Convoqué par ma cadre, souci.
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- Maximousse1989
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Convoqué par ma cadre, souci.
Bonjour à tous,
J'ai longuement hésité avant de poster mais je voudrais votre avis sur une situation qui est en train de dégénérer en conflit avec ma cadre.
Je vais tâcher de faire un topo rapide, sachant que le problème remonte au mois de mars et que j'ai donc oublié certains détails.
Je travaille en SSR Gériatrique, début mars nous avons reçu une patiente, Mme X. pour suite PEC fracture clavicule.
La patiente était sous anticoagulants, elle présentait de très gros troubles de l'équilibre et était très anxieuse, ce qui rendait la moindre mobilisation compliquée, la patiente se mettant en danger en ne tenant pas compte des recommandations des soignants et kinés.
Concrètement, lors des séances de kiné dans le couloir je la voyais régulièrement se faire "rattraper" vivement par le kiné alors qu'elle était sur le point de tomber.
Un vendredi soir, mon AS me signale un hématome au bas gauche, je vais donc voir la patiente et constate.
Je ne me rappelle pas de tout mais ce qui est sûr c'est qu'à ce moment là il ne m'a pas semblé alarmant, la patiente ne présentait pas de signes de détresse, d'impotence, troubles de la sensibilité/motricité, rien du tout...bref, notre médecin était parti et je n'ai pas fait venir l'interne de garde, pensant que cela pouvait attendre le lendemain.
De plus, mon AS et moi étions alors dans une situation très compliquée, il nous manquait du monde et l'unité était très lourde à cette période, avec notamment une patiente dont l'état nécessitait de très fréquents passages dans sa chambre et un autre qui passait son temps à fuguer.
Je vous passe les détails mais en un mot c'était le bordel, pas du tout une journée normale.
J'étais persuadé que mon AS avait tracé l'hématome, elle était persuadée que je l'avais fait et comme nous étions interrompus toutes les 5 minutes nous avons en réalité tous les deux oublié de le faire.
Bref, le lendemain ma collègue inf à vu l'hématome et cette fois il y a eu surveillance, transmission, etc.
Le surlendemain l'hématome (après avoir beaucoup augmenté de volume) à éclaté et la patiente à finalement dû être reprise au bloc quelques jours après.
À la suite de ça ma cadre a voulu en savoir plus (ça se comprend).
Mon AS et moi lui avons donc expliqué ce que nous avions vu concernant le bras de la dame, nous lui avons également dit qu'effectivement nous avions merdé au niveau de la transmission rt nous lui avons également expliqué pourquoi (en détaillant l'état du service à ce moment-là).
Je vous parle de ça parce qu'il y a quelques jours ma cadre m'a convoqué dans son bureau pour me dire que la fille de la patiente avait décidé de porter plainte pour maltraitance et qu'elle-même avait donc dû mener une enquête car la direction le lui avait demandé.
Je lui ai rappelé (tout en reconnaissant ma connerie niveau transmission) que ça avait été une journée très difficile pour tout le monde et qu'à ce moment j'avais vraiment beaucoup de choses à gérer en même temps, que nous n'étions pas en effectif, etc.
Elle m'a coupé la parole assez sèchement en me disant en somme que de toute façon je n'avais qu'à prioriser, que si j'avais été plus professionnel la patiente aurait pu être prise en charge plus vite (je rappelle qu'elle a été vue le lendemain par le médecin, que l'hématome a éclaté 48h après mon passage et qu'elle n'a été envoyée au bloc que plusieurs jours ensuite).
Ensuite elle m'a montré un document écrit, la synthèse de son "enquête",en le relisant chez moi j'ai fait deux ou trois bonds sur ma chaise.
En effet ce document reprend de manière assez détaillée les discussions entre ma cadre et des membres de l'équipe impliqués dans l'histoire (IDE, AS, Kinés) Mais bizarrement quand on arrive à mes déclarations et à celle de mon AS il '' y a plus qu'une ligne:
"l'infirmier Maximousse était informé de l'hématome mais n'a pas fait de transmissions et n'a pas prévenu le médecin."
Aucune mention de tout ce que nous lui avions raconté sur les circonstances et sur l'aspect de l'hématome (que nous n'avions pas jugé inquiétant à ce moment-là),rien de rien.
En plus des omissions on y trouve de véritables c*****ies, notamment un passage où elle dit que le kiné Untel n'a pas remarqué l'hématome...un peu normal vu que le kiné Untel est non-voyant.
Le pompom c'est que deux jours après je vois le nom de la patiente sur le tableau des admissions.
Ne comprenant pas comment il était possible que la patiente revienne avec une histoire de plainte contre le service j'ai appelé le médecin pour en savoir plus.
Le médecin m'a alors dit qu'elle avait eu la fille de la patiente au téléphone et qu'il n'y avait pas d'histoire de plainte.
Je vous avoue qu'à ce stade j'étais furax, je ne suis pas fier du tout d'avoir oublié de transmettre une information mais en plus de me dire que j'avais mis en danger la patiente ma cadre a quand même rédigé un document dans lequel elle omet des informations, fait indirectement de moi le seul responsable de cette situation, parle de plainte alors que la dame revient chez nous...et malheureusement ce n'est pas du tout la première fois que ce genre de souci arrive entre elle et un membre de l'équipe soignante.
De manière générale nous avons un gros problème dans nos relations avec notre cadre de santé et après cet incident je n'ai plus du tout confiance en elle.
Je compte retourner la voir pour lui demander des explications (et de modifier son papier) mais pas seul, j'ai averti les déléguées du personnel, leur ai envoyé une photocopie de cet espèce de rapport bizarre et ai demandé à ce qu'on m'accompagne lors du prochain entretien.
Ça me permettra d'avoir un témoin mais aussi de ne pas perdre mon calme.
Bref, je sais que ça fait un sacré pavé, mais si vous avez eu la patience de tout lire j'aimerais vraiment avoir votre avis sur la manière de gérer ça.
Merci d'avance.
Maximousse.
J'ai longuement hésité avant de poster mais je voudrais votre avis sur une situation qui est en train de dégénérer en conflit avec ma cadre.
Je vais tâcher de faire un topo rapide, sachant que le problème remonte au mois de mars et que j'ai donc oublié certains détails.
Je travaille en SSR Gériatrique, début mars nous avons reçu une patiente, Mme X. pour suite PEC fracture clavicule.
La patiente était sous anticoagulants, elle présentait de très gros troubles de l'équilibre et était très anxieuse, ce qui rendait la moindre mobilisation compliquée, la patiente se mettant en danger en ne tenant pas compte des recommandations des soignants et kinés.
Concrètement, lors des séances de kiné dans le couloir je la voyais régulièrement se faire "rattraper" vivement par le kiné alors qu'elle était sur le point de tomber.
Un vendredi soir, mon AS me signale un hématome au bas gauche, je vais donc voir la patiente et constate.
Je ne me rappelle pas de tout mais ce qui est sûr c'est qu'à ce moment là il ne m'a pas semblé alarmant, la patiente ne présentait pas de signes de détresse, d'impotence, troubles de la sensibilité/motricité, rien du tout...bref, notre médecin était parti et je n'ai pas fait venir l'interne de garde, pensant que cela pouvait attendre le lendemain.
De plus, mon AS et moi étions alors dans une situation très compliquée, il nous manquait du monde et l'unité était très lourde à cette période, avec notamment une patiente dont l'état nécessitait de très fréquents passages dans sa chambre et un autre qui passait son temps à fuguer.
Je vous passe les détails mais en un mot c'était le bordel, pas du tout une journée normale.
J'étais persuadé que mon AS avait tracé l'hématome, elle était persuadée que je l'avais fait et comme nous étions interrompus toutes les 5 minutes nous avons en réalité tous les deux oublié de le faire.
Bref, le lendemain ma collègue inf à vu l'hématome et cette fois il y a eu surveillance, transmission, etc.
Le surlendemain l'hématome (après avoir beaucoup augmenté de volume) à éclaté et la patiente à finalement dû être reprise au bloc quelques jours après.
À la suite de ça ma cadre a voulu en savoir plus (ça se comprend).
Mon AS et moi lui avons donc expliqué ce que nous avions vu concernant le bras de la dame, nous lui avons également dit qu'effectivement nous avions merdé au niveau de la transmission rt nous lui avons également expliqué pourquoi (en détaillant l'état du service à ce moment-là).
Je vous parle de ça parce qu'il y a quelques jours ma cadre m'a convoqué dans son bureau pour me dire que la fille de la patiente avait décidé de porter plainte pour maltraitance et qu'elle-même avait donc dû mener une enquête car la direction le lui avait demandé.
Je lui ai rappelé (tout en reconnaissant ma connerie niveau transmission) que ça avait été une journée très difficile pour tout le monde et qu'à ce moment j'avais vraiment beaucoup de choses à gérer en même temps, que nous n'étions pas en effectif, etc.
Elle m'a coupé la parole assez sèchement en me disant en somme que de toute façon je n'avais qu'à prioriser, que si j'avais été plus professionnel la patiente aurait pu être prise en charge plus vite (je rappelle qu'elle a été vue le lendemain par le médecin, que l'hématome a éclaté 48h après mon passage et qu'elle n'a été envoyée au bloc que plusieurs jours ensuite).
Ensuite elle m'a montré un document écrit, la synthèse de son "enquête",en le relisant chez moi j'ai fait deux ou trois bonds sur ma chaise.
En effet ce document reprend de manière assez détaillée les discussions entre ma cadre et des membres de l'équipe impliqués dans l'histoire (IDE, AS, Kinés) Mais bizarrement quand on arrive à mes déclarations et à celle de mon AS il '' y a plus qu'une ligne:
"l'infirmier Maximousse était informé de l'hématome mais n'a pas fait de transmissions et n'a pas prévenu le médecin."
Aucune mention de tout ce que nous lui avions raconté sur les circonstances et sur l'aspect de l'hématome (que nous n'avions pas jugé inquiétant à ce moment-là),rien de rien.
En plus des omissions on y trouve de véritables c*****ies, notamment un passage où elle dit que le kiné Untel n'a pas remarqué l'hématome...un peu normal vu que le kiné Untel est non-voyant.
Le pompom c'est que deux jours après je vois le nom de la patiente sur le tableau des admissions.
Ne comprenant pas comment il était possible que la patiente revienne avec une histoire de plainte contre le service j'ai appelé le médecin pour en savoir plus.
Le médecin m'a alors dit qu'elle avait eu la fille de la patiente au téléphone et qu'il n'y avait pas d'histoire de plainte.
Je vous avoue qu'à ce stade j'étais furax, je ne suis pas fier du tout d'avoir oublié de transmettre une information mais en plus de me dire que j'avais mis en danger la patiente ma cadre a quand même rédigé un document dans lequel elle omet des informations, fait indirectement de moi le seul responsable de cette situation, parle de plainte alors que la dame revient chez nous...et malheureusement ce n'est pas du tout la première fois que ce genre de souci arrive entre elle et un membre de l'équipe soignante.
De manière générale nous avons un gros problème dans nos relations avec notre cadre de santé et après cet incident je n'ai plus du tout confiance en elle.
Je compte retourner la voir pour lui demander des explications (et de modifier son papier) mais pas seul, j'ai averti les déléguées du personnel, leur ai envoyé une photocopie de cet espèce de rapport bizarre et ai demandé à ce qu'on m'accompagne lors du prochain entretien.
Ça me permettra d'avoir un témoin mais aussi de ne pas perdre mon calme.
Bref, je sais que ça fait un sacré pavé, mais si vous avez eu la patience de tout lire j'aimerais vraiment avoir votre avis sur la manière de gérer ça.
Merci d'avance.
Maximousse.
La gériatrie c'est la vie!
Re: Convoqué par ma cadre, souci.
moi je dirais:laisse tomber.
Re: Convoqué par ma cadre, souci.
Je ne m'exprimerai pas sur "l'ambiance relationnelle" du service car, comme dans tous les services elle sont souvent faussées par les non-dits, les mensonges, les interprétations et le fayotage.
Je n'ai que votre version, donc je ne sais pas.
Cependant, vous argumentez sur trois points :
1) Il y avait du travail ce jour-là.
2) Le cadre ment.
3) L'AS aurait pu y penser.
Ça fait léger pour vous défendre.
Je me base donc sur les faits : vous n'êtes pas sans connaitre les risques d'évolution des hématomes sur les personnes sous anti-coagulants, travail ou pas travail, il fallait mettre en place les actions de prise en charge de cette patiente.
En ça, votre responsabilité est engagée.
Je n'ai que votre version, donc je ne sais pas.
Cependant, vous argumentez sur trois points :
1) Il y avait du travail ce jour-là.
2) Le cadre ment.
3) L'AS aurait pu y penser.
Ça fait léger pour vous défendre.
Je me base donc sur les faits : vous n'êtes pas sans connaitre les risques d'évolution des hématomes sur les personnes sous anti-coagulants, travail ou pas travail, il fallait mettre en place les actions de prise en charge de cette patiente.
En ça, votre responsabilité est engagée.
Je suis d'accord. Faire monter la mayonnaise ne va vous causer que des ennuis.execho a écrit :moi je dirais: laisse tomber.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
- Maximousse1989
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Re: Convoqué par ma cadre, souci.
"Je ne m'exprimerai pas sur "l'ambiance relationnelle" du service car, comme dans tous les services elle sont souvent faussées par les non-dits, les mensonges, les interprétations et le fayotage.
Je n'ai que votre version, donc je ne sais pas.
Cependant, vous argumentez sur trois points :
1) Il y avait du travail ce jour-là."
---> Pas juste du travail, il y a toujours du travail.
Il y a une différence entre un coup de bourre et une situation où tout le monde se retrouve à faire le boulot de deux personnes.
Non, là il y avait des conditions qui rendaient très difficile une prise en charge optimale, je ne suis pas Superman.
"2) Le cadre ment."
--->Je ne sais pas si elle ment (ça voudrait dire que c'est fait sciemment) mais en tout cas il manque un paquet d'informations.
"3) L'AS aurait pu y penser."
--->Pas du tout , elle a fait son boulot, simplement un problème de communication entre nous à fait que chacun a pensé que l'autre avait tracé.
"Ça fait léger pour vous défendre.
Je me base donc sur les faits : vous n'êtes pas sans connaitre les risques d'évolution des hématomes sur les personnes sous anti-coagulants, travail ou pas travail, il fallait mettre en place les actions de prise en charge de cette patiente.
En ça, votre responsabilité est engagée."
--->Je sais, ce n'est pas ça qui me pose problème et ce n'est pas ça que je conteste.
"Je suis d'accord. Faire monter la mayonnaise ne va vous causer que des ENNUIS."
--->Je prends note, merci de m'avoir accordé du temps.
Je n'ai que votre version, donc je ne sais pas.
Cependant, vous argumentez sur trois points :
1) Il y avait du travail ce jour-là."
---> Pas juste du travail, il y a toujours du travail.
Il y a une différence entre un coup de bourre et une situation où tout le monde se retrouve à faire le boulot de deux personnes.
Non, là il y avait des conditions qui rendaient très difficile une prise en charge optimale, je ne suis pas Superman.
"2) Le cadre ment."
--->Je ne sais pas si elle ment (ça voudrait dire que c'est fait sciemment) mais en tout cas il manque un paquet d'informations.
"3) L'AS aurait pu y penser."
--->Pas du tout , elle a fait son boulot, simplement un problème de communication entre nous à fait que chacun a pensé que l'autre avait tracé.
"Ça fait léger pour vous défendre.
Je me base donc sur les faits : vous n'êtes pas sans connaitre les risques d'évolution des hématomes sur les personnes sous anti-coagulants, travail ou pas travail, il fallait mettre en place les actions de prise en charge de cette patiente.
En ça, votre responsabilité est engagée."
--->Je sais, ce n'est pas ça qui me pose problème et ce n'est pas ça que je conteste.
"Je suis d'accord. Faire monter la mayonnaise ne va vous causer que des ENNUIS."
--->Je prends note, merci de m'avoir accordé du temps.
La gériatrie c'est la vie!
- augusta
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Re: Convoqué par ma cadre, souci.
Oui, il faut laisser tomber.
Que fait ce cadre?
- il entend votre version en Mars: pas de suite.
- plusieurs semaines après, direction informée (plainte?) qui tombe sur la cadre qui doit rédiger un rapport circonstancié et qui du coup vous tombe dessus.
Vous auriez pu rédiger à distance une FEI afin que ce genre d’événement soit analysé en CREX, comme dans toute situation indésirable, il y a une multitude d'éléments qui contribuent à l'erreur.
Qui n'en commet pas?
Restez cool....
Que fait ce cadre?
- il entend votre version en Mars: pas de suite.
- plusieurs semaines après, direction informée (plainte?) qui tombe sur la cadre qui doit rédiger un rapport circonstancié et qui du coup vous tombe dessus.
Vous auriez pu rédiger à distance une FEI afin que ce genre d’événement soit analysé en CREX, comme dans toute situation indésirable, il y a une multitude d'éléments qui contribuent à l'erreur.
Qui n'en commet pas?
Restez cool....
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Convoqué par ma cadre, souci.
En tant que délégué du personnel, je te conseille:
De faire une copie de tout ce qui peut te protéger.
De ne jamais te rendre chez ta cadre sans être accompagné.
Est-ce que tu as encore en ta possession tes notations.
Enfin, lui dire clairement que tu sais qu'il n'y a pas de plainte.
Et si possible (selon ton ressenti) contacter la fille ou attendre sa visite pour lui expliquer.
De faire une copie de tout ce qui peut te protéger.
De ne jamais te rendre chez ta cadre sans être accompagné.
Est-ce que tu as encore en ta possession tes notations.
Enfin, lui dire clairement que tu sais qu'il n'y a pas de plainte.
Et si possible (selon ton ressenti) contacter la fille ou attendre sa visite pour lui expliquer.
IDE
- lafolldingue
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Re: Convoqué par ma cadre, souci.
Je ne suis pas sure que de parler de cette affaire à la famille soit vraiment judicieux... Personne n'a du être nommé auprès d'eux, et celà mettrait en porte à faux le fonctionnement de l'établissement, ce qui serait plus que moyennement apprécié de la cadre.Uoggid a écrit :En tant que délégué du personnel, je te conseille:
De faire une copie de tout ce qui peut te protéger.
De ne jamais te rendre chez ta cadre sans être accompagné.
Est-ce que tu as encore en ta possession tes notations.
Enfin, lui dire clairement que tu sais qu'il n'y a pas de plainte.
Et si possible (selon ton ressenti) contacter la fille ou attendre sa visite pour lui expliquer.
J'aurais dit laisse tomber également. Éventuellement, envoyer un mail à la cadre pour avoir une trace écrite et prendre le temps de peser les mots, en lui expliquant qu'après relecture du rapport tu constates que des faits relatés au cours de l'entretien sont manquants notamment en terme de ton évaluation sur le moment, et que le médecin a constaté l'hématome dès le lendemain avec l'équipe de jour.
Aussi bien il n'y aura pas de suite, mais au moins tu laisseras une trace écrite.
IDE 2018 Réanimation
Réserviste SSA
future IADE, c'est reparti pour 2 ans d'école !
Réserviste SSA
future IADE, c'est reparti pour 2 ans d'école !
Re: Convoqué par ma cadre, souci.
Bonjour, tout à fait d'accord avec lafolldingue, la cadre te met la pression, à toi également de le faire avec représentant du personnel car c'est le cadre du fait de son statut qui aura toujours le dernier mot
Si ton cadre n'est pas soutenant et n'a aucune confiance dans l'équipe ben c'est du chacun pour soi.
Bon courage

Si ton cadre n'est pas soutenant et n'a aucune confiance dans l'équipe ben c'est du chacun pour soi.

Bon courage

Re: Convoqué par ma cadre, souci.
Rien n’est moins sûr, les cadres sont sur des sièges éjectables et sont devenus des fusibles. Je ne pleurerai pas sur leur sort ...aude2002 a écrit :car c'est le cadre du fait de son statut qui aura toujours le dernier mot
Reste que j’aurais effectivement gardé une trace de toute cette affaire, qu’en effet il ne faut jamais se rendre à une convocation seul.
Par contre j’en serais resté là pour l’instant, inutile d’aller voir la dite cadre. Autant la laisser moisir et lui en faire savoir le moins possible.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Convoqué par ma cadre, souci.
D'une manière générale, la loi va d'abord vérifier certaines choses :
- La direction était elle en place ou à défaut, y avait il une personne de garde ? Oui, on passe à la suite, non l'établissement est en faute. On s'arrête là.
- La direction ou sa suppléance est assurée. L'effectif du jour était il présent ? A défaut ,l'établissement a t'il tout mis en oeuvre pour remplacer les personnes manquantes ?
Oui, on passe à la suite, non l'établissement est en faute. On s'arrête là.
- La direction ou sa suppléance est assurée, l'effectif du jour est en place ou à défaut, tout à été fait pour prouver que la direction a chercher à avoir l'effectif du jour. Il s'est passé différents éléments ce jour qui peuvent prouver que la charge de travail n'était plus assurable par l'effectif du jour.
L'effectif du jour a t'il transmis, si possible, en temps réel les informations ?
Oui, on passe à la suite, non Le personnel, et donc le(la) cadre (or nuit pour les lieux de vie), est en faute. On s'arrête là.
Il faut bien comprendre que la justice va chercher à déterminer les responsabilités de chacun. Grade par grade. Et en bout de chaîne on a l'aide soignante. Ce que peu de personnes dans le milieu sait.
Si votre cadre vous met autant la pression, c'est parce qu'il sait parfaitement qu'il peut être légalement associé à ce manquement.
Au passage quand je dis en formation IFSI/IFSA ou en entreprise
"NOTEZ TOUT !!!!!!" . Je ne le dis pas pour rien.
Votre responsabilié est engagée. Il faut donc ce que l'on appelle en droit civil :
- un début de preuve par écrit, ou dit autrement un commencement de preuve. Pour signaler la charge de travail à l'instant T et les constatations que vous avez pu faire au niveau de cet hématome. Ce qui d'ailleurs sera compliqué car vous seul en tant qu'IDE avez légalement la compétence (non pas de diagnostiquer) mais de concourir à l'établissement d'un diagnostic (dit autrement, il n'y a que vous qui peut avoir une notion "d'urgence" médicale sur cet hématome).
Ces preuves écrites doivent être crédible pour être recevable. A savoir qu'il faudra faire témoigner par écrit des professionnels présent ce jour et à l'instant T. Ensuite que ces professionnels aient été là au moment de l'incident. Par ailleurs la recevabilité d'un témoignage est conditionnée par un document officielle que vous trouverez ici :
https://www.service-public.fr/particuli ... its/R11307
Je vous conseille de bien leur faire comprendre que si vous tombez, elles risquent de tomber aussi. Pas aujourd'hui, mais demain. Sans compter tous les ragots possible.
Dit autrement :
Le commencement de preuve peut se définir comme ce qui fait présumer d’un fait sans pour autant apporter une preuve irréfutable.
L'article 1362 du Code Civil dispose : « Constitue un commencement de preuve par écrit tout écrit qui, émanant de celui qui conteste un acte ou de celui qu'il représente, rend vraisemblable ce qui est allégué. ....
Peuvent être considérés par le juge comme équivalant à un commencement de preuve par écrit les déclarations faites par une partie....
...
La mention d'un écrit authentique ou sous signature privée sur un registre public vaut commencement de preuve par écrit. »
Bon courage.
- La direction était elle en place ou à défaut, y avait il une personne de garde ? Oui, on passe à la suite, non l'établissement est en faute. On s'arrête là.
- La direction ou sa suppléance est assurée. L'effectif du jour était il présent ? A défaut ,l'établissement a t'il tout mis en oeuvre pour remplacer les personnes manquantes ?
Oui, on passe à la suite, non l'établissement est en faute. On s'arrête là.
- La direction ou sa suppléance est assurée, l'effectif du jour est en place ou à défaut, tout à été fait pour prouver que la direction a chercher à avoir l'effectif du jour. Il s'est passé différents éléments ce jour qui peuvent prouver que la charge de travail n'était plus assurable par l'effectif du jour.
L'effectif du jour a t'il transmis, si possible, en temps réel les informations ?
Oui, on passe à la suite, non Le personnel, et donc le(la) cadre (or nuit pour les lieux de vie), est en faute. On s'arrête là.
Il faut bien comprendre que la justice va chercher à déterminer les responsabilités de chacun. Grade par grade. Et en bout de chaîne on a l'aide soignante. Ce que peu de personnes dans le milieu sait.
Si votre cadre vous met autant la pression, c'est parce qu'il sait parfaitement qu'il peut être légalement associé à ce manquement.
Au passage quand je dis en formation IFSI/IFSA ou en entreprise
"NOTEZ TOUT !!!!!!" . Je ne le dis pas pour rien.
Votre responsabilié est engagée. Il faut donc ce que l'on appelle en droit civil :
- un début de preuve par écrit, ou dit autrement un commencement de preuve. Pour signaler la charge de travail à l'instant T et les constatations que vous avez pu faire au niveau de cet hématome. Ce qui d'ailleurs sera compliqué car vous seul en tant qu'IDE avez légalement la compétence (non pas de diagnostiquer) mais de concourir à l'établissement d'un diagnostic (dit autrement, il n'y a que vous qui peut avoir une notion "d'urgence" médicale sur cet hématome).
Ces preuves écrites doivent être crédible pour être recevable. A savoir qu'il faudra faire témoigner par écrit des professionnels présent ce jour et à l'instant T. Ensuite que ces professionnels aient été là au moment de l'incident. Par ailleurs la recevabilité d'un témoignage est conditionnée par un document officielle que vous trouverez ici :
https://www.service-public.fr/particuli ... its/R11307
Je vous conseille de bien leur faire comprendre que si vous tombez, elles risquent de tomber aussi. Pas aujourd'hui, mais demain. Sans compter tous les ragots possible.
Dit autrement :
Le commencement de preuve peut se définir comme ce qui fait présumer d’un fait sans pour autant apporter une preuve irréfutable.
L'article 1362 du Code Civil dispose : « Constitue un commencement de preuve par écrit tout écrit qui, émanant de celui qui conteste un acte ou de celui qu'il représente, rend vraisemblable ce qui est allégué. ....
Peuvent être considérés par le juge comme équivalant à un commencement de preuve par écrit les déclarations faites par une partie....
...
La mention d'un écrit authentique ou sous signature privée sur un registre public vaut commencement de preuve par écrit. »
Bon courage.
Recruteur et expert en paie et droit social.
Re: Convoqué par ma cadre, souci.
Tout est dans l'emploi que l'on fait du mot "plainte" :Uoggid a écrit :nfin, lui dire clairement que tu sais qu'il n'y a pas de plainte.
- La fille à porté plainte officiellement ?
Ou
- La fille s'est "simplement "plainte auprès du cadre.
Il y a une grosse nuance entre les deux.
D'autre part, le médecin est-il bien au courant de ce qu'il s'est passé ? Quel est sont intérêt dans cette histoire ?
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
- Maximousse1989
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- Inscription : 10 juil. 2016 20:42
Re: Convoqué par ma cadre, souci.
Bonjour tout le monde
Tout d'abord je remercie toutes les personnes qui ont pris le temps de me répondre, certaines choses n'ont pas forcément été faciles à entendre mais tous ces avis m'ont aidé à prendre une décision.
Vous (et d'autres) m'avez aidé à analyser mon erreur initiale mais aussi à la relativiser et à comprendre l'attitude de ma cadre.
J'ai donc finalement choisi d'aller quand même la revoir mais seul et pas pour me plaindre ni discuter de la façon dont s'était déroulé notre précédent entretien.
Je voulais réfléchir avec elle.
Concrètement je lui ai dit que j'avais beaucoup réfléchi au problème (c'est vrai, ça m'a littéralement empêché de dormir) mais que comme c'était en mars il m'avait été difficile de pouvoir analyser tout ça en profondeur.
Je lui ai dit que je pensais qu'il manquait dans notre hosto l'habitude de débriefer les événements indésirables/situations difficiles, Augusta à parlé de CREX, je n'en ai jamais vue chez nous et il est très rare que les EI fassent l'objet d'une discussion pluridisciplinaire, même informelle.
Finalement je suis venu parler de gestion des risques/organisation /analyse des événements indésirables.
L'entretien s'est bien passé, clairement, le fait que je sois venu la voir avec une réflexion lui a plu et là on a pu avancer.
Au passage, ma cadre m'a confirmé que rien ne serait noté dans mon dossier, le "rapport" étant en réalité quelque chose qu'elle voulait me donner en mars (ce qu'elle a oublié de faire.
L' incident est donc clos :oui:
Merci à tous pour vos conseils, ça m'a clairement aidé à me poser pour réfléchir à tête reposée.
Tout d'abord je remercie toutes les personnes qui ont pris le temps de me répondre, certaines choses n'ont pas forcément été faciles à entendre mais tous ces avis m'ont aidé à prendre une décision.
Vous (et d'autres) m'avez aidé à analyser mon erreur initiale mais aussi à la relativiser et à comprendre l'attitude de ma cadre.
J'ai donc finalement choisi d'aller quand même la revoir mais seul et pas pour me plaindre ni discuter de la façon dont s'était déroulé notre précédent entretien.
Je voulais réfléchir avec elle.
Concrètement je lui ai dit que j'avais beaucoup réfléchi au problème (c'est vrai, ça m'a littéralement empêché de dormir) mais que comme c'était en mars il m'avait été difficile de pouvoir analyser tout ça en profondeur.
Je lui ai dit que je pensais qu'il manquait dans notre hosto l'habitude de débriefer les événements indésirables/situations difficiles, Augusta à parlé de CREX, je n'en ai jamais vue chez nous et il est très rare que les EI fassent l'objet d'une discussion pluridisciplinaire, même informelle.
Finalement je suis venu parler de gestion des risques/organisation /analyse des événements indésirables.
L'entretien s'est bien passé, clairement, le fait que je sois venu la voir avec une réflexion lui a plu et là on a pu avancer.
Au passage, ma cadre m'a confirmé que rien ne serait noté dans mon dossier, le "rapport" étant en réalité quelque chose qu'elle voulait me donner en mars (ce qu'elle a oublié de faire.
L' incident est donc clos :oui:
Merci à tous pour vos conseils, ça m'a clairement aidé à me poser pour réfléchir à tête reposée.
La gériatrie c'est la vie!
- lafolldingue
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Re: Convoqué par ma cadre, souci.
Aaaaah super en voilà une bonne nouvelle! Bravo à toi s'avoir réussi cette prise de recul, ce n'est pas toujours évident, on peut vite se braquer dans ce genre de situation, par peur des risques encourus. Mais tout est bien qui finit bien.
IDE 2018 Réanimation
Réserviste SSA
future IADE, c'est reparti pour 2 ans d'école !
Réserviste SSA
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Postuler après un rapport circonstancié
Bonjour,
J’ai longtemps hésité avant de poster ma situation ici. En effet je suis très honteuse.
Je suis étudiante infirmière sur le point d’être diplômé. Je suis donc en plein dans les entretiens d’embauches de différents établissements. Cependant un rapport circonstancié avait été fait à mon encontre par rapport à mon comportement avec une patiente dans la cadre d’un poste aide soignant que j’ai accepté dans le cadre de mes études (l’argent est nécessaire surtout qu’en on est étudiant)..
Bref ce rapport a été fait dans mon dos et je n’ai été prévenu que la dernière qu’il existait. Des propos dans ce rapport sont mensongers ou détournés de la réalité de ce qui s’est passé. Mais j’avoue certain propos que j’ai tenu envers une patiente (propos tenu en dehors de la chambre et marmonnés dans ma barbe).
Donc après des litres de larmes versés et des remords à ne plus en finir, on me demande de passer à autre chose et d’aller de l’avant ... mais dans le même temps, j’ai effectué un dernier stage infirmier dans cet établissement après ce rapport et le cadre de ce service à été mit au courant et m’en a parlé. Comment suis je censé aller de l’avant si on me le reproche à chaque fois que je change de service ? Si ça me poursuit toute ma carrière ?
Sauf que là je sors de mon tout premier entretien d’embauche en tant qu’infirmière et que j’ai l’impression que celles qui m’ont reçu étaient au courant de ce rapport alors que ce n’est pas le même établissement où a eu lieu l’incident. Elles ont insisté sur le point de la gestion des conflits de mon point de vue. Mais je n’ai pas osé parlé de ce rapport circonstancié. On me dit d’aller de l’avant, alors je le passe sous silence.
Mes questions sont les suivantes : combien de temps reste un rapport circonstancié dans un dossier professionnel ? Est ce rédhibitoire à l’embauche ? L’hôpital où s’est passé l’incident doit il nécessairement prévenir tout les établissements où je postule pour prévenir de ce fait ? Dois je en parler systématiquement a mes prochains entretiens ?
Voici un résumé de ce qu’il s’est passé pour le rapport circonstancié :
Une patiente particulièrement pénible était présente dans le service depuis plusieurs jours et en faisait voir de toutes les couleurs à l’équipe. Chacun des aide soignants ou des infirmières avaient le même avis sur elle « elle est chiante ». Elle parle mal, menace de porter plainte pour un oui ou pour un non, bref c’est difficile de la prendre en charge et il faut y aller avec des pincettes. Elle est déjà entre en conflits avec plusieurs de mes collègues. Et ce jour là, l’assistante sociale a été très présente dans sa chambre toute la matinée (elles sont voisines donc se connaissent dans la vie intime). La patiente n’arrêtait pas de sonner, je ne parvenais pas à avancer dans mes toilettes pendant que ma collègue tracée et j’avais l’impression de la laisser seule à faire tout le travail. A un moment, cela faisait 30 secondes que je venais de sortir de sa chambre et elle résonne. Je me dis qu’elle va attendre un peu, j’ai des toilettes à faire et qu’elle n’est pas toute seule. Je me dis que ma collègue ira répondre à sa sonnette quand elle sortira de la chambre où elle fait ses soins. Sauf que l’assistante sociale vient me chercher dans le couloir pour que j’emmène la patiente (sa voisine) aux toilettes (ce que je venais de faire 30 secondes plus tôt). Et je n’ai pas pu empêcher un soupire de sortir de ma chambre et de lâcher entre les dents « elle est chiante celle la » en parlant de la patiente. Je suis quand même entre dans la chambre, je l’ai accompagné jusqu’aux toilettes non s’en m’en prendre plein la tête. Arrivé aux dessus des toilettes la patiente me fait remarquer qu’il y a des selles dans le fond de la cuvette (la chasse d’eau à du mal être tiré le dernier coup) et elle me lache « c’est qui qui a chié la » ! Surprise et amusé du vocabulaire de la vielle dame je lui répond sur le ton de l’humour « bah j’imagine que c’est vous qui avez du chier la comme vous dites, c’est pas le voisin qui est venu ». Bref je l’ai assise et je suis venu la raccompagner après ça dans son fauteuil et cette fois j’ai bien tiré la chasse d’eau.
Puis à midi l’assistante sociale était encore rendu dans sa chambre (a croire qu’elle avait rien à faire cette matinée la). J’ai posé le plateau de la patiente sur son adaptable devant elle et je suis parti m’occuper des autres patients qui attendaient leur plateau. Puis peut être 10 minutes plus tard, l’assistante sociale sort dans le couloir et me dit « oui madame X elle a pas de verre pour boire » alors je réfléchis et me dis que c’était bizarre qu’elle est pas de verre. Puis soudain je me souviens qu’elle l’utilise pour ce rincer la bouche le matin à la toilette et qu’il doit être dans la salle de bain. Puis je l’a voit repartir dans la chambre et je me dis donc qu’elle s’en occupe. Puis je passe à autre chose.
Donc dans ce rapport il y a toutes les informations que je viens de vous expliquer mais sans aucun contexte et qu’en gros l’assistante sociale a été dans l’obligation d’aller lui chercher son verre dans la salle de bain pour qu’elle puisse boire, alors que moi je pensais qu’on s’était mit d’accord sur le fait qu’elle allait le chercher et lui donner puisqu’elle se trouvait déjà dans la chambre à discuter avec la patiente. Si elle m’avait clairement dit « vient lui donner son verre » je serais venu volontiers, mais elle retournait dans sa chambre donc j’ai conclu que c’est elle qui allait lui donner.
Bref ce rapport me pourrie la vie depuis... j’ai peur de ne jamais trouver de travail à cause de ça en tant qu’infirmière. Ce rapport ne représente absolument pas la personne que je suis en vérité. Ce jour là j’étais fatigué, tendue, j’ai craqué et voilà...
Merci d’avance pour vos réponses
J’ai longtemps hésité avant de poster ma situation ici. En effet je suis très honteuse.
Je suis étudiante infirmière sur le point d’être diplômé. Je suis donc en plein dans les entretiens d’embauches de différents établissements. Cependant un rapport circonstancié avait été fait à mon encontre par rapport à mon comportement avec une patiente dans la cadre d’un poste aide soignant que j’ai accepté dans le cadre de mes études (l’argent est nécessaire surtout qu’en on est étudiant)..
Bref ce rapport a été fait dans mon dos et je n’ai été prévenu que la dernière qu’il existait. Des propos dans ce rapport sont mensongers ou détournés de la réalité de ce qui s’est passé. Mais j’avoue certain propos que j’ai tenu envers une patiente (propos tenu en dehors de la chambre et marmonnés dans ma barbe).
Donc après des litres de larmes versés et des remords à ne plus en finir, on me demande de passer à autre chose et d’aller de l’avant ... mais dans le même temps, j’ai effectué un dernier stage infirmier dans cet établissement après ce rapport et le cadre de ce service à été mit au courant et m’en a parlé. Comment suis je censé aller de l’avant si on me le reproche à chaque fois que je change de service ? Si ça me poursuit toute ma carrière ?
Sauf que là je sors de mon tout premier entretien d’embauche en tant qu’infirmière et que j’ai l’impression que celles qui m’ont reçu étaient au courant de ce rapport alors que ce n’est pas le même établissement où a eu lieu l’incident. Elles ont insisté sur le point de la gestion des conflits de mon point de vue. Mais je n’ai pas osé parlé de ce rapport circonstancié. On me dit d’aller de l’avant, alors je le passe sous silence.
Mes questions sont les suivantes : combien de temps reste un rapport circonstancié dans un dossier professionnel ? Est ce rédhibitoire à l’embauche ? L’hôpital où s’est passé l’incident doit il nécessairement prévenir tout les établissements où je postule pour prévenir de ce fait ? Dois je en parler systématiquement a mes prochains entretiens ?
Voici un résumé de ce qu’il s’est passé pour le rapport circonstancié :
Une patiente particulièrement pénible était présente dans le service depuis plusieurs jours et en faisait voir de toutes les couleurs à l’équipe. Chacun des aide soignants ou des infirmières avaient le même avis sur elle « elle est chiante ». Elle parle mal, menace de porter plainte pour un oui ou pour un non, bref c’est difficile de la prendre en charge et il faut y aller avec des pincettes. Elle est déjà entre en conflits avec plusieurs de mes collègues. Et ce jour là, l’assistante sociale a été très présente dans sa chambre toute la matinée (elles sont voisines donc se connaissent dans la vie intime). La patiente n’arrêtait pas de sonner, je ne parvenais pas à avancer dans mes toilettes pendant que ma collègue tracée et j’avais l’impression de la laisser seule à faire tout le travail. A un moment, cela faisait 30 secondes que je venais de sortir de sa chambre et elle résonne. Je me dis qu’elle va attendre un peu, j’ai des toilettes à faire et qu’elle n’est pas toute seule. Je me dis que ma collègue ira répondre à sa sonnette quand elle sortira de la chambre où elle fait ses soins. Sauf que l’assistante sociale vient me chercher dans le couloir pour que j’emmène la patiente (sa voisine) aux toilettes (ce que je venais de faire 30 secondes plus tôt). Et je n’ai pas pu empêcher un soupire de sortir de ma chambre et de lâcher entre les dents « elle est chiante celle la » en parlant de la patiente. Je suis quand même entre dans la chambre, je l’ai accompagné jusqu’aux toilettes non s’en m’en prendre plein la tête. Arrivé aux dessus des toilettes la patiente me fait remarquer qu’il y a des selles dans le fond de la cuvette (la chasse d’eau à du mal être tiré le dernier coup) et elle me lache « c’est qui qui a chié la » ! Surprise et amusé du vocabulaire de la vielle dame je lui répond sur le ton de l’humour « bah j’imagine que c’est vous qui avez du chier la comme vous dites, c’est pas le voisin qui est venu ». Bref je l’ai assise et je suis venu la raccompagner après ça dans son fauteuil et cette fois j’ai bien tiré la chasse d’eau.
Puis à midi l’assistante sociale était encore rendu dans sa chambre (a croire qu’elle avait rien à faire cette matinée la). J’ai posé le plateau de la patiente sur son adaptable devant elle et je suis parti m’occuper des autres patients qui attendaient leur plateau. Puis peut être 10 minutes plus tard, l’assistante sociale sort dans le couloir et me dit « oui madame X elle a pas de verre pour boire » alors je réfléchis et me dis que c’était bizarre qu’elle est pas de verre. Puis soudain je me souviens qu’elle l’utilise pour ce rincer la bouche le matin à la toilette et qu’il doit être dans la salle de bain. Puis je l’a voit repartir dans la chambre et je me dis donc qu’elle s’en occupe. Puis je passe à autre chose.
Donc dans ce rapport il y a toutes les informations que je viens de vous expliquer mais sans aucun contexte et qu’en gros l’assistante sociale a été dans l’obligation d’aller lui chercher son verre dans la salle de bain pour qu’elle puisse boire, alors que moi je pensais qu’on s’était mit d’accord sur le fait qu’elle allait le chercher et lui donner puisqu’elle se trouvait déjà dans la chambre à discuter avec la patiente. Si elle m’avait clairement dit « vient lui donner son verre » je serais venu volontiers, mais elle retournait dans sa chambre donc j’ai conclu que c’est elle qui allait lui donner.
Bref ce rapport me pourrie la vie depuis... j’ai peur de ne jamais trouver de travail à cause de ça en tant qu’infirmière. Ce rapport ne représente absolument pas la personne que je suis en vérité. Ce jour là j’étais fatigué, tendue, j’ai craqué et voilà...
Merci d’avance pour vos réponses
Re: Convoqué par ma cadre, souci.
Ce rapport se trouve où physiquement et qu'appelles-tu "dossier professionnel"? Parce que dans tous les entretiens d'embauche que j'ai passé ils avaient juste ce que je voulais bien apporter, aucun accès à autre chose. Peut-être ont-ils appelez tes anciens employeurs pour avoir des références? ça se fait beaucoup. Et là ça durera tant que les employeurs appelleront les anciens et qu'ils se souviendront de toi.
Le genre de situations que tu décris m'arrive aussi (souvent
) mais je ne prends pas de rapport. J'explique que oui, parfois je parle mal (mais souvent entre collègues, pas devant le patient) et je peux faire usage de gros mots et meme dire que M. Untel est un gros con ou Mme Untelle une casse-couilles. Et quand on me cherche on me trouve (c'est le revers de la médaille des "gentils"). Et alors? J'envoie promener les patients qui vont trop loin (sans gros mot mais vertement). On est pas là pour se faire traiter comme des paillassons, le patient n'est pas roi, le respect doit être mutuel. C'est à prendre ou à laisser.
S'ils savent quelque chose sur ce rapport ils devraient le dire ouvertement et simplement.. tu assumes et tu dis la vérité: que c'est arrivé, mais que c'était dans un contexte et des circonstances particulières.
Le genre de situations que tu décris m'arrive aussi (souvent

S'ils savent quelque chose sur ce rapport ils devraient le dire ouvertement et simplement.. tu assumes et tu dis la vérité: que c'est arrivé, mais que c'était dans un contexte et des circonstances particulières.
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD