Vu sur twitter : appel infirmier à la grève du zèle.

[Fanny1408]

#appelinfirmiergrevezele010916


A DIFFUSER +++ APPEL NATIONAL INFIRMIER A LA GRÉVE DU ZELE A COMPTER DU 01 SEPTEMBRE 2016 :
- on ne répond plus au téléphone, on ne revient plus sur nos repos: pour obliger les employeurs à embaucher les IDE au chômage.
- on fait "juste" notre boulot infirmier et on laisse le soin aux directeurs et aux bureaucrates de brancarder et de nettoyer en cas d'absences non remplacées.
- on ne fait plus ce qui n'est pas prescrit en bonne et due forme, c'est à dire identifié, daté et signé.
- on appelle systématiquement les cadres et directeurs de garde pour signaler la moindre anomalie, y compris entre 0 et 6 heures.

[Creol]

#appelinfirmiergrevezele010916


A DIFFUSER +++ APPEL NATIONAL INFIRMIER A LA GRÉVE DU ZELE A COMPTER DU 01 SEPTEMBRE 2016 :
- on ne répond plus au téléphone, on ne revient plus sur nos repos: pour obliger les employeurs à embaucher les IDE au chômage.
- on fait "juste" notre boulot infirmier et on laisse le soin aux directeurs et aux bureaucrates de brancarder et de nettoyer en cas d'absences non remplacées.
- on ne fait plus ce qui n'est pas prescrit en bonne et due forme, c'est à dire identifié, daté et signé.
- on appelle systématiquement les cadres et directeurs de garde pour signaler la moindre anomalie, y compris entre 0 et 6 heures.

Et on se fait renvoyer ....

[Ex-conseiller]

... / ...

Mais que fait donc l'Ordre des Infirmiers pour défendre notre profession ?

En général, ils préfèrent poursuivre leurs collègues ou les employeurs en Justice.

Faire régner l'Ordre, pas l'ordre, par la terreur et la contrainte. Il y a même un dignitaire, haut placé, qui récemment s'exprimait en disant que "il ne fallait pas céder trop vite à la vindicte".... Ca veut dire en clair que si l'erreur était avérée, ce haut dignitaire de l'Ordre se serait déchainé ?

En plus il publie sa triste prose sur internet sous un pseudonyme.... Le Monde à l'envers.

Paris, 10ème année sous l'Occupation Ordinale.

[Fanny1408]

Et on se fait renvoyer ....

On peut aussi choisir de ne pas continuer à se laisser entuber. Y en a qui aime, d'autres pas.

[Yimo]

Faire bouger les choses en France... C'est pas la mer à boire, ça demande juste une seule journée de solidarité entre soignant ...
Vous ne lavez pas les gens une seule journée, petite toilette uniquement pour les gens grabataire ... Une seule journée, où dans tout les hôpitaux les soignants refusent de faire les toilettes, devant ce sacro-st acte qu'est la toilette refusé, nous pourrions demander ce que l'on veut et l'obtenir en moins d'une semaine.
Tant que nous n'aurons pas compris que nous sommes le pilier de la santé en France, et tant que l'on ne saura pas faire valoir nos propre intérêt, ceux de notre profession et bien nous continuons à aller droit dans le mur.

[Fanny1408]

Faire bouger les choses en France... C'est pas la mer à boire, ça demande juste une seule journée de solidarité entre soignant ...
Vous ne lavez pas les gens une seule journée, petite toilette uniquement pour les gens grabataire ... Une seule journée, où dans tout les hôpitaux les soignants refusent de faire les toilettes, devant ce sacro-st acte qu'est la toilette refusé, nous pourrions demander ce que l'on veut et l'obtenir en moins d'une semaine.
Tant que nous n'aurons pas compris que nous sommes le pilier de la santé en France, et tant que l'on ne saura pas faire valoir nos propre intérêt, ceux de notre profession et bien nous continuons à aller droit dans le mur.

La grève du zèle ne consiste pas à "ne pas laver les gens" ou à pénaliser directement les patients qui se retourneront contre vous à la première occasion.
Il est plus judicieux de refuser ce que les hiérarchies vous demandent de faire et qui ne rentrent pas dans vos obligations, comme brancarder, occuper deux postes, etc ... pour une seule paye à la fin du mois.
Il est plus facile de pénaliser les patients que de s'attaquer au vrai problème. Cet appel à la grève du zèle ne rentre pas dans votre conception. Nos propres intérêts sont avant tout ceux des patients.

[Creol]

En même temps la dernière grève que j'ai vu dans un hôpital se résumait à 10 ou 20 personnes. Une infirmière qui bossait en réa (ouahhhh) a foncé sur mes collègues avec sa voiture en leur hurlant dessus, dégagez je bosse en réa.
Pareil en ehpad, un jour y'a 7 AS et le lendemain 5. Et la boite fonctionne comme si de rien n'était.

A l'hôpital au moins la moitié de mes collègues de disent qu'il est possible de brancarder, répondre au téléphone, faire l'accueil, le standard, les médocs .... et traiter les autres collègues de feignasses.

Non mais oh on est la pour le patient ......

Donc, perso avec des gens comme ça je fais rien.

[Yimo]

La grève du zèle ne consiste pas à "ne pas laver les gens" ou à pénaliser directement les patients qui se retourneront contre vous à la première occasion.
Il est plus judicieux de refuser ce que les hiérarchies vous demandent de faire et qui ne rentrent pas dans vos obligations, comme brancarder, occuper deux postes, etc ... pour une seule paye à la fin du mois.
Il est plus facile de pénaliser les patients que de s'attaquer au vrai problème. Cet appel à la grève du zèle ne rentre pas dans votre conception. Nos propres intérêts sont avant tout ceux des patients.

Depuis quand ne pas être lavé une journée est préjudiciable ? Les personnes grabataire ou non autonome recevrons leurs petites toilettes, je ne parle pas ici de laisser les patients dans leurs selles ....

Je tiens à préciser qu'a force de ne pas faire passé nos propre intérêt en premier et bien la première personne qui en souffre c'est le patient ....

[missbulle]

Une grève du zèle....... Va falloir m'expliquer le truc.....
Z'avez pas l'impression que l'idée est un peu bête sans parler de l'irréalisme du projet? Je m'explique:

1) un peu bête parce que ce "zèle" que vous décrivez est certes hyper répandu mais pas une généralité (en fonction des établissements, des services, et j'en passe). Donc difficile de réunir tous les infirmiers de France et de Navarre sous cette bannière. De plus, ce "zèle" pesant n'est pas vécu comme tel par tout le monde. Certains le vivent au quotidien sans se jeter sous les rails. Je ne dis pas qu'ils vivent dans un monde de Bisounours, mais ils le vivent et point. Ensuite, si cela vous pèse tant, pour quoi continuer à le faire d'autant qu'il a bien été précisé que ce n'était pas dans les attributions ide ou autre fiche de poste? On frise l'auto flagellation! C'est aberrant d'attendre qu'un planqué virtuel des réseaux sociaux en parle pour réagir!

2) irréaliste car croyez-vous vraiment que quelques mots bidons balancés anonymement sur la toile vont faire se mobiliser tous les infirmiers de l'hexagone? Laissez moi rire...... Les 1/3 s'en foutent, l'autre 1/3 n'osera pas au vu du contexte de galère du monde de l'emploi et de l'économie. Du coup, le tiers restant qui osera en se disant que ça va le faire bah..... On les retrouvera chez Paul à chercher du taf...... Alors que ç'aurait été plus simple de faire juste son taf sans plus dès le départ sans se faire bouffer, ça évite de venir chialer après coup! Car si nos "chefs" sont fautifs, les infirmiers le sont aussi! Et oui, ça fait pas plaisir à entendre mais c'est vrai: nous n'aurions pas laisser les choses se faire et s'installer, on en serait peut-être pas là!

Pour finir, votre idée de "grève de la toilette" justifierait à mes yeux l'annulation de votre diplôme! Entendre une infirmière dire "depuis quand ne pas être lavé d'une journée est préjudiciable", personnellement j'ai envie de sortir la machine à baffe! Surtout quand deux lignes avant et après cette même "ide" dit qu'à cause de tout ça c'est le patient qui paie! Pardon mais c'est du foutage de gueule
Oui pour certains patients ne pas être entièrement lavé d'une journée est préjudiciable, sinon physiquement au moins psychologiquement! Dire agir pour le bien être de ses patients en les prenant en otage, c'est carrément pas professionnel!

Mais faites donc, cette grève du zèle et de la sainte toilette! Personne ne vous suivra. Surtout pas votre hiérarchie (sont pas si cons) et encore moins le monde soignant, qui me semble-t-il (du moins je crois) à lui une conscience et une éthique professionnelle.

Sur ces bonnes paroles, méditez, et s'il vous plaît, ne prenez pas vos patients comme boucliers ou chair à canon dans un bras de fer qui ne les regarde pas vraiment.

[Fanny1408]

1 pas en avant, 3 pas en arrière ... le slogan infirmier des années 1980 ne s'est jamais aussi bien porté à vous lire !
Il n'est pas question de prendre les patients en otage. Il est question de stopper la spirale infernale dans laquelle les IDE sont enfermées depuis plus de 10 ans. Un job = 1 paye.
Si cette situation convient à certaines d'entre vous, grand bien vous fasse.

[Creol]

Une grève par définition, c'est se priver (salaire le plus souvent) pour priver également autrui (chaine de production) afin d'obtenir un résultat satisfaisant.

La logique serait de faire grève et de laisser la préfecture de dépatouiller pour mettre des personnes de garde qui eux même à leur tour ne ferait que les soins vitaux et/ou critiques.
Le problème est que les seuls personnes pénalisées seraient les patients/résidents/clients. Car au niveau de la direction .... ils s'en ficheront un peu, surtout dans le publique.
De plus on risque d'avoir une image négative pendant ce conflit et vu comment beaucoup de collègues aiment ronronner devant les familles et les médecins, ça ne risque pas d'arriver.

On peut également monter une giga association avec les familles et les patients. Mais même en maison de retraite ils n'arrivent pas à le faire et chacun se tire dessus au vue de la charge de travail.

Ce qui serait jouable et possible, c'est de se créer un parti politique ou un truc dans le genre et phagocyter les voix lors de grands scrutins. Bref dire qu'il y 2 millions de soignants plus leur famille qui peuvent faire gagner n'importe quelle élection. Comme ça ceux qui n'ont pas envi de se mouiller resteront passif et n'auront simplement qu'à suivre les consignes de vote et ceux qui sont chaud bouillants feront les meeting et autres trucs pour créer un groupe de pression.

Si on dit à Sarko qu'il y a 2 millions de voies qui l'attendent pour la présidentielle, il vous donnera ce que vous voulez.


Bon après faut que les gens jouent le jeu et là c'est la racine de tous nos problèmes.

[missbulle]

Fanny, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis.
Lorsque je parlais de prendre les patients en otage, je répondais à l'idée saugrenue de Yimo concernant les soins d'hygiène.
Je n'ai pas non plus refusé toute action.
Par contre, je rejoins Creol: une grève dans le premier sens du terme, c'est contraignant. Se déclarer gréviste, c'est renoncer à sa paie tant que vous le rester. Ce qui arrange bien le patron soyez en sûre! De plus, des grévistes qui ne viennent pas bosser, il,a été prouvé depuis le temps que ça ne génait pas l'entreprise mais plutôt le consommateur. Car aujourd'hui on peut comparer la santé à une entreprise, l'hôpital public inclus (T2A quand tu nous tient....). Donc qui qui paie les pots cassés? Le salarié (les ide) et le consommateur/client (le patient). Et si la cadence est vraiment trop ralentie, on vous réquisitionne pour assurer un service minimum. Sans être payée bien sûr vu que l'on est gréviste.
Au final, faire grève pour des ide c'est compliqué......
Et niveau image et com' de la profession c'est zéro vu les costards que taillent les médias aux gréviste de tous ordres!

Par contre, je rejoins de nouveau Creol sur la création d'un collectif. Sous quelle forme, je sais pas. Personnellement je trouve aller un peu loin l'idée d'un parti politique uniquement infirmier..... Puis là encore on se retrouve confronté à la vision de chacun difficile à rassembler, et à beaucoup qui veulent s'impliquer mais sans faire plus et sans se mouiller.
J'ai presque envie de dire qu'à la base, le très controversé Ordre Infirmier avait été créer pour ça...... Bon ok c'est pas gagné! Mais justement (attention, ce qui suit est un point de vue personnel): ne devrait-on pas d'abord s'attaquer à cet Ordre qui nous fait passer pour des imbéciles et des amateurs? Pour vraiment construire ce fameux collectif qui fera notre force?
Rome ne s'est pas faite en un jour, l'Ordre des médecins non plus, l'Ordre et le rassemblement infirmier seront dans le même cas.


P.S.: qui exactement à lancé cette idée de "grève du zèle"? Comme vous n'avez pas donné la source, je me posais la question. Est-ce un anonyme ou un organisme national?

[Fanny1408]

Fanny, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis.
Lorsque je parlais de prendre les patients en otage, je répondais à l'idée saugrenue de Yimo concernant les soins d'hygiène.
Je n'ai pas non plus refusé toute action.
Par contre, je rejoins Creol: une grève dans le premier sens du terme, c'est contraignant. Se déclarer gréviste, c'est renoncer à sa paie tant que vous le rester. Ce qui arrange bien le patron soyez en sûre! De plus, des grévistes qui ne viennent pas bosser, il,a été prouvé depuis le temps que ça ne génait pas l'entreprise mais plutôt le consommateur. Car aujourd'hui on peut comparer la santé à une entreprise, l'hôpital public inclus (T2A quand tu nous tient....). Donc qui qui paie les pots cassés? Le salarié (les ide) et le consommateur/client (le patient). Et si la cadence est vraiment trop ralentie, on vous réquisitionne pour assurer un service minimum. Sans être payée bien sûr vu que l'on est gréviste.
Au final, faire grève pour des ide c'est compliqué......
Et niveau image et com' de la profession c'est zéro vu les costards que taillent les médias aux gréviste de tous ordres!

Par contre, je rejoins de nouveau Creol sur la création d'un collectif. Sous quelle forme, je sais pas. Personnellement je trouve aller un peu loin l'idée d'un parti politique uniquement infirmier..... Puis là encore on se retrouve confronté à la vision de chacun difficile à rassembler, et à beaucoup qui veulent s'impliquer mais sans faire plus et sans se mouiller.
J'ai presque envie de dire qu'à la base, le très controversé Ordre Infirmier avait été créer pour ça...... Bon ok c'est pas gagné! Mais justement (attention, ce qui suit est un point de vue personnel): ne devrait-on pas d'abord s'attaquer à cet Ordre qui nous fait passer pour des imbéciles et des amateurs? Pour vraiment construire ce fameux collectif qui fera notre force?
Rome ne s'est pas faite en un jour, l'Ordre des médecins non plus, l'Ordre et le rassemblement infirmier seront dans le même cas.


P.S.: qui exactement à lancé cette idée de "grève du zèle"? Comme vous n'avez pas donné la source, je me posais la question. Est-ce un anonyme ou un organisme national?

Y a des moments, je doute. Cet appel à la grève du zèle est un appel qui ne pénalise pas les patients puisqu'il s'agit "simplement" de (bien) faire ce pourquoi on est payé et de stopper de faire tout (mal) et n'importe quoi.
Cet appel a été vu par (à ce jour) par plus de 54000 IDE/IDEL/AS et répercuté/partagé à 850 reprises.
Il est visible ici : https://www.facebook.com/lesinfirmieres.encolere

[Creol]

La grève du zèle ...
Quand je vois comment mes collègues font la danse du ventre pour en faire plus. Je me demande comment on peut y arriver.
En dehors de la chir, que j'affectionne, il m'arrive de faire des missions en UPATOU. Et quand le médecin me dit d'aller emmener une patiente en radio (donc de faire le brancardier, de rester et de revenir avec elle dès fois 3 heures plus tard !!!!!!!!!!!!!!!), je lui réponds gentiment que j'ai en charge des patients et que je ne peux pas et que je n'ai pas le droit de quitter mon service. Il fait la tronche et va demander à une autre personne qui lui répondra : 'bien sûr !"

Je ne suis absolument pas insensible à votre demande, et étant un vieux routier de ce forum, la plupart des gens qui sont actifs sur ce forum vous comprennent. Seulement si sur 10 infirmiers ou 10 aide soignant vous êtes le seul à dire non, demandez vous pourquoi les autres disent oui .........
...... pour ensuite se plaindre après.

[binoute1]

La grève du zèle ...
Quand je vois comment mes collègues font la danse du ventre pour en faire plus. Je me demande comment on peut y arriver.
En dehors de la chir, que j'affectionne, il m'arrive de faire des missions en UPATOU. Et quand le médecin me dit d'aller emmener une patiente en radio (donc de faire le brancardier, de rester et de revenir avec elle dès fois 3 heures plus tard !!!!!!!!!!!!!!!), je lui réponds gentiment que j'ai en charge des patients et que je ne peux pas et que je n'ai pas le droit de quitter mon service. Il fait la tronche et va demander à une autre personne qui lui répondra : 'bien sûr !"

Je ne suis absolument pas insensible à votre demande, et étant un vieux routier de ce forum, la plupart des gens qui sont actifs sur ce forum vous comprennent. Seulement si sur 10 infirmiers ou 10 aide soignant vous êtes le seul à dire non, demandez vous pourquoi les autres disent oui .........
...... pour ensuite se plaindre après.

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