Coup de gueule concours IFSI 2018

[NurseChoco]

[quote="saxie59"]et bien t'en de discutions mais aucune réponse de son auteur.

je suis en première année de soins infirmiers et j'entends déjà certains élèves je ne passerais pas par les toilettes c'est nul... je suis aide-soignante depuis 14 ans... je déteste entendre dire que ce j'ai apporté aux patients pendant ses années c'est de la merde...

c'est société d'aujourd'hui des gens qui consomment qui ne voit pas l'humain derrière les soins...

je le vois en cours... les cours non obligatoire nous nous retrouvons une 20aine sur une promo de 125... lamentable pour de futurs professionnels...[/quote]

Pourquoi tu interprétes ce que je dis ? tu parles comme si je dénigrais la profession d’AS ? c’est incroyable ça !
J’ai dis que malgre des collègues qui me disent de faire la formation AS, ça me plaît pas car ce n’est pas un métier que je souhaite exercer. Y’a pas de mal à dire cela quand même !
Bref pour en revenir à ton post, si tu te fies à ce que les gens pensent par rapport à ta carrière d’AS, t’es prête à continuer à t’enerver tout le temps alors !
Tu sais ce que tu vaut, d’autant plus que tu as de l’avance par rapport aux autres. Tu es en 1ere année et tu as sans doute une petite partie des UE qui est validée avec les soins de confort. Dans tous les cas, je ne suis pas là pour faire la morale aux autres, ni pour en donner également.

Je suis un « bébé » à côté de vous qui êtes soit professionnel(le) ou étudiant(e) depuis longtemps ^^.

[Lenalan]

Sauf que... Tu ne tiens pas compte de ma remarque sur le fait que quand on aime pas le métier d'AS on ne peut pas aimer celui d'IDE. Un choix certes, mais dont tu risques de tomber de haut quand tu vas voir que le métier d'IDE englobe celui d'AS et que l'un ne va pas sans l'autre. Donc de toute façon, AS tu vas l'être à un moment ou un autre si tu veux devenir IDE (ne serais-ce que pendant la formation, tu apprends tous les soins du rôle propre et tu es évaluée dessus en stage). Donc si tu n'aimes pas du tout le métier d'AS et que tu ne veux absolument pas faire du rôle propre, à un moment ça va coincer.
Et quand on est IDE, s'il manque une AS ou si elle est occupée, on ne laisse pas les gens dans le caca, donc on fait des changes et des toilettes. Et à table on donne à manger aux gens. En proportion moindre puisque les AS ont beaucoup plus de toilettes que nous, mais on en fait quand même, et c'est important.
Je peux dire "je n'ai pas envie d'être sur un poste AS à cause de ceci ou cela", mais je ne peux pas dire "je n'aime pas le métier d'AS".
D'ailleurs si un jour tu vas à l'oral on te demandera certainement "pourquoi IDE et pas AS" et il va falloir y réfléchir avant: "je n'aime pas le métier d'AS et ce n'est pas ce que je veux faire dans la vie", c'est la note éliminatoire (oui, pour IDE ).

[Jo_bis]

Je ne sais pas qui sont les modérateurs du forum mais j’ai l’impression que certains d’entre vous s’amusent à casser les candidats du à des échecs aux concours IFSI.

Les modérateurs sont là pour modérer = veiller à ce que la Charte du forum Infirmiers.com soit respectée.
Notre rôle n'est pas de museler la parole.

Je ne vois pas l’intérêt de faire ca. Je ne suis pas une donneuse de leçon, mais juste j’en ai marre de cette mentalité à déstabiliser les candidats qui ont vraiment envie d’exercer cette profession.

Si vous vous donnez la peine de lire le forum "concours", vous verrez qu'il y a beaucoup plus de candidats encouragés et soutenus que de candidats "cassés" (comme vous le dites ).

Après, les conseils qu'on donne, le candidat les suit ou ne les suit pas, c'est son problème. Je ne crois pas que le forum ait le pouvoir de freiner qui que ce soit.
C'est un forum d'étudiants et de professionnels qui donnent les conseils au regard de leur vécu, de leur parcours et de leur expérience et ça, ça n'a pas de prix. Des fois les conseils sont désagréables à lire, souvent ils sont neutres voire agréables.
Un candidat vient chercher un conseil, il doit le prendre comme un conseil : s'il attend qu'on le "pommade" à tour de bras, c'est inutile, ça ne lui servira pas.

Après ça dépend des candidats bien sur.

Eh ben oui ma brav'dame..

mais à force ca en devient lourd !

J'espère que vous vous êtes rendu compte que de plus en plus de candidats sont en reconversion avec l'objectif, plus ou mois avoué, "d'échapper au chômage" et qu'ils se présentent au concours sans aucune espèce de motivation pour la profession, ça se voit dans leurs messages et pas qu'un peu.
Il est donc de notre devoir de les prévenir de ce qui les attend car sinon, comme par hasard, dans les 6 mois qui suivent leur entrée en IFSI, on voit sur le forum "étudiants" des personnes au bord du gouffre. Plus tôt ils sont prévenus, mieux c'est.

Quand on s’engage à etre infirmier(e), nous savons pertinemment dans quel domaine on s’est aventuré.

Non. Vous ne savez pas, vous avez seulement une vague idée de la-petite-infirmière-bien sympa-qui-fait-des-piqûres.

On est tous là pour s’entraider et pas pour écraser l’autre.

ce climat de méchanceté gratuite

mais les complexes de supériorité de certains n’exclut pas d’avoir une attitude aussi hautaine et méprisante.

c’est pas en cassant les candidats ou les ESI

Il va falloir apprendre à prendre ce qu'on appelle du recul, car en IFSI, avec un tel raisonnement, vous allez tout droit dans le mur.
Du "hautain", du "méprisant", du "méchant", du "qui écrase", du "cassant" vous en aurez tous les jours aux 3 repas.

Je sais bien qu’on est pas dans un pays des bisounours mais faut savoir être JUSTE dans la vie.

Ben voyons...

Je pense mais je peux me tromper que nous sommes en compétition avec personne mais avec nous-meme, c’est nous qui choisissons si on veut devenir un bon professionnel de santé

Et après vous dites ceci (contradiction ?) :

j’en ai ras le bol qu’on décide a ma place c’est tout

Attendez : "on" décide quoi ? De votre avenir ?
J'espère que vous avez bien mieux que nous pour décider de votre avenir, en l'occurrence : vous même !!
Donc vous prenez vos décisions, personne n'a ce pouvoir, ici.

[augusta]

Je crois que votre commentaire persifleur est exactement ce que NurseChoco dénonce.

Nursehcoco a écrit:

tout à fait !

Vous voyez bien que l'on ne peut rien vous dire...
Je vous donne un conseil pour réussir l'écrit (puisque vous l'avez raté 6 fois).
Vous écrivez mal. Vos phrases sont mal construites. Je ne vous parle pas du fond mais de la forme.
ça saute aux yeux.
Donc ça sert à rien de vous échiner à passer un concours pendant 10 ans....si vous n'élevez pas votre niveau à l'écrit.

Ce n'est pas persifleur, c'est un constat et un conseil pour que vous réussissiez.

[Cannelle2a]

Ce n'est pas non plus une insulte qu'on propose de faire AS, c'est pas "moins bien" qu'IDE. D'autant que j'ai lu dans un autre post que tu dis ne pas aimer du tout le métier d'AS, mais ayant exercé les 2 métiers je vois pas trop comment on peut ne pas aimer le métier d'AS et vouloir faire IDE, à part d'avoir une parfaite méconnaissance des 2 métiers. Ce qui peut expliquer les multiples échecs aux 2 concours.... Je ne sais pas, c'est une piste de réflexion, pas une critique (on est pas sorti de la cuisse de Jupiter pour être IDE, c'est à la portée de n'importe quel abruti, mais parfois on se trompe de chemin). Tu ne peux pas dire que tu connais parfaitement le métier d'IDE sans jamais l'avoir exercé ni même mis un pied en stage en tant qu'ESI (même moi je ne peux pas le dire, je suis IDE depuis 1 an et demi seulement, j'ai pas du tout fait le tour), et ça me semble gros de dire "je n'aime pas du tout le métier d'AS" parce que par définition, quand on est IDE on est aussi AS et on peut être amené à faire toutes les tâches que font les AS, et ça m'arrive très souvent....
Tu peux pas cloisonner le rôle propre et le rôle prescrit, tout est imbriqué.

Tellement vrai, après 2 mois d'école, on se rends compte que les deux métiers se mêlent complètement, et même si j'avais beaucoup réviser pour le concours d'entrée il y a pleins de trucs que je ne savais absolument pas (le diag infirmier par exemple, tout les processus à mettre en place, ça donne le vertige à ce stade de notre formation quand on voit tout ce qu'on doit savoir et faire), des gens commencent déjà à se poser des questions dans notre formation. On ne peut pas ce dire je vais faire IDE parce que je ne veux pas du rôle propre ( soin de bien-être et de confort que l'IDE partage avec l'AS) parce que c'est la base de notre boulot, il faut être claire avec ça

Exact JBTenchi, même sentiment chez moi, dans la promo, on ressent à peu près tous la même chose, oui, ça donne le vertige une telle intensité !! On savait que ce serait dur. Le sentiment après deux mois d'avoir eu trop à manger, et de ne plus pouvoir digérer. Heureusement, vient l'heure du stage, on va pouvoir réguler un peu, mais c'est vrai, il faut s'y préparer, avant d'intégrer la formation, on minimise vraiment l'intensité et la difficulté.

[Lenalan]

Je trouvais les périodes de stage bien plus "indigestes" que les périodes de cours. Il y a encore plus de choses à intégrer (et faire le lien avec la réalité du terrain donc apprendre pour apprendre ça ne sert à rien), et en plus marcher sur des oeufs pour essayer de comprendre à qui on a affaire et comment se comporter pour que ça se passe bien, on ne peut jamais relâcher la pression et le stress.
Pour tout dire, c'est en cours que je soufflais et que je "régulais", totalement l'inverse de vous on dirait

[Lenalan]

En attendant pour en revenir au "coup de gueule" initial, j'ai demandé le lien de la discussion où Nursechoco aurait été victime de méchanceté gratuite, où quelqu'un lui aurait intimé l'ordre de faire AS ou autre chose, "écrasée" et "découragée" volontairement pour pouvoir modérer (parce qu'en faisant la recherche de tous les post auxquels elle a participé je ne trouve rien) et j'attends toujours! Aucun message n'a été modéré ou supprimé donc soit ils y sont et il faut me donner le lien, soit ils n'y sont pas et ce post "coup de gueule" n'a pas lieu d'être....

[NursePralinée]

Je trouvais les périodes de stage bien plus "indigestes" que les périodes de cours. Il y a encore plus de choses à intégrer (et faire le lien avec la réalité du terrain donc apprendre pour apprendre ça ne sert à rien), et en plus marcher sur des oeufs pour essayer de comprendre à qui on a affaire et comment se comporter pour que ça se passe bien, on ne peut jamais relâcher la pression et le stress.
Pour tout dire, c'est en cours que je soufflais et que je "régulais", totalement l'inverse de vous on dirait

Même quand mes stages se passaient bien, j'avais qu'une envie, retourner en cours : moins de stress.
C'est fou de te dire que t'es constamment sur une pente glissante. Et que, à tout moment ton stage peux te passer sous le nez

[NursePralinée]

Je trouvais les périodes de stage bien plus "indigestes" que les périodes de cours. Il y a encore plus de choses à intégrer (et faire le lien avec la réalité du terrain donc apprendre pour apprendre ça ne sert à rien), et en plus marcher sur des oeufs pour essayer de comprendre à qui on a affaire et comment se comporter pour que ça se passe bien, on ne peut jamais relâcher la pression et le stress.
Pour tout dire, c'est en cours que je soufflais et que je "régulais", totalement l'inverse de vous on dirait

Même quand mes stages se passaient bien, j'avais qu'une envie, retourner en cours : moins de stress.
C'est fou de te dire que t'es constamment sur une pente glissante. Et que, à tout moment ton stage peux te passer sous le nez

[tilily81]

Je trouvais les périodes de stage bien plus "indigestes" que les périodes de cours. Il y a encore plus de choses à intégrer (et faire le lien avec la réalité du terrain donc apprendre pour apprendre ça ne sert à rien), et en plus marcher sur des oeufs pour essayer de comprendre à qui on a affaire et comment se comporter pour que ça se passe bien, on ne peut jamais relâcher la pression et le stress.
Pour tout dire, c'est en cours que je soufflais et que je "régulais", totalement l'inverse de vous on dirait

Je suis tout à fait comme toi Lenalan, et je trouve que c'est encore plus flagrant en 3ème année...parce qu'en plus d'être encore plus exigent il faut continuer à analyser avec qui on tourne et a encore s'adapter à cette "nouvelle" encadrante

[06karim]

idem. Je soufflais en cours car en stage tu cumules acquerir des savoirs des savoirs faire et bien sûr un savoir être. T'as l'impression d'être constamment en pleine évaluation.

En 2ème année j'avais 10 semaines à faire en cardio dès le début de l'année universitaire. Je me suis dis : c'est bon j'ai eu des cours dessus (gde petite circu, tricuspide, mitrale, IDM, embolie) . J'ai mais alors très très vite déchanté!!! Il a fallut que je bosse un max pour acquérir les connaissances exigées et autant dire qu'il y en avait ENORMEMENT. Et bien entendu il faut en même temps trouver le bon positionnement. Je tournais en plus tous les jours avec un IDE différent car c'était un service de 4 secteurs. Prévention, éducation thérapeutique, pré post op, BS, pose de perf, ttt BASIC, télémétrie; électrophy, test d'effort, holter, IVD, bloc de branche ... Stage hyper instructif mais alors quand je suis retourné en cours j'ai eu l'impression d'être en repos. DELIVRANCE!!! Je ne me suis plus jamais plains d'être à l'IFSI. Bien au contraire. J'y allais avec plaisir.

[Cannelle2a]

Je trouvais les périodes de stage bien plus "indigestes" que les périodes de cours. Il y a encore plus de choses à intégrer (et faire le lien avec la réalité du terrain donc apprendre pour apprendre ça ne sert à rien), et en plus marcher sur des oeufs pour essayer de comprendre à qui on a affaire et comment se comporter pour que ça se passe bien, on ne peut jamais relâcher la pression et le stress.
Pour tout dire, c'est en cours que je soufflais et que je "régulais", totalement l'inverse de vous on dirait

Pour l'instant, ce n'est qu'une impression (que je partage avec de nombreux collègues de ma promo), je n'ai pas encore commencé le stage. Je vais peut-être changer d'avis. Cela dit, il me tarde d'être en stage.

[Lenalan]

Je pense que ça fait ça au début de 1ère année (hâte de découvrir le terrain, qui s'avère parfois glissant ), mais sauf cas rare, la tendance s'inverse au fil de la formation, les stages demandent beaucoup "d'efforts" (dans le sens "toujours sur la pente raide" "toujours observé et évalué", parfois "malmené" et s'ajoute l'effort de devoir sauver son stage devant une bande de cons, c'est épuisant). En 3ème année c'était une horreur, je comptais les jours pour pouvoir enfin aller en cours et relâcher le stress (mon stage de S6 a été le pire de ma formation, en plus dans un service que je n'aime pas du tout).
Quand on prend son 1er poste c'est un peu comme un stage sans fin, au début j'ai eu beaucoup de nostalgie de ne pas "retourner en cours". Et puis au fil des mois on se fait à cette nouvelle condition (on continue d'apprendre mais d'une autre manière), on prend ses marques (sauf quand comme moi on passe 6 mois de remplas dans des endroits où "on s'y fait pas" C'est quand même très compliqué le terrain, autant en tant que stagiaire que comme professionnel, je pense que c'est la partie la plus difficile de la formation, il faut profiter de chaque moment de cours pour recharger les batteries).

[Anonyme123123123]

Ce sujet m'intéresse
Hâte de lire la suite

[Poupette13]

Je n'ai pas lu l'entièreté des réponses, mais étant ESI en première année (et accessoirement en premier stage) je tiens à confirmer que la question "pourquoi pas AS ?" est tout à fait légitime.

C'est un travail difficile, mais au plus près de "l'humain". J'ai quelques amies qui, après leur diplôme, se sont tournées vers AS parce que ça correspondait davantage à leur vision du soin, du contact. Et stagiaire en EHPAD actuellement, je comprends tout à fait ce choix.

J'ai passé un an sur ce forum, à chercher des conseils pour les écrits, puis pour les oraux, comme de très nombreux ESI aujourd'hui (on a été quelques dizaines l'année dernière à travers la France à avoir été soutenu ici). Je conçois que le passage des concours soit très stressant et parfois même source d'anxiété, mais je pense qu'il faut accepter qu'il y ait deux poids deux mesures :

- ici nous sommes sur un forum d'entraide.
Les gens qui répondent sont des professionnels, qui savent dire, selon nos échanges, là ou le bat blesse, et tentent de donner des conseils avisés, propre à chacun (et ce n'est pas inventé, il n'y a qu'à lire les messages de 2016 / 2017).

- c'est un FORUM.
Il faut penser à prendre ce dont on a besoin, et laisser le reste de côté... tout n'est pas toujours plaisant à entendre ou à lire, mais il y a une part de tri à faire.

(c'est un point de vu très personnel et qui n'est pas représentatif mais je me permets quand même) : on aura beau penser tout comprendre du métier, de ses contraintes et des casseroles qu'il se traine, on n'est JAMAIS assez informé ni prêt. Les cours sont difficiles à suivre, l'enseignement théorique est compliqué et lourd, les stages : on n'y est pas préparé. Les soins techniques, c'est très infime... ce site est une perle, vraiment. Je comprends que parfois, certaines remarques puissent être vexantes, mais il convient de ne garder que celles qui sont en capacité de nous faire avancer.