Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008

Le forum de l'admission en IFSI

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Message par aneso81 »

Chaque minute, 80 avortements volontaires

[12 octobre 2007 - 17:33]

Le chiffre peut paraître ahurissant, mais il est (malheureusement…) vérifiable : 9 femmes sur 10 en moyenne dans le monde ont eu, ont, ou auront recours à l’avortement dans le courant de leur vie, que cette interruption volontaire de grossesse (IVG) soit médicalement assistée ou non. Et ce n’est pas en la frappant d’illégalité que cette pratique diminuera. En fait, ce serait plutôt l’inverse. La majorité des IVG concerne en effet des pays qui ne l’ont pas légalisée.

Dans le dernier numéro du Lancet, publié ce matin et consacré à la santé de la femme, les Drs Gilda Sedgh du Guttmacher Institute (New York) et Iqbal Shah de l’OMS, livrent une importante méta-analyse sur le sujet. Leurs conclusions sont édifiantes.

Sur les 42 millions d’avortements pratiqués chaque année dans le monde… 35 millions se déroulent dans des pays en développement. En 2003, 48% de toutes les IVG ont été menées hors de toute assistance médicale, soit une croissance de 4 points depuis 1995. Or indiquent les auteurs, « si dans les pays développés 92% des IVG sont pratiquées dans de bonnes conditions (techniques), ce n’est pas du tout le cas pour 55% de celles qui sont menées dans des pays en développement ». Du coup, 97% des IVG réalisées dans les pires conditions possibles le sont dans ces pays !

Il est intéressant également, de constater à quel point avortement et contraception sont liés. Si en 2003 il y a eu 31 avortements pour 100 naissances dans le monde, le record des IVG est détenu – avec 105 IVG pour 100 naissances ! - par les anciens pays de l’Europe de l’Est. Encore ce dernier chiffre est-il en baisse de… 50% sur la période 1995-2003. Un progrès que les auteurs attribuent au fait que les femmes de ces pays aient enfin accédé depuis lors, aux moyens modernes de contraception.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

L'avortement, légal ou non, est pratiqué dans les mêmes proportions, selon une étude

AP - Vendredi 12 octobre, 16h03
LONDRES - Les femmes sont tout autant susceptibles d'avoir recours à l'avortement dans les pays où il est interdit que dans ceux où il est légal, d'après une étude publiée vendredi dans le "Lancet" par des instituts de recherche américains en partenariat avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans cette étude des évolutions de l'avortement entre 1995 et 2003, les experts relèvent qu'au cours de la période considérée, les taux d'avortement étaient pratiquement égaux dans les pays développés et dans ceux en développement, et que plus de la moitié des interruptions volontaires de grossesse dans le monde étaient pratiquées dans des conditions dangereuses.

"Le statut légal de l'avortement n'a jamais dissuadé les femmes et les couples, qui, pour une quelconque raison, cherchent à mettre terme à une grossesse", souligne Beth Fredrick, de l'International Women's Health Coalition aux Etats-Unis, dans un commentaire accompagnant l'article.

L'avortement est la cause de mortalité maternelle dans 13% des cas dans le monde. Près de 70.000 femmes meurent chaque année d'avortements dangereux. Près de cinq millions de femmes souffrent de blessures permanentes ou temporaires.

"Le taux élevé continu d'avortements dangereux dans les pays en développement représente une crise de santé publique et une atrocité au niveau des droits de l'Homme", écrit Beth Fredrick.

Le nombre d'avortements dans le monde a légèrement diminué, passant de 46 millions en 1995 à 42 millions en 2003, selon l'étude. Mais il n'y a pas de changement concernant le taux d'avortements dangereux. Près de la moitié sont réalisés illégallement dans des conditions potentiellement dangereuses.

"La seule façon de faire diminuer l'avortement dangereux est d'augmenter la contraception", observe Sharon Camp, présidente de l'institut Guttmacher, organe de réflexion basé à New York, qui a contribué à l'enquête.

Mme Camp note que davantage de pays permettent aux femmes d'avoir recours de façon légale à l'avortement, mais que beaucoup de femmes ne bénéficient d'un suivi médical qu'après un mauvais déroulement de la procédure.

La grande majorité des avortements -35 millions- ont lieu dans les pays en développement. Près de 97% des IVG dangereux sont pratiqués eu lieu dans les pays pauvres. Dans le monde, une grossesse sur cinq finit par un avortement et neuf femmes sur dix se feront avorter avant d'avoir 45 ans, selon le rapport, qui cite des données de 2003.

En Europe de l'Est, il y a plus d'avortements que de naissances: 105 avortements pour 100 naissances, selon l'enquête. En Europe occidentale, le différentiel est de 23 avortements pour 100 naissances.

En Amérique du Nord, on compte 33 avortements pour 100 naissances, alors qu'en Afrique, où l'avortement est illégal dans la plupart des pays, 17 avortements sont pratiqués pour 100 naissances.

Les données des experts proviennent de statistiques gouvernementales, de données hospitalières et de sondages nationaux. Là où les chiffres ne sont pas disponibles, ils sont fondés sur ceux d'avant ou sur des comparaisons faites avec des pays semblables.

Améliorer la santé des femmes signifie accroître l'accès à l'avortement autorisé, expliquent les experts. Ceux-ci critiquent les restrictions qui accompagnent souvent les dons d'argent. Par exemple, les fonds du gouvernement américain ne peuvent pas être utilisés pour des services de santé associés à l'avortement.

Dans la mesure où les avortements médicalisés dépendent d'un système d'assurance santé qui fonctionne, les experts constatent que s'attaquer à ce problème est difficile. Ils observent également que l'aide apportée aux femmes s'est peu améliorée.

Contrairement à l'aide médicale aux enfants, relativement facile à prodiguer notamment en immunisant les enfants contre des maladies, "vous ne pouvez pas donner aux femmes une pilule pour des complications obstétriques", résume Ann Starrs, vice-présidente de l'ONG américaine Family Care International.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

Des traces de plomb décelées dans des rouges à lèvres aux USA

Reuters - Vendredi 12 octobre, 11h54
ATLANTA (Reuters) - Un groupe américain de protection des consommateurs annonce avoir identifié des traces de plomb dans plus de la moitié des rouges à lèvres commercialisés aux Etats-Unis, y compris parmi les marques les plus prestigieuses, dont L'Oréal.


D'après The Campaign for safe cosmetics, un collectif constitué de professionnels de la santé et de militants écologistes et féministes, 61% des 33 marques de rouges à lèvres testées présentent des niveaux de plomb compris entre 0,03 et 0,65 partie par million (ppm).

Le groupe regrette que les autorités américaines de santé (la Federal drug administration) n'aient pas fixé une limite de présence de plomb pour ce type de maquillage.

Un tiers des rouges à lèvres testés contient davantage de plomb que la FDA ne l'autorise pour les bonbons, soit plus de 0,1 ppm, note le groupe.

"Il est crucial que les fabricants revoient leurs produits", estime Stacy Malkan, cofondatrice du collectif. "On peut faire des rouges à lèvres sans plomb. Tous les fabricants devraient le faire."

Ces tests, qui ont été réalisés d'un point de vue protocolaire par le Bodycote Testing Group, montrent également que les marques les plus prestigieuses, comme la gamme Dior Addict, présentent plus de plomb que des marques moins onéreuses comme Revlon.

Une association de fabricants de cosmétiques s'est défendue en expliquant que, si la FDA ne contrôle pas le niveau de plomb dans les rouges à lèvres, cette dernière a tout de même fixé des limites concernant la quantité de plomb présente dans les couleurs utilisées pour le maquillage.

De son côté, la branche américaine de L'Oréal a affirmé, dans un communiqué, être en parfaite conformité avec les exigences de la FDA, mais également avec les critères de sécurité sanitaire en vigueur sur de nombreux autres marchés.

Une exposition au plomb peut causer des troubles d'apprentissage et du comportement, mais également provoquer des fausses couches. Les enfants en bas âge et les femmes enceintes sont des sujets particulièrement exposés.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

Rendez-vous avec une mort douce, l'euthanasie a besoin d'un cadre légal

AFP - Vendredi 12 octobre, 23h20
STRASBOURG (AFP) - Rendez-vous avec une mort douce, l'euthanasie a besoin d'un cadre légal, comme en Belgique, en Suisse ou aux Pays-Bas.



En Belgique, comme en Suisse ou aux Pays-Bas, on fixe une date, on invite les parents et amis et peut-être aussi une infirmière ou un médecin proches, pour un rendez-vous programmé avec une mort douce, dans un strict cadre légal.

Délivré de l'angoisse de mourir seul, comme dans 20% des décès à l'hôpital, le malade se prépare, les proches aussi, et l'instant de la mort choisie est serein, affirment les associations militant pour l'euthanasie, en marge d'une réunion vendredi et samedi des associations européennes à Strasbourg.

"C'est une expérience vécue comme fabuleuse", explique Jacqueline Herremans, présidente de la fédération mondiale de l'association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) et présidente de l'association belge.

Afin de ne pas endeuiller les instants heureux de l'avenir, les dates choisies pour l'événement évitent l'anniversaire d'un proche, les fêtes ou les examens, par exemple. On laisse aussi le temps à un enfant de revenir de l'étranger.

Souffrances physiques que rien ne peut plus apaiser (5 à 10% des souffrances sont dans ce cas), maladies dégénératives graves, incurables et irréversibles sont les motifs les plus fréquents du recours à l'euthanasie en Belgique depuis sa légalisation en 2002.

Il s'agit le plus souvent de cancers après traitements palliatifs de longue durée (83% des cas) avec douleurs, épuisement, plaies, obstructions digestives, hémorragies répétées. Mais aussi de souffrances psychiques comme la dépendance, la perte de dignité, le désespoir.

En Belgique, 30 à 40 euthanasies sont déclarées mensuellement, soit O,5% des décès. Mais pour dix demandes (en général après un diagnostic fatal), deux seulement sont effectuées. 40% des suicides assistés ont lieu au domicile du patient.

L'encadrement légal de l'euthanasie, tel qu'il se pratique en Belgique par exemple, est une nécessité absolue, car les médecins, les infirmières ou l'entourage des patients agissent "de toute façon" pour mettre un terme à leurs souffrances, que ce soit au Portugal, en France ou en Allemagne, selon la présidente de la fédération mondiale (37 pays représentés).

"Il ne faut pas se voiler la face, 40% des décisions médicales ont un impact sur la vie des patients", insiste cette juriste.

Résultat: les décisions ne sont pas toujours adaptées aux patients, car souvent prises en cachette, "par peur des dénonciations". "Tous les procès pour euthanasie en France ont eu lieu sur dénonciation", a rappelé Me Herremans.

En outre, selon Jean-Luc Romero, président d'ADMD-France, la légalisation de l'euthanasie permettrait d'éviter la mort horrible des seniors, dont 40% de ceux qui se suicident décident de recourir à la pendaison.

La loi autorisant le suicide assisté a permis en Suisse de donner "sécurité et tranquillité" au patient, mais aussi à sa famille et au médecin, selon la présidente suisse d'ADMD, Elke Baezner.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

Douleur chronique: près de 12 millions de Français concernés, selon une enquête

AP - il y a 2 heures 13 minutes
PARIS - En France, près de 12 millions de personnes souffriraient de douleurs chroniques, selon une enquête rendue publique à l'occasion de deuxième journée de prévention de la douleur, organisée lundi à l'initiative de la Société française d'étude et de traitement de la douleur (SFEDT), qui réclame une meilleure prise en charge des patients dans ce domaine.


Selon cette enquête menée auprès de 24.497 Français, 31,7% des personnes interrogées se plaignent de douleurs chroniques. Et 19,9% d'entre elles, ce qui représenterait 12 millions de personnes si on projette ces résultats sur l'ensemble de la population nationale, les évaluent d'intensité modérée à sévère, explique à l'Associated Press le Dr Alain Serrie, président de la SFEDT.

"L'espérance de vie augmente", rappelle-t-il. Et avec elle, "les risques d'avoir une pathologie douloureuse". "Nous souhaitons la mise à disposition de moyens permettant de prendre en charge ces patients", souligne-t-il. "Les compétences existent, les structures de la douleur existent, mais pas suffisamment".

Le Dr Serrie, qui dénonce des "délais d'attente en moyenne supérieurs à trois mois" pour les patients souffrant de douleurs chroniques rebelles, estime que "ce dysfonctionnement ne pourra aller qu'en s'accentuant, du fait du vieillissement de la population française".

Car toutes les douleurs ne peuvent pas être soulagées par un simple traitement. Les douleurs chroniques rebelles, par exemple, nécessitent une prise en charge globale, multidisciplinaire. Dans ce cas, "il faut faire un contrat avec le patient, un contrat individualisé, et se fixer des objectifs crédibles", défend ce spécialiste. "Le patient doit pouvoir vivre", dit-il. "Atteint dans son corps, il peut souffrir toute la vie" au risque de "perturber son entourage, de lasser sa famille qui devient une victime".

Avant toute chose, la prévention est fondamentale: "nous devons faire en sorte de prendre en charge les douleurs aiguës répétitives. Ce sont elles qui font en partie le lit de la 'chronicisation' des douleurs", a insisté Alain Serrie.

Dans le domaine des cancers, le dépistage précoce associé à des traitements de plus en plus efficaces a permis d'allonger l'espérance de vie des malades. Mais pas sans conséquences. Ainsi en est-il des douleurs qui subsistent après un cancer du sein. "Aujourd'hui, les traitements sont de plus en plus pourvoyeurs de douleurs, qu'il s'agisse de la chirurgie ou de la chimiothérapie", fait valoir le Dr Claire Delorme, coordinatrice du réseau régional douleur Basse-Normandie.

"Le cancer du sein, ce sont 42.000 nouveaux cas chaque année et 50.000 mammectomies (ablation du sein) par an", précise Claire Delorme. "La douleur ne doit pas être le prix à payer pour une rémission ou une guérison". Et d'évoquer le "syndrome du sein fantôme" ou encore "le syndrome douloureux après l'ablation d'un sein et le retrait des ganglions", qui se manifeste notamment par des douleurs neurologiques "sous l'aisselle et à la hauteur de la face antérieure du thorax". Des douleurs, selon elle, "très invalidantes".

"Les patientes vivent de plus en plus longtemps, les progrès thérapeutiques sont fabuleux, mais il faut apporter du confort à ces patientes".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

Santé. Les internes sont en grève. Ils ne veulent pas que le gouvernement touche à leur liberté d'installation. Va-t-on manquer de médecins à la campagne ?

L'ordonnance qui fâche


Pourra-t-on obliger demain un jeune médecin à s'installer au fin fond de la Creuse ? Même si hier soir à Angers, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, réaffirmait «la liberté d'installation des médecins,» la question enflamme les internes en médecine depuis que Nicolas Sarkozy a décidé de réduire la fracture démographique en levant le tabou de la liberté d'installation.

Hier, à Toulouse, ils ont bloqué la circulation pendant une heure, n'hésitant pas à adopter le célèbre Haka des All Blacks pour se faire entendre. Les blouses blanches ont même annoncé la radicalisation de leur mouvement en annonçant la grève totale dans dix grandes villes de France à partir de lundi prochain. Pourtant les faits sont là. Les médecins vieillissent et devraient partir massivement à la retraite dans les prochaines années. Une véritable hémorragie. D'après le rapport Berland sur la démographie médicale, 30 000 médecins devraient manquer à l'appel en 2 015.Le paradoxe, c'est que l'on ne manque pas de médecins en France. Mais ils sont mal répartis sur le territoire. Pas assez nombreux au nord, dans les campagnes et les quartiers déshérités, ils se bousculent au soleil dans les villes et les quartiers chics.

Comment éviter que dans les dix prochaines années ne se forment de véritables déserts médicaux ?

Le sujet est explosif car il n'est pas du tout certain que les mesures d'incitation évoquées jusque-là suffisent à traiter le mal. Les primes d'honoraires jusqu'à 20 %, l'exonération de taxe professionnelle dans les communes de moins de 2000 habitants où les aides à l'installation en tous genres, sont pour l'instant aussi efficaces qu'un emplâtre sur une jambe de bois.

Pourtant il y a urgence. En zone rurale, un médecin sur deux pourrait partir dans les prochaines années sans laisser de successeur, et en 2010, 40 % des médecins du Grand Sud auront 60 ans. Il n'est pas sûr qu'ils soient nombreux à vouloir jouer les prolongations, comme Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé, les a déjà invités à le faire. Reste la contrainte pour éviter demain une médecine à deux vitesses et une rupture dans l'égalité des soins. Mais il y a un risque. Celui de voir de jeunes médecins préférer se déconventionner plutôt que de renoncer à leur liberté d'installation. Et là, ce seront les patients qui, une fois encore, paieront l'addition.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

Des rouges à lèvres au plomb ?

[15 octobre 2007 - 17:39]

Une association américaine de consommateurs -The Campaign for Safe Cosmetics- a fait tester « par un laboratoire indépendant », 33 types de rouges à lèvres commercialisés aux Etats-Unis. Surprise, des traces de plomb ont été retrouvées dans 61% des produits ainsi contrôlés.

L’étude a été réalisée en septembre 2007 à partir de produits achetés à Boston (Massachusetts), Hartford (Connecticut), San Francisco (Californie) et Minneapolis (Minnesota). En d’autres termes, dans des régions diverses et éloignées les unes des autres. D’après ses résultats, les taux de plomb détectés dans ces produits s’élèveraient jusqu’à 0,65 ppm (parties par million), pour le rouge à lèvre L’Oréal Coulour Richie True Red, cité par l’association.

The Campaign for Safe Cosmetics épingle également des marques telles que Dior, Cover Girl et Revlon. Un tiers des produits testés renfermerait plus de 0,1 ppm de plomb, ce qui correspond à la limite tolérée par la Food and Drug Administration (FDA) pour les… sucreries. En revanche, aucune teneur maximale ne semble prévue, par l’Agence, pour les rouges à lèvres.

Fait aggravant, aucune des marques incriminées ne mentionnerait sur ses conditionnements, la présence de plomb dans ses rouges à lèvres. Or le plomb, qui tend à se fixer sur les os, est bien une substance toxique. Les femmes enceintes et les enfants y sont particulièrement vulnérables. Des cas de saturnisme -ou intoxications au plomb- se produisent encore régulièrement même dans un pays comme la France. Ils sont le plus souvent liés à la vétusté des logements. D’après l’OMS, « même à des niveaux relativement faibles, l’exposition peut avoir des effets graves : anémies, malaises et lésions du système nerveux par exemple ».

Interrogée sur le sujet, la FDA « a besoin de se faire confirmer les résultats de l’étude avant éventuellement de se prononcer », nous a précisé Stephanie Kwisnek, en charge du dossier. Quant aux marques incriminées (L’Oréal, Dior), nous les avons sollicitées mais pour l’heure, c’est le silence-radio.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

Sus au cholestérol… dès le p’tit dej !

[16 octobre 2007 - 08:40]

Lutter contre l’excès de cholestérol tout en se faisant plaisir ? Pourquoi pas ! C’est la promesse affichée par les nouvelles tartines Céréacol de Heudebert. Elles sont enrichies en fibres solubles d’avoine, lesquelles ont nettement démontré leur capacité à faire baisser naturellement le taux de cholestérol dans le sang.

Comme nous le confirme le Pr Eric Bruckert, endocrinologue et chef de service à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), « de nombreuses études ont montré l’effet des bêta-glucanes (les fibres solubles, n.d.l.r.) d’avoine sur le cholestérol. La plupart des fibres ont un impact positif sur le cholestérol, et celles de l’avoine semblent avoir un effet particulièrement net ».

Riches en céréales et en fibres, ces tartines s’intègrent parfaitement dans une alimentation équilibrée et diversifiée. Associées à des mesures hygiéno-diététiques, elles ont toute leur place dans un régime hypocholestérolémiant.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

Quand les bègues ne sont pas entendus…

[16 octobre 2007 - 11:20]

Le lundi 22 octobre prochain, c’est la 10ème Journée mondiale du bégaiement. L’occasion de donner un coup de projecteur sur ce trouble de la communication, encore mal connu et surtout très peu pris en charge sur le continent africain.

Le bégaiement débute souvent entre deux et quatre ans, rarement à l’âge adulte sauf après un traumatisme important. Aujourd’hui il peut être parfaitement pris en charge et traité par un orthophoniste. Mais pour être pleinement efficace, cette prise en charge doit démarrer très tôt. Dès l’apparition des premiers signes que nous énumère Alioune Gueye, l’un des cinq orthophonistes exerçant au Sénégal.

« Dès l’âge de 2-3 ans, si par exemple l’enfant commence à buter, à répéter, à montrer une certaine tonicité dans la réalisation de la parole, ce sont des signes d’alerte qui montrent que l’enfant est en train de forcer. Et qu’il faut donc l’aider à avoir une approche plus calme ».

Au-delà de la prise en charge orthophonique, les parents jouent également un rôle important. Alioune Gueye insiste beaucoup sur la nécessité de laisser à l’enfant « le temps de placer son mot. Mais aussi de ne pas se moquer de lui et de ne pas lui couper la parole ».

Des professionnels de santé encore trop rares, des patients peu informés, une absence de structures associatives… C’est justement pour pallier ces manques qu’un colloque est organisé à Dakar à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 19 octobre. Ses objectifs ? Permettre à des personnes bègues de rencontrer des professionnels de santé. Mais aussi et surtout interpeller les autorités sanitaires, pour améliorer la prise en charge. Laquelle démarre encore trop souvent entre 18 et 25 ans, alors qu’il faudrait le faire entre 3 et 4 ans…Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

Alcool au volant : les jeunes conducteurs à 0,2g/l ?

[17 octobre 2007 - 07:40]

Première cause de mortalité évitable chez les jeunes, l’alcool est une nouvelle fois épinglé par l’Académie nationale de médecine. Celle-ci d’ailleurs, ne s’en tient pas à de simples constats. Elle propose en effet de réduire l’alcoolémie maximale au volant à 0,2g/l pour les apprentis conducteurs.

Dans un rapport du Pr Roger Nordmann, l’Académie émet ainsi « 15 recommandations d’utilité publique » pour lutter contre les méfaits de l’alcool chez les jeunes. Des recommandations justifiées notamment par les « récentes modifications d’alcoolisation des jeunes », en particulier « l’importance croissante » du binge drinking, mis en évidence par l’enquête ESCAPAD 2005.

L’Académie propose en premier lieu, de diminuer l’accès des jeunes aux boissons alcooliques. Elle préconise pour cela, l’interdiction de toute vente d’alcool à l’occasion d’événements sportifs, ainsi que de la publicité de boissons alcooliques ou alcoolisées lors des manifestations de jeunes. Des « modifications réglementaires » sont aussi proposées, à commencer par une réduction à 0,2 g/l de l’alcoolémie maximale au volant pour les jeunes conducteurs.

Enfin pour les jeunes en état d’ivresse sur la voie publique, l’Académie suggère de remplacer la mise en cellule de dégrisement par un véritable « accompagnement médico-social »…

Ces recommandations ne devraient pas rester dans les tiroirs de la docte Assemblée ou d’un quelconque ministère. « Ce rapport servira de base à une action de prévention conjointe de l’Académie de médecine et du Rectorat de Paris dans les collèges et les lycées » rassure en effet son auteur. Reste à savoir toutefois, dans quelle mesure l’intendance suivra : un « accompagnement médico-social » individuel, c’est beaucoup plus coûteux qu’une cellule dans un commissariat !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

Donner son sang, le moyen le plus facile de sauver une vie

[17 octobre 2007 - 09:44]

A peine 4% des Français en âge de donner leur sang l’ont fait en 2006. C’est très insuffisant et l’Etablissement français du Sang (EFS) tire la sonnette d’alarme. « Cette situation ne permet plus aujourd’hui de répondre de façon satisfaisante à une demande croissante et continue » a déclaré hier son président Jacques Hardy.

Selon l’enquête « Conditions de vie et aspirations des Français » menée pour la première fois en juin dernier par le CREDOC, 52% des Français déclarent avoir déjà donné leur sang… Alors, où est l’erreur ? Nulle part. Ils sont bien 52% à avoir fait un don… une fois dans leur vie. Mais seulement 4% à le faire régulièrement. Et trop peu souvent d’ailleurs. La périodicité moyenne est de 1,6 don par an, alors que 2 dons par donneur et par an seraient nécessaires.

La question est en fait émaillée de paradoxes. Car si « plus de 88% des Français considèrent que le don de sang est un acte normal et utile, seuls 34% ont l’intention de (le) donner dans les 6 prochains mois et à peine plus de 4% par an passent à l’acte ». Il est vrai par exemple que 65% de nos concitoyens estiment « qu’on n’entend pas assez parler du don de sang ». Jacques Hardy souligne par exemple, la nécessité de mettre en œuvre une véritable « pédagogie de la sécurité. Nous faisons régulièrement appel aux dons, mais la liste des exclusions est de plus en plus longue ».

Après un « passage à vide » lié à des affaires comme celle du sang contaminé, les produits du sang sont à nouveau bien perçus en France. Dans le public, et aussi parmi les professionnels de santé. Ces derniers y reviennent donc, et prescrivent plus facilement même si « la France (reste) aujourd’hui le pays de l’Union européenne où l’on transfuse le moins », a souligné le Dr Jean-Louis Beaumont. Directeur des Collectes à l’EFS Ile-de-France, ce dernier rappelle cependant que le don de sang acquiert une importance croissante avec le progrès thérapeutique. « Un patient ne doit pas être soumis à une anémie qui serait péjorative, au regard de certains traitements. En cas de chimiothérapie adjuvante de certains cancers par exemple », nous a-t-il confié.

Aujourd’hui, le niveau de stocks à 12 jours est insuffisant pour faire face à un imprévu quel qu’il soit : une épidémie de grippe saisonnière, une flambée de gastro-entérites interdisent les collectes. Des intempéries même localisées peuvent empêcher le départ des unités de collecte mobile. Préoccupés par cette situation, les dirigeants de l’EFS appellent à un sursaut : particulièrement concernés, les donneurs appartenant au groupe 0-. Alors souvenez-vous que donner son sang, c’est un geste tout simple. Dès 18 ans.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Allaitement maternel : la France doit mieux faire

[15 octobre 2007 - 10:05]

En France, un nourrisson sur deux est allaité au sortir de la maternité. Une proportion guère satisfaisante si l’on se réfère aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé, l’OMS. Cette dernière en effet est formelle : jusqu’à l’âge de six mois, les bébés n’ont besoin pour grandir et se développer, que du lait de leur mère ! Et ceci à l’exclusion de tout autre aliment.

L’allaitement au sein doit se poursuivre jusqu’à l’âge de deux ans, voire plus longtemps si les qualités du lait de la maman le permettent. Car au-delà de la relation affective évidemment irremplaçable qu’il établit entre la mère et son petit, le lait maternel est le plus parfaitement adapté aux besoins du nourrisson.

A l’occasion de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel, du 15 au 22 octobre, associations et professionnels de santé nous rappellent que le lait de Maman est tout simplement inimitable !

Il est le seul à donner à Bébé tous les nutriments, les anticorps, les hormones, les facteurs immunitaires et autres antioxydants dont il a besoin. Mieux que tout autre aliment donc, il stimule le système immunitaire. Et il est amplement prouvé qu’il réduit l’incidence des diarrhées, des infections de la sphère ORL ou du système respiratoire…

Pour l’OMS et l’UNICEF, l’allaitement maternel est à ce titre un droit de l’enfant. Comme tel il doit être protégé, encouragé. Et pas seulement dans les pays en développement. En Europe aussi. Et en France particulièrement.

D’après des chiffres publiés par le ministère de la Santé en 2003, 56% seulement des nourrissons bénéficieraient d’un allaitement au sein exclusif au sortir de la maternité. Cette pratique se développe dans notre pays puisqu’ils n’étaient que 45% en 1998. Mais c’est encore insuffisant.

L’allaitement maternel domine chez les mères qui sont cadres ou membres de professions intermédiaires. Ces dernières allaitent dans respectivement 80% et 74% des cas. En revanche, il est moins répandu chez les ouvrières, puisque à peine une sur deux donne le sein.

Une durée d’allaitement trop courte

De fortes disparités subsistent également selon les régions. A titre d’exemple, 7 bébés parisiens ou isérois sur 10 sortent de la maternité au sein de Maman. Ils sont seulement 36% dans le Pas-de-Calais, 48% en Ille-et-Vilaine, 54% en Gironde ou 59% en Charente-Maritime.

A l’échelle européenne, la France fait figure de mauvais élève. Notamment face aux performances réalisées en Norvège où… 99% des nourrissons sont allaités à la sortie de la maternité. Ils sont également 95% en Finlande, 90% en Suède et au Danemark, 85% en Allemagne et 75% en Italie.

Autre mauvais point pour l’Hexagone : la durée de l’allaitement maternel y est particulièrement courte. Seulement 42% des enfants continuent d’en bénéficier après huit semaines. C’est très largement inférieur à ce qui se passe en Norvège, où l’allaitement au sein concerne encore 86% des nourrissons de 3 mois.

Faible proportion de nourrissons allaités, durée de l’allaitement trop courte : en 2001, la promotion de l’allaitement maternel était l’un des neuf objectifs du premier Plan national Nutrition Santé (PNNS). « Pour la première fois, l’allaitement maternel entrait dans le domaine de la santé publique » avaient alors lancé les associations.

Bonne nouvelle pour ces dernières, la promotion de l’allaitement au sein figure toujours dans le PNNS 2, lancé en 2006. Avec cette fois-ci, un premier objectif chiffré : passer de 56% à 70% d’allaitement exclusif à la sortie de la maternité d’ici 2010.

Pour parvenir à leurs fins, les autorités misent principalement sur la communication. Et pour cela, elles comptent beaucoup sur les professionnels de santé. Ainsi, la promotion de l’allaitement maternel doit être faite systématiquement lors de la visite du quatrième mois de grossesse. Et chaque future maman doit quitter la consultation avec en mains, un dépliant d’information et de sensibilisation…

En France, comme nous l’ont expliqué des associations telle la Leche League, un grand nombre de femmes tente d’allaiter puis abandonne si les premières tétées ne se déroulent pas bien. Trop de mamans ont aussi l’impression que leur lait n’est pas « bon ». Ou bien qu’elles n’en ont « pas assez ».

La confiance est primordiale

Or, la confiance de chaque mère dans sa capacité à nourrir son enfant est essentielle pour un allaitement satisfaisant. Voilà pourquoi le rôle des professionnels de santé est majeur, pour guider et informer les futures mamans.

Cela commence par leur expliquer des choses simples comme la durée du congé de maternité. Ses modalités viennent de changer. Finies les 6 semaines avant et les 10 semaines après la naissance. Ce mécanisme rigide est remplacé par un panier de 16 semaines. Chaque mère peut ainsi prendre ses congés comme elle le souhaite, avec un minimum de 3 semaines avant la naissance.

Quant à la reprise du travail, elle ne signe pas automatiquement la fin de l’allaitement. L’utilisation d’un tire-lait permet à la mère d’entretenir sa lactation, d’éviter les engorgements et de constituer au jour le jour des stocks de lait.

L’Agence française de Sécurité sanitaire a édité récemment une brochure très pratique destinée aux femmes qui allaitent. Intitulée « Bien recueillir, conserver et transporter le lait maternel en toute sécurité », vous pouvez la télécharger sur le site internet de Destination Santé, dans la Bibliothèque PDF, rubrique Santé de l’enfant.

Le Code du Travail prévoit que les mères allaitantes disposent d’une heure par jour pour allaiter leur enfant pendant les heures de travail. Et cela pendant un an à compter du jour de la naissance. En théorie, cette loi permet à la mère de recevoir son enfant sur son lieu de travail pour l’allaiter. En théorie seulement…

Une chambre d’allaitement au travail ?

Par ailleurs, saviez-vous que toute entreprise employant plus de 100 femmes doit obligatoirement mettre à la disposition des mères une « chambre d’allaitement » ? Il s’agit d’un local répondant à des critères précis d’hygiène où les mamans peuvent venir allaiter.

Mais là encore, il semble qu’il y ait un décalage important entre les textes du code du travail et la réalité. Une enquête parlementaire pourrait d’ailleurs être lancée prochainement pour faire un état des lieux de ces pratiques en France. La publication d’un rapport parlementaire est en tous cas prévu dans le PNNS 2.

Quelques conseils enfin si vous êtes enceinte. La décision d’allaiter doit idéalement se prendre en début de grossesse pour avoir le temps de s’y préparer. De se documenter, de rencontrer des mères allaitantes et de se rendre compte que l’allaitement est un geste naturel.

Prévoyez aussi quelques objets comme des coussinets absorbants et des coquilles en plastique. Elles seront nécessaires pour récupérer le lait, pour stimuler la lactation et éviter le frottement des vêtements en cas de crevasses.

Après l’accouchement, mettez bébé au sein sans attendre. C’est à ce moment que son réflexe de succion est le plus fort. Pour favoriser la montée de lait, gardez-le contre vous le plus possible. Et ne vous inquiétez pas, la montée de lait peut mettre plusieurs jours à venir. En attendant, Bébé reçoit le colostrum.

Ce liquide jaunâtre, secrété par les glandes mammaires durant les premiers jours qui suivent l’accouchement, est particulièrement riche en cellules extrêmement actives sur le plan immunologique, et en anticorps maternels. C’est en quelque sorte le premier vaccin du bébé, et son passeport pour la vie.

Ce lait-là, contient aussi des facteurs de croissance qui aident l’intestin à se développer. Il est riche en vitamine A, qui protège les yeux et réduit les risques d’infection. Il stimule enfin l’évacuation des selles, ce qui permet d’éliminer rapidement le méconium qui encombre les intestins du nouveau-né.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

Forme et Santé : l'ostéoporose, préoccupez-vous en… avant qu'elle ne vous touche !

Lundi 15 octobre, 11h45

Un an après la mise en oeuvre du remboursement de l'ostéodensitométrie pour le dépistage de l'ostéoporose, la 10ème édition du Salon « Forme et Santé » s'attachera elle aussi à sensibiliser le public sur cette affection silencieuse. Pendant 4 jours, la mesure de leur taille permettra aux visiteuses d'évaluer leur niveau de risque individuel.


Nous comptons chaque année en France, plus de 50 000 fractures provoquées par cette maladie. Or du simple fait du vieillissement de la population, ce chiffre risque de doubler dans les 40 ans à venir. Entre l'âge où notre capital osseux est maximal c'est-à-dire vers 30 ans, et l'entrée dans la séniorité, notre squelette se fragilise. Et chez la femme, la ménopause accélère considérablement ce processus. Ainsi n'est-il pas rare d'observer une perte de 8 à 10 centimètres entre 30 et 60 ans ! La « toise » mise en place au Salon, vous permettra de mesurer « en direct » le chemin parcouru… dans le mauvais sens.

Plus constructif sans doute et en tout cas plus gratifiant, sera le propos tenu le 19 octobre par le Dr Eric Lespessailles, du Centre Hospitalier Orléans La Source. A la veille de la Journée mondiale de l'Ostéoporose organisée par l'International Osteoporosis Foundation, ce dernier fera le point sur la façon « d'éviter d'avoir des os fragiles ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par aneso81 »

Apnées du sommeil: 3% à 5% de la population concernée

AP - Mardi 16 octobre, 12h00

PARIS - Besoin de dormir dans la journée, du mal à maintenir son attention, une tendance à la somnolence: en France, de 3% à 5% de la population souffrent d'apnée obstructive du sommeil, selon la Fédération française des associations et amicales de malades, insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR).


Pour informer le public sur l'importance du diagnostic précoce de cette maladie respiratoire chronique, au deuxième rang juste derrière l'asthme, la FFAAIR lui consacre une nouvelle journée nationale samedi 27 octobre.

Les ronfleurs sont souvent concernés. En règle générale, les muscles qui contrôlent la langue et le voile du palais maintiennent les voies aériennes ouvertes pour permettre la respiration. Chez les ronfleurs, ces muscles ont tendance à trop se relâcher. Dans certains cas, les voies aériennes peuvent même se fermer complètement et empêcher la respiration.

Le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) consiste en une obstruction périodique des voies respiratoires supérieures au cours du sommeil. Il se caractérise par de nombreux arrêts de la respiration qui s'accompagnent d'une baisse de la concentration d'oxygène dans le sang.

Au bout de quelques secondes, le cerveau qui réalise qu'il manque d'oxygène, envoie un signal au corps pour qu'il se réveille. Même si la personne ne s'en rend généralement pas compte, ce phénomène peut se reproduire de manière cyclique au cours de la nuit, parfois plusieurs centaines de fois, perturbant ainsi gravement le sommeil.

Par ailleurs, la baisse d'oxygène représente un risque pour le coeur et les vaisseaux. Le SAOS aggrave toute la pathologie liée aux coronaires (angine de poitrine, infarctus, etc.).

Potentiellement grave, le SAOS est très fréquent: 23% de la population adulte souffrirait d'apnées et de somnolence. Son diagnostic repose sur des techniques d'enregistrement du sommeil. Ces enregistrements se font de plus en plus à la maison. Les outils sont petits et faciles à utiliser en ambulatoire. Ils sont sans risque pour le patient.

Le traitement de référence repose sur la ventilation en pression positive continue. On demande au patient de respirer dans un masque très souple, confortable, relié à une turbine qui pèse moins d'un kilo. L'air pressurisé sert de coussin d'air qui empêche la fermeture des voies aériennes pendant la nuit. Soixante pour cent des malades en sont contents.

Pour les autres, il suffit parfois de porter durant la nuit une gouttière dentaire appelée "orthèse d'avancée mandibulaire". Cette technique permet de maintenir la mâchoire inférieure et la langue en avant, et d'augmenter ainsi le diamètre des voies respiratoires.

Les traitements chirurgicaux comme la chirurgie du voile peuvent permettre de réduire les ronflements, mais n'ont pas d'efficacité sur les apnées du sommeil.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Cancer de la gorge : des virus de plus en plus mis en cause

AFP - Mardi 16 octobre, 18h02

PARIS (AFP) - Des virus, déjà responsables de cancers féminins, sont de plus impliqués dans des cancers de la gorge survenant chez des patients, qui n'ont pas le facteur de risque "habituel" de l'intoxication alcool-tabac, selon les spécialistes.


Ces virus, appartenant à la famille des papilloma virus (HPV - Human Papilloma Virus) sont les mêmes que ceux reconnus responsables chez la femme du cancer du col de l'utérus.

"Ils semblent jouer un rôle important dans le développement de cancers de la gorge dans le monde occidental", indique à l'AFP le Pr Jean Lacau Saint Guilly (hôpital Tenon, Paris), membre de la société française d'ORL (Sforl; ORL: nez-gorge-oreilles) dont le 114e congrès s'est tenu à Paris du 14 au 16 octobre.

"On observe de plus en plus de cancers de la gorge, notamment chez des sujets jeunes, qui n'ont pas d'intoxication alcoolo-tabagique", remarque-t-il.

Ces cancers ORL touchent essentiellement des gens âgés d'une cinquantaine d'années. Or on découvre "des cancers sans facteurs de risque chez des gens de plus en plus jeunes : moins de quarante ans", renchérit le professeur Dominique Chevallier (Lille).

D'après plusieurs études, "ces virus sont retrouvés dans plus de 50 % des cancers oropharyngés, la partie moyenne du pharynx : cancer de la base de la langue, du voile du palais et particulièrement cancer de l'amygdale", détaille M. Lacau Saint Guilly.

A tel point que des spécialistes parlent d'une possible "épidémie" chez les non-fumeurs.

Aux Etats-Unis, l'incidence (nouveaux cas) des cancers liés à l'alcool-tabac (larynx, pharynx) baisse de 2,42% par an depuis 1983 tandis que l'on note une augmentation de l'incidence des cancers de l'oropharynx supposés liés à l'HPV de 0,65% par an. Des augmentations similaires sont retrouvées dans d'autres pays.

Une étude suédoise sur des tumeurs, avec recherche virale, montre un triplement des cancers liés aux virus HPV, ajoute le Pr Lacau Saint Guilly.

Par conséquent, l'absence des facteurs de risque "habituels" alcool-tabac ne doit pas faire méconnaître la possibilité d'un cancer de la gorge (surtout de l'oropharynx) ou de l'origine cancéreuse d'un ganglion du cou, notamment chez des patients jeunes, avertissent les spécialistes.

En France, 18.000 nouveaux cancers ORL sont diagnostiqués chaque année, dont 2.000 cancers de l'amygdale.

A terme, on saura si l'usage du vaccin préventif contre le cancer du col de l'utérus, actuellement destiné aux jeunes filles avant le début de la vie sexuelle, s'accompagne d'une baisse des cancers de la gorge impliquant les mêmes virus. "Si c'est le cas, il faudra alors envisager de vacciner les garçons" pour prévenir les cancers de l'oropharynx, avance le Pr Lacau Saint Guilly.

Pour les cancers de la gorge de mauvais pronostic avec métastases, des médicaments (Taxotère, Erbitux) ont permis d'améliorer la survie globale. Pour le futur, la recherche travaille sur les vaccins curatifs (vaccinothérapies) pour ces cancers de la gorge..

Plus généralement, les spécialistes français ont regretté que "les patients consultent à un stade tardif". Ce sont des "cancers de patients défavorisés", remarque M. Chevallier comme dans le Nord, Nord-Pas-de-Calais et la Seine-Saint-Denis.

Par ailleurs, "les cancers du larynx liés à l'amiante, indemnisés en Allemagne, sont de mieux en mieux reconnus en France", souligne M. Chevallier.

"Outre les facteurs alcool-tabac et certainement viraux, il existe probablement des facteurs environnementaux qu'on ne connaît pas", estime M. Lacau Saint Guilly.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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