La profession infirmière s'unit pour la création d'un ordre
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revenge of anesthesith a écrit :qu'on fasse un vrai sondage, avec seulement les gens autorisés, c'est-à-dire les diplômés qui seuls ont le droit d'exercer.
Vous voyez, nous pouvons être d'accord sur certains points. En ce qui concerne l'ordre, les étudiants ne peuvent avoir qu'un avis consultatif. Un ordre professionnel est construit par et pour des professionnels.
revenge of anesthesith a écrit :[...]comment voulez vous être pris au sérieux, quand on peut lire ailleurs, la querelle entre apoiif et groupe st anne, et qu'un serait plus légitime que l'autre, plus compétent, avec un projet aux structures moins lourdes...
C'est normal que les gens ne soient pas d'accord sur tout. Encore une fois, l'important est ce qu'on fera d'un ordre. Il faut donc prévoir une structure amendable par un processus démocratique. Et comme dans tout processus démocratique, il y aura une majorité satisfaite et une minorité insatisfaite (ou partiellement satisfaite). C'est la démocratie, et c'est pour l'instant le moins mauvais système qui ait fait la preuve de sa viabilité.
Ben moi je ne crois pas du tout qu'un "sondage" puisse donner une légitimité suffisante.
Selon que vous ferez ce "sondage" sur le site de l'APOIIF ou de la CGT, vous n'obtiendrez pas le même résultat...
Il faudrait vraiment organiser un référendum des IDE.
Si l'Ordre est créé, il faudra bien organiser des élections...
Ca ne serait pas possible avant ?
Ben alors même après, à chaque élection, prévoir une "case" pour fermer l'Ordre, en cas de majorité absolue désapprouvante...
Là ça serait une preuve de légitimité :
une infirmière = 1 voix
et en cas de "machin" devenu inutile, vote de censure.
ART. 1 : Les infirmières veillent à la "moralité" de l'Ordre..!

Selon que vous ferez ce "sondage" sur le site de l'APOIIF ou de la CGT, vous n'obtiendrez pas le même résultat...

Il faudrait vraiment organiser un référendum des IDE.
Si l'Ordre est créé, il faudra bien organiser des élections...
Ca ne serait pas possible avant ?
Ben alors même après, à chaque élection, prévoir une "case" pour fermer l'Ordre, en cas de majorité absolue désapprouvante...
Là ça serait une preuve de légitimité :
une infirmière = 1 voix
et en cas de "machin" devenu inutile, vote de censure.

ART. 1 : Les infirmières veillent à la "moralité" de l'Ordre..!

- revenge of anesthesith
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On va reprendre dans le calme.
l'ordre est ajourné.
les partisans de l'ordre nous ont seriné tout le temps, qu'il ne devait pas y avoir de non diplômés IDE, autorisés à exercer.
ils nous ont dit que les IDE syndiqués ne représentaient que 4% de la profession IDE.
ils se sont gobergés du résultat d'un sondage "inattaquable" ou plus de 90 % de la profession se disait pour l'ordre IDE.
Mais,
deux groupes ont menés le projet chacun dans leur coin.
chacun pensant avoir raison, et l'autre étant mauvais par définition.
ça partait bien l'idée fédératrice...
mais,
dans le sondage inattaquable on peut voir ceci:
Sondage réalisé sur le site infirmiers.com du 03/08/05 au 24/10/05
Resultats du sondage :
Nombre d'etudiants ayant participés au sondage : 670
Nombre d'infirmiers ayant participés au sondage : 2014
donc là pas de problème, on accepte que les non diplômés, donc ceux qui n'ont pas le droit d'exercer puissent voter.
un IDE = une voix
un non diplômé aussi tant qu'à faire.
ça sera toujours ça de plus.
Qu'on m'argumente sur la pertinence du principe qui fait accepter le vote de non professionnels et refuser les mêmes non professionnels à l'exercice de la profession...
j'écarte donc sur le principe édicté par les partisans de l'ordre, les non professionnels qui ont participé à ce vote.
reste 1344 IDE consultées.
ce qui représente moins de 0,25 % de la profession !!
On appréciera le fait de dénier la représentativité des 4% des syndicats, et de se gaver de ce sondage "dont la majorité des IDE se réclame".
alors je sais bien, les lois statistiques sont imparables
1000 personnes sont représentatives...
etc...
soit.
Mais,
mercredi matin, le fatah (Acronyme inversé - signifiant " victoire " ou " conquête " - de Harakat Al-Tahrir Al Filistini) avait remporté les élections en palestine avec 9 sièges d'avance.
mercredi soir, le Hamas finalement l'emportait.
hamas ((en arabe: حماس - « enthousiasme », qui est l'acronyme de: Harakat al-Muqawama al-Islamiya ou حركة المقاومة الاسلامية, ce qui signifie « Le mouvement de résistance islamique »)
J'ai donc eu l'image de philippe Jaffré, ex directeur d'un institut de sondage qui tirait une drôle de gueule sur TF1 après l'annonce du deuxième tour de la présidentielle.
Pourtant les lois statistiques étaient formelles...
Même si on peut argumenter que la politique ne fait pas partie de ces certitudes, car on peut cacher son vote au sondeur.
Tout ceci est donc amusant.
Et contradictoire.
On a voulu un ordre.
Deux groupes se sont mis à travailler chacun de leur côté, alors qu'il aurait sans doute fallut s'unir.
on a refusé d'emblée l'exercice des non professionnels en France.
mais on a accepté le vote des non professionnels pour un sondage hautement critiquable car mal fait.
on a critiqué les 4% des syndicats.
mais on s'est vautré dans les délices d'une majorité supposée riche de ses 0,25% de représentativité...
Tout ceci m'apparait pour le moins riche d'enseignement.
Si on veut un ordre, il ne faut pas commencer par le désordre.
si on veut une structure qui représente vraiment la profession, il faut que les vrais professionnels puissent s'exprimer.
il faut qu'ils soient tous au courant.
ce qui n'est absolument pas le cas, loin de là.
Bref, je me demande au bout du compte si cet échec n'est pas imputable pour une part, non pas aux opposants, mais aux partisans.
De leur dissension est née la confusion.
je ris déjà en pensant à la guerre qui aurait certainement éclatée si le groupe st anne avait eu plus ou moins de représentants à la tête de l'ordre par rapport à l'apoiif.
Et que les partisans de l'ordre ne me disent pas le contraire, on peut lire ailleurs, alors que l'ordre est ajourné, que la responsabilité de l'échec est déjà reporté contre un groupe pro-ordre.
ambiance...
à se discréditer de la sorte, ne pas s'étonner de voir les professionnels se détourner.
l'ordre est ajourné.
les partisans de l'ordre nous ont seriné tout le temps, qu'il ne devait pas y avoir de non diplômés IDE, autorisés à exercer.
ils nous ont dit que les IDE syndiqués ne représentaient que 4% de la profession IDE.
ils se sont gobergés du résultat d'un sondage "inattaquable" ou plus de 90 % de la profession se disait pour l'ordre IDE.
Mais,
deux groupes ont menés le projet chacun dans leur coin.
chacun pensant avoir raison, et l'autre étant mauvais par définition.
ça partait bien l'idée fédératrice...
mais,
dans le sondage inattaquable on peut voir ceci:
Sondage réalisé sur le site infirmiers.com du 03/08/05 au 24/10/05
Resultats du sondage :
Nombre d'etudiants ayant participés au sondage : 670
Nombre d'infirmiers ayant participés au sondage : 2014
donc là pas de problème, on accepte que les non diplômés, donc ceux qui n'ont pas le droit d'exercer puissent voter.
un IDE = une voix
un non diplômé aussi tant qu'à faire.
ça sera toujours ça de plus.
Qu'on m'argumente sur la pertinence du principe qui fait accepter le vote de non professionnels et refuser les mêmes non professionnels à l'exercice de la profession...
j'écarte donc sur le principe édicté par les partisans de l'ordre, les non professionnels qui ont participé à ce vote.
reste 1344 IDE consultées.
ce qui représente moins de 0,25 % de la profession !!
On appréciera le fait de dénier la représentativité des 4% des syndicats, et de se gaver de ce sondage "dont la majorité des IDE se réclame".
alors je sais bien, les lois statistiques sont imparables
1000 personnes sont représentatives...
etc...
soit.
Mais,
mercredi matin, le fatah (Acronyme inversé - signifiant " victoire " ou " conquête " - de Harakat Al-Tahrir Al Filistini) avait remporté les élections en palestine avec 9 sièges d'avance.
mercredi soir, le Hamas finalement l'emportait.
hamas ((en arabe: حماس - « enthousiasme », qui est l'acronyme de: Harakat al-Muqawama al-Islamiya ou حركة المقاومة الاسلامية, ce qui signifie « Le mouvement de résistance islamique »)
J'ai donc eu l'image de philippe Jaffré, ex directeur d'un institut de sondage qui tirait une drôle de gueule sur TF1 après l'annonce du deuxième tour de la présidentielle.
Pourtant les lois statistiques étaient formelles...
Même si on peut argumenter que la politique ne fait pas partie de ces certitudes, car on peut cacher son vote au sondeur.
Tout ceci est donc amusant.
Et contradictoire.
On a voulu un ordre.
Deux groupes se sont mis à travailler chacun de leur côté, alors qu'il aurait sans doute fallut s'unir.
on a refusé d'emblée l'exercice des non professionnels en France.
mais on a accepté le vote des non professionnels pour un sondage hautement critiquable car mal fait.
on a critiqué les 4% des syndicats.
mais on s'est vautré dans les délices d'une majorité supposée riche de ses 0,25% de représentativité...
Tout ceci m'apparait pour le moins riche d'enseignement.
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si on veut une structure qui représente vraiment la profession, il faut que les vrais professionnels puissent s'exprimer.
il faut qu'ils soient tous au courant.
ce qui n'est absolument pas le cas, loin de là.
Bref, je me demande au bout du compte si cet échec n'est pas imputable pour une part, non pas aux opposants, mais aux partisans.
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je ris déjà en pensant à la guerre qui aurait certainement éclatée si le groupe st anne avait eu plus ou moins de représentants à la tête de l'ordre par rapport à l'apoiif.
Et que les partisans de l'ordre ne me disent pas le contraire, on peut lire ailleurs, alors que l'ordre est ajourné, que la responsabilité de l'échec est déjà reporté contre un groupe pro-ordre.
ambiance...
à se discréditer de la sorte, ne pas s'étonner de voir les professionnels se détourner.
des cathlons, à fond la forme !
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
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Un ordre infirmier pour être reconnus
L’objectif des partisans de la création d’un Ordre Infirmier est de disposer d’une structure intervenant sur l’ensemble de l’exercice professionnel, sur le modèle des ordres infirmiers existant dans d’autres pays d’Europe, en particulier l’Espagne. L’idée d’une copie conforme à l’ordre des médecins est unanimement rejetée.
La formule juridique "ordre professionnel" a été retenue, car elle est la seule à autoriser l’adhésion obligatoire, dans le respect de la Constitution et de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme. Malgré de multiples tentatives, la profession ne peut se structurer par elle même, elle a donc impérativement besoin de ce "coup de pouce" réglementaire.
Au-delà de la défense d’intérêts corporatistes, il est grand temps d’engager une réelle réflexion sur la place de la profession infirmière, et ce dans une approche citoyenne de la santé. Nous voulons permettre à toute infirmière de s’impliquer dans le débat public que constitue aujourd’hui la santé et la protection sociale.
Nous souhaitons défendre les droits comme les devoirs du citoyen, nous refuser à tout discours "politiquement correct", à l’acceptation du fait accompli, de la pseudo évidence. Nous voulons conjuguer la philosophie des soins et une réalité économique, sans en accepter la prétendue infaillible contrainte.
Nous voulons un Ordre de la Profession Infirmière, non pour sa valeur disciplinaire, mais pour permettre la cohésion des infirmières, et défendre la qualité des prestations qu’elles délivrent au public. Nous ne supportons plus de voir des technocrates décider pour les infirmières ce qui est bien pour elles. Dans le cadre d’une structure nationale, c’est aux infirmières de gérer l’ensemble de leur exercice professionnel.
Les missions de cet ordre infirmier ont été élaborées collectivement par une quarantaine d’associations et syndicats infirmiers. C’est la première fois que toutes les "tribus gauloises" de la profession s’entendent sur un document commun. Dans un milieu porté à l’autodestruction et aux querelles intestines, c’est un moment rare.
Car le discours tenu par les infirmières sur elles-mêmes, sur leur profession, est un discours plus défaitiste que confiant, plus dévalorisant que valorisant, plus destructif que constructif. Comme si la profession toute entière était atteinte d’un grave syndrome dépressif collectif, d’une crise existentielle, inquiétante pour sa survie.
Lorsque nous disons que nous n’avons pas d’autonomie, pas de pouvoir, pas de zone de décision, que nous sommes de simples exécutantes, voulons-nous dire que nous nous considérons comme des esclaves, des opprimés, des subordonnés ? Si telle est l’opinion que nous avons de nous-mêmes, il n’est pas étonnant que l’avenir nous paraisse sombre et inquiétant.
L’infirmière d’aujourd’hui, mais plus encore celle de demain, sera confrontée à un triple défi : elle devra être à la fois technicienne du soin, relationnelle dans le soin, ainsi qu’éducatrice de la santé. L’infirmière doit se "prendre en valeur", c’est à dire à la fois se prendre elle-même en charge, et prendre pleinement conscience de sa valeur.
L’infirmière ne doit pas attendre la considération d’autrui du fait de son travail, mais se considérer et faire considérer son travail. Il faut qu’elle se persuade qu’elle est irremplaçable, et qu’elle mette tout en oeuvre pour l’affirmer et le montrer. La création d’un ordre n’est pas une fin en soi. C’est l’instrument par lequel la profession pourra enfin s’affirmer.
Thierry Amouroux, Président du SNPI,
Syndicat National des Professionnels Infirmiers
01.48.78.69.26
La formule juridique "ordre professionnel" a été retenue, car elle est la seule à autoriser l’adhésion obligatoire, dans le respect de la Constitution et de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme. Malgré de multiples tentatives, la profession ne peut se structurer par elle même, elle a donc impérativement besoin de ce "coup de pouce" réglementaire.
Au-delà de la défense d’intérêts corporatistes, il est grand temps d’engager une réelle réflexion sur la place de la profession infirmière, et ce dans une approche citoyenne de la santé. Nous voulons permettre à toute infirmière de s’impliquer dans le débat public que constitue aujourd’hui la santé et la protection sociale.
Nous souhaitons défendre les droits comme les devoirs du citoyen, nous refuser à tout discours "politiquement correct", à l’acceptation du fait accompli, de la pseudo évidence. Nous voulons conjuguer la philosophie des soins et une réalité économique, sans en accepter la prétendue infaillible contrainte.
Nous voulons un Ordre de la Profession Infirmière, non pour sa valeur disciplinaire, mais pour permettre la cohésion des infirmières, et défendre la qualité des prestations qu’elles délivrent au public. Nous ne supportons plus de voir des technocrates décider pour les infirmières ce qui est bien pour elles. Dans le cadre d’une structure nationale, c’est aux infirmières de gérer l’ensemble de leur exercice professionnel.
Les missions de cet ordre infirmier ont été élaborées collectivement par une quarantaine d’associations et syndicats infirmiers. C’est la première fois que toutes les "tribus gauloises" de la profession s’entendent sur un document commun. Dans un milieu porté à l’autodestruction et aux querelles intestines, c’est un moment rare.
Car le discours tenu par les infirmières sur elles-mêmes, sur leur profession, est un discours plus défaitiste que confiant, plus dévalorisant que valorisant, plus destructif que constructif. Comme si la profession toute entière était atteinte d’un grave syndrome dépressif collectif, d’une crise existentielle, inquiétante pour sa survie.
Lorsque nous disons que nous n’avons pas d’autonomie, pas de pouvoir, pas de zone de décision, que nous sommes de simples exécutantes, voulons-nous dire que nous nous considérons comme des esclaves, des opprimés, des subordonnés ? Si telle est l’opinion que nous avons de nous-mêmes, il n’est pas étonnant que l’avenir nous paraisse sombre et inquiétant.
L’infirmière d’aujourd’hui, mais plus encore celle de demain, sera confrontée à un triple défi : elle devra être à la fois technicienne du soin, relationnelle dans le soin, ainsi qu’éducatrice de la santé. L’infirmière doit se "prendre en valeur", c’est à dire à la fois se prendre elle-même en charge, et prendre pleinement conscience de sa valeur.
L’infirmière ne doit pas attendre la considération d’autrui du fait de son travail, mais se considérer et faire considérer son travail. Il faut qu’elle se persuade qu’elle est irremplaçable, et qu’elle mette tout en oeuvre pour l’affirmer et le montrer. La création d’un ordre n’est pas une fin en soi. C’est l’instrument par lequel la profession pourra enfin s’affirmer.
Thierry Amouroux, Président du SNPI,
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Re: Un ordre infirmier pour être reconnus
SNPI syndicat infirmier a écrit :
Nous souhaitons défendre les droits comme les devoirs du citoyen
à quel titre ???
Restons dans le domaine de la profession.
Nous ne sommes pas les samaritains de la société.
et pour le coup c'est l'ordre des avocats qui va vous tombez dessus pour exercice illégale de la profession !
Car le discours tenu par les infirmières sur elles-mêmes, sur leur profession, est un discours plus défaitiste que confiant, plus dévalorisant que valorisant, plus destructif que constructif. Comme si la profession toute entière était atteinte d’un grave syndrome dépressif collectif, d’une crise existentielle, inquiétante pour sa survie.
parce qu'évidemment, un ordre va nous augmenter nos salaires et baisser nos charges de travail...
Lorsque nous disons que nous n’avons pas d’autonomie, pas de pouvoir, pas de zone de décision, que nous sommes de simples exécutantes, voulons-nous dire que nous nous considérons comme des esclaves, des opprimés, des subordonnés ?
I had a dream...c'est Raçines ou quoi ?
L’infirmière d’aujourd’hui, mais plus encore celle de demain, sera confrontée à un triple défi : elle devra être à la fois technicienne du soin, relationnelle dans le soin, ainsi qu’éducatrice de la santé.
Ah bon ? Ce n'est pas déjà le cas ??
Mince j'ai manqué un épisode de la saga moi ...
Il faut qu’elle se persuade qu’elle est irremplaçable
tout le monde est indispensable.
Nul n'est irremplaçable.
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la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
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Bonjour,
je m'apperçois que les jeux de pouvoir sont toujours d'actualité. Je pense tout d'abord que si un ordre inf. est créé c'est une chose positif. Je comprend que les syndicats (sud, cgt...) sont contre. Ils vont perdre très gros car pour beaucoup de choses c'est l'ordre inf. qui décidra. bonne chose
Comme disent certains, qui va défendre les salaires ? Pour le moment les syndicats font rien a part défendre leurs avantages acquis.
D'autres parlent d'une cotisation, pour etre syndiqué tu as une cotisation.Oui
Il faut créer un ordre mais un vrai, pas un ordre fait de syndicalistes qui ne seront pas juste et équitable.
je m'apperçois que les jeux de pouvoir sont toujours d'actualité. Je pense tout d'abord que si un ordre inf. est créé c'est une chose positif. Je comprend que les syndicats (sud, cgt...) sont contre. Ils vont perdre très gros car pour beaucoup de choses c'est l'ordre inf. qui décidra. bonne chose
Comme disent certains, qui va défendre les salaires ? Pour le moment les syndicats font rien a part défendre leurs avantages acquis.
D'autres parlent d'une cotisation, pour etre syndiqué tu as une cotisation.Oui
Il faut créer un ordre mais un vrai, pas un ordre fait de syndicalistes qui ne seront pas juste et équitable.
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Re: Un ordre infirmier pour être reconnus
revenge of anesthesith a écrit :parce qu'évidemment, un ordre va nous augmenter nos salaires et baisser nos charges de travail...
L'ordre peut largement y participer, en permetant une meilleure reconnaissance de la profession.
Par ailleurs, on ne peut pas dire que les grandes centrales syndicales se soient beaucoup bougées pour nos salaires. Les grandes avancées salariales et sociales obtenues par la profession l'ont été par des grands mouvements indépendants des syndicats traditionnels.
- revenge of anesthesith
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L'ordre ne sera que ce que les politiques voudront qu'il soit.
Attention à ne pas se voir refiler un ordre sans aucun pouvoir et à la botte du gouvernement, qui doit certainement se méfier d'un tel groupe avec un tel nombre.
ne soyez pas trop idéaliste. Essayez le pragmatisme et l'ostracisme pour voir.
quant aux syndicats, je suis d'accord.
à part se mettre en tête des manif pour bien montrer leurs banderoles à la télévision et bien écarter les coudes afin que nul ne les dépasse...
d'ailleurs, les IADE savent très bien se passer des syndicats pour monter leurs grèves.
l'exemple de 2001 est à ce titre un exemple d'indépendance.
en ce qui concerne le syndicat professionnel des IADE, je préfère m'abstenir d'en parler, afin de ne pas être désagréable.
Attention à ne pas se voir refiler un ordre sans aucun pouvoir et à la botte du gouvernement, qui doit certainement se méfier d'un tel groupe avec un tel nombre.
ne soyez pas trop idéaliste. Essayez le pragmatisme et l'ostracisme pour voir.
quant aux syndicats, je suis d'accord.
à part se mettre en tête des manif pour bien montrer leurs banderoles à la télévision et bien écarter les coudes afin que nul ne les dépasse...
d'ailleurs, les IADE savent très bien se passer des syndicats pour monter leurs grèves.
l'exemple de 2001 est à ce titre un exemple d'indépendance.
en ce qui concerne le syndicat professionnel des IADE, je préfère m'abstenir d'en parler, afin de ne pas être désagréable.
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La CFE-CGC pour l'Ordre infirmier
La Fédération de la Santé CFE-CGC
soutient la création d’un Ordre Infirmier
Chargé par le Ministre d’organiser la concertation en vue de la création d’une "structure d’organisation et de gestion de la profession infirmière", Edouard COUTY devient Monsieur Ordre Infirmier. La Fédération Santé Social CFE-CGC ne peut qu’être satisfaite de la nomination de l’ancien Directeur de la DHOS, dont elle a toujours apprécié le professionnalisme et les valeurs humaines.
La Fédération Santé Social CFE-CGC estime qu’il serait péjoratif pour les infirmières d’avoir une "instance au nom indéterminé", alors que les autres professions de santé ont des Ordres. Les infirmières ne peuvent que s’étonner d’un tel blocage sur le mot "ordre", alors qu’il n’a posé aucun problème en 2004 pour les kinésithérapeutes et les pédicures. Pour le Ministère, le fait que la profession soit essentiellement féminine la condamne t-elle à rester à l’Office ?
La Fédération Santé Social CFE-CGC est favorable à la création d’un Ordre Infirmier, car dans un milieu constitué de professions réglementées, il est normal que les salariés éprouvent le besoin de s’exprimer également comme professionnels de santé. C’est pourquoi notre Fédération comporte des syndicats professionnels, comme le SNPI (Syndicat National des Professionnels Infirmiers) pour les infirmières, et le SNKS (Syndicat National des Kinésithérapeutes Salariés) pour les kinésithérapeutes.
Pendant des années, le SNKS a œuvré à la création d’un ordre des masseurs- kinésithérapeutes, et nous espérons que le SNPI pourra lui aussi concrétiser cette légitime revendication (voir le site http://www.snpi-cfecgc.com).
Chacun doit avoir conscience qu’il ne s’agit pas d’une démarche corporatiste. L’objectif est d’avoir une instance capable d’exprimer une vision infirmière de la politique de santé. Aujourd’hui, sur les questions de santé, nous avons l’opinion des médecins, des administratifs, des économistes de santé, mais pas celle des professionnels de santé.
Or, de part sa formation en santé publique, ses compétences en prévention, et son savoir-faire en éducation de la santé, l’infirmière a beaucoup à apporter pour une meilleure prise en charge des besoins de santé de la population. L’exemple des pays européens dotés d’un ordre infirmier est parlant :
- en Espagne, les dispensaires ont été maintenus, alors qu’en France il a fallu attendre des années d’engorgement des urgences hospitalières pour créer des «maisons médicales»,
- en Angleterre, la douleur est gérée depuis des décennies, alors qu’en France les médecins considéraient la douleur comme un signe clinique qu’il ne fallait pas masquer, car ils ne sont formés à la douleur que depuis la loi Kouchner de 1995.
De nombreux pays européens disposent d’un ordre infirmier : les scandinaves et les anglo-saxons depuis longtemps, mais également Autriche et les pays latins comme l’Italie, l’Espagne, le Portugal, et depuis 2004 la Grèce. Même les nouveaux membres en sont dotés (Malte, Lituanie, Slovénie, Croatie). Allons nous devenir une nouvelle exception culturelle ?
soutient la création d’un Ordre Infirmier
Chargé par le Ministre d’organiser la concertation en vue de la création d’une "structure d’organisation et de gestion de la profession infirmière", Edouard COUTY devient Monsieur Ordre Infirmier. La Fédération Santé Social CFE-CGC ne peut qu’être satisfaite de la nomination de l’ancien Directeur de la DHOS, dont elle a toujours apprécié le professionnalisme et les valeurs humaines.
La Fédération Santé Social CFE-CGC estime qu’il serait péjoratif pour les infirmières d’avoir une "instance au nom indéterminé", alors que les autres professions de santé ont des Ordres. Les infirmières ne peuvent que s’étonner d’un tel blocage sur le mot "ordre", alors qu’il n’a posé aucun problème en 2004 pour les kinésithérapeutes et les pédicures. Pour le Ministère, le fait que la profession soit essentiellement féminine la condamne t-elle à rester à l’Office ?
La Fédération Santé Social CFE-CGC est favorable à la création d’un Ordre Infirmier, car dans un milieu constitué de professions réglementées, il est normal que les salariés éprouvent le besoin de s’exprimer également comme professionnels de santé. C’est pourquoi notre Fédération comporte des syndicats professionnels, comme le SNPI (Syndicat National des Professionnels Infirmiers) pour les infirmières, et le SNKS (Syndicat National des Kinésithérapeutes Salariés) pour les kinésithérapeutes.
Pendant des années, le SNKS a œuvré à la création d’un ordre des masseurs- kinésithérapeutes, et nous espérons que le SNPI pourra lui aussi concrétiser cette légitime revendication (voir le site http://www.snpi-cfecgc.com).
Chacun doit avoir conscience qu’il ne s’agit pas d’une démarche corporatiste. L’objectif est d’avoir une instance capable d’exprimer une vision infirmière de la politique de santé. Aujourd’hui, sur les questions de santé, nous avons l’opinion des médecins, des administratifs, des économistes de santé, mais pas celle des professionnels de santé.
Or, de part sa formation en santé publique, ses compétences en prévention, et son savoir-faire en éducation de la santé, l’infirmière a beaucoup à apporter pour une meilleure prise en charge des besoins de santé de la population. L’exemple des pays européens dotés d’un ordre infirmier est parlant :
- en Espagne, les dispensaires ont été maintenus, alors qu’en France il a fallu attendre des années d’engorgement des urgences hospitalières pour créer des «maisons médicales»,
- en Angleterre, la douleur est gérée depuis des décennies, alors qu’en France les médecins considéraient la douleur comme un signe clinique qu’il ne fallait pas masquer, car ils ne sont formés à la douleur que depuis la loi Kouchner de 1995.
De nombreux pays européens disposent d’un ordre infirmier : les scandinaves et les anglo-saxons depuis longtemps, mais également Autriche et les pays latins comme l’Italie, l’Espagne, le Portugal, et depuis 2004 la Grèce. Même les nouveaux membres en sont dotés (Malte, Lituanie, Slovénie, Croatie). Allons nous devenir une nouvelle exception culturelle ?
Re: La CFE-CGC pour l'Ordre infirmier
SNPI syndicat infirmier a écrit :La Fédération de la Santé CFE-CGC
soutient la création d’un Ordre Infirmier
Chargé par le Ministre d’organiser la concertation en vue de la création d’une "structure d’organisation et de gestion de la profession infirmière", Edouard COUTY devient Monsieur Ordre Infirmier. La Fédération Santé Social CFE-CGC ne peut qu’être satisfaite de la nomination de l’ancien Directeur de la DHOS, dont elle a toujours apprécié le professionnalisme et les valeurs humaines.
Pour le Ministère, le fait que la profession soit essentiellement féminine la condamne t-elle à rester à l’Office ?
Allons nous devenir une nouvelle exception culturelle ?
vous vous adressez à des infirmiers, merci d'en prendre note
vous êtes donc par votre communiqué, le chargé de mission.
Ces propos sexistes me dérangent d'autant plus que vous faites partie du corps infirmier, égalitaire, neutre.
Si le Ministre ainsi que vous, nous présente au public comme une entitée de novices, comment voulez vous faire avancer notre représentation citoyenne et l'enjeu de notre fonction ?
nous ne sommes pas une exception culturelle, et c'est bien là le problème