Infirmière déclarée inapte

[Amandjo]

Bonjour à tous ,
je suis nouvelle sur ce site et j,aurai besoin de vos lumières
Voila, en février j'ai été déclaré inapte a tout poste par la médecine du travail ( idem en Ehpad)pour ) et donc j'ai postulé a plusieurs offres.
Mais beaucoup de questions me taraude. Vu que j,'ai été déclaré inapte , mon futur employeur va surement ++ me demander pourquoi avoir quitter mon dernier poste .. Que répondre ?
comment justifier cette inaptitude ? est ce que d'autres ont eu ce cas de figure ?

merci par avance

[Creol67]

Bonjour.

Votre situation pose deux problèmes.

Premièrement, vous ne pouvez, actuellement, pas prétendre à un poste dans un établissement similaire à celui de votre ancien employeur, ni même à l'hôpital ou en clinique. En effet, et ce même pour un CDD d'au moins un mois, vous aurez la visite médical et votre dossier va fatalement remonter. L'avis de la médecine du travail sera donc défavorable.

Deuxièmement, votre rétablissement, n'est pas acté à l'heure actuel. Ce qui vous handicapera définitivement pour trouver un éventuel employeur et pas seulement dans le monde de la santé.

Ce que vous pouvez faire actuellement :
- c'est de travailler ponctuellement dans le libéral ,
- de faire des remplacements de deux ou trois jours à droite, à gauche pour remplir votre mois mais hors intérim, car eux aussi devront vous faire une visite pour le contrôle médical.
- vous orienter vers un autre métier.

[Amandjo]

Merci pour votre réponse.
Admettons que je retrouve un poste similaire, que je sois prise, j’aurai une visite médicale d’embauche. Lors de celle ci, je peux expliquer mon passé et montrer que je suis de nouveau opérationnelle ?
Comment faire actée mon rétablissement ?
Merci par avance

[Lenalan]

Merci pour votre réponse.
Admettons que je retrouve un poste similaire, que je sois prise, j’aurai une visite médicale d’embauche. Lors de celle ci, je peux expliquer mon passé et montrer que je suis de nouveau opérationnelle ?
Comment faire actée mon rétablissement ?
Merci par avance

Je pense que "expliquer" ne suffira pas, il faudra des certificats médicaux attestant la complète guérison.

[Jo_bis]

[quote="Amandjo"]Merci pour votre réponse.
Admettons que je retrouve un poste similaire, que je sois prise, j’aurai une visite médicale d’embauche. Lors de celle ci, je peux expliquer mon passé et montrer que je suis de nouveau opérationnelle ?
Comment faire actée mon rétablissement ?
Merci par avance[/quoteI
Impossible, aucun médecin du travail ne prendra le risque de revenir sur un avis d'inaptitude.
Avez-vous une notion de durée pour votre inaptitude ? Est-elle définitive ?

[execho]

Le médecin rend un avis d'inaptitude pour un établissement donné pas pour toute la France.Il ne s'agit pas d'invalidité ou de handicap ni de questions d'interdiction au métier d'infirmière prononcé par un tribunal.

[Amandjo]

Le médecin du travail qui m’a reçu a mentionné sur l’avis «  inapte à tout poste DANS l’entreprise suite à l’accident de travail » .
Ce médecin m’avait certifié que je pourrai aller postuler dans n’importe quel établissement lors de mon rétablissement et que ça ne mettrait pas en péril ma carrière.
J’ai eu 2 visites à la médecine du travail la première , le médecin avait demandé à mon employeur un aménagement de poste qui n’a jamais été mis en place.. c’est pour cela que le médecin m’a déclaré inapte pour que j’espere Me remettre de mes maux.

[Amandjo]

Ah merci execho vous me rassurez
Avez vous une idée de comment aborder cette passe avec mon futur employeur?

[execho]

vous pouvez tout à fait dire que vous voulez changer d'horizon,inutile de parler de votre accident ou de votre licencement ,oubliez.

[Creol67]

Généralement le réseau de médecine du travail a une portée départementale voir régionale. Lors de votre futur embauche il est tout a fait possible pour votre employeur de vous demander de quand date la dernière visite et avec quel organisme. Et ceci afin de gagner du temps. Votre futur employeur peut donc, légitimement, dire à son service de médecine du travail de demander de transférer votre dossier.

J'insiste donc sur ce point de faire acter que votre inaptitude n'était que temporaire et que vous êtes en mesure de prouver que vous êtes tout à fait apte à reprendre votre activité.
N'oubliez pas la notion de "sincérité" lors de votre embauche. Votre futur employeur pourra tout à fait, en cas de problème, dire que vous ne lui avez pas transmis les bonnes informations ce qui aura comme conséquence à minima de rompre le contrat de travail.

[Jo_bis]

N'oubliez pas la notion de "sincérité" lors de votre embauche.

Exactement, cela m'est arrivé il y a qq années.

J'embauche une AS à temps plein pour 9 mois et l'inscrit en visite médicale d'embauche. Malheureusement pour moi, le médecin du travail était en congés 2 semaines et il y n'y avait pas de place pour les 3 semaines suivantes, donc sa visite devait avoir lieu plus d'un mois après son embauche. Elle n'avait pas travaillé depuis 2 ans.
Elle se présente au RV et là, le médecin a du avoir accès à son dernier dossier (hors département) et s'aperçoit qu'elle était sous le coup de deux mesures :
1) interdiction de travailler à plus de 50%
2) Interdiction de porter des poids supérieurs à 3kgs.
Je précise que la période d'essai était passée depuis longtemps.

Le médecin me téléphone pour me "réprimander" en me disant que je n'avais pas le droit de faire travailler des salariés sous réserves médicales, que je tombais sous le coup de poursuites de sa part.
Je l'ai laissé causer et je lui ai dit : "Comment je suis censée le savoir ? La salariée ne m'a rien dit, et vous n'êtes pas sans savoir qu'un employeur n'a d'une part pas le droit de demander des informations médicales lors d'une embauche, et d'autre part n'a pas accès aux données confidentielles"
La salariée à (quand même) confirmé qu'elle ne m'avait rien dit.

Résultat : je me suis retrouvée avec une AS qui m'a plombé un remplacement car j'ai été dans l'obligation de la garder à 50%, avec un reliquat de 50% vacant qui n'intéressait personne, et une AS qui ne pouvait pas soulever plus de 3kgs...bref, qui ne pouvait pas faire son boulot, qui a passé 6 mois à se plaindre et qui a fait des arrêts maladie en "pointillé". Les collègues on compensé la quasi totalité du remplacement. C'est elles qui ont trinqué.

Donc les candidats sous le coup de réserves assument, au lieu de pourrir une équipe, mais j'en demande peut-être un peu trop.

Inutile de vous dire que désormais, je demande le dernier avis d'aptitude au salarié. S'il ne l'a pas, je lui demande où il a passé en dernier en médecine du travail et je téléphone au médecin pour confirmer l'aptitude, je ne lui demande pas de raconter la vie du salarié, je m'en fous.

votre futur employeur pourra tout à fait, en cas de problème, dire que vous ne lui avez pas transmis les bonnes informations ce qui aura comme conséquence à minima de rompre le contrat de travail.

Bonne chance !
Encore faut-il le prouver. Dans ce cas de figure, le salarié à toujours raison, même si c'est un menteur de première, c'est une parole contre une autre. L'employeur est le méchant "Ténardier" contre le gentil salarié exploité.
Je ne voulais pas me prendre la tête avec une procédure de licenciement pour motif médical, j'ai déjà testé…non merci !

[binoute1]

Bonjour.

Votre situation pose deux problèmes.

Premièrement, vous ne pouvez, actuellement, pas prétendre à un poste dans un établissement similaire à celui de votre ancien employeur, ni même à l'hôpital ou en clinique. En effet, et ce même pour un CDD d'au moins un mois, vous aurez la visite médical et votre dossier va fatalement remonter. L'avis de la médecine du travail sera donc défavorable.

pop pop pop ! en médecine du travail il n'y a pas d'information partagé (ben alors Créol, les formations RH shunte cet aspect ?: ) ) donc quand on rencontre un médecin du travail, soit il créer son dossier, soit pour ne pas tout recommencer, il doit demander l'accord du salarié pour récupérer l'ancien dossier auprès de l'ancien médecin du travail

[binoute1]

Le médecin rend un avis d'inaptitude pour un établissement donné pas pour toute la France.Il ne s'agit pas d'invalidité ou de handicap ni de questions d'interdiction au métier d'infirmière prononcé par un tribunal.

et pour un poste donné.

On peut être inapte au poste d'ASDE dans l'ehpad duchmol mais aller travailler à Trifouilli-les-oies, chez Durand.
De toute façon, en médecine du travail, c'est comme devant n'importe quel doc, ce n'est que du déclaratif.

[binoute1]

Généralement le réseau de médecine du travail a une portée départementale voir régionale. Lors de votre futur embauche il est tout a fait possible pour votre employeur de vous demander de quand date la dernière visite et avec quel organisme. Et ceci afin de gagner du temps. Votre futur employeur peut donc, légitimement, dire à son service de médecine du travail de demander de transférer votre dossier.
.

dans certaines régions , il y a plusieurs service de médecine du travail donc l'employeur ne pourra avoir que la date de la dernière consult.
Le médecin s'il n'a pas le dossier va refaire une visite mais le salarié n'est pas obligé de dire qu'il y a eu inaptitude.

Si, dans cette relation de confiance, le salarié en parle, le médecin peut aussi penser que sur ce poste d'ASDE dans cet ehpad, les conditions sont bonnes, et le salarié être déclaré apte

[binoute1]

N'oubliez pas la notion de "sincérité" lors de votre embauche.

Exactement, cela m'est arrivé il y a qq années.

J'embauche une AS à temps plein pour 9 mois et l'inscrit en visite médicale d'embauche. Malheureusement pour moi, le médecin du travail était en congés 2 semaines et il y n'y avait pas de place pour les 3 semaines suivantes, donc sa visite devait avoir lieu plus d'un mois après son embauche. Elle n'avait pas travaillé depuis 2 ans.
Elle se présente au RV et là, le médecin a du avoir accès à son dernier dossier (hors département) et s'aperçoit qu'elle était sous le coup de deux mesures :
1) interdiction de travailler à plus de 50%
2) Interdiction de porter des poids supérieurs à 3kgs.
Je précise que la période d'essai était passée depuis longtemps.

Le médecin me téléphone pour me "réprimander" en me disant que je n'avais pas le droit de faire travailler des salariés sous réserves médicales, que je tombais sous le coup de poursuites de sa part.
Je l'ai laissé causer et je lui ai dit : "Comment je suis censée le savoir ? La salariée ne m'a rien dit, et vous n'êtes pas sans savoir qu'un employeur n'a d'une part pas le droit de demander des informations médicales lors d'une embauche, et d'autre part n'a pas accès aux données confidentielles"
La salariée à (quand même) confirmé qu'elle ne m'avait rien dit.

Résultat : je me suis retrouvée avec une AS qui m'a plombé un remplacement car j'ai été dans l'obligation de la garder à 50%, avec un reliquat de 50% vacant qui n'intéressait personne, et une AS qui ne pouvait pas soulever plus de 3kgs...bref, qui ne pouvait pas faire son boulot, qui a passé 6 mois à se plaindre et qui a fait des arrêts maladie en "pointillé". Les collègues on compensé la quasi totalité du remplacement. C'est elles qui ont trinqué.

Donc les candidats sous le coup de réserves assument, au lieu de pourrir une équipe, mais j'en demande peut-être un peu trop.oh purée !

Inutile de vous dire que désormais, je demande le dernier avis d'aptitude au salarié. S'il ne l'a pas, je lui demande où il a passé en dernier en médecine du travail et je téléphone au médecin pour confirmer l'aptitude, je ne lui demande pas de raconter la vie du salarié, je m'en fous.

votre futur employeur pourra tout à fait, en cas de problème, dire que vous ne lui avez pas transmis les bonnes informations ce qui aura comme conséquence à minima de rompre le contrat de travail.

Bonne chance !
Encore faut-il le prouver. Dans ce cas de figure, le salarié à toujours raison, même si c'est un menteur de première, c'est une parole contre une autre. L'employeur est le méchant "Ténardier" contre le gentil salarié exploité.
Je ne voulais pas me prendre la tête avec une procédure de licenciement pour motif médical, j'ai déjà testé…non merci !

idem que Jo; un salarié n'a pas a donné des infos concernant sa santé ni sur son dernier avis médical