le travail en psy

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le travail en psy

on ne fout rien
12
25%
j'ai l'impression qu'on ne fout rien
17
35%
il y a certainement beaucoup de travail mais je n'en ai pas compris l'utilité
19
40%
 
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puer75
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Message par puer75 »

cedr1c a écrit :il est quand meme pour moi assez difficile pour un esi en premiere année de faire les liens,...,dans un service d'entrée de psychiatrie, apres en première année, un service ou il n'y a pas trop de mouvements permet plus aux étudiants d'en profiter


Oui je suis d'accord avec ton point de vue. J'ai omis de préciser que mon stage de 1ere année était dans une unité de malades chroniques donc j'ai réellement pu mettre des choses en place dans la durée, même si mon stage n'a duré que 4 semaines.
:clin:
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Vanice
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Message par Vanice »

cedr1c a écrit :a vrai dire si l'on en prends et qu'il faut qu'ils apprennent les HO, hdt, effets secondaires des neuroleptiques en faisant les liens, utilisation et surveillance du leponex, protocoles et indication des chambres d'isolement, et les différentes pathologies;

on est censés avoir deja vu tout ca en cours , meme en première année..enfin chez nous on l'avait appris avant les stages, mais c'est vrai aussi que notre ifsi est implanté dans l'enceinte de l'HP, l'enseignement est donc peut-etre plus poussé :?
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Bec

Message par Bec »

Vanice a écrit :
cedr1c a écrit :a vrai dire si l'on en prends et qu'il faut qu'ils apprennent les HO, hdt, effets secondaires des neuroleptiques en faisant les liens, utilisation et surveillance du leponex, protocoles et indication des chambres d'isolement, et les différentes pathologies;

on est censés avoir deja vu tout ca en cours , meme en première année..enfin chez nous on l'avait appris avant les stages, mais c'est vrai aussi que notre ifsi est implanté dans l'enceinte de l'HP, l'enseignement est donc peut-etre plus poussé :?



Nous non, nous avons eu une formation très légère sur la dépression, les TOC, l'angoisse, les phobies (enfin tout ce qu'on mettait sous la parapluie des névroses), la pharmacie s'y rapportant, ainsi que la législation. Et à croire qu'on nous lachait dans les pavillons ouverts et fermés avec les instructions d'aller parler aux patients toutes pathos confondues. Quand je vois par exemple ce qu'il faut/faut pas faire avec qqn de délirant paranoïaque je me dis que j'aurais pu créer de gros problèmes dans l'équipe de par mon ignorance des pathologies.

Remarque ce n'est pas avec les 70h de cours qu'on est suffisant armés pour éviter de faire des conneries :? :lol:
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Message par puer75 »

Bec a écrit :
Vanice a écrit :
cedr1c a écrit :a vrai dire si l'on en prends et qu'il faut qu'ils apprennent les HO, hdt, effets secondaires des neuroleptiques en faisant les liens, utilisation et surveillance du leponex, protocoles et indication des chambres d'isolement, et les différentes pathologies;

on est censés avoir deja vu tout ca en cours , meme en première année..enfin chez nous on l'avait appris avant les stages, mais c'est vrai aussi que notre ifsi est implanté dans l'enceinte de l'HP, l'enseignement est donc peut-etre plus poussé :?


Remarque ce n'est pas avec les 70h de cours qu'on est suffisant armés pour éviter de faire des conneries :? :lol:


Tout à fait d'accord avec toi Bec :clin: La psychiatrie est tellement vaste que ce n'est aps suffisant les heures qui sont intégrées à la formation..
En même temps, ça me suffit largement :oops:

On ne va pas rentrer dans un autre débat existant déjà sur l'autre forum mais bon, la formation commune n'est pas la meilleure idée..
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Vanice
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Message par Vanice »

Bec a écrit :Nous non, nous avons eu une formation très légère sur la dépression, les TOC, l'angoisse, les phobies (enfin tout ce qu'on mettait sous la parapluie des névroses), la pharmacie s'y rapportant, ainsi que la législation. Et à croire qu'on nous lachait dans les pavillons ouverts et fermés avec les instructions d'aller parler aux patients toutes pathos confondues. Quand je vois par exemple ce qu'il faut/faut pas faire avec qqn de délirant paranoïaque je me dis que j'aurais pu créer de gros problèmes dans l'équipe de par mon ignorance des pathologies.

Remarque ce n'est pas avec les 70h de cours qu'on est suffisant armés pour éviter de faire des conneries :? :lol:


je parlais de "l'adminitratif", connaitre les differents mode d'hospi ne permet pas d'eviter les conneries non plus, mais normalement on l'a vu en cours...pas la peine d'attendre d'etre en stage pour se pencher sur le probleme ! de même pour les effets indesirables des neuroleptiques ou la MCI..
Dernière modification par Vanice le 05 févr. 2006 12:24, modifié 1 fois.
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Message par Bec »

Vanice a écrit :pas la peine d'attendre d'etre en stage pour se pencher sur le probleme ! de même pour les effets indesirables des neuroleptiques ou la MCI.. :roll:


Pas la peine non plus de rouler les yeux. J'en suis bien consciente.
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Message par Vanice »

ok...autant pour moi et j'enlève le roulement d'yeux

s'il n'y a que ca pour te faire plaisir :lol:
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Message par Bec »

Il me faut peu, si tu savais......je ne suis pas compliquée :clin:
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calipso_
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Message par calipso_ »

:clin:[/quote]ce n'est pas que mon point de vue, certains ifsi ne donnent d'ailleurs pas de stage de psy aux 1eres année (est ce légal?), et certains services (dont le mien) n'en prennent pas en stage; a vrai dire si l'on en prends et qu'il faut qu'ils apprennent les HO, hdt, effets secondaires des neuroleptiques en faisant les liens, utilisation et surveillance du leponex, protocoles et indication des chambres d'isolement, et les différentes pathologies; tout en sachant que le service n'est pas calme, qu'il y a beaucoup d'entrées et de sorties...et ben je les plains[/quote]

Eh bien moi j'étais au poil de ce coté la ! nous avions abordé toutes les difféfentes possibilités d'hospit. il a suffit de faire une ou deux entrées puis une ou deux sorties afin de bien assimiléer la démarche.
au niveau des pathos plus de mal car pas abordées en cours. Et lors de question au personnel, eh bien cela ne m'éclairais pas tjrs comme je l'aurais aimé (trop pointilleuse peut être).
maintenant les neuroleptiques. eh bien là merci internet. je me suis imprimé un super doc (un peu complexe parfois ) mais très complet.
Anecdocte en lisant ce doc j'ai voulu savoir ce qu'était un allongement de QT et le syndrome de gille de tourette, la différence entre les neuroleptiques de 1ere génération et ceux de 2nd génération, comment fonctionnait le principe de la dopamine et celle de la sérotonine. eh bien aucune réponse de personne ......... :choque:
On me répondait en plaisantant que j'en posait de drôle de question, que je suivait une formation D'IDE et pas de médécin. :?
Que je me prenais la tête avec des détails... rien que cela :mal:
en tout cas eux ils ne se prenaient certainement pas la tête car personne n'ai jamais venu me voir pour savoir si j'avais trouvé des réponses à mes questions ou pas !!
Merci encore à internet :D

hormis cela super ambiance, stage instructif sur tout les points de vue. j'ai bcp appris sur les pathos donc , la relation patient- soignant et la distance thérapeutique, l'effets des neuro (grâce à internet et à ma curiosité), et aussi à ne pas négliger sur moi même ...
a plus sur les ondes
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mirty
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psy

Message par mirty »

J'ai du mal à comprendre kommen un(e) soignant(e) exerçant en psychiatrie puisse être à l'oigine de ce sondage... ou dumoins dans la tournure kil (ou kelle) donne à sa question et surtout aux propositions de réponse. Mais je vais passer...
En lisant les commentaires, je suis passée par un stade d'étonnemennt, de tachycardie, de colère et enfin d'indifférence pour les gens qui sont soignants voire futurs soignants et qui ciblent si peu le rôle d'un IDE en psy. Je me dis kia des loupés dans les explications sur le travail en psy, sans savoir si c à l'IFSI qu'incombe ces lacunes ou au manque d'éclaircissement de la part des IDE exerçant en psy. Ce qui me parait clair, c ke la psychiatrie bénéficie toujours de nos jours d'une mauvaise image de marque et que ce genre de sondage ne contribue qu'à renforcer une mauvaise "réputation".
Je voudrais juste rajouter une dernière chose : je déteste la philosophie du Soin suivie en hopital général... et ce n'est pas pour autant que je me permets de dire qu'ils n'y foutent rien ou que je me base sur une observation au premier degré de leurs journées de travail pour tirer des conclusions hatives. De toute évidence, mon travail est bien différent du leur. De même que la disponibilité psychique nécessaire à mon exercice professionnel n'est absolument pas comparable à celle mobilisée en hopital général. Mais j'ai bien peur que beaucoup de gens ne verront pas du tout de quoi je veux parler... et j'ai bien du mal à croire qu'ils sont également soignants.

La ligne directrice du Soin en psychiatrie, c avant tout pour le soignant, être présent, être là... par une présence rassurante et bienveillante. Et si cela passe par des pauses café en attendant que le patient trouve le moment qui lui parait propice (à lui ) pour venir trouver les soignants et leur parler, je veux bien passer par ces heures d'attente où on m'accusera de ne rien foutre. Reste juste à demander à la principale personne intéressée si elle pense kom vous que je n'ai rien foutu pendant tout ce temps...
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Environ 35 h/semaine, on peut me trouver en service de gérontopsy... du côté des soignants, pour le moment ;-)
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calipso_
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Re: psy

Message par calipso_ »

mirty a écrit :
La ligne directrice du Soin en psychiatrie, c avant tout pour le soignant, être présent, être là... par une présence rassurante et bienveillante. Et si cela passe par des pauses café en attendant que le patient trouve le moment qui lui parait propice (à lui ) pour venir trouver les soignants et leur parler, je veux bien passer par ces heures d'attente où on m'accusera de ne rien foutre. Reste juste à demander à la principale personne intéressée si elle pense kom vous que je n'ai rien foutu pendant tout ce temps...


Oui je suis d'accord avec toi mais en même temps, lorsque l'on s'interesse d'un peu plus près au concept de la psy, ce n'est pas seulement d'attendre.
c'est aussi transmettre l'impulsion, l'envie de faire afin d'ensuite laisser le patient progresser seul en le suivant à distance (l'autonomiser) après l'avoir mis sur les rails quoi !!
c'est aussi provoquer en tenant compte de l'état du patient l'entretien voir même le planifier afin de le faire progresser ne serait ce qu'un tout petit peu ....
Mais la c'est tellement plus difficile pour le soignant, que d'attendre, car cela lui demande de l'énergie, de la motivation, de l'implication que (désolée) je n'ai pas vu poindre dans le savoir être des IDE en PSY!!
Pour moi, ce n'est pas la dde du patient qui motive la prise en charge mais l'IDE qui doit initier cette prise en charge afin d'aider le patient.
Et pendant ces poses, entendre l'IDE dire Mr XX nous sommes en pose... vious devez respecter cela ... quand tu vois le nombre et la durée des poses ... tu vois ce que je veux dire ...
OUF je vais me faire lincher!!!
mais bon tous les IDE en psy ne sont pas comme cela mais ......
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Message par invite584 »

cedr1c a écrit :totalement d'accord avec toi vanice, mais je dis cela car j'ai l'expérience des esi en 1ere années qui ne font que les névroses, syndromes dépressifs...sachant qu'il y a une majorité de psychotiques dans des services comme le mien.
Je sais aussi que certains formateurs commencent par les psychoses, ce que je trouve débile car il serait utile d'expliquer ce qui est du fonctionnement normal avant de parler des pathologies, ce qui est fait dans les autres modules.

Le problème est que je ne sais pkoi les gens ne comprennent pas tjs que la psychopathologie c'est la physiologie des maladies mentales. Aborder les maladies cardiaques sans connaitre le fonctionement du coeur vous parait impensable. Alors comprendre les pathologies mentales sans connaitre les structures mentales, leur formation, les mécanismes de défenses, les cadres théoriques, ca me semble du n'importe quoi. Les IFSI font chacun leur sauce, il suffit de lire les rapports gouvernementaux sur la formation en psy des IFSI:
:fleche: http://psychiatriinfirmiere.free.fr/inf ... unique.htm
:fleche: http://psychiatriinfirmiere.free.fr/inf ... presse.htm
:fleche: http://psychiatriinfirmiere.free.fr/inf ... t-2003.htm
Psychiatrie: les IFSI n'ont pas compris
Depuis un certain temps déjà le gouvernement s'inquiétait du niveau de formation des infirmiers arrivant en psychiatrie. Il avait donc lancé une discrète enquête "ayant trait aux conditions de mise en oeuvre de la formation des infirmiers dans le domaine de la psychiatrie".

Le 10 juillet 2003, au vu des résultats de l'enquête, une circulaire gouvernementale à "application immédiate" (référence: DGS/DHOS 2003/366) est adressée à toutes les DRASS de France: il s'agit de travailler rapidement à un "renforcement de la formation des infirmiers destinés à exercer dans le secteur psychiatrique".

La circulaire note les "difficultés rencontrées par les infirmiers nouvellement diplômés exerçant en psychiatrie". Elle fait donc des "propositions permettant d'améliorer la compétence des infirmiers appelés à exercer dans le domaine de la psychiatrie".
Il y est aussi question d'une "éventuelle formation complémentaire pour ces infirmiers"...

Le gouvernement invalide par ce texte l'esprit de la formation unique, et en reconnaît officiellement l'insuffisance.

Accès au texte complet de la circulaire du 10 juillet 2003.
:fleche: http://psychiatriinfirmiere.free.fr/inf ... t-2003.htm
Ce qu'il en ressort :

Sur 199 IFSI interrogés, 139 ne privilégient pas "la polyvalence des fonctions infirmières somatiques/psychiatriques", et 99 n'ont développé aucun projet spécifique à la psychiatrie.
Fait incroyable, 1/4 des IFSI n'a pas de "formateurs issus de la psychiatrie".

Certains ne proposent les "modules optionnels de formation théorique, et des stages optionnels" qu'en fonction des "besoins et des attentes des étudiants", alors que d'autres n'en organisent tout simplement pas! Qui parle encore d'équivalence de diplômes? On croit rêver!!

D'ailleurs, face à ces divers modules et stages "optionnels" (quand ils existent), le gouvernement lui-même reconnaît qu'il est "difficile de dégager un fil conducteur", et que "le choix offert à chaque étudiant dans un IFSI reste généralement limité". C'est en effet le moins que l'on puisse dire, mais c'est quand même bien de le remarquer.

Le gouvernement admet alors que "l'absence de formateurs ayant une expérience de la psychiatrie au sein de l'IFSI a tendance à nuire à la qualité du projet pédagogique" (on s'en serait un peu douté)... et que les "conditions de formation.../...reposent au premier chef sur la volonté des étudiants". Traduction: les IFSI qui n'ont pas de formateurs expérimentés recherchent des étudiants ayant beaucoup de volonté, du moins s'ils tiennent à se former à la psychiatrie!

La circulaire note que "des étudiants souvent très jeunes... peuvent être impressionnés négativement par un abord trop technique de la pathologie", (c'est vrai qu'avec des modules optionnels reposant sur la volonté des étudiants, il y avait moins de risques!) et recommande "l'abord des sciences humaines" comme la "psychologie, sociologie... ethnopsychiatrie...": le gouvernement reconnaît par là (enfin!) que le soin en psychiatrie n'est pas un soin comme les autres, et qu'il nécessite une formation élargie, sociale, à visée humaine, bien spécifique... en fait une formation spécialisée!

Consignes aux DRASS : il s'agit de "faire évoluer l' IFSI vers une réelle formation en alternance impliquant fortement le milieu soignant" car "c'est la bonne compréhension des situations qui permet à l'infirmier d'être acteur de sa fonction" (il faut dire à la décharge de ces infirmiers que pour ce qui est de la "compréhension de la situation", les IFSI ne donnaient pas toujours l'exemple) et "cet apprentissage ne peut en effet être conduit que dans un cadre professionnel et non lors des enseignements théoriques". Surtout s'il s'agit de modules optionnels, avec mise en pratique lors de stages optionnels... A moins que cela ne s'adresse aux 25% d'IFSI qui n'ont pas de formateur issu de la psychiatrie!

A ce propos, la circulaire précise qu'il conviendra de "généraliser rapidement le recours à ces professionnels". Et pourtant, si on en croit cette même circulaire, cela doit faire déjà un bon moment qu'on ne les forme pas comme il faudrait, dans les IFSI, les professionnels pour la psychiatrie (accès ici à un "témoignage sur la formation psychiatrique" dans les IFSI).

La circulaire enfonce le clou : "Il semble néanmoins manquer pour nombre d'IFSI une appréhension globale du champ de la santé mentale, voire même du champ de la psychiatrie".

Il est difficile d'être plus clair.

Que rajouter de plus?
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Message par cécilem »

pour répondre à mirty.
Ce n'est pas parce que je m'interroge sur ce type de réflexions entendues durant mon exercice que je partage cette opinion. Je cherche juste à comprendre pour quelles raisons certains ont cette vision du travail et psy et ainsi mieux encadrer les étudiants mon but n'étant pas de leur faire aimer la psy mais plutot qu'ils en comprennent les objectifs et qu'ils en retirent des connaissances, pratiques qu'ils pourront réutiliser dans leurs profession future.
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Message par mirty »

Cécilem, je suis d'accord avec toi et je trouve ta recherche intéressante et fort légitime. Mais pourkoi ne pas formuler différemment ton sondage et laisser plus libre court à l'expression... en donnant qq trames de réponses ?
Ceci dit, ton combat est le mien. Même si je ne travaille que depuis 1 mois (!), g le même objectif que toi par rapport aux étudiants.

Pour répondre à une autre personne dont je ne me souviens plus du nom qui a donné son opinion par rapport à mon intervention en disant que ct au soignant de booster le patient, je suis partiellement d'accord. Bien entendu, celà dépend de la pathologie dont souffre le patient et du contexte (pour une patient dépressif, lui insuffler de la motivation est une évidence). Ceci dit, tu apprendras pdt ta formation que certaines têtes pensantes ont conceptualié le Soin. Et un concept s'appuie sur le postulat que le patient est en premier lieu acteur de sa guérison... et non le soignant. Juste pour dire que le soignant doit être un moteur par moment, mais je pense (et ça n'engage que moi) que cela ne doit pas devenir une généralité. Même malade, le patient peut choisir le moment opportun pour venir s'adresser à un soignant. C'est déjà une étape importante de sa guérison (si on peut parler de guérison).
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Message par mirty »

Et un autre détail, Calipso (désolée d'avoir oublié ton nom tout à l'heure) : je ne suis pas persuadée que attendre que le patient vienne à toi soit plus facile que de planifier un entretien. Je n'en suis pas sure du tout d'ailleurs. J'en ai vu des contextes où les entretiens étaient planifiés et je ne suis pas du tout sure qu'ils furent indispensables à la thérapeutique mise en place à ce moment. Tout dépend de la façon dont ils sont menés.
Et se mettre au rythme du patient, l'attendre, ça me parait bien difficile. Beaucoup plus difficile que de lui dire "allez demain je vous verrai en entretien". Laisser le patient être son propre maintre, c parfois délicat, surtout pour un soignant, bercé dans ses "fantasmes" et autres illusions de guérisseur suprême ; c pas pour cette raison qu'on a tous choisi cette voie ? :clin: (un peu de provoc...)
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