Reconversion IDE
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Re: Reconversion IDE
ben écoute si tu pense que le chomage n'existe pas vas-y fonce !Clemencia a écrit :Il ne fait pas exagérer non plus, une infirmiere trouvera toujours du travail avec tous les secteurs : hôpitaux les différents services, les specialisations, les ecoles, les laboratoires, le libéral, les maisons de retraite. Les metiers de l'humain sont bien ceux qui ne sont pas prêt de se faire remplacer par des robots ! Et avec le vieillissement de la population ce ne va pas s'arrêter ! Le chômage ? Bof bof en infirmiere.
effectivement la populations vieillies mais les financement ne vont pas en s'augmentant, même en EHPAD où les modes de financements vont changer, ce qui ne va pas forcément pas aller pour améliorer nos conditions de travail...bien au contraire...mais bon si tu ne me croit pas tant pis pour toi, reste sur ta représentation de l'état de l'emploi des infirmiers
Il faut quand même bien noter, qu'entre les soins, l'administratif, la gestion des stocks, des entrées/sorties, des toubibs qui font pas correctement leur boulot en ne faisant pas de prescription et j'en passe et des meilleures....le temps pour le relationnel est bien limité malheureusement...alors oui on essaye d'être dans la douceur le plus souvent possible, oui on utilise pas des mots crus, mais pour autant je ne peux pas dire qu'on offre des soins optimaux à nos patients quelque soit le moment de la journée.
On peut tomber sur de bonnes équipes comme sur des moins bonnes comme partout. Une personne qui fait la différence dans l'équipe etc...
Je sais très bien que le metier est tellement fatiguant qu'on ne prend pas toujours le temps ou qu'on n'a pas le temps de parler beaucoup mais quelques mots peuvent faire la différence. De la douceur dans la façon de parler, bien expliquer ce que l'on fait aux patients sans utiliser des mots crus.
Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts ni par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais
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Re: Reconversion IDE
Ce n'est pas le bon moyen : votre sœur a t-elle une associée ou une connaissance en libéral qui pourrait vous présenter la profession ?Clemencia a écrit :Justement je vais suivre ma soeur dans sa tournée !
Votre sœur, en raison de la proximité affective, vous présentera que les "bons" cotés, et pas les mauvais ( ou très succinctement) et d'un point de vue affectif "les patients sont tous très gentils", "Je suis libre de faire ce que je veux", "c'est le plus beau métier du monde"... bref, .j'en passe et des meilleures.
Clemencia a écrit :Je vais voir si je me sens à ma place en tentant l'expérience...
Certaines IDE ne le savent pas en 10 ans alors...en une journée...j'ai des doutes. Seule l'expérience vous permettra de dire si vous êtes à votre place ou non.Clemencia a écrit :Je vais tester sur le terrain.
Ce n'est pas une vision négative, c'est la réalité. Le positif, il faut aller le chercher "avec les dents".Clemencia a écrit :Vous avez une vision très négative de votre métier tout comme moi du mien.
Dites-vous bien que certains d'entre nous arpentent les couloirs de l'hôpital depuis un certain temps...plusieurs dizaines d'années pour certains.
Clemencia a écrit : Ma soeur va également m'initier à certains gestes: prise de sang, etc...



J'espère bien que non...si elle tient à son diplôme.
Une expérience : en tant que patiente ou salariée ?Clemencia a écrit : J'ai eu cette expérience aux urgences qui m'a montré le métier dans une autre facette. Et je me sentais chez moi à l'hôpital.
Oui...oui mais ça, c'est la base "théorique" ...la réalité, c'est autre chose.Clemencia a écrit :Je sais très bien que le métier est tellement fatiguant qu'on ne prend pas toujours le temps ou qu'on n'a pas le temps de parler beaucoup mais quelques mots peuvent faire la différence. De la douceur dans la façon de parler, bien expliquer ce que l'on fait aux patients sans utiliser des mots crus.
C'est bien les idées toutes faites mais vous allez avoir des surprises.Clemencia a écrit :On peut tomber sur de bonnes équipes comme sur des moins bonnes comme partout. Une personne qui fait la différence dans l'équipe etc...
Faux.Clemencia a écrit :Bof bof en infirmière.
Vous avez sur la profession les idées du "commun des mortels", truffées d'erreurs.
La plupart des IDE qui sortent de l'IFSI font un certain nombre de passages à Pôle Emploi avant de trouver un vague CDD au fin-fond de la pampa. Celle qui ne connaissent pas ça sont les promotions professionnelles financées par leur hôpital.
Il y a trop d'IDE depuis 5/6 ans pour plusieurs raisons :
- La génération "baby boom" est absorbée.
- Le numérus clausus des IFSI a été surévalué au début des années 2000.
- Le secteur public et privé ferme des lits +++ et ce n'est pas près de s'arrêter.
Donc oui, il y a du chômage dont les statistiques sont étouffées par des pouvoirs publics qui n'assument pas leurs erreurs.
Faux.Clemencia a écrit :Et avec le vieillissement de la population ce ne va pas s'arrêter !
Avec une sécurité sociale sinistrée et des retraites qui le sont tout autant ? On retourne aux années 30, et pas qu'un peu.
J'exerce à domicile auprès des personnes âgées et je vais vous dire un truc : Quand une personne âgée est malade, déjà elle attend 3 à 7 jours que le médecin passe (désert médical), quand il passe, si c'est urgent, il va envoyer la personne aux urgences (sinon elle reste chez elle) et là, ne vous attendez pas à voir une hospitalisation de 3 mois, non...qq jours tout au plus et retour à l'envoyeur, souvent dans des conditions déplorable.
Avec les DMS et T2A, ce n'est plus une personne qui va à l'hôpital mais une maladie. Et les lits ne se remplissent plus...c'est terminé, les petits vieux regagnent le domicile dare-dare.
Vous êtes dans une vision un peu "idéaliste" voire tronquée....normal...a 22 ans, tout est permis.
Si vous passez le concours, évitez les arguments que vous venez de développer, ça ne passera pas.
Mais faites ce que vous croyez bon, vous aurez le temps de voir plus tard (avant le burn out, de préférence).
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: Reconversion IDE
Nan c'est fini.Clemencia a écrit :Il ne fait pas exagérer non plus, une infirmiere trouvera toujours du travail avec tous les secteurs : hôpitaux les différents services, les specialisations, les ecoles, les laboratoires, le libéral, les maisons de retraite.
Il y a les besoins et .... il y a le financement.Clemencia a écrit :Les metiers de l'humain sont bien ceux qui ne sont pas prêt de se faire remplacer par des robots ! Et avec le vieillissement de la population ce ne va pas s'arrêter ! Le chômage ?
Vous travaillez dans l'EN, vous comprenez le sens de ma phrase
.Clemencia a écrit :Une personne qui fait la différence dans l'équipe etc...
Une personne qui fait la différence s'en va. Et elle s'en va tellement elle est dégoutée.
Ecoutez, même si ca vous parait dur, on vous brosse un portrait réaliste de la profession.
Faites un mois avec votre sœur, de 4h du mat à 21h tous les jours, comme on dit chez nous H24. 7 jours sur 7. Vous allez devenir folle.
Personne pour vous remplacer, Pas de CP si pas de remplaçant, pas d'arret maladie, Si la "vieille" du coin meurt, pas de patient pendant plusieurs mois ....
Libéral, Hôpital, Ephad.
Vous allez en BAVER.
Je le répète. On ne vous ment pas. Vous venez dans un secteur détruit, à qui on demande de faire ENCORE des économies.
On ne méprise pas la profession, on méprise la politique de santé.
infirmier dans une vie antérieure.
Re: Reconversion IDE
Malgré la politique de santé, on peut aimer le metier. Malgré les difficultés si on se sent à sa place c'est déjà énorme !
Malgré tout ce que vous me dites cela ne parvient pas à me dissuader.
En clair en tout ce que vous dites, plus personne ne devrait s'engager dans le chemin d'infirmière !
Je connais une prof des écoles qui a justement changé pour infirmiere. Savoir gérer une classe de 30 gamins de 3 à 12 ans n'est pas du ressort de tous. Rentrer et préparer les cours, corriger les copies, mon collègue et moi débutons et il en ai à 80h de travail/semaine puis une prof des écoles lambda en fait 60h/semaine entre: reunion, parents, cours à préparer, administration etc... Avec des enfants de plus en plus difficiles insolents, des parents qui nous harcèlent (message consécutif à 00h, 1h, puis 2h du dimanche matin de la meme maman). Donc ça on connaît... Le metier aussi est idéalisé.
Malgré tout ce que vous me dites cela ne parvient pas à me dissuader.
En clair en tout ce que vous dites, plus personne ne devrait s'engager dans le chemin d'infirmière !
Je connais une prof des écoles qui a justement changé pour infirmiere. Savoir gérer une classe de 30 gamins de 3 à 12 ans n'est pas du ressort de tous. Rentrer et préparer les cours, corriger les copies, mon collègue et moi débutons et il en ai à 80h de travail/semaine puis une prof des écoles lambda en fait 60h/semaine entre: reunion, parents, cours à préparer, administration etc... Avec des enfants de plus en plus difficiles insolents, des parents qui nous harcèlent (message consécutif à 00h, 1h, puis 2h du dimanche matin de la meme maman). Donc ça on connaît... Le metier aussi est idéalisé.
Étudiante en reconversion
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Re: Reconversion IDE
tu feras exactement la même chose car les patients sont pas tous agréables loin de là, certains sont mêmes violents qu'ils en soient conscient ou pas d'ailleurs car des patients psy tu en rencontre dans n'importe quel service...leur entourage c'est pas forcément mieux non plus, la famille qui harcèle pour avoir des nouvelles alors que tu n'as pas le droit d'en parler...celui qui a du mal à dormir, qui aime pas la bouffe de l'hopital, celui à qui tu dois refaire une prise de sang pour la 3eme fois et qui est impiquable, et entre temps gérer celui qui à des diarrhées que tu dois encore doucher alors que tu avais des transmissions à faire et tout ça avec seulement 5 semaines de congés sur lequels ont arrive encore à te demander de revenir car ta collègue est en arrêt de travail et qu'on a personne d'autre pour la remplacer et pour un salaire ne dépassant pas 1500 net primes incluses sachant que les heures supp ne sont pas payées et que tu ne les compteras plus au bout de 3 mois...Clemencia a écrit :Malgré la politique de santé, on peut aimer le metier. Malgré les difficultés si on se sent à sa place c'est déjà énorme !
Malgré tout ce que vous me dites cela ne parvient pas à me dissuader.
En clair en tout ce que vous dites, plus personne ne devrait s'engager dans le chemin d'infirmière !
Je connais une prof des écoles qui a justement changé pour infirmiere. Savoir gérer une classe de 30 gamins de 3 à 12 ans n'est pas du ressort de tous. Rentrer et préparer les cours, corriger les copies, mon collègue et moi débutons et il en ai à 80h de travail/semaine puis une prof des écoles lambda en fait 60h/semaine entre: reunion, parents, cours à préparer, administration etc... Avec des enfants de plus en plus difficiles insolents, des parents qui nous harcèlent (message consécutif à 00h, 1h, puis 2h du dimanche matin de la meme maman). Donc ça on connaît... Le metier aussi est idéalisé.
Moi je n'idéalise pas le métier de prof...je ne le ferais pas....mais pour autant essaye quand même de bien prendre en compte tout ce qu'on t'a dit car ce n'est vraiment pas des ragots...
et au passage si tu es toujours décidée penses aussi par quels moyens tu vas financer ton école...
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Re: Reconversion IDE
Avez vous envisagez de recommencer votre vie au Québec ? Vous pouvez recommencer une formation complète et épanouissante en science infirmière. Vous aurez un vrai métier, un vrai plan de carrière, des logements abordables et une vie beaucoup moins stressante.
TrAnKiL
Re: Reconversion IDE
J'y ai pensé également mais je pense plutôt y partir une fois le diplôme en poche pour avoir quelque chose à vendre pour être accepté là bas mais je ne suis pas sûre d'oser passer le cap.
Si certains pensent être fait pour l'enduction nationale ou parviennent à vivre comme ça, tant mieux pour eux il en faut ! Mais ce n'est pas mon chemin malgré toutes les tentatives de dissuasion que l'on peut me faire, de la propre idéalisation que les gens ont de ce métier. Pour moi ça en devient une question de survie car j'en suis en dépression totale. Angoissée h24, déprimée, le moindre effort pour faire quoi que ce soit, plus de motivation dans ma branche, je me réveille dans la nuit insomnie sans pouvoir me rendormir etc, je prends des médicaments pour dormir le soir.
L'hôpital est atroce, ma soeur a tenu le temps qu'il fallait et en est vite parti. L'avantage c'est de pouvoir exercer dans différents secteurs et se mettre à son compte. Le relationnel est là mais seul à seul avec un patient et pas 30 élèves aussi bête que cela puisse paraître. Pas de travail en rentrant à la maison h24.
Si certains pensent être fait pour l'enduction nationale ou parviennent à vivre comme ça, tant mieux pour eux il en faut ! Mais ce n'est pas mon chemin malgré toutes les tentatives de dissuasion que l'on peut me faire, de la propre idéalisation que les gens ont de ce métier. Pour moi ça en devient une question de survie car j'en suis en dépression totale. Angoissée h24, déprimée, le moindre effort pour faire quoi que ce soit, plus de motivation dans ma branche, je me réveille dans la nuit insomnie sans pouvoir me rendormir etc, je prends des médicaments pour dormir le soir.
L'hôpital est atroce, ma soeur a tenu le temps qu'il fallait et en est vite parti. L'avantage c'est de pouvoir exercer dans différents secteurs et se mettre à son compte. Le relationnel est là mais seul à seul avec un patient et pas 30 élèves aussi bête que cela puisse paraître. Pas de travail en rentrant à la maison h24.
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Re: Reconversion IDE
le problème c'est que notre diplome n'est pas valable la bas chez eux comme chez nous...ils ont différent grade d'infirmier selon leur niveau d'étudeClemencia a écrit :J'y ai pensé également mais je pense plutôt y partir une fois le diplôme en poche pour avoir quelque chose à vendre pour être accepté là bas mais je ne suis pas sûre d'oser passer le cap.
Si certains pensent être fait pour l'enduction nationale ou parviennent à vivre comme ça, tant mieux pour eux il en faut ! Mais ce n'est pas mon chemin malgré toutes les tentatives de dissuasion que l'on peut me faire, de la propre idéalisation que les gens ont de ce métier. Pour moi ça en devient une question de survie car j'en suis en dépression totale. Angoissée h24, déprimée, le moindre effort pour faire quoi que ce soit, plus de motivation dans ma branche, je me réveille dans la nuit insomnie sans pouvoir me rendormir etc, je prends des médicaments pour dormir le soir.
L'hôpital est atroce, ma soeur a tenu le temps qu'il fallait et en est vite parti. L'avantage c'est de pouvoir exercer dans différents secteurs et se mettre à son compte. Le relationnel est là mais seul à seul avec un patient et pas 30 élèves aussi bête que cela puisse paraître. Pas de travail en rentrant à la maison h24.
Oui l'hopital est pas un endroit rêvé pour bosser...après oui il y a différents secteurs mais comme tout le monde en a marre de l'hopital ben les autres secteurs sont bien bouchés aussi...
pour le relationnel faut pas croire que c'est tout le temps génial, des fois oui et des fois non, tu n'es pas toujours seul à seul avec le patient et pour la plupart ils ne sont pas à l'hopital par plaisir bien au contraire...ils ont mal, il sont pas bien, ils vont mourir, ils sont pas chez eux, ils ont pas des visites quand ils veulent...
après oui il en faut pour tout le monde, mais de là à vouloir se reconvertir là dedans je suis pas sûre que ce soit maintenant une solution perenne surtout sachant que tu as un état psychologique encore fragile
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Re: Reconversion IDE
Avec un diplôme français, il faudra trouver un hôpital pour vous accueillir, aujourd'hui c'est plus possibleClemencia a écrit :J'y ai pensé également mais je pense plutôt y partir une fois le diplôme en poche pour avoir quelque chose à vendre pour être accepté là bas mais je ne suis pas sûre d'oser passer le cap.
Si certains pensent être fait pour l'enduction nationale ou parviennent à vivre comme ça, tant mieux pour eux il en faut ! Mais ce n'est pas mon chemin malgré toutes les tentatives de dissuasion que l'on peut me faire, de la propre idéalisation que les gens ont de ce métier. Pour moi ça en devient une question de survie car j'en suis en dépression totale. Angoissée h24, déprimée, le moindre effort pour faire quoi que ce soit, plus de motivation dans ma branche, je me réveille dans la nuit insomnie sans pouvoir me rendormir etc, je prends des médicaments pour dormir le soir.
L'hôpital est atroce, ma soeur a tenu le temps qu'il fallait et en est vite parti. L'avantage c'est de pouvoir exercer dans différents secteurs et se mettre à son compte. Le relationnel est là mais seul à seul avec un patient et pas 30 élèves aussi bête que cela puisse paraître. Pas de travail en rentrant à la maison h24.
Re: Reconversion IDE
Nous aimons tous notre métier, ce sont les conditions d'exercice qui sont délétère.Clemencia a écrit :Malgré la politique de santé, on peut aimer le metier.
Ça veut dire quoi "à sa place" ?...rien. Car même si le métier vous plait, le système finit par vous en dégouter, et on ne tient pas 40 ans en se sentant "à sa place".Clemencia a écrit : Malgré les difficultés si on se sent à sa place c'est déjà énorme !
Ah mais non, faites...faites...Ne vous gênez pas pour nous.Clemencia a écrit :Malgré tout ce que vous me dites cela ne parvient pas à me dissuader. En clair en tout ce que vous dites, plus personne ne devrait s'engager dans le chemin d'infirmière !
Mais je pense que vous aurez plus d'une fois l'occasion de penser aux échanges de ce post...hélas...mille fois hélas...
Vous remplacez le mot "enfant" par "patient", et le mot "parents" par "famille" et vous aurez un excellent reflet des relations soignant/soigné.Clemencia a écrit : Avec des enfants de plus en plus difficiles insolents, des parents qui nous harcèlent
Votre école est à Tombouctou ?Clemencia a écrit :Savoir gérer une classe de 30 gamins de 3 à 12 ans n'est pas du ressort de tous. Rentrer et préparer les cours, corriger les copies, mon collègue et moi débutons et il en ai à 80h de travail/semaine puis une prof des écoles lambda en fait 60h/semaine entre: reunion, parents, cours à préparer, administration etc...
J'aurais aimé que mes enfants aient des instits comme vous...

Vous avez qd même un gros avantage : environ 16 semaines de vacances par an durant lesquelles vous êtes peinarde.
Probablement, mais beaucoup de métiers le sont...celui d'infirmière par exemple. Mais il y a tout de même des avantages non négligeables.Clemencia a écrit :Donc ça on connaît... Le metier aussi est idéalisé.
Vous allez voir, ça ira nettement mieux quand vous serez infirmière.Clemencia a écrit :Pour moi ça en devient une question de survie car j'en suis en dépression totale. Angoissée h24, déprimée, le moindre effort pour faire quoi que ce soit, plus de motivation dans ma branche, je me réveille dans la nuit insomnie sans pouvoir me rendormir etc, je prends des médicaments pour dormir le soir.
Pour le "paradis" libéral...oui-oui.Clemencia a écrit :L'hôpital est atroce, ma soeur a tenu le temps qu'il fallait et en est vite parti.
Je suis à domicile et je peux vous dire plusieurs choses :
1) Les patients sont chez eux et à ce titre, ils commandent, y compris les IDEL, que je fréquente beaucoup et qui se prennent des "rincées" du tonnerre, j'en connais qui se sont fait mettre dehors "manu militari", certaines ont reçu des menaces judiciaires (et c'est de plus en plus fréquent).
2) Les professionnels à domicile sont surveillés, un moindre écart et je vous garantit que votre réputation est faite, surtout en milieu rural.
3) Dans notre société, les patients sont de plus en plus au courant de leurs droits...à vos dépends.
4) Ils vont vous apprendre votre métier car une vague connaissance est "dans le milieu".
Malade, souffrant, diminué, dépendant...qui ne vous parlera pas des petits oiseaux et des fleurs des champs mais qui (relativement souvent) vous aboiera des mots d'oiseaux. Et pas question de le mettre au "piquet", il faudra la fermer et encaisser . Ça fera d'autant plus mal que vos motivations seront purement affectives ("Je veux aider", "Je veux soulager"...).Clemencia a écrit :Le relationnel est là mais seul à seul avec un patient
Conclusion : je ne veux pas vous décourager, loin de là. Si je vous assène ces arguments, c'est que je sens vos motivations basées sur de l'affectif-bisounours et sur les dires de votre famille qui, même s'ils sont dans le milieu, ont tout intérêt à vous donner une vision "idyllique" du métier. Normal, vous le présenter sur un mode négatif reviendrait à dire qu'ils ont fait fausse route.
Ma nièce est comme vous institutrice, je peux vous dire que si elle me disait qu'elle veut être infirmière, je ne la bercerais pas avec des co**eries "d'aide" et de "gentil patient tout mignon"...elle aurait un panorama complet, et ceci gratuitement.

Et je lui dirais surtout : "Ma poulette, ne va pas de casser le c*l dans cette profession, reste où tu es !"
Mais bon : c'est à vous de décider. Je vous l'ait dit maintes fois...
L'herbe est toujours plus verte ailleurs, c'est connu.
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Re: Reconversion IDE
Corwin a écrit :Avez vous envisagez de recommencer votre vie au Québec ? Vous pouvez recommencer une formation complète et épanouissante en science infirmière. Vous aurez un vrai métier, un vrai plan de carrière, des logements abordables et une vie beaucoup moins stressante.
Corwin is back motherfuckerrrrrrr !!!!!

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Re: Reconversion IDE
Dit le gars qui vote FNRehmi a écrit :Corwin a écrit :Avez vous envisagez de recommencer votre vie au Québec ? Vous pouvez recommencer une formation complète et épanouissante en science infirmière. Vous aurez un vrai métier, un vrai plan de carrière, des logements abordables et une vie beaucoup moins stressante.
Corwin is back motherfuckerrrrrrr !!!!!

Re: Reconversion IDE
Pourquoi tu dis ça ? C'est un peu fort non ? ce n'est pas pcq un jour il a voulu défendre qq1, qu'il vote forcément FN.
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Re: Reconversion IDE
Si vous êtes sur de votre choix, et que les difficultés que l'on vous a annoncé ne vous font pas peur. Alors bon courage et bonne chance pour votre réorientation.Clemencia a écrit :J'y ai pensé également mais je pense plutôt y partir une fois le diplôme en poche pour avoir quelque chose à vendre pour être accepté là bas mais je ne suis pas sûre d'oser passer le cap.
Si certains pensent être fait pour l'enduction nationale ou parviennent à vivre comme ça, tant mieux pour eux il en faut ! Mais ce n'est pas mon chemin malgré toutes les tentatives de dissuasion que l'on peut me faire, de la propre idéalisation que les gens ont de ce métier. Pour moi ça en devient une question de survie car j'en suis en dépression totale. Angoissée h24, déprimée, le moindre effort pour faire quoi que ce soit, plus de motivation dans ma branche, je me réveille dans la nuit insomnie sans pouvoir me rendormir etc, je prends des médicaments pour dormir le soir.
L'hôpital est atroce, ma soeur a tenu le temps qu'il fallait et en est vite parti. L'avantage c'est de pouvoir exercer dans différents secteurs et se mettre à son compte. Le relationnel est là mais seul à seul avec un patient et pas 30 élèves aussi bête que cela puisse paraître. Pas de travail en rentrant à la maison h24.
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Re: Reconversion IDE
Bonjour,
J'ai voulu te répondre sans lire toute la conversation, parce que je me suis reconnue dans tes doutes!
J'ai été prof (en collège), j'ai tenu moins d'un an avant de partir, pour passer le concours d'infirmière.
Diplômée depuis quelques mois, pas une seule seconde je ne regrette (comme jamais durant les 3 ans d'études!).
Prof, j'avais toujours l'impression de devoir jouer un rôle, de "tenir" la classe, ne jamais pouvoir être moi même devant mes classes sous peine de se faire "bouffer" par manque d'autorité. Je rentrais chez moi je passais des heures (des nuits) à préparer mes cours, à me prendre le chou sur des progressions pédagogiques pleines de grands mots prétentieux, et puis ensuite à corriger des copies, préparer des réunions.
Bref la belle vie de prof, ces feignants toujours en vacances
J'ai passé le concours par hasard sans aucune expérience dans le milieu, et en ayant eu un cursus littéraire pur et dur. Au premier stage, je me suis dis que je ne m'étais pas trompée (coup de bol).
J'adore mon boulot comme infirmière. Alors oui je bosse un week-end sur deux, et des soirs jusqu'à 21h, mais quand je rentre chez moi je déconnecte. (bon je fais parfois des recherches sur des pathologies rencontrées ou des prises en charge mais ça ne me prend pas le chou!). Oui l’hôpital c'est le manque de personnel, la hiérarchie pas toujours du coté des soignants, les réductions budgétaires etc... Mais malgré tout on peut essayer chaque jour d'être le soignant que l'on veut, sourire aux patients, prendre le temps dès qu'on le peut, prendre soin, écouter, non ça n'est pas que de la théorie, c'est des vrais gens, et faire du bien fait se sentir bien
Voilà, fais tes choix et puis si c'est une connerie c'est pas si grave on n'a qu'une vie
J'ai voulu te répondre sans lire toute la conversation, parce que je me suis reconnue dans tes doutes!
J'ai été prof (en collège), j'ai tenu moins d'un an avant de partir, pour passer le concours d'infirmière.
Diplômée depuis quelques mois, pas une seule seconde je ne regrette (comme jamais durant les 3 ans d'études!).
Prof, j'avais toujours l'impression de devoir jouer un rôle, de "tenir" la classe, ne jamais pouvoir être moi même devant mes classes sous peine de se faire "bouffer" par manque d'autorité. Je rentrais chez moi je passais des heures (des nuits) à préparer mes cours, à me prendre le chou sur des progressions pédagogiques pleines de grands mots prétentieux, et puis ensuite à corriger des copies, préparer des réunions.
Bref la belle vie de prof, ces feignants toujours en vacances


J'ai passé le concours par hasard sans aucune expérience dans le milieu, et en ayant eu un cursus littéraire pur et dur. Au premier stage, je me suis dis que je ne m'étais pas trompée (coup de bol).
J'adore mon boulot comme infirmière. Alors oui je bosse un week-end sur deux, et des soirs jusqu'à 21h, mais quand je rentre chez moi je déconnecte. (bon je fais parfois des recherches sur des pathologies rencontrées ou des prises en charge mais ça ne me prend pas le chou!). Oui l’hôpital c'est le manque de personnel, la hiérarchie pas toujours du coté des soignants, les réductions budgétaires etc... Mais malgré tout on peut essayer chaque jour d'être le soignant que l'on veut, sourire aux patients, prendre le temps dès qu'on le peut, prendre soin, écouter, non ça n'est pas que de la théorie, c'est des vrais gens, et faire du bien fait se sentir bien

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