vidéosurveillance au domicile des patients
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Re: vidéosurveillance au domicile des patients
Quel post ! Oulà , ça en aborde des sujets !
1/ Le relation de confiance soignant/soigné
Une famille procédurière , qui n'est pas présente physiquement au domicile de patients si fragile ? Et qui se permet de critiquer ceux qui sont présents ?
Pourquoi rester dans ce type de prise en charge ? Pourquoi accepter un tel comportement ? Personnellement si une famille n'a pas confiance en moi et/ou mes collègues , on s'en va. C'est arrivé l'année dernière , on en est bien soulagé . Cette patiente a déjà changé 2 fois de cabinet infirmier depuis et ..... On s'en fout et on est bien débarrassés !
2/ Le respect de l'intimité des patients
J'ai soigné un monsieur en fin de vie, conscient jusqu'à la fin. Son épouse avait un baby-phone visio qui le filmait quand elle devait sortir faire des courses ou autre impératif. Ca rassurait l'épouse de pouvoir le visualiser.sur son smartphone Lui avait le téléphone à portée de main au cas où.
Il le faisait pour la rassurer mais ça n'était pas de gaieté de coeur, il se sentait diminué , épié , surveillé . Il n'y avait aucun enregistrement lorsque nous étions là
Donc bien que d'accord , c'était une gène pour lui.
3/ La légalité de l'installation du matériel
La famille n'a ni mandat de tutelle , ni mandat de curatelle .Ils s'arrogent le droit d'installer un système de surveillance das un domicile qui n'est pas le leur ? ( Ou vu que les vieux vont crever, ils se disent que c'est déja chez eux ? )
Si on commençait par là ? Protéger ces 2 personnes âgées qui n'ont plus la faculté de décider ce qui est bon pour eux ? Une tutelle ? Une curatelle ? La loi est là pour les protéger. ( Et assainir cette situation bien pourrie )
1/ Le relation de confiance soignant/soigné
Une famille procédurière , qui n'est pas présente physiquement au domicile de patients si fragile ? Et qui se permet de critiquer ceux qui sont présents ?
Pourquoi rester dans ce type de prise en charge ? Pourquoi accepter un tel comportement ? Personnellement si une famille n'a pas confiance en moi et/ou mes collègues , on s'en va. C'est arrivé l'année dernière , on en est bien soulagé . Cette patiente a déjà changé 2 fois de cabinet infirmier depuis et ..... On s'en fout et on est bien débarrassés !
2/ Le respect de l'intimité des patients
J'ai soigné un monsieur en fin de vie, conscient jusqu'à la fin. Son épouse avait un baby-phone visio qui le filmait quand elle devait sortir faire des courses ou autre impératif. Ca rassurait l'épouse de pouvoir le visualiser.sur son smartphone Lui avait le téléphone à portée de main au cas où.
Il le faisait pour la rassurer mais ça n'était pas de gaieté de coeur, il se sentait diminué , épié , surveillé . Il n'y avait aucun enregistrement lorsque nous étions là
Donc bien que d'accord , c'était une gène pour lui.
3/ La légalité de l'installation du matériel
La famille n'a ni mandat de tutelle , ni mandat de curatelle .Ils s'arrogent le droit d'installer un système de surveillance das un domicile qui n'est pas le leur ? ( Ou vu que les vieux vont crever, ils se disent que c'est déja chez eux ? )
Si on commençait par là ? Protéger ces 2 personnes âgées qui n'ont plus la faculté de décider ce qui est bon pour eux ? Une tutelle ? Une curatelle ? La loi est là pour les protéger. ( Et assainir cette situation bien pourrie )
Re: vidéosurveillance au domicile des patients
On peut prendre ce problème sous différents angles.caducee33 a écrit :Creol67 a écrit :Merci pour ce moment de franche rigolade. Beaucoup de bêtises pour une méconnaissance totale de la réalité.
nous serions ravie d'avoir ton éclairage avisé alors
Mais généralement on part d'une question philosophique/sociologique/ethnologique, puis éthique puis judiciaire et parfois on termine sur une approche biologique et/ou médicale.
La question philosophique serait : "peut on faire confiance à autrui ?".
La question éthique serait "peut on laisser quelqu'un s'occuper d'autrui ?"
La question judiciaire serait : " que dit la loi lorsque quelqu'un s'occupe d'autrui en position de faiblesse/dépendance/incapacité ?"
La question biologique/médicale serait " comment s'occuper d'autrui et l'aider à subvenir à ses besoins ?"
Dans toutes ces questions, il est bien question de quelqu’un et d'autrui.
Et force est de constater que malgré tous les reportages aussi véridiques que salutaires, autrui ne souffrent pas dans des proportions telles qu'il faille surveiller son occupeur.
Si on doit surveiller l'occupeur alors il faudra appliquer cet argument à beaucoup trop de personnes pour que celà ait un sens.
- La crèche.
- Les écoles.
- La police.
- Las hôpitaux.
- Les pompiers.
- Les pompes funèbres
....
La liste peut être très longue.
Si on part du principe que l'occupeur est maltraitant envers le le bénéficiaire. Alors il ne faut pas laisser la personne en faiblesse dans les mains du monstre.
Filmer est l'apologie du pervers, car il y aura toujours quelque chose à redire.
Votre mère est votre mère. Jamais je m'en occuperai mieux que vous.
Me filmer entrain de m'occuper d'un personne est le summum de la perversité. si je ne suis pas assez bon pour m'en occuper, alors gardez là. Je n'ai pas besoin d'être filmer pour n'avoir rien à ne me reprocher. Et pour 99% des soignants c'est pareil.
Lorsqu'il y a un problème la solution judiciaire sera la réponse appropriée. Mais jusqu’à preuve du contraire, le soignant ou l'aidant a autre chose à faire que de martyriser le bénéficiere. et cette autre chose est quelque chose de magnifique. Ça s'appelle faire son travail
Recruteur et expert en paie et droit social.