Masturbation et acte infirmier?
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Mr anasthase; ce que je propose , je l'ai déjà dit dans mon PREMIER post, sur le sujet.
en parlant justement de fausses considérations et d'esprits obtus, je vous rappelle que ce n'est pas de la forme d'une redaction que transpire ou non le respect, l'intelligence et la culture de celui qui écrit.....
si j'avais voulu vous insulter ou manquer de respect, je l'aurais fait de manière à ce que vous ne compreniez le fond de ma pensée que 6 mois plutard !
à bon entendeur...
l'ide n'a aucune action a faire pour ce qui est du besoin sexuel du patient.
la seule chose qui soit indigne de lui et de son metier, c'est qu'il omette consciemment et de façon hypocrite l'existance de besoin, pourtant visible dans la vie de tous les jours, comme un éléphant rose dans les couloirs de Lariboisière!
d'abord, il n'y a pas que les handicapés ni les patients atteints d'affections neuro qui aient ce problème...
vous n'etes jamais tombés sur un couple en pleine action en service??? tous deux agglutinés sur le petit lit medicalisé?? surtout en chir ou medecine quand c l'homme qui est hospitalisé, sinon tres souvent en maternité ( hé oui !!)?? ou alors les patients homme, qui une fois qu'ils se sentent mieux reclament à corps et à cris une chambre seule, même quand il reste 2 jours d'hospi ???d'autres disparaissent de la nature toute une apres midi, avec le pied à perf, et reaparaissent le soir, ou bien des border line qui s'attaquent directement aux personnels......combien de fois ne retrouvent-on pas des residents de MR(dements ou non) entrain d'essayer de s'accoquiner sans qu'une collègue, outrée, ne crie au scandale, les sépare promptement et les gronde comme des polissons??(comme s'ils ne connaissaient pas ça avant )
et je m'etonne de voir à quel point vous vous focalisez tous sur la fonction masturbatoire...parce que sexualité=masturbation? alors c'est que je n'ai rien compris à la vie moi !
tous le psychologues, psychiatres et psychanalistes decrivent cet acte comme un MOYEN de se liberer de la tension physique qui fini par procurer du "déplaisir". le pseudo plaisir viendrait de l'annulation de la tension ou déplaisir.
une tension qui, comme on le sait, peut s'exprimer de manières tres tres variées !
donc la masturbation n'est en aucun cas le BUT SEXUEL( sinon c'est pathologique) mais un moyen de se liberer d'une tension deplaisante.
Le BUT se caracterise par la copulation, caracteristique du règne animal, car la tension sexuelle psychique continura de faire pression.
le patient aura beau se masturber, son besoin ne sera pas satisfait, il lui faudra le sexe opposé ou le meme( objet sexuel) pour atteindre le BUT.
Je suis d'accord pour dire que chacun porte sa croix, ni la nature en a decider autrement pour quelqu'un, ce n'est pas au soignant de pallier ça, mais je le repète, donner la possibilité au patient d'aller à la recherche de son objet sexuel, entendre et comprendre l'expression de se besoin, et transmettre aux bons intervenants( c'est à dire ne pas mettre son puritanisme en barrage) pour qu'ils y réflechissent etc.....serait faire preuve d'humanité. La suite des événements ne regarde plus les soignants. que le patient parvienne ou non.
Le contraire ne reflète que méchanceté, lâcheté, hypocrisie, sadisme, bêtise et ignorance pure: ce qui hélas est reconnu et si fréquent dans notre corps de métier...
en parlant justement de fausses considérations et d'esprits obtus, je vous rappelle que ce n'est pas de la forme d'une redaction que transpire ou non le respect, l'intelligence et la culture de celui qui écrit.....
si j'avais voulu vous insulter ou manquer de respect, je l'aurais fait de manière à ce que vous ne compreniez le fond de ma pensée que 6 mois plutard !
à bon entendeur...
l'ide n'a aucune action a faire pour ce qui est du besoin sexuel du patient.
la seule chose qui soit indigne de lui et de son metier, c'est qu'il omette consciemment et de façon hypocrite l'existance de besoin, pourtant visible dans la vie de tous les jours, comme un éléphant rose dans les couloirs de Lariboisière!
d'abord, il n'y a pas que les handicapés ni les patients atteints d'affections neuro qui aient ce problème...
vous n'etes jamais tombés sur un couple en pleine action en service??? tous deux agglutinés sur le petit lit medicalisé?? surtout en chir ou medecine quand c l'homme qui est hospitalisé, sinon tres souvent en maternité ( hé oui !!)?? ou alors les patients homme, qui une fois qu'ils se sentent mieux reclament à corps et à cris une chambre seule, même quand il reste 2 jours d'hospi ???d'autres disparaissent de la nature toute une apres midi, avec le pied à perf, et reaparaissent le soir, ou bien des border line qui s'attaquent directement aux personnels......combien de fois ne retrouvent-on pas des residents de MR(dements ou non) entrain d'essayer de s'accoquiner sans qu'une collègue, outrée, ne crie au scandale, les sépare promptement et les gronde comme des polissons??(comme s'ils ne connaissaient pas ça avant )
et je m'etonne de voir à quel point vous vous focalisez tous sur la fonction masturbatoire...parce que sexualité=masturbation? alors c'est que je n'ai rien compris à la vie moi !
tous le psychologues, psychiatres et psychanalistes decrivent cet acte comme un MOYEN de se liberer de la tension physique qui fini par procurer du "déplaisir". le pseudo plaisir viendrait de l'annulation de la tension ou déplaisir.
une tension qui, comme on le sait, peut s'exprimer de manières tres tres variées !
donc la masturbation n'est en aucun cas le BUT SEXUEL( sinon c'est pathologique) mais un moyen de se liberer d'une tension deplaisante.
Le BUT se caracterise par la copulation, caracteristique du règne animal, car la tension sexuelle psychique continura de faire pression.
le patient aura beau se masturber, son besoin ne sera pas satisfait, il lui faudra le sexe opposé ou le meme( objet sexuel) pour atteindre le BUT.
Je suis d'accord pour dire que chacun porte sa croix, ni la nature en a decider autrement pour quelqu'un, ce n'est pas au soignant de pallier ça, mais je le repète, donner la possibilité au patient d'aller à la recherche de son objet sexuel, entendre et comprendre l'expression de se besoin, et transmettre aux bons intervenants( c'est à dire ne pas mettre son puritanisme en barrage) pour qu'ils y réflechissent etc.....serait faire preuve d'humanité. La suite des événements ne regarde plus les soignants. que le patient parvienne ou non.
Le contraire ne reflète que méchanceté, lâcheté, hypocrisie, sadisme, bêtise et ignorance pure: ce qui hélas est reconnu et si fréquent dans notre corps de métier...
DE nov 2004( ça promet !)
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On va d'abord parler de la forme...
Voyez-vous, le problème de votre message est que vous énoncez des choses vraies, mais que vous prenez les autres pour des cons. De plus, vous personifiez le débat, au lieu de le laisser là où il devrait être, un débat d'idées.
Je pense au contraire de vous que la forme est un très bon reflet du respect (et de la culture), et qu'un débat passe par le respect de ses interlocuteurs. En particulier pour débatre, il faut être capable d'admetre que les autres ne pensent pas comme vous.
Et les ataques ad hominem ne décrédibilisent que leurs auteurs.
J'ai répondu à votre premier post. Autant je suis d'accord avec vous pour considérer la sexualité comme un besoin, autant je ne vous suis pas quand vous écrivez que c'est un droit. Parce que si vous parlez de droit, il en résulte impérativement des devoirs, celui de quelqu'un ou de quelque chose (la societé ?) de permettre la sexualité à tous, voire de fournir une sexualité à ceux qui n'en ont pas. Reprenons l'exemple que vous donniez de votre patient qui demande une chambre seule. Il serait en droit de réclamer une chambre seule, et donc le service aurait le devoir de la lui fournir.
Mais tout le monde est d'accord là dessus, personne n'omet les besoins sexuels du patient. Même pas Virginia Henderson, qui l'a probablement sous-entendu dans le besoin de se recréer. Il faut la resituer dans le contexte de son époque et de son éducation.
Cette phrase montre que soit vous vous considérez nettement au-dessus du lot, soit vous avez une bien mauvaise idée de la profession que vous exercez, soit les deux.
Amazone a écrit :en parlant justement de fausses considérations et d'esprits obtus, je vous rappelle que ce n'est pas de la forme d'une redaction que transpire ou non le respect, l'intelligence et la culture de celui qui écrit....
si j'avais voulu vous insulter ou manquer de respect, je l'aurais fait de manière à ce que vous ne compreniez le fond de ma pensée que 6 mois plutard !
Voyez-vous, le problème de votre message est que vous énoncez des choses vraies, mais que vous prenez les autres pour des cons. De plus, vous personifiez le débat, au lieu de le laisser là où il devrait être, un débat d'idées.
Je pense au contraire de vous que la forme est un très bon reflet du respect (et de la culture), et qu'un débat passe par le respect de ses interlocuteurs. En particulier pour débatre, il faut être capable d'admetre que les autres ne pensent pas comme vous.
Et les ataques ad hominem ne décrédibilisent que leurs auteurs.
Amazone a écrit :Mr anasthase; ce que je propose , je l'ai déjà dit dans mon PREMIER post, sur le sujet.
J'ai répondu à votre premier post. Autant je suis d'accord avec vous pour considérer la sexualité comme un besoin, autant je ne vous suis pas quand vous écrivez que c'est un droit. Parce que si vous parlez de droit, il en résulte impérativement des devoirs, celui de quelqu'un ou de quelque chose (la societé ?) de permettre la sexualité à tous, voire de fournir une sexualité à ceux qui n'en ont pas. Reprenons l'exemple que vous donniez de votre patient qui demande une chambre seule. Il serait en droit de réclamer une chambre seule, et donc le service aurait le devoir de la lui fournir.
Amazone a écrit :l'ide n'a aucune action a faire pour ce qui est du besoin sexuel du patient.
la seule chose qui soit indigne de lui et de son metier, c'est qu'il omette consciemment et de façon hypocrite l'existance de besoin
Mais tout le monde est d'accord là dessus, personne n'omet les besoins sexuels du patient. Même pas Virginia Henderson, qui l'a probablement sous-entendu dans le besoin de se recréer. Il faut la resituer dans le contexte de son époque et de son éducation.
Amazone a écrit :Le contraire ne reflète que méchanceté, lâcheté, hypocrisie, sadisme, bêtise et ignorance pure: ce qui hélas est reconnu et si fréquent dans notre corps de métier...
Cette phrase montre que soit vous vous considérez nettement au-dessus du lot, soit vous avez une bien mauvaise idée de la profession que vous exercez, soit les deux.
Si mes propos vous donnent l'impression d'être minimiser, cela ne regarde que vous...
Je veux bien entendre les autres idées, je ne suis pas contre....mais où sont elles
Quand je retrouve sur 5 pages de messages :" ha non, je veux pas faire ça !" "quoi? masturber le patient?" " ....un acte infirmier...?" "on nous prend pour des cons..." " il faut refusez c'est pas normal !!!" "ha non, on peut pas nous forcer..." " il faut les laisser aller aux P....." etc......
.....Je commence à m'inquiéter...
_ si la sexualité est un droit, nous avons le devoir de ne pas faire barrage, de ne pas fermer nos yeux ni nos oreilles quand le probleme se manifeste. Ce serait déjà un grand pas.
ce qui sort de nos possibilités sort de nos possibilités, point.
l'histoire de la chambre seule, c'etait un exemple. et si on ne pas, on ne pas !
_Virginia H est d'une époque certes, mais nous sommes en 2005, et certains ifsi seraient ils encore du 19e siecle ? Si V H insinue le besoin sexuel dans " se recréer etc", si on ne vous le traduit pas, onn'est pas sortis de la gadoue.
_ Je me considère comme étant ce que je suis, je n'ai pas de prétention particulière. Je ne pratique pas la langue de béton.
C'est ce que je pense que je dis. Si je donne l'impression de dénigrer les autres, ce n'est pas mon problème.
_malheureusement, ce que je vois et vis depuis le début de mes études et depuis que je cotoie ce milieu, me donne une idée plûtot macabre de mon corps de metier, d'où mes efforts pour m'en soustraire au plus tôt.
Je veux bien entendre les autres idées, je ne suis pas contre....mais où sont elles

Quand je retrouve sur 5 pages de messages :" ha non, je veux pas faire ça !" "quoi? masturber le patient?" " ....un acte infirmier...?" "on nous prend pour des cons..." " il faut refusez c'est pas normal !!!" "ha non, on peut pas nous forcer..." " il faut les laisser aller aux P....." etc......
.....Je commence à m'inquiéter...
_ si la sexualité est un droit, nous avons le devoir de ne pas faire barrage, de ne pas fermer nos yeux ni nos oreilles quand le probleme se manifeste. Ce serait déjà un grand pas.
ce qui sort de nos possibilités sort de nos possibilités, point.
l'histoire de la chambre seule, c'etait un exemple. et si on ne pas, on ne pas !
_Virginia H est d'une époque certes, mais nous sommes en 2005, et certains ifsi seraient ils encore du 19e siecle ? Si V H insinue le besoin sexuel dans " se recréer etc", si on ne vous le traduit pas, onn'est pas sortis de la gadoue.
_ Je me considère comme étant ce que je suis, je n'ai pas de prétention particulière. Je ne pratique pas la langue de béton.
C'est ce que je pense que je dis. Si je donne l'impression de dénigrer les autres, ce n'est pas mon problème.
_malheureusement, ce que je vois et vis depuis le début de mes études et depuis que je cotoie ce milieu, me donne une idée plûtot macabre de mon corps de metier, d'où mes efforts pour m'en soustraire au plus tôt.
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Amazone a écrit :Si mes propos vous donnent l'impression d'être minimiser, cela ne regarde que vous...
Je ne rentrerai pas dans un débat personnel. Vous me prenez pour un con, vous avez tort, et je ne vous répondrai pas sur le ton que vous employez avec moi.
Vos propos montrent que vous prenez vos collègues pour de la merde, il ne s'agit pas d'une impression, vous l'écrivez clairement.
Amazone a écrit :Le contraire ne reflète que méchanceté, lâcheté, hypocrisie, sadisme, bêtise et ignorance pure: ce qui hélas est reconnu et si fréquent dans notre corps de métier...[...]
deçue et étonnée de me rendre compte de la misère intellectuelle qui regne sur ce forum....serait ce le cas de beaucoup d'ide encore? des soignants?? des gens qui soignent des gens et des corps???
j'ai honte !
on vous parle d'un truc serieux, et non, tout le monde, aussi faux culs que vous etes , vous vous cachez derrière des considérations obsolètes
Le problème en écrivant cela, c'est que vous n'incitez pas au dialogue.
Amazone a écrit :Quand je retrouve sur 5 pages de messages :" ha non, je veux pas faire ça !"
Ça montre qu'il y a un ressenti sur le sujet. Je vous rappelle que cette pratique est à l'étude dans certains pays, et que le métier d'infirmière est associé dans la conscience collective à la pornographie.
Amazone a écrit :_ si la sexualité est un droit, nous avons le devoir de ne pas faire barrage, de ne pas fermer nos yeux ni nos oreilles quand le probleme se manifeste. Ce serait déjà un grand pas.
Ça ne justifie toujours pas le carractère de droit. On peut très bien rester ouvert en considérant la sexualité comme un besoin.
-
- Fidèle
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Oliv' a écrit :Amazone a écrit :c'est drôle que dans tout son tralala Virginia Anderson ait oublié que la sexualité soit un besoin fondamental, apres Respirer, Boire et Manger...![]()
c'est un besoin, mais aussi un droit. peut dire leur dire " tu ne peux pas te débrouiller seul, alors tu t'abstiens!" ?
dans ce cas: comme ils ne peuvent pas manger seuls, ils jeûnent
ils ne peuvent pas respirer seuls, ils restent en apnée....
eliminer seul? reste en occlusion ou en globe....
Il ne faut pas oublier notre passé de religieuses ... Quand la douleur avait encore il y a quelques années un coté rédempteur, que penser du plaisir ?
Personnellement, j'ai eu deux fois des patientes qui prenaient visiblement du plaisir en soins (lors d'une toilette et lors de l'application d'alloplastine dans la région périanale) et ça m'a bloqué net. Par la suite, je ne leur faisais plus aucun soin seul - ne serait-ce que vu le caractère particulier de leur personnalité, je n'avais pas envie d'être accusé a posteriori d'attouchement ou de tentative de viol.
Es tu en train de dire Oliv que tu as privé les" patientes"de ta "douceur"et de ton attention lors d'un soin, par peur d'etre jugé??
Tu semble etre un cinéphile,as tu vu""parle moi"" de Pedro Almodovar??et ""Farinelli"l'histoire d'un castra..Ce film est passé en module optionnel ds certaines IFSI.. .Pourquoi??
Christian Bobin,en parlant de nous,les soignants,dit"Les morts étaient ces gens murés ds leur surdité professionnelle..Personne ne leur avait appris que soigner c'est aussi dévisager,parler..reconnaitre par le regard et la parole la souveraineté intacte de ceux qui ont tout perdu."".
le théatre c'est simple:tu t'assieds dans le noir et tu écoutes la lumière.(Bobin)
- zalimba_cool01
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[quote="marie-jeanne"][
Tu semble etre un cinéphile,as tu vu""parle moi"" de Pedro Almodovar??et ""Farinelli"l'histoire d'un castra..Ce film est passé en module optionnel ds certaines IFSI.. .Pourquoi??quote]
Dans "parle avec elle" film très poétique de pedro almodovar, la société vient rappeler à benigno qu'il existe des lois et des interdits, et le ramène à la réalité en l'envoyant en prison. Mais ce n'est qu'un film heureusement
Tu semble etre un cinéphile,as tu vu""parle moi"" de Pedro Almodovar??et ""Farinelli"l'histoire d'un castra..Ce film est passé en module optionnel ds certaines IFSI.. .Pourquoi??quote]
Dans "parle avec elle" film très poétique de pedro almodovar, la société vient rappeler à benigno qu'il existe des lois et des interdits, et le ramène à la réalité en l'envoyant en prison. Mais ce n'est qu'un film heureusement

juste pour dire qu'il n'y a pas que les manchos cul de jatte qui ne peuvent se satisfaire, on a eu un patient quand je bossais en reeduc, amputer appareillé d'une jambe, un bras paralysé et l'autre aillant trop servie devant rester immobiliser 3 mois! (probleme de clavicule), bref ce monsieur avait apparement des besoins sexuels enormes puisqu'a chaque fois que mes collegue allai lui enlever son pantalon et slip pour aller pisser, au retour, monsieur etait toujours decalloter (obliger de remmettre popole en place, ce que monsieur appreciait fortement) alors je vous explique la collegue qui se tapait la toilette (pas d'homme dans le service!), bon là ça relevait du psy car en plus sa femme venait tous les jours, juste pour vous montrer qu'il n(y a pas que les polyhandiacapés et que cela peut très vite deraper car des mecs qui fantasment sur les infirmière, y en a plus d'un a la douzaine!
infirmière libérée
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- Fidèle
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- Inscription : 30 mars 2004 21:31
Je trouve "super" qu'un mec bande...car avant de le regarder comme "un malade"je le regarde comme un homme.....et c'est beau a voir...oui oui...
Ds "cavalcade"film actuellement en salle ou Titoff joue le role d'un handicapé,il y a une scène,simple et généreuse ou ce soi disant problème est montré avec infiniment d'humour...
les autres
Ds "cavalcade"film actuellement en salle ou Titoff joue le role d'un handicapé,il y a une scène,simple et généreuse ou ce soi disant problème est montré avec infiniment d'humour...
les autres
le théatre c'est simple:tu t'assieds dans le noir et tu écoutes la lumière.(Bobin)
-
- Fidèle
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peggy a écrit :chacun son truc?
serieuc tu trouve ça super qu'un patient bande quand tu lui fais un soin?
perso je me suis retrouvée avec le patient coinçé dans son pistolet! j'ai pas trouvé ça super!
je note ton anecdote..pour un des mes futurs scénarios digne des bronzés
le théatre c'est simple:tu t'assieds dans le noir et tu écoutes la lumière.(Bobin)
marie-jeanne a écrit :
Christian Bobin,en parlant de nous,les soignants,dit"Les morts étaient ces gens murés ds leur surdité professionnelle..Personne ne leur avait appris que soigner c'est aussi dévisager,parler..reconnaitre par le regard et la parole la souveraineté intacte de ceux qui ont tout perdu."".
enfin marie jeanne vous resumez si bien ici ce que je veux dire.
_pour que des enfants aient droit à la presence de leurs parents à l'hopital, les reflexions ont duré, ce ne fut pas simple à mettre en place, ce n'est toujours pas si simple.
_pour que des prisonniers puissent avoir des moments d'intimité avec leurs femmes, les eaux de la seine ont dû faire 20 fois le tour du monde avant que ça n'arrive.
pourtant le prisonnier n'est pas victime d'une maladie, il est à priori coupable d'un délit, et pourtant.....
alors pourquoi diable s'insurger contre une telle réalité à l'hopital??? si ne n'est pas de l'obscurantisme?
quand je ris d'un patient qui fait des blagues paillardes, on me regarde comme une extraterrestre.
Arretons un peu de nous prendre pour des supers Rambos qui doivent à tout prix sauver l'humanité, trouver solution à tout. ide est homo sapiens sapiens aussi. quand on parle de droit du patient, nous ne sommes pas tenus de trouver (inventer) une solution alors que ce n'est pas à notre portée. Nous sommes tenus d'en tenir compte, et professionellement d'y refléchir; hypocrisie et malaise perso déposés au vestiaire, il y a dejà des équipes qui semblent le faire.....
il y a eu Zonzon qui a fait un post interessant, personne ne l'a relevé, un autre a rappelé en une ligne que la masturbation n'etait pas la sexualité, personne ne bronche, tout le monde continue dans son délir.
le sujet sur la violence, idem. "oui, il faut la médiation..patati ....."
parce que l'ide n'a rien d'autre à faire de sa vie que d'aller prendre des coups ou des menaces et dire " Amen !"
quand je reponds que moi je ne me laisse pas faire....on me repond que c'est difficile de contrer administrativement un patient psy....
que vient faire le patient psy dans l'affaire? comme si les gens clairs dans leurs têtes ne savaient pas cogner sur les soignants.....voici ce que je voulais relever quand je parle d'esprits obtus.
je me fiche de l'effet de mes messages, que ça fasse rire ou que ça turlupine la conscience ou l'égo de certains.
je vous tire mon chapeau.
DE nov 2004( ça promet !)