Fiches Culture Générale 2013
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Bonsoir, je vous poste la suite de la R19, je n ai pas encore fait la fiche du "suicide"(pas eu le tps,dsl).
[quote="chany18"]Bonjour,
J'ai pas tout à fait fini ma r19 mais je vous la poste qd mm , je mettrai la suite ce soir.
ACCIDENTOLOGIE
Définition:
événement soudain, imprévu, peut entrainer des blessures, des incapacités temporaires ou permanentes,ou parfois handicap physique,voire DC;.
Les différents types peuvent être regroupés selon:
*les circonstances ( cirlation,travail,occpation domestique et de loisirs)
*les caractéristiques( chutes, brulures, heurt par objet...)
*les critères individuels( âge, sexe, catégorie socio professionnelle,..)
Les DC causés par accidents répertoriés comme morts violents: 3ème position après les maladies circulatoires et les tumeurs.
LES ACCIDENTS CORPORELS DE LA CIRCULATION:
Accident de la circulation: tout acc.impliquant au moins un véhicule routier en mouvement, survenant sur une voie ouverte à la circulation publique, et dans lequel au moins une pers. est blessée ou tuée.
Enregistrement systématique par les services de police ou de la gendarmerie qui interviennent à chq fois qu'un acc. sur la voie publique fait des victimes: bulletins d'analyse d'acc.corporel (BAAC).
En France, loi du 5 juillet 1985(dite Badinter) : indemnisation des victimes sauf si elles ont commis une faute inexcusable.
Principaux facteurs:
Les acc. et la gravité de leurs conséquences s'expliquent bien svt par une combinaison de facteurs liés au conducteur, au véhicule, à la route, au condition de circulation, à la météorologie, au tps de secours...
Certains facteurs humains: 90% des acc.corporels.
Certains facteurs relevés systématiquement: alcoolémie, choc contre un obstacle,..
Et d'autres ,non les moindres, difficiles à déterminer avec précision : vitesse fatigue , somnolence...
*Le comportement des usagers
*Substances influents le comportement
*Fatigues, somnolences baisse de vigilances, ... mal évalués
*Vitesses excessives
*Les infrastructures routières
*Le véhicule
*L'état de santé du conducteur
Chiffres de l'insécurité routière:
*Acc.corporels: 65024
*Victimes blessées (tte pers. ayant subi un traumatisme nécessitant un traitement médical avec ou sans hospitalisation): 81251
*Victimes tuées( tte pers.qui décèdent sur le coup ou dans les 30 jrs qui suivent l'acc.) :3963
Problèmes:
*Cout humain élevé: 13 pers tuées par jours
*Cout économique élevé:campagne d'informations, amélioration des infrastructures,traitement et indemnisation des victimes, frais de justices,...
*Point critique: ralentissement du nbre de tués et de bléssés mais persistance d'un nbre élevé de conducteur en état d'ébriété, nbre croissant de conduites sans permis, acc. tjrs en augmentation chez les motards et les 15-24 ans.
Solutions/pistes à réflexions:
*Plan départemental d’action de la sécurité routière(PDASR 2012)
lutte contre l insécurité routière: objectif moins de 3000 pers. tuées pour 2012.
priorité sur les projets traitant des enjeux sur l alcool et les deux roues.
*Poursuivre les efforts de responsabilisation des conducteurs:
-campagnes d'infos plus choquantes
-campagnes de communication dans les discothèques
-pictogrammes d'alertes à 3 niveaux sur les boites de médicaments altérant la vigilance
-...
*Renforcement de l'éducation routière des jeunes:
-BSR obligatoires des conducteurs cyclomoteurs depuis 2004
-attestation de sécurité routière délivrée enfin de 3ème, indispensable pour passer le permis B
-permis de conduire réformé: former davantage sur les facteurs de risques
-permis probatoire pour 3 ans avec 6 points
depuis 2007, nouveaux détenteurs d'une permis auto doivent suivre une formation de 3 h pour conduire un deux roues.
*Automatisation et accentuation de la répression:
-multiplier les contrôles de polices et test de dépistage
-installation de radars automatiques fixes et mobiles
-application plus strictes de la loi sur la sécurité routière de 2003 avec systématisation des sanctions encourues en cas de circonstances aggravantes
-alourdissement du barème de retrait de points
-nouvelles peines complémentaires: stage obligatoire de formation à la sécurité routière.
*Mesures matérielles avec amélioration du réseau routier et contrôle technique tous les 2 des véhicules de plus de 5 ans avec obligation de réparer les défaillances vitales.
*Nouvelles pistes à l'étude comme dispositif antidémarrage en cas d’alcoolémie ou"d'une boite noire", voire abaissement à 0 le tx autorisé d'alcoolémie...
L'Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière(ONIRS):
-assure la collecte et la diffusion des informations nécessaires à la préparation et à la mise en œuvre de la politique de sécurité routière.
A ce titre, il :
-rationalise et unifie la collecte des données statistiques provenant des différentes sources nationales et internationales,
-assure leur mise en forme,leur interprétation et leur diffusion,
-effectue ou assure le suivi des études générales ou sectorielles sur l'insécurité routière.
Accident du Travail
De manière générale, sauf preuve contraire de l'employeur ou de Caisse primaire d'assurance maladie,
Accident de travail = tout accident qui survient durant le temps et sur le lieu de travail ou durant les périodes où le salarié se trouve sous l autorité de son employeur.
L' Acc. de Travail englobe l'acc.de trajet ,survenant pendant le trajet aller-retour entre le lieu de travail et la résidence ou lieu de travail et lieu de restauration.
Voir un médecin si lésions corporelles et demander la délivrance d'un certificat médical initial.
Démarche à effectuer:
Pour la victimes d'un acc de travail ou acc de trajet:
*avertir l'employeur dans les 24h en indiquant: lieu, circonstances,identitésdu ou des témoins
*consulter un médecin
*adresser les différents volets à la CPAM et l 'employeur
Pour l'employeur:
*remettre au salarié la" feuille d'accident de travail ou maladies professionnelles"
->prise en charge des soins sans avance de frais pour le salarié
*faire une déclaration dans les 48h+lettre recommandée avec accusé de réception à la CPAM
*en cas d’arrêt maladie, remplir une attestation de salaire à la CPAM
Quelques chiffres:
Chaque année= publication des statistiques par secteurs professionnels, par la branche Accidents du travail et maladies professionnelles(CNAMTS).
Chiffres de 2011:
*fréquence des acc. du travail: 32 pour 1000 salariés
*nbre d'acc. avec Arrêt de travail:658847
*nbre d'acc. avec incapacité permanente(hors DC):43028
*nbre de DC:529
Depuis 2011:
*nbre d'acc. de travail en baisse
*nbre d'acc. de trajet en baisse
MAIS maladies professionnelles en constante hausse( reconnaissance du lien entre la profession et la maladie)
Les secteurs les plus touchés:
*le BPT: 73 acc. pour 1000 salariés
*les activités de services: intérimaires
*l'alimentation
*la métallurgie et les transports
Principaux causes:
*acc.dus aux manutentions manuelles
*chutes de plain-pied
*chutes de hauteur
*acc. dus à l'utilisation d'un outil
*acc. provoqués par des masses en mouvement
Tout acc. est le fruit d'un concours de circonstances.
Il peut y avoir des causes favorisantes ,déclenchantes mais jamais de cause unique.
L'acc. découlerait d'un mauvais choix entre plusieurs conduites possibles:
*pb de jugement,de l’attention parfois altéré par l'ignorance ou d'une mauvaise information, la fatigue,l'émotion,...
Notre société engendre des risques nouveaux car il y a un décalage entre la civilisation et les nouvelles technologies.
Quelques données sur la fonctions publique hospitalière:
*augmentation de la fréquence et la gravité des acc. du travail
*moins d'acc. avec arrêt dans les grands établissements(+ de 3000 agents)
*acc. les plus fréquents liés aux"efforts de soulèvements","acc.d'exposition au sang"(ou l emploi d'outil coupant) et aux"chutes et glissades".
Réponses/pistes à réflexions:
Prévention:
Prendre à la fois des mesures collectives et des mesures de protections individuelles en donnant des instructions appropriées aux travailleurs.
Protection de la santé et de la sécurité:
Les obligations de l'employeur:
*application des dispositions sur la sécurité du travail
*évaluation des risques professionnelles
*adoption des mesures préventives/ correctives
* établissement d'un règlement intérieur
*définition de programme d'action de formation à la sécurité
Les droits des salariés:
*formation à la sécurité du travail général ou spécifique
*suivi médical
*expression directive et collective sur les conditions de travail
*alerte et retrait
Amélioration des conditions de travail:
Les services de santé au travail, missions:
*analyse des situations et des postes de travail selon une approche pluridisciplinaire
*conseils aux salariés et aux employeurs
*suivi médical de l'état de santé et contrôle de l aptitude des salariés à leur travail
Les instances représentatives su personnel, missions des CHSCT(comité d’hygiène,des sécurités et des conditions de travail) et des DP(délégués du personnel):
*suivi de l'application des règles relatives à la protection des salariés
*analyse des risques professionnelles et conditions de travail
*dialogue et formulation de propositions
Législations:
*1er plan de santé au travail 2005-2009: création d'une agence indépendante chargée d'évaluer les risques professionnels,et renforcer l'inspection du travail.
*second plan de santé 2010-2014:
->grands axes de la réforme des services de la santé:
=>développement de la santé au travail et l'amélioration des conditions de travail pour prévenir l'usure prématuré dû au travail et la dégradation de la santé et les conséquences en termes de départs précoces.
=>renforcer la prévention des acc. de travail et les maladies professionnelles et diminuer l'exposition des risques.
objectif:
->diminution de 25% des acc. de travail et mettre fin à la croissance ininterrompue depuis 10 ans du nbre de cas de maladies professionnelles.
objectif transversal de travailler mieux à tous les âges de la vie:
->développer la production de la recherche et de la connaissance
->développer des actions de prévention des risques professionnels( risques psychosociaux,chimique,troubles musculo-squelettiques,...)
->renforcer l accompagnement des entreprises dans leurs actions de préventions
->renforcer la coordination et la mobilisation des différents partenaires,tant au niveau national que dans les régions.
Les Accidents domestiques de la Vie Courante
Tout accident qui survient aux domiciles ou dans ses abords immédiats,sur les airs de sports ou de loisirs,à l’école et tous ceux survenant à un autre moment de la vie privée.
L'ADVC est en généralement un traumatisme non intentionnel,et la plupart peut être évitable.
Un traumatisme est causé par une exposition aigüe à des agents physiques(chaleur,électricité,agents chimiques,radiations,...)qui interagissent avec le corps dans des quantités ou des taux excédents le seuil de tolérance humaine.
Statistiques:
*3 fois nbreux que les accidents du et travail
*20 fois plus que ceux de la circulation
*Chaque année:
=>6 millions d'ADVC
=>500000 hospitalisations
=>550000 arrêt de travail
*diminution du taux de mortalité chez l 'enfant de -15ans(11%) mais la loi de santé publique de2005 qui avait pour objectif-50%'dans l ens. des ADVC est loin d'être atteint.
*1ère cause de mortalité chez les enfants: 2000 enfants -6ans décèdent chaque jour à cause d'un ADVC
*certaines victimes ont des séquelles souvent à l'origine des handicaps sérieux
*80%des ADVC surviennent à l'intérieur de la maison(cuisine,SDB)
principaux causes:
* négligence et manque de surveillance des parents
*logement mal adapté
*isolement
Organisation de la prévention selon leurs compétences en France:
*INPES(institut national de prévention et d'éducation pour la santé)et la CSC(commission de la sécurité des consommateurs):communication à visée préventive=chaque année, publication de brochures, campagne d infos
*InVS(Institut de veille sanitaire): "approche connaissance des accidents", établit un recueil de donnée épidémiologique, afin de mieux connaitre l'origine et le type d'accident.
*DGCCRF( direction générale de la concurrence,de la consommation,et de répression des fraudes):"approche du produits",à pour rôle:la régulation concurrentielle des marchés,la protection économique des consommateurs,la sécurité des consommateurs
*le pouvoirs public et la commission de la sécurité des consommateurs): élaborent et mettent en œuvre les recommandations, les normes, et la réglementation.
Préventions:
Un portail internet dédié à la prévention des ADVC(http://www.stopauxaccidentsquotidiens.fr/) incite à une plus large prévention passant par une action portant sur le comportement, sur le produits, sur l'environnement.
Publication du livre blanc(http://www.securiteconso.org/article682.html)(suite au forum"prévenir les acc.de la vie courante"en juin 2005),
6 grands thèmes prioritaires:
*La sécurité des enfants:
=>amélioration de la connaissance des acc.dont les enfants sont victimes
=>agir par la règlementation
=>promouvoir la normalisation en matière de jouets et de vêtement
=>amélioration de l'information des consommateurs, notices simplifiées
=>mieux utiliser l'école comme lieu de prévention
=>multiplier les actions locales de prévention
=>renforcer les mesures de précaution en matière de loisirs numérique
=>agir sur la qualité de l'air intérieur
*La sécurité des pers.en situation de handicap visuel ou auditif:
=>1700000 déficients visuels
=>améliorer la prise en charge
=>assurer l’information et la formation des personnes handicapées
=>rendre plus "accessible"l'environnement public
=>sécuriser la sphère domestique par une collaboration des industriels et des distributeurs.
*La prévention des chutes au domicile des pers.âgées:
=>9300 DC/an suit à une chute
=>60% des cas à domicile
=>même si absence de traumatisme immédiat= incapacité à se relever supérieur à 1h = x5 le risques de mortalité dans les six mois
=>appréhender la prévention des chutes dans une perspective globale= >enjeu de santé publique pour une population et outil de prévention de la perte d'autonomie ou de son aggravation.
=>former le personnel professionnel intervenant auprès des pers.âgées
=>promouvoir les aménagements du domicile
=>diffuser plus largement les outils de communication de prévention des chutes
Malgré l’importance des ADVC , ce n'est pas encore une préoccupation de santé publique====> médiocrité de la perception du risques encourus
10ème position des craintes des risques de la santé
manque d’intérêt ===>obstacle sémantique
dans le langage courant, accident =signification résignée,considéré comme "inévitable parce que c'est un accident",acceptation d'une sorte de fatalité.
Les recommandations de protection ou de prévention,sont vécues ou perçues comme limitant la liberté individuelle ou le plaisir de certaines activités!
Voila c'est fini pour moi ce soir ! vais aller me coucher, la suite demain.
Euh voulez vous que je fasse une fiche"maladies professionnelles dans les métiers de la santé et autres" aussi?
Bonne nuit, à demain.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
[quote="chany18"]Bonjour,
J'ai pas tout à fait fini ma r19 mais je vous la poste qd mm , je mettrai la suite ce soir.
ACCIDENTOLOGIE
Définition:
événement soudain, imprévu, peut entrainer des blessures, des incapacités temporaires ou permanentes,ou parfois handicap physique,voire DC;.
Les différents types peuvent être regroupés selon:
*les circonstances ( cirlation,travail,occpation domestique et de loisirs)
*les caractéristiques( chutes, brulures, heurt par objet...)
*les critères individuels( âge, sexe, catégorie socio professionnelle,..)
Les DC causés par accidents répertoriés comme morts violents: 3ème position après les maladies circulatoires et les tumeurs.
LES ACCIDENTS CORPORELS DE LA CIRCULATION:
Accident de la circulation: tout acc.impliquant au moins un véhicule routier en mouvement, survenant sur une voie ouverte à la circulation publique, et dans lequel au moins une pers. est blessée ou tuée.
Enregistrement systématique par les services de police ou de la gendarmerie qui interviennent à chq fois qu'un acc. sur la voie publique fait des victimes: bulletins d'analyse d'acc.corporel (BAAC).
En France, loi du 5 juillet 1985(dite Badinter) : indemnisation des victimes sauf si elles ont commis une faute inexcusable.
Principaux facteurs:
Les acc. et la gravité de leurs conséquences s'expliquent bien svt par une combinaison de facteurs liés au conducteur, au véhicule, à la route, au condition de circulation, à la météorologie, au tps de secours...
Certains facteurs humains: 90% des acc.corporels.
Certains facteurs relevés systématiquement: alcoolémie, choc contre un obstacle,..
Et d'autres ,non les moindres, difficiles à déterminer avec précision : vitesse fatigue , somnolence...
*Le comportement des usagers
*Substances influents le comportement
*Fatigues, somnolences baisse de vigilances, ... mal évalués
*Vitesses excessives
*Les infrastructures routières
*Le véhicule
*L'état de santé du conducteur
Chiffres de l'insécurité routière:
*Acc.corporels: 65024
*Victimes blessées (tte pers. ayant subi un traumatisme nécessitant un traitement médical avec ou sans hospitalisation): 81251
*Victimes tuées( tte pers.qui décèdent sur le coup ou dans les 30 jrs qui suivent l'acc.) :3963
Problèmes:
*Cout humain élevé: 13 pers tuées par jours
*Cout économique élevé:campagne d'informations, amélioration des infrastructures,traitement et indemnisation des victimes, frais de justices,...
*Point critique: ralentissement du nbre de tués et de bléssés mais persistance d'un nbre élevé de conducteur en état d'ébriété, nbre croissant de conduites sans permis, acc. tjrs en augmentation chez les motards et les 15-24 ans.
Solutions/pistes à réflexions:
*Plan départemental d’action de la sécurité routière(PDASR 2012)
lutte contre l insécurité routière: objectif moins de 3000 pers. tuées pour 2012.
priorité sur les projets traitant des enjeux sur l alcool et les deux roues.
*Poursuivre les efforts de responsabilisation des conducteurs:
-campagnes d'infos plus choquantes
-campagnes de communication dans les discothèques
-pictogrammes d'alertes à 3 niveaux sur les boites de médicaments altérant la vigilance
-...
*Renforcement de l'éducation routière des jeunes:
-BSR obligatoires des conducteurs cyclomoteurs depuis 2004
-attestation de sécurité routière délivrée enfin de 3ème, indispensable pour passer le permis B
-permis de conduire réformé: former davantage sur les facteurs de risques
-permis probatoire pour 3 ans avec 6 points
depuis 2007, nouveaux détenteurs d'une permis auto doivent suivre une formation de 3 h pour conduire un deux roues.
*Automatisation et accentuation de la répression:
-multiplier les contrôles de polices et test de dépistage
-installation de radars automatiques fixes et mobiles
-application plus strictes de la loi sur la sécurité routière de 2003 avec systématisation des sanctions encourues en cas de circonstances aggravantes
-alourdissement du barème de retrait de points
-nouvelles peines complémentaires: stage obligatoire de formation à la sécurité routière.
*Mesures matérielles avec amélioration du réseau routier et contrôle technique tous les 2 des véhicules de plus de 5 ans avec obligation de réparer les défaillances vitales.
*Nouvelles pistes à l'étude comme dispositif antidémarrage en cas d’alcoolémie ou"d'une boite noire", voire abaissement à 0 le tx autorisé d'alcoolémie...
L'Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière(ONIRS):
-assure la collecte et la diffusion des informations nécessaires à la préparation et à la mise en œuvre de la politique de sécurité routière.
A ce titre, il :
-rationalise et unifie la collecte des données statistiques provenant des différentes sources nationales et internationales,
-assure leur mise en forme,leur interprétation et leur diffusion,
-effectue ou assure le suivi des études générales ou sectorielles sur l'insécurité routière.
Accident du Travail
De manière générale, sauf preuve contraire de l'employeur ou de Caisse primaire d'assurance maladie,
Accident de travail = tout accident qui survient durant le temps et sur le lieu de travail ou durant les périodes où le salarié se trouve sous l autorité de son employeur.
L' Acc. de Travail englobe l'acc.de trajet ,survenant pendant le trajet aller-retour entre le lieu de travail et la résidence ou lieu de travail et lieu de restauration.
Voir un médecin si lésions corporelles et demander la délivrance d'un certificat médical initial.
Démarche à effectuer:
Pour la victimes d'un acc de travail ou acc de trajet:
*avertir l'employeur dans les 24h en indiquant: lieu, circonstances,identitésdu ou des témoins
*consulter un médecin
*adresser les différents volets à la CPAM et l 'employeur
Pour l'employeur:
*remettre au salarié la" feuille d'accident de travail ou maladies professionnelles"
->prise en charge des soins sans avance de frais pour le salarié
*faire une déclaration dans les 48h+lettre recommandée avec accusé de réception à la CPAM
*en cas d’arrêt maladie, remplir une attestation de salaire à la CPAM
Quelques chiffres:
Chaque année= publication des statistiques par secteurs professionnels, par la branche Accidents du travail et maladies professionnelles(CNAMTS).
Chiffres de 2011:
*fréquence des acc. du travail: 32 pour 1000 salariés
*nbre d'acc. avec Arrêt de travail:658847
*nbre d'acc. avec incapacité permanente(hors DC):43028
*nbre de DC:529
Depuis 2011:
*nbre d'acc. de travail en baisse
*nbre d'acc. de trajet en baisse
MAIS maladies professionnelles en constante hausse( reconnaissance du lien entre la profession et la maladie)
Les secteurs les plus touchés:
*le BPT: 73 acc. pour 1000 salariés
*les activités de services: intérimaires
*l'alimentation
*la métallurgie et les transports
Principaux causes:
*acc.dus aux manutentions manuelles
*chutes de plain-pied
*chutes de hauteur
*acc. dus à l'utilisation d'un outil
*acc. provoqués par des masses en mouvement
Tout acc. est le fruit d'un concours de circonstances.
Il peut y avoir des causes favorisantes ,déclenchantes mais jamais de cause unique.
L'acc. découlerait d'un mauvais choix entre plusieurs conduites possibles:
*pb de jugement,de l’attention parfois altéré par l'ignorance ou d'une mauvaise information, la fatigue,l'émotion,...
Notre société engendre des risques nouveaux car il y a un décalage entre la civilisation et les nouvelles technologies.
Quelques données sur la fonctions publique hospitalière:
*augmentation de la fréquence et la gravité des acc. du travail
*moins d'acc. avec arrêt dans les grands établissements(+ de 3000 agents)
*acc. les plus fréquents liés aux"efforts de soulèvements","acc.d'exposition au sang"(ou l emploi d'outil coupant) et aux"chutes et glissades".
Réponses/pistes à réflexions:
Prévention:
Prendre à la fois des mesures collectives et des mesures de protections individuelles en donnant des instructions appropriées aux travailleurs.
Protection de la santé et de la sécurité:
Les obligations de l'employeur:
*application des dispositions sur la sécurité du travail
*évaluation des risques professionnelles
*adoption des mesures préventives/ correctives
* établissement d'un règlement intérieur
*définition de programme d'action de formation à la sécurité
Les droits des salariés:
*formation à la sécurité du travail général ou spécifique
*suivi médical
*expression directive et collective sur les conditions de travail
*alerte et retrait
Amélioration des conditions de travail:
Les services de santé au travail, missions:
*analyse des situations et des postes de travail selon une approche pluridisciplinaire
*conseils aux salariés et aux employeurs
*suivi médical de l'état de santé et contrôle de l aptitude des salariés à leur travail
Les instances représentatives su personnel, missions des CHSCT(comité d’hygiène,des sécurités et des conditions de travail) et des DP(délégués du personnel):
*suivi de l'application des règles relatives à la protection des salariés
*analyse des risques professionnelles et conditions de travail
*dialogue et formulation de propositions
Législations:
*1er plan de santé au travail 2005-2009: création d'une agence indépendante chargée d'évaluer les risques professionnels,et renforcer l'inspection du travail.
*second plan de santé 2010-2014:
->grands axes de la réforme des services de la santé:
=>développement de la santé au travail et l'amélioration des conditions de travail pour prévenir l'usure prématuré dû au travail et la dégradation de la santé et les conséquences en termes de départs précoces.
=>renforcer la prévention des acc. de travail et les maladies professionnelles et diminuer l'exposition des risques.
objectif:
->diminution de 25% des acc. de travail et mettre fin à la croissance ininterrompue depuis 10 ans du nbre de cas de maladies professionnelles.
objectif transversal de travailler mieux à tous les âges de la vie:
->développer la production de la recherche et de la connaissance
->développer des actions de prévention des risques professionnels( risques psychosociaux,chimique,troubles musculo-squelettiques,...)
->renforcer l accompagnement des entreprises dans leurs actions de préventions
->renforcer la coordination et la mobilisation des différents partenaires,tant au niveau national que dans les régions.
Les Accidents domestiques de la Vie Courante
Tout accident qui survient aux domiciles ou dans ses abords immédiats,sur les airs de sports ou de loisirs,à l’école et tous ceux survenant à un autre moment de la vie privée.
L'ADVC est en généralement un traumatisme non intentionnel,et la plupart peut être évitable.
Un traumatisme est causé par une exposition aigüe à des agents physiques(chaleur,électricité,agents chimiques,radiations,...)qui interagissent avec le corps dans des quantités ou des taux excédents le seuil de tolérance humaine.
Statistiques:
*3 fois nbreux que les accidents du et travail
*20 fois plus que ceux de la circulation
*Chaque année:
=>6 millions d'ADVC
=>500000 hospitalisations
=>550000 arrêt de travail
*diminution du taux de mortalité chez l 'enfant de -15ans(11%) mais la loi de santé publique de2005 qui avait pour objectif-50%'dans l ens. des ADVC est loin d'être atteint.
*1ère cause de mortalité chez les enfants: 2000 enfants -6ans décèdent chaque jour à cause d'un ADVC
*certaines victimes ont des séquelles souvent à l'origine des handicaps sérieux
*80%des ADVC surviennent à l'intérieur de la maison(cuisine,SDB)
principaux causes:
* négligence et manque de surveillance des parents
*logement mal adapté
*isolement
Organisation de la prévention selon leurs compétences en France:
*INPES(institut national de prévention et d'éducation pour la santé)et la CSC(commission de la sécurité des consommateurs):communication à visée préventive=chaque année, publication de brochures, campagne d infos
*InVS(Institut de veille sanitaire): "approche connaissance des accidents", établit un recueil de donnée épidémiologique, afin de mieux connaitre l'origine et le type d'accident.
*DGCCRF( direction générale de la concurrence,de la consommation,et de répression des fraudes):"approche du produits",à pour rôle:la régulation concurrentielle des marchés,la protection économique des consommateurs,la sécurité des consommateurs
*le pouvoirs public et la commission de la sécurité des consommateurs): élaborent et mettent en œuvre les recommandations, les normes, et la réglementation.
Préventions:
Un portail internet dédié à la prévention des ADVC(http://www.stopauxaccidentsquotidiens.fr/) incite à une plus large prévention passant par une action portant sur le comportement, sur le produits, sur l'environnement.
Publication du livre blanc(http://www.securiteconso.org/article682.html)(suite au forum"prévenir les acc.de la vie courante"en juin 2005),
6 grands thèmes prioritaires:
*La sécurité des enfants:
=>amélioration de la connaissance des acc.dont les enfants sont victimes
=>agir par la règlementation
=>promouvoir la normalisation en matière de jouets et de vêtement
=>amélioration de l'information des consommateurs, notices simplifiées
=>mieux utiliser l'école comme lieu de prévention
=>multiplier les actions locales de prévention
=>renforcer les mesures de précaution en matière de loisirs numérique
=>agir sur la qualité de l'air intérieur
*La sécurité des pers.en situation de handicap visuel ou auditif:
=>1700000 déficients visuels
=>améliorer la prise en charge
=>assurer l’information et la formation des personnes handicapées
=>rendre plus "accessible"l'environnement public
=>sécuriser la sphère domestique par une collaboration des industriels et des distributeurs.
*La prévention des chutes au domicile des pers.âgées:
=>9300 DC/an suit à une chute
=>60% des cas à domicile
=>même si absence de traumatisme immédiat= incapacité à se relever supérieur à 1h = x5 le risques de mortalité dans les six mois
=>appréhender la prévention des chutes dans une perspective globale= >enjeu de santé publique pour une population et outil de prévention de la perte d'autonomie ou de son aggravation.
=>former le personnel professionnel intervenant auprès des pers.âgées
=>promouvoir les aménagements du domicile
=>diffuser plus largement les outils de communication de prévention des chutes
Malgré l’importance des ADVC , ce n'est pas encore une préoccupation de santé publique====> médiocrité de la perception du risques encourus
10ème position des craintes des risques de la santé
manque d’intérêt ===>obstacle sémantique
dans le langage courant, accident =signification résignée,considéré comme "inévitable parce que c'est un accident",acceptation d'une sorte de fatalité.
Les recommandations de protection ou de prévention,sont vécues ou perçues comme limitant la liberté individuelle ou le plaisir de certaines activités!
Voila c'est fini pour moi ce soir ! vais aller me coucher, la suite demain.
Euh voulez vous que je fasse une fiche"maladies professionnelles dans les métiers de la santé et autres" aussi?
Bonne nuit, à demain.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
voila voila, mon 1er essai, vous me direz...
R20: INFECTIONS NOSOCOMIALES (IN)
Le mot nosocomial dérive du grec nosokomeone, qui signifie "hôpital". Une infection nosocomiale est contractée lors d’une hospitalisation.
I) les caractéristiques des infections nosocomiales :
1. Qu’est-ce qu’une infection nosocomiales ?
Les infections nosocomiales sont les infections contractées dans un établissement de soins (hôpital, clinique…) alors qu’elle était absente au moment de l’admission du patient. Lorsque l’état infectieux du patient à l’admission est inconnu, l’infection est généralement considérée comme nosocomiale si elle apparaît après 48 heures d’hospitalisation. Si elle apparaît avant un tel délai, on considère qu’elle était en incubation lors de l’entrée dans l’établissement.
2. Combien de personnes touchent-elles ?
Deux enquêtes nationales épidémiologiques ont été réalisées en 1996 et en 2001. Selon ces enquêtes, ces problèmes touchent chaque année en France 7 % des patients hospitalisés. Ce qui par extrapolation correspond à 800 000 personnes par an. Un chiffre comparable à celui observé dans les autres pays européens, où il varie entre 6 et 9 %.
3. Combien en meurent ?
On estime que les infections nosocomiales sont la cause directe de plus de 4 000 décès chaque année en France.
II) les origines des IN :
1. Comment surviennent-elles ?
Ces infections peuvent être directement liées aux soins (par exemple l’infection sur cathéter) ou simplement survenir lors de l’hospitalisation indépendamment de tout acte médical (par exemple une épidémie de grippe). Il existe plusieurs types d’infections nosocomiales relevant de modes de transmission différents :
a) Les infections d’origine "endogène" : le malade s’infecte avec ses propres microorganismes, à la faveur d’un acte invasif et/ou en raison d’une fragilité particulière
b) Les infections d’origine "exogène" : Il peut s’agir :
_Soit d’infections croisées, transmises d’un malade à l’autre par les mains ou les instruments de travail du personnel médical ou paramédical ;
_Soit d’infections provoquées par les microorganismes portés par le personnel ;
_Soit d’infections liées à la contamination de l’environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation...).
2. Existe-t-il des facteurs favorisant les infections nosocomiales ?
Quel que soit son mode de transmission, la survenue d’une infection nosocomiale est favorisée par la situation médicale du patient :
Son âge et sa pathologie sont particulièrement importants. Les personnes âgées, les personnes immunodéprimées, les nouveau-nés (en particulier les prématurés), les polytraumatisés et les grands brûlés sont les plus "à risque" ;
Certains traitements peuvent paradoxalement favoriser la survenue de ces infections nosocomiales (antibiotiques qui déséquilibrent la flore des patients et sélectionnent les bactéries résistantes, traitements immunosuppresseurs…) ;
Les infections sont plus fréquentes lors de la réalisation d’actes invasifs nécessaires au traitement du patient : sonde urinaire, pose d’un cathéter, ventilation artificielle ou intervention chirurgicale.
Certaines infections nosocomiales pourraient constituer le revers de la médaille des progrès médicaux. La prise en charge des patients de plus en plus fragiles est aujourd’hui possible mais ces derniers cumulent souvent de nombreux facteurs de risque.
3. Ont-elles toutes la même gravité ?
Toutes les infections nosocomiales ne présentent pas le même caractère de gravité. Ainsi, les infections urinaires très fréquentes sont le plus souvent anodines malgré la gêne occasionnée. A l’inverse, des infections survenant lors de chirurgie osseuse ou pulmonaire peuvent être gravissimes. L’agent infectieux en cause joue également un rôle prépondérant : le terrible staphylocoque doré est ainsi très redouté.
Certaines infections nosocomiales peuvent entraîner la mort (infections pulmonaires, septicémies marquant la présence de bactéries dans le sang, provoquant une infection étendue et une détérioration de l’état général de l’organisme...). Ces infections les plus graves surviennent généralement chez les patients les plus fragilisés ce qui rend difficile la distinction entre la responsabilité de l’infection nosocomiale elle-même et celle de la maladie préexistante. Par exemple, un malade souffrant d’une insuffisance respiratoire du fait d’un cancer du poumon évolué sera très sensible à une infection nosocomiale (comme il serait très sensible à une simple grippe).
Par ailleurs, la plupart des infections allongent la durée de séjour et entraînent un surcoût lié au traitement antibiotique.
Un enjeu planétaire, 1,4 million de victimes chaque jour
À l’échelle mondiale, l’OMS (2008) estime que 1,4 million de personnes souffrent à tout moment d’une infection contractée à l’hôpital.
Les prévalences maximales sont rapportées en Méditerranée orientale (11,8 %), en Asie du Sud-Est (10,0 %) et en Pacifique occidental (9,0 %).
III) les dispositifs de préventions et de surveillance des IN :
Les infections nosocomiales représentent donc un problème de santé publique prioritaire, en raison notamment des populations en augmentation et du surpeuplement, de la fréquence croissante des déficits immunitaires (âge, maladies primaires, traitements entraînant des immunodéficiences), de l’apparition de nouveaux micro-organismes, de l’augmentation de la résistance bactérienne aux antibiotiques, du développement insuffisant des systèmes de santé dans les pays en développement et de leur coût. Tous les établissements de santé, publics ou privés, sont soumis à l’obligation d’organiser, en leur sein, la lutte contre les IN.
1. le réseau de surveillance au niveau national :
a) le Comité technique national des IN :(CTIN) : constitué d’experts hospitaliers, il propose au ministre des objectifs prioritaires et des méthodologies de surveillance et de prévention.
b) Le Réseau national d’alerte, d’investigation et de surveillance des IN :(Raisin) : il est chargé de coordonner au niveau national toutes les informations recueilles de façon régulière ou ponctuelle.
c) L’indice composite d’activité de lutte contre les IN :(lcalin) : c’est le premier indicateur élaboré par le ministère de la santé pour évaluer les actions des établissements dans la lutte contre les IN.
2. Surveillance au niveau interrégional
Est réalisée par les Centres de coordination de la lutte contre les IN (CCLIN). Ils aident les établissements de santé à mettre en place la politique nationale.
3. Surveillance au niveau des établissements
a) Les comités de luttes contre les IN : (CLIN)
Ils doivent être présents dans tous les établissements de santé, quel que soit leur statut. Ces comités organisent et coordonnent la surveillance, la prévention et la formation continue en matière de lutte contre les IN.
b) Une équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière : (EOHH)
Assiste le CLIN dans chaque établissement.
c) Les correspondants médicaux et paramédicaux :
Présents au sein de chaque service, ce sont des personnes-relais pour les actions de prévention, de surveillance et d’évaluation des IN, définies par le CLIN et mises en œuvre par l’EOHH.
IV) l’organisation de la lutte contre les IN :
Les stratégies de prévention contre les IN associent plusieurs dispositifs.
a. la formation des personnels de santé :
La connaissance des règles d’hygiène, pour lutter efficacement contre les IN, fait partie intégrante des formations médicales et sanitaires :
_ Des compléments dans les formations pour y intégrer les risques infectieux liés aux IN
_ Des formations de médicaux et paramédicaux ciblées sur les métiers de l’hygiène hospitalière (ex : médecins en hygiène hospitalière)
_ La formation continue des personnels
b. l’observance des règles d’hygiène hospitalière :
On estime que 30% des IN pourraient être évitées par des mesures d’hygiène bien adaptées et respectées :
_ La désinfection systématique des mains
_ La stérilisation et la désinfection efficace des dispositifs médicaux à usage multiple
_ L’hygiène de l’environnement hospitalier
_ Isolement septique des malades à risques
c. le bon usage des antibiotiques :
La France cumule les titres de plus gros consommateur d’antibiotiques et du plus grand nombre de victimes de bactéries résistantes aux antibiotiques.
Les antibiotiques ont été découverts par le chercheur anglais Alexander Fleming en 1928 et utilisés pour la première fois en 1941. Ils ont depuis sauvé des centaines de millions de vies.
Mais dès 1945 Fleming avait lancé un avertissement concernant une utilisation abusive des antibiotiques dont il était le découvreur : "Au lieu d’éliminer l’infection le risque serait que les microbes apprennent à résister à la pénicilline et que ces mêmes microbes soient ensuite transmis d’un individu à l’autre et provoquer une infection que la pénicilline ne pourra guérir."
Cette crainte est devenue réalité puisque aujourd’hui, certaines souches bactériennes (pseudomonas aeruginosa , staphylocoque doré) parviennent à résister à la plupart et, plus rarement, à tous les antibiotiques connus. Ces bactéries multirésistantes sont à l’origine de diverses infections dans des contextes particuliers (mucoviscidose), le plus souvent hospitalier (infections nosocomiales).
V) l’information des patients :
L’un des objectifs du plan de lutte contre les infections nosocomiales 2005-2008 est de "mieux informer les patients et communiquer sur le risque infectieux lié aux soins". Pour ce faire, le ministre de la santé a demandé au Directeur de l'Institut de Veille Sanitaire (InVS) de concevoir un tableau de bord des infections nosocomiales pour les établissements de santé début 2004.
Jugeant des moyens engagés dans la prévention, des pratiques, ainsi que des résultats, ce nouvel indicateur permettrait de mesurer l’impact des mesures entreprises, d’établir des comparaisons entre les établissements et d’informer de manière transparente les usagers. Testé en 2004 sur une trentaine d’établissements, ce tableau de bord devrait être généralisé à tous les établissements de santé à partir de 2005. L’objectif est qu’en 2008 tous les établissements de santé disposent d’un tel outil.
VI) quelques chiffres :
1. Sont-elles en augmentation ?
Entre 1996 et 2001, à l’exclusion des infections urinaires asymptomatiques (non comptabilisées lors de la première étude), on observe une diminution de 13 % du taux des infections acquises dans l’établissement dans les Centres Hospitaliers Universitaires et de 24 % dans les centres hospitaliers généraux.
Selon les enquêtes nationales, les services les plus touchés sont par ordre décroissant : la réanimation avec des taux d’infection de l’ordre de 30 %,
la chirurgie (de 7 % à 9 % selon le type),
et la médecine (de 5 % à 7 % selon la spécialité).
Les services à moindre risque sont les services de pédiatrie et de psychiatrie. Ces problèmes sont aussi fréquents dans les services de moyen et long séjour qu’en court séjour.
Les infections urinaires sont les plus fréquentes (40 %), suivies par les infections de la peau (11 %), les infections du site opératoires (10%), les infections pulmonaires (10 %).
Trois bactéries représentent plus de la moitié des infections
Les trois micro-organismes les plus fréquemment responsables des infections nosocomiales en France sont :
Escherichia coli (25 %),
Staphylococcus aureus (19 %, dont 52 % résistants à la méticilline)
et Pseudomonas aeruginosa (10 %).
2. Comment les prévenir ?
On observe cependant une diminution modérée (4 %) de la prévalence des patients infectés entre 2001 et 2006, et une diminution importante (38 %) de la prévalence des patients infectés par le staphylocoque doré résistant à la méticilline. Le maintien d’un haut niveau de prévention est cependant indispensable, car les infections nosocomiales restent fréquentes.
La lutte contre les infections nosocomiales est difficile car elle se doit d’agir sur plusieurs facteurs. Qualité des soins, sécurité de l’environnement hospitalier, hygiène des mains, port des gants… sont autant de domaines qui doivent faire l’objet d’une vigilance renforcée et d’actions de prévention.
Lancé en 1994, un premier plan renforçait la lutte contre les infections nosocomiales avec la mise en place d’une meilleure surveillance de ces problèmes, la création de Comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) déclinés au niveau régional et national et du réseau d’alerte d’investigation et de surveillance des infections nosocomiales (RAISIN).
En 2005, un nouveau plan de lutte a été lancé autour de cinq grandes orientations :
1. Adapter les structures et faire évoluer le dispositif de lutte contre les infections nosocomiales ;
2. Améliorer l’organisation des soins et les pratiques des professionnelles ;
3. Optimiser le recueil et l’utilisation des données de surveillance et du signalement des infections nosocomiales ;
4. Mieux informer les patients et communiquer sur le risque infectieux lié aux soins ;
5. Promouvoir la recherche sur les mécanismes, l'impact, la prévention et la perception des infections nosocomiales.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
R20: INFECTIONS NOSOCOMIALES (IN)
Le mot nosocomial dérive du grec nosokomeone, qui signifie "hôpital". Une infection nosocomiale est contractée lors d’une hospitalisation.
I) les caractéristiques des infections nosocomiales :
1. Qu’est-ce qu’une infection nosocomiales ?
Les infections nosocomiales sont les infections contractées dans un établissement de soins (hôpital, clinique…) alors qu’elle était absente au moment de l’admission du patient. Lorsque l’état infectieux du patient à l’admission est inconnu, l’infection est généralement considérée comme nosocomiale si elle apparaît après 48 heures d’hospitalisation. Si elle apparaît avant un tel délai, on considère qu’elle était en incubation lors de l’entrée dans l’établissement.
2. Combien de personnes touchent-elles ?
Deux enquêtes nationales épidémiologiques ont été réalisées en 1996 et en 2001. Selon ces enquêtes, ces problèmes touchent chaque année en France 7 % des patients hospitalisés. Ce qui par extrapolation correspond à 800 000 personnes par an. Un chiffre comparable à celui observé dans les autres pays européens, où il varie entre 6 et 9 %.
3. Combien en meurent ?
On estime que les infections nosocomiales sont la cause directe de plus de 4 000 décès chaque année en France.
II) les origines des IN :
1. Comment surviennent-elles ?
Ces infections peuvent être directement liées aux soins (par exemple l’infection sur cathéter) ou simplement survenir lors de l’hospitalisation indépendamment de tout acte médical (par exemple une épidémie de grippe). Il existe plusieurs types d’infections nosocomiales relevant de modes de transmission différents :
a) Les infections d’origine "endogène" : le malade s’infecte avec ses propres microorganismes, à la faveur d’un acte invasif et/ou en raison d’une fragilité particulière
b) Les infections d’origine "exogène" : Il peut s’agir :
_Soit d’infections croisées, transmises d’un malade à l’autre par les mains ou les instruments de travail du personnel médical ou paramédical ;
_Soit d’infections provoquées par les microorganismes portés par le personnel ;
_Soit d’infections liées à la contamination de l’environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation...).
2. Existe-t-il des facteurs favorisant les infections nosocomiales ?
Quel que soit son mode de transmission, la survenue d’une infection nosocomiale est favorisée par la situation médicale du patient :
Son âge et sa pathologie sont particulièrement importants. Les personnes âgées, les personnes immunodéprimées, les nouveau-nés (en particulier les prématurés), les polytraumatisés et les grands brûlés sont les plus "à risque" ;
Certains traitements peuvent paradoxalement favoriser la survenue de ces infections nosocomiales (antibiotiques qui déséquilibrent la flore des patients et sélectionnent les bactéries résistantes, traitements immunosuppresseurs…) ;
Les infections sont plus fréquentes lors de la réalisation d’actes invasifs nécessaires au traitement du patient : sonde urinaire, pose d’un cathéter, ventilation artificielle ou intervention chirurgicale.
Certaines infections nosocomiales pourraient constituer le revers de la médaille des progrès médicaux. La prise en charge des patients de plus en plus fragiles est aujourd’hui possible mais ces derniers cumulent souvent de nombreux facteurs de risque.
3. Ont-elles toutes la même gravité ?
Toutes les infections nosocomiales ne présentent pas le même caractère de gravité. Ainsi, les infections urinaires très fréquentes sont le plus souvent anodines malgré la gêne occasionnée. A l’inverse, des infections survenant lors de chirurgie osseuse ou pulmonaire peuvent être gravissimes. L’agent infectieux en cause joue également un rôle prépondérant : le terrible staphylocoque doré est ainsi très redouté.
Certaines infections nosocomiales peuvent entraîner la mort (infections pulmonaires, septicémies marquant la présence de bactéries dans le sang, provoquant une infection étendue et une détérioration de l’état général de l’organisme...). Ces infections les plus graves surviennent généralement chez les patients les plus fragilisés ce qui rend difficile la distinction entre la responsabilité de l’infection nosocomiale elle-même et celle de la maladie préexistante. Par exemple, un malade souffrant d’une insuffisance respiratoire du fait d’un cancer du poumon évolué sera très sensible à une infection nosocomiale (comme il serait très sensible à une simple grippe).
Par ailleurs, la plupart des infections allongent la durée de séjour et entraînent un surcoût lié au traitement antibiotique.
Un enjeu planétaire, 1,4 million de victimes chaque jour
À l’échelle mondiale, l’OMS (2008) estime que 1,4 million de personnes souffrent à tout moment d’une infection contractée à l’hôpital.
Les prévalences maximales sont rapportées en Méditerranée orientale (11,8 %), en Asie du Sud-Est (10,0 %) et en Pacifique occidental (9,0 %).
III) les dispositifs de préventions et de surveillance des IN :
Les infections nosocomiales représentent donc un problème de santé publique prioritaire, en raison notamment des populations en augmentation et du surpeuplement, de la fréquence croissante des déficits immunitaires (âge, maladies primaires, traitements entraînant des immunodéficiences), de l’apparition de nouveaux micro-organismes, de l’augmentation de la résistance bactérienne aux antibiotiques, du développement insuffisant des systèmes de santé dans les pays en développement et de leur coût. Tous les établissements de santé, publics ou privés, sont soumis à l’obligation d’organiser, en leur sein, la lutte contre les IN.
1. le réseau de surveillance au niveau national :
a) le Comité technique national des IN :(CTIN) : constitué d’experts hospitaliers, il propose au ministre des objectifs prioritaires et des méthodologies de surveillance et de prévention.
b) Le Réseau national d’alerte, d’investigation et de surveillance des IN :(Raisin) : il est chargé de coordonner au niveau national toutes les informations recueilles de façon régulière ou ponctuelle.
c) L’indice composite d’activité de lutte contre les IN :(lcalin) : c’est le premier indicateur élaboré par le ministère de la santé pour évaluer les actions des établissements dans la lutte contre les IN.
2. Surveillance au niveau interrégional
Est réalisée par les Centres de coordination de la lutte contre les IN (CCLIN). Ils aident les établissements de santé à mettre en place la politique nationale.
3. Surveillance au niveau des établissements
a) Les comités de luttes contre les IN : (CLIN)
Ils doivent être présents dans tous les établissements de santé, quel que soit leur statut. Ces comités organisent et coordonnent la surveillance, la prévention et la formation continue en matière de lutte contre les IN.
b) Une équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière : (EOHH)
Assiste le CLIN dans chaque établissement.
c) Les correspondants médicaux et paramédicaux :
Présents au sein de chaque service, ce sont des personnes-relais pour les actions de prévention, de surveillance et d’évaluation des IN, définies par le CLIN et mises en œuvre par l’EOHH.
IV) l’organisation de la lutte contre les IN :
Les stratégies de prévention contre les IN associent plusieurs dispositifs.
a. la formation des personnels de santé :
La connaissance des règles d’hygiène, pour lutter efficacement contre les IN, fait partie intégrante des formations médicales et sanitaires :
_ Des compléments dans les formations pour y intégrer les risques infectieux liés aux IN
_ Des formations de médicaux et paramédicaux ciblées sur les métiers de l’hygiène hospitalière (ex : médecins en hygiène hospitalière)
_ La formation continue des personnels
b. l’observance des règles d’hygiène hospitalière :
On estime que 30% des IN pourraient être évitées par des mesures d’hygiène bien adaptées et respectées :
_ La désinfection systématique des mains
_ La stérilisation et la désinfection efficace des dispositifs médicaux à usage multiple
_ L’hygiène de l’environnement hospitalier
_ Isolement septique des malades à risques
c. le bon usage des antibiotiques :
La France cumule les titres de plus gros consommateur d’antibiotiques et du plus grand nombre de victimes de bactéries résistantes aux antibiotiques.
Les antibiotiques ont été découverts par le chercheur anglais Alexander Fleming en 1928 et utilisés pour la première fois en 1941. Ils ont depuis sauvé des centaines de millions de vies.
Mais dès 1945 Fleming avait lancé un avertissement concernant une utilisation abusive des antibiotiques dont il était le découvreur : "Au lieu d’éliminer l’infection le risque serait que les microbes apprennent à résister à la pénicilline et que ces mêmes microbes soient ensuite transmis d’un individu à l’autre et provoquer une infection que la pénicilline ne pourra guérir."
Cette crainte est devenue réalité puisque aujourd’hui, certaines souches bactériennes (pseudomonas aeruginosa , staphylocoque doré) parviennent à résister à la plupart et, plus rarement, à tous les antibiotiques connus. Ces bactéries multirésistantes sont à l’origine de diverses infections dans des contextes particuliers (mucoviscidose), le plus souvent hospitalier (infections nosocomiales).
V) l’information des patients :
L’un des objectifs du plan de lutte contre les infections nosocomiales 2005-2008 est de "mieux informer les patients et communiquer sur le risque infectieux lié aux soins". Pour ce faire, le ministre de la santé a demandé au Directeur de l'Institut de Veille Sanitaire (InVS) de concevoir un tableau de bord des infections nosocomiales pour les établissements de santé début 2004.
Jugeant des moyens engagés dans la prévention, des pratiques, ainsi que des résultats, ce nouvel indicateur permettrait de mesurer l’impact des mesures entreprises, d’établir des comparaisons entre les établissements et d’informer de manière transparente les usagers. Testé en 2004 sur une trentaine d’établissements, ce tableau de bord devrait être généralisé à tous les établissements de santé à partir de 2005. L’objectif est qu’en 2008 tous les établissements de santé disposent d’un tel outil.
VI) quelques chiffres :
1. Sont-elles en augmentation ?
Entre 1996 et 2001, à l’exclusion des infections urinaires asymptomatiques (non comptabilisées lors de la première étude), on observe une diminution de 13 % du taux des infections acquises dans l’établissement dans les Centres Hospitaliers Universitaires et de 24 % dans les centres hospitaliers généraux.
Selon les enquêtes nationales, les services les plus touchés sont par ordre décroissant : la réanimation avec des taux d’infection de l’ordre de 30 %,
la chirurgie (de 7 % à 9 % selon le type),
et la médecine (de 5 % à 7 % selon la spécialité).
Les services à moindre risque sont les services de pédiatrie et de psychiatrie. Ces problèmes sont aussi fréquents dans les services de moyen et long séjour qu’en court séjour.
Les infections urinaires sont les plus fréquentes (40 %), suivies par les infections de la peau (11 %), les infections du site opératoires (10%), les infections pulmonaires (10 %).
Trois bactéries représentent plus de la moitié des infections
Les trois micro-organismes les plus fréquemment responsables des infections nosocomiales en France sont :
Escherichia coli (25 %),
Staphylococcus aureus (19 %, dont 52 % résistants à la méticilline)
et Pseudomonas aeruginosa (10 %).
2. Comment les prévenir ?
On observe cependant une diminution modérée (4 %) de la prévalence des patients infectés entre 2001 et 2006, et une diminution importante (38 %) de la prévalence des patients infectés par le staphylocoque doré résistant à la méticilline. Le maintien d’un haut niveau de prévention est cependant indispensable, car les infections nosocomiales restent fréquentes.
La lutte contre les infections nosocomiales est difficile car elle se doit d’agir sur plusieurs facteurs. Qualité des soins, sécurité de l’environnement hospitalier, hygiène des mains, port des gants… sont autant de domaines qui doivent faire l’objet d’une vigilance renforcée et d’actions de prévention.
Lancé en 1994, un premier plan renforçait la lutte contre les infections nosocomiales avec la mise en place d’une meilleure surveillance de ces problèmes, la création de Comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) déclinés au niveau régional et national et du réseau d’alerte d’investigation et de surveillance des infections nosocomiales (RAISIN).
En 2005, un nouveau plan de lutte a été lancé autour de cinq grandes orientations :
1. Adapter les structures et faire évoluer le dispositif de lutte contre les infections nosocomiales ;
2. Améliorer l’organisation des soins et les pratiques des professionnelles ;
3. Optimiser le recueil et l’utilisation des données de surveillance et du signalement des infections nosocomiales ;
4. Mieux informer les patients et communiquer sur le risque infectieux lié aux soins ;
5. Promouvoir la recherche sur les mécanismes, l'impact, la prévention et la perception des infections nosocomiales.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
suis entrain de finir la R19 c'est effectivement super long!!!!!
je poste ça tout à l'heure
j'aurai pas le temps pour le résumé qui se propose pour le résumé de la R19?!!!
Des bisous
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je poste ça tout à l'heure
j'aurai pas le temps pour le résumé qui se propose pour le résumé de la R19?!!!
Des bisous

Re: Fiches Culture Générale 2013
Bonjour à tous, je vous rejoins dans ce travaille de fiches CG. J'ai commencé sur l'obésité!
Cordialement.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Cordialement.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
R21 L’obésité :
Définition : Selon l’Organisation mondiale de la Santé, l’obésité se caractérise par « une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé ». À la base, l’obésité résulte d’une consommation trop grande de calories relativement à la dépense d’énergie, durant plusieurs années. On doit distinguer l’obésité de l’embonpoint, qui est aussi une surcharge pondérale, mais moins importante. Pour sa part, l’obésité morbide est une forme d’obésité très avancée. Elle serait si dommageable pour la santé qu’elle ferait perdre de 8 à 10 années de vie.
Diagnostiquer l’obésité : On ne peut se fier uniquement au poids d’une personne pour déterminer si elle est obèse ou si elle fait de l’embonpoint. Différentes mesures sont utilisées pour fournir des renseignements complémentaires et pour prédire l’impact de l’obésité sur la santé.
L’indice de masse corporelle (IMC). D’après l’OMS, il s’agit de l’outil le plus utile, bien qu’approximatif, pour mesurer l’embonpoint et l’obésité dans une population adulte. Cet indice se calcule en divisant le poids (kg) par la taille au carré (m2). On parle d’embonpoint lorsqu’il se situe entre 25 et 29,9; d’obésité lorsqu’il égale ou dépasse 30; et d’obésité morbide s’il égale ou dépasse 40. Le poids santé correspond à un IMC entre 18,5 et 25. Cliquez ici pour calculer votre indice de masse corporelle (IMC).
L’obésité en chiffres : La proportion de personnes obèses s’est accru au cours des 30 dernières années. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la prévalence de l’obésité a pris des proportions épidémiques à l’échelle mondiale. L’augmentation du poids moyen s’observe dans toutes les tranches d’âge, dans tous les groupes socio-économiques.
Voici quelques données : Dans le monde, 1,5 milliard d’adultes de 20 ans et plus ont un excès de poids, et au moins 500 millions d’entre eux sont obèses. Les pays en développement ne sont pas épargnés. Au Canada, selon les données les plus récentes, 36 % des adultes font de l’embonpoint (IMC>25) et 25 % sont obèses (IMC>30)5.Aux États-Unis, environ le tiers des personnes âgées de 20 ans et plus est obèse et un autre tiers fait de l’embonpoint.
En France, près de 15 % de la population adulte est obèse, et environ le tiers fait de l’embonpoint.
Des causes multiples : Lorsque l’on tente de comprendre pourquoi l’obésité est si répandue, on constate que les causes sont multiples et ne reposent pas uniquement sur l’individu. Le gouvernement, les municipalités, les écoles, le secteur agroalimentaire, etc. portent aussi une part de responsabilité dans la création des environnements obésogènes.
On utilise l’expression environnement obésogène pour décrire un milieu de vie qui contribue à l’obésité :
-accessibilité aux aliments riches en gras, en sel et en sucre, très caloriques et peu nutritifs (la malbouffe);
-mode de vie sédentaire et stressant ;
-milieu de vie peu propice à du transport actif (marche, vélo).
Cet environnement obésogène est devenu la norme dans plusieurs pays industrialisés et se retrouve dans les pays en développement au fur et à mesure que la population adopte un mode de vie à l’occidental. Les personnes dont le bagage génétique rend la prise de poids plus facile sont plus susceptibles d’être victimes de l’environnement obésogène. Toutefois, la susceptibilité liée aux gènes ne peut mener à l’obésité à elle seule. Par exemple, 80 % des indiens Pima de l’Arizona souffrent aujourd’hui d’obésité. Or, lorsqu’ils suivaient un mode de vie traditionnel, l’obésité était beaucoup plus rare.
Conséquences : L’obésité peut accroître le risque de plusieurs maladies chroniques. Les problèmes de santé commenceraient à se manifester après environ 10 ans d’excès de poids7.
Risque grandement accru:
-de diabète de type 2 (90 % des personnes atteintes de ce type de diabète ont un problème d’embonpoint ou d’obésité3);
-d’hypertension;
-de calculs biliaires et autres problèmes à la vésicule;
-de dyslipidémie (anomalie des taux de lipides dans le sang);
-d’essoufflement et de sueurs;
-d’apnée du sommeil.
Risque modérément accru :
-des problèmes cardiovasculaires : troubles coronariens, accidents vasculaires cérébraux (AVC), insuffisance cardiaque, arythmie cardiaque;
-d’arthrose du genou;
-de goutte.
Risque légèrement accru :
-de certains cancers : les cancers hormonodépendants (chez les femmes, le cancer de l’endomètre, du sein, de l’ovaire, du col de l’utérus; chez les hommes, le cancer de la prostate) et les cancers liés au système digestif (cancer du côlon, de la vésicule biliaire, du pancréas, du foie, du rein);
-de baisse de fertilité, chez les 2 sexes ;
- de démence, lombalgie, phlébite et reflux gastro-oesophagien.
La manière dont la graisse est répartie sur le corps, plutôt à l’abdomen ou aux hanches, joue un rôle déterminant sur l’apparition de maladies. L’accumulation de la graisse à l’abdomen, typique de l’obésité androïde, est beaucoup plus risquée que la répartition plus uniforme (obésité gynoïde). Les hommes ont en moyenne 2 fois plus de graisses abdominales que les femmes non ménopausées.
Fait préoccupant, certaines de ces maladies chroniques, comme le diabète de type 2, surviennent maintenant à l’adolescence, étant donné le nombre croissant de jeunes qui souffrent d’embonpoint et d’obésité. Les personnes obèses ont une moins bonne qualité de vie en vieillissant9 et une espérance de vie plus courte que les personnes qui ont un poids santé9-11. D’ailleurs, les professionnels de la santé prédisent que les jeunes d’aujourd’hui seront la première génération d’enfants dont l’espérance de vie ne dépassera pas celle de leurs parents, principalement à cause de la fréquence croissante de l’obésité infantile.
Enfin, l’obésité peut devenir un fardeau psychologique. Certaines personnes se sentiront exclues de la société en raison des critères de beauté proposés par l’industrie de la mode et par les médias. Devant la difficulté à perdre leur excès de poids, d’autres vivront une grande détresse ou de l’anxiété, qui pourra aller jusqu’à la dépression.
Symptômes de l’obésité : L’obésité se traduit par un excès de tissus adipeux. Cet excès peut se répartir de 2 manières différentes :
-dans la région abdominale, on parle alors d’obésité androïde, viscérale, ou abdominale.
-aux hanches, aux cuisses et en périphérie, dite obésité gynoïde, périphérique, ou sous-cutanée.
Pour des raisons hormonales, l’obésité androïde touche surtout les hommes; et l’obésité gynoïde, les femmes.
Personnes à risque : Les personnes qui vivent aux États-Unis ou qui y immigrent. D’après une étude, 1 an après leur installation aux États-Unis, 8 % des immigrants sont obèses12. Après 15 ans, 19 % le sont devenus, ce qui se rapproche du taux d’obésité des Américains qui est de 22 %. Le gain de poids le plus significatif surviendrait après 10 ans.
-Les personnes dont le bagage héréditaire prédispose à l’obésité.
-L’obésité dépend surtout de facteurs environnementaux (aliments palatables à forte densité énergétique, sédentarité, stress), mais aussi de facteurs génétiques
-La combinaison d’un milieu obésogène et d’une prédisposition génétique risque fort d’entraîner le développement de l’obésité.
-Certaines ethnies sont plus susceptibles que d’autres au gain de poids
-L’âge.
-Au Canada, les personnes qui résident en banlieue ou en région sont plus à risque, car elles sont moins actives physiquement que les citadins. Cependant, à l’échelle mondiale, la prévalence de l’obésité est plus élevée parmi les populations urbaines par rapport aux populations rurales.
-Certaines maladies peuvent provoquer un gain de poids en rendant inactif. D’autres vont contribuer à la prise de poids en diminuant les dépenses énergétiques, mais elles sont rares : l’hypothyroïdie, la maladie de Cushing (un problème aux glandes surrénales) ou une tumeur de l’hypothalamus.
-Les personnes aux prises avec la boulimie.
-Les personnes qui avaient un surplus de poids durant l’enfance ou l’adolescence.
-Les grossesses peuvent contribuer à un gain de poids.
Facteurs de risque :
Facteurs individuels qui entraînent un gain de poids
-Les comportements alimentaires.
-Un mode de vie sédentaire.
-Le stress.
-Une profonde détresse.
-L’héritage culturel familial.
-Le manque de sommeil.
-Des médicaments.
-Boire de l’alcool
-Facteurs et changements sociaux qui contribuent au gain de poids
-Une industrie alimentaire
-À la télévision
-Les publicités
-En raison de la difficile conciliation travail-famille, bon nombre de parents ont recours, de plus en plus souvent, à des plats préparés ou provenant de restaurants. Les repas se prennent moins en famille. Conséquence : les parents ont moins de contrôle sur ce que mangent leurs enfants et l’éducation à une saine alimentation s’en trouve compromise.
-Une fréquentation plus assidue des restaurants.
-La taille des portions
-L’automatisation du travail et l’évolution technologique
-Un aménagement urbain qui ne favorise pas la marche et l’activité physique.
-La perte du sentiment de sécurité dans les quartiers, ayant pour conséquence que les enfants jouent moins à l’extérieur, utilisent peu la marche ou le vélo pour se rendre à l’école, etc.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Définition : Selon l’Organisation mondiale de la Santé, l’obésité se caractérise par « une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé ». À la base, l’obésité résulte d’une consommation trop grande de calories relativement à la dépense d’énergie, durant plusieurs années. On doit distinguer l’obésité de l’embonpoint, qui est aussi une surcharge pondérale, mais moins importante. Pour sa part, l’obésité morbide est une forme d’obésité très avancée. Elle serait si dommageable pour la santé qu’elle ferait perdre de 8 à 10 années de vie.
Diagnostiquer l’obésité : On ne peut se fier uniquement au poids d’une personne pour déterminer si elle est obèse ou si elle fait de l’embonpoint. Différentes mesures sont utilisées pour fournir des renseignements complémentaires et pour prédire l’impact de l’obésité sur la santé.
L’indice de masse corporelle (IMC). D’après l’OMS, il s’agit de l’outil le plus utile, bien qu’approximatif, pour mesurer l’embonpoint et l’obésité dans une population adulte. Cet indice se calcule en divisant le poids (kg) par la taille au carré (m2). On parle d’embonpoint lorsqu’il se situe entre 25 et 29,9; d’obésité lorsqu’il égale ou dépasse 30; et d’obésité morbide s’il égale ou dépasse 40. Le poids santé correspond à un IMC entre 18,5 et 25. Cliquez ici pour calculer votre indice de masse corporelle (IMC).
L’obésité en chiffres : La proportion de personnes obèses s’est accru au cours des 30 dernières années. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la prévalence de l’obésité a pris des proportions épidémiques à l’échelle mondiale. L’augmentation du poids moyen s’observe dans toutes les tranches d’âge, dans tous les groupes socio-économiques.
Voici quelques données : Dans le monde, 1,5 milliard d’adultes de 20 ans et plus ont un excès de poids, et au moins 500 millions d’entre eux sont obèses. Les pays en développement ne sont pas épargnés. Au Canada, selon les données les plus récentes, 36 % des adultes font de l’embonpoint (IMC>25) et 25 % sont obèses (IMC>30)5.Aux États-Unis, environ le tiers des personnes âgées de 20 ans et plus est obèse et un autre tiers fait de l’embonpoint.
En France, près de 15 % de la population adulte est obèse, et environ le tiers fait de l’embonpoint.
Des causes multiples : Lorsque l’on tente de comprendre pourquoi l’obésité est si répandue, on constate que les causes sont multiples et ne reposent pas uniquement sur l’individu. Le gouvernement, les municipalités, les écoles, le secteur agroalimentaire, etc. portent aussi une part de responsabilité dans la création des environnements obésogènes.
On utilise l’expression environnement obésogène pour décrire un milieu de vie qui contribue à l’obésité :
-accessibilité aux aliments riches en gras, en sel et en sucre, très caloriques et peu nutritifs (la malbouffe);
-mode de vie sédentaire et stressant ;
-milieu de vie peu propice à du transport actif (marche, vélo).
Cet environnement obésogène est devenu la norme dans plusieurs pays industrialisés et se retrouve dans les pays en développement au fur et à mesure que la population adopte un mode de vie à l’occidental. Les personnes dont le bagage génétique rend la prise de poids plus facile sont plus susceptibles d’être victimes de l’environnement obésogène. Toutefois, la susceptibilité liée aux gènes ne peut mener à l’obésité à elle seule. Par exemple, 80 % des indiens Pima de l’Arizona souffrent aujourd’hui d’obésité. Or, lorsqu’ils suivaient un mode de vie traditionnel, l’obésité était beaucoup plus rare.
Conséquences : L’obésité peut accroître le risque de plusieurs maladies chroniques. Les problèmes de santé commenceraient à se manifester après environ 10 ans d’excès de poids7.
Risque grandement accru:
-de diabète de type 2 (90 % des personnes atteintes de ce type de diabète ont un problème d’embonpoint ou d’obésité3);
-d’hypertension;
-de calculs biliaires et autres problèmes à la vésicule;
-de dyslipidémie (anomalie des taux de lipides dans le sang);
-d’essoufflement et de sueurs;
-d’apnée du sommeil.
Risque modérément accru :
-des problèmes cardiovasculaires : troubles coronariens, accidents vasculaires cérébraux (AVC), insuffisance cardiaque, arythmie cardiaque;
-d’arthrose du genou;
-de goutte.
Risque légèrement accru :
-de certains cancers : les cancers hormonodépendants (chez les femmes, le cancer de l’endomètre, du sein, de l’ovaire, du col de l’utérus; chez les hommes, le cancer de la prostate) et les cancers liés au système digestif (cancer du côlon, de la vésicule biliaire, du pancréas, du foie, du rein);
-de baisse de fertilité, chez les 2 sexes ;
- de démence, lombalgie, phlébite et reflux gastro-oesophagien.
La manière dont la graisse est répartie sur le corps, plutôt à l’abdomen ou aux hanches, joue un rôle déterminant sur l’apparition de maladies. L’accumulation de la graisse à l’abdomen, typique de l’obésité androïde, est beaucoup plus risquée que la répartition plus uniforme (obésité gynoïde). Les hommes ont en moyenne 2 fois plus de graisses abdominales que les femmes non ménopausées.
Fait préoccupant, certaines de ces maladies chroniques, comme le diabète de type 2, surviennent maintenant à l’adolescence, étant donné le nombre croissant de jeunes qui souffrent d’embonpoint et d’obésité. Les personnes obèses ont une moins bonne qualité de vie en vieillissant9 et une espérance de vie plus courte que les personnes qui ont un poids santé9-11. D’ailleurs, les professionnels de la santé prédisent que les jeunes d’aujourd’hui seront la première génération d’enfants dont l’espérance de vie ne dépassera pas celle de leurs parents, principalement à cause de la fréquence croissante de l’obésité infantile.
Enfin, l’obésité peut devenir un fardeau psychologique. Certaines personnes se sentiront exclues de la société en raison des critères de beauté proposés par l’industrie de la mode et par les médias. Devant la difficulté à perdre leur excès de poids, d’autres vivront une grande détresse ou de l’anxiété, qui pourra aller jusqu’à la dépression.
Symptômes de l’obésité : L’obésité se traduit par un excès de tissus adipeux. Cet excès peut se répartir de 2 manières différentes :
-dans la région abdominale, on parle alors d’obésité androïde, viscérale, ou abdominale.
-aux hanches, aux cuisses et en périphérie, dite obésité gynoïde, périphérique, ou sous-cutanée.
Pour des raisons hormonales, l’obésité androïde touche surtout les hommes; et l’obésité gynoïde, les femmes.
Personnes à risque : Les personnes qui vivent aux États-Unis ou qui y immigrent. D’après une étude, 1 an après leur installation aux États-Unis, 8 % des immigrants sont obèses12. Après 15 ans, 19 % le sont devenus, ce qui se rapproche du taux d’obésité des Américains qui est de 22 %. Le gain de poids le plus significatif surviendrait après 10 ans.
-Les personnes dont le bagage héréditaire prédispose à l’obésité.
-L’obésité dépend surtout de facteurs environnementaux (aliments palatables à forte densité énergétique, sédentarité, stress), mais aussi de facteurs génétiques
-La combinaison d’un milieu obésogène et d’une prédisposition génétique risque fort d’entraîner le développement de l’obésité.
-Certaines ethnies sont plus susceptibles que d’autres au gain de poids
-L’âge.
-Au Canada, les personnes qui résident en banlieue ou en région sont plus à risque, car elles sont moins actives physiquement que les citadins. Cependant, à l’échelle mondiale, la prévalence de l’obésité est plus élevée parmi les populations urbaines par rapport aux populations rurales.
-Certaines maladies peuvent provoquer un gain de poids en rendant inactif. D’autres vont contribuer à la prise de poids en diminuant les dépenses énergétiques, mais elles sont rares : l’hypothyroïdie, la maladie de Cushing (un problème aux glandes surrénales) ou une tumeur de l’hypothalamus.
-Les personnes aux prises avec la boulimie.
-Les personnes qui avaient un surplus de poids durant l’enfance ou l’adolescence.
-Les grossesses peuvent contribuer à un gain de poids.
Facteurs de risque :
Facteurs individuels qui entraînent un gain de poids
-Les comportements alimentaires.
-Un mode de vie sédentaire.
-Le stress.
-Une profonde détresse.
-L’héritage culturel familial.
-Le manque de sommeil.
-Des médicaments.
-Boire de l’alcool
-Facteurs et changements sociaux qui contribuent au gain de poids
-Une industrie alimentaire
-À la télévision
-Les publicités
-En raison de la difficile conciliation travail-famille, bon nombre de parents ont recours, de plus en plus souvent, à des plats préparés ou provenant de restaurants. Les repas se prennent moins en famille. Conséquence : les parents ont moins de contrôle sur ce que mangent leurs enfants et l’éducation à une saine alimentation s’en trouve compromise.
-Une fréquentation plus assidue des restaurants.
-La taille des portions
-L’automatisation du travail et l’évolution technologique
-Un aménagement urbain qui ne favorise pas la marche et l’activité physique.
-La perte du sentiment de sécurité dans les quartiers, ayant pour conséquence que les enfants jouent moins à l’extérieur, utilisent peu la marche ou le vélo pour se rendre à l’école, etc.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Bienvenue robin et merci !
par contre ce serait bien de suivre notre planning !!
Aujourd'hui il faut le résumé de la R19 et/ou la R20 !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
par contre ce serait bien de suivre notre planning !!
Aujourd'hui il faut le résumé de la R19 et/ou la R20 !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013 / 2016 a Tours CHRU
En reconversion professionnelle... j'y crois !!!
S1 : EHPAD - 30 ECTS/30
S2 : DERMATOLOGIE
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Re: Fiches Culture Générale 2013
R20 INFECTIONS NOSOCOMIALES (IN)
1. DEFINITION
• Les infections nosocomiales sont les infections hospitalières et font parti des IAS = infections liées aux soins.
• C'est une infection contracté par un patient lors de son séjour dans un établissement de soins, qui n'était pas présente à son arrivée, ni en incubation (pas de survenue dans les 48 premières heures d'hospitalisation).
• Les 3 principales bactéries : Escherichia coli, pseudomonas, staphylocoque doré (résistant aux antibiotiques)
2. CAUSES
• Facteurs favorisants :
○ Age (bébé et PA), pathologie (immunodéficients, diabète, grand brûlé, insuffisance respiratoire)
○ Prise de certains traitements (antibiotique, immunosuppresseur)
○ Actes invasifs (sondes urinaires, cathéter, intubation, chirurgie)
• 2 types d'infections :
○ Endogènes (contamination par ses propres germes) dû aux actes invasifs (déplacement de germes), au traitement, à l'âge et aux pathologies
○ Exogènes (infection par des germes extérieurs) dû à l'hygiène (matériel, ventilation, locaux) et au contact (personnel, visiteurs, patients)
• IN les plus fréquentes :
○ 40 % urinaires
○ 20 % pulmonaires
○ 15 % cathéters
○ 15 % site opératoire
3. CONSEQUENCES
• Pour l'hôpital : les coûts élevés liés à l'allongement de l'hospitalisation, les traitements et l'indemnisation des dommages.
• Pour le patient : souffrance supplémentaire, allongement de la durée de l'hospitalisation, décès ou séquelles.
4. PREVENTION - LUTTE
• Formation du personnel sur la qualité des soins
• Hygiène des mains (bijoux, gants, solution hydro alcoolique)
• Sécurisé l'environnement de l'hôpital (stérilisation, aseptisation)
• Contrôles de l'air et de l'eau
• Audits nationaux et indicateurs qualité
• Isolement des patients infectés
• Insertion d'antibiotiques dans le ciment qui scelle les prothèses
5. ACTUALITES - ORGANISME
• Information du public :
○ IDMIN (information, développement et médiatisation des IN)
○ Journal "Le Point" qui réclame la publication des taux d'IN
○ Livre 2012 "Les IN" du docteur J. Michel GUYOT
• Actions et surveillance :
○ 1998 : création du CLIN (comité de lutte contre les IN)
○ 2009 : plan R. Bachelot => charte promue par l'OMS dans 130 pays
○ RAISIN : réseau d'alerte et investigation de surveillance des IN => surveillance épidémiologique.
• Tests :
○ 2012 : Rambouillet remplacement poignées de portes, barres d'appui… par du cuivre naturellement anti bactériens => réduit de 40% les IN
6. CHIFFRES CLES
• 5% des patients (soit 1/20) sont touchés par les IN
• + de 3500 décès liés aux IN / an en France
• 1.4 million de personnes touchées / jour dans le monde
7. CONCLUSION
• Malgré les moyens mis en œuvre, les IN représentent un risque majeur.
• Certaines infections sont encore systématique => recherche à faire pour trouver des solutions.
Dur pour le patient de devenir malade là où il se fait soigner.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
1. DEFINITION
• Les infections nosocomiales sont les infections hospitalières et font parti des IAS = infections liées aux soins.
• C'est une infection contracté par un patient lors de son séjour dans un établissement de soins, qui n'était pas présente à son arrivée, ni en incubation (pas de survenue dans les 48 premières heures d'hospitalisation).
• Les 3 principales bactéries : Escherichia coli, pseudomonas, staphylocoque doré (résistant aux antibiotiques)
2. CAUSES
• Facteurs favorisants :
○ Age (bébé et PA), pathologie (immunodéficients, diabète, grand brûlé, insuffisance respiratoire)
○ Prise de certains traitements (antibiotique, immunosuppresseur)
○ Actes invasifs (sondes urinaires, cathéter, intubation, chirurgie)
• 2 types d'infections :
○ Endogènes (contamination par ses propres germes) dû aux actes invasifs (déplacement de germes), au traitement, à l'âge et aux pathologies
○ Exogènes (infection par des germes extérieurs) dû à l'hygiène (matériel, ventilation, locaux) et au contact (personnel, visiteurs, patients)
• IN les plus fréquentes :
○ 40 % urinaires
○ 20 % pulmonaires
○ 15 % cathéters
○ 15 % site opératoire
3. CONSEQUENCES
• Pour l'hôpital : les coûts élevés liés à l'allongement de l'hospitalisation, les traitements et l'indemnisation des dommages.
• Pour le patient : souffrance supplémentaire, allongement de la durée de l'hospitalisation, décès ou séquelles.
4. PREVENTION - LUTTE
• Formation du personnel sur la qualité des soins
• Hygiène des mains (bijoux, gants, solution hydro alcoolique)
• Sécurisé l'environnement de l'hôpital (stérilisation, aseptisation)
• Contrôles de l'air et de l'eau
• Audits nationaux et indicateurs qualité
• Isolement des patients infectés
• Insertion d'antibiotiques dans le ciment qui scelle les prothèses
5. ACTUALITES - ORGANISME
• Information du public :
○ IDMIN (information, développement et médiatisation des IN)
○ Journal "Le Point" qui réclame la publication des taux d'IN
○ Livre 2012 "Les IN" du docteur J. Michel GUYOT
• Actions et surveillance :
○ 1998 : création du CLIN (comité de lutte contre les IN)
○ 2009 : plan R. Bachelot => charte promue par l'OMS dans 130 pays
○ RAISIN : réseau d'alerte et investigation de surveillance des IN => surveillance épidémiologique.
• Tests :
○ 2012 : Rambouillet remplacement poignées de portes, barres d'appui… par du cuivre naturellement anti bactériens => réduit de 40% les IN
6. CHIFFRES CLES
• 5% des patients (soit 1/20) sont touchés par les IN
• + de 3500 décès liés aux IN / an en France
• 1.4 million de personnes touchées / jour dans le monde
7. CONCLUSION
• Malgré les moyens mis en œuvre, les IN représentent un risque majeur.
• Certaines infections sont encore systématique => recherche à faire pour trouver des solutions.
Dur pour le patient de devenir malade là où il se fait soigner.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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- Forcené
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Re: Fiches Culture Générale 2013
oui bonjour robin en fait on en est à la R19 R20
Plein de boulot pas eu le temps de finir la R19
voici un bout de R19 c'est à dire accidents de la vie courante et accident de la route pas eu le temps de rédiger suicide et accident du travail désolée
R19 : LES ACCIDENTS
Définition d’accident : tout événement indépendant de la volonté de l’homme caractérisé par la libération soudaine d’une force extérieure qui peut se manifester par des blessures corporelles.
On distingue 2 catégories d’accident selon le traumatisme :
==>Les traumatismes non intentionnels, ce sont les accidents à proprement parler qui se divisent en 3 catégories :
- Les accidents de la vie courante (AcVC)
- Les accidents de la route
- Les accidents du travail
==>Les traumatismes intentionnels qui sont le suicide, la tentative de suicide, les agressions, les violences, les faites de guerre.
A. LES TRAUMATISMES NON INTENTIONNELS
1. Les Accidents de la vie courante :
C’est un problème majeur de santé publique.
Ils se répartissent selon le lieu ou l’activité :
- accidents domestiques
- accidents survenant à l’extérieur
- accidents scolaires
- accidents de sports loisirs, vacances
Quelques chiffres en France:
- 11 millions de personnes touchées chaque année dont 4,5 millions de recours aux urgences
- 20000 morts par an donc 3,6% des décès toutes causes
- Ce chiffre est en baisse depuis 1980, mais on craint une hausse par l’augmentation du nombre des personnes âgées
- 3ème cause de mortalité
- 1ère cause de mortalité chez les enfants de moins de 6 ans
- 5 fois plus meurtrier que les accidents de la route
- 20 fois plus meurtrier que les accidents du travail
- Les séniors (≥75 ans) et les moins de 15 ans sont les plus touchés : trois quarts des morts par AcVC sont dans ces 2 catégories
- Sur 4 accidents en Europe, 1 se passe en France : donc retard pour la France dans ce domaine
Coût : Difficile à évaluer et rarement étudié mais il serait entre 100 et 500 euros par accident (coûts directs et coûts de l’arrêt maladie etc..)
Principales causes en France:
- Chutes : 1ère cause de mortalité : 9099 morts par an, principale cause chez les + de 65 ans
- Suffocation : 2848 morts par an, 1ère cause de mortalité chez lez moins de 1 an
- Noyades : 1008 morts par an, 1ère cause de mortalité chez les moins de 25 ans
- Intoxications : 1022 morts par an, 50% causées par la prise de médicaments et le reste par le gaz et le monoxyde de carbone
- Accidents causés par le feu : 496 morts par an
La politique de prévention :
Des objectifs identifiés de santé publique :
Les deux populations plus particulièrement touchées par les accidents de la vie courante sont prises en compte dans les objectifs associés à la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004.
Objectif 93 - Accidents de la vie courante chez les enfants et les adolescents
Objectif 99 - Chutes des personnes âgées
La prévention repose sur les comportements, les produits et l’environnement.
Elle est organisée en 3 axes :
==> La communication à visée préventive:
L’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) se charge des campagnes sur la prévention des accidents domestiques, des noyades, des accidents de vélo et des incendies.
La DGCCRF (Direction générale de la concurrence de la conso et de la répression des fraudes), le CSC (Comité de sécurité des consommateurs) et la DSC (direction de la sécurité civile) se chargent des autres campagnes.
==> Recueil des données épidémiologiques par l’InVS (Institut National de veille sanitaire)
==> Mise en œuvre des recommandations, des normes et des réglementations par les pouvoirs publics, AFNOR (l’Association Française de Normalisation,) et la CSC.
Des actions concertées :
==>Portail internet dédié à la prévention des AcVC depuis janvier 2009 : Les membres fondateurs de ce portail sont l’INC (Institut national de la consommation), la CSC, la DGCCRF, l’INPES, l’InVS.
==>Plan national de prévention des AcVC est copiloté par la DGS (Direction générale de la santé) et la DGCCRF et examiné chaque année depuis mars 2007 en Comité national de santé publique (CNSP) .
==>Un protocole d’échanges et de collaboration a été signé entre tous les acteurs en juillet 2008, pour la coordination des programmes d’actions respectifs des structures impliquées.
==>Une cellule d’échanges, de documentation et d’information sur les AcVC (Cediac) a été créée en juillet 2002.
2. Les Accidents de la route :
Quelques chiffres en France:
- 3759 tués (ami 2012)
- 3963 tués en 2011
- 3992 tués en 2010
- Baisse de 0,7 % de la mortalité grâce à la prévention de 2010 à 2011
- Baisse de 3,8% du nombre de blessés
Les principaux facteurs à l’origine des accidents de la route
Les facteurs humains apparaissent dans plus de 90 % des accidents corporels
- L’alcoolémie : 1150 morts en 2011, 1 accident mortel sur 3, 1ère cause de mortalité sur les routes, dans ces accidents les hommes sont responsables à 92%.
A 0,5g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 2
A 0,8g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 10
A 1,2g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 35
- Vitesse excessive 1 accident mortel sur 5
- Distance de sécurité : moins de 50% des véhicules la respectent, les collisions en chaine représentent 16% des tués en France.
- Défaut de ceinture/casque : 22% des tués de la route, port systématique de la ceinture permettrait de diviser par 2 le risque d'être tué en cas d'accident.
- Téléphone au volant: Multiplie par 4 le risque d’avoir un accident corporel.
- Présence d’un obstacle fixe : Facteur présent pour les accidents occasionnant 36,5 % des tués.
- Fatigue, somnolence : 1 accident mortel sur 3 sur l’autoroute, cause apparaissant dans 8 % des accidents mortels sur la route, et atteint 21 % sur les autoroutes.
- Conduite sous influence de cannabis : Multiplie par 2 le risque d’être responsable d’un accident mortel. Risque multiplié par 16 quand prise d’alcool en plus.
- Conduite sans permis/ avec un permis inadapté / sans assurance : acteur présent pour les accidents occasionnant 4 % des tués.
La prévention routière :
L’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière(ONIRS): assure la collecte, la mise en forme, l'interprétation et la diffusion des données statistiques nationales et internationales, le suivi des études sur l'insécurité routière, l'évaluation des nouvelles mesures de sécurité prises ou envisagées.
L’Association de Prévention Routière : Créée en 1949, elle est reconnue d'utilité publique en 1955. Avec plus de 100 000 adhérents et donateurs, c’est une des principales associations loi 1901 de France elle assure :
- L'éducation routière des enfants et adolescents menée par les directeurs et bénévoles des comités départementaux de l’association et par ses partenaires (policiers, employés municipaux et forces de l’ordre).
- Sensibilisation et information du grand public :
Campagnes de sensibilisation abordant les principales causes d'accidents
Les opérations grand public : opérations nationales (du type "Capitaine de soirée" et "Lumière et Vision"), et comités départementaux menant, tout au long de l'année, de nombreuses actions de prévention routière adaptées aux spécificités locales, en liaison le plus souvent avec les collectivités territoriales.
Création d’un programme à destination des 15/24 ans, "Penser à rentrer en vie" avec la promotion du capitaine de soirée, la diffusion de campagnes media, la création de sites internet dédiés, mais également la publication d’études pour mieux comprendre le risque jeune.
Plusieurs sites Internet dédiés
Les magazines, dépliants, brochures, centre de documentation, service de presse.
La Sécurité routière avec le programme « Tous responsables », de nombreuses campagnes de prévention chocs, toutes les informations nécessaire à responsabiliser les usagers.
Le plan départemental d’action et de sécurité routière (PDASR) est un programme d'actions en matière de sécurité routière, décidé et mis en œuvre chaque année au niveau local.
Voilou et j'arrive pas à faire une bonne mise en page pouvez vous me donner des conseils?
J'ai fait la R20 mais sur papier vais essayer de rattraper mon retard
Quelqu'un se dévoue pour le résumé de la R19 ?
Des bisesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Plein de boulot pas eu le temps de finir la R19
voici un bout de R19 c'est à dire accidents de la vie courante et accident de la route pas eu le temps de rédiger suicide et accident du travail désolée
R19 : LES ACCIDENTS
Définition d’accident : tout événement indépendant de la volonté de l’homme caractérisé par la libération soudaine d’une force extérieure qui peut se manifester par des blessures corporelles.
On distingue 2 catégories d’accident selon le traumatisme :
==>Les traumatismes non intentionnels, ce sont les accidents à proprement parler qui se divisent en 3 catégories :
- Les accidents de la vie courante (AcVC)
- Les accidents de la route
- Les accidents du travail
==>Les traumatismes intentionnels qui sont le suicide, la tentative de suicide, les agressions, les violences, les faites de guerre.
A. LES TRAUMATISMES NON INTENTIONNELS
1. Les Accidents de la vie courante :
C’est un problème majeur de santé publique.
Ils se répartissent selon le lieu ou l’activité :
- accidents domestiques
- accidents survenant à l’extérieur
- accidents scolaires
- accidents de sports loisirs, vacances
Quelques chiffres en France:
- 11 millions de personnes touchées chaque année dont 4,5 millions de recours aux urgences
- 20000 morts par an donc 3,6% des décès toutes causes
- Ce chiffre est en baisse depuis 1980, mais on craint une hausse par l’augmentation du nombre des personnes âgées
- 3ème cause de mortalité
- 1ère cause de mortalité chez les enfants de moins de 6 ans
- 5 fois plus meurtrier que les accidents de la route
- 20 fois plus meurtrier que les accidents du travail
- Les séniors (≥75 ans) et les moins de 15 ans sont les plus touchés : trois quarts des morts par AcVC sont dans ces 2 catégories
- Sur 4 accidents en Europe, 1 se passe en France : donc retard pour la France dans ce domaine
Coût : Difficile à évaluer et rarement étudié mais il serait entre 100 et 500 euros par accident (coûts directs et coûts de l’arrêt maladie etc..)
Principales causes en France:
- Chutes : 1ère cause de mortalité : 9099 morts par an, principale cause chez les + de 65 ans
- Suffocation : 2848 morts par an, 1ère cause de mortalité chez lez moins de 1 an
- Noyades : 1008 morts par an, 1ère cause de mortalité chez les moins de 25 ans
- Intoxications : 1022 morts par an, 50% causées par la prise de médicaments et le reste par le gaz et le monoxyde de carbone
- Accidents causés par le feu : 496 morts par an
La politique de prévention :
Des objectifs identifiés de santé publique :
Les deux populations plus particulièrement touchées par les accidents de la vie courante sont prises en compte dans les objectifs associés à la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004.
Objectif 93 - Accidents de la vie courante chez les enfants et les adolescents
Objectif 99 - Chutes des personnes âgées
La prévention repose sur les comportements, les produits et l’environnement.
Elle est organisée en 3 axes :
==> La communication à visée préventive:
L’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) se charge des campagnes sur la prévention des accidents domestiques, des noyades, des accidents de vélo et des incendies.
La DGCCRF (Direction générale de la concurrence de la conso et de la répression des fraudes), le CSC (Comité de sécurité des consommateurs) et la DSC (direction de la sécurité civile) se chargent des autres campagnes.
==> Recueil des données épidémiologiques par l’InVS (Institut National de veille sanitaire)
==> Mise en œuvre des recommandations, des normes et des réglementations par les pouvoirs publics, AFNOR (l’Association Française de Normalisation,) et la CSC.
Des actions concertées :
==>Portail internet dédié à la prévention des AcVC depuis janvier 2009 : Les membres fondateurs de ce portail sont l’INC (Institut national de la consommation), la CSC, la DGCCRF, l’INPES, l’InVS.
==>Plan national de prévention des AcVC est copiloté par la DGS (Direction générale de la santé) et la DGCCRF et examiné chaque année depuis mars 2007 en Comité national de santé publique (CNSP) .
==>Un protocole d’échanges et de collaboration a été signé entre tous les acteurs en juillet 2008, pour la coordination des programmes d’actions respectifs des structures impliquées.
==>Une cellule d’échanges, de documentation et d’information sur les AcVC (Cediac) a été créée en juillet 2002.
2. Les Accidents de la route :
Quelques chiffres en France:
- 3759 tués (ami 2012)
- 3963 tués en 2011
- 3992 tués en 2010
- Baisse de 0,7 % de la mortalité grâce à la prévention de 2010 à 2011
- Baisse de 3,8% du nombre de blessés
Les principaux facteurs à l’origine des accidents de la route
Les facteurs humains apparaissent dans plus de 90 % des accidents corporels
- L’alcoolémie : 1150 morts en 2011, 1 accident mortel sur 3, 1ère cause de mortalité sur les routes, dans ces accidents les hommes sont responsables à 92%.
A 0,5g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 2
A 0,8g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 10
A 1,2g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 35
- Vitesse excessive 1 accident mortel sur 5
- Distance de sécurité : moins de 50% des véhicules la respectent, les collisions en chaine représentent 16% des tués en France.
- Défaut de ceinture/casque : 22% des tués de la route, port systématique de la ceinture permettrait de diviser par 2 le risque d'être tué en cas d'accident.
- Téléphone au volant: Multiplie par 4 le risque d’avoir un accident corporel.
- Présence d’un obstacle fixe : Facteur présent pour les accidents occasionnant 36,5 % des tués.
- Fatigue, somnolence : 1 accident mortel sur 3 sur l’autoroute, cause apparaissant dans 8 % des accidents mortels sur la route, et atteint 21 % sur les autoroutes.
- Conduite sous influence de cannabis : Multiplie par 2 le risque d’être responsable d’un accident mortel. Risque multiplié par 16 quand prise d’alcool en plus.
- Conduite sans permis/ avec un permis inadapté / sans assurance : acteur présent pour les accidents occasionnant 4 % des tués.
La prévention routière :
L’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière(ONIRS): assure la collecte, la mise en forme, l'interprétation et la diffusion des données statistiques nationales et internationales, le suivi des études sur l'insécurité routière, l'évaluation des nouvelles mesures de sécurité prises ou envisagées.
L’Association de Prévention Routière : Créée en 1949, elle est reconnue d'utilité publique en 1955. Avec plus de 100 000 adhérents et donateurs, c’est une des principales associations loi 1901 de France elle assure :
- L'éducation routière des enfants et adolescents menée par les directeurs et bénévoles des comités départementaux de l’association et par ses partenaires (policiers, employés municipaux et forces de l’ordre).
- Sensibilisation et information du grand public :
Campagnes de sensibilisation abordant les principales causes d'accidents
Les opérations grand public : opérations nationales (du type "Capitaine de soirée" et "Lumière et Vision"), et comités départementaux menant, tout au long de l'année, de nombreuses actions de prévention routière adaptées aux spécificités locales, en liaison le plus souvent avec les collectivités territoriales.
Création d’un programme à destination des 15/24 ans, "Penser à rentrer en vie" avec la promotion du capitaine de soirée, la diffusion de campagnes media, la création de sites internet dédiés, mais également la publication d’études pour mieux comprendre le risque jeune.
Plusieurs sites Internet dédiés
Les magazines, dépliants, brochures, centre de documentation, service de presse.
La Sécurité routière avec le programme « Tous responsables », de nombreuses campagnes de prévention chocs, toutes les informations nécessaire à responsabiliser les usagers.
Le plan départemental d’action et de sécurité routière (PDASR) est un programme d'actions en matière de sécurité routière, décidé et mis en œuvre chaque année au niveau local.
Voilou et j'arrive pas à faire une bonne mise en page pouvez vous me donner des conseils?
J'ai fait la R20 mais sur papier vais essayer de rattraper mon retard
Quelqu'un se dévoue pour le résumé de la R19 ?
Des bisesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
Voici ma R20 !!
Qui se porte volontaire pour le résumé de la R19 ??
INFECTIONS NOSOCOMIALES
Définition : Une infection nosocomiale est une infection contractée dans un établissement de soins.
Si l’infection apparaît très tôt, moins de 48h après l'admission, on en déduit généralement que l'infection était en incubation au moment de l'admission, et qu'elle n'a vraisemblablement pas pu être contractée dans l'établissement de soins. L'infection n'est alors pas considérée comme nosocomiale.
A l’inverse, une infection qui se révèle après la sortie de l’établissement de soins peut très bien être nosocomiale. On considère que toute infection du site opératoire qui se révèle dans les 30 jours suivant une intervention chirurgicale est a priori nosocomiale sauf démonstration du contraire. Ce délai est porté à un an pour les infections survenant en cas de mise en place de matériel prothétique (prothèse articulaire, matériel métallique de fixation ou de suture).
Deux types d’infections
Endogènes (par ses propres germes)
Exogènes (par des germes extérieurs) dû à l’hygiène
Les infections nosocomiales les plus fréquentes :
Les infections urinaires
Les infections pulmonaires
Les infections du site opératoire
On estime que les infections nosocomiales sont la cause directe de plus de 4 000 décès chaque année en France.
I) Les facteurs augmentant les risques de contracter une infection nosocomiale
Les facteurs de risque liés au patient :
Sexe masculin
Age avancé ≥ 65 ans
Très jeune âge
Immunodépression (séropositivité au VIH, chimiothérapie, …)
Diabète
Obésité, dénutrition
Les facteurs de risque liés aux soins et aux interventions :
Antécédent d’intervention chirurgicale
Exposition à un dispositif invasif (sondage urinaire ou cathéter vasculaire)
Intubation orotrachéale ou trachéotomie
Endoscopie
Les facteurs de risque liés à l'agent infectieux :
Virulence
Résistance aux antibiotiques
II) Prévention :
1. Pour les visiteurs
Les visiteurs présentant une infection des voies respiratoires ou toute autre maladie contagieuse ne devraient pas entrer dans les secteurs de soins.
Les plantes en pot et les fleurs coupées sont autorisées dans les chambres des malades (Même si de nombreux champignons et bactéries se retrouvent dans la terre). L'eau des fleurs coupées doit contenir quelques gouttes d'eau de Javel, afin d'éviter le développement de nombreux micro-organismes. Elles sont interdites dans les services recevant des patients immunodéprimés ou à risque (réanimation, néonatalogie,…).
Les visiteurs doivent se laver les mains avant et après la visite d'un malade afin d'éviter la transmission manuportée de germes.
Les visiteurs doivent accepter qu'un malade contagieux ou fragile soit placé en isolement, particulièrement adapté à la prévention de maladies transmissibles et de la transmission de bactéries résistantes aux antibiotiques. Cet isolement ne préjuge pas de la gravité de l'état du patient.
2. Pour les patients
En cas d'intervention, le patient est personnellement impliqué et doit respecter les consignes de préparation chirurgicale :
La douche antiseptique doit être prise de façon minutieuse.
La dépilation de la zone opératoire ne doit pas être faite au rasoir mais à l'aide d'une tondeuse.
Le patient ne doit pas manipuler personnellement les dispositifs invasifs tels que les cathéters, sondes, drains ou redons.
Il doit avoir une bonne hygiène corporelle générale, il lui est indispensable de se laver les mains après les toilettes et de prendre une douche si possible chaque jour.
3. Pour le personnel
Pour tout patient, quel que soit son statut infectieux, le personnel doit respecter des précautions dites standard :
Hygiène des mains (lavage ou friction à l'alcool) : entre 2 patients, 2 activités.
• Port de gants : si risque de contact avec du sang ou tout autre produit d'origine humaine.
Changement entre 2 patients.
• Port de sur-blouse, lunettes ou masque : si les soins exposent à un risque de projection de sang ou tout autre produit d'origine humaine.
• Matériel au statut infectieux contrôlé, et chaque fois que possible à usage unique.
Nettoyage et désinfection du matériel et des surfaces entre chaque patient.
En complément de ces précautions simples, certaines infections (ou suspicions d'infection) nécessitent la mise en œuvre de précautions particulières, définies en fonction de l'agent infectieux et de la localisation et la gravité de l'infection :
Isolement en chambre individuelle.
Renforcement du lavage des mains.
Port de vêtements de protection.
Précautions accrues lors de l'élimination des instruments et du linge contaminés, des déchets.
III) Organismes de lutte contre les IN
Il en existe 4 niveaux :
Au niveau de chaque établissement de santé : Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN)
Au niveau inter-régional : Centre inter-régional de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales (C.CLIN)
Au niveau national : Comité Technique National de Infections Nosocomiales (CTIN)
Au niveau du Ministère de la Santé : une cellule « Infections Nosocomiales »
Chaque établissement de santé doit constituer une équipe opérationnelle d’hygiène (EOH) qui prépare, en collaboration avec le CLIN, le programme annuel d’actions contre la lutte des infections nosocomiales et est chargée de la mise en œuvre et de l’évaluation de ce programme.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Qui se porte volontaire pour le résumé de la R19 ??
INFECTIONS NOSOCOMIALES
Définition : Une infection nosocomiale est une infection contractée dans un établissement de soins.
Si l’infection apparaît très tôt, moins de 48h après l'admission, on en déduit généralement que l'infection était en incubation au moment de l'admission, et qu'elle n'a vraisemblablement pas pu être contractée dans l'établissement de soins. L'infection n'est alors pas considérée comme nosocomiale.
A l’inverse, une infection qui se révèle après la sortie de l’établissement de soins peut très bien être nosocomiale. On considère que toute infection du site opératoire qui se révèle dans les 30 jours suivant une intervention chirurgicale est a priori nosocomiale sauf démonstration du contraire. Ce délai est porté à un an pour les infections survenant en cas de mise en place de matériel prothétique (prothèse articulaire, matériel métallique de fixation ou de suture).
Deux types d’infections
Endogènes (par ses propres germes)
Exogènes (par des germes extérieurs) dû à l’hygiène
Les infections nosocomiales les plus fréquentes :
Les infections urinaires
Les infections pulmonaires
Les infections du site opératoire
On estime que les infections nosocomiales sont la cause directe de plus de 4 000 décès chaque année en France.
I) Les facteurs augmentant les risques de contracter une infection nosocomiale
Les facteurs de risque liés au patient :
Sexe masculin
Age avancé ≥ 65 ans
Très jeune âge
Immunodépression (séropositivité au VIH, chimiothérapie, …)
Diabète
Obésité, dénutrition
Les facteurs de risque liés aux soins et aux interventions :
Antécédent d’intervention chirurgicale
Exposition à un dispositif invasif (sondage urinaire ou cathéter vasculaire)
Intubation orotrachéale ou trachéotomie
Endoscopie
Les facteurs de risque liés à l'agent infectieux :
Virulence
Résistance aux antibiotiques
II) Prévention :
1. Pour les visiteurs
Les visiteurs présentant une infection des voies respiratoires ou toute autre maladie contagieuse ne devraient pas entrer dans les secteurs de soins.
Les plantes en pot et les fleurs coupées sont autorisées dans les chambres des malades (Même si de nombreux champignons et bactéries se retrouvent dans la terre). L'eau des fleurs coupées doit contenir quelques gouttes d'eau de Javel, afin d'éviter le développement de nombreux micro-organismes. Elles sont interdites dans les services recevant des patients immunodéprimés ou à risque (réanimation, néonatalogie,…).
Les visiteurs doivent se laver les mains avant et après la visite d'un malade afin d'éviter la transmission manuportée de germes.
Les visiteurs doivent accepter qu'un malade contagieux ou fragile soit placé en isolement, particulièrement adapté à la prévention de maladies transmissibles et de la transmission de bactéries résistantes aux antibiotiques. Cet isolement ne préjuge pas de la gravité de l'état du patient.
2. Pour les patients
En cas d'intervention, le patient est personnellement impliqué et doit respecter les consignes de préparation chirurgicale :
La douche antiseptique doit être prise de façon minutieuse.
La dépilation de la zone opératoire ne doit pas être faite au rasoir mais à l'aide d'une tondeuse.
Le patient ne doit pas manipuler personnellement les dispositifs invasifs tels que les cathéters, sondes, drains ou redons.
Il doit avoir une bonne hygiène corporelle générale, il lui est indispensable de se laver les mains après les toilettes et de prendre une douche si possible chaque jour.
3. Pour le personnel
Pour tout patient, quel que soit son statut infectieux, le personnel doit respecter des précautions dites standard :
Hygiène des mains (lavage ou friction à l'alcool) : entre 2 patients, 2 activités.
• Port de gants : si risque de contact avec du sang ou tout autre produit d'origine humaine.
Changement entre 2 patients.
• Port de sur-blouse, lunettes ou masque : si les soins exposent à un risque de projection de sang ou tout autre produit d'origine humaine.
• Matériel au statut infectieux contrôlé, et chaque fois que possible à usage unique.
Nettoyage et désinfection du matériel et des surfaces entre chaque patient.
En complément de ces précautions simples, certaines infections (ou suspicions d'infection) nécessitent la mise en œuvre de précautions particulières, définies en fonction de l'agent infectieux et de la localisation et la gravité de l'infection :
Isolement en chambre individuelle.
Renforcement du lavage des mains.
Port de vêtements de protection.
Précautions accrues lors de l'élimination des instruments et du linge contaminés, des déchets.
III) Organismes de lutte contre les IN
Il en existe 4 niveaux :
Au niveau de chaque établissement de santé : Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN)
Au niveau inter-régional : Centre inter-régional de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales (C.CLIN)
Au niveau national : Comité Technique National de Infections Nosocomiales (CTIN)
Au niveau du Ministère de la Santé : une cellule « Infections Nosocomiales »
Chaque établissement de santé doit constituer une équipe opérationnelle d’hygiène (EOH) qui prépare, en collaboration avec le CLIN, le programme annuel d’actions contre la lutte des infections nosocomiales et est chargée de la mise en œuvre et de l’évaluation de ce programme.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Espère être ESI 2013/2016
- "Croire en soi, c'est déjà presque réussir."
"Ce qui compte le plus dans la vie, ce n'est pas ce que tu fais.
L'important c'est ce que tu es."
Re: Fiches Culture Générale 2013
Salut à toutes,
Je suis une nouvelle arrivante, je voulais vous signaler une petite modification à apporter à la fiche santé :
l’Afssaps a officiellement disparu le mardi 1er mai 2012 pour laisser la place à l’ANSM. Le rôle dévolu à cette nouvelle entité est globalement le même, mais elle promet davantage de transparence et un changement d’organisation.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je suis une nouvelle arrivante, je voulais vous signaler une petite modification à apporter à la fiche santé :
l’Afssaps a officiellement disparu le mardi 1er mai 2012 pour laisser la place à l’ANSM. Le rôle dévolu à cette nouvelle entité est globalement le même, mais elle promet davantage de transparence et un changement d’organisation.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
Bonsoir à toutes,
Voici un peu tard ma R20 sur les infections nosocomiales j'étais en week end famille donc je la poste un peu tard
Bon apparemment personne pour le résumé de la R19 moi pas le temps j'ai fait la R18 le week end dernier
Sinon quelqu'un pour le résumé de la R20?
Voici la mienne
Allez motivées les filles:::!!!
R20 : LES INFECTIONS NOSOCOMIALES : Fléau de santé publique
DEFINITIONS:
Définition des IN : Les infections nosocomiales sont les infections contractées dans un établissement de santé.
Définition actualisée par le en 2006 par le CTINILS : Comité technique des IN et des infections liées aux soins (IAS).
Selon Santé gouvernement 25/06/2012 :
Les IN sont désormais intégrées aux IAS.
Définition d’IAS : Infection qui survient au cours et au décours d’une prise en charge d’un patient et qui n’était ni présente ni en incubation au début de la prise en charge.
Sur le site de l’ INSERM : Institut national de la santé et de la recherche médicale
Selon une étude réalisée en 2006 par le RAISIN : Réseau d’alerte, d’investigation et de surveillance des IN, résultats publiés en 2009, voici différents points sur les IN :
LES IN EN CHIFFRE :
- 1 patient sur 20 est concerné par les IN
- Les IN touchent entre 800000 et 1 million de personnes (7% des patients) par an en France, 20 à 30% seraient évitables.
- Environ 4000 décès par an.
- 59 % des IN représentés par 3 localisations :
Infections urinaires 30%
Infections du site opératoire 14%
Pneumopathie 15%
(Puis la peau et les tissus mous 10, 2%, voies respiratoires 6,4%)
PATIENTS NON EGAUX FACE AUX RISQUES :
- Plus d’infections dans les services de réanimation dans les CHU et les centres de lutte contre le cancer
- Les sujets âgés de sexe masculin, atteints de maladie sévère, immunodéprimés opérés ou exposés à un dispositif invasif sont plus touchés que les autres
- Il existe des variations régionales importantes : 2,66% de patients infectés en Corse pour 5,75 % en Rhône Alpes.
UN ENJEU PLANETAIRE:
Prévalences maximales :
En Méditerranée orientale (11,8%)
En Asie du Sud-Est (10%)
En Pacifique Oriental (9%)
Problème planétaire
Population en croissance
Surpeuplement de certaines zones
Fréquence croissante des déficits immunitaires
Apparition de nouveaux microorganismes
Augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques
Développement insuffisant des systèmes de santé des pays en voie de développement
3 BACTERIES REPRESENTENT PLUS DE 50% DES IN:
Escherichia Coli (25%)
Staphylocuccus aureus (19% dont 52% résistants à la méticilline)
Pseudomonas aeruginosa (10%)
Donc le maintien d’un haut niveau de prévention est indispensable
LA PREVENTION: PRINCIPAL ELEMENT DE LUTTE
•En Nov 201 La mise en place d’un tableau de bord :
- Présentation d’un certain nombre d’info simples et sélectives aux usagers pour un maximum de transparence et pour un suivi dans le temps et des comparaisons entre établissements pour améliorer la qualité des soins.
- Il devra être présent dans tous les établissements de santé en 2013.
•Programme National de Prévention des Infections Nosocomiales 2009-2013 :
- Depuis 1995 des actions sont engagées par le ministère de la santé et on a vu une diminution des IN.
- 1er programme National de lutte contre les IN de 2005-2008 et prolongation de 2009 à 2013.
- Ce programme prévoit des objectifs nationaux avec des indicateurs à atteindre d’ici 2012.
- Programme en 6 points :
1. Promouvoir une culture partagée sur la qualité et la sécurité des soins
2. Optimiser le recueil et l’utilisation des données de surveillance
3. Anticiper et détecter l’émergence d’agents pathogènes à potentiel épidémique
4. Maintenir l’usager au centre du dispositif
5. Améliorer l’organisation du dispositif de prévention des IN
6. Promouvoir la recherche sur les IN
•Juillet 2011 Création de la COSPIN : Commission de suivi des programme de prévention des infections associées aux soins en établissement de santé et en secteur de soin de ville.
• Surveillance des IAS : par :
- Cire : antennes régionales de l’INVS
- Cclin : centre de coordination de lutte contre les IN
- Arlin : antenne régionale de lutte contre les IN
- CNR : centre nationaux de référence
- Les Etablissements de santé
Voilou j'espère que ça ira
donc il faudrait une volontaire pour R19 ou R20 les résumés
des bises
CélineÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Voici un peu tard ma R20 sur les infections nosocomiales j'étais en week end famille donc je la poste un peu tard
Bon apparemment personne pour le résumé de la R19 moi pas le temps j'ai fait la R18 le week end dernier
Sinon quelqu'un pour le résumé de la R20?
Voici la mienne
Allez motivées les filles:::!!!
R20 : LES INFECTIONS NOSOCOMIALES : Fléau de santé publique
DEFINITIONS:
Définition des IN : Les infections nosocomiales sont les infections contractées dans un établissement de santé.
Définition actualisée par le en 2006 par le CTINILS : Comité technique des IN et des infections liées aux soins (IAS).
Selon Santé gouvernement 25/06/2012 :
Les IN sont désormais intégrées aux IAS.
Définition d’IAS : Infection qui survient au cours et au décours d’une prise en charge d’un patient et qui n’était ni présente ni en incubation au début de la prise en charge.
Sur le site de l’ INSERM : Institut national de la santé et de la recherche médicale
Selon une étude réalisée en 2006 par le RAISIN : Réseau d’alerte, d’investigation et de surveillance des IN, résultats publiés en 2009, voici différents points sur les IN :
LES IN EN CHIFFRE :
- 1 patient sur 20 est concerné par les IN
- Les IN touchent entre 800000 et 1 million de personnes (7% des patients) par an en France, 20 à 30% seraient évitables.
- Environ 4000 décès par an.
- 59 % des IN représentés par 3 localisations :
Infections urinaires 30%
Infections du site opératoire 14%
Pneumopathie 15%
(Puis la peau et les tissus mous 10, 2%, voies respiratoires 6,4%)
PATIENTS NON EGAUX FACE AUX RISQUES :
- Plus d’infections dans les services de réanimation dans les CHU et les centres de lutte contre le cancer
- Les sujets âgés de sexe masculin, atteints de maladie sévère, immunodéprimés opérés ou exposés à un dispositif invasif sont plus touchés que les autres
- Il existe des variations régionales importantes : 2,66% de patients infectés en Corse pour 5,75 % en Rhône Alpes.
UN ENJEU PLANETAIRE:
Prévalences maximales :
En Méditerranée orientale (11,8%)
En Asie du Sud-Est (10%)
En Pacifique Oriental (9%)
Problème planétaire
Population en croissance
Surpeuplement de certaines zones
Fréquence croissante des déficits immunitaires
Apparition de nouveaux microorganismes
Augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques
Développement insuffisant des systèmes de santé des pays en voie de développement
3 BACTERIES REPRESENTENT PLUS DE 50% DES IN:
Escherichia Coli (25%)
Staphylocuccus aureus (19% dont 52% résistants à la méticilline)
Pseudomonas aeruginosa (10%)
Donc le maintien d’un haut niveau de prévention est indispensable
LA PREVENTION: PRINCIPAL ELEMENT DE LUTTE
•En Nov 201 La mise en place d’un tableau de bord :
- Présentation d’un certain nombre d’info simples et sélectives aux usagers pour un maximum de transparence et pour un suivi dans le temps et des comparaisons entre établissements pour améliorer la qualité des soins.
- Il devra être présent dans tous les établissements de santé en 2013.
•Programme National de Prévention des Infections Nosocomiales 2009-2013 :
- Depuis 1995 des actions sont engagées par le ministère de la santé et on a vu une diminution des IN.
- 1er programme National de lutte contre les IN de 2005-2008 et prolongation de 2009 à 2013.
- Ce programme prévoit des objectifs nationaux avec des indicateurs à atteindre d’ici 2012.
- Programme en 6 points :
1. Promouvoir une culture partagée sur la qualité et la sécurité des soins
2. Optimiser le recueil et l’utilisation des données de surveillance
3. Anticiper et détecter l’émergence d’agents pathogènes à potentiel épidémique
4. Maintenir l’usager au centre du dispositif
5. Améliorer l’organisation du dispositif de prévention des IN
6. Promouvoir la recherche sur les IN
•Juillet 2011 Création de la COSPIN : Commission de suivi des programme de prévention des infections associées aux soins en établissement de santé et en secteur de soin de ville.
• Surveillance des IAS : par :
- Cire : antennes régionales de l’INVS
- Cclin : centre de coordination de lutte contre les IN
- Arlin : antenne régionale de lutte contre les IN
- CNR : centre nationaux de référence
- Les Etablissements de santé
Voilou j'espère que ça ira
donc il faudrait une volontaire pour R19 ou R20 les résumés
des bises
CélineÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
bonjour d'ou tiens tu cette liste ? est-ce une liste oficielle ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.sosochanel a écrit :Voici la liste définitives des fiches de culture générale pour le concours 2013 (elles sont publiés dans l'ordre à titre de 2 par semaines dans cette ordre):
GRANDS THEMES SANITAIRES
SANTE PUBLIQUE
R1 Santé et santé publique
R2 Etat sanitaire des français
R3 Santé dans les PED (risques et crises sanitaires)
R4 Sécurité sociale, CMU, abus et fraudes
SYSTEME DE SANTE
R5 Professionnels de santé et secret médical
R6 Hospitalisation
R7 Matériel médical
R8 Dépenses de santé
R9 Les soins (préventifs, curatifs, palliatifs…)
R10 Médicaments (crise médiator…)
PATHOLOGIES DOMINANTES
R11 Cancers
R12 MCV et hypertension (diabète, cholestérol…)
R13 Troubles mentaux(et Alzheimer)
R14 IST / MST
R15 Sida
R16 Grippe
R17 Tuberculose et botulisme
R18 Handicap
R19 Accidents (accidentologie, sécurité routière, suicide…)
R20 Maladies nosocomiales
R21 Obésité
R22 Anorexie, boulimie (TCA)
TECHNIQUES MEDICALES ET DEONTOLOGIE
R23 Bioéthique (tests génétiques, clonage)
R24 Dons (organes, sang, sperme, lait…)
R25 Aide à la procréation
R26 Euthanasie, mort, fin de vie
GRANDS THEMES SOCIAUX
DEMOGRAPHIE
L1 PED (profil sanitaire, causes/conséquences…)
L2 Aide humanitaire et prévention
L3 Démographie française
LA FAMILLE
GENERALITES
L4 PMI
L5 Maltraitance
L6 Evolution de la famille(mono ou homo parentale, famille recomposée…)
ENFANTS
L7 Protection de l’enfant
L8 Adoption
L9 Education / école
L10 Adolescence
FEMMES
L11 Inégalités homme / femme
L12 Contraception et IVG
L13 Grossesse, prématurés, allaitement
PERSONNES AGEES ET VIEILLISSEMENT
L14 Vieillissement de la population
L15 Retraites
L16 Sexualité des PA
L17 EHPAD et maisons de retraites
IMMIGRES ET LAICITE
L18 Religions et santé
L19 Racisme
DYSFONCTIONNEMENTS SOCIAUX
L20 Chômage, crise du logement, minimas sociaux
L21 Exclusion, pauvreté, inégalité d’accès aux soins
L22 Délinquance / violences
L23 Addictions (drogue, alcool, tabac…)
CADRE DE VIE
L24 Souffrances au travail
L25 Internet / communication / médias / loisirs
L26 Surconsommation
L27 Esthétique
L28 Alimentation / OMG
L29 Pollution
L30 Développement durable et hôpital
L31 Médecine douce
PS: Merci Cuicui![]()
![]()
![]()
«Les obstables de la vie peuvent être les excuses derrières tes échecs ou les raisons derrière tes succès. Le choix te revient»
•·
•·
Re: Fiches Culture Générale 2013
Bonsoir,
j’espère que tout le monde va bien et que les révisions se passent bien
Je poste le résumé de la R19;par contre, on n'a qu'une fiche sur le suicide
, je fais comment, je reprends la seule?
J'espere que le résumé est assez complet.
Voila à plus tard.
R19 :ACCIDENTS
I) Accidents
Définition :
Evènement soudain et imprévu pouvant être à l'origine de lésions plus ou moins graves voire entraîné la mort. Certaines victimes en garderont des séquelles psychologiques ou durables assez fréquentes et parfois un handicap physique.
Les différents types peuvent être regroupés selon:
->les circonstances ( cirlation,travail,occpation domestique et de loisirs)
->les caractéristiques( chutes, brulures, heurt par objet...)
->les critères individuels( âge, sexe, catégorie socio professionnelle,..)
11 millions de personnes victimes d’un accident de la vie courante (ACVC), 19000 décès en 2009.
L’habitat représente 50% des ACVC.
En 2009, sur les routes de France : 68512 accidents, 4262 décès, 83911 blessés.
Aide médicale urgente aux accidentés:
Il existe un large dispositif pour assurer le traitement rapide des accidentés de façon à sauver un maximum de vies et à éviter de graves séquelles. Il est placé sous tutelle du ministère de la santé et des préfets et est assuré par des médecins, hôpitaux, services de secours par intermédiaire du SAMU.
Pour limiter ces décès, le ministère de la santé a mis ne place l'aide médicale d'urgence (médecins, hôpitaux, services de secours, SAMU)
• SAMU : service d'aide médicale d'urgence :
-> Il existe une 100aine de SAMU que l'on peut joindre par tél : le 15.
-> Un médecin reçoit les appels et déclenche la réponse la plus appropriée à la situation : envoie d'un médecin, d'une ambulance, des pompiers, d'un hélicoptère.
-> Chaque SAMU est dotée d'un SMUR (service mobile d'urgence et de réanimation) composé d'une ou plusieurs ambulances équipée(s) de matériel de réanimation et de personnels spécialisés (médecins-réanimateurs, infirmiers) et assurant le transport des blessés vers l'hôpital.
Les DC causés par accidents répertoriés comme morts violents: 3ème position après les maladies circulatoires et les tumeurs.
Les Accidents du travail:
De manière générale, sauf preuve contraire de l'employeur ou de Caisse primaire d'assurance maladie,
Accident de travail = tout accident qui survient durant le temps et sur le lieu de travail ou durant les périodes où le salarié se trouve sous l autorité de son employeur.
L' Acc. de Travail englobe l'acc.de trajet ,survenant pendant le trajet aller-retour entre le lieu de travail et la résidence ou lieu de travail et lieu de restauration.
Voir un médecin si lésions corporelles et demander la délivrance d'un certificat médical initial.
Démarche à effectuer:
Pour la victimes d'un acc de travail ou acc de trajet:
.avertir l'employeur dans les 24h en indiquant: lieu, circonstances,identitésdu ou des témoins
.consulter un médecin
.adresser les différents volets à la CPAM et l 'employeur
Pour l'employeur:
.remettre au salarié la" feuille d'accident de travail ou maladies professionnelles"
->prise en charge des soins sans avance de frais pour le salarié
.faire une déclaration dans les 48h+lettre recommandée avec accusé de réception à la CPAM
.en cas d’arrêt maladie, remplir une attestation de salaire à la CP
Statistiques :
en 2010 ,on compte 1 400 000 accidents de travail, dont 660 000 avec arrêt maladie. (en hausse par rapport à 2009).
La France est le pays le plus "accidentogène" d'Europe.
fréquence des acc. du travail: 32 pour 1000 salariés
.nbre d'acc. avec Arrêt de travail:658847
.nbre d'acc. avec incapacité permanente(hors DC):43028
.nbre de DC:529
Depuis 2011:
.nbre d'acc. de travail en baisse
.nbre d'acc. de trajet en baisse
MAIS maladies professionnelles en constante hausse( reconnaissance du lien entre la profession et la maladie)
Les secteurs les plus touchés:
.Travailleurs du BTP, alimentation, bois, ameublement et transport.
.Les travailleurs moins qualifiés
.Les travailleurs en sous-traitance (intérimaires, précaires) en raison de leur méconnaissance des dangers
.Les jeunes
.Les travailleurs immigrés, maghrébins en particuliers
Causes diverses :
.Matérielles : utilisation de véhicule, ou machine dangereuse ou situation à risque (toit, échafaudage..)
.Conditions de travail : cadences trop élevées, bruit, températures trop élevées, intempéries…
.Humaines : téléphone en conduisant, non respect des consignes de sécurité, fatigue et inattention, consommation de drogues et alcool (alcool = 15 à 20% des accidents)
.Manutentions manuelles : représentent 1/3 des accidents de travail.
.Véhicules : principale cause de décès (22%) suivi des chutes de hauteur (12%)
Tout acc. est le fruit d'un concours de circonstances.
Il peut y avoir des causes favorisantes ,déclenchantes mais jamais de cause unique.
L'acc. découlerait d'un mauvais choix entre plusieurs conduites possibles:
.pb de jugement,de l’attention parfois altéré par l'ignorance ou d'une mauvaise information, la fatigue,l'émotion,...
Notre société engendre des risques nouveaux car il y a un décalage entre la civilisation et les nouvelles technologies.
Problèmes :
.Trop d'accidents.
.Représente plus d'un décès par jour, à cause de la recherche de productivité et de la crise de l'emploi qui a relégué au deuxième plan la défense des conditions de travail.
.Ces accidents sont responsables d'un nombre élevé de décès, de blessés, et de handicapés avec leurs conséquences familiales et sont coûteux pour la sécu (frais de traitement, IJ, pension d'invalidité) et pour les entreprises (perte d'efficacité et de compétitivité).
.Leur nombre est sous estimé car souvent non déclarés à cause du coup que cela représente.
Quelques données sur la fonctions publique hospitalière:
.augmentation de la fréquence et la gravité des acc. du travail
.moins d'acc. avec arrêt dans les grands établissements(+ de 3000 agents)
.acc. les plus fréquents liés aux"efforts de soulèvements","acc.d'exposition au sang"(ou l emploi d'outil coupant) et aux"chutes et glissades".
La prévention et ses acteurs :
Prendre à la fois des mesures collectives et des mesures de protections individuelles en donnant des instructions appropriées aux travailleurs.
Protection de la santé et de la sécurité:
Les obligations de l'employeur:
.application des dispositions sur la sécurité du travail
.évaluation des risques professionnelles
.adoption des mesures préventives/ correctives
.établissement d'un règlement intérieur
.définition de programme d'action de formation à la sécurité
Les droits des salariés:
.formation à la sécurité du travail général ou spécifique
.suivi médical
.expression directive et collective sur les conditions de travail
.alerte et retrait
Amélioration des conditions de travail:
.le ministère du travail s'appuie sur le conseil supérieur de prévention des risques professionnels pour améliorer les conditions de travail.
.Contrôleurs et inspections du travail sont chargés de vérifier l'application des mesures et normes de sécurité, hygiène et conditions de travail.
.INRS (institut national de recherche et santé) élabore des outils d'infos et des dispositifs de sécurité.
.Médecins du travail contrôlent par des visites médicales l'aptitude des travailleurs à leur poste et dépistent maladies dont ils peuvent être atteints. Ils contribuent à l'amélioration des conditions de travail (grâce à l'étude des lieux) et ont une fonction de veille sanitaire d'alerte.
Indemnisation des victimes :
Les accidents du travail donnent lieu à une réparation particulière de la part de l'assurance AT-MP à condition qu'un lien de cause à effet puisse être établit (gratuité des soins sans avance des frais, indemnités journalières d'arrêt de travail du 1 jusqu'à reprise, rente d'invalidité ou décès).
Législations:
Les plans de santé au travail :
.Celui de 2005-2009 avait créé une agence indépendante chargée d'évaluer les risques professionnels, renforcer l'inspection du travail.
.Le plan santé au travail 2010-2014 vise:
->une baisse de 25% des accidents de travail (accentuation de la recherche en santé et diffusion auprès des entreprises, sensibilisation des petites entreprises à la prévention, formation de conducteurs de véhicules utilitaires légers, réforme des services de santé au travail)
-> mettre fin à la croissance ininterrompue depuis 10 ans du nbre de cas de maladies professionnelles.
objectif transversal de travailler mieux à tous les âges de la vie:
->développer la production de la recherche et de la connaissance
->développer des actions de prévention des risques professionnels( risques psychosociaux,chimique,troubles musculo-squelettiques,...)
->renforcer l accompagnement des entreprises dans leurs actions de préventions
->renforcer la coordination et la mobilisation des différents partenaires,tant au niveau national que dans les régions.
Les Accidents domestiques de la Vie Courante
Définition :
Tout accident qui survient aux domiciles ou dans ses abords immédiats,sur les airs de sports ou de loisirs,à l’école et tous ceux survenant à un autre moment de la vie privée.
Ils touchent principalement les enfants et les personnes âgées. Il s’agit le plus souvent de chutes, brûlures, coupures, intoxication, noyades.
L'ADVC est en généralement un traumatisme non intentionnel,et la plupart peut être évitable.
Un traumatisme est causé par une exposition aigüe à des agents physiques(chaleur,électricité,agents chimiques,radiations,...)qui interagissent avec le corps dans des quantités ou des taux excédents le seuil de tolérance humaine.
Trois types d’accidents domestiques :
• Les accidents provoqués par des produits dangereux.
• Les accidents mettant en cause le comportement de l’usager ; il s’agit surtout d’accidents de sport ou d’activités de loisirs et de plein air.
• Les accidents survenant aux âges extrêmes de la vie
Statistiques :
.3 fois nbreux que les accidents du et travail
.20 fois plus que ceux de la circulation
.la plupart (11 500 décès) surviennent à l'intérieur de la maison (surtout cuisine et SDB)
.1ère cause de mortalité chez les enfants: 2000 enfants -6ans décèdent chaque jour à cause d'un ADVC
.certaines victimes ont des séquelles souvent à l'origine des handicaps sérieux
Enfants :
.Fréquence chez les enfants (surtout garçon) = 1ère cause de décès avant 15 ans (entre 1 et 4 ans le + souvent).
.Fréquents en zone rurale, dans les milieux défavorisés (manque de surveillance et chauffage défectueux),
.enfants instables, surprotégés ou rejetés, adolescents ayant le gout du risque.
Causes :
.enfants à risques ou négligence grave des parents (lors de déménagement, divorce, départs en vacances),
.méconnaissance des dangers et gestes de prudence,
.ignorances des gestes qui peuvent sauver
Remèdes aux accidents des enfants:
.information des parents et des enfants grâce à des campagnes d'information dans les médias, les expositions, affiches, brochures, médecins scolaires...qui enseignent les dangers de la maison,
.la nécessité d'anticiper sur le développement de l'enfant c’est à dire développer son autonomie et l'éduquer dans la connaissance des dangers dans la maison et trajet scolaire,
.connaitre les gestes de prudence et les numéros de téléphone à avoir à portée de main.
# la réglementation avec la loi du 21 juillet 1983 qui soumet les produits à une obligation de sécurité dans les conditions normales d'utilisation mais aussi des normes de sécurité imposés aux fabricants notamment pour les jouets de - de 3ans.
Par exemple, depuis 2006, toutes les piscines privées doivent être équipées d'un dispositif anti-noyade.
Chez les PA :
.12 000 décès /an pour les + de 75 ans, dont les 2/3 sont des femmes
size=150].[/size]Principalement chutes (escalier, carrelage glissant, baignoire… à l'origine de fractures dont col du fémur), suffocations (a cause d'aliments), intoxication (médicament, oxyde de carbone), noyade, feu
Causes:
.Plus exposées du fait de leur maladresse, de difficultés pour se déplacer,
.l'isolement
.parfois d'un logement mal adapté (escaliers difficiles).
Remèdes aux accidents des PA:
.Information contre les chutes (brochures Cnam et INPES) donne des conseils (éviter déshydratation, soigner sa vue et son audition, apprendre à se relever en cas de chute…)
.Information contre les brûlures et blessures (utilisation des objets coupants, de l'électroménager et outils de bricolage…)
.Information contre les asphyxies ou incendies (changer les tuyaux de gaz, vérifier chauffe eau et appareil chauffage…)
.Lutte contre l'isolement:mise en place par les communes de réseaux de télé-alarme ou par réseaux de voisinage ou parenté.
.Aide financières pour l'amélioration de l’habitat par le fond d'action sociale et CPAM
Organisation de la prévention selon leurs compétences en France:
.INPES(institut national de prévention et d'éducation pour la santé)et la CSC(commission de la sécurité des consommateurs):communication à visée préventive=chaque année, publication de brochures, campagne d infos
.InVS(Institut de veille sanitaire): "approche connaissance des accidents", établit un recueil de donnée épidémiologique, afin de mieux connaitre l'origine et le type d'accident.
.DGCCRF( direction générale de la concurrence,de la consommation,et de répression des fraudes):"approche du produits",à pour rôle:la régulation concurrentielle des marchés,la protection économique des consommateurs,la sécurité des consommateurs
.le pouvoirs public et la commission de la sécurité des consommateurs): élaborent et mettent en œuvre les recommandations, les normes, et la réglementation.
..>Un portail internet dédié à la prévention des ADVC(http://www.stopauxaccidentsquotidiens.fr/) incite à une plus large prévention passant par une action portant sur le comportement, sur le produits, sur l'environnement.
..>Plan national de prévention des AcVC est copiloté par la DGS (Direction générale de la santé) et la DGCCRF et examiné chaque année depuis mars 2007 en Comité national de santé publique (CNSP) .
..>Un protocole d’échanges et de collaboration a été signé entre tous les acteurs en juillet 2008, pour la coordination des programmes d’actions respectifs des structures impliquées.
..>Une cellule d’échanges, de documentation et d’information sur les AcVC (Cediac) a été créée en juillet 2002.
..>Publication du livre blanc(http://www.securiteconso.org/article682.html)(suite au forum"prévenir les acc.de la vie courante"en juin 2005),
6 grands thèmes prioritaires:
*La sécurité des enfants:
=>amélioration de la connaissance des acc.dont les enfants sont victimes
=>agir par la règlementation
=>promouvoir la normalisation en matière de jouets et de vêtement
=>amélioration de l'information des consommateurs, notices simplifiées
=>mieux utiliser l'école comme lieu de prévention
=>multiplier les actions locales de prévention
=>renforcer les mesures de précaution en matière de loisirs numérique
=>agir sur la qualité de l'air intérieur
*La sécurité des pers.en situation de handicap visuel ou auditif:
=>1700000 déficients visuels
=>améliorer la prise en charge
=>assurer l’information et la formation des personnes handicapées
=>rendre plus "accessible"l'environnement public
=>sécuriser la sphère domestique par une collaboration des industriels et des distributeurs.
*La prévention des chutes au domicile des pers.âgées:
=>9300 DC/an suit à une chute
=>60% des cas à domicile
=>même si absence de traumatisme immédiat= incapacité à se relever supérieur à 1h = x5 le risques de mortalité dans les six mois
=>appréhender la prévention des chutes dans une perspective globale= >enjeu de santé publique pour une population et outil de prévention de la perte d'autonomie ou de son aggravation.
=>former le personnel professionnel intervenant auprès des pers.âgées
=>promouvoir les aménagements du domicile
=>diffuser plus largement les outils de communication de prévention des chutes
Malgré l’importance des ADVC , ce n'est pas encore une préoccupation de santé publique====> médiocrité de la perception du risques encourus
10ème position des craintes des risques de la santé
manque d’intérêt ===>obstacle sémantique
dans le langage courant, accident =signification résignée,considéré comme "inévitable parce que c'est un accident",acceptation d'une sorte de fatalité.
Les recommandations de protection ou de prévention,sont vécues ou perçues comme limitant la liberté individuelle ou le plaisir de certaines activités!
Les Accidents de la route :
Accident de la circulation: tout acc.impliquant au moins un véhicule routier en mouvement, survenant sur une voie ouverte à la circulation publique, et dans lequel au moins une pers. est blessée ou tuée.
S’ils ne viennent qu’au troisième rang de la morbidité accidentelle, les accidents de la circulation sont le plus fréquemment mortels.
Enregistrement systématique par les services de police ou de la gendarmerie qui interviennent à chq fois qu'un acc. sur la voie publique fait des victimes: bulletins d'analyse d'acc.corporel (BAAC).
En France, loi du 5 juillet 1985(dite Badinter) : indemnisation des victimes sauf si elles ont commis une faute inexcusable.
Statistiques :
.Acc.corporels: 65024
.Victimes blessées (tte pers. ayant subi un traumatisme nécessitant un traitement médical avec ou sans hospitalisation): 81251
.Victimes tuées( tte pers.qui décèdent sur le coup ou dans les 30 jrs qui suivent l'acc.) :3963
.Baisse de 0,7 % de la mortalité grâce à la prévention de 2010 à 2011
.Baisse de 3,8% du nombre de blessés
Les victimes :
.Les hommes sont plus touchés que les femmes
.Les jeunes de 15 à 25 ans sont les + touchés. => 1ère cause de décès à cause de
==>l'alcool + drogue
==>excès de vitesse
==>Utilisation des 2 roues
==>Inexpérience
Les causes :
Les acc. et la gravité de leurs conséquences s'expliquent bien svt par une combinaison de facteurs liés au conducteur, au véhicule, à la route, au condition de circulation, à la météorologie, au tps de secours...
• Le comportement du conducteur (95% des cas) :
==>vitesse excessive,
==>Distance de sécurité : moins de 50% des véhicules la respectent, les collisions en chaine représentent 16% des tués en France.
==>Défaut de ceinture/casque : 22% des tués de la route, port systématique de la ceinture permettrait de diviser par 2 le risque d'être tué en cas d'accident.
==>L’alcoolémie : 1150 morts en 2011, 1 accident mortel sur 3, 1ère cause de mortalité sur les routes, dans ces accidents les hommes sont responsables à 92%.
A 0,5g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 2
A 0,8g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 10
A 1,2g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 35 , ==>infraction grave au code de la route,
==>mauvaise vue, fatigue,
==>prise de médicaments ou de drogue,
==>inattention,somnolences, fatigues :1 accident mortel sur 3 sur l’autoroute, cause apparaissant dans 8 % des accidents mortels sur la route, et atteint 21 % sur les autoroutes.
==>utilisation du téléphone: Multiplie par 4 le risque d’avoir un accident corporel.
==>Conduite sous influence de cannabis : Multiplie par 2 le risque d’être responsable d’un accident mortel. Risque multiplié par 16 quand prise d’alcool en plus.
==>Conduite sans permis/ avec un permis inadapté / sans assurance : acteur présent pour les accidents occasionnant 4 % des tués.
==>......
• Un réseau routier dangereux : réseau autoroutier insuffisant, routes départementales sinueuses et pas toujours correctement entretenues, carrefours dangereux…
• Parc automobile peu sûr : mauvais entretien des freins, pneumatiques, éclairage…
Problèmes :
.Coût humain encore élevé (moins bons que autres pays européens, 12 morts et 300 blessés par jour)
.Objectif - de 3 000 morts en 2012 non atteint à cause de la signalisation généralisée des radars + GPS qui les annonce
. Surreprésentation des 18-24 ans parmi es victimes (21% des tués)
.Ralentissement du nbre de tués et de bléssés mais persistance d'un nbre élevé de conducteur en état d'ébriété, nbre croissant de conduites sans permis, acc. tjrs en augmentation chez les motards et les 15-24 ans.
.Hausse de la mortalité en 2 roues
.Alcoolémie supérieur au taux légal
.Trafics de point de permis sur le net
.Nombre croissant de conduites sans permis (80 à 100 000)
.Coût économique important : 18 milliards d'euros (information, infrastructure routière, indemnisation des victimes, perte de production, frais de justice, réparation des dommages)
Remèdes :
L'Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière(ONIRS):
-assure la collecte et la diffusion des informations nécessaires à la préparation et à la mise en œuvre de la politique de sécurité routière.
A ce titre, il :
-rationalise et unifie la collecte des données statistiques provenant des différentes sources nationales et internationales,
-assure leur mise en forme,leur interprétation et leur diffusion,
-effectue ou assure le suivi des études générales ou sectorielles sur l'insécurité routière.
L’Association de Prévention Routière :
.Créée en 1949, elle est reconnue d'utilité publique en 1955. Avec plus de 100 000 adhérents et donateurs, c’est une des principales associations loi 1901 de France elle assure :
==>L'éducation routière des enfants et adolescents menée par les directeurs et bénévoles des comités départementaux de l’association et par ses partenaires (policiers, employés municipaux et forces de l’ordre).
==>Sensibilisation et information du grand public :
Campagnes de sensibilisation abordant les principales causes d'accidents
Les opérations grand public :
.Opérations nationales (du type "Capitaine de soirée" et "Lumière et Vision"), et comités départementaux menant, tout au long de l'année, de nombreuses actions de prévention routière adaptées aux spécificités locales, en liaison le plus souvent avec les collectivités territoriales.
.Création d’un programme à destination des 15/24 ans, "Penser à rentrer en vie" avec la promotion du capitaine de soirée, la diffusion de campagnes media, la création de sites internet dédiés, mais également la publication d’études pour mieux comprendre le risque jeune.
.Plan départemental d’action de la sécurité routière(PDASR 2012)
lutte contre l insécurité routière: objectif moins de 3000 pers. tuées pour 2012.
priorité sur les projets traitant des enjeux sur l alcool et les deux roues.
.Poursuivre les efforts de responsabilisation des conducteurs:
==>campagnes d'infos plus choquantes
==>campagnes de communication dans les discothèques
==>pictogrammes d'alertes à 3 niveaux sur les boites de médicaments altérant la vigilance
==>actions départementales comme les minibus mis à la disposition des jeunes à la sortie des discothèques ou encore les silhouettes des morts au bord des routes
.Renforcement de l'éducation routière des jeunes:
==>BSR obligatoires des conducteurs cyclomoteurs depuis 2004
==>attestation de sécurité routière délivrée enfin de 3ème, indispensable pour passer le permis B
==>permis de conduire réformé:
=>former davantage sur les facteurs de risques
=>épreuves durent 35min
=>permis probatoire pour 3 ans avec 6 points
==>depuis 2007, nouveaux détenteurs d'une permis auto doivent suivre une formation de 7 h pour conduire un deux roues.
.Automatisation et accentuation de la répression :
==>multiplication des contrôles de police et test de dépistage drogue/alcool, ==>installation de radars automatiques fixes ou mobiles,
==>une application plus stricte de la loi sur la sécurité routière de 2003 avec la systématisation des sanctions encourues en cas de circonstances aggravantes comme conduite sous l'emprise d'une drogue, d'alcool, excès de vitesse, délit de fuite, avec aussi un alourdissement du barème de retraits de points
==>nouvelles peines complémentaires possibles comme par exemple stage obligatoire de formation à la sécurité routière ou encore interdiction de conduire un véhicule puissant.
==>L'utilisation de peines alternatives aux poursuites pénales comme TIG et enfin des sanctions plus sévères comme la confiscation du véhicule.
• Mesures matérielles:
==>l'amélioration du réseau routier
==>contrôle technique tous les 2 ans avec obligation de réparer les défaillances vitales pour les véhicules de plus de 5ans.
.Nouvelles pistes à l'étude:
==>dispositif antidémarrage en cas d’alcoolémie ou"d'une boite noire", voire abaissement à 0 le tx autorisé d'alcoolémie...
.A l'étude :
==>extension aux kits mains libres de l'interdiction de téléphoner en conduisant, ==>mise ne place en 2013 d'un permis européen pour lutter contre les accidents et fraudes et durcissement d'accès au pilotage des motos.
La Sécurité routière avec le programme « Tous responsables », de nombreuses campagnes de prévention chocs, toutes les informations nécessaire à responsabiliser les usagers.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
j’espère que tout le monde va bien et que les révisions se passent bien

Je poste le résumé de la R19;par contre, on n'a qu'une fiche sur le suicide

J'espere que le résumé est assez complet.
Voila à plus tard.
R19 :ACCIDENTS
I) Accidents
Définition :
Evènement soudain et imprévu pouvant être à l'origine de lésions plus ou moins graves voire entraîné la mort. Certaines victimes en garderont des séquelles psychologiques ou durables assez fréquentes et parfois un handicap physique.
Les différents types peuvent être regroupés selon:
->les circonstances ( cirlation,travail,occpation domestique et de loisirs)
->les caractéristiques( chutes, brulures, heurt par objet...)
->les critères individuels( âge, sexe, catégorie socio professionnelle,..)
11 millions de personnes victimes d’un accident de la vie courante (ACVC), 19000 décès en 2009.
L’habitat représente 50% des ACVC.
En 2009, sur les routes de France : 68512 accidents, 4262 décès, 83911 blessés.
Aide médicale urgente aux accidentés:
Il existe un large dispositif pour assurer le traitement rapide des accidentés de façon à sauver un maximum de vies et à éviter de graves séquelles. Il est placé sous tutelle du ministère de la santé et des préfets et est assuré par des médecins, hôpitaux, services de secours par intermédiaire du SAMU.
Pour limiter ces décès, le ministère de la santé a mis ne place l'aide médicale d'urgence (médecins, hôpitaux, services de secours, SAMU)
• SAMU : service d'aide médicale d'urgence :
-> Il existe une 100aine de SAMU que l'on peut joindre par tél : le 15.
-> Un médecin reçoit les appels et déclenche la réponse la plus appropriée à la situation : envoie d'un médecin, d'une ambulance, des pompiers, d'un hélicoptère.
-> Chaque SAMU est dotée d'un SMUR (service mobile d'urgence et de réanimation) composé d'une ou plusieurs ambulances équipée(s) de matériel de réanimation et de personnels spécialisés (médecins-réanimateurs, infirmiers) et assurant le transport des blessés vers l'hôpital.
Les DC causés par accidents répertoriés comme morts violents: 3ème position après les maladies circulatoires et les tumeurs.
Les Accidents du travail:
De manière générale, sauf preuve contraire de l'employeur ou de Caisse primaire d'assurance maladie,
Accident de travail = tout accident qui survient durant le temps et sur le lieu de travail ou durant les périodes où le salarié se trouve sous l autorité de son employeur.
L' Acc. de Travail englobe l'acc.de trajet ,survenant pendant le trajet aller-retour entre le lieu de travail et la résidence ou lieu de travail et lieu de restauration.
Voir un médecin si lésions corporelles et demander la délivrance d'un certificat médical initial.
Démarche à effectuer:
Pour la victimes d'un acc de travail ou acc de trajet:
.avertir l'employeur dans les 24h en indiquant: lieu, circonstances,identitésdu ou des témoins
.consulter un médecin
.adresser les différents volets à la CPAM et l 'employeur
Pour l'employeur:
.remettre au salarié la" feuille d'accident de travail ou maladies professionnelles"
->prise en charge des soins sans avance de frais pour le salarié
.faire une déclaration dans les 48h+lettre recommandée avec accusé de réception à la CPAM
.en cas d’arrêt maladie, remplir une attestation de salaire à la CP
Statistiques :
en 2010 ,on compte 1 400 000 accidents de travail, dont 660 000 avec arrêt maladie. (en hausse par rapport à 2009).
La France est le pays le plus "accidentogène" d'Europe.
fréquence des acc. du travail: 32 pour 1000 salariés
.nbre d'acc. avec Arrêt de travail:658847
.nbre d'acc. avec incapacité permanente(hors DC):43028
.nbre de DC:529
Depuis 2011:
.nbre d'acc. de travail en baisse
.nbre d'acc. de trajet en baisse
MAIS maladies professionnelles en constante hausse( reconnaissance du lien entre la profession et la maladie)
Les secteurs les plus touchés:
.Travailleurs du BTP, alimentation, bois, ameublement et transport.
.Les travailleurs moins qualifiés
.Les travailleurs en sous-traitance (intérimaires, précaires) en raison de leur méconnaissance des dangers
.Les jeunes
.Les travailleurs immigrés, maghrébins en particuliers
Causes diverses :
.Matérielles : utilisation de véhicule, ou machine dangereuse ou situation à risque (toit, échafaudage..)
.Conditions de travail : cadences trop élevées, bruit, températures trop élevées, intempéries…
.Humaines : téléphone en conduisant, non respect des consignes de sécurité, fatigue et inattention, consommation de drogues et alcool (alcool = 15 à 20% des accidents)
.Manutentions manuelles : représentent 1/3 des accidents de travail.
.Véhicules : principale cause de décès (22%) suivi des chutes de hauteur (12%)
Tout acc. est le fruit d'un concours de circonstances.
Il peut y avoir des causes favorisantes ,déclenchantes mais jamais de cause unique.
L'acc. découlerait d'un mauvais choix entre plusieurs conduites possibles:
.pb de jugement,de l’attention parfois altéré par l'ignorance ou d'une mauvaise information, la fatigue,l'émotion,...
Notre société engendre des risques nouveaux car il y a un décalage entre la civilisation et les nouvelles technologies.
Problèmes :
.Trop d'accidents.
.Représente plus d'un décès par jour, à cause de la recherche de productivité et de la crise de l'emploi qui a relégué au deuxième plan la défense des conditions de travail.
.Ces accidents sont responsables d'un nombre élevé de décès, de blessés, et de handicapés avec leurs conséquences familiales et sont coûteux pour la sécu (frais de traitement, IJ, pension d'invalidité) et pour les entreprises (perte d'efficacité et de compétitivité).
.Leur nombre est sous estimé car souvent non déclarés à cause du coup que cela représente.
Quelques données sur la fonctions publique hospitalière:
.augmentation de la fréquence et la gravité des acc. du travail
.moins d'acc. avec arrêt dans les grands établissements(+ de 3000 agents)
.acc. les plus fréquents liés aux"efforts de soulèvements","acc.d'exposition au sang"(ou l emploi d'outil coupant) et aux"chutes et glissades".
La prévention et ses acteurs :
Prendre à la fois des mesures collectives et des mesures de protections individuelles en donnant des instructions appropriées aux travailleurs.
Protection de la santé et de la sécurité:
Les obligations de l'employeur:
.application des dispositions sur la sécurité du travail
.évaluation des risques professionnelles
.adoption des mesures préventives/ correctives
.établissement d'un règlement intérieur
.définition de programme d'action de formation à la sécurité
Les droits des salariés:
.formation à la sécurité du travail général ou spécifique
.suivi médical
.expression directive et collective sur les conditions de travail
.alerte et retrait
Amélioration des conditions de travail:
.le ministère du travail s'appuie sur le conseil supérieur de prévention des risques professionnels pour améliorer les conditions de travail.
.Contrôleurs et inspections du travail sont chargés de vérifier l'application des mesures et normes de sécurité, hygiène et conditions de travail.
.INRS (institut national de recherche et santé) élabore des outils d'infos et des dispositifs de sécurité.
.Médecins du travail contrôlent par des visites médicales l'aptitude des travailleurs à leur poste et dépistent maladies dont ils peuvent être atteints. Ils contribuent à l'amélioration des conditions de travail (grâce à l'étude des lieux) et ont une fonction de veille sanitaire d'alerte.
Indemnisation des victimes :
Les accidents du travail donnent lieu à une réparation particulière de la part de l'assurance AT-MP à condition qu'un lien de cause à effet puisse être établit (gratuité des soins sans avance des frais, indemnités journalières d'arrêt de travail du 1 jusqu'à reprise, rente d'invalidité ou décès).
Législations:
Les plans de santé au travail :
.Celui de 2005-2009 avait créé une agence indépendante chargée d'évaluer les risques professionnels, renforcer l'inspection du travail.
.Le plan santé au travail 2010-2014 vise:
->une baisse de 25% des accidents de travail (accentuation de la recherche en santé et diffusion auprès des entreprises, sensibilisation des petites entreprises à la prévention, formation de conducteurs de véhicules utilitaires légers, réforme des services de santé au travail)
-> mettre fin à la croissance ininterrompue depuis 10 ans du nbre de cas de maladies professionnelles.
objectif transversal de travailler mieux à tous les âges de la vie:
->développer la production de la recherche et de la connaissance
->développer des actions de prévention des risques professionnels( risques psychosociaux,chimique,troubles musculo-squelettiques,...)
->renforcer l accompagnement des entreprises dans leurs actions de préventions
->renforcer la coordination et la mobilisation des différents partenaires,tant au niveau national que dans les régions.
Les Accidents domestiques de la Vie Courante
Définition :
Tout accident qui survient aux domiciles ou dans ses abords immédiats,sur les airs de sports ou de loisirs,à l’école et tous ceux survenant à un autre moment de la vie privée.
Ils touchent principalement les enfants et les personnes âgées. Il s’agit le plus souvent de chutes, brûlures, coupures, intoxication, noyades.
L'ADVC est en généralement un traumatisme non intentionnel,et la plupart peut être évitable.
Un traumatisme est causé par une exposition aigüe à des agents physiques(chaleur,électricité,agents chimiques,radiations,...)qui interagissent avec le corps dans des quantités ou des taux excédents le seuil de tolérance humaine.
Trois types d’accidents domestiques :
• Les accidents provoqués par des produits dangereux.
• Les accidents mettant en cause le comportement de l’usager ; il s’agit surtout d’accidents de sport ou d’activités de loisirs et de plein air.
• Les accidents survenant aux âges extrêmes de la vie
Statistiques :
.3 fois nbreux que les accidents du et travail
.20 fois plus que ceux de la circulation
.la plupart (11 500 décès) surviennent à l'intérieur de la maison (surtout cuisine et SDB)
.1ère cause de mortalité chez les enfants: 2000 enfants -6ans décèdent chaque jour à cause d'un ADVC
.certaines victimes ont des séquelles souvent à l'origine des handicaps sérieux
Enfants :
.Fréquence chez les enfants (surtout garçon) = 1ère cause de décès avant 15 ans (entre 1 et 4 ans le + souvent).
.Fréquents en zone rurale, dans les milieux défavorisés (manque de surveillance et chauffage défectueux),
.enfants instables, surprotégés ou rejetés, adolescents ayant le gout du risque.
Causes :
.enfants à risques ou négligence grave des parents (lors de déménagement, divorce, départs en vacances),
.méconnaissance des dangers et gestes de prudence,
.ignorances des gestes qui peuvent sauver
Remèdes aux accidents des enfants:
.information des parents et des enfants grâce à des campagnes d'information dans les médias, les expositions, affiches, brochures, médecins scolaires...qui enseignent les dangers de la maison,
.la nécessité d'anticiper sur le développement de l'enfant c’est à dire développer son autonomie et l'éduquer dans la connaissance des dangers dans la maison et trajet scolaire,
.connaitre les gestes de prudence et les numéros de téléphone à avoir à portée de main.
# la réglementation avec la loi du 21 juillet 1983 qui soumet les produits à une obligation de sécurité dans les conditions normales d'utilisation mais aussi des normes de sécurité imposés aux fabricants notamment pour les jouets de - de 3ans.
Par exemple, depuis 2006, toutes les piscines privées doivent être équipées d'un dispositif anti-noyade.
Chez les PA :
.12 000 décès /an pour les + de 75 ans, dont les 2/3 sont des femmes
size=150].[/size]Principalement chutes (escalier, carrelage glissant, baignoire… à l'origine de fractures dont col du fémur), suffocations (a cause d'aliments), intoxication (médicament, oxyde de carbone), noyade, feu
Causes:
.Plus exposées du fait de leur maladresse, de difficultés pour se déplacer,
.l'isolement
.parfois d'un logement mal adapté (escaliers difficiles).
Remèdes aux accidents des PA:
.Information contre les chutes (brochures Cnam et INPES) donne des conseils (éviter déshydratation, soigner sa vue et son audition, apprendre à se relever en cas de chute…)
.Information contre les brûlures et blessures (utilisation des objets coupants, de l'électroménager et outils de bricolage…)
.Information contre les asphyxies ou incendies (changer les tuyaux de gaz, vérifier chauffe eau et appareil chauffage…)
.Lutte contre l'isolement:mise en place par les communes de réseaux de télé-alarme ou par réseaux de voisinage ou parenté.
.Aide financières pour l'amélioration de l’habitat par le fond d'action sociale et CPAM
Organisation de la prévention selon leurs compétences en France:
.INPES(institut national de prévention et d'éducation pour la santé)et la CSC(commission de la sécurité des consommateurs):communication à visée préventive=chaque année, publication de brochures, campagne d infos
.InVS(Institut de veille sanitaire): "approche connaissance des accidents", établit un recueil de donnée épidémiologique, afin de mieux connaitre l'origine et le type d'accident.
.DGCCRF( direction générale de la concurrence,de la consommation,et de répression des fraudes):"approche du produits",à pour rôle:la régulation concurrentielle des marchés,la protection économique des consommateurs,la sécurité des consommateurs
.le pouvoirs public et la commission de la sécurité des consommateurs): élaborent et mettent en œuvre les recommandations, les normes, et la réglementation.
..>Un portail internet dédié à la prévention des ADVC(http://www.stopauxaccidentsquotidiens.fr/) incite à une plus large prévention passant par une action portant sur le comportement, sur le produits, sur l'environnement.
..>Plan national de prévention des AcVC est copiloté par la DGS (Direction générale de la santé) et la DGCCRF et examiné chaque année depuis mars 2007 en Comité national de santé publique (CNSP) .
..>Un protocole d’échanges et de collaboration a été signé entre tous les acteurs en juillet 2008, pour la coordination des programmes d’actions respectifs des structures impliquées.
..>Une cellule d’échanges, de documentation et d’information sur les AcVC (Cediac) a été créée en juillet 2002.
..>Publication du livre blanc(http://www.securiteconso.org/article682.html)(suite au forum"prévenir les acc.de la vie courante"en juin 2005),
6 grands thèmes prioritaires:
*La sécurité des enfants:
=>amélioration de la connaissance des acc.dont les enfants sont victimes
=>agir par la règlementation
=>promouvoir la normalisation en matière de jouets et de vêtement
=>amélioration de l'information des consommateurs, notices simplifiées
=>mieux utiliser l'école comme lieu de prévention
=>multiplier les actions locales de prévention
=>renforcer les mesures de précaution en matière de loisirs numérique
=>agir sur la qualité de l'air intérieur
*La sécurité des pers.en situation de handicap visuel ou auditif:
=>1700000 déficients visuels
=>améliorer la prise en charge
=>assurer l’information et la formation des personnes handicapées
=>rendre plus "accessible"l'environnement public
=>sécuriser la sphère domestique par une collaboration des industriels et des distributeurs.
*La prévention des chutes au domicile des pers.âgées:
=>9300 DC/an suit à une chute
=>60% des cas à domicile
=>même si absence de traumatisme immédiat= incapacité à se relever supérieur à 1h = x5 le risques de mortalité dans les six mois
=>appréhender la prévention des chutes dans une perspective globale= >enjeu de santé publique pour une population et outil de prévention de la perte d'autonomie ou de son aggravation.
=>former le personnel professionnel intervenant auprès des pers.âgées
=>promouvoir les aménagements du domicile
=>diffuser plus largement les outils de communication de prévention des chutes
Malgré l’importance des ADVC , ce n'est pas encore une préoccupation de santé publique====> médiocrité de la perception du risques encourus
10ème position des craintes des risques de la santé
manque d’intérêt ===>obstacle sémantique
dans le langage courant, accident =signification résignée,considéré comme "inévitable parce que c'est un accident",acceptation d'une sorte de fatalité.
Les recommandations de protection ou de prévention,sont vécues ou perçues comme limitant la liberté individuelle ou le plaisir de certaines activités!
Les Accidents de la route :
Accident de la circulation: tout acc.impliquant au moins un véhicule routier en mouvement, survenant sur une voie ouverte à la circulation publique, et dans lequel au moins une pers. est blessée ou tuée.
S’ils ne viennent qu’au troisième rang de la morbidité accidentelle, les accidents de la circulation sont le plus fréquemment mortels.
Enregistrement systématique par les services de police ou de la gendarmerie qui interviennent à chq fois qu'un acc. sur la voie publique fait des victimes: bulletins d'analyse d'acc.corporel (BAAC).
En France, loi du 5 juillet 1985(dite Badinter) : indemnisation des victimes sauf si elles ont commis une faute inexcusable.
Statistiques :
.Acc.corporels: 65024
.Victimes blessées (tte pers. ayant subi un traumatisme nécessitant un traitement médical avec ou sans hospitalisation): 81251
.Victimes tuées( tte pers.qui décèdent sur le coup ou dans les 30 jrs qui suivent l'acc.) :3963
.Baisse de 0,7 % de la mortalité grâce à la prévention de 2010 à 2011
.Baisse de 3,8% du nombre de blessés
Les victimes :
.Les hommes sont plus touchés que les femmes
.Les jeunes de 15 à 25 ans sont les + touchés. => 1ère cause de décès à cause de
==>l'alcool + drogue
==>excès de vitesse
==>Utilisation des 2 roues
==>Inexpérience
Les causes :
Les acc. et la gravité de leurs conséquences s'expliquent bien svt par une combinaison de facteurs liés au conducteur, au véhicule, à la route, au condition de circulation, à la météorologie, au tps de secours...
• Le comportement du conducteur (95% des cas) :
==>vitesse excessive,
==>Distance de sécurité : moins de 50% des véhicules la respectent, les collisions en chaine représentent 16% des tués en France.
==>Défaut de ceinture/casque : 22% des tués de la route, port systématique de la ceinture permettrait de diviser par 2 le risque d'être tué en cas d'accident.
==>L’alcoolémie : 1150 morts en 2011, 1 accident mortel sur 3, 1ère cause de mortalité sur les routes, dans ces accidents les hommes sont responsables à 92%.
A 0,5g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 2
A 0,8g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 10
A 1,2g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 35 , ==>infraction grave au code de la route,
==>mauvaise vue, fatigue,
==>prise de médicaments ou de drogue,
==>inattention,somnolences, fatigues :1 accident mortel sur 3 sur l’autoroute, cause apparaissant dans 8 % des accidents mortels sur la route, et atteint 21 % sur les autoroutes.
==>utilisation du téléphone: Multiplie par 4 le risque d’avoir un accident corporel.
==>Conduite sous influence de cannabis : Multiplie par 2 le risque d’être responsable d’un accident mortel. Risque multiplié par 16 quand prise d’alcool en plus.
==>Conduite sans permis/ avec un permis inadapté / sans assurance : acteur présent pour les accidents occasionnant 4 % des tués.
==>......
• Un réseau routier dangereux : réseau autoroutier insuffisant, routes départementales sinueuses et pas toujours correctement entretenues, carrefours dangereux…
• Parc automobile peu sûr : mauvais entretien des freins, pneumatiques, éclairage…
Problèmes :
.Coût humain encore élevé (moins bons que autres pays européens, 12 morts et 300 blessés par jour)
.Objectif - de 3 000 morts en 2012 non atteint à cause de la signalisation généralisée des radars + GPS qui les annonce
. Surreprésentation des 18-24 ans parmi es victimes (21% des tués)
.Ralentissement du nbre de tués et de bléssés mais persistance d'un nbre élevé de conducteur en état d'ébriété, nbre croissant de conduites sans permis, acc. tjrs en augmentation chez les motards et les 15-24 ans.
.Hausse de la mortalité en 2 roues
.Alcoolémie supérieur au taux légal
.Trafics de point de permis sur le net
.Nombre croissant de conduites sans permis (80 à 100 000)
.Coût économique important : 18 milliards d'euros (information, infrastructure routière, indemnisation des victimes, perte de production, frais de justice, réparation des dommages)
Remèdes :
L'Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière(ONIRS):
-assure la collecte et la diffusion des informations nécessaires à la préparation et à la mise en œuvre de la politique de sécurité routière.
A ce titre, il :
-rationalise et unifie la collecte des données statistiques provenant des différentes sources nationales et internationales,
-assure leur mise en forme,leur interprétation et leur diffusion,
-effectue ou assure le suivi des études générales ou sectorielles sur l'insécurité routière.
L’Association de Prévention Routière :
.Créée en 1949, elle est reconnue d'utilité publique en 1955. Avec plus de 100 000 adhérents et donateurs, c’est une des principales associations loi 1901 de France elle assure :
==>L'éducation routière des enfants et adolescents menée par les directeurs et bénévoles des comités départementaux de l’association et par ses partenaires (policiers, employés municipaux et forces de l’ordre).
==>Sensibilisation et information du grand public :
Campagnes de sensibilisation abordant les principales causes d'accidents
Les opérations grand public :
.Opérations nationales (du type "Capitaine de soirée" et "Lumière et Vision"), et comités départementaux menant, tout au long de l'année, de nombreuses actions de prévention routière adaptées aux spécificités locales, en liaison le plus souvent avec les collectivités territoriales.
.Création d’un programme à destination des 15/24 ans, "Penser à rentrer en vie" avec la promotion du capitaine de soirée, la diffusion de campagnes media, la création de sites internet dédiés, mais également la publication d’études pour mieux comprendre le risque jeune.
.Plan départemental d’action de la sécurité routière(PDASR 2012)
lutte contre l insécurité routière: objectif moins de 3000 pers. tuées pour 2012.
priorité sur les projets traitant des enjeux sur l alcool et les deux roues.
.Poursuivre les efforts de responsabilisation des conducteurs:
==>campagnes d'infos plus choquantes
==>campagnes de communication dans les discothèques
==>pictogrammes d'alertes à 3 niveaux sur les boites de médicaments altérant la vigilance
==>actions départementales comme les minibus mis à la disposition des jeunes à la sortie des discothèques ou encore les silhouettes des morts au bord des routes
.Renforcement de l'éducation routière des jeunes:
==>BSR obligatoires des conducteurs cyclomoteurs depuis 2004
==>attestation de sécurité routière délivrée enfin de 3ème, indispensable pour passer le permis B
==>permis de conduire réformé:
=>former davantage sur les facteurs de risques
=>épreuves durent 35min
=>permis probatoire pour 3 ans avec 6 points
==>depuis 2007, nouveaux détenteurs d'une permis auto doivent suivre une formation de 7 h pour conduire un deux roues.
.Automatisation et accentuation de la répression :
==>multiplication des contrôles de police et test de dépistage drogue/alcool, ==>installation de radars automatiques fixes ou mobiles,
==>une application plus stricte de la loi sur la sécurité routière de 2003 avec la systématisation des sanctions encourues en cas de circonstances aggravantes comme conduite sous l'emprise d'une drogue, d'alcool, excès de vitesse, délit de fuite, avec aussi un alourdissement du barème de retraits de points
==>nouvelles peines complémentaires possibles comme par exemple stage obligatoire de formation à la sécurité routière ou encore interdiction de conduire un véhicule puissant.
==>L'utilisation de peines alternatives aux poursuites pénales comme TIG et enfin des sanctions plus sévères comme la confiscation du véhicule.
• Mesures matérielles:
==>l'amélioration du réseau routier
==>contrôle technique tous les 2 ans avec obligation de réparer les défaillances vitales pour les véhicules de plus de 5ans.
.Nouvelles pistes à l'étude:
==>dispositif antidémarrage en cas d’alcoolémie ou"d'une boite noire", voire abaissement à 0 le tx autorisé d'alcoolémie...
.A l'étude :
==>extension aux kits mains libres de l'interdiction de téléphoner en conduisant, ==>mise ne place en 2013 d'un permis européen pour lutter contre les accidents et fraudes et durcissement d'accès au pilotage des motos.
La Sécurité routière avec le programme « Tous responsables », de nombreuses campagnes de prévention chocs, toutes les informations nécessaire à responsabiliser les usagers.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
Re bonsoir, Suite Résumé R19:
Le suicide:
Le suicide constitue un problème majeur de santé publique:révélateur du mal être social.
Ce comportement autodestructeur est l’aboutissement d’une situation de crise, souvent insuffisamment perçue par l’entourage et le corps médical.
Il concerne toutes les catégories d’âge et les deux sexes.
Les tentatives de suicide sont 10 fois plus fréquentes que les suicides aboutis, et elles souvent réitérées.
Le nombre de tentatives de suicide est lui aussi sous-estimé dans la mesure où la comptabilisation se fait par l'activité des urgences hospitalières et que toutes les tentatives ne font pas l'objet d'une hospitalisation.
la tentative de suicide serait le plus souvent un appel au secours, une protestation contre la vie, plus qu'un véritable désir de mort.
Définition:
Acte de mettre fin à ses jours.
Statistique:
En France :
==>Un suicide toutes les 50 minutes
==>le suicide fait deux fois plus de morts que la route
==>En 2010, on estime à 10 334 le nombre de décès par suicide en France
==>Les troubles mentaux (dépression, troubles de la personnalité, dépendance à l’alcool ou schizophrénie, par exemple), certaines maladies physiques comme les troubles neurologiques, le cancer et l’infection à VIH sont des facteurs de risques du suicide.
60 % des personnes ayant fait une tentative de suicide répètent leur geste
160 000 tentatives de suicides par an
12 000 décès par suicide par an
Première cause de mortalité entre 15 et 44 ans
8% de la population a déjà fait une tentative de suicide au cours de sa vie
Le suicide des hommes représentent 73% des suicidés
Le nombre de décès par suicide est sous-estimé du fait d'un défaut de déclaration ou de l'existence de suicides "cachés", inscrits dans d'autres rubriques de décès comme les intoxications ou les accidents.
On peut un jour être tenté par la mort, face à des difficultés qui nous dépassent.
Mode suicidaire :
==>la pendaison (54 et 32 %)chez les hommes comme chez les femmes
==>aux armes à feu (18 % contre 3 %),
==>les femmes aux médicaments (31 % contre 10 %).
Les causes des suicides:
• Chez les jeunes :
==>La vision pessimiste de leur avenir,
==>Stress de l’examen, peur de l’échec
==>La violence, l’agressivité
==>Les conflits familiaux, sociaux.., absence de communication
==>Les comportements excessifs, excès d’alcool, de drogues (bad trip)
• Chez les 25-45 ans :
==>Difficultés conjugales et réactionnelles
==>Fragilité de la personnalité (échecs sentimentaux, professionnels...)
==>Groupes socialement défavorisés, marqués par l’isolement
==>Pathologies sociales et mentales lourdes (hérédité, alcoolisme...)
• Chez les personnes âgées
==>Mauvaise santé physique et mentale
==>Solitude
==>Mort du conjoint ou d’un être cher
==>Arrêt de l’activité (retraite) -> interruption du mode de vie habituel
Problèmes/difficultés:
.Comportement suicidaire : un profil complexe:
"comportement suicidaire" = toute une variété de comportements qualifiés soit de tentative de suicide (définie comme un geste intentionnel dans le but de se donner la mort), soit de suicide proprement dit.
Les comportements suicidaires peuvent être classés en fonction de plusieurs critères :
==>l’intention (désir de fuite, de vengeance, suicide altruiste, prise de risque, comportement ordalique de "jeu avec la mort", auto-sacrificiel),
==>l’idéation suicidaire (justification de l’acte,idée que se fait un individu selon laquelle le suicide pourrait constituer une solution à la situation dans laquelle il se trouve et qu'il juge insupportable ou bien à la douleur morale et à la détresse qu'il éprouve),
==>le moyen utilisé (violent ou non),
==>le degré de gravité(nécessité ou non d’une hospitalisation en soins intensifs),
==>l’importance des altérations du fonctionnement cognitif (agressivité, impulsivité),
==>les circonstances aggravantes ou précipitantes (confusion mentale, intoxication, contexte socio-démographique particulier)
.Multiplicité des facteurs de risques:
Il existe un gd nombre de facteurs pouvant amener à un sentiment de non existence et engendrer un comportement suicidaire.
Ces facteurs de risques sont :
==>psychiatriques et toxiques:
-maladie psychiatrique grave, notamment troubles de l'humeur(dépression, maladie bipolaire, schizophrénie),
-addiction diverses(alcool, drogues)
-prise abusive de médicaments
==>familiaux et affectifs:
-antécédents familiaux de suicides,
-violences familiales,(incestes en particulier),agressions corporelles et sexuelles,
-difficulté à communiquer, impression d'être différents(cas homosexualité),
-sentiments de rejets,d'incompréhension,d'abandon(cas adoption)
-échec scolaire
==>socio-économique:
-pb professionnels(stress,pression, harcèlement)
-absence de vie professionnelle(chômage, hospitalisation, incarcération)
==>génétique et neurobiologique:
-des études récentes montrent que des déterminants neurobiologiques et des facteurs génétiques pourraient influencer les comportements suicidaires.
Solutions:
Prévention :
La prévention du suicide passe dans un 1er tps par une détection précoces du comportement à risques.L'entourage proche joue ici un rôle crucial en matière d'attention et de communication.
Si un comportement à risque est détecté il doit ensuite être évalué et diagnostiqué par un médecin qui pourra, si besoin est, prescrire un traitement approprié.
Différentes mesures,possibilité de traitement du comportement suicidaire, peuvent être pris aux niveaux communautaire et national pour réduire les risques, et notamment:
==>Rendre moins accessibles les moyens de se suicider (par exemple les pesticides, les produits pharmaceutiques et les armes à feu) ;
==>traitement médical ( dans le cas de la dépression, ou d'une douleur physique)
==>traitement psychiatrique (dans le cas d'un trouble de l'humeur,de toxicomanie, l'alcool et de schizophrénies);
==>traitement psychologique (psychothérapie, thérapie de couple, familiale)
==>Assurer le suivi des personnes qui ont fait une tentative de suicide ;
==>Encourager un comportement responsable de la part des médias;
==>Former des agents de soins de santé primaires.
Signes annonciateurs:
il n'est pas tjrs possible de détecter les risques suicide, cependant une pers. prédisposée au suicide peut afficher, consciemment ou inconsciemment un ou plusieurs des signes suivants:
==> baisse d'interaction avec la famille et les amis
==>désintérêt à l'égard des activités habituellement appréciées
==>changements physiques (manque d’énergie ou au contraire hyperactivités,troubles du sommeil,de l'appétit,variation du poids)
==>perte de l'estime de soi
==> référence à la mort ou au suicide(oral ou écrit)
==> mise en ordres des affaires personnelles(don de biens,testaments, assurances vies)
==> tentative de suicide antérieure
==>'un tiers des homosexuels seraient victimes d'actes homophobes et qu'ils seraient cinq fois plus nombreux que les hétérosexuels à faire une tentative de suicide.
Journée mondiale de la prévention du suicide (le 10 septembre 2012) « Allumez une bougie près d’une fenêtre »
Programme national d’actions contre le suicide (2011-2014).
Association :
• ADIS (association de défense contre l'incitation au suicide) : Défense des intérêts moraux et matériels des proches des suicidés.
• Suicide écoute : une ligne d’écoute mis à disposition 24H/24 afin d’aider les personnes en détresse.
• Fil santé jeunes : un numéro gratuit, principalement destiné aux jeunes en détresse, une écoute 24H/24 et totalement anonyme.
• infosuicide.org : un site internet complétement dédié aux personnes en détresse, afin de les aider, à l’aide d’information et de forums.
• SOS-suicide, SOS-amitié, SOS-espoir, SOS-dépression…
Voili, voilou, j'éspere que cela vous va
.
Bonne nuit.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le suicide:
Le suicide constitue un problème majeur de santé publique:révélateur du mal être social.
Ce comportement autodestructeur est l’aboutissement d’une situation de crise, souvent insuffisamment perçue par l’entourage et le corps médical.
Il concerne toutes les catégories d’âge et les deux sexes.
Les tentatives de suicide sont 10 fois plus fréquentes que les suicides aboutis, et elles souvent réitérées.
Le nombre de tentatives de suicide est lui aussi sous-estimé dans la mesure où la comptabilisation se fait par l'activité des urgences hospitalières et que toutes les tentatives ne font pas l'objet d'une hospitalisation.
la tentative de suicide serait le plus souvent un appel au secours, une protestation contre la vie, plus qu'un véritable désir de mort.
Définition:
Acte de mettre fin à ses jours.
Statistique:
En France :
==>Un suicide toutes les 50 minutes
==>le suicide fait deux fois plus de morts que la route
==>En 2010, on estime à 10 334 le nombre de décès par suicide en France
==>Les troubles mentaux (dépression, troubles de la personnalité, dépendance à l’alcool ou schizophrénie, par exemple), certaines maladies physiques comme les troubles neurologiques, le cancer et l’infection à VIH sont des facteurs de risques du suicide.
60 % des personnes ayant fait une tentative de suicide répètent leur geste
160 000 tentatives de suicides par an
12 000 décès par suicide par an
Première cause de mortalité entre 15 et 44 ans
8% de la population a déjà fait une tentative de suicide au cours de sa vie
Le suicide des hommes représentent 73% des suicidés
Le nombre de décès par suicide est sous-estimé du fait d'un défaut de déclaration ou de l'existence de suicides "cachés", inscrits dans d'autres rubriques de décès comme les intoxications ou les accidents.
On peut un jour être tenté par la mort, face à des difficultés qui nous dépassent.
Mode suicidaire :
==>la pendaison (54 et 32 %)chez les hommes comme chez les femmes
==>aux armes à feu (18 % contre 3 %),
==>les femmes aux médicaments (31 % contre 10 %).
Les causes des suicides:
• Chez les jeunes :
==>La vision pessimiste de leur avenir,
==>Stress de l’examen, peur de l’échec
==>La violence, l’agressivité
==>Les conflits familiaux, sociaux.., absence de communication
==>Les comportements excessifs, excès d’alcool, de drogues (bad trip)
• Chez les 25-45 ans :
==>Difficultés conjugales et réactionnelles
==>Fragilité de la personnalité (échecs sentimentaux, professionnels...)
==>Groupes socialement défavorisés, marqués par l’isolement
==>Pathologies sociales et mentales lourdes (hérédité, alcoolisme...)
• Chez les personnes âgées
==>Mauvaise santé physique et mentale
==>Solitude
==>Mort du conjoint ou d’un être cher
==>Arrêt de l’activité (retraite) -> interruption du mode de vie habituel
Problèmes/difficultés:
.Comportement suicidaire : un profil complexe:
"comportement suicidaire" = toute une variété de comportements qualifiés soit de tentative de suicide (définie comme un geste intentionnel dans le but de se donner la mort), soit de suicide proprement dit.
Les comportements suicidaires peuvent être classés en fonction de plusieurs critères :
==>l’intention (désir de fuite, de vengeance, suicide altruiste, prise de risque, comportement ordalique de "jeu avec la mort", auto-sacrificiel),
==>l’idéation suicidaire (justification de l’acte,idée que se fait un individu selon laquelle le suicide pourrait constituer une solution à la situation dans laquelle il se trouve et qu'il juge insupportable ou bien à la douleur morale et à la détresse qu'il éprouve),
==>le moyen utilisé (violent ou non),
==>le degré de gravité(nécessité ou non d’une hospitalisation en soins intensifs),
==>l’importance des altérations du fonctionnement cognitif (agressivité, impulsivité),
==>les circonstances aggravantes ou précipitantes (confusion mentale, intoxication, contexte socio-démographique particulier)
.Multiplicité des facteurs de risques:
Il existe un gd nombre de facteurs pouvant amener à un sentiment de non existence et engendrer un comportement suicidaire.
Ces facteurs de risques sont :
==>psychiatriques et toxiques:
-maladie psychiatrique grave, notamment troubles de l'humeur(dépression, maladie bipolaire, schizophrénie),
-addiction diverses(alcool, drogues)
-prise abusive de médicaments
==>familiaux et affectifs:
-antécédents familiaux de suicides,
-violences familiales,(incestes en particulier),agressions corporelles et sexuelles,
-difficulté à communiquer, impression d'être différents(cas homosexualité),
-sentiments de rejets,d'incompréhension,d'abandon(cas adoption)
-échec scolaire
==>socio-économique:
-pb professionnels(stress,pression, harcèlement)
-absence de vie professionnelle(chômage, hospitalisation, incarcération)
==>génétique et neurobiologique:
-des études récentes montrent que des déterminants neurobiologiques et des facteurs génétiques pourraient influencer les comportements suicidaires.
Solutions:
Prévention :
La prévention du suicide passe dans un 1er tps par une détection précoces du comportement à risques.L'entourage proche joue ici un rôle crucial en matière d'attention et de communication.
Si un comportement à risque est détecté il doit ensuite être évalué et diagnostiqué par un médecin qui pourra, si besoin est, prescrire un traitement approprié.
Différentes mesures,possibilité de traitement du comportement suicidaire, peuvent être pris aux niveaux communautaire et national pour réduire les risques, et notamment:
==>Rendre moins accessibles les moyens de se suicider (par exemple les pesticides, les produits pharmaceutiques et les armes à feu) ;
==>traitement médical ( dans le cas de la dépression, ou d'une douleur physique)
==>traitement psychiatrique (dans le cas d'un trouble de l'humeur,de toxicomanie, l'alcool et de schizophrénies);
==>traitement psychologique (psychothérapie, thérapie de couple, familiale)
==>Assurer le suivi des personnes qui ont fait une tentative de suicide ;
==>Encourager un comportement responsable de la part des médias;
==>Former des agents de soins de santé primaires.
Signes annonciateurs:
il n'est pas tjrs possible de détecter les risques suicide, cependant une pers. prédisposée au suicide peut afficher, consciemment ou inconsciemment un ou plusieurs des signes suivants:
==> baisse d'interaction avec la famille et les amis
==>désintérêt à l'égard des activités habituellement appréciées
==>changements physiques (manque d’énergie ou au contraire hyperactivités,troubles du sommeil,de l'appétit,variation du poids)
==>perte de l'estime de soi
==> référence à la mort ou au suicide(oral ou écrit)
==> mise en ordres des affaires personnelles(don de biens,testaments, assurances vies)
==> tentative de suicide antérieure
==>'un tiers des homosexuels seraient victimes d'actes homophobes et qu'ils seraient cinq fois plus nombreux que les hétérosexuels à faire une tentative de suicide.
Journée mondiale de la prévention du suicide (le 10 septembre 2012) « Allumez une bougie près d’une fenêtre »
Programme national d’actions contre le suicide (2011-2014).
Association :
• ADIS (association de défense contre l'incitation au suicide) : Défense des intérêts moraux et matériels des proches des suicidés.
• Suicide écoute : une ligne d’écoute mis à disposition 24H/24 afin d’aider les personnes en détresse.
• Fil santé jeunes : un numéro gratuit, principalement destiné aux jeunes en détresse, une écoute 24H/24 et totalement anonyme.
• infosuicide.org : un site internet complétement dédié aux personnes en détresse, afin de les aider, à l’aide d’information et de forums.
• SOS-suicide, SOS-amitié, SOS-espoir, SOS-dépression…
Voili, voilou, j'éspere que cela vous va

Bonne nuit.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
- supercuisto
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Merci Chany !! quel travail ! elle était vraiment énorme cette fiche ! vaste sujet !
Celine ce n'est pas une liste officielle mais une liste que nous avons fait tous ensemble à partir des livres de révisions et des sujets d'actualité ou qui sont tombés l'année dernière ! On les a classés pour que ce soit plus facile pour s'y retrouver ! voila
Je me propose pour le résumé de la R20 !!
C'est parti pour la R21 sur l'obésité jusqu'à mercredi !
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Celine ce n'est pas une liste officielle mais une liste que nous avons fait tous ensemble à partir des livres de révisions et des sujets d'actualité ou qui sont tombés l'année dernière ! On les a classés pour que ce soit plus facile pour s'y retrouver ! voila
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C'est parti pour la R21 sur l'obésité jusqu'à mercredi !

ESI 2013 / 2016 a Tours CHRU
En reconversion professionnelle... j'y crois !!!
S1 : EHPAD - 30 ECTS/30
S2 : DERMATOLOGIE
En reconversion professionnelle... j'y crois !!!
S1 : EHPAD - 30 ECTS/30
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