Actualités pour le concours 2011

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rosedesiles
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par rosedesiles »

papillon54 a écrit :pff , j'ai plu la télé en ce moment !!!
Ah bon? Ma pauvre choute... Moi pas internet depuis 3 semaines, alors bienvenu dans le club des désespérés de la technologie "rebelle"! :roll:

Mais je suis de retour à présent! Bonjour tous le monde! :mrgreen:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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violet1
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Troisième âge et nouvelles technologies, un rendez-vous manqué
LEMONDE.FR | 01.10.10 | 16h14

En juillet 2010 paraissait le 9e volume de la collection "la Fabrique des possibles" chez FYP éditions. Ce volume intitulé Bien vieillir grâce au numérique (présentation chez FYP éditions, Amazon, Apple Store), signé Carole-Anne Rivière et Amandine Brugière de la Fing, mettait ainsi une conclusion sur le programme Plus Longue la vie initiée par la Fing 2 ans auparavant.

Nous vous proposons aujourd’hui de prendre connaissance du deuxième chapitre de cet ouvrage, pour vous donner envie de le parcourir et pour vous inviter à la présentation publique du livre qui aura lieu le 4 octobre à la Cantine à Paris (inscriptions) en présence des auteurs et du philosophe Pierre Musso et de la fondatrice d’AgeVillage, Annie de Vivie, qui viendront discuter de l’apport des technologies aux problématiques du vieillissement.

Une contradiction est de plus en plus visible aujourd’hui : d’un côté, les usages d’Internet se développent considérablement chez les seniors, de manière comparable à ceux de tous les âges. De l’autre, les produits technologiques spécifiques qui leur sont proposés pour maintenir leur autonomie, les assister, leur simplifier l’accès au numérique, ne provoquent guère l’enthousiasme, et manifestement les réticences des plus âgés ne sont qu’un argument pour justifier ces échecs.

LA TÉLÉASSISTANCE AUTREMENT

Dans les politiques d’aide médico-sociale et les programmes d’innovation et de recherche en cours, l’autonomie est toujours définie en miroir de la dépendance. C’est le cas de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), qui alloue des aides sociales en fonction d’une mesure des incapacités fonctionnelles des personnes. C’est le cas des programmes de recherche technologique qui visent à compenser ou pallier les déficiences du grand âge. On conçoit et on expérimente des dispositifs où l’on mesure des activités grâce à des capteurs performants (biomédicaux, énergétiques, comportementaux). Surveillés quotidiennement, ils déclenchent des alertes suivies d’interventions si des anomalies sont repérées.

Dans la maison, un volet mal fermé, une lumière laissée allumée la nuit, un volume d’eau utilisé de manière inhabituelle, deviennent des indicateurs de bonne vie ou de vie en danger. Manger une sucrerie sera immédiatement analysé et interprété. Avons-nous réellement envie de vieillir de cette façon ?

Responsabiliser plutôt qu’infantiliser
Si l’on n’intègre pas une vision préventive et sociale du vieillissement, le danger est de produire des dispositifs de gestion et de rationalisation des risques au prix d’une surveillance permanente. C’est aussi rendre plus probable une déresponsabilisation dans la façon de vivre et de vieillir, un enfermement dans une dépendance anxiogène aux équipements, et finalement un affaiblissement de la dignité et du libre choix humain. Peut-être avons-nous surtout répondu à nos propres peurs face à la perte d’autonomie des plus âgés, plutôt qu’aux leurs.

Prenons l’exemple des systèmes de téléassistance ordinaires [1]. Malgré un nombre croissant d’acteurs et de solutions commercialisées, ce marché est un échec en France.

Aujourd’hui, l’âge moyen des utilisateurs de ces dispositifs est de 84 ans et la durée moyenne de leur utilisation est de 36 mois. Soit parce que la personne meurt, soit parce qu’elle entre dans un établissement spécialisé.

Ces chiffres [2] reflètent le malentendu de ces services d’assistance conçus pour des publics estimés à 1,4 million de personnes, alors que seuls 300 000 abonnés sont comptabilisés, le plus souvent des femmes, en raison de leur espérance de vie naturellement plus importante. Le coût d’accès hors abonnement d’environ 125 à 150 euros, peu pris en charge financièrement, n’est pas le seul facteur d’échec de ces dispositifs.

Souvent prescrits sous contrôle de proches inquiets, ou pour répondre de manière détournée à un malaise de nature sociale, les dispositifs de téléassistance sont vécus comme anxiogènes par les personnes âgées qui les utilisent peu et les laissent dans un tiroir.

Une étude conduite dans les Côtes-d’Armor sur les situations et les motivations d’appels analyse que plus de 70 % d’entre eux sont passés pour rompre un sentiment de solitude, une peur du lendemain ou une angoisse de mort, et non pas pour une question de santé.

L’anxiété générée par la téléassistance peut aussi provoquer des comportements addictifs aux dispositifs, conduisant les personnes âgées à ne plus sortir de chez elles. Parmi les effets déviants, il y a aussi les interventions qui provoquent des effractions des portes d’entrée, par exemple lorsque l’alerte est déclenchée de façon non intentionnelle sans que la famille puisse être jointe par téléphone.

Cela produit des effets très traumatisants chez les personnes âgées. L’impératif de sécurité et l’obligation juridique d’intervention se transforment alors en facteur supplémentaire de fragilisation des personnes.

Il est temps de ne plus infantiliser avec des dispositifs de surveillance qui, sous couvert de gestion des risques, subordonnent les plus âgés à la technique, les déresponsabilisent ou les privent de leur liberté d’agir. Il est au contraire important d’utiliser les technologies pour faciliter des stratégies d’adaptation plus humaines, invitant à négocier les obstacles plutôt qu’à les supprimer. C’est de ce côté que l’on réussira à assister en préservant l’autonomie, sans produire de nouvelles formes de dépendance.

es bracelets Alzheimer : flics ou boussoles ?
Plusieurs systèmes ont été proposés pour répondre aux risques d’égarement et de mise en danger d’un malade d’Alzheimer. Ils prennent la forme de montres, de téléphones mobiles ou de colliers équipés d’un système de géolocalisation. Ceux-ci fonctionnent comme une balise de repérage, et déclenchent une opération de « sauvetage » du malade en fugue ou en errance, que l’on reconduit chez lui ou au sein de l’établissement où il réside.

Conçus pour rassurer les familles, sécuriser les périmètres de « sortie » des patients, ces dispositifs peuvent s’avérer extrêmement humiliants pour les personnes qu’ils surveillent. Toute forme d’action, qui vient rappeler avec violence à une personne atteinte d’Alzheimer l’étendue de son trouble, est mal vécue et aggrave son sentiment de panique. La notion même de « fugue » exprime la souffrance intérieure d’une personne emprisonnée dans une maladie dégénérative. L’échec commercial a d’ailleurs conduit à retirer du marché certains de ces bracelets.

À l’inverse, des concepts innovants émergent, comme celui de la montre « Deci-Delà » (voir encadré) en cours de prototypage [3]. Le même système de géolocalisation associé, cette fois, à une interface directionnelle simple à utiliser, donne une chance à la personne de négocier par elle-même son trouble de l’orientation sans être dépendante d’une intervention extérieure pour la ramener chez elle. Seul ce changement de perception de l’autonomie peut garantir le respect des personnes, jusqu’à la fin de leur vie, sans dénier les difficultés, les risques ou les peurs associés aux différents états du
vieillissement.

Le concept Deci-Delà
Par Marie Coirié, École nationale supérieure de création industrielle.

Ce concept de montre propose deux fonctionnalités. L’interface extérieure sépare les temporalités de la journée avec quatre codes couleur pour faciliter la mémoire des tâches.

Sous cette interface vient se clipper une boussole reliée à un système de géolocalisation. En cas de trouble de l’orientation, le malade peut faire glisser la boussole au creux de sa main et suivre la direction indiquée pour rentrer chez elle.

Au coeur du dispositif, il n’est plus seulement « géo-surveillé » et localisé afin d’être « repéré », il peut rester actif et s’appuyer sur le dispositif pour retrouver son Ce concept est intéressant parce que l’usage de la géolocalisation vient faciliter la capacité de la personne dépendante à négocier avec son trouble cognitif plutôt que la subordonner à une surveillance et une humiliation en cas de désorientation ou perte de repères spatiaux.

Il n’y a pas d’âge ni de seuil de dépendance qui empêchent de penser le rôle de la technologie pour l’autonomie.

On pourrait éviter au moins trois effets déviants qui produisent de nouvelles formes de dépendances :

* substituer la technologie à l’humain ;
* sur-simplifier et infantiliser ;
* supprimer les obstacles plutôt qu’aider à les négocier.

DIFFÉRENCIER LES INÉGALITÉS D’ACCÈS DES INÉGALITÉS D’USAGES

Les usages d’internet sont en progression constante auprès des classes d’âges les plus âgées. Aujourd’hui, près de 6 sur 10 jeunes seniors de 60-69 ans se connectent à l’internet de chez eux. Ils sont 2 sur 10 au-delà de 70 ans. Les premiers appartiennent plus souvent que les seconds aux générations qui ont découvert et utilisé l’internet dans la sphère professionnelle. Qu’en est-il des générations nées avant-guerre, plus éloignées de l’accès aux pratiques numériques, par leur culture, leur histoire, leurs trajectoires sociales ?

l est intéressant de confronter la courbe d’appropriation des nouvelles technologies aux modèles plus généraux d’adoption et de diffusion des innovations. Celui de Sudha Ram [4] montre que les résistances ont d’abord à voir avec la confrontation au changement. C’est moins le rejet de la technique ou de l’objet lui-même que la crainte d’altérer un équilibre, des routines, un statu quo qui est en jeu. L’innovation vient bouleverser des habitudes, des modes de vie et entre en conflit avec des références personnelles. Plus celles-ci sont durablement installées, plus il est difficile de changer de comportement.

Sudha Ram met en avant la personnalité psychologique du consommateur comme premier facteur de perception et d’analyse d’une innovation. En particulier, plus celle-ci sera compatible avec ses valeurs et ses expériences de vie, plus il lui sera facile de se l’approprier. Son attitude et ses croyances, son niveau de confiance, joueront sur la capacité de modification de son jugement en cas de résistance.

Dans le cas de l’internet, la création d’un nouvel espace immatériel sans repères ni mesures de distance constitue une transformation majeure pour l’ensemble des actes de communication et d’information. D’où les difficultés pour les plus âgés (mais pas seulement) à appréhender et à se représenter sa valeur d’usage dans la continuité d’expériences passées, d’habitudes de vie, de pensée… En particulier, pour les anciennes générations, la culture ancrée du « présentiel » se heurte de plein fouet aux formats d’accès « virtuels » à la connaissance et aux autres. Cette innovation présente toutes les caractéristiques d’une révolution cognitive où il s’agit de changer l’ensemble de ses habitudes quotidiennes pour communiquer, pour s’informer, pour acheter, pour conserver des documents, pour participer à la vie collective, pour se mobiliser.

Pour autant, il y a chez les plus âgés une perception des avantages liés aux nouvelles formes d’accessibilité et de coprésence aux autres, au-delà de la distance. Elle constitue une motivation déterminante d’adoption d’un ordinateur et de l’internet. Leurs usages commencent le plus souvent par des pratiques qui s’inscrivent dans un référentiel connu de communication avec les proches (emails, photographies numériques puis échanges de photos, communication avec une webcam). Le prolongement de pratiques pivots de la vie quotidienne, comme la consultation des comptes en banque, est aussi facilement adopté.

En 2005, l’enquête réalisée par l’INSEE sur la diversité des usages des TIC montrait déjà que les plus âgés avaient des pratiques comparables à la moyenne de la population, voire plus importantes pour l’e-mail, l’accès aux portails publics d’information sur les services et la santé, les services bancaires et boursiers [5]. Leurs usages étaient légèrement inférieurs à la moyenne pour le jeu, les téléchargements de films et musiques et l’e-commerce. Ils étaient très faibles pour les pratiques de communication instantanées (chats, messageries instantanées).

Aux États-Unis, les pratiques s’étendent sans distinction d’âge. Aujourd’hui, les seniors sont aussi présents sur Facebook que les adolescents [6]. Chuck Schilling, responsable de l’étude Nielsen sur les usages de l’internet des plus de 65 ans, note qu’« en observant leurs comportements, on s’aperçoit que les seniors font sur le web la même chose que les autres internautes : ils s’envoient des e-mails, ils partagent des photos, ils appartiennent à des réseaux sociaux, effectuent des recherches d’informations, consultent les prévisions météo… Il faut également souligner qu’un bon nombre d’entre eux passent beaucoup de temps avec des internautes de leur âge et qu’ils évoquent ensemble leurs voyages, leur santé ou des
questions financières. »

L’appropriation par l’expérience sociale des usages
Comme pour l’ensemble des utilisateurs, les possibilités élargies données aux plus âgés de rester en lien avec leurs proches sont au coeur du désir et de l’expérience de communication sur internet. Le réseau de relations personnelles et l’entourage sont un moteur essentiel de changement et d’apprentissage des usages numériques.

Nombreux sont les exemples où les enfants et les petits-enfants, souvent dispersés géographiquement, ont étayé l’apprentissage de la communication internet de leurs parents. Les relations interpersonnelles sont aussi un facteur clé dans le processus de diffusion et d’appropriation d’un usage nouveau. Comme l’expliquait Albert Bandura [7], l’imitation augmente la confiance en soi et change la perception de la complexité en levant les inhibitions d’apprentissage.

Les offres d’initiation à l’internet pour les seniors se multiplient aujourd’hui pour réduire la fracture générationnelle d’accès au numérique. Les ateliers collectifs sont souvent une réponse appropriée parce qu’ils créent un cadre de stimulation entre pairs. Ils proposent aussi des temps de socialisation et de contacts autour d’un apprentissage nouveau. L’accès facilité aux espaces de formation et aux outils ne suffit pas à gagner le pari en termes d’inclusion sociale : il y faut aussi une médiation et plus encore une motivation partagée avec la famille, les amis.

Les expériences réussies d’initiation puis de développement des usages chez les plus âgés ne tiennent pas seulement à la capacité de maîtrise d’une interface comme l’ordinateur – même si celle-ci peut être complexe. Ce sont les effets perçus après coup dans la vie sociale de tous les jours, qui font comprendre par l’expérience la valeur d’action de l’internet. L’appropriation réussie est celle qui favorise la qualité de vie des seniors en augmentant, voire en restaurant leurs capacités de maîtrise sur leurs choix quotidiens à mesure qu’ils vieillissent. Pour certains, il s’agira de développer des sociabilités nouvelles, pour d’autres, de continuer à sortir et avoir des activités facilement, pour d’autres encore de s’informer ou de construire des projets après la retraite.

Une initiative telle que le Tea Time d’Albertine, réservée aux plus de 80 ans, nous enseigne comment le support numérique peut être un levier à l’autonomie sociale. Les Tea Time sont des ateliers collectifs, non pas de formation, mais d’exploration des multiples chemins du net, et même de création (voir encadré). Les témoignages de Dédé, Dolores, Gisèle, Jacqueline (vidéo) parlent d’un renforcement positif de leur estime de soi. On peut résumer leurs propos selon six valeurs d’usages :

* - Un sentiment d’être en prise et de rester dans le monde actuel ;
* - Une découverte sur soi, ses capacités d’apprentissage ;
* - Un sentiment de plaisir, de continuité dans sa mémoire de vie via l’accès aux contenus
culturels (chansons, photos) de sa jeunesse ;
* - Un lien fort de communication et de partage avec sa famille ;
* - Une source d’enrichissement ;
* - Un entraînement cognitif.

Le Tea Time d’Albertine à la Cantine
Catherine Ramus, alias Albertine Meunier, a ouvert en mars 2008 un atelier internet pour des personnes âgées de 80 ans et plus, qui n’avaient jamais eu l’occasion d’utiliser un ordinateur.

L’endroit choisi n’est pas anodin. C’est un lieu professionnel, de rencontre et d’ouverture. La Cantine est un espace de travail nouvelle génération, dédié à l’innovation. Situé au coeur de Paris, il incarne le monde contemporain en mouvement. Pour Albertine, le fait que ce lieu soit vivant et animé est déterminant dans le succès de l’apprentissage et de l’envie de revenir.

À raison de 3 heures tous les 15 jours, l’atelier est interactif. C’est le deuxième point décisif pour Albertine. Ses « demoiselles », comme elle les appelle, sont ou deviennent des conteuses, des réalisatrices, des actrices, des créatrices. Elles apprennent en bloguant, en s’enregistrant, en faisant des films, en commentant ce qu’elles découvrent, en allant à la recherche de leurs passions, de leurs souvenirs fétiches. Cet apprentissage créatif est visible en ligne, et filmé sur le site : http://www.albertinemeunier.net/teatimewithalbertine

L’apprentissage par l’expérience et par l’échange de la diversité des usages du web développe doublement l’autonomie : elle donne accès aux pratiques et aux moyens de communication de « tout le monde » et elle constitue une conquête en soi et pour soi.

Ces deux valeurs sont à prendre en compte dans les efforts de « prescription » des technologies et de l’accès au numérique comme facteur de santé et de bien-être. Elles indiquent une voie essentielle, préventive, mais aussi culturelle et politique dans le rôle que peuvent jouer aujourd’hui les technologies pour inventer de nouvelles formes d’autonomie et de socialisation.

Amandine Bruguière et Carole-Anne Rivière

Extrait de Bien vieillir grâce au numérique (présentation chez FYP éditions, Amazon, Apple Store), FYP éditions, juillet 2010.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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rosedesiles
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par rosedesiles »

Ben dis donc ça c'est de la lecture! :choque: Merci violet1. :coucouc:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par rosedesiles »

VIH : La prévention doit rester la priorité des priorités, selon l'ONU

Déclaration de Michel Sidibé, à l’occasion de la publication du dernier rapport d’Onusida, sur le bilan des infections au VIH, plutôt positif puisque, dans certains pays d’Afrique parmi les plus touchés, le nombre de nouvelles infections est en baisse de 25%. Principal indicateur des progrès accomplis face à l’infection, le nombre de nouveaux cas et le maintien de sa tendance à la baisse, nécessite plus que jamais, un maintien des investissements sur des actions de prévention ciblées.

« Les ressources consacrées à la lutte contre le sida apportent des résultats et sauvent des vies. Nous devons poursuivre les actions qui sont efficaces, mais nous devons aussi prendre d’urgence des mesures plus ambitieuses pour assurer, comme nous en avons pris l’engagement, l’accès universel à des programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien d’ici à 2010 », déclarait Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU lors de la dernière Journée mondiale de la lutte contre le sida, en décembre 2009

Principal indicateur, le nombre annuel de nouveaux cas : Car depuis 2001, le nombre de nouvelles infections au VIH a diminué en moyenne de 17% depuis 2001. Le nombre de personnes vivant avec le VIH à travers le monde a continué à augmenter jusqu’en 2008 et atteint 33,4 millions mais il semble, rapporte ce dernier bilan que la transmission ait connu son pic en 1996, avec, cette année là, 3,5 millions de nouveaux cas et 2,7 millions en 2008. En réalité c’est ce critère qui peut réellement permettre de mesurer les effets de la lutte contre le VIH, le développement et les progrès des traitements permettant une augmentation globale du nombre de personnes vivant avec le VIH.

Principal axe d’effort, la prévention de l’infection : Si 71 % de l’ensemble des nouvelles infections à VIH en 2008 sont concentrés en Afrique, les cibles telles que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) dans les pays à revenu plus élevé commencent à intégrer les programmes de lutte nationaux. Les enfants de moins de 15 ans constituent également un groupe à prévalence élevé (430.000 nouvelles infections à VIH en 2008), en raison pour la plupart d’une transmission in utero, pendant ou après l’accouchement – du fait d’un allaitement au sein.

Les pays très vulnérables d’Afrique, comme le Nigeria, l'Afrique du Sud, la Zambie et le Zimbabwe ont, pour la première fois, grâce à la prévention, réduit le nombre des nouvelles infections et de plus de 25% entre 2001 et 2009 dans 22 pays du sous-continent. « Pour la première fois, il y a du changement au cœur de l'épidémie ", commente Michel Sidibé.

Si l'accès au traitement a été multiplié par 12 en six ans selon le rapport,la prévention reste prioritaire dans la lutte contre le VIH : Élargir et intensifier la programmation des préservatifs, masculins et féminins, puisque 80 % des nouvelles infections sont transmises par voie sexuelle, mieux prévenir l’infection auprès des populations vulnérables et marginalisées, et en particulier parmi les réfugiés ou éduquer pour réduire l’infection entre partenaires intimes en Asie, ou encore fournir un traitement antirétroviral aux femmes enceintes séropositives.

Reste le point du financement de la prévention : La Banque mondiale a du financer ainsi pour 384 millions de $ en 2008 et 2009, des projets de prévention principalement basés sur le ciblage des populations exposées à un risque élevé d’infection. Le maintien de ces investissement reste la condition indispensable et encore incertaine à la poursuite de la tendance à diminution du nombre de nouveaux cas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Entraînement culture générale 2011

Message par violet1 »

Psychologie : rire au travail, un gage d’efficacité



France - Corinne Cosseron, psychologue, expliquait mercredi 29 septembre au magazine féminin "Ma vie pro" en quoi l’humour est un facteur d’épanouissement et d’efficacité dans le cadre de l’entreprise.

"Le rire crée du lien" dit Corinne Cosseron, psychologue et fondatrice en 2002 de l’École internationale du rire. L’humour resserre les liens au sein d’une équipe grâce à une complicité, motive enthousiasme, dynamisme, inventivité et donc efficacité. Sur le plan individuel, quelques minutes de rire – autour de la machine à café par exemple - permettent d’assimiler, d’intégrer le travail que l’on a effectué dans la journée, et de se préparer aux tâches à venir.

En cas de stress, le rire permet de dédramatiser, de relativiser, de faire tomber l’anxiété et d’améliorer les relations. Mais attention : si, contrairement à un a priori, l’humour est profitable au travail, il a aussi ses "règles" : "Une femme qui manage des hommes risque de les atteindre dans leur virilité si elle manie trop bien l’humour. La position peut être délicate et compliquée à gérer" précise la psychologue. Enfin, pour solliciter une augmentation de salaire, il est bon d’injecter un peu d’humour dans la négociation… à condition qu’il soit sincère et naturel.
Info rédaction, publiée le 01 octobre 2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Entraînement culture générale 2011

Message par violet1 »

Assurance maladie : les nouvelles mesures prises par le gouvernement
Info rédaction, publiée le 01 octobre 2010

Paris, France - Mardi 28 septembre, le gouvernement a présenté ses nouvelles mesures concernant l'Assurance maladie. Celles-ci impliquent entre autres la baisse de certains remboursements.

Plusieurs rumeurs circulaient concernant les mesures prises par le gouvernement. Les choses ont été mises au clair mardi. L'État vient en effet de présenter une série de mesures dont l'objectif principal est de limiter au maximum le budget 2011 de la Sécurité sociale. Le but : faire quelques milliards d'euros d'économie.

Première mesure présentée : la baisse des remboursements concernant les médicaments portant une "vignette bleue". Aujourd'hui, 35% du prix du médicament est remboursé : un taux qui passera à 30% dès 2011. Seconde mesure proposée, le changement de prise en charge concernant les ALD ou Affections longue durée : les individus bénéficiant de la prise en charge à 100% devront désormais s'acquitter du ticket modérateur. Ce dernier devrait d'ailleurs passer de 91 à 120 euros, tandis que certains médicaments verront leur prix baisser.

Et l'AFP de préciser que l'ensemble des mesures présentées laisse espérer au gouvernement une économie de 2,5 milliards d'euros.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Entraînement culture générale 2011

Message par violet1 »

Cancer du sein : en octobre, la France est en rose
[1er octobre 2010 - 15h25]

En octobre et dans de nombreux pays, la mobilisation contre le cancer du sein bat son plein. En France des dizaines de conférences, des expositions et différentes actions spécifiques – dont certaines très originales - seront organisées. Etat des lieux… non exhaustif.

Tout au long de ce mois d’octobre, la baguette de pain se mue en messager d’Octobre rose. Pour encourager les femmes à participer au dépistage organisé, les Comités féminins pour la prévention et le dépistage des cancers du sein ont eu cette drôle d’idée : afficher des messages de sensibilisation sur… 25 millions de sachets pour baguettes de pain, distribués par 14 000 boulangers dans 48 départements. Les messages sont les suivants :
- « Le dépistage organisé ? C’est une mammographie avec double lecture car deux avis valent mieux qu’un ! »
- « Dépistage organisé du cancer du sein : dès 50 ans, c’est tous les 2 ans ».

Les Comités organisent également des initiations à la marche nordique dans 15 villes françaises. Elles démarrent ce 1er octobre à Bordeaux et se termineront à St Pons de Thomières (Hérault) le 24. Le principe est le même que pour les Marches pour lutter contre la BPCO puisque les marches sont encadrées par des « coachs athlé-santé » de la Fédération française d’athlétisme. Tout savoir sur : www.marchenordiquedescomitesfeminins.com/.

Aux seins de la Vie. Si vous avez l’occasion de vous rendre à Bordeaux, ne ratez pas ‘l’expo photos’ Aux seins de la Vie. A travers des clichés « doux et pudiques », la photographe Nathalie Kaid raconte le parcours de quarante femmes. Des images sur lesquelles l’auteur Marie-Laure Hubert Nasser a ajouté ses mots. « Parfois ronds et craquants, parfois glacés et claquants, parfois tendres ou violents… » A voir sur les murs de l’Institut Bergonié – le Centre régional de lutte contre le cancer de Bordeaux et du sud-ouest – du 1er au 31 octobre. Ainsi qu’en différents points de la ville : sur les quais, le long du Miroir d’Eau et Cours Mably.

Un ruban symbolique. Dans un autre domaine, l’Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC) a choisi de s’associer à la Bred Banque Populaire et de proposer une carte bancaire ornée du ruban rose. Pour chaque souscription, la banque reverse 6 euros nets à l’ARC. Comme La Ligue contre le Cancer, l’ARC soutient également le Ruban de l’espoir, une caravane itinérante qui va s’arrêter dans 10 villes françaises. Départ de Paris ce 30 septembre, arrivée le 12 octobre à Strasbourg. A chaque étape, des conférences, des expositions, des ateliers sont organisés pour sensibiliser au dépistage. Pour tout savoir rendez-vous sur le site d’Amoena, le fabricant de prothèses mammaires et de lingerie à l’origine de cette initative.

Mobilisez les femmes que vous aimez. De son côté, l’Institut national du Cancer (INCA) a choisi de mobiliser les femmes réfractaires au dépistage organisé mais aussi leurs... filles. « Mobilisez les femmes que vous aimez » leur lance l’Institut. « Il s’agit, par le biais de ces deux leviers, de contribuer à l’augmentation du dépistage organisé du cancer du sein et à la lutte contre les inégalités d’accès et de recours au dépistage ». Lequel, rappelons-le s’élevait à seulement 53% en 2009.

Affichage urbain, TV, radio, Web… La campagne d’information prévoit notamment la possibilité d’envoyer à sa mère ou à l’une de ses proches un message par sms ou email pour les inviter à participer au dépistage organisé. Les réseaux sociaux seront également utilisés pour amplifier la mobilisation.
Source : Comités féminins pour la prévention et le dépistage des cancers du sein, INCA, Ligue contre le Cancer, ARC, Octobre 2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Entraînement culture générale 2011

Message par violet1 »

Oups je me suis trompé de post "actualité" au lieu d'entrainement :oops:



Edit by Siaana : messages déplacés :clin: Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Florafleur
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Florafleur »

Bonjour a tous! :)

J'ai acheté le magazine l'express, il il ya un dossier sur le cancer: les meilleurs établissements de France, les recherches dans le domaine... De plus il y a un article sur les Roms en Inde, le magazine du mois de septembre est riche en informations sanitaire et sociale.
L'express: 3€50Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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rosedesiles
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par rosedesiles »

Florafleur a écrit :Bonjour a tous! :)

J'ai acheté le magazine l'express, il il ya un dossier sur le cancer: les meilleurs établissements de France, les recherches dans le domaine... De plus il y a un article sur les Roms en Inde, le magazine du mois de septembre est riche en informations sanitaire et sociale.
L'express: 3€50
:lol: :lol:

Merci de cette infos, et surtout sur le prix! Mais tu sais il y'a internet aussi... :clin:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Bébé 1 en route en ce moment. :love:
Et un report de plus...
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violet1
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Légaliser le dopage, c'est tuer les cyclistes

Slate Slate.fr

La multiplication des affaires ne doit pas nous pousser à transformer ces forçats en gladiateurs.

L’hypocrisie a des vertus que la secte moderne des bien-pensants aimerait ignorer. Le champion cycliste Alberto Contador, dernier vainqueur du Tour de France, vient d’être suspendu –à titre provisoire– par l’Union cycliste internationale (UCI). Décision logique: on a découvert des traces infinitésimales d’un médicament vétérinaire aux propriétés anabolisantes (le clenbutérol). La molécule était bel et bien présente dans les échantillons urinaires du maillot jaune prélevés en juillet dernier, peu avant son sacre sur les Champs Elysées. Pire: d’autres stigmates biologiques laisseraient depuis peu penser que Contador n’aurait pas toujours dit non à la pratique –prohibée– des autotransfusions sanguines oxygénées et souvent helvétiques n’ayant d’autres fins que de vous hisser dans les cols.
Le culte de l'effort

Que du banal en somme, comme la suite du feuilleton. L’UCI suspend le champion tout en minimisant les faits. De nouvelles «enquêtes scientifiques» vont être diligentées. Quant au champion, après consultation de ses différents mentors en préparations physique et biologique, il sort la carte verte attendue de la manche de son maillot jaune: rien d’autre qu’une contamination alimentaire. Et basta! L’affaire Contador? Un grand champion cycliste victime d’un cheval dopé ou d’un bœuf aux hormones dont les chairs maléfiques seraient entrées dans le circuit alimentaire des participants au Tour de France; entre pâtes, eaux claires et autres sucres lents. Pas de preuves, certes; mais pas de crimes.

On peut ici, au choix, sourire ou s’indigner. On peut aussi passer tout cela sous silence. Le dopage est aussi vieux que le cyclisme professionnel, ce vieux sport de jeunes forçats. Il a aussi amplement contaminé un cyclisme «amateur» qui n’existerait pas sans rémunérer ses vainqueurs. C’est ainsi. Les blancs carabiniers de l’anti-dopage ont toujours deux ou trois étapes de retard sur les biologistes, pharmacologues et autres médecins salement marrons. L’UCI fait tout pour retarder les pendules. Quant à l’Agence mondiale anti-dopage, elle fait tout ce qu’elle peut tout en nous disant entre les lignes qu’elle ne peut pas faire plus que le Roi. Et chacun connaît la trinité royale de notre époque: or et spectacle sur fond de culte de l’effort musculaire. Ainsi les affaires succèdent-elles aux affaires et nous sommes toujours des dizaines de millions à assister aux spectacles, à accepter l’or et à participer à la quête tout en regrettant –parfois– un pervertissement du culte.

Dans un tel paysage, la tentation est grande de poser la question non pas de la dépénalisation, mais bien de la légalisation du dopage des coureurs cyclistes. Il y a peu, sur Slate.fr Quentin Girard y a, à son tour, succombé. Il y succombe de manière originale et/ou provocatrice. Et il y succombe, comme souvent, dans le genre, en trois temps. Trois temps réunis par un, deux, voire trois syllogismes.

Acte I: «Tout le monde pense que les meilleurs sont chargés, mais est-ce si grave? Toujours autant de fans se pressent le long des routes et les audiences télés se maintiennent. Du coup, si ça ne dérange dans le fond personne, pourquoi ne pas assumer enfin? Pourquoi ne pas légaliser le dopage?»
Acte II: «Certes, cela pose des problèmes éthiques. Prendre certains produits tue, et la société estime en général qu’elle doit protéger les gens d’eux-mêmes s’ils mettent leur vie en danger. Le légaliser serait agir à la Ponce Pilate et considérer que les sportifs ont le droit à disposer de leurs corps comme ils le veulent. Si on accepte cette idée, alors il n’y aurait pas vraiment raison de s’opposer à ces pratiques aujourd’hui illicites.»
Acte III: «Mais s’il y avait légalisation, le vélo deviendrait enfin officiellement ce qu’il est déjà: un sport mécanique comme les autres. Avec, chaque année, la carrosserie — le vélo — qui s’améliore au gré des avancées technologiques, mais aussi le moteur — le corps du cycliste — grâce aux nouvelles “huiles”.»

Point n’est besoin de poursuivre les citations. Sauf, bien évidemment cette chute de nature quasi-existentielle: «(…) Notre rapport au dopage pose la question de notre rapport à l’hypocrisie. On sait que cela a toujours existé. Laurent Fignon, récemment décédé, en témoignait lui-même, et on fermait les yeux. Le dopage s’est professionnalisé, donnant l’impression que la caravane du Tour s’est transformée en une immense salle de shoot clandestine. On a essayé de le combattre plus ou moins et, manifestement, on a échoué. On préfère fermer les yeux —et réprimer à l’occasion— plutôt que d’encadrer. Un peu de courage!»

Un peu de courage? Pourquoi pas? A la condition première de ne pas mélanger les genres. Le témoignage de Laurent Fignon n’est pas ici, en lui-même, un argument de poids, pas plus que ne saurait l’être son récent décès.
Une voie mortifère

Le dopage? «On a essayé de le combattre plus ou moins et, manifestement, on a échoué. On préfère fermer les yeux —et réprimer à l’occasion— plutôt que d’encadrer. Un peu de courage!» Ainsi faudrait-il abandonner au motif que l’on n’est pas parvenu à «encadrer»? Il faudrait désormais, au non d’on ne sait quel «courage», en finir avec «l’hypocrisie»? Mais quel «courage»? Quelle «hypocrisie»? Pourquoi baisser la garde, abandonner le combat et fuir dans une campagne et des montagnes où trônera bientôt un ennemi dopant aujourd’hui encore rampant?

Des cyclistes se dopent pour oublier les efforts inhumains auxquels on les pousse et auxquels ils consentent volontiers? A quel titre devrions-nous, devant nos écrans, les encourager –eux et leurs mentors– dans cette voie immanquablement mortifère? Et comment ne pas mesurer les contagieux dégâts que causerait dans l’ensemble des activités sportives, professionnels ou pas, une légalisation de la pratique du dopage?

Et puis, sur le fond, il y a plus grave: l’assimilation du «corps du cycliste» (ne parlons plus de son «âme»… ) à des «moteurs» chaque jour «améliorés» oeuvrant au sein des voitures des plus célèbres compétitions automobiles. Un corps chaque jour «amélioré» grâce à de nouvelles «huiles»? L’homme a certes su créer des chevaux moteurs dont il a toujours su améliorer le rendement. Améliorer, avec de nouvelles «huiles», le cœur, les muscles et le cerveau des cyclistes? Pourquoi pas? Pourquoi, en d’autres termes, ne pas déshumaniser ceux qui acceptent d’accomplir des efforts inhumains? Et pourquoi ne pas percevoir en un Albert Contador clenbutérolisé le premier de nos nouveaux Centaures?

Résumons: ce ne serait rien d’autre –tout bien pesé et pour les meilleures raisons d’un nouveau monde– que programmer la réduction drastique et bientôt contagieuse de l’espérance de la vie humaine. De ce point de vue, on perçoit assez bien où est «l’hypocrisie»; mais bien mal où serait le «courage».

Jean-Yves NauÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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violet1
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Champignons : prévenir les intoxications
Le Figaro Cabut, Sandrine

C'est la saison des délicieux cèpes et girolles, mais aussi des mortels tricholomes dorés et autres galères marginées. Chaque année, un millier de personnes sont intoxiquées en France par des champignons, rappelle le ministère de la Santé. Si vous vous sentez une âme de cueilleur ou de consommateur mais ne savez pas reconnaître les spécimens mortels ou toxiques, ces dix conseils des autorités de santé sont pour vous.

Le premier est de ne pas ramasser un champignon si vous avez le moindre doute sur son état ou son identification, certains champignons hautement toxiques ressemblant beaucoup aux espèces comestibles*. Il est conseillé de cueillir uniquement ceux en bon état et de prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l'identification. Autres conseils: éviter les sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges), car les champignons concentrent les polluants ; déposer les échantillons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique; et, bien sûr, les jeter au moindre doute. Une séparation par espèce est préférable, un champignon vénéneux pouvant contaminer les autres. Après la récolte, il ne faut pas négliger un lavage des mains. Un contrôle de la cueillette par un spécialiste (pharmacien, par exemple) est fortement recommandé. La conservation doit se faire au réfrigérateur, avec une consommation dans les deux jours suivant la cueillette. Enfin, il est conseillé de ne jamais ingérer les champignons crus et de ne pas dépasser une quantité raisonnable.

En présence de nausées, vomissements, troubles de la vue, vertiges ou tremblements dans les douze heures suivant l'ingestion, il faut appeler immédiatement le 15 ou un centre antipoison . Ces intoxications peuvent nécessiter une hospitalisation lors d'atteintes sévères du système digestif, des reins ou du foie.

* Société Mycologique de FranceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Le botulisme n'a pas disparu : soignez vos conserves

Mettre des aliments en conserve à la maison ? Bonne idée ! Mais pas n'importe comment. Si cette pratique permet de conserver des aliments de saison et d'origine locale c'est bon pour le bilan carbone... - elle n'est pas dénuée de risques parfois graves, comme celui du botulisme. Suivez bien les conseils du ministère canadien de la Santé, Santé Canada. Ils sont également valables de ce côté de l'Atlantique...

Mettre des aliments en conserve à la maison ? Bonne idée ! Mais pas n’importe comment. Si cette pratique permet de conserver des aliments de saison et d’origine locale – c’est bon pour le bilan carbone… - elle n’est pas dénuée de risques parfois graves, comme celui du botulisme. Suivez bien les conseils du ministère canadien de la Santé, Santé Canada. Ils sont également valables de ce côté de l’Atlantique…

- Nettoyez et désinfectez soigneusement vos mains, toutes les surfaces de travail, les ustensiles et l’équipement ;

- en fonction des aliments que vous mettez en conserve, sélectionnez judicieusement votre matériel. Pour les aliments peu acides comme les fruits de mer, la viande, les légumes et les sauces, il est impératif d’utiliser un autocuiseur. Dans le cas d’aliments très acides comme les fruits, les cornichons, les confitures ou les gelées, une marmite d’eau bouillante suffira pour éliminer les spores dangereuses ;

- suivez scrupuleusement les recettes. Ne changez aucun ingrédient et ne modifiez sous aucun prétexte les quantités ni la taille du bocal. Même chose pour la température, le temps et la pression qui doivent correspondre à ceux indiqués dans la recette ;

- une fois que vous les avez préparées, entreposez vos conserves – dûment étiquetées et datées - dans un endroit sec et frais. Le couvercle doit être parfaitement scellé et concave, c’est-à-dire légèrement courbé vers l’intérieur. Vérifiez régulièrement qu’aucune odeur n’est décelable et qu’aucun liquide ne s’écoule du bocal.

Toutes ces précautions n’ont qu’un but : prévenir le risque de botulisme. Cette maladie grave est causée par une bactérie, Clostridium botulinum. Cette dernière produit des toxines incolores, inodores et invisibles à l’œil nu. En cas de contamination, les symptômes – troubles de la vue, sécheresse de la bouche, difficultés à la déglutition voire à l’élocution… - se manifestent entre 12h et 36h après ingestion. Réagissez vite. Le botulisme est une maladie grave, mortelle dans 5% à 10% des cas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Alzheimer : des avancées dans la prise en charge

il y a 2 heures 32 min
Le Figaro

Encadrée par des animateurs spécialisés, une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer est venue passer une journée à l'accueil de jour de l'association Temps bleu, à Dunkerque. Crédits photo : Patrick ALLARD/REA/Patrick ALLARD/REA
Grâce au plan national, des aides concrètes se développent pour les malades et leurs proches.

Côté pile, de réels progrès dans la prise en charge des malades et le soutien de leurs proches. Côté face, un coût financier souvent difficile à assumer pour les familles et des traitements qui tardent à arriver. En cette Journée mondiale de la maladie d'Alzheimer, des spécialistes dressent un bilan plutôt encourageant de la situation française, à mi-chemin du troisième plan de lutte contre cette pathologie dégénérative, initié en 2008. Dans notre pays, 450.000 personnes sont suivies pour une maladie d'Alzheimer, mais le nombre de patients est estimé à 800.000. Le plan actuel s'articule autour de 44 mesures portant sur la recherche, la qualité de vie et les enjeux sociétaux.

Longtemps en nombre insuffisant, les lieux de consultation mémoire maillent correctement le territoire. Le délai moyen d'attente, actuellement de 51 jours, peut sembler long mais ne choque pas l'association France Alzheimer. «Auparavant, il fallait attendre 3 à 6 mois» note Marie-Odile Desana, sa présidente.

Autre motif de satisfaction, le développement de formations pour les aidants familiaux, dont France Alzheimer est le principal opérateur. Environ 260 sessions ont déjà été dispensées à des groupes de 12 personnes. «Ce n'est qu'un début, mais c'est très positif, continue Marie-Odile Desana. Au-delà de l'enseignement, c'est pour les proches une occasion de rencontrer d'autres personnes dans la même situation qu'eux, d'échanger leurs expériences et même de mettre en place des entraides.»

La recherche en plein essor

L'association est plus réservée concernant le développement des hébergements temporaires, ou structures de répit, dont «le rythme de création est pour l'instant insuffisant au regard des objectifs annoncés». Quant aux dispositifs Maia (maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer), qui permettent aux familles d'obtenir en un même lieu des informations sanitaires et médico-sociales, les 17 expériences pilotes sont un «succès» selon le gouvernement. La généralisation est prévue à partir de 2011, pour une couverture totale d'ici à 2014.

Constitution d'une cohorte de 2000 malades, groupe méthodologique d'aide à la recherche (pour assister les chercheurs dans leurs études cliniques)… Le secteur de la recherche est aussi en plein essor, selon le Pr Philippe Amouyel, qui dirige la Fondation plan Alzheimer. Au total, 92 projets de recherche sont en cours. Pour l'heure, cependant, il n'y a toujours aucun traitement capable de ralentir l'évolution de la maladie. Régulièrement, des molécules sont présentées comme prometteuses… puis les essais cliniques sont interrompus faute d'efficacité. «Nous assistons à une amplification excessive des attentes de succès thérapeutiques, qui s'explique par la compétition entre les chercheurs et par l'envie des petits et grands industriels de lever des fonds», estime le Pr Joël Ménard, qui préside le comité scientifique de la fondation. Pour le Pr Amouyel, ces échecs ne remettent pas forcément en cause les théories sur le développement de la maladie. «Ces molécules seront peut-être efficaces si elles sont données plus tôt dans l'évolution», note-t-il, en rappelant les travaux actuels pour repérer plus précocement les malades. Mais pour les familles, le problème crucial est souvent celui du coût restant à charge: 1000 € par mois pour les malades à domicile à 1400 pour ceux en institution, selon France Alzheimer, qui craint un recul des aides lors de la prochaine réforme de l'allocation dépendance.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Faut-il vraiment se faire vacciner contre la grippe ?

il y a 2 heures 24 min
Le Figaro

«Je me fais vacciner tous les ans, mais cette année j'hésite», dit l'une. «Il paraît qu'ils recyclent le vaccin H1N1 que personne n'a voulu l'an dernier . Leur cocktail Molotov, très peu pour moi», lance un autre. Cette année, la classique campagne vaccinale contre la grippe saisonnière démarre dans un climat particulier. Comme si les polémiques sur les vaccins contre la grippe pandémique l'hiver dernier avaient jeté le discrédit sur ceux de la grippe saisonnière. Il y a un an, les vaccins contre le virus H1N1 avaient, dès leur mise à disposition, suscité beaucoup de rumeurs, surtout sur leur sécurité. Et les Français se sont d'autant moins précipités sur ce moyen de protection que l'épidémie s'est révélée moins grave qu'annoncé. Au final, seulement 5,7 millions de personnes se sont fait vacciner contre la grippe pandémique, tandis que 7 millions se sont protégées contre la grippe saisonnière.

La pandémie à virus H1N1 a suscité de la méfiance envers les vaccins grippaux.

«Je me fais vacciner tous les ans, mais cette année j'hésite», dit l'une. «Il paraît qu'ils recyclent le vaccin H1N1 que personne n'a voulu l'an dernier. Leur cocktail Molotov, très peu pour moi», lance un autre. Cette année, la classique campagne vaccinale contre la grippe saisonnière démarre dans un climat particulier. Comme si les polémiques sur les vaccins contre la grippe pandémique l'hiver dernier avaient jeté le discrédit sur ceux de la grippe saisonnière. Il y a un an, les vaccins contre le virus H1N1 avaient, dès leur mise à disposition, suscité beaucoup de rumeurs, surtout sur leur sécurité. Et les Français se sont d'autant moins précipités sur ce moyen de protection que l'épidémie s'est révélée moins grave qu'annoncé. Au final, seulement 5,7 millions de personnes se sont fait vacciner contre la grippe pandémique, tandis que 7 millions se sont protégées contre la grippe saisonnière.

En ce début d'automne, les virus grippaux sont encore très discrets en France. Le virus pandémique H1N1v, qui se comporte désormais comme un virus grippal saisonnier, a été intégré au vaccin saisonnier 2010-2011, au côté de deux autres souches qui ont circulé l'an dernier. Pour les spécialistes, c'est tout simplement un retour à une configuration normale, avec les habituels vaccins sans adjuvant (à l'exception du Gripguard, destiné aux 65 ans et plus). «Contrairement à la rumeur, le vaccin saisonnier n'a pas été fabriqué à partir des stocks restants de vaccin pandémique. On ne déconditionne pas ces produits», insiste le Dr Jean-Marie Cohen, coordinateur national des Grog (groupes régionaux d'observation de la grippe).

Mais en pratique, pour qui cette vaccination est-elle souhaitable, et quelle est son efficacité ? Pour l'Assurance-maladie, 12,5 millions d'assurés considérés comme à risque sont invités à se faire vacciner gratuitement. Comme d'habitude, sont ciblées les personnes de 65 ans et plus, celles atteintes d'une affection de longue durée, les individus atteints d'asthme ou de bronchite chronique et les enfants souffrant de certaines maladies. Deux nouvelles catégories ont été ajoutées : les médecins, sages-femmes et infirmières exerçant en libéral, ainsi que les séropositifs pour le VIH.

Qu'en est-il des femmes enceintes et des enfants, qui étaient prioritaires l'hiver dernier pour la vaccination pandémique ? Pour l'Assurance-maladie, ils ne relèvent pas aujourd'hui (sauf cas particuliers) d'une vaccination gratuite. «Concernant les enfants, les avis sont partagés, explique le virologue Claude Hannoun. Dans des pays comme les États-Unis, leur vaccination est recommandée car elle est jugée “rentable”, notamment pour réduire la circulation des virus grippaux. En France, les pédiatres n'y sont pas trop favorables car le calendrier vaccinal est déjà chargé.» «L'expérience des pays du Sud montre que la deuxième vague de grippe A (H1N1) est moins dangereuse pour les enfants», ajoute le Dr Cohen.

Mortalité en baisse

La vaccination pendant la grossesse reste elle aussi débattue. Selon le Pr Hannoun, elle est justifiée à partir du deuxième trimestre de la grossesse. «Beaucoup d'études ont montré que les grippes sont plus sévères chez les femmes enceintes. De plus, le vaccin protège leur enfant pendant ses premiers mois», argumente-t-il. Mais au final, les autorités sanitaires sont restées sur un avis de 2008, qui ne recommande pas la vaccination généralisée des femmes enceintes contre la grippe saisonnière.

La question de l'efficacité de ces vaccins est, elle aussi, complexe. La vaccination annuelle se justifie en raison de la modification des virus qui circulent d'une année sur l'autre. Néanmoins, la protection est loin d'être parfaite. L'efficacité en prévention des symptômes de grippe serait de 70 à 90% chez les jeunes, mais de seulement de 30 à 50% chez les personnes âgées ou fragiles. «Le principal atout de ces vaccins chez les personnes âgées, c'est de réduire les complications et la mortalité», martèle le Dr Cohen, qui précise qu'un travail est en cours avec le CDC européen pour affiner les données d'efficacité.

Une étude publiée la semaine dernière par l'Ined (Institut national d'études démographiques) devrait permettre de convaincre les plus sceptiques. «En quarante ans, le risque de décès a été divisé par dix et, en 2005, année de la dernière épidémie importante en France, le nombre de décès directs n'a guère dépassé le millier», écrit la démographe France Meslé, qui attribue ce «recul spectaculaire» à la vaccination. Jusqu'à la fin des années 1960, chaque épidémie de grippe faisait directement 10.000 à 20.0000 victimes, et pas loin du double en comptant les complications, selon l'Ined. «Cette baisse impressionnante de la mortalité par grippe est la conséquence directe d'une politique de prévention adaptée, fondée sur la vaccination des sujets à risque et associée à une meilleure prise en charge thérapeutique des complications», conclut France Meslé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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