Fiches Culture Générale 2013
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Louloute21L13 a écrit :coucou les loulous
@chloé courage ma belle c clair que c horrible... je pense à toi
on croise les doigts pour nous tous pour ton bac chloé pour nos concours qui sont en ce moment
@ chany moi je passe encore la croix rouge le 6 avril Mais POur le 1er que j'ai passé on était 1500 pour 67 places déprimant!!!le second on était 650 pour 130 places un peu mieux!!!
merci à will et chany et chloé pour toutes les infos les aides le soutien qui a été essentiel pendant les révisions
je vous embrasse
bisous les loulous
Louloute !!!
<3<3
merciii ma belle !!!
c est sur que ca fait beaucoup de personnes mais on va y arriver, ne vous inquiétez pas


grooos bisousÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
se prépare aux concours de printemps de 2013
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Poupinette899990000 a écrit :Coucou![]()
Je suis une nouvelle sur le forum , Jai passé mon concours le 13 03 a Auxerre , résultat le 05 04 et Jai bien révisé les test mais pas trop la CG , mm si Jai un bac stss je stress à l'idée de ne pas l'avoir a cause de ça sachant que je pense avoir loupé la problématique et un peu le reste ... mm si j'avais bien compris le sujet " quand le travail empiète sur la famille "
Est ce que vs avez des exemples similaires ou des expériences similaires ?
ben moi je suis en terminale ST2S et j ai passé un concours et j ai peur aussi qu'ils saquent un peu plus parce que justement on fait st2s...
j' attends les résultats en me disant que de tte facon j ai fait de mon mieux et que si je ne l ai pas ben c est que je ne suis pas encore prête à faire cette école :/
mais bon, je suis positive et faut que je l'ai mdrr
fait pareil

bisous, ChloéÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Mon article sur le tabac:
http://romaingaillard.over-blog.com/tag ... ons/Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Fiches Culture Générale 2013
waah tt le monde, j ai vu une video sur la page d'accueil d'infirmiers.com, je me suis pissée dessus mdrr
http://www.youtube.com/watch?v=wWoJehO_HKg
j en peux plus elle m a fait trop rire ^^
imaginez nous aussi on fait ça à l'IFSI :p ça fait genre comme les gosses: apprendre en s'amusant, c est géniial !!
désolee mais je devais le partager avec vous
bisous
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
http://www.youtube.com/watch?v=wWoJehO_HKg
j en peux plus elle m a fait trop rire ^^
imaginez nous aussi on fait ça à l'IFSI :p ça fait genre comme les gosses: apprendre en s'amusant, c est géniial !!
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bisous

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Re: Fiches Culture Générale 2013
salut à tous, j'ai vu il y a quelques temps un récapitulatif des sujets de culture generale tombés cette année mais je ne le retrouve pas, qqn peut il me donner le lien svp?
merci davance
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
merci davance

Re: Fiches Culture Générale 2013
Voilà:consuerte a écrit :salut à tous, j'ai vu il y a quelques temps un récapitulatif des sujets de culture generale tombés cette année mais je ne le retrouve pas, qqn peut il me donner le lien svp?
merci davance
http://www.infirmiers.com/forum/2013-le ... htmlÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
Merci William.
Les amis j'ai une question.
Peut on mettre des données chiffrés dans une réponse en CG alors qu'on ne nous le demande pas sur la premiére question , quand on te demande dégagez les idées principales? Car c'est assez confus quand tu tombes sur un texte à chaque phrase y'a une donnée lol.. comme pour les associations sur le texte y'avait beaucoup de données chiffrés
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les amis j'ai une question.
Peut on mettre des données chiffrés dans une réponse en CG alors qu'on ne nous le demande pas sur la premiére question , quand on te demande dégagez les idées principales? Car c'est assez confus quand tu tombes sur un texte à chaque phrase y'a une donnée lol.. comme pour les associations sur le texte y'avait beaucoup de données chiffrés

Re: Fiches Culture Générale 2013
Merci beaucoup !Chou2 a écrit :Voilà:consuerte a écrit :salut à tous, j'ai vu il y a quelques temps un récapitulatif des sujets de culture generale tombés cette année mais je ne le retrouve pas, qqn peut il me donner le lien svp?
merci davance
http://www.infirmiers.com/forum/2013-le ... 29255.html

Re: Fiches Culture Générale 2013
Bonjour à tous
eh bien je vous suis depuis quelques temps, je préféres vous lire, mais là j'ai une question qui me turlupine!!!!!
je recherche des fiches sur INTERNET , en avez vous?
Bonne journée, et merci d'avanceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
eh bien je vous suis depuis quelques temps, je préféres vous lire, mais là j'ai une question qui me turlupine!!!!!
je recherche des fiches sur INTERNET , en avez vous?
Bonne journée, et merci d'avanceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
Les différents types d'interactions médicamenteuses
Quand un médicament modifie l'effet d'un autre médicament présent au même moment dans l'organisme, on dit qu'il y a interaction médicamenteuse. Celle-ci peut être positive et voulue, ou bien négative, et à éviter. Mais, dans tous les cas, les mécanismes sont les mêmes.
On appelle interactions médicamenteuses les réponses qui résultent de la prise d'un ou plusieurs médicaments et qui sont différentes des effets connus ou attendus de chacun d'entre eux pris séparément. Si certaines sont négatives, d'autres, en revanche, sont recherchées car elles sont bénéfiques. C'est le cas des trithérapies données aux personnes traitées pour le VIH (sida).
Médicaments - InteractionsMais, en règle générale, les interactions médicamenteuses sont à éviter, car elles peuvent entraîner soit l'échec d'un traitement, soit une amplification des effets prévus, soit des effets toxiques graves, voire mortels.
Par quels mécanismes ?
Le résultat d'une interaction peut être :
L'addition des effets. Par exemple, les actions de deux anticoagulants, deux hypnotiques, deux produits contenant du paracétamol vont s'ajouter partiellement ou totalement ;
La potentialisation des effets : au lieu de s'additionner, les effets se multiplient ;
L'inhibition des effets : l'efficacité d'un médicament est diminuée, voire annihilée par l'administration d'un second.
De la prise à l'élimination…
L'ensemble de ces interactions entre médicaments se retrouve quelle que soit la forme d'administration (orale, intraveineuse, intramusculaire, suppositoire, etc.).
Mais, pour exemple, parce que c'est le plus fréquent, suivons un médicament pris par la bouche. Son absorption se fait essentiellement au niveau de l'estomac et de l'intestin, puis il séjourne dans le foie, où un ou plusieurs enzymes interviennent, si nécessaire, pour l'activer, le couper, le transformer… en “produit” capable de circuler dans le sang et d'agir là où il faut. Le tout est ensuite éliminé, notamment par les urines après être passé par les reins.
. quelles interactions ?
A chacune de ces étapes, des interactions peuvent avoir lieu, notamment si les médicaments sont consommés en même temps. Ainsi, les produits agissant sur le transit, les pansements gastriques, les antiulcéreux… modifient l'absorption intestinale des autres thérapeutiques ; ils la diminuent. L'ingestion simultanée de calcium et de magnésium annule l'effet des deux produits.
Certains médicaments augmentent l'activité des enzymes du foie ou, au contraire, les inactivent, amplifiant ou réduisant l'efficacité d'autres traitements.
De même, certaines thérapeutiques entraînent l'accumulation de produits encore actifs dans les reins ; ils peuvent, dès lors, devenir toxiques.
Enfin, des médicaments utilisent les mêmes “modes de transport” dans le sang. Les uns ont plus d'affinité avec les transporteurs que d'autres ; ils prennent donc “tous les sièges”, laissant les autres circuler librement dans le sang, passer dans les organes, et agir… parfois avec dangerosité. Ainsi, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les anticoagulants antivitamine K ne font pas bon ménage. Ces derniers perdent souvent de leur efficacité, entraînant des risques hémorragiques. Enfin, n'oublions pas le site d'action du médicament, qui peut être le même pour plusieurs produits. Là encore, c'est le plus “fort” qui gagnera, l'autre ne manifestant alors qu'une efficacité amoindrie si ce n'est nulle.
Votre médecin et votre pharmacien possèdent toutes les données relatives aux interactions médicamenteuses connues. Ils sont à même de prévenir (en vous indiquant à quel moment il convient le mieux de prendre vos différents médicaments les uns par rapport aux autres) ou, à défaut, de vous avertir de celles que vous pourrez rencontrer lors d'une prescription médicamenteuse.
France Garcia-FicheuxÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Quand un médicament modifie l'effet d'un autre médicament présent au même moment dans l'organisme, on dit qu'il y a interaction médicamenteuse. Celle-ci peut être positive et voulue, ou bien négative, et à éviter. Mais, dans tous les cas, les mécanismes sont les mêmes.
On appelle interactions médicamenteuses les réponses qui résultent de la prise d'un ou plusieurs médicaments et qui sont différentes des effets connus ou attendus de chacun d'entre eux pris séparément. Si certaines sont négatives, d'autres, en revanche, sont recherchées car elles sont bénéfiques. C'est le cas des trithérapies données aux personnes traitées pour le VIH (sida).
Médicaments - InteractionsMais, en règle générale, les interactions médicamenteuses sont à éviter, car elles peuvent entraîner soit l'échec d'un traitement, soit une amplification des effets prévus, soit des effets toxiques graves, voire mortels.
Par quels mécanismes ?
Le résultat d'une interaction peut être :
L'addition des effets. Par exemple, les actions de deux anticoagulants, deux hypnotiques, deux produits contenant du paracétamol vont s'ajouter partiellement ou totalement ;
La potentialisation des effets : au lieu de s'additionner, les effets se multiplient ;
L'inhibition des effets : l'efficacité d'un médicament est diminuée, voire annihilée par l'administration d'un second.
De la prise à l'élimination…
L'ensemble de ces interactions entre médicaments se retrouve quelle que soit la forme d'administration (orale, intraveineuse, intramusculaire, suppositoire, etc.).
Mais, pour exemple, parce que c'est le plus fréquent, suivons un médicament pris par la bouche. Son absorption se fait essentiellement au niveau de l'estomac et de l'intestin, puis il séjourne dans le foie, où un ou plusieurs enzymes interviennent, si nécessaire, pour l'activer, le couper, le transformer… en “produit” capable de circuler dans le sang et d'agir là où il faut. Le tout est ensuite éliminé, notamment par les urines après être passé par les reins.
. quelles interactions ?
A chacune de ces étapes, des interactions peuvent avoir lieu, notamment si les médicaments sont consommés en même temps. Ainsi, les produits agissant sur le transit, les pansements gastriques, les antiulcéreux… modifient l'absorption intestinale des autres thérapeutiques ; ils la diminuent. L'ingestion simultanée de calcium et de magnésium annule l'effet des deux produits.
Certains médicaments augmentent l'activité des enzymes du foie ou, au contraire, les inactivent, amplifiant ou réduisant l'efficacité d'autres traitements.
De même, certaines thérapeutiques entraînent l'accumulation de produits encore actifs dans les reins ; ils peuvent, dès lors, devenir toxiques.
Enfin, des médicaments utilisent les mêmes “modes de transport” dans le sang. Les uns ont plus d'affinité avec les transporteurs que d'autres ; ils prennent donc “tous les sièges”, laissant les autres circuler librement dans le sang, passer dans les organes, et agir… parfois avec dangerosité. Ainsi, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les anticoagulants antivitamine K ne font pas bon ménage. Ces derniers perdent souvent de leur efficacité, entraînant des risques hémorragiques. Enfin, n'oublions pas le site d'action du médicament, qui peut être le même pour plusieurs produits. Là encore, c'est le plus “fort” qui gagnera, l'autre ne manifestant alors qu'une efficacité amoindrie si ce n'est nulle.
Votre médecin et votre pharmacien possèdent toutes les données relatives aux interactions médicamenteuses connues. Ils sont à même de prévenir (en vous indiquant à quel moment il convient le mieux de prendre vos différents médicaments les uns par rapport aux autres) ou, à défaut, de vous avertir de celles que vous pourrez rencontrer lors d'une prescription médicamenteuse.
France Garcia-FicheuxÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
Le téléphone portable
Le téléphone portable est-il un outil indispensable et vital à notre vie, ou est-ce un besoin créé de toute pièce comme c'était le cas du temps des premiers téléviseurs?
Daniel du 20h
Il faut distinguer usage et usage et aussi différencier l'usage des fonctions de communications que sont l'appel, le SMS et MMS des autres fonctions. Appeler permet de joindre les tiers distants que l'on veut rendre proches en gommant les distances. C'était le miracle au début du mobile: Ne plus jamais être seul parce qu'on pourra toujours joindre quelqu'un en déroulant son annuaire. C'était le doudou, l'objet transitionnel au sens de Winicott, l'objet qu'on laisse à l'enfant pour apprendre à se séparer de sa mère. Il y a ensuite eu des fonctions ludiques comme le jeu, la télé ou la musique et là elles permettent surtout au travail, mais aussi chez soi ou dans les transports, de s'immerger ponctuellement comme dans une bulle pour soi, de s'isoler et de se ressourcer. Nous observons que les gens jouent ou regardent la télé notamment au travail non pas pour jouer ou regarder la télé mais pour passer leur énervement sur un objet (le mobile) au lieu de s'énerver sur un collègue, ça remplace alors la cigarette ou la barre de chocolat et ça permet de retrouver son calme, c'est donc une modalité de gestion des gens qui sont présents avec vous et qui par moments sont pesants. ça permet de se mettre en retrait 5 minutes même si on est dans un open space bruyant.
Je n'ai pas d'Iphone... je dois avoir raté ma vie. Encore que, je n'ai que 36 ans. Ces gens,accrocs au portable sont véritablement effrayants. Je les observe souvent dans les transports et je peux vous dire que ça fait peur de les voir tapoter sur leur joujou à longueur de trajet comme des robots. Ils ont dans leur bulle,quasi en transe,les yeux exorbités. Le portable est bien la pire invention de ce siècle. Paradoxalement on nous le présente à tort comme un objet convivial,permettant de rester connecté aux gens alors qu'en fait il ne fait que nous précipiter dans la déshumanisation et ladésociabilisation complète de notre être.
A_gauche_toute
Et oui, si on pense que la valeur dépend de ses possessions et pas de ce qu'on est réellement! Rassurez-vous on est nombreux mais certains sont obligés de profiter de n'importe quel moment pour lire ses mails ou répondre à un sms. Il y a aussi les usages professionnels et des tas de gens qui ont un usage professionnel du mobile et en lisant des mails dans le métro peuvent rentrer plus tôt chez eux et voir leur famille ou aller au ciné ou faire du sport ou profiter de temps pour eux. Tout ça contribue à l'efficacité et fait gagner du temps autrement perdu. Les gens estiment qu'ils peuvent alors gagner du temps et il y a aussi les gens qui consultent leur update facebook de leurs amis ou qui relisent leurs sms ou regardent leurs photos,ils estiment que cela apporte du réconfort et du bien être dans des environnements froids et impersonnels comme les halls de gare, les transports. ça réchauffe et cela renvoit une bonne image de soi: on est cette personne aimée et valorisée par les proches, cette personne unique et aimée donc ça fait du bien sans rien enlever aux autres.
Finalement et en quoi cela est dangereux de jouer sur un mobile plutôt que de s'ennuyer dans le métro ou chez soi? Pas de réponse SVP du style désocialisation (Facebook, Twitter, Myspace, Blog, les jeux en réseaux prouvent l'inverse).
Zeta_Reticuli_1
Non je n'en vois pas a priori. Mais la question est: qu'est-ce que le jeu remplace? Si c'est «rien, je regardais le paysage qui est limité dans le métro en sous-terrain». Cela n'est pas grave et donc tout bénéfice. Si c'est lire, on touche autre chose, on arrive sur la hiérarchie des activités culturelles et donc la norme veut que la lecture soit plus valorisée donc on va vous dire "c'est moins bien". Mon observation des joueurs est différence : le jeu souvent automatique permet de vider la tête et de faire le sas entre l'"identité de femme au travail et celle de mère de famille par exemple. ça permet de couper après le travail avant de retrouver les siens. Ça permet de s'évader à un moment où le degré d'attention n'est pas élevé et la lecture donc pas fructueuse. Et il existe des jeux qui permettent d'apprendre des choses comme les questions du Trivial pursuit ou encore qui permettent de devenir plus agile et plus habile.
Quels sont les effets négatifs de l'addiction au téléphone portable ou à l'internet?
Charlot
Encore une fois, les effets sont rarissimes: il y a le no life qui n'a plus de vie sociale donc plus de lien avec les autres, toute la vie se passe devant l'écran
ou alors au contraire, tout le temps au bout du fil. Mais encore une fois, c'est marginal de marginal. Il me semble qu'il existe d'autres dysfonctionnements pires à résoudre. Et parfois ces périodes ont un effet vertueux; j'ai observé des usagers de Meetic et pour certains, en convalescence amoureuse, passaient des heures à répondre à des contacts sans jamais les rencontrer mais c'était une étape en attendant de ne plus avoir peur de la relation amoureuse, et peur de souffrir. Cette étape leur permettait de "se remettre en selle" comme m'a dit l'un sans encore franchir le pas de la rencontre où d'autre pourrait on avoir ce sas vers la guérison? L'anonymat et l'écran protègent et permettent ça.
Bonjour, j'ai un pauvre portable payé 19 dollars à Walmart, un PC qui a bientôt 4 ans, pas de lecteur MP3. Suis-je un cas rare ou existe-t-il une bonne partie de la population qui renouvelle sa technologie... Quand elle en a besoin et non par mode?
Panchito
Bienvenue au club, vous êtes nombreux et c'est normal. Pas de complexe à avoir, du moment que cela marche, pourquoi changer si les fonctionnalités supplémentaires ne vous apportent pas grand chose? Les opérateurs français ont fait le choix de subventionner le combiné en offrant pour un euro des combinés qui en valent 200 ou plus? Ce n'est pas le cas partout notamment en Italie où les gens paient cher leur mobile et y sont alors plus attentifs. C'est un effet du marché français mais la crise semble assainir les pratiques et permettre de revenir sur la mode qui consiste à changer de mobile pour un euro chaque année. Les opérateurs organisent des circuits pour recycler les anciens portables, dédiant dans leurs espaces des endroits pour les ramasser. Les fabricants ont des obligations de pouvoir offrir des mobiles avec des matériaux réutilisables.
Bonjour Mme Legealle , ma question est doit on réellement parler d'addiction aux nouvelles technologies? Car quels sont les dangers de celles-ci? Aujourd'hui les portables, ordis, consoles, iPod ect... font parti de notre vie quotidienne et je pense que nous n'avons pas le désir d'arrêter de les utiliser pour la plupart d'entre nous... alors quels sont les risques de leur utilisation?
ko54
Ne mettons pas tout dans le même sac, et ne cédons pas aux sirènes alarmistes: la wii fédère les générations et nous constatons que notamment lors des vacances et des fêtes, les grand parents s'y mettent. Je l'ai observé avec mes parents qui ont 61 ans et qui s'y sont mis avec les enfants de mon frère, 8, 4 ans et 2 ans: ils jouent à la wii et il y a échange, partage narratif et ça fédère. Et sans remplacer les parties de uno ou de monopoly. Il est normal d'entendre deux avis opposés, soit ceux qui pensent que les TIC vont apporter le bonheur et tout solutionner et ceux qui les accusent de tous les maux. Historiquement on a vu ça aussi pour toutes les innovations, que ça soit le train ou l'électricité qui devait rendre stériles les hommes! Surtout que les tic ont déferlé en moins de 10 ans comme un tsunami donc il faut que les normes d'usage se mettent en place et que chacun trouve un usage qui permet de ne profiter que des bons côtés.
Le téléphone portable n'est pas indispensable, pour certains sans doute Mais il y a une vraie vie sans lui. Je pense que beaucoup ont beaucoup d'argent j'espère que ce ne sont pas les mêmes qui manifestent dans la rue ou font grève pour en réclamer encore, Lorsque l'on fait l'addition de ce que vous achetez elle est lourde et très lourde, consoles, jeux PC ou consoles, téléphones portables et tous les téléchargements de sonneries proute-proute à quelques euros Donc merci à certains de ne pas se plaindre. A utiliser avec intelligence mais c'est sans doute trop demander
eric93
Oui, à utiliser avec intelligence comme tout. Il y a très très longtemps à propos de la nourriture, Hippocrate disait qu'il y avait pas d'aliment toxique et seulement des doses toxiques; à chacun de trouver le bon dosage en alliant plaisir et sérénité. C'est encore nouveau donc il faut du temps pour que chacun, trouve ses marques. Idem après 68, la libération sexuelle a ouvert des possibles mais on assiste aujourd'hui à un retour de la fidélité à un moment donné (serial monogame). Laissons aux tic un peu de temps.
Les nouveaux portable type iPhone avec internet, facebook, twitter, myspace, msn, jeu, infos... Sont une porte ouverte sur la société, l'actualité et un outil de communication social. Mais en même temps ne nous isolent-ils pas des personnes qui se trouvent juste a coté de nous? Exemple quand un couple est chacun de son coté sur son téléphone avec son facebook ou msn... Il y à rupture de dialogue flagrant, non?! Pour mon cas personnel, je me suis déjà prit le bec avec ma moitié quand il va discuter sur son facebook via son iPhone.
Divadac
Les gens n'ont que 24h donc il faut voir ce que cela remplace. Dans votre cas, si ça remplace la conversation, effectivement c'est pas top mais si on écoute un peu de musique sur le mobile pendant les trajets au lieu de prendre en plus son lecteur, où est le mal? De plus dans les transports, ça permet de poser son regard sur l'écran et d'éviter la gêne liée à la promiscuité avec les inconnus. Donc ça remplace quoi? Si ça permet d'envoyer un SMS de réconfort pour dire "coucou je pense à toi" rédigé en attendant à la caisse du supermarché, ça me parait pas une menace pour le lien social. La question est plutôt «quel degré d'attention? est ce que ça n'incite pas à zapper, à ne plus savoir s'immerger dans la lecture longue?»
Ne peux-t-on pas parler d'addiction aux téléphone portable non pas d'un point de vue temps de communication mais de la présence du téléphone? Quand on voit tant de personne totalement perdu et déboussolé si elles n'ont pas leur portable sur ou près d'eux...
SART
Oui, les gens disent qu'ils sont morts s'ils perdent leur mobile! La dépendance à l'outil vient aussi du fait qu'il concentre de plus en plus de fonctions. Avant on avait besoin de plus d'outils pour faire ce qu'il fait. Vous montez une étagère en bois et avez besoin d'un niveau à bulle? Pas de souci, il existe une appli sur l'iPhone qui fait niveau à bulle. Il peut rendre service à tout moment. On ne fait pas que communiquer!
Qu'y a-t-il d'anormal à rester 10 heures par jour derrière son PC? Et pourquoi s'inquiéter sur un phénomène d'addiction qui n'a aucune conséquence néfaste (sauf pour certains individus mais pour ceux-la si ça n'avait pas été ça, ça aurait été autre chose de toute façon)?
Fred
Exactement, je suis bien d'accord. Le mobile comme l'ordi n'ont rien apporté de nouveau : de tout temps, il y a eu des «no life», des gens qui aimaient bien vivre en solitaire, en misanthrope. Il suffit de lire des romans du début du siècle qui se passent dans de petits villages. On y voit des gens qui ne se parlent jamais en 30 ans sans trop savoir pourquoi, des gens qui aiment vivre taciturnes sans trop sortir. On accuse toujours les TIC parce que les normes ont changé. Aujourd'hui il faut être connecté, relié et être transparent, afficher ses photos, sa localisation etc.... Mais quel est le sens de cette quête en avant? quel est le sens d'un ami sur Facebook si on ne partage rien dans la vie réelle? Exister reviendrait à dire qu'on a plus d'amis, la quantité primerait sur la qualité et donc le no life ne répond pas à cette tyrannie de l'ouverture, de la communication.
Bonjour, ne pensez-vous pas que ces addictions aux nouvelles technologies (je parle essentiellement des téléphones portables, des réseaux sociaux et autres messageries instantanées) dont les ados sont très friand n'ont pas pour effet de les désociabiliser justement? Les jeunes ne communiquent plus que par écrans interposés, ont des amis virtuels, des conversations entières par texto... Tous ces outils sensés rassembler n'isolent-ils pas ceux qui en abusent?
Lovamo
Bonjour, je ne suis pas aussi tranchée que vous. D'abord, c'est de mon point de vue d'observation positif que les jeunes sachent manier les TIC car ils devront les utiliser dans leur vie professionnelle et ils ne peuvent pas rester à l'écart de ce qui est le mouvement de leur génération et vivre avec leur époque. Ensuite, ils communiquent effectivement par MNS, sur FB dès qu'ils rentrent à la maison mais les sujets qu'ils abordent sont différents de ceux qu'ils abordent en face à face dans la cour de récréation. L'écran désinhibe, permet de discuter de sujets qui les taraudent car ils sont en pleine croissance: la sexualité par exemple est plus facilement abordée. De plus il n'y a pas le contrôle social des pairs comme dans la cour donc ça complète. Je n'observe pas de substitution. Au contraire, ils aiment passer des soirées les uns chez les autres, avec un, peu de PSP et de pizzas mais aussi beaucoup de discussions et d'écoute de musique, ça permet l'échange de goûts et de parler de soi donc ils relient aussi.
Pensez-vous sortir un livre pour les réfractaires aux nouvelles technologies en matière de téléphonie? Que pensent les sociologues de ceux qui ont eu un portable sur le tard, restent attachés à leur vieux Nokia qui ne fait même pas appareil photo, ont un vieux forfait bloqué orange 15 euros, écrivent des SMS en français...
Nilslof
Ah le sociologue n'est pas un sensé penser et apporter un jugement. Il doit être neutre et sans opinion sauf à chausser sa casquette personnelle. On observe, on décrit, on modélise et éventuellement on émet des recommandations sur des améliorations qui faciliteraient la vie des utilisateurs. Mais je vais vous répondre honnêtement et sincèrement. En fait 77% des Français de plus de 15 ans sont équipés et ce toutes catégories socioprofessionnelles confondues donc les sociologues aussi car on est des gens comme tout le monde. Les réfractaires sont rares car le mobile rend de tels services en micro coordination pour dire «je suis en retard car la circulation est mauvaise» ou «ton code a changé». On observe plutôt des usages raisonnés et raisonnables pour prendre le meilleur du mobile. Sur le point des SMS, c'est plus une question de génération: les plus jeunes écrivent dans leur langage lorsqu'ils s'écrivent entre eux et en Français vers les plus âgés que nous sommes nous parents. Cela crée du lien entre eux et contribue à les construire par opposition à une autre tranche d'âge.
Bonjour Madame. Quels sont les critères pour dire que l'on est addicted (aux nouvelles technologies)?
Gpasdepseudo
L'addiction telle que définie notamment par Howard Becker un sociologue américain qui a travaillé sur le sujet bien avant l'arrivée des TIC correspond à l'apparition d'une souffrance. Ainsi pas de seuil dans l'absolu. A 2h de jeux vidéo par jour on peut ne pas souffrir et ne pas être addict et inversement l'être avec 2H si cela nuit à votre équilibre parce que vous en souffrez. Mais comme souvent, les addictions ont un terrain et l'addiction observée à un usage des TIC existerait ou serait remplacé par un autre. Il y a des classes d'addiction: celles liées à la maîtrise du corps comme boulimie, anorexie ou sport en excès et d'autres liées au paraître, à flamber dans les casinos parce qu'il faut le regard des autres. Donc il y a un terrain mais on peut lutter et s'en sortir, pas de fatalité non plus.
Vous parlez d'addiction, or les vraies addictions (drogues, alcool) provoquent des effets graves de dépressions, manques lourds, violences et aussi des suicides, hospitalisations en psychiatrie. Or à ma connaissance si vous coupez le téléphone, ou la console de jeux, l'internet ou la TV chez les gens normaux cela ne produit pas ces effets. Pourquoi parlez-vous donc d'addictions plutôt que des habitudes de vie?
Zeta
Ce n'est pas moi qui parle d'addiction. On posait la question mais non, je ne vois pas d'addiction réelle. L'addiction telle qu'elle est définie ne correspond pas à un seuil dans l'absolu, par exemple à partir de 4h par jour vous êtes addict et à 3h59 non. Il y a addiction lorsqu'il y a souffrance. Or on a toujours la possibilité de le couper ou de ne pas en acheter. J'observe au contraire et ce depuis 10 ans que j'enquête, interroge, que le mobile est une ressource supplémentaire au service du lien social et donc permet de joindre les gens qu'on aime pour leur dire qu'on pense à eux, il apporte donc du réconfort et permet de se sentir souvent moins seul par exemple dans un hall de gare anonyme. Il permet aussi de gérer efficacement la logistique en appelant directement les bonnes personnes. De plus les fonctions ludiques comme le jeu, la télé, la musique permettent de passer plus agréablement les moments d'attente où no est seul, bloqués dans une situation souvent contrainte. Donc bien géré, il n'apporte que des avantages.
Plutôt que de parler d'addiction, le téléphone portable ne serait-il pas devenu un outil indispensable d'intégration sociale pour les nouvelles générations?
Murray
Tout à fait d'accord avec vous, d'ailleurs j'observe qu'à l'entrée au collège, cela devient un rituel de passage d'offrir à l'adolescent son premier portable car c'est un outil d'intégration avec partage de musique et de sonneries et aussi outil d'apprentissage de l'autonomie pour le jeune ado. L'addiction est très rare et en fait l'addiction au portable si elle existe en remplace souvent une autre. Pour moi, c'est devenu un objet indispensable dont il ne faut pas se priver qui permet aussi la micro coordination (vous avez rendez-vous et le code a changé, sans portable, vous êtes bloqué) mais il faut aussi savoir le couper et l'éteindre complètement pour profiter de bons moments avec ses amis, sa famille et les proches. Il ne remplace pas les moments de complicité partagés en live.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le téléphone portable est-il un outil indispensable et vital à notre vie, ou est-ce un besoin créé de toute pièce comme c'était le cas du temps des premiers téléviseurs?
Daniel du 20h
Il faut distinguer usage et usage et aussi différencier l'usage des fonctions de communications que sont l'appel, le SMS et MMS des autres fonctions. Appeler permet de joindre les tiers distants que l'on veut rendre proches en gommant les distances. C'était le miracle au début du mobile: Ne plus jamais être seul parce qu'on pourra toujours joindre quelqu'un en déroulant son annuaire. C'était le doudou, l'objet transitionnel au sens de Winicott, l'objet qu'on laisse à l'enfant pour apprendre à se séparer de sa mère. Il y a ensuite eu des fonctions ludiques comme le jeu, la télé ou la musique et là elles permettent surtout au travail, mais aussi chez soi ou dans les transports, de s'immerger ponctuellement comme dans une bulle pour soi, de s'isoler et de se ressourcer. Nous observons que les gens jouent ou regardent la télé notamment au travail non pas pour jouer ou regarder la télé mais pour passer leur énervement sur un objet (le mobile) au lieu de s'énerver sur un collègue, ça remplace alors la cigarette ou la barre de chocolat et ça permet de retrouver son calme, c'est donc une modalité de gestion des gens qui sont présents avec vous et qui par moments sont pesants. ça permet de se mettre en retrait 5 minutes même si on est dans un open space bruyant.
Je n'ai pas d'Iphone... je dois avoir raté ma vie. Encore que, je n'ai que 36 ans. Ces gens,accrocs au portable sont véritablement effrayants. Je les observe souvent dans les transports et je peux vous dire que ça fait peur de les voir tapoter sur leur joujou à longueur de trajet comme des robots. Ils ont dans leur bulle,quasi en transe,les yeux exorbités. Le portable est bien la pire invention de ce siècle. Paradoxalement on nous le présente à tort comme un objet convivial,permettant de rester connecté aux gens alors qu'en fait il ne fait que nous précipiter dans la déshumanisation et ladésociabilisation complète de notre être.
A_gauche_toute
Et oui, si on pense que la valeur dépend de ses possessions et pas de ce qu'on est réellement! Rassurez-vous on est nombreux mais certains sont obligés de profiter de n'importe quel moment pour lire ses mails ou répondre à un sms. Il y a aussi les usages professionnels et des tas de gens qui ont un usage professionnel du mobile et en lisant des mails dans le métro peuvent rentrer plus tôt chez eux et voir leur famille ou aller au ciné ou faire du sport ou profiter de temps pour eux. Tout ça contribue à l'efficacité et fait gagner du temps autrement perdu. Les gens estiment qu'ils peuvent alors gagner du temps et il y a aussi les gens qui consultent leur update facebook de leurs amis ou qui relisent leurs sms ou regardent leurs photos,ils estiment que cela apporte du réconfort et du bien être dans des environnements froids et impersonnels comme les halls de gare, les transports. ça réchauffe et cela renvoit une bonne image de soi: on est cette personne aimée et valorisée par les proches, cette personne unique et aimée donc ça fait du bien sans rien enlever aux autres.
Finalement et en quoi cela est dangereux de jouer sur un mobile plutôt que de s'ennuyer dans le métro ou chez soi? Pas de réponse SVP du style désocialisation (Facebook, Twitter, Myspace, Blog, les jeux en réseaux prouvent l'inverse).
Zeta_Reticuli_1
Non je n'en vois pas a priori. Mais la question est: qu'est-ce que le jeu remplace? Si c'est «rien, je regardais le paysage qui est limité dans le métro en sous-terrain». Cela n'est pas grave et donc tout bénéfice. Si c'est lire, on touche autre chose, on arrive sur la hiérarchie des activités culturelles et donc la norme veut que la lecture soit plus valorisée donc on va vous dire "c'est moins bien". Mon observation des joueurs est différence : le jeu souvent automatique permet de vider la tête et de faire le sas entre l'"identité de femme au travail et celle de mère de famille par exemple. ça permet de couper après le travail avant de retrouver les siens. Ça permet de s'évader à un moment où le degré d'attention n'est pas élevé et la lecture donc pas fructueuse. Et il existe des jeux qui permettent d'apprendre des choses comme les questions du Trivial pursuit ou encore qui permettent de devenir plus agile et plus habile.
Quels sont les effets négatifs de l'addiction au téléphone portable ou à l'internet?
Charlot
Encore une fois, les effets sont rarissimes: il y a le no life qui n'a plus de vie sociale donc plus de lien avec les autres, toute la vie se passe devant l'écran
ou alors au contraire, tout le temps au bout du fil. Mais encore une fois, c'est marginal de marginal. Il me semble qu'il existe d'autres dysfonctionnements pires à résoudre. Et parfois ces périodes ont un effet vertueux; j'ai observé des usagers de Meetic et pour certains, en convalescence amoureuse, passaient des heures à répondre à des contacts sans jamais les rencontrer mais c'était une étape en attendant de ne plus avoir peur de la relation amoureuse, et peur de souffrir. Cette étape leur permettait de "se remettre en selle" comme m'a dit l'un sans encore franchir le pas de la rencontre où d'autre pourrait on avoir ce sas vers la guérison? L'anonymat et l'écran protègent et permettent ça.
Bonjour, j'ai un pauvre portable payé 19 dollars à Walmart, un PC qui a bientôt 4 ans, pas de lecteur MP3. Suis-je un cas rare ou existe-t-il une bonne partie de la population qui renouvelle sa technologie... Quand elle en a besoin et non par mode?
Panchito
Bienvenue au club, vous êtes nombreux et c'est normal. Pas de complexe à avoir, du moment que cela marche, pourquoi changer si les fonctionnalités supplémentaires ne vous apportent pas grand chose? Les opérateurs français ont fait le choix de subventionner le combiné en offrant pour un euro des combinés qui en valent 200 ou plus? Ce n'est pas le cas partout notamment en Italie où les gens paient cher leur mobile et y sont alors plus attentifs. C'est un effet du marché français mais la crise semble assainir les pratiques et permettre de revenir sur la mode qui consiste à changer de mobile pour un euro chaque année. Les opérateurs organisent des circuits pour recycler les anciens portables, dédiant dans leurs espaces des endroits pour les ramasser. Les fabricants ont des obligations de pouvoir offrir des mobiles avec des matériaux réutilisables.
Bonjour Mme Legealle , ma question est doit on réellement parler d'addiction aux nouvelles technologies? Car quels sont les dangers de celles-ci? Aujourd'hui les portables, ordis, consoles, iPod ect... font parti de notre vie quotidienne et je pense que nous n'avons pas le désir d'arrêter de les utiliser pour la plupart d'entre nous... alors quels sont les risques de leur utilisation?
ko54
Ne mettons pas tout dans le même sac, et ne cédons pas aux sirènes alarmistes: la wii fédère les générations et nous constatons que notamment lors des vacances et des fêtes, les grand parents s'y mettent. Je l'ai observé avec mes parents qui ont 61 ans et qui s'y sont mis avec les enfants de mon frère, 8, 4 ans et 2 ans: ils jouent à la wii et il y a échange, partage narratif et ça fédère. Et sans remplacer les parties de uno ou de monopoly. Il est normal d'entendre deux avis opposés, soit ceux qui pensent que les TIC vont apporter le bonheur et tout solutionner et ceux qui les accusent de tous les maux. Historiquement on a vu ça aussi pour toutes les innovations, que ça soit le train ou l'électricité qui devait rendre stériles les hommes! Surtout que les tic ont déferlé en moins de 10 ans comme un tsunami donc il faut que les normes d'usage se mettent en place et que chacun trouve un usage qui permet de ne profiter que des bons côtés.
Le téléphone portable n'est pas indispensable, pour certains sans doute Mais il y a une vraie vie sans lui. Je pense que beaucoup ont beaucoup d'argent j'espère que ce ne sont pas les mêmes qui manifestent dans la rue ou font grève pour en réclamer encore, Lorsque l'on fait l'addition de ce que vous achetez elle est lourde et très lourde, consoles, jeux PC ou consoles, téléphones portables et tous les téléchargements de sonneries proute-proute à quelques euros Donc merci à certains de ne pas se plaindre. A utiliser avec intelligence mais c'est sans doute trop demander
eric93
Oui, à utiliser avec intelligence comme tout. Il y a très très longtemps à propos de la nourriture, Hippocrate disait qu'il y avait pas d'aliment toxique et seulement des doses toxiques; à chacun de trouver le bon dosage en alliant plaisir et sérénité. C'est encore nouveau donc il faut du temps pour que chacun, trouve ses marques. Idem après 68, la libération sexuelle a ouvert des possibles mais on assiste aujourd'hui à un retour de la fidélité à un moment donné (serial monogame). Laissons aux tic un peu de temps.
Les nouveaux portable type iPhone avec internet, facebook, twitter, myspace, msn, jeu, infos... Sont une porte ouverte sur la société, l'actualité et un outil de communication social. Mais en même temps ne nous isolent-ils pas des personnes qui se trouvent juste a coté de nous? Exemple quand un couple est chacun de son coté sur son téléphone avec son facebook ou msn... Il y à rupture de dialogue flagrant, non?! Pour mon cas personnel, je me suis déjà prit le bec avec ma moitié quand il va discuter sur son facebook via son iPhone.
Divadac
Les gens n'ont que 24h donc il faut voir ce que cela remplace. Dans votre cas, si ça remplace la conversation, effectivement c'est pas top mais si on écoute un peu de musique sur le mobile pendant les trajets au lieu de prendre en plus son lecteur, où est le mal? De plus dans les transports, ça permet de poser son regard sur l'écran et d'éviter la gêne liée à la promiscuité avec les inconnus. Donc ça remplace quoi? Si ça permet d'envoyer un SMS de réconfort pour dire "coucou je pense à toi" rédigé en attendant à la caisse du supermarché, ça me parait pas une menace pour le lien social. La question est plutôt «quel degré d'attention? est ce que ça n'incite pas à zapper, à ne plus savoir s'immerger dans la lecture longue?»
Ne peux-t-on pas parler d'addiction aux téléphone portable non pas d'un point de vue temps de communication mais de la présence du téléphone? Quand on voit tant de personne totalement perdu et déboussolé si elles n'ont pas leur portable sur ou près d'eux...
SART
Oui, les gens disent qu'ils sont morts s'ils perdent leur mobile! La dépendance à l'outil vient aussi du fait qu'il concentre de plus en plus de fonctions. Avant on avait besoin de plus d'outils pour faire ce qu'il fait. Vous montez une étagère en bois et avez besoin d'un niveau à bulle? Pas de souci, il existe une appli sur l'iPhone qui fait niveau à bulle. Il peut rendre service à tout moment. On ne fait pas que communiquer!
Qu'y a-t-il d'anormal à rester 10 heures par jour derrière son PC? Et pourquoi s'inquiéter sur un phénomène d'addiction qui n'a aucune conséquence néfaste (sauf pour certains individus mais pour ceux-la si ça n'avait pas été ça, ça aurait été autre chose de toute façon)?
Fred
Exactement, je suis bien d'accord. Le mobile comme l'ordi n'ont rien apporté de nouveau : de tout temps, il y a eu des «no life», des gens qui aimaient bien vivre en solitaire, en misanthrope. Il suffit de lire des romans du début du siècle qui se passent dans de petits villages. On y voit des gens qui ne se parlent jamais en 30 ans sans trop savoir pourquoi, des gens qui aiment vivre taciturnes sans trop sortir. On accuse toujours les TIC parce que les normes ont changé. Aujourd'hui il faut être connecté, relié et être transparent, afficher ses photos, sa localisation etc.... Mais quel est le sens de cette quête en avant? quel est le sens d'un ami sur Facebook si on ne partage rien dans la vie réelle? Exister reviendrait à dire qu'on a plus d'amis, la quantité primerait sur la qualité et donc le no life ne répond pas à cette tyrannie de l'ouverture, de la communication.
Bonjour, ne pensez-vous pas que ces addictions aux nouvelles technologies (je parle essentiellement des téléphones portables, des réseaux sociaux et autres messageries instantanées) dont les ados sont très friand n'ont pas pour effet de les désociabiliser justement? Les jeunes ne communiquent plus que par écrans interposés, ont des amis virtuels, des conversations entières par texto... Tous ces outils sensés rassembler n'isolent-ils pas ceux qui en abusent?
Lovamo
Bonjour, je ne suis pas aussi tranchée que vous. D'abord, c'est de mon point de vue d'observation positif que les jeunes sachent manier les TIC car ils devront les utiliser dans leur vie professionnelle et ils ne peuvent pas rester à l'écart de ce qui est le mouvement de leur génération et vivre avec leur époque. Ensuite, ils communiquent effectivement par MNS, sur FB dès qu'ils rentrent à la maison mais les sujets qu'ils abordent sont différents de ceux qu'ils abordent en face à face dans la cour de récréation. L'écran désinhibe, permet de discuter de sujets qui les taraudent car ils sont en pleine croissance: la sexualité par exemple est plus facilement abordée. De plus il n'y a pas le contrôle social des pairs comme dans la cour donc ça complète. Je n'observe pas de substitution. Au contraire, ils aiment passer des soirées les uns chez les autres, avec un, peu de PSP et de pizzas mais aussi beaucoup de discussions et d'écoute de musique, ça permet l'échange de goûts et de parler de soi donc ils relient aussi.
Pensez-vous sortir un livre pour les réfractaires aux nouvelles technologies en matière de téléphonie? Que pensent les sociologues de ceux qui ont eu un portable sur le tard, restent attachés à leur vieux Nokia qui ne fait même pas appareil photo, ont un vieux forfait bloqué orange 15 euros, écrivent des SMS en français...
Nilslof
Ah le sociologue n'est pas un sensé penser et apporter un jugement. Il doit être neutre et sans opinion sauf à chausser sa casquette personnelle. On observe, on décrit, on modélise et éventuellement on émet des recommandations sur des améliorations qui faciliteraient la vie des utilisateurs. Mais je vais vous répondre honnêtement et sincèrement. En fait 77% des Français de plus de 15 ans sont équipés et ce toutes catégories socioprofessionnelles confondues donc les sociologues aussi car on est des gens comme tout le monde. Les réfractaires sont rares car le mobile rend de tels services en micro coordination pour dire «je suis en retard car la circulation est mauvaise» ou «ton code a changé». On observe plutôt des usages raisonnés et raisonnables pour prendre le meilleur du mobile. Sur le point des SMS, c'est plus une question de génération: les plus jeunes écrivent dans leur langage lorsqu'ils s'écrivent entre eux et en Français vers les plus âgés que nous sommes nous parents. Cela crée du lien entre eux et contribue à les construire par opposition à une autre tranche d'âge.
Bonjour Madame. Quels sont les critères pour dire que l'on est addicted (aux nouvelles technologies)?
Gpasdepseudo
L'addiction telle que définie notamment par Howard Becker un sociologue américain qui a travaillé sur le sujet bien avant l'arrivée des TIC correspond à l'apparition d'une souffrance. Ainsi pas de seuil dans l'absolu. A 2h de jeux vidéo par jour on peut ne pas souffrir et ne pas être addict et inversement l'être avec 2H si cela nuit à votre équilibre parce que vous en souffrez. Mais comme souvent, les addictions ont un terrain et l'addiction observée à un usage des TIC existerait ou serait remplacé par un autre. Il y a des classes d'addiction: celles liées à la maîtrise du corps comme boulimie, anorexie ou sport en excès et d'autres liées au paraître, à flamber dans les casinos parce qu'il faut le regard des autres. Donc il y a un terrain mais on peut lutter et s'en sortir, pas de fatalité non plus.
Vous parlez d'addiction, or les vraies addictions (drogues, alcool) provoquent des effets graves de dépressions, manques lourds, violences et aussi des suicides, hospitalisations en psychiatrie. Or à ma connaissance si vous coupez le téléphone, ou la console de jeux, l'internet ou la TV chez les gens normaux cela ne produit pas ces effets. Pourquoi parlez-vous donc d'addictions plutôt que des habitudes de vie?
Zeta
Ce n'est pas moi qui parle d'addiction. On posait la question mais non, je ne vois pas d'addiction réelle. L'addiction telle qu'elle est définie ne correspond pas à un seuil dans l'absolu, par exemple à partir de 4h par jour vous êtes addict et à 3h59 non. Il y a addiction lorsqu'il y a souffrance. Or on a toujours la possibilité de le couper ou de ne pas en acheter. J'observe au contraire et ce depuis 10 ans que j'enquête, interroge, que le mobile est une ressource supplémentaire au service du lien social et donc permet de joindre les gens qu'on aime pour leur dire qu'on pense à eux, il apporte donc du réconfort et permet de se sentir souvent moins seul par exemple dans un hall de gare anonyme. Il permet aussi de gérer efficacement la logistique en appelant directement les bonnes personnes. De plus les fonctions ludiques comme le jeu, la télé, la musique permettent de passer plus agréablement les moments d'attente où no est seul, bloqués dans une situation souvent contrainte. Donc bien géré, il n'apporte que des avantages.
Plutôt que de parler d'addiction, le téléphone portable ne serait-il pas devenu un outil indispensable d'intégration sociale pour les nouvelles générations?
Murray
Tout à fait d'accord avec vous, d'ailleurs j'observe qu'à l'entrée au collège, cela devient un rituel de passage d'offrir à l'adolescent son premier portable car c'est un outil d'intégration avec partage de musique et de sonneries et aussi outil d'apprentissage de l'autonomie pour le jeune ado. L'addiction est très rare et en fait l'addiction au portable si elle existe en remplace souvent une autre. Pour moi, c'est devenu un objet indispensable dont il ne faut pas se priver qui permet aussi la micro coordination (vous avez rendez-vous et le code a changé, sans portable, vous êtes bloqué) mais il faut aussi savoir le couper et l'éteindre complètement pour profiter de bons moments avec ses amis, sa famille et les proches. Il ne remplace pas les moments de complicité partagés en live.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
Portable, télé, Internet…
êtes-vous un techno-addict ?
Les drogues d’aujourd’hui ne sont pas uniquement chimiques… mais aussi technologiques ! Téléphone portable, jeux vidéo, télévision, ordinateur… les dépendances ont suivi les progrès de notre société. Mais comment reconnaître les symptômes d’une techno-addiction ? Quels sont les moyens d’en sortir ? Comment ne pas se laisser envahir par les puces et les souris ? A lire pour décrocher…
Zoom sur la cyberdépendance
Mais comment faisait-on pour vivre avant Internet ? Car aujourd’hui la toile est devenue incontournable pour chercher des infos, discuter, faire ses courses, écouter de la musique… Difficile de s’en passer… à tel point que c’est même devenu une drogue pour certains. Il existe même des accros du sexe virtuel. La vérité sur ces cyberdépendants.
Quand le jeu devient pathologique
La plupart des joueurs ne deviennent pas "addicts", voire dépendants, heureusement. Mais aujourd'hui, les sollicitations s'amplifient : libéralisation des jeux en ligne, explosion de l'offre de jeux vidéo, multiplication des jeux de grattage, de tirage, etc. D'où l'importance de mieux connaître les éventuels problèmes liés au(x) jeu(x).
Bien avant d'être problématique, le jeu est tout d'abord "une source de plaisir sous diverses formes", rappelle le Pr. Reynaud. Le jeu est "nécessaire sur le plan mental", permettant de sortir de la réalité, de ressentir des émotions, d'élaborer des constructions pour gagner, de développer la créativité, etc.
Le joueur problématique, ou excessif, "addict" : c'est une personne, le plus souvent un homme, qui va jouer de plus en plus, plus souvent, plus longtemps qu'il ne peut se le permettre. Selon le Pr. Venisse, ce type de joueur "poursuit sa conduite malgré la conscience des effets nocifs de son comportement". Le jeu "n'est plus du jeu", mais une addiction, au même titre que l'addiction à l'alcool, au tabac, au cannabis ou encore au travail, au sexe, etc.
L'entourage doit arriver à repérer les signes annonciateurs : besoin de "se refaire" après une perte ou un échec, justifications maladroites, mensonges dissimulant des absences, des pertes d'argent, une "consommation" excessive et non maîtrisée du jeu. Le joueur tente de donner l'illusion du contrôle alors que l'observation de son comportement indique le contraire.
Internet, figure emblématique de notre époque, entraîne des cyberdépendances. Ce comportement addictif au monde virtuel masque une obsession : celle d'échapper à la réalité devenue synonyme d'ennui et de frustration. Le point avec le Dr Véléa, psychiatre et addictologue.
L'addiction aux jeux vidéo en ligne, ne touche pas que les adolescents. "Les adultes aussi viennent consulter, et plus récemment, les femmes" signale le Dr Véléa. Les addicts peuvent jouer des sessions de 72 ou 96 comme on les appelle dans le jargon, des chiffres signifiant le nombre d'heures de jeu d'affilée. Les cyberjoueurs tournent au café, et connaissent toutes les astuces pour se reposer en mode "flash". Mais que cherchent-ils vraiment dans ces marathons par écran interposé. "A fuir l'ennui" répond le psychiatre. Considéré au mieux comme une perte de temps, au pire comme un abîme de vide, cette menace ressentie par un grand nombre entraîne différentes stratégies de fuite, à savoir une recherche effrénée d'excitation, de compétition, de performance... Les joueurs ont une seule obsession : échapper à une réalité synonyme d'ennui et donc de frustration.
Facebook
. Une fascination qui repose sur la facilité d'utilisation, l'excitation de revoir un(e) ex, un ami d'enfance, et d'augmenter en un temps record le nombre de ses amis virtuels. A l'origine de l'addiction, "une faille narcissique doublée d'un besoin de reconnaissance sociale", décode le Dr Véléa.
Au-delà de l'outil relationnel qu'il représente Facebook permet d'exister différemment et assure un renforcement narcissique que l'on ne trouve pas ailleurs. Dans un monde virtuel, la possibilité de créer des amitiés est accessible, et maîtrisable. En effet, accepter ou "supprimer" un ami, sur Facebook est relativement simple. Ce qui avouons-le n'est pas toujours le cas dans la vraie vie.
Anxiété et frénésie de consommation
Si le cyberachat facilite la vie de nombre d'entre nous, elle entraîne également bien des dérives. Les acheteurs compulsifs cèdent à des impulsions sur Internet sans besoin précis. Ventes privées, sites discount, offres promotionnelles... passer d'un article à un autre est facile et rapide, avec de réels risques de surendettement. Julie, 28 ans, avoue que "Ce n'est pas la première fois que son père comble son découvert".
A l'origine, une forte dimension anxiolytique qui entraîne une frénésie de consommation où les objets du bonheur remplacent le bonheur lui-même. Là aussi, le virtuel joue son rôle d'amplificateur. Dans la réalité, se promener sous les yeux d'une vendeuse avec des robes improbables, où retourner à la boutique pour une énième machine espresso, a tôt fait de freiner vos ardeurs. La nouveauté ? "Les hommes aussi s'y mettent, autour du high-tech, y laissant des sommes faramineuses" a constaté le psychiatre.
Internet constitue, pour certains adolescents, une fuite d'un quotidien difficile. A ce titre les adolescents qui sont timides, qui ont une mauvaise image d'eux-mêmes, qui ne sont pas socialement à l'aise et les adolescents dont les parents rentrent tard à la maison sont les plus à risque. La passion de certains adolescents pour Internet réside dans le fait que cette période est parfois accompagnée de questions identitaires, lesquelles peuvent facilement être contournées par la connexion au réseau. Les étudiants, notamment ceux qui vivent éloignés du contexte familial, se trouvent aussi parfois piégés par la cyberdépendance. Leur ordinateur peut progressivement remplir leur espace ludique puis leur espace de socialisation.
Hommes et femmes ne présentent pas les mêmes profils dans les cyberdépendances. Les hommes s’adonnent aux postures de dominance, à travers le jeu et le sexe, parfois jusqu’à la dépendance. Ils pencheront plus vers les jeux d’argent, les jeux en réseau ou la cyberpornographie. Les femmes, pour leur part, préfèrent la communication virtuelle et l’anonymat. Elles deviennent majoritairement dépendantes d’amitiés romantiques virtuelles. Elles sont plutôt dans l’achat pathologique et dans le « cyber bavardage », qu’il soit fait au travers de la messagerie instantanée, du courrier électronique ou de forums de discussion.
Chaque histoire de cyberdépendance est une histoire singulière et des conseils personnalisés ne peuvent être prodigués qu'au cas par cas par un spécialiste. Néanmoins, on peut donner quelques idées d'ordre général pour aider les cyberdépendants à prendre conscience de leurs difficultés et leur permettre d'instaurer une forme d’autodiscipline
• S'informer sur cette dépendance;
• Tenir une comptabilité réaliste de sa consommation (de l'informatique et non seulement de connexion, hors recours professionnel au réseau) ;
• Rationner ses heures de connexions de façon à ne pas dépasser 10 heures hebdomadaires ;
• En parler à ses proches et demander leur aide ;
• Renouer avec des activités réelles (reprendre contact avec les connaissances ou la famille que l'on a délaissés en s'enfermant dans le virtuel) ;
• Tenter de redéfinir son projet de vie et constater les dégâts que cette dépendance entraîne sur la réalisation de ce projet ;
• Consulter un psychologue clinicien ou un psychiatre si cette autodiscipline a du mal à s'instaurer.
Achat aux encheres :
C’est vrai, il y a toute une partie des gens qui n’enchérisse que sur le "dernier quart d’heure". Ils guettent les objets qui vont tomber dans cette tranche et commence alors la compétition avec les autres enchérisseurs qui veulent emporte l’objet, avec l’effervescence des dernières secondes. D’ailleurs certains recherchent uniquement ce "frisson du dernier quart d’heure". A tel point que certains enchérisseurs n’ouvrent même pas le carton quand ils reçoivent l’objet ! L’acte s’apparente alors plus à une sorte de casino virtuel : il y a du hasard, de l’argent, d’autres joueurs… Mais on n'a pas la culpabilité d’entrer dans un casino, et on a l’anonymat en plus.
Décrochez du téléphone !
Qui n’a jamais passé des heures pendu au téléphone, ou multiplié les coups de fil sans fil, pour découvrir ensuite une facture plutôt salée… Sans parler des textos et autres SMS, qui usent les pouces de nombreux ados et adultes. Mais le fixe ou le portable peuvent-ils devenir des drogues ? Ce besoin compulsif de communiquer cache-t-il une dépendance ? Ne quittez pas, Doctissimo va vous répondre…
Selon un hôpital britannique, des cas de dépendance aux mini-messages seraient en train d'apparaître ! Pour les médecins chargés des addictions, certains usagers utilisent pendant plus de sept heures par jour la fonction SMS de leur mobile. Certains se retrouveraient même atteints de douleurs articulaires des doigts, qui permettraient de détecter le problème ! De nombreuses personnes développeraient ainsi des dépendances liées aux nouveaux modes de communication : Internet, jeux (surtout en réseau) et téléphone mobile en général.
L'adolescent a besoin de garder un contact permanent avec ses copains et de se sentir lié en continu avec son confident ou sa confidente, voire avec son groupe d'amis. Le téléphone comble l'impossibilité de se déplacer et raccourcit les distances. En cas de coup dur, il lui est essentiel de pouvoir communiquer l'angoisse qu'il ne peut pas garder en lui.
Il a besoin d'un conseil : il téléphone. Il a besoin tout simplement de parler : il téléphone. Il se sent seul : il téléphone. Toutes les excuses lui sont bonnes pour décrocher le combiné.
Attention, un adolescent qui passe trop de temps au téléphone veut peut-être attirer votre attention sur le manque d'espace de communication à la maison. A vous d'essayer de renouer les liens.
Enchaîné à la télé ?
Les Français passent près de trois heures par jour devant leur télé ! Et certains ne peuvent vivre sans leur dose quotidienne de petit écran. Si jamais le poste tombe en panne, c’est le drame dans la famille ! Sans parler des consoles de jeux-vidéo, qui ont envahi tous les foyers. Y a-t-il des limites à ne pas dépasser ? Le point pour couper le cordon avec la télévision…
Les jeux vidéo :
Les résultats d’autres études sont plus affirmatifs quant à la dépendance créée par les jeux vidéo : les joueurs deviendraient réellement dépendants, allant jusqu’à négliger leurs études ou leur travail et s’avérant incapable de s’arrêter. Une étude anglaise2 a même comparé les jeux vidéo à une forme de jeu de pari sans l’aspect financier. Cette étude prétendait ainsi qu’une addiction proche de celle liée à l’utilisation des machines à sous pouvait se développer.
On évoque souvent les dangers des jeux vidéo sans savoir de quoi on parle : s'agit-il de l'influence des images, de la violence, ou encore de la difficulté de démêler le réel du virtuel ? Aucune preuve pour répondre à cela. Pourtant, il existe bien un danger réel et omniprésent : la dépendance que cette nouvelle source de plaisir procure. Mais à partir de quand devient-on dépendant ? Et qui cela concerne-t-il? Le psychiatre Marc Valleur, chef de service de l'hôpital de Marmottan, à Paris, parle de dépendance "quand une personne veut arrêter une conduite sans pouvoir y arriver toute seule". Et le Dr. William Lowenstein, addictologue et directeur de la clinique Montevideo à Boulogne Billancourt, relève 3 critères de dépendance : "quand on veut, mais qu'on ne peut plus s'arrêter ; quand on sait qu'on est en danger, mais que malgré tout on ne peut s'empêcher et quand l'arrêt produit un mal-être". C'est à ce moment-là qu'il y a une perte de contrôle et qu'on s'échappe à soi-même. Ainsi, le joueur pathologique se caractérise par un besoin irrépressible et obsessionnel de jouer. Il passe alors très rapidement de l'usage à l'abus jusqu'à la dépendance. Or ce fléau touche en majorité les adolescents et les jeunes adultes, plus particulièrement les adeptes des jeux en réseaux multijoueurs sur internet ( MMORPG).
Ce qui va maintenir le joueur dans le jeu, c'est une volonté de se "réfugier dans le virtuel, pour éviter la réalité " note le Dr. Marc Valleur. Le jeu fait office de refuge face à une réalité que les adolescents ne veulent ou ne parviennent plus à affronter.
pour qui il y a danger à partir de 4 réponses positives à ces questions :
- L'enfant joue-t-il tous les jours ?
- Joue-t-il souvent pendant de longues périodes ?
- Il joue pour l'excitation qu'il en retire
- Il est de mauvaise humeur quand il ne peut pas jouer
- Il délaisse les activités sociales et sportives
- Il joue au lieu de faire ses devoirs
- Les tentatives de diminuer son temps de jeu sont des échecs....etc.
L’accrochage, la dépendance, vont pouvoir prendre ici la forme extrême d’un investissement passionnel, le sujet délaissant tous ses autres pôles d’intérêt, sociaux ou affectifs. Deux phénomènes concourent à créer cette dimension passionnelle :
- D’une part, le fait que le personnage va progressivement acquérir des pouvoirs, des habiletés, et une place importante dans la hiérarchie du jeu : il s’agit ici de l’avatar, mais cette identité d’emprunt peut devenir source de prestige, d’un respect important de la part des autres joueurs, et les meilleurs vont potentiellement connaître une gloire – presque par définition mondiale – dans le cercle des joueurs avertis. On conçoit aisément qu’il puisse devenir de plus en plus difficile de s’extraire du monde du jeu, si l’on y est un maître du monde, pour rentrer dans le monde réel, même si l’on y est une personne honnête et respectable.
- D’autre part, le jeu n’a pas forcément de fin, et, particulièrement si des joueurs de toute la planète s’y adonnent, il n’y a pas d’horaires universels de repos, de périodes pendant lesquelles tous les participants s’arrêtent de jouer. Même en dehors du jeu, le sujet sera préoccupé par ce qui se passe dans le monde parallèle, puisque – même si son « avatar » n’y est plus – les ennemis et les amis peuvent combattre, les situations évoluent…
La crainte de l’enfermement dans un monde virtuel est sans doute le pendant de l’engouement pour les nouvelles technologies et pour la révolution des moyens de communication, engouement dont les fluctuations boursières ont montré qu’il pouvait être excessif.
Si l’on admettait que le versant pathologique, de dépendance, est pour les jeux sur Internet du même ordre de grandeur que pour les jeux d’argent et de hasard (entre 2 et 4 % des joueurs), la dépendance aux jeux ou à Internet ne serait pas encore un phénomène de grande ampleur.
Comment reconnaître une situation problématique ? Par une accumulation d'indices. Le jeune concerné passe littéralement des heures et des heures à jouer, est agité et irritable lorsqu'il ne joue pas, joue parfois sans autorisation et en cachette, est totalement absorbé pendant son jeu, bâcle ses devoirs pour se ruer sur son ordinateur, manque la classe, a de moins en moins d'amis, va jouer la nuit, ne parle plus ou alors uniquement de jeu, tente régulièrement d'arrêter mais n'y parvient pas, ment pour qu'on le laisse jouer, s'ennerve et tient des discours incohérents pour justifier le temps qu'il passe à jouer, saute des repas. Dans ces cas-là, il est conseillé de demander conseil au médecin de famille, ou de se diriger vers les centres spécialisés dans le traitement de ce type de problème. Un certain nombre de centres d'addictologie proposent des consultations pour les jeux vidéo, les maisons des adolescents traitent également ce type de désordre.
Temps passé et donc autres activités et expériences culturelles mises de côté, isolement, manque d'activité physique, plongeon dans des univers dont on est en droit de questionner les valeurs, relations en ligne,... le jeu vidéo n'est pas le diable, il permet d'acquérir certaines compétence et de s'amuser, mais il n'est pas sans risque en terme de développement de l'enfant.
Même si les parents n'éprouvent aucune attirance pour les jeux vidéo, ce qui peut se concevoir, on ne peut que conseiller qu'ils les intègrent dans leur éducation. Après tout, ce sont très majoritairement les parents, jusqu'à 17 ou 18 ans qui achètent ces produits !
Conseils
• Guider l’enfant dans le choix de ses jeux. Consulter les classifications PEGI
• Avant d'acheter un jeu, ne pas hésiter à tester la version démo de celui-ci, souvent disponible gratuitement
• Ne pas laisser les plus jeunes jouer aux jeux de leurs aînés
• Réglementer les horaires de jeu
• Inciter à d’autres activités
• S’intéresser aux jeux pratiqués et en discuter
Votre enfant joue trop ? Conseils clés
• Interdire purement et simplement le jeu n'est pas une solution à ce stade
• En revanche, il est absolument recommandé de limiter les heures de jeux en posant des règles, ou utilisant un système de contrôle parental
• Essayer de l'amener à prendre conscience du fait qu'il passe trop de temps en ligne est essentiel. Difficile d'améliorer la situation s'il n'a pas conscience et ne reconnait pas qu'il y a un souci.
• Lui proposer d'autres activités - lui en faire essayer de nouvelles, l'y accompagner, ne pas hésiter à insister pour qu'il teste au moins une fois
• Se renseigner sur les jeux qui le captivent, les tester, etc afin de pouvoir en parler avec son enfant. S'il est difficile de réagir en cas de troubles liés à une consommation excessive de jeux vidéo, pour pouvoir amorcer le dialogue et être en mesure d'écouter et d'entendre ce que le jeune à à dire, une méthode efficace est d'être au courant de cet univers.
• S'il joue en réseau, lui demander de faire partie d'un groupe situé dans le même fuseau horaire : cela évitera les rendez-vous à 4 heures du matin.
• Essayer de comprendre si quelque chose d'autre ne va pas dans sa vie. Sait-on jamais....
• Etre attentif en cas d'apparition des signes cités ci-dessus : le plus tôt l'on réagit, le plus simple c'est
• En cas de signes de dépendance, l’emmener consulter
Qu'est-ce que le cyber-harcèlement ?
Nouveau mode de harcèlement né des nouvelles technologies, le cyber-harcèlement fait de plus en plus parler de lui. Ce phénomène, qui n’est autre qu’une forme d'agression se concrétise par la réception répétée de messages par SMS ou sur le Net (MSN, e-mail, réseaux sociaux.)
Dans les cas de harcèlement en ligne, un enfant reçoit ainsi un cumul de messages anonymes provenant de différentes sources, sur ses différents médias, typiquement son téléphone mobile, sa messagerie internet, son blog...
Ces messages tournent généralement autour de la menace, de l’intimidation, des insultes ou du chantage et sont parfois accompagnés de mesures d’ostracisme à l’école ou autres lieux de socialisation. Parfois, les auteurs de ces messages demandent de l'argent pour que cesse la situation, exigent une rencontre ou la communication d'informations privées.
Rien de nouveau par rapport au harcèlement traditionnel et autre envoi de lettres anonymes par la poste ?
Pas vraiment en terme de principe et de conséquence, sinon que les outils virtuels facilitent considérablement la prise de contact avec la « proie ». Pour faire face à ce phénomène, il est important d’impliquer tous ses acteurs : la victime bien sûr, mais aussi les auteurs, les spectateurs, les parents et les écoles. Tout d’abord pour qu’ils soient au courant de son existence et mesurent à quel point, pour être virtuel, il n’en est pas moins souvent déstabilisant. Et pour qu’ils puissent agir pour le prévenir et le gérer au mieux le cas échéant.
Quelques conseils :
• Apprendre à l’enfant à ne pas donner son numéro de téléphone à tout va
• L'informer à titre préventif de ce phénomène, l’inciter à en parler s'il advenait, et éviter qu’il ne participe, de près ou de loin au harcèlement d’un camarade
• Etre attentif à déceler les signes d'un harcèlement : peur d'aller en classe, angoisse face à l'écran, repli sur soi, etc. En cas de harcèlement :
• Inviter le jeune à parler, sans dramatiser
• Clairement lui indiquer qu'il n'est en rien coupable
• L'inviter à ne pas répondre aux messages de ses harceleurs
• Sauvegarder tous les messages reçus
• Si les messages arrivent par SMS changer de numéro et se mettre sur liste rouge
• Contacter et prévenir le réseau social de l’enfant (école, clubs sportifs, grands-parents…)
• Informer le Fournisseur d'Accès à Internet et/ ou l'opérateur mobile
• Si le harcèlement persiste et dans les cas sérieux, la police peut être avertie A cette fin des «preuves» sont toutefois nécessaires pour que celle-ci puisse mener son enquête. C’est pourquoi vos enfants doivent, au cas-où, apprendre à sauvegarder les messages problématiques.
Le plus grand problème avec le harcèlement, comme pour d’autres formes de violence, c’est que bien souvent ses victimes en ont honte et n’en parlent pas. Certains signes peuvent cependant vous alerter : si votre enfant refuse d’aller à l’école, cesse soudainement de vouloir utiliser l’ordinateur ou son portable, il se peut qu’il se passe quelque chose de ce type.
Le plus important est donc d'en parler.
Votre enfant vous a fait confiance et vous a raconté ses soucis ? Prenez-le au sérieux mais restez calme, même si les messages qu’il vous montre peuvent être choquants. Une certaine distance vis-à-vis des messages reçus peut être utile pour que votre enfant ne les prennent pas trop personnellement : souvent, sous couvert d’anonymat, les harceleurs se permettent des excès qui ne signifient rien d’autre que le plaisir qu’ils éprouvent à passer la ligne rouge. Dans tous les cas, il est essentiel que votre enfant comprenne qu’il n’est en aucun cas responsable de leurs agissements.
• Des messages haineux ? C’est difficile mais le mieux est de ne pas répondre. De cette manière le plaisir du harceleur sera de courte durée.
• Si les messages arrivent sur une boite mail ou par SMS, bloquez leurs expéditeurs comme « indésirable » et créez pour votre enfant une nouvelle adresse E-mail. • Si l’enfant est harcelé sur un chat public, il peut (ou vous pouvez) le signaler au modérateur de ce site. Celui-ci pourra éventuellement bloquer l’expéditeur des messages incriminés. Il en va de même pour les fournisseurs d’accès aux sites web ou les administrateurs des blogs.
• Prévenez les équipes éducatives à l’école, si le phénomène semble provenir de l’établissement scolaire de l’enfant. L’un des signes sera alors les ricanements dans la cours de récréation ou des signes d’ostracismes de la part de ses camarades scolaires.
• Si le harcèlement persiste et dans les cas sérieux, la police peut être avisée. A cette fin des «preuves» sont toutefois nécessaires pour que celle-ci puisse mener son enquête. C’est pourquoi vos enfants doivent, au cas-où, apprendre à sauvegarder une conversation MSN et faire des captures d’écran des sessions de chat ou de photos indésirables. Il est également important de noter la date et l’heure d’envoi/réception des messages problématiques.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
êtes-vous un techno-addict ?
Les drogues d’aujourd’hui ne sont pas uniquement chimiques… mais aussi technologiques ! Téléphone portable, jeux vidéo, télévision, ordinateur… les dépendances ont suivi les progrès de notre société. Mais comment reconnaître les symptômes d’une techno-addiction ? Quels sont les moyens d’en sortir ? Comment ne pas se laisser envahir par les puces et les souris ? A lire pour décrocher…
Zoom sur la cyberdépendance
Mais comment faisait-on pour vivre avant Internet ? Car aujourd’hui la toile est devenue incontournable pour chercher des infos, discuter, faire ses courses, écouter de la musique… Difficile de s’en passer… à tel point que c’est même devenu une drogue pour certains. Il existe même des accros du sexe virtuel. La vérité sur ces cyberdépendants.
Quand le jeu devient pathologique
La plupart des joueurs ne deviennent pas "addicts", voire dépendants, heureusement. Mais aujourd'hui, les sollicitations s'amplifient : libéralisation des jeux en ligne, explosion de l'offre de jeux vidéo, multiplication des jeux de grattage, de tirage, etc. D'où l'importance de mieux connaître les éventuels problèmes liés au(x) jeu(x).
Bien avant d'être problématique, le jeu est tout d'abord "une source de plaisir sous diverses formes", rappelle le Pr. Reynaud. Le jeu est "nécessaire sur le plan mental", permettant de sortir de la réalité, de ressentir des émotions, d'élaborer des constructions pour gagner, de développer la créativité, etc.
Le joueur problématique, ou excessif, "addict" : c'est une personne, le plus souvent un homme, qui va jouer de plus en plus, plus souvent, plus longtemps qu'il ne peut se le permettre. Selon le Pr. Venisse, ce type de joueur "poursuit sa conduite malgré la conscience des effets nocifs de son comportement". Le jeu "n'est plus du jeu", mais une addiction, au même titre que l'addiction à l'alcool, au tabac, au cannabis ou encore au travail, au sexe, etc.
L'entourage doit arriver à repérer les signes annonciateurs : besoin de "se refaire" après une perte ou un échec, justifications maladroites, mensonges dissimulant des absences, des pertes d'argent, une "consommation" excessive et non maîtrisée du jeu. Le joueur tente de donner l'illusion du contrôle alors que l'observation de son comportement indique le contraire.
Internet, figure emblématique de notre époque, entraîne des cyberdépendances. Ce comportement addictif au monde virtuel masque une obsession : celle d'échapper à la réalité devenue synonyme d'ennui et de frustration. Le point avec le Dr Véléa, psychiatre et addictologue.
L'addiction aux jeux vidéo en ligne, ne touche pas que les adolescents. "Les adultes aussi viennent consulter, et plus récemment, les femmes" signale le Dr Véléa. Les addicts peuvent jouer des sessions de 72 ou 96 comme on les appelle dans le jargon, des chiffres signifiant le nombre d'heures de jeu d'affilée. Les cyberjoueurs tournent au café, et connaissent toutes les astuces pour se reposer en mode "flash". Mais que cherchent-ils vraiment dans ces marathons par écran interposé. "A fuir l'ennui" répond le psychiatre. Considéré au mieux comme une perte de temps, au pire comme un abîme de vide, cette menace ressentie par un grand nombre entraîne différentes stratégies de fuite, à savoir une recherche effrénée d'excitation, de compétition, de performance... Les joueurs ont une seule obsession : échapper à une réalité synonyme d'ennui et donc de frustration.
. Une fascination qui repose sur la facilité d'utilisation, l'excitation de revoir un(e) ex, un ami d'enfance, et d'augmenter en un temps record le nombre de ses amis virtuels. A l'origine de l'addiction, "une faille narcissique doublée d'un besoin de reconnaissance sociale", décode le Dr Véléa.
Au-delà de l'outil relationnel qu'il représente Facebook permet d'exister différemment et assure un renforcement narcissique que l'on ne trouve pas ailleurs. Dans un monde virtuel, la possibilité de créer des amitiés est accessible, et maîtrisable. En effet, accepter ou "supprimer" un ami, sur Facebook est relativement simple. Ce qui avouons-le n'est pas toujours le cas dans la vraie vie.
Anxiété et frénésie de consommation
Si le cyberachat facilite la vie de nombre d'entre nous, elle entraîne également bien des dérives. Les acheteurs compulsifs cèdent à des impulsions sur Internet sans besoin précis. Ventes privées, sites discount, offres promotionnelles... passer d'un article à un autre est facile et rapide, avec de réels risques de surendettement. Julie, 28 ans, avoue que "Ce n'est pas la première fois que son père comble son découvert".
A l'origine, une forte dimension anxiolytique qui entraîne une frénésie de consommation où les objets du bonheur remplacent le bonheur lui-même. Là aussi, le virtuel joue son rôle d'amplificateur. Dans la réalité, se promener sous les yeux d'une vendeuse avec des robes improbables, où retourner à la boutique pour une énième machine espresso, a tôt fait de freiner vos ardeurs. La nouveauté ? "Les hommes aussi s'y mettent, autour du high-tech, y laissant des sommes faramineuses" a constaté le psychiatre.
Internet constitue, pour certains adolescents, une fuite d'un quotidien difficile. A ce titre les adolescents qui sont timides, qui ont une mauvaise image d'eux-mêmes, qui ne sont pas socialement à l'aise et les adolescents dont les parents rentrent tard à la maison sont les plus à risque. La passion de certains adolescents pour Internet réside dans le fait que cette période est parfois accompagnée de questions identitaires, lesquelles peuvent facilement être contournées par la connexion au réseau. Les étudiants, notamment ceux qui vivent éloignés du contexte familial, se trouvent aussi parfois piégés par la cyberdépendance. Leur ordinateur peut progressivement remplir leur espace ludique puis leur espace de socialisation.
Hommes et femmes ne présentent pas les mêmes profils dans les cyberdépendances. Les hommes s’adonnent aux postures de dominance, à travers le jeu et le sexe, parfois jusqu’à la dépendance. Ils pencheront plus vers les jeux d’argent, les jeux en réseau ou la cyberpornographie. Les femmes, pour leur part, préfèrent la communication virtuelle et l’anonymat. Elles deviennent majoritairement dépendantes d’amitiés romantiques virtuelles. Elles sont plutôt dans l’achat pathologique et dans le « cyber bavardage », qu’il soit fait au travers de la messagerie instantanée, du courrier électronique ou de forums de discussion.
Chaque histoire de cyberdépendance est une histoire singulière et des conseils personnalisés ne peuvent être prodigués qu'au cas par cas par un spécialiste. Néanmoins, on peut donner quelques idées d'ordre général pour aider les cyberdépendants à prendre conscience de leurs difficultés et leur permettre d'instaurer une forme d’autodiscipline
• S'informer sur cette dépendance;
• Tenir une comptabilité réaliste de sa consommation (de l'informatique et non seulement de connexion, hors recours professionnel au réseau) ;
• Rationner ses heures de connexions de façon à ne pas dépasser 10 heures hebdomadaires ;
• En parler à ses proches et demander leur aide ;
• Renouer avec des activités réelles (reprendre contact avec les connaissances ou la famille que l'on a délaissés en s'enfermant dans le virtuel) ;
• Tenter de redéfinir son projet de vie et constater les dégâts que cette dépendance entraîne sur la réalisation de ce projet ;
• Consulter un psychologue clinicien ou un psychiatre si cette autodiscipline a du mal à s'instaurer.
Achat aux encheres :
C’est vrai, il y a toute une partie des gens qui n’enchérisse que sur le "dernier quart d’heure". Ils guettent les objets qui vont tomber dans cette tranche et commence alors la compétition avec les autres enchérisseurs qui veulent emporte l’objet, avec l’effervescence des dernières secondes. D’ailleurs certains recherchent uniquement ce "frisson du dernier quart d’heure". A tel point que certains enchérisseurs n’ouvrent même pas le carton quand ils reçoivent l’objet ! L’acte s’apparente alors plus à une sorte de casino virtuel : il y a du hasard, de l’argent, d’autres joueurs… Mais on n'a pas la culpabilité d’entrer dans un casino, et on a l’anonymat en plus.
Décrochez du téléphone !
Qui n’a jamais passé des heures pendu au téléphone, ou multiplié les coups de fil sans fil, pour découvrir ensuite une facture plutôt salée… Sans parler des textos et autres SMS, qui usent les pouces de nombreux ados et adultes. Mais le fixe ou le portable peuvent-ils devenir des drogues ? Ce besoin compulsif de communiquer cache-t-il une dépendance ? Ne quittez pas, Doctissimo va vous répondre…
Selon un hôpital britannique, des cas de dépendance aux mini-messages seraient en train d'apparaître ! Pour les médecins chargés des addictions, certains usagers utilisent pendant plus de sept heures par jour la fonction SMS de leur mobile. Certains se retrouveraient même atteints de douleurs articulaires des doigts, qui permettraient de détecter le problème ! De nombreuses personnes développeraient ainsi des dépendances liées aux nouveaux modes de communication : Internet, jeux (surtout en réseau) et téléphone mobile en général.
L'adolescent a besoin de garder un contact permanent avec ses copains et de se sentir lié en continu avec son confident ou sa confidente, voire avec son groupe d'amis. Le téléphone comble l'impossibilité de se déplacer et raccourcit les distances. En cas de coup dur, il lui est essentiel de pouvoir communiquer l'angoisse qu'il ne peut pas garder en lui.
Il a besoin d'un conseil : il téléphone. Il a besoin tout simplement de parler : il téléphone. Il se sent seul : il téléphone. Toutes les excuses lui sont bonnes pour décrocher le combiné.
Attention, un adolescent qui passe trop de temps au téléphone veut peut-être attirer votre attention sur le manque d'espace de communication à la maison. A vous d'essayer de renouer les liens.
Enchaîné à la télé ?
Les Français passent près de trois heures par jour devant leur télé ! Et certains ne peuvent vivre sans leur dose quotidienne de petit écran. Si jamais le poste tombe en panne, c’est le drame dans la famille ! Sans parler des consoles de jeux-vidéo, qui ont envahi tous les foyers. Y a-t-il des limites à ne pas dépasser ? Le point pour couper le cordon avec la télévision…
Les jeux vidéo :
Les résultats d’autres études sont plus affirmatifs quant à la dépendance créée par les jeux vidéo : les joueurs deviendraient réellement dépendants, allant jusqu’à négliger leurs études ou leur travail et s’avérant incapable de s’arrêter. Une étude anglaise2 a même comparé les jeux vidéo à une forme de jeu de pari sans l’aspect financier. Cette étude prétendait ainsi qu’une addiction proche de celle liée à l’utilisation des machines à sous pouvait se développer.
On évoque souvent les dangers des jeux vidéo sans savoir de quoi on parle : s'agit-il de l'influence des images, de la violence, ou encore de la difficulté de démêler le réel du virtuel ? Aucune preuve pour répondre à cela. Pourtant, il existe bien un danger réel et omniprésent : la dépendance que cette nouvelle source de plaisir procure. Mais à partir de quand devient-on dépendant ? Et qui cela concerne-t-il? Le psychiatre Marc Valleur, chef de service de l'hôpital de Marmottan, à Paris, parle de dépendance "quand une personne veut arrêter une conduite sans pouvoir y arriver toute seule". Et le Dr. William Lowenstein, addictologue et directeur de la clinique Montevideo à Boulogne Billancourt, relève 3 critères de dépendance : "quand on veut, mais qu'on ne peut plus s'arrêter ; quand on sait qu'on est en danger, mais que malgré tout on ne peut s'empêcher et quand l'arrêt produit un mal-être". C'est à ce moment-là qu'il y a une perte de contrôle et qu'on s'échappe à soi-même. Ainsi, le joueur pathologique se caractérise par un besoin irrépressible et obsessionnel de jouer. Il passe alors très rapidement de l'usage à l'abus jusqu'à la dépendance. Or ce fléau touche en majorité les adolescents et les jeunes adultes, plus particulièrement les adeptes des jeux en réseaux multijoueurs sur internet ( MMORPG).
Ce qui va maintenir le joueur dans le jeu, c'est une volonté de se "réfugier dans le virtuel, pour éviter la réalité " note le Dr. Marc Valleur. Le jeu fait office de refuge face à une réalité que les adolescents ne veulent ou ne parviennent plus à affronter.
pour qui il y a danger à partir de 4 réponses positives à ces questions :
- L'enfant joue-t-il tous les jours ?
- Joue-t-il souvent pendant de longues périodes ?
- Il joue pour l'excitation qu'il en retire
- Il est de mauvaise humeur quand il ne peut pas jouer
- Il délaisse les activités sociales et sportives
- Il joue au lieu de faire ses devoirs
- Les tentatives de diminuer son temps de jeu sont des échecs....etc.
L’accrochage, la dépendance, vont pouvoir prendre ici la forme extrême d’un investissement passionnel, le sujet délaissant tous ses autres pôles d’intérêt, sociaux ou affectifs. Deux phénomènes concourent à créer cette dimension passionnelle :
- D’une part, le fait que le personnage va progressivement acquérir des pouvoirs, des habiletés, et une place importante dans la hiérarchie du jeu : il s’agit ici de l’avatar, mais cette identité d’emprunt peut devenir source de prestige, d’un respect important de la part des autres joueurs, et les meilleurs vont potentiellement connaître une gloire – presque par définition mondiale – dans le cercle des joueurs avertis. On conçoit aisément qu’il puisse devenir de plus en plus difficile de s’extraire du monde du jeu, si l’on y est un maître du monde, pour rentrer dans le monde réel, même si l’on y est une personne honnête et respectable.
- D’autre part, le jeu n’a pas forcément de fin, et, particulièrement si des joueurs de toute la planète s’y adonnent, il n’y a pas d’horaires universels de repos, de périodes pendant lesquelles tous les participants s’arrêtent de jouer. Même en dehors du jeu, le sujet sera préoccupé par ce qui se passe dans le monde parallèle, puisque – même si son « avatar » n’y est plus – les ennemis et les amis peuvent combattre, les situations évoluent…
La crainte de l’enfermement dans un monde virtuel est sans doute le pendant de l’engouement pour les nouvelles technologies et pour la révolution des moyens de communication, engouement dont les fluctuations boursières ont montré qu’il pouvait être excessif.
Si l’on admettait que le versant pathologique, de dépendance, est pour les jeux sur Internet du même ordre de grandeur que pour les jeux d’argent et de hasard (entre 2 et 4 % des joueurs), la dépendance aux jeux ou à Internet ne serait pas encore un phénomène de grande ampleur.
Comment reconnaître une situation problématique ? Par une accumulation d'indices. Le jeune concerné passe littéralement des heures et des heures à jouer, est agité et irritable lorsqu'il ne joue pas, joue parfois sans autorisation et en cachette, est totalement absorbé pendant son jeu, bâcle ses devoirs pour se ruer sur son ordinateur, manque la classe, a de moins en moins d'amis, va jouer la nuit, ne parle plus ou alors uniquement de jeu, tente régulièrement d'arrêter mais n'y parvient pas, ment pour qu'on le laisse jouer, s'ennerve et tient des discours incohérents pour justifier le temps qu'il passe à jouer, saute des repas. Dans ces cas-là, il est conseillé de demander conseil au médecin de famille, ou de se diriger vers les centres spécialisés dans le traitement de ce type de problème. Un certain nombre de centres d'addictologie proposent des consultations pour les jeux vidéo, les maisons des adolescents traitent également ce type de désordre.
Temps passé et donc autres activités et expériences culturelles mises de côté, isolement, manque d'activité physique, plongeon dans des univers dont on est en droit de questionner les valeurs, relations en ligne,... le jeu vidéo n'est pas le diable, il permet d'acquérir certaines compétence et de s'amuser, mais il n'est pas sans risque en terme de développement de l'enfant.
Même si les parents n'éprouvent aucune attirance pour les jeux vidéo, ce qui peut se concevoir, on ne peut que conseiller qu'ils les intègrent dans leur éducation. Après tout, ce sont très majoritairement les parents, jusqu'à 17 ou 18 ans qui achètent ces produits !
Conseils
• Guider l’enfant dans le choix de ses jeux. Consulter les classifications PEGI
• Avant d'acheter un jeu, ne pas hésiter à tester la version démo de celui-ci, souvent disponible gratuitement
• Ne pas laisser les plus jeunes jouer aux jeux de leurs aînés
• Réglementer les horaires de jeu
• Inciter à d’autres activités
• S’intéresser aux jeux pratiqués et en discuter
Votre enfant joue trop ? Conseils clés
• Interdire purement et simplement le jeu n'est pas une solution à ce stade
• En revanche, il est absolument recommandé de limiter les heures de jeux en posant des règles, ou utilisant un système de contrôle parental
• Essayer de l'amener à prendre conscience du fait qu'il passe trop de temps en ligne est essentiel. Difficile d'améliorer la situation s'il n'a pas conscience et ne reconnait pas qu'il y a un souci.
• Lui proposer d'autres activités - lui en faire essayer de nouvelles, l'y accompagner, ne pas hésiter à insister pour qu'il teste au moins une fois
• Se renseigner sur les jeux qui le captivent, les tester, etc afin de pouvoir en parler avec son enfant. S'il est difficile de réagir en cas de troubles liés à une consommation excessive de jeux vidéo, pour pouvoir amorcer le dialogue et être en mesure d'écouter et d'entendre ce que le jeune à à dire, une méthode efficace est d'être au courant de cet univers.
• S'il joue en réseau, lui demander de faire partie d'un groupe situé dans le même fuseau horaire : cela évitera les rendez-vous à 4 heures du matin.
• Essayer de comprendre si quelque chose d'autre ne va pas dans sa vie. Sait-on jamais....
• Etre attentif en cas d'apparition des signes cités ci-dessus : le plus tôt l'on réagit, le plus simple c'est
• En cas de signes de dépendance, l’emmener consulter
Qu'est-ce que le cyber-harcèlement ?
Nouveau mode de harcèlement né des nouvelles technologies, le cyber-harcèlement fait de plus en plus parler de lui. Ce phénomène, qui n’est autre qu’une forme d'agression se concrétise par la réception répétée de messages par SMS ou sur le Net (MSN, e-mail, réseaux sociaux.)
Dans les cas de harcèlement en ligne, un enfant reçoit ainsi un cumul de messages anonymes provenant de différentes sources, sur ses différents médias, typiquement son téléphone mobile, sa messagerie internet, son blog...
Ces messages tournent généralement autour de la menace, de l’intimidation, des insultes ou du chantage et sont parfois accompagnés de mesures d’ostracisme à l’école ou autres lieux de socialisation. Parfois, les auteurs de ces messages demandent de l'argent pour que cesse la situation, exigent une rencontre ou la communication d'informations privées.
Rien de nouveau par rapport au harcèlement traditionnel et autre envoi de lettres anonymes par la poste ?
Pas vraiment en terme de principe et de conséquence, sinon que les outils virtuels facilitent considérablement la prise de contact avec la « proie ». Pour faire face à ce phénomène, il est important d’impliquer tous ses acteurs : la victime bien sûr, mais aussi les auteurs, les spectateurs, les parents et les écoles. Tout d’abord pour qu’ils soient au courant de son existence et mesurent à quel point, pour être virtuel, il n’en est pas moins souvent déstabilisant. Et pour qu’ils puissent agir pour le prévenir et le gérer au mieux le cas échéant.
Quelques conseils :
• Apprendre à l’enfant à ne pas donner son numéro de téléphone à tout va
• L'informer à titre préventif de ce phénomène, l’inciter à en parler s'il advenait, et éviter qu’il ne participe, de près ou de loin au harcèlement d’un camarade
• Etre attentif à déceler les signes d'un harcèlement : peur d'aller en classe, angoisse face à l'écran, repli sur soi, etc. En cas de harcèlement :
• Inviter le jeune à parler, sans dramatiser
• Clairement lui indiquer qu'il n'est en rien coupable
• L'inviter à ne pas répondre aux messages de ses harceleurs
• Sauvegarder tous les messages reçus
• Si les messages arrivent par SMS changer de numéro et se mettre sur liste rouge
• Contacter et prévenir le réseau social de l’enfant (école, clubs sportifs, grands-parents…)
• Informer le Fournisseur d'Accès à Internet et/ ou l'opérateur mobile
• Si le harcèlement persiste et dans les cas sérieux, la police peut être avertie A cette fin des «preuves» sont toutefois nécessaires pour que celle-ci puisse mener son enquête. C’est pourquoi vos enfants doivent, au cas-où, apprendre à sauvegarder les messages problématiques.
Le plus grand problème avec le harcèlement, comme pour d’autres formes de violence, c’est que bien souvent ses victimes en ont honte et n’en parlent pas. Certains signes peuvent cependant vous alerter : si votre enfant refuse d’aller à l’école, cesse soudainement de vouloir utiliser l’ordinateur ou son portable, il se peut qu’il se passe quelque chose de ce type.
Le plus important est donc d'en parler.
Votre enfant vous a fait confiance et vous a raconté ses soucis ? Prenez-le au sérieux mais restez calme, même si les messages qu’il vous montre peuvent être choquants. Une certaine distance vis-à-vis des messages reçus peut être utile pour que votre enfant ne les prennent pas trop personnellement : souvent, sous couvert d’anonymat, les harceleurs se permettent des excès qui ne signifient rien d’autre que le plaisir qu’ils éprouvent à passer la ligne rouge. Dans tous les cas, il est essentiel que votre enfant comprenne qu’il n’est en aucun cas responsable de leurs agissements.
• Des messages haineux ? C’est difficile mais le mieux est de ne pas répondre. De cette manière le plaisir du harceleur sera de courte durée.
• Si les messages arrivent sur une boite mail ou par SMS, bloquez leurs expéditeurs comme « indésirable » et créez pour votre enfant une nouvelle adresse E-mail. • Si l’enfant est harcelé sur un chat public, il peut (ou vous pouvez) le signaler au modérateur de ce site. Celui-ci pourra éventuellement bloquer l’expéditeur des messages incriminés. Il en va de même pour les fournisseurs d’accès aux sites web ou les administrateurs des blogs.
• Prévenez les équipes éducatives à l’école, si le phénomène semble provenir de l’établissement scolaire de l’enfant. L’un des signes sera alors les ricanements dans la cours de récréation ou des signes d’ostracismes de la part de ses camarades scolaires.
• Si le harcèlement persiste et dans les cas sérieux, la police peut être avisée. A cette fin des «preuves» sont toutefois nécessaires pour que celle-ci puisse mener son enquête. C’est pourquoi vos enfants doivent, au cas-où, apprendre à sauvegarder une conversation MSN et faire des captures d’écran des sessions de chat ou de photos indésirables. Il est également important de noter la date et l’heure d’envoi/réception des messages problématiques.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
Pour ou contre le mariage homosexuel
• L'argument juridique : le mariage est dans son principe l'union d'un homme et d'une femme ;
• L'argument religieux : le Pape a réaffirmé récemment sa condamnation du mariage homosexuel face aux projets du gouvernement socialiste espagnol ;
• L'argument du faux débat : "Il ne s'agit pas d'une vraie demande des homosexuels". Dès 1991, les associations homosexuelles demandaient pourtant "l'égalité sur les droits liés au mariage et au concubinage hétérosexuel" dans leur premier livre blanc ;
• L'argument faussement rebelle : "Pourquoi les homos iraient-ils s'embêter avec une institution aussi ringarde ?". Rarement issues des associations, ces déclarations confortent la vision de l'homo sexuellement hyperactif et éternellement anti-conformiste. bref d'une personne différente. Si le mariage est ringard, pourquoi ne pas laisser chaque couple homosexuel ou non en décider ? La véritable égalité ne passe-t-elle pas par le libre choix ?
• L'argument de l'homoparentalité : derrière la légalisation du mariage se dessine un autre débat : celui de l'adoption d'enfants par des parents homosexuels. Un tel bouleversement de nos repères va au-delà de l'évolution des symboles.
• Les opposants à l'adoption avancent que les enfants ont "besoin" d'avoir un référent de chaque sexe
L'homoparentalité : une remise en cause des repères ?
En France, l'adoption est aujourd'hui ouverte à toute personne âgée de plus de 28 ans ou à tout couple marié présentant des garanties d'équilibre pour l'enfant (article 343-1 du code civil). Rien n'interdit donc en théorie l'adoption pour des couples homosexuels, même si dans les faits cela s'avère souvent difficile. La légalisation du mariage des homosexuels pourrait faciliter les démarches.
Quelles peuvent-être les répercussions psychologiques pour les enfants adoptés ? L'absence de "repères classiques" aura-t-il des conséquences sur son équilibre affectif et son orientation sexuelle ?. Actuellement, plusieurs études semblent attester d'un développement comportemental et psychologique identique à celui des enfants de couples hétérosexuels. Cependant, ces études ont été menées à petite échelle et ne peuvent apporter de conclusion indiscutable. Dans une interview accordée à l'Humanité, le sociologue et directeur de recherche au CNRS Jean-Claude Kaufman estime que le risque principal pour ces enfants est la réaction des autres : "La société est-elle prête à accepter des familles qui révolutionneraient tous les repères habituels ? Il est certain que si l'enfant s'entend dire par ses copains dans la cour de récréation "t'as deux papas, t'as deux mamans" et que les parents, derrière, alimentent les critiques, le môme peut en subir les effets négatifs".
La société est-elle prête à accepter ces bouleversements ? Deux sondages semblent l'attester. Selon un sondage Ipsos-Têtu, 61 % des Français sont favorables au mariage homosexuel mais 55 % sont contre l'adoption. Un sondage BVA-le Figaro-LCI retrouve les mêmes proportions : 60 % des français sont favorables au mariage gay et 48 % favorables à l'adoption pour les couples homosexuels. Et vous, qu'en pensez-vous ?
Les arguments de ceux qui sont "pour"paraissent imparables : c’est la modernité (si vous êtes contre vous êtes en retard et refusez le progrès) ; les enfants qui ont des parents homosexuels vont très bien (preuve qu’il n’y a aucun danger) ; il y a tellement d’enfants abandonnés que vous ne pouvez plus leur refuser 2 papas qui s’accorderont avec 2 mamans, lesquelles s’il le faut vivront sous le même toit (les hommes d’un coté et les femmes de l’autre). Bref vous avez l’impression qu’après tout mariage et adoption par les gays, ne seraient pas si mal. Ces arguments n'ont pas de valeur scientifique. Ils utilisent l'enfant pour satisfaire le "besoin d'enfant" transformé en "droit à l'enfant".
L'argument des familles "hétérosexuelles" qui maltraitent les enfants ne tient pas plus pour justifier l'adoption homoparentale sous le prétexte que deux pères ou deux mères seraient plus en harmonie. Ce que les enfants attendent des adultes ce sont des repères clairs.
1/ le mariage civil, reconnu par la société, est l'union de 2 personnes différentes et complémentaires physiquement, psychiquement, affectivement. Il a pour but d’abord le bonheur de chacun et des deux ensemble en vue d'avoir et rendre heureux des enfants issus de leur union, affective, psychique et physique. Le repère du mariage, reconnu par la société comme une sécurité pour chacun des membres du couple et pour les enfants qui en résulteront, a fait ses preuves au fil des siècles. Il constitue pour les enfants l'idéal que tous les parents souhaitent transmettre. Et même quand la famille a été fragilisée, elle se recompose souvent par le mariage.
2/ l’enfant tout petit et adopté qui commence sa vie avec le "handicap" de la perte ou de l'abandon de ses parents génétiques, doit être confié à deux personnes qui remplacent le plus complètement ses parents : un homme et une femme. Même l'adoption monoparentale peut fragiliser un enfant. La loi d'ailleurs devrait imposer un référent de sexe opposé en accord avec l'adoptant et avec un médiateur familial qualifié. C'est l'intérêt de l'enfant dont la société doit se préoccuper en priorité. L'enfant adopté a besoin plus que tout autre du regard sécurisant, valorisant et bienveillant de sa famille et des environnements sociaux.
3/ l’enfant, pour construire son identité, sa personnalité et ses attirances affectives et sexuelles, a besoin des 2 référents parentaux de sexe différent. S'il manque un référent, l'enfant va naturellement le chercher ailleurs et sa forte sensibilité à une période fragile de sa vie risque de le pousser vers des adultes en recherche d'équilibre. C'est ce que démontre la psychologie des adolescents et d'adultes affamés d'affection.
Anticipons maintenant quelques conséquences possibles d'une acceptation du mariage homosexuel et de l'adoption par un couple homosexuel. Pour les adultes, la tendance à la diminution des mariages hétérosexuels se poursuivra. Le mariage étant davantage revendiqué du côté de l'homosexualité, les hétérosexuels ne verront plus d'intérêt à se marier, à moins que des avantages substantiels, économiques soient donnés aux gens mariés dans le but de revaloriser le mariage.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
• L'argument juridique : le mariage est dans son principe l'union d'un homme et d'une femme ;
• L'argument religieux : le Pape a réaffirmé récemment sa condamnation du mariage homosexuel face aux projets du gouvernement socialiste espagnol ;
• L'argument du faux débat : "Il ne s'agit pas d'une vraie demande des homosexuels". Dès 1991, les associations homosexuelles demandaient pourtant "l'égalité sur les droits liés au mariage et au concubinage hétérosexuel" dans leur premier livre blanc ;
• L'argument faussement rebelle : "Pourquoi les homos iraient-ils s'embêter avec une institution aussi ringarde ?". Rarement issues des associations, ces déclarations confortent la vision de l'homo sexuellement hyperactif et éternellement anti-conformiste. bref d'une personne différente. Si le mariage est ringard, pourquoi ne pas laisser chaque couple homosexuel ou non en décider ? La véritable égalité ne passe-t-elle pas par le libre choix ?
• L'argument de l'homoparentalité : derrière la légalisation du mariage se dessine un autre débat : celui de l'adoption d'enfants par des parents homosexuels. Un tel bouleversement de nos repères va au-delà de l'évolution des symboles.
• Les opposants à l'adoption avancent que les enfants ont "besoin" d'avoir un référent de chaque sexe
L'homoparentalité : une remise en cause des repères ?
En France, l'adoption est aujourd'hui ouverte à toute personne âgée de plus de 28 ans ou à tout couple marié présentant des garanties d'équilibre pour l'enfant (article 343-1 du code civil). Rien n'interdit donc en théorie l'adoption pour des couples homosexuels, même si dans les faits cela s'avère souvent difficile. La légalisation du mariage des homosexuels pourrait faciliter les démarches.
Quelles peuvent-être les répercussions psychologiques pour les enfants adoptés ? L'absence de "repères classiques" aura-t-il des conséquences sur son équilibre affectif et son orientation sexuelle ?. Actuellement, plusieurs études semblent attester d'un développement comportemental et psychologique identique à celui des enfants de couples hétérosexuels. Cependant, ces études ont été menées à petite échelle et ne peuvent apporter de conclusion indiscutable. Dans une interview accordée à l'Humanité, le sociologue et directeur de recherche au CNRS Jean-Claude Kaufman estime que le risque principal pour ces enfants est la réaction des autres : "La société est-elle prête à accepter des familles qui révolutionneraient tous les repères habituels ? Il est certain que si l'enfant s'entend dire par ses copains dans la cour de récréation "t'as deux papas, t'as deux mamans" et que les parents, derrière, alimentent les critiques, le môme peut en subir les effets négatifs".
La société est-elle prête à accepter ces bouleversements ? Deux sondages semblent l'attester. Selon un sondage Ipsos-Têtu, 61 % des Français sont favorables au mariage homosexuel mais 55 % sont contre l'adoption. Un sondage BVA-le Figaro-LCI retrouve les mêmes proportions : 60 % des français sont favorables au mariage gay et 48 % favorables à l'adoption pour les couples homosexuels. Et vous, qu'en pensez-vous ?
Les arguments de ceux qui sont "pour"paraissent imparables : c’est la modernité (si vous êtes contre vous êtes en retard et refusez le progrès) ; les enfants qui ont des parents homosexuels vont très bien (preuve qu’il n’y a aucun danger) ; il y a tellement d’enfants abandonnés que vous ne pouvez plus leur refuser 2 papas qui s’accorderont avec 2 mamans, lesquelles s’il le faut vivront sous le même toit (les hommes d’un coté et les femmes de l’autre). Bref vous avez l’impression qu’après tout mariage et adoption par les gays, ne seraient pas si mal. Ces arguments n'ont pas de valeur scientifique. Ils utilisent l'enfant pour satisfaire le "besoin d'enfant" transformé en "droit à l'enfant".
L'argument des familles "hétérosexuelles" qui maltraitent les enfants ne tient pas plus pour justifier l'adoption homoparentale sous le prétexte que deux pères ou deux mères seraient plus en harmonie. Ce que les enfants attendent des adultes ce sont des repères clairs.
1/ le mariage civil, reconnu par la société, est l'union de 2 personnes différentes et complémentaires physiquement, psychiquement, affectivement. Il a pour but d’abord le bonheur de chacun et des deux ensemble en vue d'avoir et rendre heureux des enfants issus de leur union, affective, psychique et physique. Le repère du mariage, reconnu par la société comme une sécurité pour chacun des membres du couple et pour les enfants qui en résulteront, a fait ses preuves au fil des siècles. Il constitue pour les enfants l'idéal que tous les parents souhaitent transmettre. Et même quand la famille a été fragilisée, elle se recompose souvent par le mariage.
2/ l’enfant tout petit et adopté qui commence sa vie avec le "handicap" de la perte ou de l'abandon de ses parents génétiques, doit être confié à deux personnes qui remplacent le plus complètement ses parents : un homme et une femme. Même l'adoption monoparentale peut fragiliser un enfant. La loi d'ailleurs devrait imposer un référent de sexe opposé en accord avec l'adoptant et avec un médiateur familial qualifié. C'est l'intérêt de l'enfant dont la société doit se préoccuper en priorité. L'enfant adopté a besoin plus que tout autre du regard sécurisant, valorisant et bienveillant de sa famille et des environnements sociaux.
3/ l’enfant, pour construire son identité, sa personnalité et ses attirances affectives et sexuelles, a besoin des 2 référents parentaux de sexe différent. S'il manque un référent, l'enfant va naturellement le chercher ailleurs et sa forte sensibilité à une période fragile de sa vie risque de le pousser vers des adultes en recherche d'équilibre. C'est ce que démontre la psychologie des adolescents et d'adultes affamés d'affection.
Anticipons maintenant quelques conséquences possibles d'une acceptation du mariage homosexuel et de l'adoption par un couple homosexuel. Pour les adultes, la tendance à la diminution des mariages hétérosexuels se poursuivra. Le mariage étant davantage revendiqué du côté de l'homosexualité, les hétérosexuels ne verront plus d'intérêt à se marier, à moins que des avantages substantiels, économiques soient donnés aux gens mariés dans le but de revaloriser le mariage.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
coucou les loulous
@espoir 160 merci pour les thèmes développés que tu as posté c très intéressant
@ tous des bisous je passe samedi la croix rouge comme beaucoup je pense car c'est toutes les croix rouge le 6 avril
des bisousÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
@espoir 160 merci pour les thèmes développés que tu as posté c très intéressant
@ tous des bisous je passe samedi la croix rouge comme beaucoup je pense car c'est toutes les croix rouge le 6 avril
des bisousÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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- Messages : 1
- Inscription : 03 avr. 2013 11:08
Re: Fiches Culture Générale 2013
bonjour à tous, d'abord je voulais vous remercier pour les fiches pour vos discussions qui m'ont permis d'avancer dans mes révisions mais comment avez vous gérer votre stress et comment se passe exactement le concours le jour J lors des test psycho je le passe sur dunkerque le 10 avril . MERCIÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par haninou3008 le 04 avr. 2013 22:09, modifié 1 fois.