Avis mensonge patient en oncologie

[sergeant poivre et sel]

Écoutez Jordan, on ne connaît pas ce patient, son état général, s’il souffre, son espérance de vie, autant de paramètres manquants qui ne nous permettent pas de donner d’avis autres que généraux, et notre expérience, professionnelle mais aussi, de tous les jours.
Un de mes meilleurs ami, un AS, a refusé de trépasser à 60 balais, à refusé la prise en charge par une équipe psy dont il savait très bien qu’elle allait, à force, lui (…..) un oui.
Ce sont des moments terribles pour tous, et qui devraient nous amener à beaucoup d’humilité du point de vue de la médecine mais aussi exiger chaque jour qui se passe que nous puissions, en vérité, qu’on nous en donne les réels moyens de faire en sorte que ces situations ne paraissent pas comme des euthanasies programmées quelque soient les avis des patients et familles.
Arracher un oui fébrile à un patient, franchement je ne trouve pas ça suffisant ou convenable. D’autres biaisent, tout le petit monde médical le sait.

Honnêtement de plus en plus de soignants disent qu’en pareil circonstances ils préfèreraient finir ailleurs qu’à l’hôpital…

[nuage012]

Ce qui me choque dans le comportement de ce médecin , c'est d'embarquer bon gré mal gré l'ensemble de l'équipe soignante dans ce " mensonge -effet placebo".

Je peux tout a fait comprendre le choix du médecin mais il aurait dû faire les choses autrement avec l'équipe soignante. Cela demande de la concertation et certainement pas de mettre les autres soignants au pied du mur.

[lafolldingue]

Ce qui me choque dans le comportement de ce médecin , c'est d'embarquer bon gré mal gré l'ensemble de l'équipe soignante dans ce " mensonge -effet placebo".

Je peux tout a fait comprendre le choix du médecin mais il aurait dû faire les choses autrement avec l'équipe soignante. Cela demande de la concertation et certainement pas de mettre les autres soignants au pied du mur.

Par contre totalement d'accord!

[Belphéghor]

Il faut tirer les leçons de cette situation. La prochaine fois, l'utilisation du placebo se fera à partir d'une décision d'équipe.

Il faut en discuter de toute façon même si vous n'allez pas revenir en arrière.


Vous devez expliquer à l'oncologue que ce n'est pas possible de vous embarquer dans une situation aussi limite sans vous en parler avant car ce n'est anodin pour personne.


Dans tous les cas un retour doit être fait à la hiérarchie de manière à mieux gérer ces situations.

[execho]

....le médecin quand il prescrit un antibiotique par perfusion ne demande pas à l infirmière si elle est d'accord avec le dosage ou même le produit .Donc dire au médecin que c'est lui le boss pour les prescriptions,mais que employer un placebo cela ressemble à une prescription, et pourtant c'est une intervention intellectuelle qui engage tous les cerveaux intervenants dans l'affaire.Donc la discussion ne devrait pas être à mon avis du bien fondé de la prescription d'un placebo,mais de avec qui et comment.Si pas de volontaires il le fait lui même.

[H??matose]

Le patient va certainement percuter que le doc n'est pas en train de lui faire une vraie cure... Pour un tas de raisons...

J'ai déjà administré des placebos et je n'ai pas du tout été réticente ou choquée mais le procédé dans les situations auxquelles j'ai pu être confrontée mais celle ci m'interpelle et très clairement je ne serais pas à l'aise. Et je n'apprécierais certainement pas qu'un médecin parce qu'il n'a pas été capable de tenir tête à un patient se permette d'embarquer toute une équipe dans sa démarche. Tout ceci est à discuter en équipe, ça doit être une décision d'équipe.

Je n'ai pas plus de précisions sur la situation mais ça ne donne pas du tout envie de travailler avec ce médecin.

J'espère tout de même que ce patient est connu comme non réanimatoire...