Billet d'humeur du soir ... désespoir ???
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers spécialisés - Cadre
Etudiante infirmière, je me permets de réagir face à cette discussion.
NON toutes les étudiantes infirmières ne sont pas des petites minettes qui n'ont pas d'éducation et ne comprennent rien à la fonction de soignante.
Nous sommes plutôt des jeunes, bientôt professionnels, déjà rongés par le stress d'une formation pesante mais oh combien enrichissante. Nous nous donnons, pour la GRANDE majorité, à fond, parce cette profession exigeante nous plait. Alors, oui, le cota des étudiants a monté en flèche au détrimant de la sélection, oui nous pouvons avoir parfois des difficultés au niveau théorique ou pratique ( et je peux en parler... ), et nous comptons sur vous, professionnels de santé ainsi que formateurs, pour nous épauler.... et non faire des jugements de valeur comme vous le faites!!!!
Alors, peut-être que V Benet a eu une expérience malencontreuse avec une étudiante, mais cela n'amène pas à faire des généralités...
V. Benet a dit :
LE critère de choix de stage, dans ma promo, c'est : 1°) moins de 15 minutes de transport, 2°) travail en 12 heures pour avoir des jours de repos.
Non personnellement quand j'ai l'opportunité de choisir mes stages ( et croyez moi j'en ai profité puisque tous mes stages sont imposés hormis les stages optionnels ), je choisis justement un lieu de stage loin de chez moi qui me permette de découvrir un service spécifique...
Voilà tout ça pour vous demander d'être plus indulgent et de penser à ceux qui triment comme moi et qui se prennent de plein fouet toutes ces remarques...
Merci de m'avoir lu.
NON toutes les étudiantes infirmières ne sont pas des petites minettes qui n'ont pas d'éducation et ne comprennent rien à la fonction de soignante.
Nous sommes plutôt des jeunes, bientôt professionnels, déjà rongés par le stress d'une formation pesante mais oh combien enrichissante. Nous nous donnons, pour la GRANDE majorité, à fond, parce cette profession exigeante nous plait. Alors, oui, le cota des étudiants a monté en flèche au détrimant de la sélection, oui nous pouvons avoir parfois des difficultés au niveau théorique ou pratique ( et je peux en parler... ), et nous comptons sur vous, professionnels de santé ainsi que formateurs, pour nous épauler.... et non faire des jugements de valeur comme vous le faites!!!!
Alors, peut-être que V Benet a eu une expérience malencontreuse avec une étudiante, mais cela n'amène pas à faire des généralités...
V. Benet a dit :
LE critère de choix de stage, dans ma promo, c'est : 1°) moins de 15 minutes de transport, 2°) travail en 12 heures pour avoir des jours de repos.
Non personnellement quand j'ai l'opportunité de choisir mes stages ( et croyez moi j'en ai profité puisque tous mes stages sont imposés hormis les stages optionnels ), je choisis justement un lieu de stage loin de chez moi qui me permette de découvrir un service spécifique...
Voilà tout ça pour vous demander d'être plus indulgent et de penser à ceux qui triment comme moi et qui se prennent de plein fouet toutes ces remarques...
Merci de m'avoir lu.
Mimine, fort malheureusement, la minorité rejaillit sur la majorité silencieuse ..... Et ce sont les expériences "malheureuses" qui restent en mémoire. On se souvient de l'étudiante qui a préparé l'héparine avec 20 cc de potassium, même 5 ans après son passage. Toutes les autres sont noyées dans la masse.
Le profil de l'étudiant intégrant les IFSI a changé. Vous n'y pouvez rien.
Mais je suis entièrement d'accord avec vous, et je l'ai dit plus haut, tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier.
Il me semblait interessant de faire vous faire profiter de cette expérience. L'idée de départ n'était pas de stigmatiser les étudiants.
....... on pourrait aussi le faire sur les formateurs qui sont en IFSI parce qu'on ne sait pas quoi faire d'eux ailleurs .... !
Le profil de l'étudiant intégrant les IFSI a changé. Vous n'y pouvez rien.
Mais je suis entièrement d'accord avec vous, et je l'ai dit plus haut, tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier.
Il me semblait interessant de faire vous faire profiter de cette expérience. L'idée de départ n'était pas de stigmatiser les étudiants.

....... on pourrait aussi le faire sur les formateurs qui sont en IFSI parce qu'on ne sait pas quoi faire d'eux ailleurs .... !

VB - IDE
je me permets de réagir par rapport aux différents propos concerant les difficultés rencontrées par les uns et les autres avec les ESI.
- j'ai personnellement fait une enquête sur une promo infirmière et réalisé 55 entretiens indiviudels sur les motivations et sur le regard des étudianst porté sur les gens qui les forment formateur / stage. les motivations sont assez clair, le besoin de sécurité arrive largement en tête ( sécurité de l'emploi, de l'argent , ...). on en pense ce que l'on en veut , ça a au moins l'avantage d'être honnete comme position et cohérent. les étudinats attendent aussi énormément des enseignants : recettes miracles de soin , technique qui "fonctionnent à chaque fois" , encouragement, etc ... les attentes sont assez irréaliste mais là aussi , on sent les gens ayant besoin d'etre rassuré car ils sont conscient du malaise que procure la confrontation des savoirs à la pratiques.
- la tenue et le comportement des élèves : j'ai été obligé d'intervenir 3 fois pour demander à des étudinats de faire attention à leur façon de s'habiller. c'est ressent , et j'avoue que ça m'a mis mal à l'aise mais c'était pour leur sécurité ( le string qui dépasse quand on soigne des psychotiques ça peut devenir dangereux qurtout s'il y a deja eu des passegs à l'acte . le pantalon de raper , c'est jolie mais vis à vis des visites ça peut surprendre , s'assoir en tailleur dans le bureau du cadre lors de l'entretien de demi stage c'est pas top non plus, etc...) Mais est ce vraiment notre rôle ? comme je dis souvent, je suis pas votre mère ( quoi qu'ils ont peu etre plus besoin d'un père finalment ) !
- les équipes soignantes ont l'impression que les IFSI passe à coté de pas mal de chose , je dirais même de l'essentiel. les étudinats apprennent les diagnostics infirmiers. ils les casent dans les démarches de soin au détriment de la cohétences des soins. ex : on parle de dinamique familiale boulversé en premier alors que le patient est psychotique à fond les gamelles avec un risque de passage à l'acte majeur. certain entendent parler de PNL ou d'AT et ne connaissent même pas les thérapie classique qui elle sont au programme et ont un fondé scientifique.
mais finalement, les étudinats d'aujurd'hui ne sont ils pas simplemnt représentatif de la population ? le bachotage ( une eleve de 3eme année , à 4 semaine du DE m'a dit qu'elle n'avait jamais entendu parlé de neuroleptique) n'est il pas inévitable? on univertitialise les étude , or le bachotage est bien connu des prof de fac? pas de control finale , alors pourquoi travailler en continu?
je finirai aussi par la responsabilité que nous avons par rapport aux étudiants. c'est aussi à nous d'arreter certain d'entre eux. mais effectivement c'est pas facile . en plus les étudiants deposent des recours, bouscule la hierarchie que nous avons admis ( parce que notre référenciel culturel est différent) , nous renvoie des choses difficiles ( quand je colle des étudiants sur des medocs ou des pathos , certain me répondent qu'ils ont demandé à certains collègues qui n'ont pas su répondre. là aussi, ça veut dire koi ? )
- j'ai personnellement fait une enquête sur une promo infirmière et réalisé 55 entretiens indiviudels sur les motivations et sur le regard des étudianst porté sur les gens qui les forment formateur / stage. les motivations sont assez clair, le besoin de sécurité arrive largement en tête ( sécurité de l'emploi, de l'argent , ...). on en pense ce que l'on en veut , ça a au moins l'avantage d'être honnete comme position et cohérent. les étudinats attendent aussi énormément des enseignants : recettes miracles de soin , technique qui "fonctionnent à chaque fois" , encouragement, etc ... les attentes sont assez irréaliste mais là aussi , on sent les gens ayant besoin d'etre rassuré car ils sont conscient du malaise que procure la confrontation des savoirs à la pratiques.
- la tenue et le comportement des élèves : j'ai été obligé d'intervenir 3 fois pour demander à des étudinats de faire attention à leur façon de s'habiller. c'est ressent , et j'avoue que ça m'a mis mal à l'aise mais c'était pour leur sécurité ( le string qui dépasse quand on soigne des psychotiques ça peut devenir dangereux qurtout s'il y a deja eu des passegs à l'acte . le pantalon de raper , c'est jolie mais vis à vis des visites ça peut surprendre , s'assoir en tailleur dans le bureau du cadre lors de l'entretien de demi stage c'est pas top non plus, etc...) Mais est ce vraiment notre rôle ? comme je dis souvent, je suis pas votre mère ( quoi qu'ils ont peu etre plus besoin d'un père finalment ) !
- les équipes soignantes ont l'impression que les IFSI passe à coté de pas mal de chose , je dirais même de l'essentiel. les étudinats apprennent les diagnostics infirmiers. ils les casent dans les démarches de soin au détriment de la cohétences des soins. ex : on parle de dinamique familiale boulversé en premier alors que le patient est psychotique à fond les gamelles avec un risque de passage à l'acte majeur. certain entendent parler de PNL ou d'AT et ne connaissent même pas les thérapie classique qui elle sont au programme et ont un fondé scientifique.
mais finalement, les étudinats d'aujurd'hui ne sont ils pas simplemnt représentatif de la population ? le bachotage ( une eleve de 3eme année , à 4 semaine du DE m'a dit qu'elle n'avait jamais entendu parlé de neuroleptique) n'est il pas inévitable? on univertitialise les étude , or le bachotage est bien connu des prof de fac? pas de control finale , alors pourquoi travailler en continu?
je finirai aussi par la responsabilité que nous avons par rapport aux étudiants. c'est aussi à nous d'arreter certain d'entre eux. mais effectivement c'est pas facile . en plus les étudiants deposent des recours, bouscule la hierarchie que nous avons admis ( parce que notre référenciel culturel est différent) , nous renvoie des choses difficiles ( quand je colle des étudiants sur des medocs ou des pathos , certain me répondent qu'ils ont demandé à certains collègues qui n'ont pas su répondre. là aussi, ça veut dire koi ? )
- Casey
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Suite à ce que dit Armanoid, je me demandais pourquoi l'écrit final avait été retiré car je suis siplomée de 2003 et cet écrit m'obligeait à tout réviser avant une prise de fonction. Or, je m'aperçois souvent qu'une fois le module passé, certains et non pas tous, ne reviennent plus sur leur modules et parfois oublient carrément leur classique comme l'héparine, les normes de la glycémie pour se concentrer sur la pratique des gestes.
J'aime leur poser la question "pourquoi tu fais tel geste ou quelle surveillance fais-tu ?"
Il y a peut être moins de sélection au début mais il serait bon surtout, de garantir un niveau de connaissances pratiques et théoriques de fin d'études (ce que permettait l'écrit puis la MSP DE). On parle de beaucoup de choses dans la formation qui est dense mais je la trouve pas assez approfondie sur les choses essentielles telles qu'anat-physio-pharmaco.
Du moins c'est mon point de vue et en tant qu'IDE encadrant des ESI.
J'aime leur poser la question "pourquoi tu fais tel geste ou quelle surveillance fais-tu ?"
Il y a peut être moins de sélection au début mais il serait bon surtout, de garantir un niveau de connaissances pratiques et théoriques de fin d'études (ce que permettait l'écrit puis la MSP DE). On parle de beaucoup de choses dans la formation qui est dense mais je la trouve pas assez approfondie sur les choses essentielles telles qu'anat-physio-pharmaco.
Du moins c'est mon point de vue et en tant qu'IDE encadrant des ESI.
C'est effectivement une des déviances, des perversions, de ce système de notation. Mais nous partons du principe que l'étudiant est adulte, majeur, prend à coeur sa formation. C'est souvent faux, mais je ne leur jette pas la pierre. Il faut 1 à 2 ans pour comprendre qu'on ne valide pas des modules pour la note, mais bel et bien pour soigner des personnes, au final .....
Toutes les formations universitaires sont sanctionnées par la validation (ou non !) d'un mémoire. L'évolution de la formation a pour but de cheminer doucement vers une formation universitaire, dont nous allons fort probablement hériter des perversions connues. Entre autre, un écrémage fort en début de formation. Ce sera au détriment des personnes en formation professionnelles ........ sauf si la VAE se met en place rapidement. Parce que ça aussi, on y arrive !!!
Toutes les formations universitaires sont sanctionnées par la validation (ou non !) d'un mémoire. L'évolution de la formation a pour but de cheminer doucement vers une formation universitaire, dont nous allons fort probablement hériter des perversions connues. Entre autre, un écrémage fort en début de formation. Ce sera au détriment des personnes en formation professionnelles ........ sauf si la VAE se met en place rapidement. Parce que ça aussi, on y arrive !!!

VB - IDE
dial tres interressant pour lequel je souhaiterais apporter ma pierre : je suis diplomé depuis 11 ans et j observe depuis quelques mois les nouveaux diplomés;le retrait de l examen final est une erreur monumentale ; certains (pour ne choquer personne) de ces IDE nouvelles formule ont bachotés leurs modules, validé et oublié dans la foulée tout ce qui ne les interressait pas ou tres peu; je ne leur jetterai pas la pierre , j ai fait de meme sitot le DE en poche: l ORL, l ophtalmo, la dermato ne m ayant pas passionné , ma memoire a privilégié cardio, neuro etc ; sauf que pas de bol, premier poste hopital militaire(eh oui, a l epoque, c etait encore obligatoire!!) en dermato et cardio ; J integre un CHU en sortant , bingo , ORL!!! Par conscience professionnelle, j ai fait l effort de repartir potasser ces patho dans les bouquins.....mais conscience professionnelle est malheureusement un vocabulaire en voie de disparition ( qui n a jamais entendu "allez aujourd hui , on fait vite les trans parce que hier, j ai pointé en retard a 14h02"???)
ok, on manque de pretendants dans les ifsi mais cela oblige t il a recruter des gens qu on sait "limites" pour cette profession?Ce sont ces personnes qui nous soigneront dans les années à venir (pensez a demander votre bassin avant 13h45 , apres c est trop tard , je finis a 14h!!!)
Autre chose, Armanoid, le string qui depasse, ca gene qu en psy!!!
Parcontre , leopold a bien resumé la situation sur le terrain : la gestuelle vient avec la pratique reguliere; poser un cath, sonder , avec l experience , tout le monde y arrive avec plus ou moins de bonheur; mais comprendre pourquoi on fait les choses est tres important et malheureusement les etudaints viennent souvent en stage faire des gestes et oublient le pourquoi de ces gestes.
ok, on manque de pretendants dans les ifsi mais cela oblige t il a recruter des gens qu on sait "limites" pour cette profession?Ce sont ces personnes qui nous soigneront dans les années à venir (pensez a demander votre bassin avant 13h45 , apres c est trop tard , je finis a 14h!!!)
Autre chose, Armanoid, le string qui depasse, ca gene qu en psy!!!

Parcontre , leopold a bien resumé la situation sur le terrain : la gestuelle vient avec la pratique reguliere; poser un cath, sonder , avec l experience , tout le monde y arrive avec plus ou moins de bonheur; mais comprendre pourquoi on fait les choses est tres important et malheureusement les etudaints viennent souvent en stage faire des gestes et oublient le pourquoi de ces gestes.
- ematitou
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Bonsoir,
Je voulais réagir sur votre sujet.
Je suis élève de 1ère année, je n'ai fait qu'un stage pour l'instant, et j'ai eu 2 mois de cours.
J'ai passé 2 évals, (une première partie sur 40 en octobre, et une seconde sur 60 cette semaine).
Je vous rejoints complètement lorsque vous dites que certains étudiants ne cherchent pas à comprendre le pourquoi du comment de tel ou tel traitement.
Comprendre le fonctionnement du corps humain, son anat-physio me paraît la base du soin.
Beaucoup révisent en apprenant par coeur, par exemple la liste des pathologies en pneumo et le traitement, sans forcément comprendre le fonctionnement.
J'ai passé un temps fou à comprendre la petite et la grande circulation ainsi que les échanges gazeux (je ne suis pas issue d'une bas S ou SMS donc c'est un peu nouveau pour moi
).
Et bien certaines filles de ma promo m'ont dit que c'était du temps de perdu puisque lors de l'éval on ne nous demandait pas d'expliquer tout ça. J'ai trouvé ça très inquiétant qu'elles ne comprennent pas qu'il n'est pas question d'évaluation mais de compréhension des actes que l'on va accomplir.
Je comprends votre réaction V.Benet, ainsi que Léopold, les règles de bases de la société ont été oubliées. On dit souvent que les gens conduisent n'importe comment en voiture, qu'ils se croient seuls sur les routes, mais je crois que c'est le reflet de l'individualisme et du non respect actuels qui règnent en France.
Quant à savoir le nombre d'heures concernant la pédagogie dans notre formation, une question simple :
Est ce à un IFSI d'éduquer des personnes majeures ???
Bon courage pour la suite,
Emma
Je voulais réagir sur votre sujet.
Je suis élève de 1ère année, je n'ai fait qu'un stage pour l'instant, et j'ai eu 2 mois de cours.
J'ai passé 2 évals, (une première partie sur 40 en octobre, et une seconde sur 60 cette semaine).
Je vous rejoints complètement lorsque vous dites que certains étudiants ne cherchent pas à comprendre le pourquoi du comment de tel ou tel traitement.
Comprendre le fonctionnement du corps humain, son anat-physio me paraît la base du soin.
Beaucoup révisent en apprenant par coeur, par exemple la liste des pathologies en pneumo et le traitement, sans forcément comprendre le fonctionnement.
J'ai passé un temps fou à comprendre la petite et la grande circulation ainsi que les échanges gazeux (je ne suis pas issue d'une bas S ou SMS donc c'est un peu nouveau pour moi

Et bien certaines filles de ma promo m'ont dit que c'était du temps de perdu puisque lors de l'éval on ne nous demandait pas d'expliquer tout ça. J'ai trouvé ça très inquiétant qu'elles ne comprennent pas qu'il n'est pas question d'évaluation mais de compréhension des actes que l'on va accomplir.
Je comprends votre réaction V.Benet, ainsi que Léopold, les règles de bases de la société ont été oubliées. On dit souvent que les gens conduisent n'importe comment en voiture, qu'ils se croient seuls sur les routes, mais je crois que c'est le reflet de l'individualisme et du non respect actuels qui règnent en France.
Quant à savoir le nombre d'heures concernant la pédagogie dans notre formation, une question simple :
Est ce à un IFSI d'éduquer des personnes majeures ???
Bon courage pour la suite,
Emma
3ème année : petite pause bébé
J'ai lu avec attention ce long post et à aucun moment je n'ai lu CADRE DE PROXIMITE!!
Les étudiants sont encadrés par des ides, des as, évalués par des formateurs.... Quid du cadre de santé du service? N'y a t'il pas une coopération à optimiser cadre de terrain-cadre formateur? le sens, l'adéquation théorie/ pratique ne seraient ils pas liés à une communication entre ces cadres issus d'une formation commune et ayant des activités différentes mais ...complémentaires?
energi. cadre de santé.
Les étudiants sont encadrés par des ides, des as, évalués par des formateurs.... Quid du cadre de santé du service? N'y a t'il pas une coopération à optimiser cadre de terrain-cadre formateur? le sens, l'adéquation théorie/ pratique ne seraient ils pas liés à une communication entre ces cadres issus d'une formation commune et ayant des activités différentes mais ...complémentaires?
energi. cadre de santé.
Ah, ..... energi, ..... le pays de Candy, c'était quand on était jeunes !!!!!
Bon, j'abuse, mais sincèrement, sur le trimestre passé, je n'ai rencontré que des cadres à la tête dans le guidon, désabusés, désarçonnés, qui étaient OK sur le principe du partenariat, mais qui me faisaient passer en n° 26 ou 27 sur la liste de leur priorités.
Même les services avec lesquels j'estime travailler en réel partenariat sont dans la panade. Les MSP où j'ai la chance d'avoir un co-jury se comptent sur les doigts d'une main. Et ce n'est pas un manque d'envie, un manque de prise de responsabilité, c'est tout simplement le fait de cadres qui ont un agenda hallucinant, où la formation des jeunes n'a pas la place requise. Parce que la politique institutionnelle fait que les étudiants ne sont pas la priorité, aujourd'hui, pour la majorité des établissements en France, et que l'encadrement fait effectivement partie de nos superbes textes de loi, mais qu'aucun indicateur de charge de travail n'en tient compte !!!!!!!!
Bon, j'abuse, mais sincèrement, sur le trimestre passé, je n'ai rencontré que des cadres à la tête dans le guidon, désabusés, désarçonnés, qui étaient OK sur le principe du partenariat, mais qui me faisaient passer en n° 26 ou 27 sur la liste de leur priorités.
Même les services avec lesquels j'estime travailler en réel partenariat sont dans la panade. Les MSP où j'ai la chance d'avoir un co-jury se comptent sur les doigts d'une main. Et ce n'est pas un manque d'envie, un manque de prise de responsabilité, c'est tout simplement le fait de cadres qui ont un agenda hallucinant, où la formation des jeunes n'a pas la place requise. Parce que la politique institutionnelle fait que les étudiants ne sont pas la priorité, aujourd'hui, pour la majorité des établissements en France, et que l'encadrement fait effectivement partie de nos superbes textes de loi, mais qu'aucun indicateur de charge de travail n'en tient compte !!!!!!!!
VB - IDE
Eh bien!! d'après ce que nous dit V.B, il y a du souci à se faire.
Le mois prochain, je vais faire mon stage pédago en IFSI, j'avais déjà les "boules" : avec ce que je viens de lire, je les ai encore plus!!
Le mois prochain, je vais faire mon stage pédago en IFSI, j'avais déjà les "boules" : avec ce que je viens de lire, je les ai encore plus!!
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
V. Benet a écrit :... Ce n'est pas l'endroit approprié, mais c'est un pré requis indispensable à notre profession, même si dans la vraie vie, on observe des choses différentes.
Un peu de politesse ne fait de mal à personnes...

Et c'est pas à l'IFSI d'apprendre ce genre de choses. C'est à l'étudiant de se prendre un minimum en charge