Votre avis?

[Leopold Anasthase]

Je trouve le commentaire de caqui13 extrêmement condescendant

Il ne faut pas se tromper de cible et se battre entre nous. Le problème, c’est de voir quels sont les comportements qui sont valorisés.

[caqui13]

Mdr vos commentairrs sont franchement flippants.
Il est clair que légalementtu n'aurais pas du, même avec toutes les explications du monde, on n'adapte pas une posologie de son porpre chef...
Maintenan tu as agi cartu t'es senti en da nger... C'est aussi le danger de l'interim malheureusement, tu te retrouves livré à toi même dans des établissements inconnus sans aucun soutien d ela structure. C'est là qu'il fzut savoir jusqu'où on peut aller ou pas..

Cherie , on voit que tu sors de l ecole .....,
Moi les 50 gttes de Loxapac , se transforme vite en 100 .....

Je trouve le commentaire de caqui13 extrêmement condescendant, surtout pour quelqu’un qui manifestement fait de la faute professionnelle une fierté.
J’ai plus de 20 ans de carrière et je n’ai jamais donné de médicaments non prescrits.
Si on veut décider du traitement d’un patient on fait médecine.
Sinon on reste dans les limites de sa fonction.
Je suis fière de mon diplôme, je tiens a le garder. Et je ne le crois pas plus maline que les autres, donc je sais où sont les limites de ma compétence (et non, on n'est Pas compétent pour prescrire, même quand on a l’habitude de voir un type de situation.)

Comment te dire , que de ton avis , je m en tape .....

[Maximousse1989]

Idem que Lenalan et d'autres, si ce n'est pas prescrit je ne donne pas; si problème j'appelle, même pour un Doliprane.
Tant pis si ça fait chier l'interne, tant pis si tel ou telle collègue trouve que j'en fais trop.

Et si personne ne se déplace je note, c'est leur responsabilité.

En plus me suis fais convoquer une fois par ma cadre pour un problème de prescription non respectée, elle ne m'a pas écouté ni laissé parler alors maintenant que je sais à quoi m'en tenir je suis encore plus chiant que quand je sortais du DE.

Pour l'auteur du topic: tu n'as évidemment pas mis ton patient en danger et je comprends que dans la panique tu aies pris cette décision.
Je n'ai jamais bossé en EHPAD mais à mon humble avis un patient violent, ingérable, sans médecin dans la structure ça motive un appel au SAMU.

L'EHPAD t'as mis en difficulté, ton agence aussi visiblement, fuis

[loulic]

En début de carrière, c’est ce que j’ai fait. Parce que tout le monde le faisait dans le service, c’etait le fonctionnement courant.

Et que je croyais que les médecins me valorisaient pour ces pratiques. Il faut avouer que je me sentais flatté par cette autonomie.

Et puis j’ai réalisé qu’en fait les médecins qui validaient ces pratiques nous prenaient pour des cons et nous méprisaient allègrement. Nous étions des petites mains serviles dévolues aux basses besognes.

Et puis j’ai réalisé que ça pouvait nous peter entre les mains à chaque instant.

Et puis j’ai réalisé que c’etait une vraie perte de chance pour le patient.


Mais le plus dur n’est pas d’appeler le médecin qui va nous enguirlander à 3 h du matin pour un doliprane qu’il avait tout le loisir de prescrire dans la journée ( et il est payé pour être de garde). Le plus dur c’est de faire bouger les consciences des collègues qui ne comprennent pas qu’on ne fasse pas comme eux.

Pour eux, leur exercice est le meilleur de ce qu’il peuvent donner, agir différemment d’eux c’est remettre en cause leur professionnalisme. Et il n’est pas facile de leur expliquer que ce n’est pas leurs compétences que l’on remet en cause, mais bien le fonctionnement du service et des pratiques médicales néfastes.

[Leopold Anasthase]

[...]

Euh... Tout pareil !

[sorciere de lune]

Cherie , on voit que tu sors de l ecole .....,
Moi les 50 gttes de Loxapac , se transforme vite en 100 .....

Je trouve le commentaire de caqui13 extrêmement condescendant, surtout pour quelqu’un qui manifestement fait de la faute professionnelle une fierté.
J’ai plus de 20 ans de carrière et je n’ai jamais donné de médicaments non prescrits.
Si on veut décider du traitement d’un patient on fait médecine.
Sinon on reste dans les limites de sa fonction.
Je suis fière de mon diplôme, je tiens a le garder. Et je ne le crois pas plus maline que les autres, donc je sais où sont les limites de ma compétence (et non, on n'est Pas compétent pour prescrire, même quand on a l’habitude de voir un type de situation.)

Comment te dire , que de ton avis , je m en tape .....

Pas étonnée. Ça va avec le reste.

[sorciere de lune]

En début de carrière, c’est ce que j’ai fait. Parce que tout le monde le faisait dans le service, c’etait le fonctionnement courant.

Et que je croyais que les médecins me valorisaient pour ces pratiques. Il faut avouer que je me sentais flatté par cette autonomie.

Et puis j’ai réalisé qu’en fait les médecins qui validaient ces pratiques nous prenaient pour des cons et nous méprisaient allègrement. Nous étions des petites mains serviles dévolues aux basses besognes.

Et puis j’ai réalisé que ça pouvait nous peter entre les mains à chaque instant.

Et puis j’ai réalisé que c’etait une vraie perte de chance pour le patient.


Mais le plus dur n’est pas d’appeler le médecin qui va nous enguirlander à 3 h du matin pour un doliprane qu’il avait tout le loisir de prescrire dans la journée ( et il est payé pour être de garde). Le plus dur c’est de faire bouger les consciences des collègues qui ne comprennent pas qu’on ne fasse pas comme eux.

Pour eux, leur exercice est le meilleur de ce qu’il peuvent donner, agir différemment d’eux c’est remettre en cause leur professionnalisme. Et il n’est pas facile de leur expliquer que ce n’est pas leurs compétences que l’on remet en cause, mais bien le fonctionnement du service et des pratiques médicales néfastes.

Très bien dit

[Leopold Anasthase]

Je rajoute un élément. Il m'est arrivé de faire des choses pas du tout écrites dans le manuel. Je ne vais pas jeter la pierre à ceux qui dépassent les bornes des limites. Mais la première condition pour dépasser la ligne, c'est de savoir que c'est interdit. Si je fais un truc interdit, j'en ai conscience, et je choisis de le faire.

Et puis, il y a des choses interdites qu'on fait tous les jours. Par exemple, franchir les portes du bloc opératoire, alors que c'est marqué en rouge « Entrée interdite » ;-) Il n'y a que l'interdit qui m'excite...

[BerruK]

Merci pour vos réponses et pour les messages de soutien. C est vrai que le seul risque c est de me griller avec l' intérim mais bon ça reste très injuste a mon goût tout ça. J' en viens a la conclusion que ça me servira de leçon, que la prochaine fois je laisserai faire et je préviendrai l intérim pour me couvrir. Être bête et discipliné.

[Lenalan]

Merci pour vos réponses et pour les messages de soutien. C est vrai que le seul risque c est de me griller avec l' intérim mais bon ça reste très injuste a mon goût tout ça. J' en viens a la conclusion que ça me servira de leçon, que la prochaine fois je laisserai faire et je préviendrai l intérim pour me couvrir. Être bête et discipliné.

Oui c'est très injuste et surtout très hypocrite de te "punir" pour un truc dont tu n'es pas responsable, et tout le monde le sait

[Jo_bis]

Merci pour vos réponses et pour les messages de soutien. C est vrai que le seul risque c est de me griller avec l' intérim mais bon ça reste très injuste a mon goût tout ça. J' en viens a la conclusion que ça me servira de leçon, que la prochaine fois je laisserai faire et je préviendrai l intérim pour me couvrir. Être bête et discipliné.

Vous avez raison.
Tous autant que nous sommes, apprenons à nos depends.
Ceci ne fait pas de vous un mauvais infirmier.

Il m'est arrivé de faire des choses pas du tout écrites dans le manuel. Je ne vais pas jeter la pierre à ceux qui dépassent les bornes des limites. Mais la première condition pour dépasser la ligne, c'est de savoir que c'est interdit. Si je fais un truc interdit, j'en ai conscience, et je choisis de le faire.

Exactement, il m'est aussi arrivé de dépasser les bornes.

[lafolldingue]

Oh oui que celui qui n'a jamais fait d'erreur se manifeste !!! L'erreur est humaine et tu ne fais que payer les pots cassés d'un système défaillant qui n'aurait réagi que si un drame était survenu...

[Crispett]

Je suis super étonnée de vos pratiques et de "ces dépassements de tâches" qui pour moi, sans vouloir froisser quiconque, dataient forcément d'une autre époque...
Faut dire qu'à l'école, on nous avait rabâché à de multiples reprises "pas de prescription = pas de traitement" et je crois que c'est bien resté. C'était il y a 10 ans déjà.
Mes collègues fonctionnent à l'identique donc pas de problème entre nous.

Perso, à part du doliprane, des laxatifs ou du gaviscon, je ne donne rien sans prescriptions médicales écrites ou orales. Oui orales... mais pas légales et s'il y a un soucis ; on est bien d'accord.

Sinon si j'ai un souci de prescription, bah je fais chier le médecin ou celui de garde, ils sont payés pour ça et chacun son taf et ses responsabilités !

En fait, c'est ça, je ne veux pas surtout pas de cette responsabilité là. J'ai déjà bien à faire avec celle de vérifier l’exactitude des pres, vérifier les bons horaires, anticiper les oublis, signaler les doublons...

[Marge2012]

Bonjour à tous,

Je viens rajouter mon expérience, pour peu que cela vous intéresse. J'ai travaillé quasiment exclusivement en Interim les 5 dernières années, autant dire que des situations pourries (un peu comme la tienne, Berruk)...

Mais effectivement, j'ai vite pris l'habitude de me couvrir par le 15! Il est toujours facile de dire derrière son ordi : "t'aurais dû faire ça comme cela etc...)

L'Interim c'est TRES casse-gueule (d'ailleurs, j'en ai eu marre, j'ai arrêté) et comme t'es "l'interimaire", svt, il n'y a personne pour te soutenir, t'aider.

La dernière mission que j'ai faite, service de Soins Continus, je n'y avais pas mis les pieds depuis 1 ou 2ans. J'attaque à 7h30, à 8h10 l'infirmier de nuit fini ses trans, me dit: "tu as 1 staff avec le MAR à 8h30"

Évidemment à 8h30 je n'avais pas fini de voir mes patients. L'AS vient me voir et me dit: "C'est 8h30 la réunion, pas 8h45". ça m'a chauffé, j'ai répondu: "Commencez sans moi, je finis de voir mes patients, si ça ne vous conviens pas, je peux aussi rentrer chez moi".

Ba bizarrement, on ne m'a plus fait de remarque et tout le monde a été gentil avec moi:

Je rejoins la team de "je ne donne rien sans pres"... Mais si je suis complètement honnête, OUI parfois je donne le doliprane sans pres... Parceque j'ai déjà bien du mal à torcher 1 tour dans 1 temps correct... Mais j ne manquerais pas par la suite d'insister: "J'ai donné 1 doliprane, faut le prescrire etc...)"

Car effectivement, on n'y gagne rien, on est dans l'illégalité, on se met en danger et puis ce n'est pas notre boulot!!

Bref COURAGE, vraiment. Ce métier est tellement ingrat parfois. Tu peux faire 10 miracles par jour et tt le monde trouvera ça normal (au mieux, 1 merci de la cadre...) mais au moindre problème, personne ne te soutient, c'est clair!

[binoute1]

Mais effectivement, j'ai vite pris l'habitude de me couvrir par le 15!

le 15 ne couvre rien du tout; d'ailleurs cette expression ça ne veut dire.

Soit tu sais,tu as la PM et tu fais,
soit tu n'as pas de PM, tu as un doute sur la PM et tu demandes confirmation à un doc. cela fait partie des régles pro et de bon sens d'une inf.

Pas de couverture.