Venez raconter votre écrit printemps 2011
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
Aujourd’hui, en France comme ailleurs, des chaînes câblées ciblent les nourrissons dès 6 mois. La télé des bébés nuit-elle à leur développement ou contribue-t-elle à l’éveil de leurs sensations et de leur curiosité ? La polémique est virulente...Jen18 a écrit :Est ce que c'est possible de dire exactement ce que vous avez eu comme texte car j'aimerais bien l'étudier chez moi mais je trouve pas.
Merci.
Article paru dans la revue Sciences Humaines N° 193 - mai 2008
« Initier votre bébé à la télévision ». Tel est l’objectif explicitement revendiqué par la chaîne BabyFirst. Elle a été lancée en France en octobre 2007, quatre ans après son homologue aux États-Unis, et sans l’aval du CSA, les programmes étant diffusés depuis la Grande-Bretagne. Certes, il existait déjà une quinzaine de chaînes câblées pour enfants dans l’Hexagone. BabyTV, en 2005, fut la première à s’adresser spécifiquement de moins de 3 ans. Si BabyFirst s’inscrit dans son sillage, c’est en ciblant les téléspectateurs dès 6 mois, et avec un argumentaire visant à responsabiliser les parents : la chaîne ne se veut pas une baby-sitter, une simple astuce pour que bébé se tienne tranquille, mais au contraire un instrument pédagogique, un atout pour la progéniture. Le tout sans course à l’Audimat, d’autant qu’il n’existe pas, en France, de mesures d’audience pour les moins de 4 ans. La nounou modèle sera-t-elle bientôt plate, rectangulaire et multicolore ?
Au menu de BabyFirst, près de 60 émissions américaines courtes (un bébé maintient difficilement son attention au-delà de quelques minutes), colorées, aux sons aigus, le tout constituant un « univers protégé » car sans violence, et sans publicité. La chaîne se présente comme « outil d’éducation supplémentaire » visant à « muscler le cortex » et la mémoire. Elle entend préparer bébé à la symbolisation, au calcul, et même à la lecture grâce à la lenteur des images, supposée anticiper la fixation d’un texte écrit. Bref, BabyFirst se veut une « télé active », éducative et « d’éveil » pouvant se substituer, le cas échéant, à la pauvreté de l’environnement quotidien et des jeux ordinaires… Mieux encore : selon la chaîne, le bébé pourrait développer ses compétences sociales en imitant les personnages vus sur l’écran. Il prendrait même le goût de communiquer en faisant apparaître ses interlocuteurs à volonté avec la télécommande (1)…
Le bébé a besoin de contacts physiques
Or cette présentation idyllique déclenche une levée de boucliers chez de nombreux psychologues. La psychologie de l’enfant, de Jean Piaget à Jerome Bruner, a en effet démontré qu’apprendre ne se réduit ni à observer passivement, ni à singer, mais nécessite d’agir sur son environnement, et de comprendre les conséquences de ses actes pour soi et pour autrui. Le danger de la télé pour bébés résiderait donc moins dans les programmes que dans l’impossibilité du téléspectateur à interagir avec leur contenu.
Que se passe-t-il, par exemple, si le bébé prend conscience que le visage s’adressant à lui sur un écran ne tient pas compte de ses réactions ? Les psychologues Lynne Murray et Colwyn Trevarthen ont répondu à cette question dès 1985. Dans cette expérience, des nourrissons de 2 mois communiquaient avec leur mère par dispositif vidéo interposé : chacun réagissait aux expressions faciales et aux intonations de sa maman, qui en retour s’adaptait spontanément. Dans ce cas, les poupons ne semblaient aucunement déstabilisés. Mais si le visage bienveillant de leur mère s’adressait à eux en différé, les bébés, perturbés par l’impossibilité d’établir un échange synchrone, présentaient des signes de détresse et de repli après trente secondes. Une présence on ne peut plus familière et amicale ne suffit donc ni à rassurer un bébé, ni à développer ses capacités de socialisation : là encore, une interaction est nécessaire. En outre, la vision et l’audition ne suffisent pas. Le bébé a besoin de contacts physiques et se montre très sensible aux odeurs pour identifier autrui. D’où le caractère sacro-saint du doudou, même dépenaillé et ne sentant plus guère la rose…
Quelles peuvent être alors les conséquences précises, pour le développement, d’une confrontation prolongée avec des personnages fictifs qui bombardent mécaniquement de ritournelles et de gazouillis un bébé livré à lui-même ? Le développement cognitif et affectif peut-il être perturbé ? Impossible à dire pour le moment. L’impact exact des chaînes comme BabyFirst sur les très jeunes téléspectateurs n’étant pas scientifiquement établi, c’est au nom du principe de précaution et de la protection des mineurs que le CIEM (Collectif interassociatif enfance et média) a saisi les autorités françaises (dont le CSA) et européennes pour demander l’interdiction des chaînes pour bébés (2).
Garantir un téléspectateur indécrottable et dépendant ?
De même, le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron, vite rejoint par plusieurs de ses confrères, a lancé une pétition sur Internet réclamant un moratoire. À ce jour, on dénombre plus de 26 000 signatures (3). Le phénomène suscite une inquiétude analogue au Québec, avec BabyFirst, BabyTV, mais aussi BabyHD. Sauf que le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes), l’équivalent du CSA, a donné son assentiment. Là aussi, certains demandent l’interdiction pure et simple de telles entreprises commerciales.
BabyFirst se prévaut pourtant d’un « comité consultatif mondial » de psychologues veillant à l’innocuité des programmes. Du reste, la chaîne insiste sur la nécessité d’utiliser la télévision « de façon équilibrée et responsable », et donnant lieu à des échanges systématiques parents/enfant. Aux États-Unis, où est née la télé pour bébés, que préconisent justement les pédiatres en matière de responsabilité ? Quelle durée d’exposition quotidienne à la télévision leur paraît-elle souhaitable ? Pour les moins de 2 ans, l’American Academy of Pediatrics plaide pour l’abstention totale, même en présence des parents. Trop tard : en 2003, 58 % des petits Américains de 0 à 3 ans regardaient déjà quotidiennement la télévision pendant une heure, que les programmes leur soient destinés ou non. 30 % d’entre eux avaient un poste dans leur chambre, que 66 % savaient allumer tout seul. 70 % imitaient spontanément les comportements altruistes vus dans les émissions, contre 27 % pour les comportements agressifs (4).
Malgré la controverse, la télé-bébé est d’ores et déjà présente dans une cinquantaine de pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord. Les adolescents délaissant progressivement la télévision au profit d’Internet, les annonceurs ont vraisemblablement tout intérêt à instituer une familiarisation précoce avec le petit écran. Ainsi, non seulement une chaîne pour bébés peut-elle représenter un avantage à court terme, par exemple en tant que produit d’appel pour un bouquet satellite, mais pourrait à long terme, selon certains psychologues et pédopsychiatres, garantir un téléspectateur indécrottable et dépendant, puisque passé directement de la couveuse à la petite lucarne.
Jean-François Marmion
Merci à lucie31 de l'avoir retrouvé !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2011 / 2014
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
Je confirme, les tests d'aptitudes ont été plutôt faciles, j'aurais pu les finir si je n'aurais pas eu un trou de mémoire concernant les pourcentages...cinno a écrit :ca y est premier écrit éffectué à caen ce matin .
tests d aptitudes assez facile pas de mastermind un peu moins de 20 questions de logique autant de math et un exercixe d organisation .
epreuve écrite un texte de 2009 la télevision au berceau
- reformuler la problèmatique et ressortir les principales prises de position
- expliquer 3 extraits issus du texte
- quels sont pour vous les facteurs expliquant l augmentation du temps passé devant la television et implications sur la santé
resultats le 21 mars dans l apres midi
prochain écrit flers ce samedi


Le texte portait sur un sujet assez bateau et assez facile, même si je suis sûre que j'aurais pu approfondir plus ( c'est là toute la difficulté de ce genre de texte ), m'enfin on verra le 21 Mars... ( le temps que le courrier arrive, je serais dans le train pour Villeneuve sur Lot

Prochain concours le 9 mars à La Rochelle ! \o/
M...à toutes et tous ceux qui passent leur concours ces prochains jours!
Que la force soit avec vous!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
bonjour,
je voudrais savoir quel genre de test d'organisation c'etait a Caen?
merci!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je voudrais savoir quel genre de test d'organisation c'etait a Caen?
merci!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
Un gros test, le temps conseillé était de 45 minutes, le tout sur deux feuilles A4 + une A4 de reponsebonjour,
je voudrais savoir quel genre de test d'organisation c'etait a Caen?
merci!
Il s'agissait d'établir un planning de maintenance d'une douzaine de machine par un technicien
Un technicien répare une machine par jour. Il fallait tenir compte de ces vacances et jour de formation du tecnicien.
On avait un grand tableau à remplir, les 3 premiers mois de maintenance était donné il fallait complèter les quatre mois suivant.
Chaque machine devait etre réparer soit tous les 3,2 ou 1 mois, la maintenance durait 3,2 ou 1 jours (consécutifs), puis les machines avait des dates de maintenance possible (tous les samedi, dimanche par exemple ou du ../../.... au ../../....
Et qd deux machines devaient être réparees en meme temps, priorité à celle qui avait le plus de panne.
J'espere avoir été clair.
C'était pas trop top compliqué, mais beucoup de texte. Et pas de moyen de savoir si la solution proposée était est juste au pas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2011-2014
Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
Merci de partager vos expériences et à tous un gros MERDE!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
« La seule chose absolue dans un monde comme le nôtre, c'est l'humour. »Albert Einstein
Reconversion-Bastia:admissible Ajaccio:admise
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
Alors Flers ce matin
119 questions au test d'aptitude , de la logique, des analogies, des maths, des phrases à remettre dans le bon ordre... pas de mastermind
Avis mitigé
épreuve de culture générale un texte de 2006 sur les adolescents et l'ivresse
première question :ressortir l idee générale du texte ainsi que la problèmatique
question 2 : Ressortir les idées du texte en maximum 15 ligns
commentr et donner son avis sur un extrait du texte
question 3 : les causes des conduites à risque par rapport à l'alcool et les moyens de les empêcher
sujet classique
je ne suis pas forcèment précise mais on a du redonner les sujets si d'autres personnes se souviennent mieux.
voilà pour Flers résultat le 21 marsÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
119 questions au test d'aptitude , de la logique, des analogies, des maths, des phrases à remettre dans le bon ordre... pas de mastermind
Avis mitigé
épreuve de culture générale un texte de 2006 sur les adolescents et l'ivresse
première question :ressortir l idee générale du texte ainsi que la problèmatique
question 2 : Ressortir les idées du texte en maximum 15 ligns
commentr et donner son avis sur un extrait du texte
question 3 : les causes des conduites à risque par rapport à l'alcool et les moyens de les empêcher
sujet classique
je ne suis pas forcèment précise mais on a du redonner les sujets si d'autres personnes se souviennent mieux.
voilà pour Flers résultat le 21 marsÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2011-2014 à Granville
en route pour la dernière année
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
j'ai trouvé le texte de Flers sur internet je le partage avec vous
Combien sont-ils, ces jeunes, encore lycéens, à s’alcooliser régulièrement dans le seul but de s’enivrer ? Deux enquêtes permettent de répondre. Depuis dix ans, la première, quadriennale, dite Espad, concerne la consommation de substances psychoactives des jeunes collégiens et lycéens de 12 à 18 ans en Europe. La seconde, nationale et annuelle depuis cinq ans, dite Escapad, est réalisée auprès des garçons et des filles de 17 ans qui participent à la Journée d’appel de préparation à la défense (JAPD).
Toutes deux convergent pour noter l’augmentation des ivresses régulières de la jeunesse ces dernières années. Ainsi, Escapad 2005 note « qu’au cours des trente derniers jours, presque un jeune de 17 ans sur deux (46 %) dit avoir bu au moins cinq verres d’alcool en une seule occasion ». Par rapport à 2003, si l’usage régulier d’alcool se trouve en légère diminution, en particulier parmi les garçons, les ivresses fréquentes (au moins 10 dans l’année) apparaissent en hausse, passant de 6,6 % à 9,6 % sur la même période.
Les parents ont-ils conscience de ces pratiques abusives ? « Au début, beaucoup les ignorent ou veulent les ignorer », avertit Marie Choquet, directeur de recherches à l’Inserm et spécialiste de la santé des adolescents. Et souvent, quand ils constatent la première cuite de leur enfant, à 12 ou 13 ans, certains parents s’en amusent. Sans doute parce qu’ils pensent que leur enfant en restera à cette première expérimentation. » Ainsi, Françoise reconnaît qu’elle est passée à côté du problème de son fils de la quatrième à la seconde. « Quand il m’a raconté tout ce qu’il avait fait, avoue-t-elle, je suis tombée de haut. Mes frères, pourtant de joyeux lurons, n’en ont pas fait le dixième au même âge ! »
Une conduite à risques qui accompagne l'adolescence
Certes, lorsque la puberté a fait son œuvre en l’enfant, la vigilance de ses parents est plus que nécessaire. On ne peut oublier la forte tentation de l’adolescent de pousser toujours plus loin les limites. Histoire de voir jusqu’où il peut aller et de quoi il est capable. Histoire aussi de garder en mémoire vive sa toute-puissance enfantine au cas où le monde des adultes ferait trop peur ! En fait, l’alcool et ses ivresses recherchées sont une des conduites à risques qui accompagnent souvent, et à des degrés divers, le passage de l’adolescence.
« En général, plus un jeune est mal dans sa peau, plus il boit, plus il fume et s’installe dans l’habitude », explique Françoise, infirmière scolaire dans un établissement privé des beaux quartiers de la capitale. Et de raconter : « Chaque lundi matin, sur 600 élèves, il y en a toujours un, deux ou trois, dont parfois des filles, qui, à l’infirmerie, se remettent de leurs “beuveries-fumettes” du week-end, dit-elle. Quand il s’agit des mêmes élèves, c’est souvent le signe d’un mal-être plus profond. »
Comme bon nombre de ses collègues affiliés au Syndicat national des infirmier(e)s conseiller(e)s de santé, cette infirmière note l’accélération du phénomène. « Il y a seulement cinq ans, j’accueillais un élève par mois au maximum et ce n’était pas toujours le même. Il y a dix ans, c’était trois par an et ce n’étaient jamais les mêmes. »
Que recherchent ces jeunes quand ils décident de participer à une soirée alcool pour se défoncer ? À les écouter, c’est souvent la curiosité ou l’envie d’essayer qui pousse à faire le premier pas dans l’ivresse. « J’avais envie de voir comment c’est quand on est ivre, explique Fabien, 15 ans et demi. La première fois, j’ai seulement avalé trois verres d’affilée de whisky avec un copain et j’ai été malade. Après, j’ai testé les quantités et surtout toutes les sortes de boissons qu’on trouve au supermarché. On notait les effets et combien de verres il fallait prendre pour délirer. »
Une fois banalisé, l’abus d’alcool trouve sa justification dans ses effets répétitifs. « La vie normale est trop triste, lance Fabrice, 16 ans. Au lycée, on s’emm… L’alcool, ça permet à coup sûr d’être joyeux, de déstresser, d’oublier. » Passeport pour la fuite et l’évasion, l’ivresse est aussi, surtout pour les garçons, un bon plan pour se désinhiber et « oser » aborder les autres. Tel Fabrice, 15 ans et demi, qui avoue : « Quand on a trop bu, au moins, on n’a pas peur d’aborder les filles, sinon on pense qu’on n’a aucune chance. Et puis, on peut faire le mariole et se faire aimer des autres. »
En cela, rien de nouveau sous le soleil. Car, peu importe le nom, l’ivresse, la défonce, le « binge drink », la recherche d’un autre état, euphorique, est une constante dans l’histoire humaine. « D’ailleurs, insiste Johana Delagarde, de l’association Phare Parents-Enfants (lire Repères), ce n’est pas cette recherche en soi qui est condamnable, mais le fait de l’assouvir dans l’ignorance et le mépris des dangers courus pour soi et pour les autres. »
Agnès AUSCHITZKA
la croix 25/10/2006Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Combien sont-ils, ces jeunes, encore lycéens, à s’alcooliser régulièrement dans le seul but de s’enivrer ? Deux enquêtes permettent de répondre. Depuis dix ans, la première, quadriennale, dite Espad, concerne la consommation de substances psychoactives des jeunes collégiens et lycéens de 12 à 18 ans en Europe. La seconde, nationale et annuelle depuis cinq ans, dite Escapad, est réalisée auprès des garçons et des filles de 17 ans qui participent à la Journée d’appel de préparation à la défense (JAPD).
Toutes deux convergent pour noter l’augmentation des ivresses régulières de la jeunesse ces dernières années. Ainsi, Escapad 2005 note « qu’au cours des trente derniers jours, presque un jeune de 17 ans sur deux (46 %) dit avoir bu au moins cinq verres d’alcool en une seule occasion ». Par rapport à 2003, si l’usage régulier d’alcool se trouve en légère diminution, en particulier parmi les garçons, les ivresses fréquentes (au moins 10 dans l’année) apparaissent en hausse, passant de 6,6 % à 9,6 % sur la même période.
Les parents ont-ils conscience de ces pratiques abusives ? « Au début, beaucoup les ignorent ou veulent les ignorer », avertit Marie Choquet, directeur de recherches à l’Inserm et spécialiste de la santé des adolescents. Et souvent, quand ils constatent la première cuite de leur enfant, à 12 ou 13 ans, certains parents s’en amusent. Sans doute parce qu’ils pensent que leur enfant en restera à cette première expérimentation. » Ainsi, Françoise reconnaît qu’elle est passée à côté du problème de son fils de la quatrième à la seconde. « Quand il m’a raconté tout ce qu’il avait fait, avoue-t-elle, je suis tombée de haut. Mes frères, pourtant de joyeux lurons, n’en ont pas fait le dixième au même âge ! »
Une conduite à risques qui accompagne l'adolescence
Certes, lorsque la puberté a fait son œuvre en l’enfant, la vigilance de ses parents est plus que nécessaire. On ne peut oublier la forte tentation de l’adolescent de pousser toujours plus loin les limites. Histoire de voir jusqu’où il peut aller et de quoi il est capable. Histoire aussi de garder en mémoire vive sa toute-puissance enfantine au cas où le monde des adultes ferait trop peur ! En fait, l’alcool et ses ivresses recherchées sont une des conduites à risques qui accompagnent souvent, et à des degrés divers, le passage de l’adolescence.
« En général, plus un jeune est mal dans sa peau, plus il boit, plus il fume et s’installe dans l’habitude », explique Françoise, infirmière scolaire dans un établissement privé des beaux quartiers de la capitale. Et de raconter : « Chaque lundi matin, sur 600 élèves, il y en a toujours un, deux ou trois, dont parfois des filles, qui, à l’infirmerie, se remettent de leurs “beuveries-fumettes” du week-end, dit-elle. Quand il s’agit des mêmes élèves, c’est souvent le signe d’un mal-être plus profond. »
Comme bon nombre de ses collègues affiliés au Syndicat national des infirmier(e)s conseiller(e)s de santé, cette infirmière note l’accélération du phénomène. « Il y a seulement cinq ans, j’accueillais un élève par mois au maximum et ce n’était pas toujours le même. Il y a dix ans, c’était trois par an et ce n’étaient jamais les mêmes. »
Que recherchent ces jeunes quand ils décident de participer à une soirée alcool pour se défoncer ? À les écouter, c’est souvent la curiosité ou l’envie d’essayer qui pousse à faire le premier pas dans l’ivresse. « J’avais envie de voir comment c’est quand on est ivre, explique Fabien, 15 ans et demi. La première fois, j’ai seulement avalé trois verres d’affilée de whisky avec un copain et j’ai été malade. Après, j’ai testé les quantités et surtout toutes les sortes de boissons qu’on trouve au supermarché. On notait les effets et combien de verres il fallait prendre pour délirer. »
Une fois banalisé, l’abus d’alcool trouve sa justification dans ses effets répétitifs. « La vie normale est trop triste, lance Fabrice, 16 ans. Au lycée, on s’emm… L’alcool, ça permet à coup sûr d’être joyeux, de déstresser, d’oublier. » Passeport pour la fuite et l’évasion, l’ivresse est aussi, surtout pour les garçons, un bon plan pour se désinhiber et « oser » aborder les autres. Tel Fabrice, 15 ans et demi, qui avoue : « Quand on a trop bu, au moins, on n’a pas peur d’aborder les filles, sinon on pense qu’on n’a aucune chance. Et puis, on peut faire le mariole et se faire aimer des autres. »
En cela, rien de nouveau sous le soleil. Car, peu importe le nom, l’ivresse, la défonce, le « binge drink », la recherche d’un autre état, euphorique, est une constante dans l’histoire humaine. « D’ailleurs, insiste Johana Delagarde, de l’association Phare Parents-Enfants (lire Repères), ce n’est pas cette recherche en soi qui est condamnable, mais le fait de l’assouvir dans l’ignorance et le mépris des dangers courus pour soi et pour les autres. »
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la croix 25/10/2006Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
merci à toi !!
il y avait beaucoup de question de maths ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
il y avait beaucoup de question de maths ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
je dirais entre 30 et 40 questions de maths . Comme c'était un QCM il y avait des propositions de réponse .
la partie en gras de l'article correspond à l'extrait qu'il fallait commentez et donnez son avis.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
Encore merci pour ces partages et pour les textes !
C'est jamais facile de savoir si on s'en est bien sorti pour les tests psychotechniques... c'est un peu vicieux parfois ... Comment tu t'en es sorti cinno pour la CG ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
C'est jamais facile de savoir si on s'en est bien sorti pour les tests psychotechniques... c'est un peu vicieux parfois ... Comment tu t'en es sorti cinno pour la CG ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
Est ce que quelqu'un a déja passé le concour d'admissibilté en tant qu'aide soignant?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
Décidément, vos sujets sont vraiment intéressant !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI COLMAR promo 2011/2014 .
~ Infirmière Diplômée D'Etat ~
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
merci à vous de partager votre écrit...
ca nous permet de réviser davantage!!!
je vous souhaite d'accéder à l'oral et de réussir ce concours!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ca nous permet de réviser davantage!!!
je vous souhaite d'accéder à l'oral et de réussir ce concours!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
maman de 2 ptits gars 3 et 6 ans
future ESI Chu de Nice Rentrée 2012 avec report
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
papillon54 a écrit :ca fait beaucoup pour un nul comme moicinno a écrit :je dirais entre 30 et 40 questions de maths . Comme c'était un QCM il y avait des propositions de réponse .
la partie en gras de l'article correspond à l'extrait qu'il fallait commentez et donnez son avis.
à commentez en combien de ligne ? 50 environs ?
Heu j'espère pas 50 lignes pour moi ça s'intégrait dans la question où il fallait résumer les principales idées du texte le tout en une quinzaine de lignes... Bon en tout cas c'est ce que j'ai fait...
Pour les tests psycho je précise que c'était un test "prométhée" apparemment certains connaissent, je l'ai pas trouvé trop difficile mais très long par contre et puis vraiment beaucoup de logique c'est épuisant je trouve (c'est sûr qu'à côté de celui de Caen...) j'essaie de mémoire de refaire l'inventaire des tests:
-tests de logique classiques type quelle image/quel chiffre complète la série, très variés,
-Logique verbale remettre des morceaux de texte dans le bon ordre
-aptitude numérique une série de calculs de doses suivie d'une série pourcentages de ttes sortes
-test d'observation deux rectangles coupés par plusieurs segments dire combien on trouve de rectangles et de trapèzes si on les superpose
-logique verbale type "les personnes aux longues jambes sont gourmandes/ aucun gourmand n'a de voiture " (grrrr ces foutus tests...le seul que j'ai pas fait de toute façon ceux là j 'y comprend rien je crois que c'est irréversible )
-logique verbale café est a cafetière ce que crêpe est a poêle sauf qu'eb plus avant chaque phrase c'est écrit " le café est du miel et la poêle une souris" petite difficulté supplémentaire héhé
-??? des croix dans lesquelles il y a des signes (spirales carré etc) suivies de trois propositions "le carré est au dessus du triangle etc..;" et dire combien sur les trois sont vraies
Voilà, test corrigé automatiquement les ptites alvéoles à colorier (pensez au feutre fin c'est pratique) et pas de points négatifs.
Bon courage pour les dernières révisions, moi je m'y remets dès demain en attendant Rennes Guillaume Régnier le 16 mars (ravie, jviens de recevoir ma convoc, le concours est dans les bâtiments où j'avais mes partiels à la fac!)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211
j'ai pas très compris...chaque question est à traiter à partSalzmaus a écrit :papillon54 a écrit :ca fait beaucoup pour un nul comme moicinno a écrit :je dirais entre 30 et 40 questions de maths . Comme c'était un QCM il y avait des propositions de réponse .
la partie en gras de l'article correspond à l'extrait qu'il fallait commentez et donnez son avis.
à commentez en combien de ligne ? 50 environs ?
Heu j'espère pas 50 lignes pour moi ça s'intégrait dans la question où il fallait résumer les principales idées du texte le tout en une quinzaine de lignes... Bon en tout cas c'est ce que j'ai fait...
Pour les tests psycho je précise que c'était un test "prométhée" apparemment certains connaissent, je l'ai pas trouvé trop difficile mais très long par contre et puis vraiment beaucoup de logique c'est épuisant je trouve (c'est sûr qu'à côté de celui de Caen...) j'essaie de mémoire de refaire l'inventaire des tests:
-tests de logique classiques type quelle image/quel chiffre complète la série, très variés,
-Logique verbale remettre des morceaux de texte dans le bon ordre
-aptitude numérique une série de calculs de doses suivie d'une série pourcentages de ttes sortes
-test d'observation deux rectangles coupés par plusieurs segments dire combien on trouve de rectangles et de trapèzes si on les superpose
-logique verbale type "les personnes aux longues jambes sont gourmandes/ aucun gourmand n'a de voiture " (grrrr ces foutus tests...le seul que j'ai pas fait de toute façon ceux là j 'y comprend rien je crois que c'est irréversible )
-logique verbale café est a cafetière ce que crêpe est a poêle sauf qu'eb plus avant chaque phrase c'est écrit " le café est du miel et la poêle une souris" petite difficulté supplémentaire héhé
-??? des croix dans lesquelles il y a des signes (spirales carré etc) suivies de trois propositions "le carré est au dessus du triangle etc..;" et dire combien sur les trois sont vraies
Voilà, test corrigé automatiquement les ptites alvéoles à colorier (pensez au feutre fin c'est pratique) et pas de points négatifs.
Bon courage pour les dernières révisions, moi je m'y remets dès demain en attendant Rennes Guillaume Régnier le 16 mars (ravie, jviens de recevoir ma convoc, le concours est dans les bâtiments où j'avais mes partiels à la fac!)

DE infirmière Mars 2018
DE aide-soignante 2007
DE aide-soignante 2007