Sanction par de la nourriture
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie
Sanction par de la nourriture
Bonsoir,
Je m'adresse à vous afin d'échanger sur un point qui est source de tensions dans mon service entre soignants.
J'estime, en tant que soignante, que je n'ai pas le droit de sanctionner un patient en le privant de nourriture (même un dessert).
Je vous explique : Un patient était isolé dans une pièce au calme car agité et agressif physiquement. Il prend son repas seul dans la pièce. Je donne du chocolat à la fin du repas aux autres patients et j'estime que le patient isolé peut également en avoir.
Mes collègues ne sont absolument pas d'accord avec cela, en disant que le patient prendrait cela comme une récompense.
Qu'en pensez vous ?
A noter que je travaille dans un pavillon de patients chroniques déficitaires.
Merci et bonne soirée !
Je m'adresse à vous afin d'échanger sur un point qui est source de tensions dans mon service entre soignants.
J'estime, en tant que soignante, que je n'ai pas le droit de sanctionner un patient en le privant de nourriture (même un dessert).
Je vous explique : Un patient était isolé dans une pièce au calme car agité et agressif physiquement. Il prend son repas seul dans la pièce. Je donne du chocolat à la fin du repas aux autres patients et j'estime que le patient isolé peut également en avoir.
Mes collègues ne sont absolument pas d'accord avec cela, en disant que le patient prendrait cela comme une récompense.
Qu'en pensez vous ?
A noter que je travaille dans un pavillon de patients chroniques déficitaires.
Merci et bonne soirée !
Re: Sanction par de la nourriture
Bonjour,
Effectivement il ne nous appartient pas de sanctionner ni de récompenser. Notre rôle soignant se situe ailleurs. Peut être disposez vous d'une supervision ou de quelque chose d'approchant afin d'évoquer et questionner cela ?
Effectivement il ne nous appartient pas de sanctionner ni de récompenser. Notre rôle soignant se situe ailleurs. Peut être disposez vous d'une supervision ou de quelque chose d'approchant afin d'évoquer et questionner cela ?
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: Sanction par de la nourriture
Vous pouvez prendre leur argument à l'envers: pourquoi donnez-vous du chocolat en fin de repas aux autres patients? Je suppose que ce n'est pas pour les récompenser de quoi que ce soit....Chamy0601 a écrit : Mes collègues ne sont absolument pas d'accord avec cela, en disant que le patient prendrait cela comme une récompense.
ça vaut la peine d'en parler en réunion/synthèse....pour avoir aussi l'éclairage de vos médecins et/ ou cadre....qui eux pourront trancher si besoin.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Sanction par de la nourriture
Trancher pourquoi pas, mais réfléchir, théoriser et mettre en sens c'est à mon avis plus durable et en plus ça peut donner une cohérence d'équipe...
- Creol
- VIP
- Messages : 2110
- Inscription : 07 janv. 2008 16:51
- Localisation : vit dans un camping car au pays des cigognes
Re: Sanction par de la nourriture
Ca c'est le genre de truc qui me ferait péter un câble dans mon service.Chamy0601 a écrit :Je donne du chocolat à la fin du repas aux autres patients et j'estime que le patient isolé peut également en avoir.
Un repas est un droit égalitaire et un soin !
Il peut être adapté selon certaines circonstances, mais sa composition relève au minimum de la diététicienne.
Ce qui veut dire que lorsqu'il y a en entrée un firand au fromage puis des pates avec de la viande de bœuf et une religieuse au chocolat en dessert, c'est que dans la journée, il y a un "équilibre" alimentaire.
Donc, en dehors de la commande du repas spécial (hypocalorique, hypoproteinié, hypoglucidique .....) qui relève de la prescription médicale, et sous couvert de la diététicienne, nous soignants, n'avons pas le DROIT de priver un patient de son repas, d'une partie de son repas, et même de petits "bonus" raisonnable après le repas.
Nous ne sommes pas dans la punition, mais dans le soin. Sinon on remet les grands murs, on recommence avec l'asile de fous et une fois qu'une personne rentre chez nous, elle n'en ressort plus .
exactement.augusta a écrit :ça vaut la peine d'en parler en réunion/synthèse....pour avoir aussi l'éclairage de vos médecins et/ ou cadre....qui eux pourront trancher si besoin.
infirmier dans une vie antérieure.
Re: Sanction par de la nourriture
Lors de mon stage en psychiatrie (secteur fermé) c'est ce qui m'a le plus choqué: les privations de nourriture en fonction du comportement. Et parfois même la privation de nourriture personnelle sans raison (les patients avaient un casier où ils stockaient des friandises apportées par leur famille et pouvaient en demander), juste parce que "je dis non pour éviter qu'il prenne l'habitude du oui".
Il était régulier qu'un monsieur agité au repas n'ait pas droit à son dessert, ni à son café, ni à sa madeleine personnelle. Il m'est arrivé de donner cette fameuse madeleine personnelle quand il venait la demander, et ça m'a été vivement reproché "tu ne dois pas te permettre d'aller à l'encontre des règles du service, il faut lui dire non de temps en temps, surtout quand il ne s'est pas bien conduit au repas" (évidemment il demande sa madeleine 1h après le repas parce qu'il ne l'a pas terminé par "punition" donc maintenant il a faim). Après on a des gens dénutris (sans compter que parfois il n'avait même pas son plat principal car il commençait à parler fort, donc il était reconduit dans sa chambre sans rien manger).
Ce sont des choses qui m'ont heurtée, mais je n'avais pas mon mot à dire, j'étais juste "celle qui n'a rien compris à la psychiatrie", donc ça m'intéresse de lire la suite de cette discussion...
Il était régulier qu'un monsieur agité au repas n'ait pas droit à son dessert, ni à son café, ni à sa madeleine personnelle. Il m'est arrivé de donner cette fameuse madeleine personnelle quand il venait la demander, et ça m'a été vivement reproché "tu ne dois pas te permettre d'aller à l'encontre des règles du service, il faut lui dire non de temps en temps, surtout quand il ne s'est pas bien conduit au repas" (évidemment il demande sa madeleine 1h après le repas parce qu'il ne l'a pas terminé par "punition" donc maintenant il a faim). Après on a des gens dénutris (sans compter que parfois il n'avait même pas son plat principal car il commençait à parler fort, donc il était reconduit dans sa chambre sans rien manger).
Ce sont des choses qui m'ont heurtée, mais je n'avais pas mon mot à dire, j'étais juste "celle qui n'a rien compris à la psychiatrie", donc ça m'intéresse de lire la suite de cette discussion...
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Sanction par de la nourriture
C'est une bonne chose d'être heurté par ce genre de comportement.
Il est difficile de faire une discussion face à des comportements qui relèvent plutôt de l'incompétence et de la maltraitance que d'une pratique réfléchie et théorisée. Soit dit en passant, pour citer deux cadres sup' d'un hôpital psy lors d'un entretien de recrutement : "la théorie, au niveau infirmier, c'est dangereux pour l'institution ; les infirmiers ils doivent donner les traitements et observer les effets des traitements. C'est comme ça que l'on retrouvera une clinique infirmière". Alors effectivement, ce genre de raisonnement absurde découle aussi de certaines positions institutionnelles, refusant des formations cohérentes avec le travail en psychiatrie. Du coup, quand on y comprend rien, on fait avec ce qu'on peut.
Si peu de gens s'intéressent aux questions de privation, frustration et castration (à lier avec la toute puissance), beaucoup malheureusement ont entendu parler de Pavlov et du conditionnement, mais en général n'en connaissent que le début (pour les curieux(ses) on trouve facilement sur internet des textes développés, et il n'est pas inutile de compléter avec l'expérience de Watson). Et ces "biens intentionnés", espère reproduire un tel conditionnement chez l'homme sans se soucier de la référence qu'ils transmettent. Ainsi un imbécile se croyant tout puissant et usant d'un pouvoir mal approprié pourra aisément, dans un lieu où il se sait sécurisé par l'appel de renfort au besoin,(pouvant au passage mettre en isolement, contention et user d'autres barbaries face à la violence qu'il aurait déclenché) imposer sa volonté, sa décision jupitérienne (c'est de saison). Notre brave (il faut parfois l'être quand on voit les conditions de vie dans certains lieux) patient, quant à lui, s'il ne se rebelle pas (rébellion généralement vite neuroleptisée) aura alors tout à loisir de s'appuyer sur ce vécu de domination d'un semblable pour la reproduire dans un lieu plus propice. Et le brave (mais celui là n'a rien de brave) imbécile de dire : vous voyez, il faut être ferme et intransigeant ... , sinon il déborde.
C'est malheureux pour les étudiant(e)s et c'est une catastrophe pour les patient(e)s.
“Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet.”
Il est difficile de faire une discussion face à des comportements qui relèvent plutôt de l'incompétence et de la maltraitance que d'une pratique réfléchie et théorisée. Soit dit en passant, pour citer deux cadres sup' d'un hôpital psy lors d'un entretien de recrutement : "la théorie, au niveau infirmier, c'est dangereux pour l'institution ; les infirmiers ils doivent donner les traitements et observer les effets des traitements. C'est comme ça que l'on retrouvera une clinique infirmière". Alors effectivement, ce genre de raisonnement absurde découle aussi de certaines positions institutionnelles, refusant des formations cohérentes avec le travail en psychiatrie. Du coup, quand on y comprend rien, on fait avec ce qu'on peut.
Si peu de gens s'intéressent aux questions de privation, frustration et castration (à lier avec la toute puissance), beaucoup malheureusement ont entendu parler de Pavlov et du conditionnement, mais en général n'en connaissent que le début (pour les curieux(ses) on trouve facilement sur internet des textes développés, et il n'est pas inutile de compléter avec l'expérience de Watson). Et ces "biens intentionnés", espère reproduire un tel conditionnement chez l'homme sans se soucier de la référence qu'ils transmettent. Ainsi un imbécile se croyant tout puissant et usant d'un pouvoir mal approprié pourra aisément, dans un lieu où il se sait sécurisé par l'appel de renfort au besoin,(pouvant au passage mettre en isolement, contention et user d'autres barbaries face à la violence qu'il aurait déclenché) imposer sa volonté, sa décision jupitérienne (c'est de saison). Notre brave (il faut parfois l'être quand on voit les conditions de vie dans certains lieux) patient, quant à lui, s'il ne se rebelle pas (rébellion généralement vite neuroleptisée) aura alors tout à loisir de s'appuyer sur ce vécu de domination d'un semblable pour la reproduire dans un lieu plus propice. Et le brave (mais celui là n'a rien de brave) imbécile de dire : vous voyez, il faut être ferme et intransigeant ... , sinon il déborde.
C'est malheureux pour les étudiant(e)s et c'est une catastrophe pour les patient(e)s.
“Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet.”
Re: Sanction par de la nourriture
On le vérifiait avec les circonstances d'un "épisode d'agressivité", c'était souvent lié à ce genre de privation (et du refus de la cigarette, souvent aussi sans raison car "on ne veut pas l'habituer au oui, donc on dira oui quand on l'aura décidé"). Alors les patients dégoupillent, il y a la menace de "la piqûre" mais entre temps les coups pleuvent, le patient se retrouve plaqué au sol par 5 soignants, et le 6ème qui injecte. Alors qu'en donnant la madeleine (pas 5, pas 10, parce que s'il revient 3 fois en demander une autre, ce qui arrive aussi, il sait très bien comprendre que c'est terminé, parfois ça le fait exploser, parfois non, il comprend et il repart), la journée se passe sans anicroche, du moins pas d'ennuis liés à la frustration du refus de la madeleine.
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Sanction par de la nourriture
Bien sûr, ce n'est pas parce que ce sont des patients de psychiatrie qu'il ne peuvent pas comprendre quand il y a une explication justifié (et que cette justification n'est pas la simple décision arbitraire d'un "soignant").
Effectivement, parfois certains patients reviennent jusqu'à entendre un non qui est prétexte à libérer une tension, agressivité ou tout autre chose qu'il eut fallut entendre autrement. D'où la phrase que l'on peut parfois lire : on ne répond pas à la demande, on la traite (ou quelque chose d'approchant). Parce que cette demande de madeleine, telle celle de Proust, fait vivre autre chose.
Un des savoirs infirmier en psychiatrie, résident dans cette possibilité de décaler la demande ; non pas pour la faire oublier, mais pour en repérer ce qui la soutient au point de la rendre impérieuse. Attention, ce décalage n'est pas à entendre comme décalage temporel, mais bien dans un décalage psychique.
Malheureusement ce travail n'a que peu de reconnaissance, et est de fait oublié sous la masse d'un travail annexe qui se fait croire de plus en plus prioritaire.
Effectivement, parfois certains patients reviennent jusqu'à entendre un non qui est prétexte à libérer une tension, agressivité ou tout autre chose qu'il eut fallut entendre autrement. D'où la phrase que l'on peut parfois lire : on ne répond pas à la demande, on la traite (ou quelque chose d'approchant). Parce que cette demande de madeleine, telle celle de Proust, fait vivre autre chose.
Un des savoirs infirmier en psychiatrie, résident dans cette possibilité de décaler la demande ; non pas pour la faire oublier, mais pour en repérer ce qui la soutient au point de la rendre impérieuse. Attention, ce décalage n'est pas à entendre comme décalage temporel, mais bien dans un décalage psychique.
Malheureusement ce travail n'a que peu de reconnaissance, et est de fait oublié sous la masse d'un travail annexe qui se fait croire de plus en plus prioritaire.
Re: Sanction par de la nourriture
Moi aussi !Creol a écrit :Ca c'est le genre de truc qui me ferait péter un câble dans mon service.
Et pas qu'un peu !


Les patients ne sont pas de chiens pour avoir un "susucre" !!Chamy0601 a écrit :Mes collègues ne sont absolument pas d'accord avec cela, en disant que le patient prendrait cela comme une récompense.

Vos collègues ne sont pas dans un zoo.
Et vous avez raison.Chamy0601 a écrit :J'estime, en tant que soignante, que je n'ai pas le droit de sanctionner un patient en le privant de nourriture
Utiliser la nourriture comme un moyen de pression va à l'encontre :
- La prise en charge soignante.
- Des valeurs soignantes.
- Le respect dû au patient.
- Les bases mêmes de la prise en charge en psychiatrie.
Donc, on les traite comme du bétail !Chamy0601 a écrit :A noter que je travaille dans un pavillon de patients chroniques déficitaires.

"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Sanction par de la nourriture
Très bonne question : c'est quoi cette habitude à deux balles ?augusta a écrit :pourquoi donnez-vous du chocolat en fin de repas aux autres patients? Je suppose que ce n'est pas pour les récompenser de quoi que ce soit....
D'accord à 100 %Creol a écrit :nous soignants, n'avons pas le DROIT de priver un patient de son repas, d'une partie de son repas, et même de petits "bonus" raisonnable après le repas.
C'est quand le "bon-point" ?
Ils avaient combien de QI, vos collègues ??Lenalan a écrit :juste parce que "je dis non pour éviter qu'il prenne l'habitude du oui".
Quelles règles ?Lenalan a écrit :et ça m'a été vivement reproché "tu ne dois pas te permettre d'aller à l'encontre des règles du service, il faut lui dire non de temps en temps, surtout quand il ne s'est pas bien conduit au repas"
Ce ne sont pas des règles, ce sont des décisions arbitraires pour se donner un pouvoir de me*de sur des personnes faibles.
Ah oui !brrruno a écrit :Il est difficile de faire une discussion face à des comportements qui relèvent plutôt de l'incompétence et de la maltraitance que d'une pratique réfléchie et théorisée.
La co**erie, dans ce type d'équipes est en général très bien répartie.Lenalan a écrit :On le vérifiait avec les circonstances d'un "épisode d'agressivité", c'était souvent lié à ce genre de privation (et du refus de la cigarette, souvent aussi sans raison car "on ne veut pas l'habituer au oui, donc on dira oui quand on l'aura décidé"). Alors les patients dégoupillent, il y a la menace de "la piqûre" mais entre temps les coups pleuvent, le patient se retrouve plaqué au sol par 5 soignants, et le 6ème qui injecte. Alors qu'en donnant la madeleine (pas 5, pas 10, parce que s'il revient 3 fois en demander une autre, ce qui arrive aussi, il sait très bien comprendre que c'est terminé, parfois ça le fait exploser, parfois non, il comprend et il repart), la journée se passe sans anicroche, du moins pas d'ennuis liés à la frustration du refus de la madeleine.
" L'esprit de groupe" comme disait Coluche "il y a un seul esprit pour tout le groupe"

"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Sanction par de la nourriture
Je ne saisis pas bien là où vous voulez en venir Jo_bis ?Jo_bis a écrit :Très bonne question : c'est quoi cette habitude à deux balles ?augusta a écrit :pourquoi donnez-vous du chocolat en fin de repas aux autres patients? Je suppose que ce n'est pas pour les récompenser de quoi que ce soit....
Re: Sanction par de la nourriture
Comme le dit Augusta, ça rime à quoi de donner du chocolat aux patients ?brrruno a écrit :Je ne saisis pas bien là où vous voulez en venir Jo_bis ?Jo_bis a écrit :Très bonne question : c'est quoi cette habitude à deux balles ?augusta a écrit :pourquoi donnez-vous du chocolat en fin de repas aux autres patients? Je suppose que ce n'est pas pour les récompenser de quoi que ce soit....
Les récompenser (de quoi ?) ? pour mieux les punir après ?
On ne donne pas de chocolat en EHPAD, en chirurgie ou en médecine !
Je suis littéralement horripilée par le fait de se servir de la nourriture soit pour asseoir un pseudo-pouvoir, soit pour punir (ou récompenser) bêtement des personnes qui ont une maladie mentale.
Ce qui m'amène à penser que la maladie mentale n'est pas considérée comme une maladie à part entière, y compris (voire surtout) par les soignants(en psychiatrie).
Nous viendrait-il à l'idée de priver de dessert qqn qui a une appendicite ou un cancer ?
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Sanction par de la nourriture
Ok, je me demandais si le "c'est quoi cette habitude à deux balles" renvoyait au chocolat ou aux considérations de sanction / récompense. Mais une fois développé je vous rejoins (sauf que je questionnerais juste un peu la "maladie mentale" parce que l'ouverture vers la santé mentale à fait dépasser le cadre de la maladie mentale dans les prises en charge en psychiatrie).
Re: Sanction par de la nourriture
Oui, c'est vrai.
En l'occurrence, je pensais "maladie mentale" au sens strict.
En l'occurrence, je pensais "maladie mentale" au sens strict.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING