir temporairement à la vaccination en cas d'infection évolutive, de fièvre et et/ou d'instabilité de l'asthme", rappelle-t-il. L'allergie aux protéines d'oeuf peut être vérifiée par des tests cutanés, selon le Dr Anne Monnier de la coordination nationale des GROG (groupes régionaux d'observation de la grippe)
Si l'effacité du vaccin grippal injectable inactivé est déduite par extrapolation d'études effectuées dans la population générale, peu d'études ayant été effectuées sur les asthmatiques, en revanche de nombreuses études de qualité ont permis d'apprécier l'innocuité du vaccin chez l'asthmatique, selon le Pr Léohonte.
Il n'y a aucune effet secondaire significatif dans les deux semaines suivant la vaccination : pas d'augmentation d'utilisation des bronchodilateurs, ni des consultations médicales, ni d'accroissement (ou instauration) des traitements corticoïdes, ni modification de débit respiratoire, précise-t-il.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
AFP - Mardi 25 septembre, 18h28
PARIS (AFP) - La grippe peut entraîner des complications graves chez les asthmatiques, devenus une des cibles prioritaires de la campagne destinée à inciter les personnes fragilisées soit par l'âge ou une pathologie chronique à se faire vacciner contre la grippe, selon les spécialistes.
"Trois millions de Français environ sont atteints d'asthme de gravité variable (7 à 15% chez les enfants et les adolescents et 3 % chez les adultes)", a souligné mardi le Pr Paul Léophonte, pneumologue (CHU de Toulouse) à l'occasion du lancement de la campagne de vaccination.
Le vaccin contre la grippe pour cette saison hivernale 2006-2007 sera disponible en pharmacie vendredi.
La vaccination anti-grippe est recommandée aux asthmatiques (à partir de 6 mois) en France par le Conseil supérieur d'hygiène publique. "La plupart des pays industrialisés (Etats-Unis, Europe de l'Ouest) leur recommande également cette prévention pour éviter d'exacerber (aggraver) l'asthme et d'avoir des complications" avec des hospitalisations plus fréquentes et une consommation accrue de médicamentss, selon le pneumologue.
Depuis l'année dernière, le vaccin est pris en charge à 100% pour tous les asthmatiques par l'Assurance Maladie.
Cible prioritaire de la campagne 2007/2008, les asthmatiques n'ont été pourtant que 32% (tous âges confondus) à se faire vacciner l'an dernier.
Le taux de couverture vaccinale des asthmatiques de moins de 65 ans est resté inférieur à 25% l'hiver dernier (contre 77% chez ceux de 65 ans et plus).
Et "le déficit reste important chez les enfants asthmatiques de moins de 15 ans - seuls 14% d'entre eux ont été vaccinés" lors la dernière saison hivernale, a relevé le Pr Bruno Lina président du Groupe d'expertise et d'information sur la grippe (GEIG, experts et fabricants de vaccins).
La grippe peut avoir de conséquences graves sur les populations fragilisées (personnes âgées, insuffisants respiratoires et cardiaques, pathologies cancéreuses, diabétiques ...).
La grippe saisonnière touche entre 2 et 7 millions de personnes en France chaque hiver, entraînant, selon les estimations, un décès pour 1.000 personnes infectées, soit environ 1.500 à 2.000 décès l'année dernière, ont souligné les spécialistes à l'occasion du début vendredi de la campagne de vaccination.
Quatre millions de cas de grippe sont prévus cet hiver en France, soit "une épidémie relativement forte" selon les projections du réseau Sentinelles-Inserm, basées sur un modèle mathématique prenant en compte les fluctuations climatiques et la souche de virus A qui a déjà circulé en Australie et qui devrait prédominer.
"La seule contre-indication à la vaccination grippale chez l'asthmatique est l'allergie à l'oeuf, rare", indique le Pr Léophonte. "Il faut bien sûr surseoir temporairement à la vaccination en cas d'infection évolutive, de fièvre et et/ou d'instabilité de l'asthme", rappelle-t-il. L'allergie aux protéines d'oeuf peut être vérifiée par des tests cutanés, selon le Dr Anne Monnier de la coordination nationale des GROG (groupes régionaux d'observation de la grippe)
Si l'effacité du vaccin grippal injectable inactivé est déduite par extrapolation d'études effectuées dans la population générale, peu d'études ayant été effectuées sur les asthmatiques, en revanche de nombreuses études de qualité ont permis d'apprécier l'innocuité du vaccin chez l'asthmatique, selon le Pr Léohonte.
Il n'y a aucune effet secondaire significatif dans les deux semaines suivant la vaccination : pas d'augmentation d'utilisation des bronchodilateurs, ni des consultations médicales, ni d'accroissement (ou instauration) des traitements corticoïdes, ni modification de débit respiratoire, précise-t-il.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Orange veut devenir l'un des leaders de l'e-santé d'ici 2010
Orange veut devenir l'un des leaders de l'e-santé d'ici 2010
Reuters - il y a 1 heure 19 minutes
PARIS (Reuters) - France Télécom a présenté une nouvelle division centrée sur les technologies liées à la santé, baptisée Orange Healthcare, pour laquelle elle vise un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros en 2010.
L'opérateur, qui entend devenir l'un des leaders de l'e-santé d'ici 2010, recherche de nouveaux relais de croissance pour compenser l'arrivée à maturité des marchés des télécoms.
Thierry Zylberberg, directeur d'Orange Heathcare, a déclaré lors d'une conférence de presse anticiper une croissance annuelle de 15 à 20% du marché de l'e-santé d'ici cinq ans.
"En termes de volumes, la gestion des maladies chroniques et le maintien à domicile des personnes aidées vont devenir un intérêt majeur", a-t-il expliqué. "Le temps que toutes les forces s'unissent prendra 12 à 18 mois".
Orange Heathcare ne nécessite pas d'investissement lourd car il réunit notamment des activités existantes chez Orange Business Systems et se fera sous la forme de "partenariats structurants" qui seront annoncés dans les semaines à venir, a-t-il précisé.
La division compte proposer dans l'ensemble des pays où il est présent diverses applications, comme des services multimédias au pied du lit des patients hospitalisés ou lors d'une hospitalisation à domicile.
La division réalise également des expérimentations sur le suivi de maladie comme le diabète, pour laquelle le taux du glycémie du malade est envoyé à un serveur consulté par son médecin.
"Si on gère la maladie à distance, on aura une meilleure surveillance des traitements et donc une baisse du coût de la maladie", a observé Thierry Zylberberg. "Ce sont les crises qui coûtent cher".
France Télécom s'est basé sur une étude réalisée de juillet à septembre par Ipsos, montrant notamment que le grand public est beaucoup plus disposé à utiliser les nouvelles technologies que le corps médical.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Reuters - il y a 1 heure 19 minutes
PARIS (Reuters) - France Télécom a présenté une nouvelle division centrée sur les technologies liées à la santé, baptisée Orange Healthcare, pour laquelle elle vise un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros en 2010.
L'opérateur, qui entend devenir l'un des leaders de l'e-santé d'ici 2010, recherche de nouveaux relais de croissance pour compenser l'arrivée à maturité des marchés des télécoms.
Thierry Zylberberg, directeur d'Orange Heathcare, a déclaré lors d'une conférence de presse anticiper une croissance annuelle de 15 à 20% du marché de l'e-santé d'ici cinq ans.
"En termes de volumes, la gestion des maladies chroniques et le maintien à domicile des personnes aidées vont devenir un intérêt majeur", a-t-il expliqué. "Le temps que toutes les forces s'unissent prendra 12 à 18 mois".
Orange Heathcare ne nécessite pas d'investissement lourd car il réunit notamment des activités existantes chez Orange Business Systems et se fera sous la forme de "partenariats structurants" qui seront annoncés dans les semaines à venir, a-t-il précisé.
La division compte proposer dans l'ensemble des pays où il est présent diverses applications, comme des services multimédias au pied du lit des patients hospitalisés ou lors d'une hospitalisation à domicile.
La division réalise également des expérimentations sur le suivi de maladie comme le diabète, pour laquelle le taux du glycémie du malade est envoyé à un serveur consulté par son médecin.
"Si on gère la maladie à distance, on aura une meilleure surveillance des traitements et donc une baisse du coût de la maladie", a observé Thierry Zylberberg. "Ce sont les crises qui coûtent cher".
France Télécom s'est basé sur une étude réalisée de juillet à septembre par Ipsos, montrant notamment que le grand public est beaucoup plus disposé à utiliser les nouvelles technologies que le corps médical.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Inauguration d'une nouvelle classe d'anti-VIH
Inauguration d'une nouvelle classe d'anti-VIH
Mardi 25 septembre, 13h02
Moins de 2 mois après son autorisation par la FDA américaine, le maraviroc vient de se voir accorder par l'agence européenne du médicament, son autorisation européenne de mise sur le marché. C'est l'arrivée d'une nouvelle classe de médicaments contre le VIH, la première depuis 10 ans.
Sous le nom commercial de Celsentri, il sera prescrit aux patients déjà traités, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Et comme son nom le laisse entendre, il bloque l'entrée du virus dans les cellules humaines au lieu comme ses prédécesseurs, de s'y attaquer après qu'il les ait pénétrées.
Son mode d'action original – il inhibe le corécepteur CCR5 qui constitue la « porte d'entrée » principale du virus dans les cellules – ouvre des perspectives nouvelles à de nombreux séropositifs, chez qui l'infection était jusqu'ici rebelle au traitement. Son homologation, qui va rendre possible sa commercialisation, fait suite à un avis favorable de l'EMEA en date du 25 juillet dernier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Moins de 2 mois après son autorisation par la FDA américaine, le maraviroc vient de se voir accorder par l'agence européenne du médicament, son autorisation européenne de mise sur le marché. C'est l'arrivée d'une nouvelle classe de médicaments contre le VIH, la première depuis 10 ans.
Sous le nom commercial de Celsentri, il sera prescrit aux patients déjà traités, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Et comme son nom le laisse entendre, il bloque l'entrée du virus dans les cellules humaines au lieu comme ses prédécesseurs, de s'y attaquer après qu'il les ait pénétrées.
Son mode d'action original – il inhibe le corécepteur CCR5 qui constitue la « porte d'entrée » principale du virus dans les cellules – ouvre des perspectives nouvelles à de nombreux séropositifs, chez qui l'infection était jusqu'ici rebelle au traitement. Son homologation, qui va rendre possible sa commercialisation, fait suite à un avis favorable de l'EMEA en date du 25 juillet dernier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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