dépression et refux d'alimentation
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Ah d'accord... Ok, ok, oui des fois je suis blonde mdr.
Alors en fait, nous avons commencé par une petite introduction pour dire comment nous avions fonctionné au sein du groupe, nos interrogations et les débats lancés... Nous avions aussi besoin de beaucoup nous reprendre lors de nos échanges par rappot à nos automatismes : "il faudrait quand même bien que cette patiente mange..." ou encore "Allez, vous reprendrez bien une petite dernière cuillère" + notre culpabilité évoquée lors de nos retour de stage car "qui n'a jamais forcé un patient à au moins goûter son plat?"
Ensuite, nous avons exposé les réflexions de notre groupe :
en 1er : nos représentations du repas (positives comme négatives)
en 2ème : le lien avec l'autonomie du patient -> hyperstimulation des capacités & manque de stimulation entrainent la dépendance
en 3ème : le place du soignant lors de ce moment normalement "privilégié". Aussi, nous avons développé le fait que le soignant croit souvent que pour être un bon professionel, il faut que le patient ait tout mangé. Nous avons aussi insisté sur le fait que les SNG font polémique quant aux gestes invasifs qu'elles procurent et sur le fait qu'elles sont décidées en équipe pluridisciplinaire, mais que l'alimentation à la cuillère ne nécessite aucune décision en équipe et pourtant, c'est un geste tout autant invasif...
Ensuite, nous avons étudié 3 cas concrets:
1 sur une photo d'une mamie qui s'endort devant son plateau (qui n'a pas été touché d'ailleurs), seule et très mal installée ; les questions que nous avions posé à notre promo : Que cela vous évoque-t-il ? Que feriez vous dans cette situation ?
2 sur le cas d'un jeune dépressif qui ne mange plus et mettnt sa vie en danger...
3 sur un monsieur qui est totalement dépendant et qui, en changeant de service, devient totalement autonome (au fil du temps), remarche et embrasse sa femme de nouveau. Nous avions lu ce cas en 2 parties et entre ces 2 parties, nous avions posé les question à notre promo : Quels objectifs émettez-vous pour améliorer son état ? La situation vous choque-t-elle ?
Pour conculre, nous avons dit que :
1) lesrepas sont sous-estimés et que pourtant ce sont des soins à part entière. Une évaluation des capacités alimentaires du patient serait à faire par l'équipe pluridisciplinaire afin d'avoir le même projet de soins.
2) Le pouvoir de décision du soignant se substitue au pouvoir du soigné qui peut s'apparenter à de l'acharnement thérapeutique voire à de la maltraitance.
3)Il serait préférable de modifier nos comportements afin d'adapter au mieux nos soins selon les besoins du patient voirs même à un accompagnement de fin de vie...
Voilou. Avec les débats, notre partiel oral a dû durer 3/4 d'heure. J'espère que vous arriverezà comprendre l'essentiel. Bisous
Alors en fait, nous avons commencé par une petite introduction pour dire comment nous avions fonctionné au sein du groupe, nos interrogations et les débats lancés... Nous avions aussi besoin de beaucoup nous reprendre lors de nos échanges par rappot à nos automatismes : "il faudrait quand même bien que cette patiente mange..." ou encore "Allez, vous reprendrez bien une petite dernière cuillère" + notre culpabilité évoquée lors de nos retour de stage car "qui n'a jamais forcé un patient à au moins goûter son plat?"
Ensuite, nous avons exposé les réflexions de notre groupe :
en 1er : nos représentations du repas (positives comme négatives)
en 2ème : le lien avec l'autonomie du patient -> hyperstimulation des capacités & manque de stimulation entrainent la dépendance
en 3ème : le place du soignant lors de ce moment normalement "privilégié". Aussi, nous avons développé le fait que le soignant croit souvent que pour être un bon professionel, il faut que le patient ait tout mangé. Nous avons aussi insisté sur le fait que les SNG font polémique quant aux gestes invasifs qu'elles procurent et sur le fait qu'elles sont décidées en équipe pluridisciplinaire, mais que l'alimentation à la cuillère ne nécessite aucune décision en équipe et pourtant, c'est un geste tout autant invasif...
Ensuite, nous avons étudié 3 cas concrets:
1 sur une photo d'une mamie qui s'endort devant son plateau (qui n'a pas été touché d'ailleurs), seule et très mal installée ; les questions que nous avions posé à notre promo : Que cela vous évoque-t-il ? Que feriez vous dans cette situation ?
2 sur le cas d'un jeune dépressif qui ne mange plus et mettnt sa vie en danger...
3 sur un monsieur qui est totalement dépendant et qui, en changeant de service, devient totalement autonome (au fil du temps), remarche et embrasse sa femme de nouveau. Nous avions lu ce cas en 2 parties et entre ces 2 parties, nous avions posé les question à notre promo : Quels objectifs émettez-vous pour améliorer son état ? La situation vous choque-t-elle ?
Pour conculre, nous avons dit que :
1) lesrepas sont sous-estimés et que pourtant ce sont des soins à part entière. Une évaluation des capacités alimentaires du patient serait à faire par l'équipe pluridisciplinaire afin d'avoir le même projet de soins.
2) Le pouvoir de décision du soignant se substitue au pouvoir du soigné qui peut s'apparenter à de l'acharnement thérapeutique voire à de la maltraitance.
3)Il serait préférable de modifier nos comportements afin d'adapter au mieux nos soins selon les besoins du patient voirs même à un accompagnement de fin de vie...
Voilou. Avec les débats, notre partiel oral a dû durer 3/4 d'heure. J'espère que vous arriverezà comprendre l'essentiel. Bisous
Promo 2006-2009 !
Infirmière depuis le 30.11.09 à 15h !!!
Aux urgences, en région parisienne !!!!!!!!!
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- laetisse38
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Re: dépression et refux d'alimentation
Bonjour,
L'anorie et boulémie je l'ai côtoyé avec une ex qui en souffrait.
Perso, anonymement bien sur, je peux être un témoin.
Pourquoi je refuse de m'alimenter, là solitude à 56 ans, la famille disloqué, séparation successives, perte de confiance, tristesse, solitude encore, fracasser par les séparations, sensibilités extraverti,
la perte de confiance en soi sauf au travail ou il y a de la vie.
A 2 ans de la retraite je sais pas comment lutter si d'ici là je ne retrouve pas une compagne.
Pas faute d'avoir essayé mais symptôme du dépressif, personne ne m'aimes, MDR, le symptôme de l'isolement.
J'ai trouvé votre site e tapant sur Google : dépression, je refuse de m'alimenter.
J'ai vu des échanges sur des étudiantes notemment en Isère sur leur études (conversation 2019 avec son email finissant par 38), je suppose qu'elle habite l'Isère et moi aussi.
L'anorexie est un problème mentale, le fait de ne plus avoir envie de moins manger et lié à une solitude.. .
A votre disposition jim
L'anorie et boulémie je l'ai côtoyé avec une ex qui en souffrait.
Perso, anonymement bien sur, je peux être un témoin.
Pourquoi je refuse de m'alimenter, là solitude à 56 ans, la famille disloqué, séparation successives, perte de confiance, tristesse, solitude encore, fracasser par les séparations, sensibilités extraverti,
la perte de confiance en soi sauf au travail ou il y a de la vie.
A 2 ans de la retraite je sais pas comment lutter si d'ici là je ne retrouve pas une compagne.
Pas faute d'avoir essayé mais symptôme du dépressif, personne ne m'aimes, MDR, le symptôme de l'isolement.
J'ai trouvé votre site e tapant sur Google : dépression, je refuse de m'alimenter.
J'ai vu des échanges sur des étudiantes notemment en Isère sur leur études (conversation 2019 avec son email finissant par 38), je suppose qu'elle habite l'Isère et moi aussi.
L'anorexie est un problème mentale, le fait de ne plus avoir envie de moins manger et lié à une solitude.. .
A votre disposition jim
Re: dépression et refux d'alimentation
jim1338 a écrit :Bonjour,
L'anorie et boulémie je l'ai côtoyé avec une ex qui en souffrait.
Perso, anonymement bien sur, je peux être un témoin.
Pourquoi je refuse de m'alimenter, là solitude à 56 ans, la famille disloqué, séparation successives, perte de confiance, tristesse, solitude encore, fracasser par les séparations, sensibilités extraverti,
la perte de confiance en soi sauf au travail ou il y a de la vie.
A 2 ans de la retraite je sais pas comment lutter si d'ici là je ne retrouve pas une compagne.
Pas faute d'avoir essayé mais symptôme du dépressif, personne ne m'aimes, MDR, le symptôme de l'isolement.
J'ai trouvé votre site e tapant sur Google : dépression, je refuse de m'alimenter.
J'ai vu des échanges sur des étudiantes notemment en Isère sur leur études (conversation 2019 avec son email finissant par 38), je suppose qu'elle habite l'Isère et moi aussi.
L'anorexie est un problème mentale, le fait de ne plus avoir envie de moins manger et lié à une solitude.. .
A votre disposition jim
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emmilienne59
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Re: dépression et refux d'alimentation
Bonjour à tous,
Je n'ai pas de réponse sur le sujet, mais je peux par contre témoigner en tant que patient.
Je suis également passé par ce stade de refus alimentaire, je ne sais pas si c'était à cause de mon diabète ou c'était autre chose, mais un médecin m'a donc conseillé de trouver d'autres aliments pour réduire ma boulimie comme les
produits de la mer ou des compléments alimentaires.
Je n'ai pas de réponse sur le sujet, mais je peux par contre témoigner en tant que patient.
Je suis également passé par ce stade de refus alimentaire, je ne sais pas si c'était à cause de mon diabète ou c'était autre chose, mais un médecin m'a donc conseillé de trouver d'autres aliments pour réduire ma boulimie comme les
produits de la mer ou des compléments alimentaires.