Fiches Culture Générale 2013
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Mon article sur la pauvreté:
http://romaingaillard.over-blog.com/la- ... zakoÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Mon article sur l'accélération professionnelle (grand 3 de l'article):
http://romaingaillard.over-blog.com/l-a ... ialeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Salut, quand sur le sujet de culture générale, on ne donne pas de renseignements sur le nombre de lignes, il faut en faire combien? Merci.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
Ben c écrit normalement sinon ben utilises toutes les lignes que tu peux.
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.


Re: Fiches Culture Générale 2013
Non rien écrit du toute, c'étais juste au deux premières que c'était marqué. Du coup, j'ai écrit beaucoup, mais bon, je trouvais ça bizarre!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.WILLIAMM a écrit :Ben c écrit normalement sinon ben utilises toutes les lignes que tu peux.![]()
Re: Fiches Culture Générale 2013
Ben si il y a rien d'écrit nul part (même page 1?) tant pis pour le correcteur.Chou2 a écrit :Non rien écrit du toute, c'étais juste au deux premières que c'était marqué. Du coup, j'ai écrit beaucoup, mais bon, je trouvais ça bizarre!WILLIAMM a écrit :Ben c écrit normalement sinon ben utilises toutes les lignes que tu peux.![]()


Re: Fiches Culture Générale 2013
Non, rien d'écrit du tout. Merci de m'avoir répondu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.WILLIAMM a écrit :Ben si il y a rien d'écrit nul part (même page 1?) tant pis pour le correcteur.Chou2 a écrit :Non rien écrit du toute, c'étais juste au deux premières que c'était marqué. Du coup, j'ai écrit beaucoup, mais bon, je trouvais ça bizarre!WILLIAMM a écrit :Ben c écrit normalement sinon ben utilises toutes les lignes que tu peux.![]()
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- Miss Cakahuette 26
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Re: Fiches Culture Générale 2013
hey !
ca va les loulous??
alors ce concours de la croix rouge c'était comment? ca s est bien passé?
bisooous !!
ChloéÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ca va les loulous??
alors ce concours de la croix rouge c'était comment? ca s est bien passé?
bisooous !!
ChloéÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
se prépare aux concours de printemps de 2013
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* avoir le concours
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Trop chelou la CG : c'était sur Erasmus, le programme d'échanges d'étudiants entre pays de l'Union européenne. Mais je pense que ça va.Miss Cakahuette 26 a écrit :hey !
ca va les loulous??
alors ce concours de la croix rouge c'était comment? ca s est bien passé?
bisooous !!
Chloé

- Miss Cakahuette 26
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Re: Fiches Culture Générale 2013
ah ouais , c est chelou
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

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Re: Fiches Culture Générale 2013
COUCOU
oui globalement bien passé la Cult gé bizarre mais bon ça va je m'en suis pas trop mal sortie
des bisous
loulouteÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
oui globalement bien passé la Cult gé bizarre mais bon ça va je m'en suis pas trop mal sortie
des bisous
loulouteÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Fiches Culture Générale 2013
bonjour j'aimerai savoir quand on a cette question "ennoncez les idées principales du texte" faut il mettre des tirets ?
merci d'avance pour vos réponsesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
merci d'avance pour vos réponsesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
- Miss Cakahuette 26
- Fidèle
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Re: Fiches Culture Générale 2013
camiillee80 a écrit :bonjour j'aimerai savoir quand on a cette question "ennoncez les idées principales du texte" faut il mettre des tirets ?
merci d'avance pour vos réponses
euh, je ne pense pas que des tirets soient appropriés.
Il vaut mieux rédiger la réponse je pense.
En ce qui me concerne je vois l'épreuve de culture g comme une espèce commentaire dirigé où il faut donc rédiger.
j espère t avoir aidé Camille

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Re: Fiches Culture Générale 2013
jardins familiaux
Les jardins familiaux également appelés autrefois jardins ouvriers s'inscrivent dans une démarche sociale très forte. Ils sont gérés par des associations loi 1901 et ont pour but d'améliorer l'ordinaire des personnes de conditions modestes.
"Les jardins familiaux sont des lotissements de parcelles gérés par une association, mis à disposition de jardiniers afin qu'ils en jouissent pour leurs loisirs et les cultivent pour les besoins de leur famille, à l'exclusion de tout usage commercial."
A l'origine, ces jardins étaient destinés à améliorer les conditions de vie des familles de conditions modestes. En accédant à une parcelle de terrain mise à disposition par les municipalités, les ouvriers pouvaient faire pousser des fruits et des légumes et ainsi mieux faire face à leurs besoins alimentaires au quotidien.
Nombreux sont les balcons qui sont aujourd’hui investis jusqu’au moindre centimètre carré et d’où dégringolent fleurs et même parfois légumes...
Mais d’autres citadins vont plus loin… Depuis longtemps déjà, alors que les « ruraux » venaient travailler en ville dans les usines, les jardins familiaux ou « ouvriers » s’installent sur les zones délaissées par l’urbanisation. Spontanés à leurs débuts, ces jardins sont désormais de plus en plus organisés, gérés par des associations, programmés dans l’aménagement des parcs urbains, « pré-aménagés » avec cabanon et clôture… et une longue liste d’attente pour attribuer chaque parcelle !
Ces jardins ouvriers ont redonnés aux classes populaires la possibilité de cultiver une parcelle, plus ou moins loin de leur foyer, mais presque toujours en ville ou à proximité. Aujourd’hui, afin d’allier le manque de place dans certains quartiers, qu’il soit résidentiels ou qu’il soit construits d’immeubles hauts, on profite de l’extension des villes et des grands axes routiers pour implanter ces terrains. En effet ces derniers sont très souvent situés sur des parcelles non construites pour cause de sols inexploitables.
Mais à l’inverse, un nouveau type de jardins est apparu récemment, né d’une volonté de remise en question du développement de l’urbanisation et des pratiques urbaines actuelles : les jardins partagés. Originaires des Etats-Unis le mouvement des « pocket gardens » a fait naître en France une nouvelle génération de jardins.
Plutôt que de cultiver des parcelles individuelles, le jardin partagé se définit comme un espace de proximité à l’initiative des habitants, qui peut s’installer au coin d’une rue sur une parcelle de taille très limitée. Réunis dans une association, ces habitants cultivent ensemble fruits et légumes, mais pas seulement : solidarité, respect de l’autre et de l’environnement, partage, et rencontres sont de mise. Et bien souvent ce sont les enfants qui profitent pleinement d’une expérience en jardinage dans ces jardins. Des parcelles sont ainsi attribuées à telle ou telle école du quartier et les classes sont responsables des plantations et de l’entretien avec leurs enseignants.
Ces jardins ont un rôle social incroyable. Ils sortent de terre grâce à la volonté des habitants d’un quartier de se regrouper en associations pour investir un lieu convivial et évoluant autour de l’amour du jardinage. A la suite de leurs aménagements, bien souvent organisée par une collectivité, un tel jardin est confié à une association par convention pour une durée limitée.
Le jardin permet de donner à chaque famille un minimum d’espace vital pour respirer et se reposer. Le jardin devient à la fois un complément correctif du travail industriel et un moyen de « détourner l’ouvrier du cabaret et de la révolution », donc d’assurer la paix sociale. Aux préoccupations morales se mêlent des
Préoccupations humaines, politiques et d’hygiène. Espace de santé, le jardin ouvrier trouve son fondement dans l’hygiénisme mais aussi dans la valeur salvatrice du travail de la terre, qui rattache l’homme au sol. On trouve là les racines de mythes anti- urbains. Cependant son rôle économique reste prépondérant, le jardin assurant une ressource alimentaire vitale.
les ménages d'origine paysanne qui cherchent à compléter leurs ressources alimentaires, et les ménages pour lesquels le jardin familial est un substitut au rêve du pavillon ou de la maison de campagne qu'ils n'ont pu à ce jour concrétiser. Ainsi, aujourd'hui, le jardin familial permet certes d'équilibrer un budget familial par la récolte potagère, mais répond aussi à un désir de cultiver des produits sains, de se rapprocher de la nature ; le jardin familial est vécu comme un espace de plaisir, de liberté.
Les jardins de la solidarité
La pratique du jardinage permet de retrouver un ancrage au temps, aux saisons ; suivre l'évolution des plantations jusqu'à l'éclosion de fleurs ou la récolte de fruits et légumes est une activité très gratifiante et favorise les échanges avec les autres. Pour toutes ces raisons, des associations ont mis en place ces dernières années des programmes permettant de favoriser la réinsertion sociale et/ou professionnelle de personnes dites en difficulté en leur proposant la culture de jardins potagers ou ornementaux.
Les expériences sont nombreuses et diverses. Certaines permettent l'embauche de chômeurs de longue durée ou d'allocataires du RMI en CES ou dans le cadre d'entreprises d'insertion ; ces salariés cultivent des fruits et légumes qui sont livrés chaque semaine dans des paniers à des particuliers abonnés à ce service. D'autres expériences sont davantage ancrées dans la tradition des jardins familiaux et proposent à des ménages en difficultés économique et sociale la culture d'un jardin potager, pour équilibrer les ressources alimentaires du foyer tout autant que pour assurer la reprise progressive d'activité et donc la réinsertion sociale.
Elles sont de forme et de taille variables avec une superficie moyenne de 250 m².avec des abris Appelés aussi cabanes.
Les productions potagères étaient assez peu variées dans les premiers jardins familiaux. Mais les "tuyaux" des voisins, les manuels, les échanges de graines et les évolutions de l'agronomie ont permis une grande diversification des cultures.
Les associations incitent de plus en plus leurs adhérents à pratiquer un jardinage respectueux de la nature et de l'environnement en limitant l'utilisation des engrais et pesticides.
Le coin week-end
Lieu de divertissement de fin de semaine, de nombreux jardins comportent un coin de pelouse, une tonnelle, un barbecue, qui deviennent des espaces récréatifs pour la famille, des espaces d'échange et de convivialité entre les jardiniers.
L'ambiance au sein des jardins familiaux est ainsi le plus souvent conviviale et sympathique. Les familles se retrouvent sur les parcelles dès que possible. Tous les jardiniers s'entraident et échangent des bons tuyaux, des techniques, des semences et des graines.
Tous ces jardins partagent des ambitions communes, telles que :
• créer du lien social entre les citoyens ;
• promouvoir la production et la consommation de produits frais (voire biologiques) ;
• améliorer le cadre de vie d'un quartier ;
• la transmission entre générations ;
• voire, la réinsertion sociale.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les jardins familiaux également appelés autrefois jardins ouvriers s'inscrivent dans une démarche sociale très forte. Ils sont gérés par des associations loi 1901 et ont pour but d'améliorer l'ordinaire des personnes de conditions modestes.
"Les jardins familiaux sont des lotissements de parcelles gérés par une association, mis à disposition de jardiniers afin qu'ils en jouissent pour leurs loisirs et les cultivent pour les besoins de leur famille, à l'exclusion de tout usage commercial."
A l'origine, ces jardins étaient destinés à améliorer les conditions de vie des familles de conditions modestes. En accédant à une parcelle de terrain mise à disposition par les municipalités, les ouvriers pouvaient faire pousser des fruits et des légumes et ainsi mieux faire face à leurs besoins alimentaires au quotidien.
Nombreux sont les balcons qui sont aujourd’hui investis jusqu’au moindre centimètre carré et d’où dégringolent fleurs et même parfois légumes...
Mais d’autres citadins vont plus loin… Depuis longtemps déjà, alors que les « ruraux » venaient travailler en ville dans les usines, les jardins familiaux ou « ouvriers » s’installent sur les zones délaissées par l’urbanisation. Spontanés à leurs débuts, ces jardins sont désormais de plus en plus organisés, gérés par des associations, programmés dans l’aménagement des parcs urbains, « pré-aménagés » avec cabanon et clôture… et une longue liste d’attente pour attribuer chaque parcelle !
Ces jardins ouvriers ont redonnés aux classes populaires la possibilité de cultiver une parcelle, plus ou moins loin de leur foyer, mais presque toujours en ville ou à proximité. Aujourd’hui, afin d’allier le manque de place dans certains quartiers, qu’il soit résidentiels ou qu’il soit construits d’immeubles hauts, on profite de l’extension des villes et des grands axes routiers pour implanter ces terrains. En effet ces derniers sont très souvent situés sur des parcelles non construites pour cause de sols inexploitables.
Mais à l’inverse, un nouveau type de jardins est apparu récemment, né d’une volonté de remise en question du développement de l’urbanisation et des pratiques urbaines actuelles : les jardins partagés. Originaires des Etats-Unis le mouvement des « pocket gardens » a fait naître en France une nouvelle génération de jardins.
Plutôt que de cultiver des parcelles individuelles, le jardin partagé se définit comme un espace de proximité à l’initiative des habitants, qui peut s’installer au coin d’une rue sur une parcelle de taille très limitée. Réunis dans une association, ces habitants cultivent ensemble fruits et légumes, mais pas seulement : solidarité, respect de l’autre et de l’environnement, partage, et rencontres sont de mise. Et bien souvent ce sont les enfants qui profitent pleinement d’une expérience en jardinage dans ces jardins. Des parcelles sont ainsi attribuées à telle ou telle école du quartier et les classes sont responsables des plantations et de l’entretien avec leurs enseignants.
Ces jardins ont un rôle social incroyable. Ils sortent de terre grâce à la volonté des habitants d’un quartier de se regrouper en associations pour investir un lieu convivial et évoluant autour de l’amour du jardinage. A la suite de leurs aménagements, bien souvent organisée par une collectivité, un tel jardin est confié à une association par convention pour une durée limitée.
Le jardin permet de donner à chaque famille un minimum d’espace vital pour respirer et se reposer. Le jardin devient à la fois un complément correctif du travail industriel et un moyen de « détourner l’ouvrier du cabaret et de la révolution », donc d’assurer la paix sociale. Aux préoccupations morales se mêlent des
Préoccupations humaines, politiques et d’hygiène. Espace de santé, le jardin ouvrier trouve son fondement dans l’hygiénisme mais aussi dans la valeur salvatrice du travail de la terre, qui rattache l’homme au sol. On trouve là les racines de mythes anti- urbains. Cependant son rôle économique reste prépondérant, le jardin assurant une ressource alimentaire vitale.
les ménages d'origine paysanne qui cherchent à compléter leurs ressources alimentaires, et les ménages pour lesquels le jardin familial est un substitut au rêve du pavillon ou de la maison de campagne qu'ils n'ont pu à ce jour concrétiser. Ainsi, aujourd'hui, le jardin familial permet certes d'équilibrer un budget familial par la récolte potagère, mais répond aussi à un désir de cultiver des produits sains, de se rapprocher de la nature ; le jardin familial est vécu comme un espace de plaisir, de liberté.
Les jardins de la solidarité
La pratique du jardinage permet de retrouver un ancrage au temps, aux saisons ; suivre l'évolution des plantations jusqu'à l'éclosion de fleurs ou la récolte de fruits et légumes est une activité très gratifiante et favorise les échanges avec les autres. Pour toutes ces raisons, des associations ont mis en place ces dernières années des programmes permettant de favoriser la réinsertion sociale et/ou professionnelle de personnes dites en difficulté en leur proposant la culture de jardins potagers ou ornementaux.
Les expériences sont nombreuses et diverses. Certaines permettent l'embauche de chômeurs de longue durée ou d'allocataires du RMI en CES ou dans le cadre d'entreprises d'insertion ; ces salariés cultivent des fruits et légumes qui sont livrés chaque semaine dans des paniers à des particuliers abonnés à ce service. D'autres expériences sont davantage ancrées dans la tradition des jardins familiaux et proposent à des ménages en difficultés économique et sociale la culture d'un jardin potager, pour équilibrer les ressources alimentaires du foyer tout autant que pour assurer la reprise progressive d'activité et donc la réinsertion sociale.
Elles sont de forme et de taille variables avec une superficie moyenne de 250 m².avec des abris Appelés aussi cabanes.
Les productions potagères étaient assez peu variées dans les premiers jardins familiaux. Mais les "tuyaux" des voisins, les manuels, les échanges de graines et les évolutions de l'agronomie ont permis une grande diversification des cultures.
Les associations incitent de plus en plus leurs adhérents à pratiquer un jardinage respectueux de la nature et de l'environnement en limitant l'utilisation des engrais et pesticides.
Le coin week-end
Lieu de divertissement de fin de semaine, de nombreux jardins comportent un coin de pelouse, une tonnelle, un barbecue, qui deviennent des espaces récréatifs pour la famille, des espaces d'échange et de convivialité entre les jardiniers.
L'ambiance au sein des jardins familiaux est ainsi le plus souvent conviviale et sympathique. Les familles se retrouvent sur les parcelles dès que possible. Tous les jardiniers s'entraident et échangent des bons tuyaux, des techniques, des semences et des graines.
Tous ces jardins partagent des ambitions communes, telles que :
• créer du lien social entre les citoyens ;
• promouvoir la production et la consommation de produits frais (voire biologiques) ;
• améliorer le cadre de vie d'un quartier ;
• la transmission entre générations ;
• voire, la réinsertion sociale.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Fiches Culture Générale 2013
Article: La malnutrition dans les pays industrialisés
L’évolution de l’alimentation accompagne les transformations de notre société. Elle ne peut se comprendre qu’à la lumière des facteurs technologiques, sociologiques, économiques, culturels et même politiques qui ont émaillé l’évolution de notre société au cours des dernières décennies : modifications des modes de vie, évolutions sociologiques, développement socio-économique, progrès technologiques, changement des goûts des consommateurs et des modes de consommation.
Des modifications profondes du mode de vie ont abouti à réduire les dépenses énergétiques dans ont abouti à réduire les dépenses énergétiques dans la vie quotidienne. La mécanisation a contribué à réduire les tâches consommatrices d'énergie, aussi bien au niveau des déplacements, que dans le travail industriel, agricole ou domestique. Dans les usines, les ateliers ou les chantiers, de nombreux engins ont été créés pour décharger l'Homme des travaux fatigants, ceux qui exigent les plus gros efforts musculaires. L'Homme de l'ère industrielle marche de moins en moins, circule en voiture, en transports en commun.... Les ascenseurs lui évitent d'avoir à monter les escaliers. De très nombreux appareils ménagers (machine à laver le linge ou la vaisselle, aspirateurs, ...) ont également considérablement allégé son travail domestique. L'Homme moderne n'a presque plus besoin de lutter contre le froid : les maisons, les bureaux, les ateliers, les transports en commun sont parfaitement chauffé s. Ceci entraîne une baisse des dépenses de thermorégulation.
.
Face à la diminution globale des dépenses énergétiques (musculaires et de thermorégulation), les populations des pays industrialisés ont réagi spontanément en réduisant leurs apports énergétiques La modification des goûts des consommateurs et de la valeur symbolique attachée aux différents aliments
a été également très profonde. La pain et la viande constituent des exemples frappants. Le pain a été longtemps rattaché à des valeurs traditionnelles morales, religieuses ou liées au travail : " jeter du pain était un péché ", " on gagnait son pain à la sueur de son front ", " on avait du pain sur la planche ",.... Aujourd'hui on ne gagne pl us son pain, on gagne son bifteck.... Le saumon De nombreux aliments venant du bout du monde (kiwis , avocats,...) et de nouvelles cultures culinaires (plats exotiques) ont été largement introduits et se sont intégrés dans les modèles alimentaires se sont intégrés dans les modèles alimentaires se sont intégrés dans les modèles alimentaires traditionnels. A l’inverse, certains aliments consommés traditionnelle ment depuis plusieurs siècles ont complètement disparu au cours des dernières décennies
Les changements sociologiques :
le développement du travail des femmes, la fréquence des familles monoparentales, la décohabitation des générations et les grands phénomènes d’urbanisation ont également contribué à bouleverser les habitudes et les comportements alimentaires. La forte proportion de femmes actives constitue un élément important dans l’évolution des habitudes alimentaires, dans la mesure où les femmes, à qui ce rôle était et reste encore traditionnellement dévolu, ont non seulement moins de temps pour préparer les repas, mais aussi moins besoin de la valorisation sociale liée à ce rôle.
2.3. Conséquences nutritionnelles de l’évolution de l’alimentation
Les conséquences nutritionnelles de l'évolution de l' alimentation en France (comme celle des autres
pays industrialisés), au cours des dernières décennies, se caractérisent par :
une réduction globale de l'apport énergétique (e n rapport avec la diminution des dépenses énergétiques),
une diversification importante de l'alimentation (avec une participation des différents groupes d'aliments dans la ration journalière), une modification de la répartition des différent s macronutriments dans la couverture des besoins énergétiques: diminution de la part des glucides particulièrement complexes et augmentation de la part des sucres simples (saccharose), augmentation de la part des protéines d'origine animale et diminution de la part des protéines d'origine végétale augmentation de la part des lipides, notamment invisibles et saturés, une réduction des apports en de nombreux micronutriments en rapport avec, d’une part la réduction globale des apports énergétiques et, d’ autre part, avec la modification structurelle de la ration caractérisée aujourd’hui par une part de plus en plus importante d'aliments fournissant des calories " vides ", c’est-à-dire des aliments (sodas, confiseries,...) contenant des sucres simples, mais sans apport en micronutriments. Ce phénomène a contribué à réduire la " densité " en micronutriments de l’alimentation (concentration en vitamines et minéraux par unité d’énergie). une diminution de l’apport des fibres alimentaires.
Mais si les grands problèmes de carence sévère ont disparu (bien que se posent aujourd'hui de nouveaux
problèmes de déficience en vitamines e t/ou minéraux), l'évolution de l'alimentation en France a eu quelques conséquences négatives en termes de facteurs de risque de certaines maladies qui ont un poids relatif considérable en termes de santé publique. Manger beaucoup plus que ce qui est nécessaire pour couvrir les besoins, avoir une activité physique insuffisante, consommer trop de lipides, notamment d’acides gras saturés, ou trop d'alcool, consommer trop peu de glucides complexes et de fibres, de vitamines ou de minéraux, avoir une alimentation déséquilibrée accroît le risque de voir apparaître des maladies métaboliques et nutritionnelles qui peuvent non seulement diminuer l'espérance de vie, mais aussi altérer une bonne partie de la vie.
Dans la plupart des pays industrialisés, les supermarchés proposent des fruits et des légumes frais au cœur de l'hiver. On y trouve en longs rayons des viandes, des conserves et toutes sortes d'autres produits. Les vivres sont abondants, et faciles à se procurer. On a donc l'impression que, quels que soient les problèmes des pays développés, la malnutrition ne compte pas parmi eux.
Pourtant, l'accès facile à une nourriture abondante n'est pas automatiquement synonyme de bonne nutrition. Les Etats-Unis par exemple sont confrontés à un problème nutritionnel: l'obésité. Selon les toutes dernières statistiques officielles, plus de la moitié de la population américaine est obèse; près de 25% des enfants de 6 à 17 ans ont un poids excessif.
L'obésité augmente, de façon générale, les risques pour la santé; elle élève, en particulier, l'incidence des maladies cardio-vasculaires, de l'hypertension, du diabète non insulinodépendant, de certains types de cancers, des anomalies de la menstruation, des complications arthritiques et de la goutte.
Les enfants obèses sont en butte à des difficultés sociales et psychologiques traumatisantes, ainsi qu'à un risque accru d'hypertension, d'hypercholestérolémie, d'anomalies de la tolérance au glucose et d'éventuels problèmes orthopédiques, dans la marche par exemple. En grandissant, ces enfants obèses deviennent souvent des adolescents obèses, qui feront des adultes obèses.
Autre coupable: l'abondance même, la grande disponibilité d'aliments nutritionnellement inadéquats, comme les boissons sucrées, les pommes chips, les bonbons, les plats servis dans les fast foods, qui sont consommés sans modération ni équilibre en lieu et place d'aliments assurant une bonne nutrition.
Le mode de vie de plus en plus sédentaire dans le monde industrialisé est, lui aussi, parmi les suspects. Une enquête publiée l'an dernier a constaté que parmi les enfants de 10 à 15 ans, le risque de surpoids était 4,6 fois plus élevé chez ceux qui regardaient la télévision plus de cinq heures par jour que chez ceux qui ne la regardaient que deux heures, ou moins.
Différents pays connaissent les mêmes problèmes, en particulier dans les groupes de population les moins aisés. Selon une étude britannique, c'est une «énergie bon marché» qu'apporte le régime alimentaire des groupes socio-économiquement défavorisés, essentiellement composé de crème, de graisses, de sucres, de confitures, de pommes de terre, de céréales et de produits carnés. Cette alimentation ignore plus ou moins les légumes, les fruits et le pain complet, et elle fournit peu de nutriments essentiels tels que le calcium, le fer, le magnésium, la vitamine C et l'acide folique. L'étude a fait ressortir une corrélation entre le régime alimentaire et la mauvaise santé.
Les sociétés industrialisées sont globalement confrontées aujourd’hui à un défi croissant de déséquilibre entre la relative abondance des disponibilités alimentaires d’un côté et la baisse considérable des besoins énergétiques d’individus au mode de vie largement sédentaire. Il en résulte une montée de l’obésité et des maladies chroniques liées à l’alimentation comme le diabète et les maladies cardio-vasculaires. Ici la transition en cours est celle de la phase "des maladies dégénératives" à celle d’un "vieillissement en relative bonne santé" reposant sur un autre mode de vie et notamment une alimentation rééquilibrée.
Cela pourrait n’être qu’une préoccupation de pays riches confrontés à une incroyable diversité et quantité de biens alimentaires mais les enquêtes menées dans les pays en développement nous apprennent que l’obésité et les maladies chroniques liées à l’alimentation y gagnent du terrain. Ceux-ci amorcent ainsi rapidement une transition de la phase de "résorption des famines" dont tous ne sont pas encore totalement sortis, vers la phase des "maladies dégénératives" où nous nous trouvons nous –mêmes. L’enjeu est que tous puissent passer le plus rapidement possible à la phase suivante de rééquilibrage de l’alimentation et des modes de vie.
Transition et pays en développement
Un certain nombre de pays émergents et de pays en développement qui s’affranchissent progressivement des problèmes d’insécurité alimentaire se trouvent de plus en plus souvent confrontés, comme les pays industrialisés, aux maladies chroniques liées à l’alimentation. Associée à des changements majeurs dans les systèmes alimentaires, et notamment à l’industrialisation de l’alimentation, cette transition s’y effectue cependant de manière plus rapide par suite d’une urbanisation soutenue et de la mondialisation des échanges. Les villes sont en effet les premières soumises à ces changements, du fait de leur exposition aux importations massives de produits alimentaires manufacturés, à la publicité et au marketing actifs des groupes agro-alimentaires et à des changements importants des modes de vie. Sédentarisation et diminution de l’activité physique au quotidien (emplois et loisirs), alimentation riche en énergie, en graisses et en sucres libres, apparition de l’alimentation rapide, des boissons gazeuses et/ou alcoolisées : tous ces facteurs, avec le tabac et le stress des villes, contribuent à la plus grande fréquence de maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardio ou cérébro-vasculaires et certains cancers, ainsi qu’au surpoids et à l’obésité qui en sont souvent les marqueurs précoces. La mortalité par maladies chroniques est ainsi en train de surpasser largement la mortalité par maladies infectieuses et celle liée aux maladies de carences dans certaines sociétés en développement, malgré une résistance certaine de la mortalité maternelle encore trop élevée dans la plupart de ces pays. Ce phénomène touche d’abord les plus riches mais au fur et à mesure que la transition avance, les milieux intermédiaires et les plus pauvres sont touchés aussi. Ces sociétés sont ainsi confrontées, de manière paradoxale, à des problèmes de malnutrition par carence comme par « surcharge » au sein parfois des mêmes catégories sociales. Cette situation nécessite des solutions originales pour des pays qui ne disposent pas encore des ressources abondantes des pays industrialisés.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L’évolution de l’alimentation accompagne les transformations de notre société. Elle ne peut se comprendre qu’à la lumière des facteurs technologiques, sociologiques, économiques, culturels et même politiques qui ont émaillé l’évolution de notre société au cours des dernières décennies : modifications des modes de vie, évolutions sociologiques, développement socio-économique, progrès technologiques, changement des goûts des consommateurs et des modes de consommation.
Des modifications profondes du mode de vie ont abouti à réduire les dépenses énergétiques dans ont abouti à réduire les dépenses énergétiques dans la vie quotidienne. La mécanisation a contribué à réduire les tâches consommatrices d'énergie, aussi bien au niveau des déplacements, que dans le travail industriel, agricole ou domestique. Dans les usines, les ateliers ou les chantiers, de nombreux engins ont été créés pour décharger l'Homme des travaux fatigants, ceux qui exigent les plus gros efforts musculaires. L'Homme de l'ère industrielle marche de moins en moins, circule en voiture, en transports en commun.... Les ascenseurs lui évitent d'avoir à monter les escaliers. De très nombreux appareils ménagers (machine à laver le linge ou la vaisselle, aspirateurs, ...) ont également considérablement allégé son travail domestique. L'Homme moderne n'a presque plus besoin de lutter contre le froid : les maisons, les bureaux, les ateliers, les transports en commun sont parfaitement chauffé s. Ceci entraîne une baisse des dépenses de thermorégulation.
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Face à la diminution globale des dépenses énergétiques (musculaires et de thermorégulation), les populations des pays industrialisés ont réagi spontanément en réduisant leurs apports énergétiques La modification des goûts des consommateurs et de la valeur symbolique attachée aux différents aliments
a été également très profonde. La pain et la viande constituent des exemples frappants. Le pain a été longtemps rattaché à des valeurs traditionnelles morales, religieuses ou liées au travail : " jeter du pain était un péché ", " on gagnait son pain à la sueur de son front ", " on avait du pain sur la planche ",.... Aujourd'hui on ne gagne pl us son pain, on gagne son bifteck.... Le saumon De nombreux aliments venant du bout du monde (kiwis , avocats,...) et de nouvelles cultures culinaires (plats exotiques) ont été largement introduits et se sont intégrés dans les modèles alimentaires se sont intégrés dans les modèles alimentaires se sont intégrés dans les modèles alimentaires traditionnels. A l’inverse, certains aliments consommés traditionnelle ment depuis plusieurs siècles ont complètement disparu au cours des dernières décennies
Les changements sociologiques :
le développement du travail des femmes, la fréquence des familles monoparentales, la décohabitation des générations et les grands phénomènes d’urbanisation ont également contribué à bouleverser les habitudes et les comportements alimentaires. La forte proportion de femmes actives constitue un élément important dans l’évolution des habitudes alimentaires, dans la mesure où les femmes, à qui ce rôle était et reste encore traditionnellement dévolu, ont non seulement moins de temps pour préparer les repas, mais aussi moins besoin de la valorisation sociale liée à ce rôle.
2.3. Conséquences nutritionnelles de l’évolution de l’alimentation
Les conséquences nutritionnelles de l'évolution de l' alimentation en France (comme celle des autres
pays industrialisés), au cours des dernières décennies, se caractérisent par :
une réduction globale de l'apport énergétique (e n rapport avec la diminution des dépenses énergétiques),
une diversification importante de l'alimentation (avec une participation des différents groupes d'aliments dans la ration journalière), une modification de la répartition des différent s macronutriments dans la couverture des besoins énergétiques: diminution de la part des glucides particulièrement complexes et augmentation de la part des sucres simples (saccharose), augmentation de la part des protéines d'origine animale et diminution de la part des protéines d'origine végétale augmentation de la part des lipides, notamment invisibles et saturés, une réduction des apports en de nombreux micronutriments en rapport avec, d’une part la réduction globale des apports énergétiques et, d’ autre part, avec la modification structurelle de la ration caractérisée aujourd’hui par une part de plus en plus importante d'aliments fournissant des calories " vides ", c’est-à-dire des aliments (sodas, confiseries,...) contenant des sucres simples, mais sans apport en micronutriments. Ce phénomène a contribué à réduire la " densité " en micronutriments de l’alimentation (concentration en vitamines et minéraux par unité d’énergie). une diminution de l’apport des fibres alimentaires.
Mais si les grands problèmes de carence sévère ont disparu (bien que se posent aujourd'hui de nouveaux
problèmes de déficience en vitamines e t/ou minéraux), l'évolution de l'alimentation en France a eu quelques conséquences négatives en termes de facteurs de risque de certaines maladies qui ont un poids relatif considérable en termes de santé publique. Manger beaucoup plus que ce qui est nécessaire pour couvrir les besoins, avoir une activité physique insuffisante, consommer trop de lipides, notamment d’acides gras saturés, ou trop d'alcool, consommer trop peu de glucides complexes et de fibres, de vitamines ou de minéraux, avoir une alimentation déséquilibrée accroît le risque de voir apparaître des maladies métaboliques et nutritionnelles qui peuvent non seulement diminuer l'espérance de vie, mais aussi altérer une bonne partie de la vie.
Dans la plupart des pays industrialisés, les supermarchés proposent des fruits et des légumes frais au cœur de l'hiver. On y trouve en longs rayons des viandes, des conserves et toutes sortes d'autres produits. Les vivres sont abondants, et faciles à se procurer. On a donc l'impression que, quels que soient les problèmes des pays développés, la malnutrition ne compte pas parmi eux.
Pourtant, l'accès facile à une nourriture abondante n'est pas automatiquement synonyme de bonne nutrition. Les Etats-Unis par exemple sont confrontés à un problème nutritionnel: l'obésité. Selon les toutes dernières statistiques officielles, plus de la moitié de la population américaine est obèse; près de 25% des enfants de 6 à 17 ans ont un poids excessif.
L'obésité augmente, de façon générale, les risques pour la santé; elle élève, en particulier, l'incidence des maladies cardio-vasculaires, de l'hypertension, du diabète non insulinodépendant, de certains types de cancers, des anomalies de la menstruation, des complications arthritiques et de la goutte.
Les enfants obèses sont en butte à des difficultés sociales et psychologiques traumatisantes, ainsi qu'à un risque accru d'hypertension, d'hypercholestérolémie, d'anomalies de la tolérance au glucose et d'éventuels problèmes orthopédiques, dans la marche par exemple. En grandissant, ces enfants obèses deviennent souvent des adolescents obèses, qui feront des adultes obèses.
Autre coupable: l'abondance même, la grande disponibilité d'aliments nutritionnellement inadéquats, comme les boissons sucrées, les pommes chips, les bonbons, les plats servis dans les fast foods, qui sont consommés sans modération ni équilibre en lieu et place d'aliments assurant une bonne nutrition.
Le mode de vie de plus en plus sédentaire dans le monde industrialisé est, lui aussi, parmi les suspects. Une enquête publiée l'an dernier a constaté que parmi les enfants de 10 à 15 ans, le risque de surpoids était 4,6 fois plus élevé chez ceux qui regardaient la télévision plus de cinq heures par jour que chez ceux qui ne la regardaient que deux heures, ou moins.
Différents pays connaissent les mêmes problèmes, en particulier dans les groupes de population les moins aisés. Selon une étude britannique, c'est une «énergie bon marché» qu'apporte le régime alimentaire des groupes socio-économiquement défavorisés, essentiellement composé de crème, de graisses, de sucres, de confitures, de pommes de terre, de céréales et de produits carnés. Cette alimentation ignore plus ou moins les légumes, les fruits et le pain complet, et elle fournit peu de nutriments essentiels tels que le calcium, le fer, le magnésium, la vitamine C et l'acide folique. L'étude a fait ressortir une corrélation entre le régime alimentaire et la mauvaise santé.
Les sociétés industrialisées sont globalement confrontées aujourd’hui à un défi croissant de déséquilibre entre la relative abondance des disponibilités alimentaires d’un côté et la baisse considérable des besoins énergétiques d’individus au mode de vie largement sédentaire. Il en résulte une montée de l’obésité et des maladies chroniques liées à l’alimentation comme le diabète et les maladies cardio-vasculaires. Ici la transition en cours est celle de la phase "des maladies dégénératives" à celle d’un "vieillissement en relative bonne santé" reposant sur un autre mode de vie et notamment une alimentation rééquilibrée.
Cela pourrait n’être qu’une préoccupation de pays riches confrontés à une incroyable diversité et quantité de biens alimentaires mais les enquêtes menées dans les pays en développement nous apprennent que l’obésité et les maladies chroniques liées à l’alimentation y gagnent du terrain. Ceux-ci amorcent ainsi rapidement une transition de la phase de "résorption des famines" dont tous ne sont pas encore totalement sortis, vers la phase des "maladies dégénératives" où nous nous trouvons nous –mêmes. L’enjeu est que tous puissent passer le plus rapidement possible à la phase suivante de rééquilibrage de l’alimentation et des modes de vie.
Transition et pays en développement
Un certain nombre de pays émergents et de pays en développement qui s’affranchissent progressivement des problèmes d’insécurité alimentaire se trouvent de plus en plus souvent confrontés, comme les pays industrialisés, aux maladies chroniques liées à l’alimentation. Associée à des changements majeurs dans les systèmes alimentaires, et notamment à l’industrialisation de l’alimentation, cette transition s’y effectue cependant de manière plus rapide par suite d’une urbanisation soutenue et de la mondialisation des échanges. Les villes sont en effet les premières soumises à ces changements, du fait de leur exposition aux importations massives de produits alimentaires manufacturés, à la publicité et au marketing actifs des groupes agro-alimentaires et à des changements importants des modes de vie. Sédentarisation et diminution de l’activité physique au quotidien (emplois et loisirs), alimentation riche en énergie, en graisses et en sucres libres, apparition de l’alimentation rapide, des boissons gazeuses et/ou alcoolisées : tous ces facteurs, avec le tabac et le stress des villes, contribuent à la plus grande fréquence de maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardio ou cérébro-vasculaires et certains cancers, ainsi qu’au surpoids et à l’obésité qui en sont souvent les marqueurs précoces. La mortalité par maladies chroniques est ainsi en train de surpasser largement la mortalité par maladies infectieuses et celle liée aux maladies de carences dans certaines sociétés en développement, malgré une résistance certaine de la mortalité maternelle encore trop élevée dans la plupart de ces pays. Ce phénomène touche d’abord les plus riches mais au fur et à mesure que la transition avance, les milieux intermédiaires et les plus pauvres sont touchés aussi. Ces sociétés sont ainsi confrontées, de manière paradoxale, à des problèmes de malnutrition par carence comme par « surcharge » au sein parfois des mêmes catégories sociales. Cette situation nécessite des solutions originales pour des pays qui ne disposent pas encore des ressources abondantes des pays industrialisés.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.