Concours Angers

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stephane49
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Re: Concours Angers

Message par stephane49 »

Je n en reviens pas, ç est super pour les gens qui étaient sur LC mais cela fait beaucoup de désistements.
13ème sur LC à Angers
Appel le 04, admis pour la rentrée 2017 :) > report pour 2018 accepté
mlag
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Re: Concours Angers

Message par mlag »

Je suis d'accord avec toi, on en est à la 108ème place.
J'imagine, soit des désistements car les candidats ont passés plusieurs concours, soit des reports d'entrée ou des candidats qui ont été reçu mais les résultats du bac n'étaient pas en leur faveur.
En tout cas, je ne pensais pas que ça remonterait autant.
So.happy
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Re: Concours Angers

Message par So.happy »

Bonjour,

Est-ce que certains auraient des pistes de correction pour le sujet de l'année dernière sur la consolation.

Merci
davoine
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Re: Concours Angers

Message par davoine »

Bonjour,

Je veux bien essayer de vous aider ..... en sachant d'abord de quel sujet il s'agit :D
So.happy
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Re: Concours Angers

Message par So.happy »

C'est gentil.

Voilà le texte et les questions :


Le temps de la consolation

Héloïse Lhérété 04/01/2016 - Sciences humaines

Geste à la fois intime et social, la consolation donne une juste place à nos tristesses et relie les humains entre eux. Le philosophe Michaël Fœssel invite à repenser cette pratique, ses codes et ses vertus.

Un enfant pleure dans la rue. Il a perdu sa peluche. Sa peine est profonde, il semble inconsolable. Sa mère cherche à capter son attention. Elle s’agenouille devant lui, lui prend les mains, raconte l’histoire d’un doudou parti en voyage. Une aventure propre à faire rêver et rire, plutôt qu’à faire pleurer. Elle lui montre un autre jouet, ou une moto garée par là, qui retiendra peut-être l’intérêt de l’enfant, le détournant de son chagrin. Peut-être feindra-t-elle de chercher le disparu, l’appelant à voix haute, jouant de sa disparition. Elle essuiera les larmes de son fils pour lui permettre de voir plus loin, ou entreprendra une activité avec lui pour le remettre dans l’élan de la vie.
Qu’est-ce donc que cette pratique, à la fois si délicate et si puissante, de la consolation ? Comment trouver les bons mots, les bons gestes ? Cette question sert de point de départ à l’enquête de Michaël Fœssel, professeur à l’École polytechnique. Figure montante de la philosophie française, spécialiste d’Emmanuel Kant et de Paul Ricœur, il tente de redonner une noblesse conceptuelle à cette notion ancienne, curieusement abandonnée à la psychologie et aux religions. Car le besoin de consolation est consubstantiel à l’humanité, souligne-t-il ; et il se manifeste à tous les niveaux de la vie sociale. Au quotidien, face aux tristesses ordinaires. Plus exceptionnellement, quand une catastrophe vient nous frapper au cœur de la cité, comme lors des attentats terroristes du 13 novembre 2015. Il relève de l’intime, lorsque nous sommes confrontés au malheur d’un ami. Mais il nous rappelle aussi nos appartenances sociales et politiques, lorsque nous voyons sombrer nos espérances collectives. Dans tous les cas, c’est la perte, plus que la souffrance, qui génère le besoin de consolation : perte d’un être cher, perte d’un amour, perte de la santé, perte d’un idéal politique… Partout, l’enjeu est le même : quelle place faire au manque quand nous devons continuer à vivre ? Comment survivre à nos désolations ?
La philosophie a longtemps porté haut son expertise sur cette question. De Platon à Augustin, les philosophes considéraient que la connaissance philosophique avait le pouvoir sinon de rendre heureux, du moins d’apporter un peu de baume face aux âpretés de l’existence. Se référant à un ordre métaphysique jugé plus stable que le monde des vivants, des textes entiers se sont donné pour rôle d’apaiser les humains, le plus célèbre étant sans doute la Consolation de Boèce, où la déesse Philosophie vient parler à un homme injustement condamné à mort. Or ce savoir philosophique s’est perdu. À partir de Descartes, la philosophie, s’imprégnant du modèle des sciences, a troqué son souci de consolation contre l’exigence de connaissance lucide et rationnelle. « Ni rire, ni pleurer, ni haïr, prétendait Spinoza, seulement connaître. » Nous y sommes encore, estime M. Fœssel, qui considère qu’il est temps d’amender un peu ce rationalisme moderne.
Car il est vrai que le malheur rentre mal dans des cases trop rationnelles. « La précision dans les définitions se paie d’une insensibilité aux nuances », argumente M. Fœssel. Sinon d’une insensibilité tout court. Or, qu’il s’agisse d’un deuil, d’un chagrin d’amour ou d’un échec professionnel, toute perte confronte le sujet à une part d’irrationnel et d’ambivalence. L’endeuillé se met souvent à s’adresser au défunt comme s’il était vivant ; l’éconduit passe par toute la gamme des sentiments. La perte incite à faire des ponts entre des choses que la raison sépare : entre les vivants et les morts, la présence et l’absence, le réel et l’imaginé, l’amour et l’indifférence, l’échec et la réussite, la fureur et la mélancolie…
C’est dans ces brèches qu’agit la consolation. Par facilité, le mauvais consolateur a tendance à minimiser la perte (« ce n’est pas grave », « ce n’est rien », « une de perdue, dix de retrouvées »). Le bon consolateur, au contraire, commencera par reconnaître à l’autre un droit aux larmes. Son talent est d’aider l’autre à « voir autrement que selon sa douleur ». Ce n’est jamais joué d’avance. Un tel geste exige une forme d’humilité, témoin d’émotion partagée, en même temps qu’un brin d’autorité. Du tact. Partant de l’idée que nous ne savons plus bien faire, M. Fœssel plonge dans les textes de Sénèque, de Boèce, Cicéron ou Augustin pour en extraire une « grammaire de la consolation ». Le temps y joue son rôle ; le consolateur ne doit venir ni trop tôt, ni trop tard. Le rappel du souvenir – du défunt par exemple – est un passage obligé, qui permet de donner une place au manque. La posture du corps, la tonalité de la voix comptent aussi : le consolateur « parle à quelqu’un » bien davantage qu’il « parle de quelque chose ». Du point du vue rhétorique enfin, la consolation puise abondamment dans les figures de style. Tout est bon pour stimuler l’imaginaire du malheureux. La métaphore y est reine : elle refaçonne l’expérience. Ainsi, Sénèque invite Lucilius à considérer la vieillesse comme le « soir de la vie », Boèce compare la vie à un « voyage ». Et à la mère qui pleure son enfant, Sénèque propose une étrange comptabilité : « Mets-toi à compter ses qualités, non ses années : tu verras qu’il a vécu assez longtemps. » Reste enfin le geste et le toucher, aux effets si puissants quand les mots viennent à manquer.
Si M. Fœssel se défend de proposer un mode d’emploi – « il n’y a pas de formule pour une consolation réussie » –, son livre offre de puissantes ressources à quiconque risque un jour de se trouver dans la position du consolateur. C’est-à-dire nous tous : le soignant, l’ami, la mère, le fils, l’enseignant, le témoin, le passant, le citoyen… Il en profite pour interroger notre époque, hantée par les figures du déclin et de la perte (des idéaux soixante-huitards, des trente glorieuses, de l’État providence…). La consolation ne suffit pas à faire une politique, mais elle représente une posture sans équivalent, pense-t-il, pour relier les humains entre eux et écarter les démons de la haine, du mépris et de la mélancolie réactionnaire.
Ne pas nier nos pertes, mais y ajouter le supplément qui permettra de rouvrir l’avenir : voilà au fond le génie de la consolation. Une image résume bien cette idée : « consoler son café » signifie y ajouter de l’alcool. Ce geste, qui servait initialement à masquer l’amertume du café, finit par le transformer en un breuvage nouveau. Il n’est pas insensé d’en espérer de la douceur, voire un peu d’ivresse.

Michael Foessel
Philosophe, professeur à l’École polytechnique, il est l’auteur, entre autres, de La Privation de l’intime (Seuil, 2008) et d’Après la fin du monde. Critique de la raison apocalyptique (Seuil, 2013).





1- Donner les idées générales du texte et la problématique qui en découle

2- Expliquez pourquoi la philosophie s’est détachée de la consolation et commentez.

3- En quoi les pertes et les consolations nous apportent-elles ? Votre réponse sera structurée et argumentée au vue de votre expérience personnelle et ne fera pas plus de 40 lignes.
davoine
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Re: Concours Angers

Message par davoine »

Bonjour,

Texte intéressant mais long et pas forcément "évident" ... a-t-il été donné tel que vous le copiez ? :)

Je travaille dessus et revient vers vous.
La première chose indispensable à faire est de bien lire les questions et de voir que la lère comporte une partie essentielle "la problématique". Souvent les candidats gèrent mal le sens de ce terme. La problématique = quel(les) intérêt(s)/interrogation (s) les éléments exposés posent-ils ? La problématique induit donc un questionnement/ une question à partir du thème exposé par le texte.
Voilà un début de piste de travail pour vous j'espère .... bon courage :D
onycroit
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Re: Concours Angers

Message par onycroit »

Bonjour

Qui sait où ils en sont sur la LC Angers pour le concours 2018 ?
Merci de votre réponse.
Bonne chance à tous et toutes
stephane49
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Re: Concours Angers

Message par stephane49 »

Bonjour,

Je ne peux pas vous dire ou en est la liste complémentaire. Elle avait été épuisée l'année dernière pour indication.
Si vous souhaitez plus d'infos, n'hesitez pas à envoyer un mail au secrétariat concours de l'IFSI.
Bon courage pour l'attente
13ème sur LC à Angers
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onycroit
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Re: Concours Angers

Message par onycroit »

Merci, et tu as fait quel choix, seulement Angers ou l'un des trois ?
Mmmm35
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Re: Concours Angers

Message par Mmmm35 »

Bonjour, quelqu’un voudrait échanger ma place à Flers contre celle d’angers ?
stephane49
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Re: Concours Angers

Message par stephane49 »

onycroit a écrit :Merci, et tu as fait quel choix, seulement Angers ou l'un des trois ?
Bonjour,

Désolé pour ma réponse tardive.
Angers seulement.
13ème sur LC à Angers
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