Envie de partir...
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Je pense avor eu beaucoup de chance car je n'y ai jamais songé bien sûr j'ai vécu des moments parfois difficiles mais rien de dramatique. Je comprend que parfois lorsque la vie nous impose des drames on puisse être amener à se poser cette question !
Aujourd'hui l'idée de mourir me semble encore plus inaccessible grâce à mes enfants, je les ai mis au monde (enfin j'étais pas toute seule
)et je me dois de les acompagner et leur apporter le meilleur jusqu'à ce que ce jour tant redouté arrive.
Aujourd'hui l'idée de mourir me semble encore plus inaccessible grâce à mes enfants, je les ai mis au monde (enfin j'étais pas toute seule

pour celles et ceux qui me connaissent un peu depuis quelques temps...il y a environ 5 mois environ, j'ai perdu mes illusions les plus precieuses aprés 12 ans de vie commune...mon bonheur que je croyais acquis s'en est allé dans les bras d'un autre sans que je n'ai vu venir le moindre indice...et dieu sait que je n'y suis pas pour rien....
à la suite de ça, j'ai vu ma vie s'ecrouler, mes illusions anéanties, ...j'ai crié à l'injustice...mais mon metier, mes collègues et amis, et ma famille m'ont sauvé...pourtant je ne compte plus le nombre de fois où je fermais les yeux le soir sur l'autoroute en rentrant, où je restais pensif devant une ampoule de K+...
Mais depuis le temps à passé, les souvenirs et l'incompréhension beaucoup moins...mais j'essaye de de regarder devant, d'avancer, de me reconstruire comme elle s'est reconstruit...
je me dis qu'elle ne meritait sans doute pas que je brûle ma vie pour elle, même si pour moi c'était une façon de fuire toute cette souffrance.
Aujourd'hui je pense être sorti grandi de cette mauvaise passe...même si je ne me considère pas tout à fait guéri.
à la suite de ça, j'ai vu ma vie s'ecrouler, mes illusions anéanties, ...j'ai crié à l'injustice...mais mon metier, mes collègues et amis, et ma famille m'ont sauvé...pourtant je ne compte plus le nombre de fois où je fermais les yeux le soir sur l'autoroute en rentrant, où je restais pensif devant une ampoule de K+...
Mais depuis le temps à passé, les souvenirs et l'incompréhension beaucoup moins...mais j'essaye de de regarder devant, d'avancer, de me reconstruire comme elle s'est reconstruit...
je me dis qu'elle ne meritait sans doute pas que je brûle ma vie pour elle, même si pour moi c'était une façon de fuire toute cette souffrance.
Aujourd'hui je pense être sorti grandi de cette mauvaise passe...même si je ne me considère pas tout à fait guéri.
le come back du retour !
J'y ai pensé, j'y repense encore
La formation fait remonter des choses négatives, des pensées, des images qu'on ne soupçonnaient pas , qu'on croyaient enterrées mais finalement, ce qu'on croyait être régler, nous revient en pleine figure , et c'est pas toujours facile à gérer !
La vie est faite ainsi ... des périodes difficiles , et même si , j'ai l'impression que ça n'en finit jamais , je continuerai à me battre, rien que pour mes proches et mon chéri, car je sais trop bien le mal que la perte de quelqu'un peut détruire et faire mal !
Même si, je l'avoue, je suis tellement épuisée moralement ... des fois, j'aimerais que tout s'arrête !
La formation fait remonter des choses négatives, des pensées, des images qu'on ne soupçonnaient pas , qu'on croyaient enterrées mais finalement, ce qu'on croyait être régler, nous revient en pleine figure , et c'est pas toujours facile à gérer !
La vie est faite ainsi ... des périodes difficiles , et même si , j'ai l'impression que ça n'en finit jamais , je continuerai à me battre, rien que pour mes proches et mon chéri, car je sais trop bien le mal que la perte de quelqu'un peut détruire et faire mal !
Même si, je l'avoue, je suis tellement épuisée moralement ... des fois, j'aimerais que tout s'arrête !
Aide soignante en EHPAD
Re: Envie de partir...
Simoco a écrit :n'ai pas eu le courage (si l'on peut employer ce terme) d'aller au bout
Je pense que quelqu'un qui n'est pas bien dans sa peau et qui y songe reelement va parler de courage de vivre, mais quelqu'un qui n'a pas vraiment envie d'en venir la parlera du courage d'accomplir ces actes.
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moi aussi à l'adolescence (14 ans) mais c'était plus ce qu'on appel un SOS , je ne désirais pas vraiment la mort je pense, juste que les problemes dans ma vie cessent
ayant des difficultés avec mon père, mon premier amour venait de me quitter et crise d'adolescence , quand j'y repense ce n'était vraiment pas grand chose mais à cette age là c''est tellement dure à affronter, on a l'impression qu'on ne s'en sortira jamais ..
mais par contre ma mère a intenté à ces jours il y a 1 an et demi 2 fois malgré les hospitalisations en hopital psy, je l'ai très mal vecu et encore aujourd'hui j'ai du mal à en parler et à comprendre son geste, tout à changer en moi et à jamais ,ce jour là...
j'ai "perdu" ma maman ce jour là, du moin une partie d'elle et de ma confiance et mon admiration envers elle
ayant des difficultés avec mon père, mon premier amour venait de me quitter et crise d'adolescence , quand j'y repense ce n'était vraiment pas grand chose mais à cette age là c''est tellement dure à affronter, on a l'impression qu'on ne s'en sortira jamais ..
mais par contre ma mère a intenté à ces jours il y a 1 an et demi 2 fois malgré les hospitalisations en hopital psy, je l'ai très mal vecu et encore aujourd'hui j'ai du mal à en parler et à comprendre son geste, tout à changer en moi et à jamais ,ce jour là...
j'ai "perdu" ma maman ce jour là, du moin une partie d'elle et de ma confiance et mon admiration envers elle
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Moi je n'y ai jamais pensé, parce qu'au fond de moi, je me dis qu'il y a pleins de choses encore à venir dans mon avenir...
Et puis quand j'y pense, je me dis que mon homme et ma famille se sentirait bien triste que je fasse un tel geste...
moi ce qui m'énerve dans les personnes qui veulent se suicider c'est que parfois elles en parlent à certaines personnes pour crier au secours mais ne le font pratiquement jamais...
Une personne qui souhaite vraiment se suicidé, n'en parle pas car ne veut pas que l'on essaye de le dissuader...
le suicide c'est un choix et je comprend que certaine personne a un moment donné de leur vie, n'arrive plus a se battre et un jour la goutte d'eau fait debordé le vase...
Je pense qu'il ne faut pas avoir honte du suicide
Et puis quand j'y pense, je me dis que mon homme et ma famille se sentirait bien triste que je fasse un tel geste...
moi ce qui m'énerve dans les personnes qui veulent se suicider c'est que parfois elles en parlent à certaines personnes pour crier au secours mais ne le font pratiquement jamais...
Une personne qui souhaite vraiment se suicidé, n'en parle pas car ne veut pas que l'on essaye de le dissuader...
le suicide c'est un choix et je comprend que certaine personne a un moment donné de leur vie, n'arrive plus a se battre et un jour la goutte d'eau fait debordé le vase...
Je pense qu'il ne faut pas avoir honte du suicide
Si ce que tu as dire n'est pas plus beau que le silence alors tais toi!!!
- skikinoune
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tetanos a écrit :Mais depuis le temps à passé, les souvenirs et l'incompréhension beaucoup moins...mais j'essaye de de regarder devant, d'avancer, de me reconstruire comme elle s'est reconstruit...
je me dis qu'elle ne meritait sans doute pas que je brûle ma vie pour elle, même si pour moi c'était une façon de fuire toute cette souffrance.
Aujourd'hui je pense être sorti grandi de cette mauvaise passe...même si je ne me considère pas tout à fait guéri.
C'est superbe ce que tu écris et je crois qu'on ne sort jamais indemne d'une séparation.Je comparerai même ça au deuil.Apprendre à vivre avec ses souvenirs et l'absence de l'autre...
Ca fait tellement mal d'avoir autant aimé pour rien qu'on se demande parfois si il éxistera un demain meilleur et si la vie vault le coup d'être vécu...
Moi, je me bats dans cette foutu vie qui ne m'a fait aucun cadeau pour mes enfants et je n'ai jamais jamais pensé au suicide car je n'ai pas le droit de gacher leurs vies et celle des personnes qui m'aiment.
Je crois au bonheur et je me donne les moyens d'y arriver ....Un jour...
On m'a dit c'est impossible...Alors je l'ai fait
IDE 2008
Puéricultrice 2014
IDE 2008
Puéricultrice 2014
Je me permets en préambule d’avertir chacun des lecteurs qui passe sur ce topic. La mélancolie qui se diffuse au travers des propos est contagieuse. A consulter donc avec modération pour éviter de se laisser gagner a son tour par la maladie mortelle qu’est le désespoir.
Voici un extrait de la lettre que m’a envoyé un ami qui a passé la barrière il y a quelques années. Je ne suis pas allé à ses obsèques. Par principe. Je me sens responsable. Quelque part. C’est d’autant plus dure que dans son cas, il n’y avait rien a dire. Rien a faire. Le livre de mon copain de fac est un témoignage des trois années qui ont précédé l’acte. Je vous en fait grâce. Toux ceux qui ont étudié à l’UBS il y a quelques années se souviendront. Préambule.
J’ai songé a faire le grand saut une fois. J’étais comme un animal blessé, adossé au mur sans espoir. Avec personne pour m’écouter. Comme toi Sim’. ce n'était pas moi, c'était un autre qui avait peu de rapport avec moi et que d'autre avaient poussé a ne pouvoir envisager aucune autre alternative.
Et puis elle est entrée dans ma vie au soir de son existence. Dahn mourrait d’un cancer aux meilleurs moments de sa vie, ceux qui qui apportent toutes les joies qu’une existence peut apporter. Le calme, la force, la lucidité, la sérénité. Elle avait posé les valises au bord d’une petite mer que j’affectionne, elle cultivait son jardin, parlait chaque matin a une pivoine qu’elle n’a jamais vu fleurir. Avant de caner, elle m’a balancé un coup de pied au cul qui aujourd’hui encore me fait tourner en orbite. La soif de vie n’est jamais aussi intense qu’au soir d’une mort qu’on n’a pas choisie. Merci Dahn, Merci Cédric. Vous manquez. Vous me manquez. Tellement.
Voici un extrait de la lettre que m’a envoyé un ami qui a passé la barrière il y a quelques années. Je ne suis pas allé à ses obsèques. Par principe. Je me sens responsable. Quelque part. C’est d’autant plus dure que dans son cas, il n’y avait rien a dire. Rien a faire. Le livre de mon copain de fac est un témoignage des trois années qui ont précédé l’acte. Je vous en fait grâce. Toux ceux qui ont étudié à l’UBS il y a quelques années se souviendront. Préambule.
Me voici envolé, et certainement déjà disloqué, anéanti. Il n’y a pas trente six explications mais une seule. L’incompatibilité entre la vie et moi. Comme une greffe d’organe qui provoquerait un rejet, c’est tout simple. Je n’aime pas m’amuser, je n’aime pas travailler, je déteste la vie dans son essence. Mes seules sources de plaisir sont l’écriture et les livres, les films et la musique, en spectateur, en auditeur, passif. Et cela ne mène a rien. Ma vie est un long fleuve tranquille. Tranquille car Immobile. Tranquille car certainement a sec d’un inébranlable calme apparent.
Depuis longtemps j’en suis conscient. Depuis au moins quatre ou cinq ans. Et depuis tout ce temps, j’attends, l’occasion, la seule et unique occasion d’enfin, mettre fin, a ma vie.
Je n’ai jamais su profiter ni prendre de réel plaisir de rien. Et je n’ai jamais non plus pu imaginer que je puisse vivre au-delà de ca que j’ai déjà vécu.
J’ai appris a penser seul, j’ai appris a juger seul. J’ai passé mon temps a observer, écouter, sentir, les vies et les avis de tous. Alors c’est de moi seul que dépendait ce choix. La vie ne me convient pas, alors je m’en vais. Seul maitre de mon destin, s’il faut un coupable, c’est la vie elle-même et elle seule.
Je sais que des mots que j’ai toujours écrit, peut ressortir pour ceux qui ne savent pas comprendre les mots, un certain nombrilisme qui porte a croire que je pense donc j’ai raison. C’est totalement faut. Il n’y a ni vérité ni mensonge, il n’i a que des sujets sur lesquels personne n’a tord ni raison, juste des avis différents.
Ce qui est une lâche fuite pour certains, est pour certains auttres un acte noble prouvant la supériorité de l’esprit sur la matiere ou encore un simple moyen de passer a l’etape suivante en effacant les difficultés. Rien de bien dramatique.
Il ne me reste que deux choses a demander avant de tirer ma révérence. Premièrement accepter mon choix (et puis quoi encore ndlr) Deuxièmes pleurer le moins possible car le chagrin est la chose la plus égoïste qui soit et ne fait pas honneur au mort.
Ma vie n’a été qu’une illusion collective, je n’ai jamais existé que dans mes rêves d’utopiste. Je n’au qu’un seul regret, n’avoir personne a qui accorder ma dernière pensée.[…]
J’ai songé a faire le grand saut une fois. J’étais comme un animal blessé, adossé au mur sans espoir. Avec personne pour m’écouter. Comme toi Sim’. ce n'était pas moi, c'était un autre qui avait peu de rapport avec moi et que d'autre avaient poussé a ne pouvoir envisager aucune autre alternative.
Et puis elle est entrée dans ma vie au soir de son existence. Dahn mourrait d’un cancer aux meilleurs moments de sa vie, ceux qui qui apportent toutes les joies qu’une existence peut apporter. Le calme, la force, la lucidité, la sérénité. Elle avait posé les valises au bord d’une petite mer que j’affectionne, elle cultivait son jardin, parlait chaque matin a une pivoine qu’elle n’a jamais vu fleurir. Avant de caner, elle m’a balancé un coup de pied au cul qui aujourd’hui encore me fait tourner en orbite. La soif de vie n’est jamais aussi intense qu’au soir d’une mort qu’on n’a pas choisie. Merci Dahn, Merci Cédric. Vous manquez. Vous me manquez. Tellement.
Fridhu
- croustet
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réelement partir? non jamais meme si il y a quelque temps j'en avais marre de l'injustice de la vie, mais ma philosophie c'est si on est là c'est qu'on a quelque chose a y faire et faut etre foirt et chaque fois que baisser les bras m'a effleuré l'esprit, j'ai pensé a mes proches et aux gens que j'aimais fort.
aujourd'hui je fais mon petit chemin de vie et chaque fois que je me regarde dans la glace je me dis que je suis quelqu'un !
aujourd'hui je fais mon petit chemin de vie et chaque fois que je me regarde dans la glace je me dis que je suis quelqu'un !
oui c'est moi croustibat, non je n'ai pas changé!
- mistinguette
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ca m'est arrivé d'y penser et même d'agir une fois, c'etait pendant l'adolescence il y a environ 3 ans je ne m'entendait pas avec mes parents, je me trouvais supperficielle, et seule. il a suffit d'un soir, ou je me suis battue avec mes parents ( oui oui j'ai retenue leur coup, mais je leur ai donné aussi!)
c'etait terrible je suis sortie avec l'intention de ne plus revenir, j'ai longement marché, reflechi, et je suis rentrée avec l'idée en tête de mettre fin a mes jours. par chance mes parents etaient sortis, je me suis enfermée dans ma chambre et j'ai avaler des cachet, quoi? je ne sais pas car il y avait plusieurs boites. apres une 20e de cachets j'ai pensé a mes parents et je me suis dit que si je mourais, ca leur ferait du mal autant qu'ils m'ont fait mal. alors je me suis rallongée avec joie et j'ai essayer de dormir. le probleme c'est qu'une demi-heure apres j'ai vomis comme jamais et j'etais super malade!!
je me sentais pas fiere car mes parents sont venu s'excuser le landemain en me disant qu'il m'aimais mais qu'il fallait qu'on fasse des efforts pour vivre en famille. mes parents n'ont jamais rien su de cette nuit car j'en ai honte d'avoir voulu leur faire du mal.
je sais maintenant que je ne recommencerais plus car il y a des gens qui m'aime et qui faut discuter quand ca va mal.
je ne veux pas faire souffrir les gens que j'aime. et je pense que j'ai toute la vie devant moi et j'ai enormement de projets comme etre puericultrice, avoir des enfants et me marier. voila
je pense qu'il faut vraiment bien reflechir avant d'agir, même si c'est un coup de tête, il faut essayer de garder ses esprit et se dire que demain ira mieux.
c'etait terrible je suis sortie avec l'intention de ne plus revenir, j'ai longement marché, reflechi, et je suis rentrée avec l'idée en tête de mettre fin a mes jours. par chance mes parents etaient sortis, je me suis enfermée dans ma chambre et j'ai avaler des cachet, quoi? je ne sais pas car il y avait plusieurs boites. apres une 20e de cachets j'ai pensé a mes parents et je me suis dit que si je mourais, ca leur ferait du mal autant qu'ils m'ont fait mal. alors je me suis rallongée avec joie et j'ai essayer de dormir. le probleme c'est qu'une demi-heure apres j'ai vomis comme jamais et j'etais super malade!!
je me sentais pas fiere car mes parents sont venu s'excuser le landemain en me disant qu'il m'aimais mais qu'il fallait qu'on fasse des efforts pour vivre en famille. mes parents n'ont jamais rien su de cette nuit car j'en ai honte d'avoir voulu leur faire du mal.
je sais maintenant que je ne recommencerais plus car il y a des gens qui m'aime et qui faut discuter quand ca va mal.
je ne veux pas faire souffrir les gens que j'aime. et je pense que j'ai toute la vie devant moi et j'ai enormement de projets comme etre puericultrice, avoir des enfants et me marier. voila
je pense qu'il faut vraiment bien reflechir avant d'agir, même si c'est un coup de tête, il faut essayer de garder ses esprit et se dire que demain ira mieux.
reçue a saint-venant!!
- haricot vert
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- Inscription : 14 août 2005 14:14
- Localisation : loin
Jamais pensé au suicide auparavant , même dans les moments difficiles .
Par contre depuis quelques temps , je me dis que si ma SEP s' aggrave , que je sois clouée dans un fauteuil roulant ou dans un lit , je préférerais ne pas continuer cette survie et me suicider ( et surtout le faire temps que je le pourrais encore ) .
Par contre depuis quelques temps , je me dis que si ma SEP s' aggrave , que je sois clouée dans un fauteuil roulant ou dans un lit , je préférerais ne pas continuer cette survie et me suicider ( et surtout le faire temps que je le pourrais encore ) .
marie-pierre
boup a écrit :y a juste un truc avec lequel je suis po trop ok. c'est je suis assez fort pour ne pas en arriver la. ca me semble un peu pretentieux comme reponse. du moment qu'on y songe pas rien ne dit qu'on ne le fera jamais.peut etre une deformation professionnelle.
et c'est pas une critique hein!!juste un avis perso!
Je suis dans le même état d'esprit que toi, malgré le fait que cela puisse paraître effectivement prétentieux, mais comme je l'ai mis en rouge c'est peut-être une déformation professionnelle.
Mais il faut ne pas dire "fontaine, je ne jamais de ton eau" car je ne sais pas ce que l'avenir me réserve.
fridhu a écrit :Et puis elle est entrée dans ma vie au soir de son existence. Dahn mourrait d’un cancer aux meilleurs moments de sa vie, ceux qui qui apportent toutes les joies qu’une existence peut apporter. Le calme, la force, la lucidité, la sérénité. Elle avait posé les valises au bord d’une petite mer que j’affectionne, elle cultivait son jardin, parlait chaque matin a une pivoine qu’elle n’a jamais vu fleurir. Avant de caner, elle m’a balancé un coup de pied au cul qui aujourd’hui encore me fait tourner en orbite. La soif de vie n’est jamais aussi intense qu’au soir d’une mort qu’on n’a pas choisie. Merci Dahn, Merci Cédric. Vous manquez. Vous me manquez. Tellement.
C'est très beau ce que tu dis Fridhu.
J'ai commencé à réellement respecter la vie quand un copain plein de vie et de joie est mort accidentellement. Il aimait tant la vie que je trouve lamentable de la bafouer, je me suis promis de lui faire honneur, de la bichonner, pour lui et pour tous ceux qui ne voulaient pas mourir.
J'ai commencé à réellement respecter la vie quand un copain plein de vie et de joie est mort accidentellement. Il aimait tant la vie [...]
On n'est rien sans les autres. Rien. On a besoin des autres pour être soit-même On se construit avec et pour les autres. On ne peut vivre dans le silence que ci ce dernier est un choix et qu'il n'est pas une solitude. la maladie mortelle façon kierkegaard (lire le traité du despespoir) ne s'attrape pas dans le silence mais dans la solitude.
Fridhu