tfe sujet psy; à l'aide!
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tfe sujet psy; à l'aide!
bonjour
je suis etudiante en 3 eme annee et je recherche des informations (articles, livres, points de vue personnels, mémoires, liens internet, définitions....) sur le sujet suivant:
En quoi les comportements stéréotypés des patients psychotiques chroniques peuvent ils influencer la faculté d'écoute et le seuil de tolérance inhérent à la relation d'aide infirmiére?
De meme si cette question ne vous semble pas claire, n'hésitez pas à me faire d'autres suggestions ou à me demander des precisions.
Ce sujet s'axe particulierement sur le vecu psychologique de l'inf en psy lorsqu'elle est sans cesse sollicitée pas des patients trés demandeurs. j'ai constaté en stage que par moment l'inf a besoin de s'isoler pour se retrouver. elle refuse alors la relation d'aide. Ce sujet me tient à coeur et j'espere sincerement que vous pourrez m'aider.
je vous remercie,
cordialement,
lili
je suis etudiante en 3 eme annee et je recherche des informations (articles, livres, points de vue personnels, mémoires, liens internet, définitions....) sur le sujet suivant:
En quoi les comportements stéréotypés des patients psychotiques chroniques peuvent ils influencer la faculté d'écoute et le seuil de tolérance inhérent à la relation d'aide infirmiére?
De meme si cette question ne vous semble pas claire, n'hésitez pas à me faire d'autres suggestions ou à me demander des precisions.
Ce sujet s'axe particulierement sur le vecu psychologique de l'inf en psy lorsqu'elle est sans cesse sollicitée pas des patients trés demandeurs. j'ai constaté en stage que par moment l'inf a besoin de s'isoler pour se retrouver. elle refuse alors la relation d'aide. Ce sujet me tient à coeur et j'espere sincerement que vous pourrez m'aider.
je vous remercie,
cordialement,
lili
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qu'est ce qu'etre aidant envers des patients "chroniques"?
il me semble que le terme chronique implique en lui meme une sorte de repetition , repetition qui serait difficile à gerer psychologiquement par l'inf.
peut etre que le terme psychotiques chroniques n'est pas assez precis
pouvez vou m'aiguiller svp?
il me semble que le terme chronique implique en lui meme une sorte de repetition , repetition qui serait difficile à gerer psychologiquement par l'inf.
peut etre que le terme psychotiques chroniques n'est pas assez precis
pouvez vou m'aiguiller svp?
- tRanXeNe`EjEctaBlE
- Fidèle
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- Inscription : 28 mars 2005 23:02
- Localisation : 0n The CanAp' AgAin
Ben je sais pas trop, ce n'est a mon sens pas si evident que ca qu'elle refuse... Disons peut etre qu'elle envoie une autre information, une autre reponse a ses patient tellement demandeurs a qui on fini peut etre par repondre "chroniquement" toujours la meme chose. A ce moment, on peut peut etre s'imaginer que le patient, qui se voit "refouler" prend un peu conscience de la nature incessante de ses demandes, de la pénibilité qu'elles peuvent générer et donc etre amener a reorganiser ses modes de relation, modes de relation qui pourraient dans le meilleur des mondes integrer le fait que le soignant qui refoule est un Autre que lui meme (le patient donc), et il me semble que ca peut etre interessant pour des gens qui sont malade de la relation (à l'Autre justement, genre fusionnel)...(...) par moment l'inf a besoin de s'isoler pour se retrouver. elle refuse alors la relation d'aide
J'ai peut etre pas ete tres clair, et je sais meme pas trop si ca tient la route c'que je viens de raconter...
IDE en psy à l'ombre, en conditionnelle pour un long moment...
- tRanXeNe`EjEctaBlE
- Fidèle
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Et encore avant cela, se demander si ne rien repondre oralement ne constitue pas en soi une reponse a une interaction dans le cadre de l'etablissement d'une relation... car repondre suppose questionner, donc une relation interpersonnelle s'est etabli...
IDE en psy à l'ombre, en conditionnelle pour un long moment...
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- Inscription : 27 févr. 2006 16:54
justement je ne sais pas tellement si le terme chronique est appropié
quoi qu'il en soit je cherche à préciser ma question de depart
le fait est qu'il faut partir d'une situation qui nous a interpelé en stage
en l'occurrence ici ma situation de depart a été de constater qu'à mon arrivée j'ai été surprise de voir les inf fermer la porte au nez des patients qui venaient demander des choses ou qui venaient livrer leurs angoisses ou qui chercher juste à rentrer en communication
cela dit 2 semaines plus tard je me suis surprise à faire la meme chose car trop de demandes sont difficiles à gerer et au bout d'un moment trop c'est trop
c'etait dans une unité de psychotiques chroniques ce qui englobe plusieurs patho telles que autisme psychose infantiles parano chorée de huntington ....alors je me demande sur quelle patho cibler mon memoire
je suis perdue sur ce point
chronique signifie que ce n'est pas un etat passager
ils sont ancrés dans leur pathologie
s'il vous plait à l'aide
cordialement
lili
quoi qu'il en soit je cherche à préciser ma question de depart
le fait est qu'il faut partir d'une situation qui nous a interpelé en stage
en l'occurrence ici ma situation de depart a été de constater qu'à mon arrivée j'ai été surprise de voir les inf fermer la porte au nez des patients qui venaient demander des choses ou qui venaient livrer leurs angoisses ou qui chercher juste à rentrer en communication
cela dit 2 semaines plus tard je me suis surprise à faire la meme chose car trop de demandes sont difficiles à gerer et au bout d'un moment trop c'est trop
c'etait dans une unité de psychotiques chroniques ce qui englobe plusieurs patho telles que autisme psychose infantiles parano chorée de huntington ....alors je me demande sur quelle patho cibler mon memoire
je suis perdue sur ce point
chronique signifie que ce n'est pas un etat passager
ils sont ancrés dans leur pathologie
s'il vous plait à l'aide
cordialement
lili
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- Inscription : 27 févr. 2006 16:54
je sais mais dans l'unité de psychotiques chroniques il y avait une femme atteinte de cette patho
mon problème réside justement dans le type de patho que souhaite traiter
en l'occurrence, les psychotiques chroniques et non pas les névrosés
mais psychotiques c'est large, et c'est pour cela notamment que j'ai besoin d'aide
je veux cibler les patients qui ont des stereotypies verbales
sinon il me faudrait un defition de psychotique chronique
et une definition de ce qu'est precisement une unité de psychotiques chroniques
je souhaite mettre en avant le fait qu'à force de repondre à ces patients qui ont de nombreuses demandes puisse etre eprouvant pour l'infirmiere
par ex une patiente vous dit et vous repete plusieurs fois par jours " je suis morte, je ne peux plus respirer, on m'enterre demain?"
il faudrait il me semble dans ce cas avoir une avoir une ecoute empathique et lui faire entendre qu'on a bien vu sa souffrance, qu'elle se rende compte que ce qu'elle cherche à nous faire part a bien été entendu... cela dit à force de lui repondre et de voir que rien ne change, quelle reste psychorigide, cela peut derouter le soignant et entrainer un refus de relation avec le patient
je ne sais pas si je suis assez claire
mais si vous pouvez m'apportez ne serais ce qu'un petit coup de pouce cela serait vraiment remotivant pour moi
n'hésitez pas à me poser des questions
merci beaucoup
cordialement
lili
mon problème réside justement dans le type de patho que souhaite traiter
en l'occurrence, les psychotiques chroniques et non pas les névrosés
mais psychotiques c'est large, et c'est pour cela notamment que j'ai besoin d'aide
je veux cibler les patients qui ont des stereotypies verbales
sinon il me faudrait un defition de psychotique chronique
et une definition de ce qu'est precisement une unité de psychotiques chroniques
je souhaite mettre en avant le fait qu'à force de repondre à ces patients qui ont de nombreuses demandes puisse etre eprouvant pour l'infirmiere
par ex une patiente vous dit et vous repete plusieurs fois par jours " je suis morte, je ne peux plus respirer, on m'enterre demain?"
il faudrait il me semble dans ce cas avoir une avoir une ecoute empathique et lui faire entendre qu'on a bien vu sa souffrance, qu'elle se rende compte que ce qu'elle cherche à nous faire part a bien été entendu... cela dit à force de lui repondre et de voir que rien ne change, quelle reste psychorigide, cela peut derouter le soignant et entrainer un refus de relation avec le patient
je ne sais pas si je suis assez claire
mais si vous pouvez m'apportez ne serais ce qu'un petit coup de pouce cela serait vraiment remotivant pour moi
n'hésitez pas à me poser des questions
merci beaucoup
cordialement
lili
Je crois que la schizophrénie me semble la pathologie la plus indiquée, es tu au clair avec la clinique de cette pathologie?
Mes réponses sont volontairement courtes pour ne pas te donner trop d'infos a la fois et que nous progressions sans que ce soit le fouillis.
Mes réponses sont volontairement courtes pour ne pas te donner trop d'infos a la fois et que nous progressions sans que ce soit le fouillis.

"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
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oui je pense etre au claire avec cette patho mais mon soucis c'est que ce n'est pas la pato que j'ai le plus rencontré dans cette unité et au cours de mes stages
que pensez vous de ma question de depart
en suoi les compotements stereotypés des patients psychotiques chroniques peuvent ils influencer la faculté d'écoute et le seuil de tolérance inhérent à l'exercice de la relation d'aide soignant/soigné?
que pensez vous de ma question de depart
en suoi les compotements stereotypés des patients psychotiques chroniques peuvent ils influencer la faculté d'écoute et le seuil de tolérance inhérent à l'exercice de la relation d'aide soignant/soigné?
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- Inscription : 25 févr. 2006 18:20
- Localisation : Bordeaux
Moi pour ma part, je vois pointer aussi la relation d'équipe.... qu'est-ce qui était fait par les autres membres de l'équipe ? est-ce que cette attitude a été parlé en réunion institutionnelle ? est-ce une attitude adoptée par l'équipe consciemment ? car à ce moment là, selon si cela a été décidé en équipe ou non, si c'est un axe thérapeutique ou non, nous, etudiants, n'avons pas toujours conscience de ce qui se joue et d'un point de vue extérieur, on perçoit cela comme un refus de la relation à l'autre... 

La vie n'est belle que si elle est vécue à fond...
lilitweeny a écrit :je me noie! je n'arrive pas à fixer ma question de départ donc je ne peux pas avancer! j'ai peur!
Voici le maigre fruit de mes tonnes de reflexions:
- en quoi la souffrance psychique des patients psychotiques peut elle influencer la communication (ou la relation) soigant/soigné?
- en quoi la souffrance psychique des patients psychotiques peut elle se répercuter sur le ressenti ( ou le vécu) de l'infirmiere?
- en quoi le bien-être psychique de l'infirmiere peut-il etre influencé par les troubles de l'humeur de patients psychotiques?
- meme question que la precedente mais axée cette fois sur les troubles délirants, ou les troubles de la pensée, ou les troubles du comportement.
- en quoi la relation patient psychotique/infirmiere peut elle etre influencée par les mécanismes de transfert et de contre-transfert?
- en quoi le seuil de tolérance inhérent à la faculté d'écoute de l'infirmiere peut-il être influencé par les troubles de l'humeur (ou au choix un des troubles cités plus haut) des patients psychotiques?
Qu'en pensez vous? quelle question vous semble le plus interessante, si tant est qu'il y en ait une?
svp, toute suggestion, toute critique, toute aide pourrait me remonter le moral car là je suis à plat!
Argrath le Troll a écrit :Le multipostage est interdit! et surtout contre productif a ta problématique, les gens vont multiplier les réponses sur tes différents sujets, comment ta reflexion va t'elle progresser?
lilitweeny a écrit :je ne souhaite pas faire du multipostage
je suis juste perdue vis à vis de mon sujet et je supplie que l'on me vienne en aide!
ce sont toutes les quetsions que je me pose et je n'arrive pas à fixer mon sujet
svp de l'aide!
Aurélie
j'opterais pour la quatrieme question
parler de signes de la pathologie est plus juste que de parler de trouble de l'humeur.
le fait d'avoir des patients en demande constante peut etre pris comme un sentiment d'échec par le soignant.
C'est quand même étrange d'etre soignant, on veut s'occuper des gens malades et on s'enerve devant leurs troubles
parler de signes de la pathologie est plus juste que de parler de trouble de l'humeur.
le fait d'avoir des patients en demande constante peut etre pris comme un sentiment d'échec par le soignant.
C'est quand même étrange d'etre soignant, on veut s'occuper des gens malades et on s'enerve devant leurs troubles